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VIE ET MORT
D'UN GÉANT
L'ÉLÉPHANT D'AFRIQUE
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COLLECTION «L'ODYSSÉE »
PHILIPPE ET JACQUES-YVES COUSTEAU
Les Requins
JACQUES-YVES COUSTEAU ET PHILIPPE DIOLÉ
La Vie et la mort des coraux
Un trésor englouti
Nos amies les baleines
Pieuvres : la fin d'un malentendu
Trois aventures de la Calypso
Compagnons de plongée
Les Dauphins et la liberté
JACQUES-YVES COUSTEAU ET YVES PACCALET
Saumons, castors et loutres
La Vie au bout du monde
Les Surprises de la mer
Ala recherche de l'Atlantide
Le Destin du Nil
Fortunes de mer
Du grand large aux Grands Lacs
La Mer blessée, la Méditerranée
La Mer de Cortez
Cap Horn à la Turbovoile
PHILIPPE DIOLÉ ET ALBERT FALCO
Les Mémoires de Falco, chef plongeur de la Calypso
PHILIPPE DIOLÉ
Les Oubliés du Pacifique
CHRISTIAN ZUBER
L'Arche de Noé
Les Grands Singes
PAUL-ÉMILE VICTOR
Chiens de traîneaux, compagnons du risque
HAROUN TAZIEFF
Niragongo ou le volcan interdit
Sur l'Etna
ROGER FRISON-ROCHE
Les Seigneurs de la faune canadienne
ALBERT DUCROCQ
Ala recherche d'une vie sur Mars
Victoire sur l'énergie
MICHEL PÉISSEL
Himalaya, continent secret
PIERRE PFEFFER
Vie et mort d'un géant, l'éléphant d'Afrique
JEAN RASPAIL
Les Peaux-Rouges aujourd'hui
GÉRARD ET GUY VIENNE
Akagéra
JACQUES SOUSTELLE
Les Maya
LOUIS LEPRINCE-RINGUET
L'Aventure de l'électricité
RENÉ DESMAISON
Les Andes vertigineuses
PATRICK BAUDRY ET ALAIN SOUCHIER
Ariane
MAURICE ET KATIA KRAFFT
Volcans du monde
NICOLE VILOTEAU
Des jungles plein la tête
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Pierre PFEFFER
VIE ET MORT
D'UN GÉANT
L'ÉLÉPHANT D'AFRIQUE
L'Odyssée
Flammarion
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SOMMAIRE
INTRODUCTION :
POURQUOI L'ELEPHANT? 6
I DES ANCETRES QUI ONT EU DU NEZ 8
II ELEPHANT DE FORET
ELEPHANT DE SAVANE 24
INTRODUCTION
POURQUOI LE
' LEPHANT?
milieux naturels, ycompris les plus dégradés. Il n'a besoin d'aucune protection. Il
lui suffit d'un cessez-le-feu, fût-il temporaire. Il est notre meilleur allié, notre plus
sûr appui dans la bataille que nous menons pour le sauver.
Le combat pour l'éléphant n'a donc rien d'une cause perdue, à condition
cependant que les organismes internationaux de protection de la nature cessent
leur bienveillante neutralité - quand cen'est pasleur soutien actif - àl'égard des
trafiquants d'ivoire. Cette lutte est d'autant moins «donquichottesque »qu'à la
différence de ce qui se passe pour bien d'autres espèces menacées, c'est nous,
consommateurs, associations et pouvoirs publics des pays développés qui déte-
nons les armes de la victoire. Inversement, tant que les défenses des derniers
éléphants constitueront pour un villageois africain l'équivalent de plusieurs mois
de salaire, toute leur vitalité, tout leur dynamisme et toute leur intelligence ne
pourront que retarder l'échéance fatale.
Dans ce livre consacré à la vie et à la mort des éléphants, nous verrons que le
même combat a déjà été mené et gagné une première fois, il y a plus d'un
demi-siècle, par l'opinion publique et les défenseurs de la nature. Il sera plus dur
cette fois-ci, le continent africain étant inondé d'armes de guerre et les effectifs
d'éléphants tombés certainement plus bas qu'à l'époque. Le seul moyen de le
gagner est de démobiliser l'adversaire en supprimant son unique motivation, le
profit.
L'issue de cette bataille aura aussi valeur de symbole. Pour des raisons inexpli-
cables autrement que par l'importance accordée aux présages par tous ceux qui
ont longtemps vécu en forêt,j'ai toujours eu la conviction que la destruction des
éléphants porterait malheur à l'humanité et, comme l'écrivait Romain Gary, que
nos destins étaient liés. Et vice-versa, comme lui et sans plus d'arguments
rationnels, je ne puis m'empêcher de penser que «si l'homme se montre capable
de respect envers la vie sous la forme la plus formidable et la plus encombrante
(...) alors demeure une chance (...) pour que l'individu, cet autre monstre
préhistorique encombrant et maladroit, parvienne d'une manière ou d'une autre
à survivre ».
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CHAPITRE I
DESANCETRESQUIONTEUDUNEZ
orsqu'un auteur aussi exigeant, aussi précis que l'était Buffon qualifie
L l'éléphant de «monstre de la matière», il convient de donner à cette
définitionsonsenslepluscomplet: monstreévidemmentparsesdimen-
sions, mais aussi et surtout par son étrangeté. Le fait est que l'éléphant diffère
radicalementde tous les autres mammifèreset cela, sij'ose dire, par quelque bout
qu'on le prenne. C'est un paradoxe, un défi de l'évolution dont on peut se
demander, en la personnalisant à l'excès, si elle s'est laissée aller à une créativité
débridée, ou si au contraire elle a voulu démontrer qu'elle pouvait proposer des
solutions originales aux problèmes posés par l'adaptation.
A LA
' ISEPARTOUT
C'est également une flagrante contradiction au principe universellement admis
delaconvergence morphologiquequiveutque, dansunmilieuet desconditions
écologiquessemblables,lesanimauxtendentversunmodèlesimilaire, mêmes'ils
appartiennent àdesgroupeszoologiquementtrès éloignés: tête pointue etcorps
fuselé des animaux aquatiques, tête aplatie et corps allongé des espèces fouis-
seuses,grandesoreillesetlonguespattesdesanimauxdudésert, silhouettetrapue
et surbaissée vers l'avant des mammifères forestiers, etc. Or l'éléphant ne res-
semble à aucun des êtres vivants qui partagent son, ou plutôt ses habitats. Car
l'éléphant, commel'homme,n'est spécialisé nienunmodedevie, nienunmilieu
particulier. C'estainsi quel'un etl'autre ontcolonisétousleshabitatsquiétaientà
leur disposition, aidés par leurs étonnantes facultés d'adaptation et, finalement,
par leur intelligence. Les bizarreries de sa morphologie, l'originalité de ses
adaptations physiques, physiologiques et comportementales résultent d'une évo-
lution parfaitement cohérente qui s'est heurtée àdes impératifs incontournables
par les voies habituelles.
Le plus ancien des Proboscidiens connus (Proboscis signifie trompe en grec),
doncl'ancêtre probabledeséléphants,vivaitilyaquarante-cinqmillionsd'années
dans les marécages du Fayoum, en Egypte, et n'offrait encore aucune des
particularités desespècesactuelles,certainscaractèresleslaissant pourtantentre-
voir. C'était unanimalrelativement petit, delataille d'un sanglier, probablement
dépourvu de trompe, maisavecun muffle allongé commecelui d'un tapir. Son Pourcueillir lUI
crâne présentait déjà, bien que réduite, une structure osseuse alvéolaire qui minuscule rameau
annonçait l'énorme masse spongieuse frontale qui donne aux éléphants actuels deGardénia, cegrand
leurfacièsunique.Sesincisivessupérieuresetinférieuresexternesformaientdéjà mâledeNazinga, au
de petites défenses, allongées vers l'avant et différentes de celles des suidés Burkina-Faso, l'enroule
(sanglier, phacochère, porc, etc.) qui, rappelons-le, sont descanines. Enfin, lesos délicatement dans le
de ses membres, notamment le fémur, étaient exceptionnellement massifs pour creuxdela trompe.
un animal de cette taille et se rapprochaient de ceux des éléphants actuels. (Ph. C.Lazier.)
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LAGROSSETÊTE
DESPIEDSSURAMORTISSEURS
L'évolution vers le gigantisme aaussi eu pour corollaire une modification des
membresqui devaient soutenir une masse pouvant, dans les espèces actuelles,
atteindresepttonnes.Lesoslongssesontconsidérablementrenforcésetépaissis,
le fémurétant proportionnellement pluslongpar rapport autibiaquechezles
autres ongulés (animaux à sabots). Maisc'est surtout au niveau du pied que
l'éléphant fait, unefoisdeplus, preuved'originalitédanssesadaptations. Deses
ancêtres lointains qui devaient avoir des pattes analogues à celle de ses plus
proches parents actuels, les Hyracoïdes oudamans, aveccinqdoigts séparés se
terminantchacunparunpetitsabotouonglon,l'éléphantaconservélastructure
générale. Il l'a étoffée et aencastré le squelette dans une colonne musculeuse
renforcéeàlapériphérie, immédiatementsouslapeau,d'unépaisétuicartilagi-
neux. Noyésdans cette masse, les cinqdoigts restent pourtant séparés et s'ap-
puientparadoxalementsurleurspointes,lesonglonsfaisantsaillieàlapériphérie
du pied.
L'éléphant est donc anatomiquement digitigrade, comme un chien ou un
cheval, disposition à priori parfaitement inadaptée àsupporter uncorps aussi
massif.Cettecaractéristiqueestcompenséedefaçoningénieuseparledéveloppe-
ment,entre lesdoigts, danslecreuxdelapaumesil'on compareànotre main,
d'un épais coussin élastique de fibres tendineuses noyées dans une graisse
jaunâtre.Laprésencedecetamortisseur,appréciablelorsqu'onsongequechaque
pieddoitsubiraucoursdelamarcheunébranlementdeplusieurscentainesde
kilos, donneàl'animal uneallure plantigradeetenmêmetempsunedémarche
étonnammentsoupleetsilencieuse. Cettestructure pneumatiqueluiassureaussi
uneremarquableadhésiontoutterrain.Lorsqu'ilpèsedetoutsonpoidssurunde
sesmembres,lecoussinetamortisseurs'étaleetlaplante,silonnéedecrêtesetde
ridescommeunpneudevoiture,épouseparfaitementtouteslesaspéritésdusol.
Aumomentoùil soulèvelemembre,cecoussinet secontracteet l'extrémité du
pied se rétrécit, avantage incontestable pour l'extraire d'un terrain boueux
comme c'est le cas un peu partout en Afrique en saison des pluies et en
permanencedanscertaines régions marécageusestel leparcnational dA ' zagny,
enCôte-d'Ivoire, oùunecinquantaine d'éléphants ont pusurvivre aumassacre
généralisé, protégés par cet habitat hostile.
CnlljJrll'Il/'dupied
postérieur(enhautà
gauche)estalongéeet
m'Idl,' tandis quecelle de
f'l/Illhi/'lIr (11/1milieu) est
II/TII//(lil'. M
I trace laissée
/Mrles onglons est visible
sur1/1droite dechaque
nlljnl'ill//'. ainsi quecelle
des innombrables replis
jJ/lilIllIirn. Le1111à dos
donnef'/chl'!!/'.
(J.-L. Temporal)
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LESYNDROMEDUBOULEDOGUE
Parallèlement à la formation de la trompe, on observe dans la lignée des
Proboscidiens une évolution sans doute moins spectaculaire, mais aussi remar-
quable, du crâne et de la dentition, les deux étant liés.
Apartir du Moeritheriumoriginel, toute la région antérieure du crâne s'allonge
considérablement, la mâchoire inférieure davantage mêmequela supérieure. Les
incisives externes d'en haut et d'en bas se développant simultanément, toute une
série de genres et d'espèces se retrouvent avec quatre défenses.
Il en résulte que le crâne s'alourdit de plus en plus, surtout vers l'avant,
déséquilibrant le corps, accroissant énormément les distances entre les insertions
musculaires, sans augmenter pour autant, bien au contraire, l'efficacité de
l'ensemble de l'appareil brouteur et masticateur.
Cet allongement de plus en plus marqué des mâchoires et des incisives ne
pouvait se terminer que par l'extinction des Proboscidiens, si l'évolution n'avait
soudainement fait volte-face, comme si elle réalisait qu'elle aboutissait à un
cul-de-sac.
Apartir du Miocèneet surtout du Pliocène, il yadix millions d'années, le crâne
évolue vers la brachygnathie ou «syndrome du bouledogue », le raccourcisse-
ment de la mâchoire inférieure étant cependant plus accentué que celui de la
supérieure. La forme de la tête change totalement, devenant plus haute que
longue, en particulier dans les genres Mammuthns, Loxodonta et surtout Elephas,
représenté alors par de nombreuses espèces dont une seule, l'éléphant d'Asie,
s'est maintenue jusqu'à nos jours.
Tout en augmentant de hauteur, le crâne des éléphantidès s'allège considé-
rablement, conservant sa robustesse, grâce au développement des structures
alvéolaires. Chez les espèces actuelles, l'énorme partie frontale du crâne est
entièrement constituée d'un tissu osseux spongieux, prolongeant les sinus nasaux
et tapissé, comme eux, d'une muqueuse riche en vaisseaux sanguins. La régres-
sion de la mâchoire inférieure a provoqué la disparition de la paire de défenses
qu'elle portait, ainsi qued'une partie desdents masticatrices. Elleasurtout permis
et mêmerendu obligatoire ledéveloppement définitif dela trompe, la préhension
des aliments étant impossible avec cette forme de bouche et la présence des
défenses.
UNEORIGINEAFRICAINE
C'estensebasantsurledessindecescrêtesd'émaildesmolairesqueCuvier,père
de la paléontologie et professeur au Muséum national d'histoire naturelle de
Paris, aen 1827séparé les espèces actuelles d'éléphants endeux genres: Elephas
pour celui d'Asie dont les crêtes dentaires sont parallèles et Loxodontapour celui
d'Afrique chez qui elles forment des losanges. Chez les mammouths (genre
Mammuthus) elles sont également parallèles, du moins chez les espèces les plus
récentes, car chez la plus ancienne, Mmmnuthussubplanifrons, elles ont un dessin
intermédiaire.
Cestrois genres, que l'on peut considérer commeétant des éléphants au sens
strict du terme (sous-famille des éléphantidés), sont de toute façon originaires
d'Afrique et dérivent, selon Maglio(cité par Eltringham), d'une forme primitive
commune, Primelephas, apparu lui-même il ya sept millions d'années. C'est à
partir ducontinentafricainquelesdifférentesespècesdeMammuthusetElejJ/wsse
sont répandues en Eurasie et en Amérique, tandis que Loxodonta restait stricte-
mentconfinéàl'Afriqueoùilétait représentéparquatreespècesdontuneseulea
survécujusqu'à nosjours.
Lesmammouthsétaientdonccontemporainsdeséléphants;ainsiilsnesontpas
leurs ancêtres, mais leurs lointains cousins, puisqu'ils descendent d'une souche
commune, comme le chimpanzé et lh' omme. Parmi les différents caractères
évolutifsliésaugigantisme,il yacelui desoreilles, égalementintéressantàsuivre,
car il semble avoir abouti, pour chacun de ces trois genres, à une morphologie
manifestementadaptée auxconditions climatiquesdesdiversesrégionsoùilsont
vécu simultanément.
Bien que les parties molles des ancêtres des éléphantidès n'aient évidemment
laissé aucune trace fossile, tout permet de penser que chez ceux de petite ou
moyenne taille les pavillons auriculaires n'étaient pas spécialement développés.
Sans davantage de preuves, leurs successeurs plus volumineux sont toujours
représentés avecdes oreilles nettement plus grandes, reconstitution qui satisfait
notre sens del'harmonie et qui est àl'évidence influencée par l'image que nous
avons des éléphants actuels. Ence qui concerne les mammouths, habitants des
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zones tempérées et même froides (mais non arctiques!), on n'en est plus aux
conjectures, maisaux certitudes, grâce au témoignage direct de nos ancêtres de
lâ' gedelapierrequilesontgravéssurlesparoisdenombreusesgrottesd'Europe
et notammentde Dordogne,commecelles deLascaux,desCombarelles, de Font
deGaumeet surtout celle des Cent MammouthsàRouffignac. Desmammouths
entiers furent aussi trouvés dans les terres glacées de Sibérie. Sur l'un d'eux,
exhumé en 1900au bord de la Berezovka et que l'on peut maintenant voir au
muséede Léningrad, les oreilles mesurent 35centimètres de hauteur sur 36de
longueur.
Chez les éléphants vivant actuellement dans les pays chauds, les oreilles sont
nettement plus imposantes: environ 60centimètres sur 30 pour celui d'Asie et
jusqu'à 1,80mètredehautet plusd'un mètredelarge chezceluid'Afrique. C'est
qu'en plusdeleurs fonctionsdans l'audition et lacommunication, lesoreilles des
éléphantsjouent, nous le verrons, un rôle important dans la thermorégulation.
Eneffet, la chaleur ducorps se dissipe d'autant plus lentement quel'animal est
grand, sasurface parrapportàsamasseétant plusréduitequechezunanimalde Lesgrands mâles
petite taille. Dans les régions froides, c'est un avantage, mais dans celles où la porteurs deplus de80
températuredel'airestsouventsupérieureàcelleducorps,l'organismeaurait au kilos d'ivoire étaient
contraire besoin de dissiper la chaleur qu'il accumule et a donc intérêt à encorefréquents dans
augmenter proportionnellement sa surface. C'est le principe du radiateur que leparc national des
l'éléphant d'Afrique a parfaitement appliqué avec ses oreilles qui mesurent Vinmgas(parc Albert)
recto-verso prèsde4mètrescarrés, accroissantsasurfacecorporelledeprèsd'un au Zaïrejusqu'au début
tiers. Nous verrons qu'il en améliore de surcroît l'efficacité par des comporte- desannéessoixante.
ments adaptés à la température de l'air. (Ph.J. Verschuren.)
ISBN 2-08-200467-8
FT0467
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