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CHAPITRE 1 : L’AUTEUR ET QUELQUES ELEMENTS DE LA

STRUCTURE NARRATIIVE

I.0. INTRODUCTION

Une œuvre littéraire est le produit de l’imagination d’un auteur. C’est


pourquoi, d’entrée de jeu, la vie de l’auteur est un signe avant – coureur
qui permet au lecteur de sentir ce dont il a besoin.

En dehors de la vie et de ses œuvres, nous analysons, dans ce même


chapitre, quelques éléments inhérents à la structure narrative pour bien
appréhender l’œuvre en étude.

I.1. DE L’AUTEUR

Cet œuvre littéraire est le produit des efforts intellectuels de Prosper


Gubarika, écrivain congolais du 20è siècle. Il est né dans l’actuelle
province du Kwilu, en république démocratique du Congo. Professeur de
son état à l’université pédagogique national, UPN en sigle et doyen de
faculté des lettres et sciences humaines à Kinshasa.

Dans cette université de grande renommée, Gubarika Wa MUDI


WAMBA Vanella enseigne la littérature française, les littératures
francophones, les techniques d’expression orale et écrite en français.
Spécialiste de sémiologie et pragmatique de la communication qu’il
enseigne également dans d’autres universités du pays. Il est aussi
nouvellistes, avec Noces aigues, nouvelles publiée dans Sandruma on
démon – cratise de Charles Djungu Simba.1

I.2. ŒUVRES

I.2.1. MOTIVATIONS

Prosper Gubarika, homme de terrain, puise ses œuvres dans les réalités
sociales de son peuple qu’il maitrise mieux les us et coutumes. Il met en
exergue le vécu quotidien d’un peuple mentir par les antivaleurs dues à
la mauvaise gouvernance. Il parle spécialement de la famille qui est
l’unité centrale de foute vie, c’est – à – dire quand l’enfant rate
l’éducation familiale, il a la malchance de perdre le nord.

1
Gubarika, P. Péril la demeure, post face l’œuvre.
I.2.2. LES PRINCIPALES ŒUVRES DE PROSPER GUBARIKA

 Péril en la demeure, 2016


 L’aube du triomphe, 2017
 Rends – moi, ara rose, Lydie S.D
 J’écris pour que la femme prenne conscience de son rôle. S.D
I.2.3. LA SEMANTIQUE DE QUELQUES ŒUVRES

L’œuvre littéraire comporte deux volets importants : le dit et le non-dit du


discours. Les mots et les phrases peuvent ranconter une histoire qui
parait réelle, mais avec sa gestion, l’auteur developpe une autre réalité
qu’il faille découvrir par une tonne interprétation lors de la lecture
minutieuse. Lorsque nous avons lu quelqques œuvres de prosper
Gubarika, il en sort ce qui suit :

 Dans péril en la demeure, l’auteur relate l’histoire d’une jeune


dame Liz NGOLOULA MANDOLA, la fille de Appessah Appoussah
qui a vécu dans un foirent de grâces et de bénédictions, mais qui,
à la suite connait une déception dans son mariage. Elle regrette
son temps passé et vient se livrer à Dieu, le meilleur protecteur des
opprimés. Dans le non – dit du discours, Prosper Gubarika milite
pour le rôle que doit jouer la famille dans la société, car c’est elle la
pierre angulaire qui se trouve au centre de l’édifice.
 Dans l’Aube du triomphe, l’auteur parle de la suprématie de la
lumière sur les ténébres, de la vérité sur le monsoge, du bon
sensure l’irrationnel. Dans ce roman, une jeune dame spera koyitté
vainc les servitudes maternelles par une vie plus épanouie et plus
vertueuse chez son père Victorion, et au milieu de ses frères et
sœurs.

I.2.4. L’INTREGUE

Tout récit romanesque correspond à la construction d’une intrigue, une


suite d’action prises en charge par des personnages.

L’intrigue est l’enchainement des faits et des actions qui constituant


l’histoire racontée dans le roman.2

I.2.4.1. LA STRUCTURE DE L’ACTION

La construction de l’intrigue obéit, dans la plupart des récits, à un


schéma en cinq étapes : la situation initiale, la complication, les
péripéties, la résolution et la situation finale.

Dans ce roman, la situation initiale ne fait remarquer par le lien du


déroulement de l’action, c.à.d. l’endroit où l’histoire a commencé. Elle
2
MAWETE MOKO S, Cours de Séminaire 1, L1 Fla & Plat, ISP/Bdd,2020
définit le cadre de l’intrigue : le lien, l’époque et la situation des
personnes. Tout commence à Makaramba, capitale de OUDZOW Abe,
ville située à l’Est du pays.

L’extrait ci – dessous relate mieux les faits :

« C’est à Makaramba qu’elles gitèrent leur dévolu et firent


leurs pénates, après y avoir décroché un contrat juteux dans
le gracas, une célèbre boite de nuit qui les avait embauchées
comme stripteaseuses »

Dans ce passage, il est question de donner les précisions, de donner la


situation initiale de ce roman. Makaramba est la ville situé à l’Ouest du
pays où Liz NGABULA a connu Aloubé, son futur époux.

Ces faits sont aussi bien élucidés dans ce passage :

« C’est ici, à Makaramba, baptisé jadis sous un nom colon,


que la nature avait voulu que liz NGALOULA MANDOLA fut
née. […] Elle était le sosie de la Kinoise « Cylie MOKE
MWANA y a quartier », des années 1967, chantée par le
Seigneur Ley … » P.40.

La complication de l’intrigue est un élément perturbateur qui trouble


l’ordre normont dans le processus du héros. Dans ce roman, l’élément
perturbateur reste le divorce. Liz NGALOULA MANDOLA ne croyait pas
qu’un jour elle va subir la déception de ce genre. Elle, qui était, la fille la
plus chatouillant et la plus affroyante du quartier. Voici l’extrait qui décrit
mieux la beauté de Liz NGALOULA :

« En affendant, le corps de Liz NGALOULA MANDOLA, tel


celui d’une sirène dont le charme se marie aux marées du
fleuve, faisait courir, chanter… comment en douter ? Avoir le
nombre impressionnant de « Cogs » qui, depuis douze ans,
agitaient leur fière crête déterminée en direction de la
concession parentale. » P40.

De cet extrait, nous constatons que Liz était extrêmement belle mais
déçue par Aloubé, son mari forcené.

C’est dans ce passage que la perturbation se fait remarquer « du reste,


tout perturbbé, Aloubé Louzonte dio Diambu Dimpa s’abandonna sous
l’empire de plusieurs avec dotes […] quant à moi, épouse trahie, je
l’avais vu venir…

L’homme propose … je sais, par ailleurs, que ton père a non seulement
grand mais grand esprit. Il me comprend. Je suis profondément désolé si
mes choix vous heurtant. » P.113

La complication ou l’élément perturbateur dans un récit déclenche les


péripéties de l’action. Au fait, une péripétie est un changement subi et
imprévu d’un état dans un autre. C’est donc, notamment des
changements de ce genre qui ont lieu dans les pièces de théâtre, dans
les romans.

Dans l’œuvre en étude, plusieurs péripéties ont été réservées,


notamment le retour de Liz de l’occident, le mariage, le divorce, le
remariage. Ces différents faits colorent l’acte événementiel. C’est ici que
l’auteur cerne mieux : « ainsi, légaliser, après coup, toutes les
grossesses rapprochées qui en résultaient. Fleurissement, cela n’a pas
été le cas du couple Aloubé LOUZONTA dio Diambou Dimpa et Liz
NGALOULA MANDOLA qui tenait Mordicus à l’honneur. »

Nous lisons dans cet extrait que, après le retour de Liz NGALOULA de
l’occident, elle a contracté un mariage avec Aloubé, quelques années
plus tard, il y a eu divorce.

Dans un roman, la résolution établit un nouvel état d’équilibra qui


engendre la situation finale. Dans ce roman, la situation finale, c’est le
remariage de Liz NGALOULA MANDOLA qui avait, après divorce, un
désespoir, afin par trouver un autre mari au nom de Garba. Avec celui –
ci, la vie a repris son cours normale. Voici le moment venu de Liz :

« Je cogitais. Je priais. Plaisir malin que je prenais en mes


temps d’isolement. Comment me vendra – t – il encore le
séjour en famille […] comment devrais-je, désormais, le
moment venue, réorienter ma vie, avec mes deux enfant
dans les bras et à qui il fallait faire oublier la déroute de
leur père… » P.141

Par ailleurs, la situation finale l’amélioration ou la dégradation de la


situation des personnages par rapport à la situation initiale. Liz
NGALOULA, même après le deuxième mariage n’a pas eu gain de
cause. Il a fallu à ce niveau, font oublier et revenir dans ses esprits pour
changer le fusil d’épaule ; Elle s’exprimer ces teraies :

« Entretemps, j’avais repris du service avec tout de même un


arrière-goût amer de la vie. Cependant, grâce à mon Dieu, au
nom de qui je priais, fléchissais les genoux chose de beau
semblait m’être promis […] j’étais surtout en peu
convalescente en mon cœur. Ce qui était normal […] Entre
deux consultations, je m’efforçais tant bien que mal d’oublier
mon supplice. Car le meilleur antidote à l’exaspération c’est
l’oubli d’un passé douloureux. » P.139

De cet extrait, nous lisons la détermination de Liz NGALOULA


MANDOLA qui a été déçu par les folles amours, en sa qualité de
médecin, elle a souhaité cette fois ci d’élever ses enfants seule et de ne
plus penser aux hommes. Ce passage nous dit aussi les mêmes
réalités :

« La vie est aussi faite : de gloires, de paires, de déboires et


parfois de foires. En raison des relations biaisées, où les plus
malins croient gagner sur les plus naïfs… » P.141

D’ailleurs, ce qui a plus choqué Liz NGALOULA MANDOLA, c’est


l’infidélité de Garba qui semblait au départ comme le vrai consolateur de
celle – ci, sort c’est un escroc et un aventurier de faille.

Cette structure en cinq temps caractérisé généralement l’action


romanesque, qu’il s’agisse d’un récit dans son intégralité ou d’une seule
séquence narrative. Toutefois le narrateur peut choisir de mettre en
valeur une étape plutôt qu’une autre.

I.2.5. LES PERSONNAGES

Dans une nouvelle ou un roman, un personnage est un sujet mis en


action pour une fonction et conduire une action. C’est un être de fiction.
C’est aussi tout moyen qui permet au héros d’obtenir l’objet de sa fuite.
Puisqu’il en est ainsi, une personne réelle.

 Un état civil : dans ce roman, Liz NGALOULA MANDOLA a un


statut civil bien connu : Elle est mariée, mère de deux enfants :
Brenda GIZALA et Princia Houhounzé.
 Une profession, un statut social : Liz NGALOULA est médecin de
son état.

Ce passage en démontre

« Un médecin de mon rang croupir en ces lieux sans voix… tout pouvoir
m’arriver sauf ça! » P.83

 Un personnage de roman est généralement doté d’un portant


physique, psychologique et moral. Cet extrait décrit Liz
NGALOULA MANDOLA :
« Liz n’avait que onze ans à l’époque. Cadette » P.14

Les personnages à la manière des personnes réelles, représentent une


force agissante qui fait avancer l’action. Ils se définissent les uns par
rapport aux autres, chacun ayant une fonction dans l’action.

Ainsi, Liz NGALOULA MANDOLA, poursuit un but, un objet : avoir un


mariage apaisé, par l’amour qui le fait agir. Liz cherche son amour.
D’autres, par contre s’opposent. Elle peut tirer le bénéfice de cette
aventure si elle peut conquérir le cœur de son amant. C’est donc la
relation entre les fonctions qui fait progresser ; l’action : une même
fonction peut être exercée par plusieurs personnages.3

Ses études, avoir un mariage apaisé et vivre à la liberté et surtout en


femme responsable, hélas, la nature a franche autrement.
Malheureusement, l’objet de sa fuite n’a pas été affient. Ce passage
donne plus de lumière quant à ce :

« Entre nos territoires malgré tout : le mur de Berlin avait pris


dix mètres de haut et d’épaisseur. Plus le temps passait, plus
la dose d’optimisme s’amenuisait en moi. Car tout me
semblait désormais à jamais perdu. Tout tant d’efforts et de
sacrifices consentis ensemble, pendant dix ans, à construire
brique après brique, un foyer digne de nos culhires
africaines ! Tout cela avait volé en éclat, en quelques
fractions de seconde. Au nom de quelque chose que j’avais
peine de m’expliquer. Aloube avait merdé […] j’on était
excédée. Un problème des cœurs, torrent de larmes. » P.91

3
Labouret, D. & Mounier, A. Méthodes du Français, P.191
Après la lecture de cet extrait, nous constatons que Liz NGALOULA
MANDOLA n’a pas eu un bon mariage comme elle avait souhaité au
départ. Elle est entrain de regretter l’espace du temps passé qui est
perdu. Elle prend une décision ferme en disant :

« Nous voir était encore de temps en temps possible. Mais


nous regarder ? Aloubé et moi, là, face à face ? Ça ne plus
jamais ! Même pas sur Facebook nul d’entre nous deux
n’avait plus aucun espace reservé. » P.91

Le regret centiaire aussi dans ce passage :

« Bon Dieu ! Quel anaphète l’avait piqué ? Je ne lui avait


toujours demandé que l’amour. Que l’amour ! Rien d’autres.
Amour de nos enfants. Amour de lui – même. Amour entre
nous. On se débrouillait si bien dans la vie : moi avec ma
pédixtrie et mes séminaires à l’université et lui avec ses
nombreuse coopérations et combines » de bords
accptables. » P.33

I.2.5.2. LES PERSONNAGES SECONDAIRES

Dans cette catégorie, nous distinguons, d’une part ceux qui volent au
secours du héros, d’autre part ceux qui barricadent la route au héros
pour qu’il n’obtienne plus l’objet de sa fuite. En clair, nous avons les
adjuvants et les opposants.

 LES ADJUVANTS : Dans ce roman, les personnes qui ont prêté


mains fortes à Liz NGALOULA sont :
 Appessah Appoussah : géniteur de Liz NGALOULA, son
père siologique qui l’a donnée une éducation de fer.
« Dès ce jour – là, il se jura de faire de sa fille bien –
aimée, quoi qu’il en coûterait, une grande dame
respectée et respectable. » P.14
 Brenda GIZELA et Princia MOUHOUNTE : deux filles de Liz
NGALOULA MANDOLA, éplorée après le divorce des
parents, entouraient avec amour leur mère.
« Brenda GIZELA et Princia MOUHOUNTE, les deux
plus belles roses de la vie de Liz, elles aussi les cœurs
endoloris par le scandale, l’y avait accompagnée. »
P.11
 La prière : Liz NGALOULA MANDOLA n’a pas abandonné
Dieu. Devant ces dures épreuves implorant toujours le
seigneur pour qu’il le délivre de ce carcan.
 LES OPPOSANTS : en dehors de ceux qui ont aidé le héros, par
contre d’autres personnages ont gêné son parcours, tel est le cas
de :
 Ma NGAMVI : marâtre de Liz NGALOULA, elle lui a mené
une vie très dure. Ce passage accus on dit plus :
« Ma NGAMVI était une sorcière des temps modernes.
Une marâtre de la pire espèce. » P.33
 Révérend WABOLAH SHAH : Séducteur, prêtre dégroqué
qui a détourné Ma NGAMVI, l’épouse à Appessah.
« En effet, profitant d’un moment d’infortune passagère
de son mari, Ma NGAMVI se crut malin de se fondre
dans la nature on compagnie du révérend WABOLLAH
SHAH… » P.15
 Le divorce : Liz NGALOULA MANDOLA a connu des
problèmes trop sérieux suite au divorce.
« Le mariage peut s’avérer une corde au cou. Alors
attention ; on ne s’y engage ni n’y souvent comme on perd
un ticket d’accès au stade de la révolution ! En plus d’avoir
des reins corinces, il faut posséder car pridunce et ferme. »
P.57
 Aloubé Loutonza dio Diambou Dimpa : le mari de Liz
NGALOULA MANDOLA qui a rendu la tâche difficile à cette
dernière suite à son infidélité.
« La situation était certes grave, mais pas désespérée.
Et tant qu’on a la vie… il faut garder les bras
parallèlement tendus les paumes des mains fournées
vers le haut… » P.35

I.2. L’ESPACE ET LE TEMPS DANS LE ROMAN

Tout roman possède une cartiguration, une micro – structure comparable


à une société réelle. Les auteurs lui donnent un aspect à telle enseigne
que tout s’y déroule. Les précisions de lieu et de temps peuvent, comme
ici, ancrer une aventure dans le réel pour donner l’illusion de la réalité.

I.2. L’ESPACE ROMANESQUE OU INIAGINAIRE

C’est celui qui ressort de l’imagination de l’auteur. Il a dressé le décor


pour faire asseoir l’action et les différents personnages.

L’extrait ci – dessous le dit mieux :

« Comme les microbes de la pire espèce, ils décidèrent


d’investir le poumon de la capitale, situé au mont Maliengha,
une réserve sécurisante dutant d’avant l’époque
coloniale… » P.39

Lorsque nous lisons cet extrait, nous découvrons, par la fiction de


l’auteur qu’il s’agit de Kinshasa, car l’auteur a utilisé le verlan pour
masquer NGALIEMA.

I.2. L’ESPACE REEL

L’espace réel est celui qui est localisable dans une carte géografique,
identifiable facilement. L’extrait ci – dessous l’explique comme il faut :

« Makaramba battait ainsi insolement, en Afrique


centrale, le record honteux de nombre de cimetières. »
P.22

Dans ce passage, l’Afrique centrale est un espace réel, localisable dans


une carte et connu de tous.

I.2. LE TEMPS DANS LE ROMAN

Pour analyser la temporalité, il faut situer le moment où le narrateur


raconte par rapport au moment de l’histoire. La narration peut être
ultérieure, antérieure et simultanée. Il faut aussi observer si la narration
suit l’ordre chronologique des évènements. Un retour en arrière est une
analyse, une incursion dans l’avenir est une prolepse. ()

Dans cette optique, il s’agit de montre aux lecteurs que, dans le roman
« Péril en la demeure », le temps est aussi un élément objectif et
chronologique qui déchaine les évènements dans un cadre logique
permettant ainsi aux lecteurs de les vérifier. Le narrateur nous précise
parfois l’heure exacte pendant laquelle se déroulent certains
évènements. Parfois les évènements précises et imprécises.

L’extrait ci – dessous précise l’heure à laquelle les faits ont eu lieu :

« 15h00 pile, le pic de la pression de ce mois de mars (…)


une cinquantaine par jour. […] Tout considère, il semblait
avoir réussi son sale coup, puisque j’y étais prisonnière
pendant plus de quatre – vingt – dix jours » P.85

La lecture de ce nous amène à donner des précisions sur le temps, car


15h00, est une heure connue qu’on pourrait vérifier sans faire trop de
détours. Il en est de même pour quatre – vingt – dix jours.

Il en a de même pour ce passage qui donne des précisions sur l’heure :

« Alors que le début du conseil familial avait été fixé à


quinze heures, celui – ci ne put enaiment commencer
que deux putains d’heures plus tard.

Les évènements peuvent également se dérouler sans donner trop de


précision. Les rotations sont cette fois – ci imprécises. C’est le lecteur qui
doit bien les deviner. C’est comme il est écrit dans ce passage :

« Entre temps, chez l’oncle, le cercle s’élargissait, en ondes


concentriques. Au fur et à même que s’écoulait le temps, on
avait du monde. On venait de tous les coins de la capitale.
Un moment j’en eus presque honte. » P.103

En lisant cet extrait, l’auteur ne donne pas exactement le temps où les


faits ont eu lieu. Il utilise les mots comme « entretemps », « Au fur et à
mesure », ‘un moment ». ceci veut dire que le lecteur doit s’imaginer le
temps et se faire une idée neffe.

Cela s’observe aussi dans ce passage.

« En moins d’une heure, ma déposition était terminée. »


P.114

Nous constatons, dans cet extrait que, « en moins d’une heure ne


donne pas de précision sur le nombre de minutes.

RESUME DU ROMAN
L’histoire se passe au niveau d’une famille restreinte composée du Père
Aloubé, de la Mère Liz NGALOULA MANDOLA et de leurs deux filles
GIZELA et Princia. Au-delà de leurs natures différentes, les deux
amants nt choisi de vivre ensemble pour le meilleur et le pour le pire.
Hélas, la nature a tranché autrement. Aloubé, piqué par une grosse
mouche, a oublié tout ce qu’il avait juré devant Dieu et devant l’autorité
municipale lors de ce mariage qui a fait écho à Makaramba. Le divorce
consomme, la vie de couple n’avait plus sa raison d’être, chacun d’eux
voulant failler sa vie au promatr du sort leser réservé par Dieu.

L’auteur en sa qualité d’homme de lettres évoque ici le grand problème


qui ronge notre société. Par sa casquette d’homme avisé, il mantèle sur
le travail que chaque famille devrait faire : crert éduquer convenablement
les enfants, car c’est la famille qui est la sphère principale de l’éducation.
Si nous voulons mieux vivre, que chaque famille prenne ses
responsabilités en mains. Tel est le message contenu dans cette œuvre
littéraire de Prosper GUBARIKA
CONCLUSION PARTIELLE

Ce chapitre qui ouvre notre étude a été centralisé sur l’auteur, ses
œuvres et quelques éléments de la structure narrative. D’entrée de jeu,
nous avons focalisé notre attention sur les éléments biobibliographiques
de l’auteur. Ceci nous montre à suffisance que Prosper GUBARIKA est
un homme de lettres, Professeur des universités et mieux placé pour
décrire les réalités sociétales de son milieu qui est le Congo. L’œuvre en
étude nous donne des précisions vérifiables même si la fiction de l’auteur
voile tart soit peu le message. Quant à la structure narrative, nous avons
parlé de l’intrigue du roman, du sémantisme du titre, des personnages,
du temps et de l’espace. De but ce qui précède, l’espace réel est la
république démocratique du Congo où la famille pour la plupart des cas,
ne joue plus son rôle régalien comme à l’époque. Il ya lieu de nous
amender pour rectifier le tir et assurer me bonne éducation à la
progéniture car la société prend une allure inquiétante.

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