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Environnement

CM-8
Archéozoo : les économies d’élevage

L’animal en tant que bien : produit uniquement produits primaires (nécessite sa mise à mort)
A partir de la révolution des produits secondaires, les animaux deviennent producteurs : prod
primaires, renouvelables, plus variés
Animal spécialiste fourni sa force de travail en plus des ressources primaires.

Economies d’élevage : sociétés ou eco repose essentiellement sur exploit des animaux
domestiques.
Avantages de l’élevage :
- Concentration importante et stable de la ressource désirée
- Réserve alimentaire mobile (tant qu’on ne met pas à mort l’animal)
- Apport de nouvelles ressources inexploitables (lait, travail) ou inexistantes (laine) chez
l’animal sauvage
- Possibilité d’exploiter niches écologiques inutilisées par l’homme

Mais aussi inconvénients :


- Concurrence possible avec l’homme pour les ressources (si troupeau en pâturage, pas
de plantations possibles, sacrifier ressources végétales aussi pour nourrir animaux)
- Transmission de maladies (zoonose)
- Investissement important pour résultat non immédiat

Elevage arrive avec la « révolution néolithique » : appellation discutée


A partir d’environ 8 000 av JC.
Avantages de l’élevage suffisants pour qu’il soit apparu indépendamment à au moins trois
reprises sur le globe en des endroits différents.
Aussi quand il apparait il remplace complètement les économies de prédation précédentes.
Les trois foyers principaux ont produit des transitions rapides, générales et définitives.
Transformation des économies de subsistance mais aussi des modèles sociaux et modes de
pensée.

Mode de vie qui émerge notamment avec la sédentarisation et l’apparition des 1ers villages,
animal inclus dans le cercle fermé des hommes.
Domestication : processus par lequel la reprod et la vie d’une souspop animale ou vege est
controlée par une société humaine pour son profit maté, symb ou social, et par lequel l’espèce
dome accroit son succès reproductif et sa diffusion
Processus graduel qui prend plusieurs générations humaines pour etre acquise, d’autant plus
long que le temps de génération de l’espèce cible est long
Toutes les espèces ne sont pas aptes a la domestication :
- Doivent etre utiles a l’homme, capables d’accepter la captivité et le contact humain,
capables de se reprod en captivité, pas éxagerement exisegeantes en termes
alimentaires et de contitions de vie
- Sur envir 5 500 espèces de mammi seules une vingtaine ont été dome.

Le processus de dome dure bien plus qu’une vie humaine, les premiers « eleveurs » ne
pouvaient pas en retirer les bénéfices ni présager des résultat futurs.

Alors pourquoi ?
- Le commensalisme : individus animaux s’étant rapprochés des commu par eux-mêmes
pour exploiter les déchêts humains ou les autres commensaux attirés par le lieu.
Lorsque la relation apparait également bénéfique pour l’homme, création d’une
habituation et d’un lien évoluant vers dome
- Par gestion des proies : mise en place progressive de stratégies pour accroitre la dispo
des proies sur un territoire, de stratégies de chasse ciblée, puis peu a peu, de gestion
des pop puis de contrôle de la reprod
- Puis dome intentionnnelels d’espèces ciblées pour leur apports

Deux processus proposés pour le déclenchement du processus :


- Péjoration climatique et diminution des ressources, d’où tentative de stabiliser l’accès
aux ressources animales par des stratégies de gestion (ex de Taforalt)
- Economie d’abondance portant à une plus grande sédentarisation, portant elle-même à
une intervention accrue sur l’environnement

Une analyse fine des conditions d’apparition de la domestication animale sur terre montre
qu’il ne semble pas exister de déterminisme (climatique ou autre) conduisant nécessairement
à l’élevage – grande variété de situations et de contextes.

Chronologie de la domestication :
18 000 – 15 000 BP : Première domestication et la seule avant le néo a priori = le chien. Date
à peu près sûre mais très compliqué morphologiquement de distinguer un chien d’un loup
(transfo qui passe par le comportement). Analyse génétique estime date la plus ancienne
autour de 26 000 ans. Analyses morpho disent 36 000, ….
 Tombe en Israël daté 12 000 avec un chiot dans la tombe
Adaptation des chiens au mode de vie des humains à partir du néo : certains gènes et
modifications anatomiques  devient capable de digérer l’amidon, régime plus omnivore que
le loup, se nourrit des déchets humains.

10 500 – 8 000 BP : mouton, chèvre, vache, cochon, chat, zébu


- 10 500 : mouflon  moutons plus petits, perte des cornes
- 10 500 : sanglier  cochon, domestication dans deux foyers distincts (une
domestication par commensalisme et une intentionnelle)
- 10 200 : chèvre sauvage  chèvre (premières traces en Iran), plusieurs tentatives avec
évolutions génétique différentes. Taille plus petite et changement de la couleur de la
robe
- 10 000 : auroch  vache
- 9 500 : chat sauvage africain  chat, capable de peu de transformations morpho,
tombe à Chypres avec un chat (pas de chat a Chypre en 9 500 BP).
- 8 000 : aurochs à bosse en inde  zébu

- 6 000 : âne (hémione ou onagre = version asiatique)


- 6 000 : cochon chinois
- 6 000 : lama, plus grand
- 4 500 : buffle très adapté aux culture (rizières), plusieurs foyers de demo en Inde.
- 4 000 : la poule, a priori un seul évènement de domestication de cette espèce en asie
du Sud-Est
- 4 000 : vigogne  alpaga (mais croisements réguliers avec le lama)
- 4 000 : cochon d’inde = le rat du coin
- 4 000 : chameau, transport
- 3 500 : cheval en europe, plusieurs foyers, le plus ancien au Sud de la Russie (culture
botaï : que deux animaux domestiques cheval et chiens) où domestication
intentionnelle pour objectif de monte pour chasse d’autres chevaux.
- 3 500 : Yack, un des seuls bovidés adapté à l’altitude
- 3 000 : dromadaire, transport
- 2 500 : canard (plusieurs fois, egypte, andes, chine, …)
- 2 000 : dinde
- 1 500 : rennes en sibérie
- 1 000 : lapinou en europe

L’exploitation des produits secondaires :


Produits renouvelables prod par l’animal vivant
Changement de paradigme : l’animal devient plus productif dans la vie que dans la mort
Produits n’étant pas « secondaires » dans les faits : subsistance et économie de civilisations
entières dépendent de ces produits (prod céréalière, industrie de la laine)
Produits périssables, voire immatériels : difficulté de la mise en évidence archéologique

La laine : ressource majeure, permet prod de textiles chauds, isolants, hydrophobes et


souples, pouvant être teints.
Mouflon sauvage porte du poil et non de la laine, caractère apparu et sélectionné
secondairement à la domestication.

Le lait : tellement important dans la subsistance humaine que sa conso a entrainé une
évolution géné des pop en consommant : persistance à la lactase
Exploitation de la prod laitière de multiples femelles domestiques. Produit nécessairement
limité aux femelles reproductrices dans la période suivant la mise-bas donc compétition avec
le jeune pour la ressource.

Le travail (le cheval) : usure anormale du bord antérieur de la première prémolaire inf qui
témoigne de l’utilisation d’un mors.
plus ancienne attestation de chevaux attelés : shinshata (oural)

Le travail (bœuf) : étude de pathologie, travail intense et répété peut provoquer par stress
mécanique des lésions osseuses sur le bas de patte des bovins de trait. Mais lésions aussi
présentes parfois chez indiv agés donc par forcément indicateurs.

Les sociétés d’éleveurs :


Les pratiques d’élevage varient avec la période et le lieu – tendance géné au cours du temps à
une intensification des relations homme-betail et en particuilier en europe.
Existence d’une pression de sélection géné constante sur le bétail dome liée aux choix des
sociétés et aux condition envir ont conduit à la selction de morpho types puis d’espèces.

La révolution agricole :
Recherche de productivité agricole : optimisation et rationalisation des systèmes agricoles.
Selection raciale : creation de races spécialisées et amélioration de l’alimentation animale.
Dès le XVIè siècle augmentation significative de la stature des principales espèces
domestiques.
Modification des proportions relatives des segments des membres en faveur de ceux portant
de plus de viande.
Transfo des modes de consommation.

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