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Dabiré frank
Zina juliatou
PLAN DU TRAVAIL
INTRODUCTION
I/ Présentation de l’auteur
1° Biographie
2°Bibliographie
II°/ Présentatation de l’œuvre
1°Structure de l’œuvre
2°Etude des personnages
A°/ Les personnages principaux
B°/ Les personnages secondaires
III°/ Résumé de l’œuvre
IV°/ Etude thématique
1°/ Thème(s) principal(aux)
2°/ Thème(s) secondaire(s)
III°/ La valeur esthétique de l’œuvre
CONCLUSION
Introduction
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L’œuvre soumis à notre étude est un roman intitulé Le Miel AMER. Il est de Jean- Baptiste
SOME. Ce roman est un ouvrage de pure fiction dont les noms, les personnages, les lieux et les
événements sont nés de l’imagination de l’auteur et utilisés de façon fictive. A la fois une vision du
mariage et un regard critique porté sur une société en pleine mutation et sur la condition de la
femme africain. LE MIEL AMER est une histoire captivante, émouvante, ou chaque lecteur, peut
importe son statut social ou sa race, trouve son compte.
I. Présentation de l’auteur
1. Biographie
Né à Ténoulé au Burkina Faso en 1948, Jean-Baptiste SOME fait ses études primaires à Dano et
ses études secondaires à Bobo-Dioulasso. Licencié des Lettres de l’université de Ouagadougou, il
poursuit ses études à Nice, en France. Revenu au Burkina Faso, il est nommé professeur de lettres au
lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso. Il retourne ensuite pour des études au Canada ou il
obtient un doctorat (PHD) en Mesure et Evaluation à l’université de Laval. De retour au Canada, il est
enseignant à l’Institut des Sciences de l’éducation de Ouagadougou. Jean-Baptiste SOME a
prématurément trouvé la mort le 29 Juillet 1998, dans un accident de voiture au cours d’un voyage.
2. Bibliographie
Jean Baptiste Somé est l’auteur des romans suivants :
Le Miel Amer : qui a été édité dans un premier temps par l’édition Naaman-Québec en 1986 ;
puis dans un second temps par les éditions GTI, à Ouagadougou en 1995 et enfin dans un
troisième temps il parut à l’édition LA MUSE (Mutuelle pour l’union et la solidarité des
écrivains) à Ouagadougou en 2014.
Affaire de cœur : édité par l’imprimerie nationale de Ouagadougou.
- Aboubacar, Mari d’Apa : il travaillait à l’inspection du travail. Son amour pour Apa est si fort.
- Apa : femme de Bouba, elle aimait beaucoup son mari et était patiente avec lui. Elle a vécu
des moments heureux ainsi que des moments douloureux avec son mari.
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- Yélé : Ami d’intime d’Aboubacar. Il passait son temps libre à boire et à draguer les filles.
- Tonton Moussa : il est le tuteur d’Aboubacar et celui qui l’a aidé dans les démarches de son
mariage.
- Lili : c’est la fille d’Apa et d’Aboubacar.
- Mimi : c’est la nièce d’Aboubacar.
- Hélène : c’est la maitresse d’Aboubacar.
- Le Marabout : que consultait Aboubacar et aussi Apa.
- Quelques amis de Yélé.
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V. La valeur esthétique de l’ouvrage
L’écrivain burkinabé Jean baptiste Somé possède cette particularité stylistique qui lui sied.
Dans ce roman, l’auteur attache une importance particulière aux parties descriptives qui prennent
en considération les cadres, les lieux, l’état physique, moral et psychologique des personnages. Il le
fait avec précision en vue d’inciter le lecteur mieux saisir les faits et gestes des personnages, les
sentiments qui les habitent, les lieux où se déroulent les actions, leur portée. A la page 23 par
exemple il plante le décor en offrant une description du milieu en ces termes : « Tout a réellement
commencé dans cet hôtel de ville de Bobo-Dioulasso, au milieu d’une foule grouillante de klaxons,
déchainés, de battements de mains et de Tam-Tam, de ronflements de vélomoteurs, de motos de
tous genres. Chez tonton Moussa d’abord, chez moi ensuite, c’étaient les mêmes cris de joie, des cris
stridents, aigus, rauques. Et ainsi de suite pendant toute la nuit de ça samedi 26 décembre 1977 ».
D’un point de vue esthétique, l’auteur a su jouer sur son sens artistique pour créer une œuvre de
belle facture. Pour ce faire, il utilise tout au long du roman un ton à la fois humoristique avec le
personnage Bouba. Ce ton amuse à la fois le lecteur et l’accroche.
Les figures de style, dont nous en citerons quelques-unes, concourent à donner plus de saveur au
récit et plus de teneur à l’élément décrit ou évoqué. Il s’agit des métaphores comme : « espèce de
curé » (page 16). Apa qualifiait Abou de curé ; la comparaison : « une femme enceinte, c’est comme
un œuf chaud dans la main » (page 24). La valeur esthétique de l’œuvre réside aussi dans la
construction syntaxique ainsi que la narration. Par exemple, nous notons une accumulation dans les
actions des personnages, construction marquée par la pluralité des virgules. Le narrateur est
omniscient. Il parfaite connaissance des personnages d’un point de vue physique, moral et
psychologique. Il sait tous des personnages et parvient à détecter leurs intentions, les sentiments
qu’ils éprouvent. L’auteur utilise à la fois le registre courant.
Conclusion
De façon indéniable, de toutes les formes d’art, la littérature est la mieux placée pour traduire
avec exactitude la vie de l’homme. La littérature pousse l’homme à se découvrir et à s’interroger
profondément sur son existence. Entre les lignes d’un ouvrage littéraire, c’est presqu’une sensation
de plaisir éprouvée par le lecteur qui reste attachée au texte. Il découvre la portée. Gustave LANSON
affirme : « la littérature n’est objet de savoir …Elle est exercice, goût, plaisir … et ainsi elle devient
instrument de culture intérieure, voilà son véritable office «. Dans le Miel amer, Jean Baptiste SOME
offre avec réalisme cette possibilité au lecteur de découvrir la vie avant et après le mariage.
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