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A/ COMPREHENSION DE L’ECRIT
EXERCICES
TEXTE 1
Il y a très, très longtemps, la nuit était noire, sombre, impénétrable car le soleil ne
l'éclairait pas. C'est à cette époque que vivait, dans un paisible village, une belle et
gentille jeune fille du nom de Mileka.
Un jour, des tribus venues du nord attaquèrent le village. Rusées, elles ne lancèrent
leurs assauts que la nuit. Malgré leur courage, Mileka, sa famille et les autres
villageois ne pouvaient, dans le noir, venir à bout de ces assaillants. Ils se
décourageaient.
C'est alors qu'une nuit le dieu Banto apparut à Mileka et lui dit :"Si tu veux sauver
ton peuple, rejoins mon fils Djerib ; il habite dans le fleuve, il a tellement de force
qu'il t'emportera dans le ciel"... N'écoutant que son bon cœur, Mileka suivit les
instructions du dieu ; elle plongea dans le fleuve où l'attendait Djerib qui, comme
promis, l'emporta vers les cieux.
Aussitôt, le miracle se produisait : lorsque le soleil disparut à l'horizon, le visage
étincelant de la jeune fille apparut dans la nuit. Grâce à l'éclat de ses yeux, les
villageois vainquirent leurs adversaires et les chassèrent hors de leurs terres.
Depuis ce jour, la face étincelante de Mileka apparaît chaque nuit et le village vit en
paix.
Texte pris sur le site " Lettres Et langue française ".
Questions
1. De quel type de texte s’agit-il ?
2. D’après vous le texte est fictif ou réel ? Justifiez votre réponse.
3. Qui sont les personnages du texte ?
4. Repérez le schéma narratif du texte.
5. Tracez le schéma actantiel du texte.
TEXTE 2
La sortie quotidienne de son chien était, pour Julien, l’occasion de chausser ses
magnifiques rollers, plutôt pour épater les copains, et surtout les copines, que pour faire
du sport.
Se souvenant d’un film vu récemment sur son ordinateur, il prit la même pose
avantageuse que le héros, le buste rejeté en arrière, se laissant entraîner par son chien,
comme le skieur par le bateau. Mais l’animal étant plus imprévisible que le hors-bord, il
vira brusquement sur la droite, s’engagea en courant sur le terre-plein boueux, essayant
d’attraper un chat qui s’enfuit précipitamment à sa vue. Julien, malgré ses efforts pour
suivre le rythme et garder son équilibre, fut brutalement projeté vers l’avant, son roller
gauche se coinçant dans la terre. C’est ainsi qu’il se retrouva au sol, couvert de boue et
bien dépité d’entendre les deux beautés se moquer ouvertement de lui, raillant ses
piètres performances malgré son équipement dernier cri.
Questions
TEXTE 3
Bonjour l’ambiance !
Le repas commença dans un silence glacial, et même son petit frère Théo fixait son
assiette et mangeait sans piper mot, ce qui ne lui ressemblait guère.
Soudain, son père leva les yeux et fit une remarque on ne peut plus désagréable à propos
du plat servi. Sa mère devint toute pâle mais ne répondit rien et la suite du souper fut
vite expédiée, chacun ayant hâte d’en voir la fin !
Questions
1. Théo a-t-il une autre victime à sa disposition pour passer sa mauvaise humeur ?
2. Pensez-vous que le père a bien fait d’attendre le lendemain matin pour expliquer
sa mauvaise humeur ?
3. Les aléas professionnels des parents influencent-ils l’ambiance familiale ?
4. La cause de la colère du père était-elle familiale ?
5. Identifiez le point de vue narratif adopté dans le texte ? – Justifiez votre réponse.
TEXTE 4
Junie a eu une journée très mouvementée. Elle rentra chez elle vers sept heures du
soir. Elle prit un bain et alla se coucher car elle était fatiguée. Elle sombra dans un
sommeil profond, quand soudain, la sonnerie du téléphone la réveilla, bien que
l’appareil fût à l’autre bout de la chambre. Elle paniqua parce qu’elle avait souvent
entendu parler d’appels étranges passés la nuit chez les gens. Elle prit cependant son
courage à deux mains et décrocha le combiné. C’était son fils qui lui annonçait qu’elle
avait une nouvelle petite-fille.
TEXTE 5
— Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules
se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais si tu
m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera
différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien
m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les
champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de
blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste !
Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras
apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent
dans le blé…
— Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des
amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
— On ne connait que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus
le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais
comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux
un ami, apprivoise-moi !
Personnages Actions
B/Expression écrite
RAPPEL
–Présenter le caractère physique ou moral (grand, robuste, petit, gentil, rusé, fort, etc.) ;
–Présenter l’évènement avec les dangers qu’il doit affronter ou les épreuves à subir ;
Pour ne rien oublier, il faut faire au brouillon un plan en suivant le schéma : début,
milieu, fin représentés sous formes d’étapes (5).
Pour le milieu, on peut avoir plusieurs paragraphes qui présentent les différents
dangers, péripéties ou problèmes confrontés.
–Les substituts (ce qui prend la place d’un autre, comme par exemple le pronom
remplace le nom). Ils indiquent, tout au long du texte, la présence des personnages.
–L’emploi des temps des verbes permet de distinguer, surtout dans un récit au passé, la
situation initiale qui est généralement à l’imparfait et l’élément perturbateur qui est
normalement au passé simple.
–Les connecteurs sont des mots qui jalonnent le texte (c’est-à-dire qui en marquent les
étapes) et qui indiquent l’ enchaînement des phrases et des faits. Ils marquent la
progression des actions. Le plus souvent, il s’agit d’adverbes de temps et de conjonctions
de coordination.
L’ordre de la narration