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Chiens et chats : les coulisses


de la gamelle

Repas de croquettes

Type de publication:
n°124

Date de publication :
11 avril 2016

Thématiques :
Tendances de consommation, Consommation

Mots-clés :
petfood, animaux de compagnie, alimentation

Auteurs :
Sylvie Wallez

Conditions d'utilisation de nos


contenus

Chiens et chats, en particulier, sont souvent considérés


comme des membres de la famille et d’aucuns estiment
devoir les nourrir comme leurs enfants, ou comme eux-
mêmes aimeraient manger. Du bien-être animal aux dérives
d'une humanisation outrancière de nos compagnons, il y un
fossé que certains franchissent, signant ainsi des excès
divers : festins de morceaux nobles, friandises et autres
snacking, etc. Les industriels ne s’y trompent pas, qui
investissent énormément pour proposer des aliments
innovants, bio, santé, vegan, premium, etc.

Qu’en penser ? Nos compagnons à quatre pattes ont-ils


besoin de tout cela ? Quels choix faire ? Comment se
positionner sur les plans environnement et éthique ? Petit tour
d’horizon.

Les relations étroites entre l’homme et l‘animal datent


probablement de 15.000 ans avant JC, avec la domestication
du chien. Depuis, de nombreuses espèces ont été
domestiquées, d’abord dans un but utilitaire, pour l’agrément
ensuite. Longtemps vus comme des objets, les animaux sont
toujours considérés par la loi comme des biens et les animaux
de compagnie sont communément reconnus comme non
productifs : chiens, chats, autres animaux à fourrure de type
lapins, furets, rongeurs divers et autres NACs [1]. Le présent
article se limitera à l’alimentation des seuls chiens et chats,
souvent dénommée « Petfood » par les spécialistes.

Selon la FEDIAF (European Petfood Industry Federation),


1 315 000 ménages belges sont détenteurs d’un animal
(63 036 940 pour l’UE). 26% des ménages belges ont au
minimum un chat et 24% au minimum un chien. En Belgique,
la population de chats est de plus de deux millions, celle de
chiens se monte à plus de deux millions et demi d'individus
[2].

Et tout ce petit monde mange. Enormément. Souvent trop.


Ration ménagère (la pâtée maison), croquettes, aliments
humides, snacks, biscuits,… il y en a pour tous les goûts et
toutes les bourses.

Y'a quoi au menu ?


La domestication
millénaire du chien a
transformé son système
digestif au point qu’il n’est
plus un carnivore strict
comme ses ancêtres. Le
chien a besoin d’apports
journaliers en protides,
glucides, lipides,
© UB Iwerks Comics vitamines et sels
minéraux. Une ration
ménagère pour Médor est possible mais difficile à équilibrer -
les restes de table sont à proscrire, le chien n’est pas une
poubelle ! La ration se composera de riz ou pâtes, de
légumes cuits et de viande (bœuf, poulet), à parts égales, à
raison d’un total de 30 à 40g par kilo de chien adulte.

Avec ou sans os « bons pour la santé dentaire »? Sujet


polémique mais les urgences vétérinaires pour perforation et
étouffements nous font dire que seraient à préférer des os
suffisamment gros pour ne pas être avalés et solides pour ne
pas s’effriter en débris meurtriers. L’alimentation industrielle,
humide ou en croquettes, est souvent privilégiée.

Le chat a très peu évolué


par rapport à son ancêtre
sauvage. Il a conservé les
besoins d’un carnivore
strict et les
comportements d’un
prédateur, avec un grand
nombre de petits repas
par jour, une © Marianna Gadzhieva - DeviantArt
alimentation riche en
protéines animales, pauvre en glucides, comportant
idéalement 70% d’humidité. Si le chat peut choisir son
alimentation, il consommera plus de 75% de petits
mammifères et 16% d’oiseaux, mais aussi des insectes, des
batraciens... Le taux de glucides n’est que de 2.8%. Une
ration ménagère se composera de viande maigre, de légumes
et de riz cuits, d’huile végétale, et de compléments vitaminés.
Vous choisissez l’alimentation industrielle, tellement plus
pratique ? Ne la limitez pas aux seuls aliments secs, pourtant
si pratiques en libre-service. En effet, impossible d’équilibrer
les croquettes avec un taux suffisamment élevé de protéines
en regard d’un taux bas de glucides car beaucoup d’amidon
est nécessaire à la fabrication. Du coup, 33% de l’énergie
sont apportés par les glucides là où un taux de 2 à 12 %
serait préférable, la part majeure devant être apportée par les
protéines (54%) et les lipides (36 à 44%).

Mais au fait, qu’y a-t-il derrière l’alimentation humide ou sèche


vantée par la publicité ?

Les rois de la croquette et de la mise en


boîte
90% du marché du Petfood
couvrent la nourriture pour
chiens et chats, avec une
hyper-segmentation dont
l’agro-alimentaire humain
ne rêve même pas, des
innovations, des tendances
fortes à la premiumisation
(gammes « de luxe »), à la
naturalisation (valorisation de l'alimentation naturelle) et au
snacking.

Derrière Friskies, César ou Sheba, trônent les magnats de


l’agro-alimentaire pour les humains. Les plus connus sont
Mars (Whiskas, Sheba, Catisfaction, Frolic, Pedigree, Cesar,
etc. et, rachetés en 2014 à Procter & Gamble, Iams,
Eukanuba et Natura), Nestlé SA (Purina, Purina One, Deli-
Cat, Friskies, Pro Plan, etc.), Colgate Palmolive (Hill’s, Hill’s
Science Plan), mais aussi Del Monte Foods. Rien
d’étonnant : issu de la valorisation des sous-produits animaux,
le développement de l’industrie du Petfood procède des
productions agricoles et, en particulier, de l’élevage.

Si les grands groupes agro-alimentaires sont actifs au niveau


mondial, la France tient la croquette haute au reste de l’Union
Européenne, avec 23 fabricants (34 unités de production),
près de deux millions de tonnes de produits fabriqués, dont
50% sont exportés. 1 464 000 tonnes de produits de
l’agriculture, de l’élevage et de la pêche sont «valorisés» en
nourriture pour animaux domestiques, dont 72 %
proviennent de France (au total, 99% proviennent de l’Union
Européenne, 1% des Pays Tiers). Entrent ainsi chaque année
dans le «Petfood»

371 000 tonnes de sous-produits de viandes


25 000 tonnes de sous-produits de poissons
(matières fraîches ou congelées)
1 068 000 tonnes de matières sèches (céréales,
légumes et protéines animales déshydratées).

Mais l’industrie de la nourriture des animaux de compagnie en


France, ce sont aussi plus de 6 500 emplois directs et 14 000
emplois indirects, pour un chiffre d’affaire de 2,7 milliards
d’euros.[3]

Une vraie machine de guerre économique ! La croissance


mondiale de ce marché ne se dément pas, soutenue par les
marchés émergents comme le Brésil, la Russie et plus
généralement l’Asie et l’Amérique du Sud, favorisée par la
hausse des revenus et une sensibilité accrue aux bienfait
d’une alimentation de qualité « pour les animaux aussi ». Mais
le Petfood industriel répond-il effectivement à cette
promesse? Que peut-on intégrer dans les aliments pour
chiens et chats ?

Réglementation
Les aliments pour animaux de compagnie sont élaborés à
partir de sous-produits animaux (cadavres entiers ou parties
d’animaux non destinés à la consommation humaine),
notamment. La législation en matière de sous-produits
animaux se fonde sur le Règlement de base (CE) n°
1069/2009 et son Règlement d’exécution (UE) n° 142/2011.

Comme pour tout secteur de fabrication alimentaire, ces


aliments doivent respecter des exigences en matière de
sécurité, de commercialisation et de traçabilité à toutes les
étapes de la production, de la transformation et de la
distribution. Ils ne doivent pas contenir de matières premières
dont la mise sur le marché ou l’utilisation est limitée ou
interdite.

Le règlement (CE) n° 767/2009 établit, notamment, les


exigences relatives à l’étiquetage, au conditionnement et à la
présentation, tandis que la Commission européenne a
également en recommandation supplémentaire, un code de
bonnes pratiques en matière d’étiquetage pour l’alimentation
des animaux familiers.

La face cachée de l’étiquette


L’étiquette des aliments pour animaux doit indiquer :

le type d’aliment,
le nom et l’adresse de l’exploitant du secteur de
l’alimentation animale,
le numéro de référence du lot,
le poids net,
la liste des additifs utilisés,
la teneur en eau.

Clairement lisibles et indélébiles, l’étiquetage et la


présentation ne doivent pas induire l’utilisateur en erreur
concernant la destination ou les caractéristiques de l’aliment.

Selon le code de bonnes pratiques, lorsqu’un ingrédient est


mis en exergue ou qu’il est fait référence à une espèce (bœuf,
poulet, etc.) sur le packaging, cela doit répondre à des
exigences au niveau du contenu. Toutes les parties d’une
espère citée doivent être autorisées selon la législation
1069/2009 sur les sous-produits animaux. Sont ainsi exclus
phanères (griffes, poils, cornes, plumes, becs, dents, sabots),
peaux (sauf la peau de porc), graisses ajoutées.

En pratique, ce n’est pas si simple. Les appellations


marketing peuvent prêter à confusion. Si l’étiquette annonce
« Bouchées de bœuf aux petits légumes » ou « Terrine au
poulet et à l’agneau », ces éléments n’apparaissent pas
forcément en premier dans la liste des ingrédients, classés
par ordre décroissant d’importance en poids. Si vous pensez
que la mention «au bœuf » sur une photo de filet mignon offre
à votre animal la garantie d’un repas gourmet 100% bidoche,
vous pataugez dans la gelée. Décryptage !

Réalité dans la liste des


Mention visible sur
ingrédients (conformité au
l’étiquette
code de bonnes pratiques)

"Arôme de boeuf" Bœuf 0%, arôme ajouté

+ de 0% mais moins de 4% de
"Aromatisé avec du bœuf"
boeuf

"Avec du bœuf" ou "contient


Min. 4% de boeuf
du boeuf"

"Riche en bœuf" Min. 14% de bœuf

Marque du produit assorti de


Min. 26% de boeuf
l’ingrédient « bœuf »

Marque du produit assorti de Rien d’autre que du bœuf et


« tout bœuf » les additifs autorisés,
compléments nutritionnels et
de l’eau pour la fabrication.

À noter que lorsque une espèce n’est pas évoquée sur


l’étiquette et que la liste d’ingrédients ne mentionne que «
sous-produits animaux » et/ou « produits dérivés[4] », la
valeur nutritionnelle du produit peut être quasi nulle. Le
pourcentage de protéines ne signifie pas grand-chose car
elles peuvent être de piètre qualité et non digestibles.
Ingrédient à traquer, assorti de sa position dans la liste
détaillée : la « viande fraîche », issue de carcasses, rognons,
foies, rates, cœurs de volaille, bœuf, porc…

Autre ingrédient à
surveiller, la céréale
(par exemple la farine de
maïs). Son amidon est
indispensable à la
fabrication des
croquettes. En haut de
gamme, on utilise de la «
viande fraîche », 50% de
céréales maximum,
Aliment pour chat
assortis d’adjuvants
organoleptiques comme
la fermentation de foie de porc/ boeuf sur des levures de
bière. En bas de gamme, les adjuvants sont sur-utilisés pour
compenser une faible quantité de viande, et on monte jusqu’à
80% de céréales… ce qui est éloigné de l’alimentation
normale de l’animal.

En outre, plus une croquette est riche en céréales, plus le


risque est grand de trouver des mycotoxines, champignons
qui se développent sur les céréales. Leur taux en alimentation
animale n’est pas strictement limité. Ces substances ont des
effets délétères sur les chiens et chats.

Les qualités Premium, santé et autres, au prix parfois


exorbitant, ne sont pas nécessairement gages de qualité.[5]

Solution : décrypter les ingrédients, choisir des croquettes


faiblement dosées en céréales, varier la nourriture,
alterner avec de l’alimentation humide…

Environnement et éthique
Rien qu’au niveau de la
production alimentaire
dédiée, la population
croissante d’animaux de
compagnie exerce une
pression forte sur
l’environnement. Bien
sûr, l’agro-alimentaire
BARF - Alimentation crue valorise des sous-
produits qui seraient
autrement détruits. Toutefois, la tendance BARF pour
« Biologically Appropried Raw Food » ou encore « Bones
And Raw Food », en prônant un régime hyper carné, alourdit
encore le bilan. À noter que les vétérinaires ne défendent pas
vraiment ce mode de nourrissage.

Aux antipodes du régime « BARF » : la tendance


végétarienne, voire végétalienne, tolérable sous condition
chez le chien mais à proscrire pour le chat, selon des
vétérinaires. Trop peu protéinée, la ration est généralement
carencée, notamment en taurine, un acide aminé nécessaire
que le chat ne peut synthétiser et doit trouver dans sa
nourriture.

Bien sûr, l’agro-alimentaire a créé des gammes véganes et


chacun voit midi à sa porte. Il importe de se renseigner sur les
besoins de son animal, en dehors de toute considération
partisane. Cela dit, une philosophie, voire un engagement
politique, doit-il être appliqué à l’animal ? N’est-ce pas là une
autre forme de dénaturation, au même titre que son
humanisation, et donc un manque de respect à son égard ?
Cela ne revient-il pas aussi à poser la question fondamentale
du concept même de possession d’un animal de compagnie
dans notre société et, partant, de ses besoins associés,
forcément différents des nôtres ?

Poisson !
En 2008, une étude australienne[6] estimait que 2,48 millions
de tonnes de poisson fourrage[7] sauvage entraient dans la
fabrication d’aliments pour chats. Paul Watson, président et
fondateur de Sea Shepherd, considère que les chats privent
ainsi de ressources des espèces marines qui s’en nourrissent
exclusivement[8].

Certaines marques arborent le label MSC,


qui garantit la provenance durable du
poisson. Il ne s’agit pas de bannir le poisson
pour les chats mais d’avoir une vision globale de la
problématique de la surpêche, pour laisser les ressources à
ceux qui en ont le plus besoin. Les chats se contentent sans
problème des parures issues de la préparation des poissons
pour l’alimentation humaine. La mention « Dolphin free » sur
des boîtes à base de thon ne signifie pas que ce dernier est
issu de la pêche durable mais qu’elles ne contiennent pas de
dauphin, nuance…

Ajoutons que les conditions de vie et de travail des


pêcheurs ne sont pas toujours garanties et des plaintes en ce
sens ont été instruites contre Nestlé et Mars, peu regardants
sur ce qui se passait dans certaines pêcheries asiatiques. À
l’horizon 2020, Mars s’engage à ne plus utiliser que des
espèces non menacées d’extinction, pêchées légalement ou
élevées dans des fermes, avec une certification externe
attestant de conditions de travail décentes. À suivre.

Lapin !
À côté du poisson, l’ingrédient « lapin » est aussi à blâmer sur
le plan environnemental, car ce sont des lapins élevés en
batteries. Contrairement aux poulets, ils n’ont pas eu la
chance de voir une législation européenne s’occuper de leur
sort. Nestlé et Mars se disent conscients du problème et en
recherche de solutions. En attendant, Four Paws, qui défend
le bien-être animal en Grande-Bretagne, a lancé la pétition
www.cagedrabbits.org pour que cesse l’importation en
Angleterre de lapins français d’élevage destinés au Petfood.

Huile de palme et OGM


Qui dit "agro-alimentaire" dit "huile de palme" (en tant que
telle ou sous forme de glycérine, ou de propylène glycol) et
OGM (céréales, viandes, légumes…). Si les fabricants ne
sont généralement pas très regardants sur la qualité durable
de l’huile de palme, avec les réserves que l’on peut émettre à
l’égard de la mention RSPO[9], certaines marques en font
néanmoins le choix, tandis que d’autres la bannissent
carrément. Quant aux OGM, le seul moyen de s’en prémunir
est de choisir des produits… bio...

To Bio or not to Bio ?


Un animal qui mange bio quand tout le monde ne mange pas
à sa faim, ça peut paraître révoltant. L’agro-alimentaire est là
aussi à la manœuvre, valorisant les carcasses et autres sous-
produits issus de la production bio destinée à l’alimentation
humaine. Les préparations sont exemptes de produits de
synthèse (additifs, colorants, exhausteurs de goûts, arômes,
conservateurs) et garanties « sans pesticides » ni OGM, ni
élevage en batterie. Les matières premières sont bio :
volaille, bétail et poissons reçoivent une nourriture biologique,
sans OGM. Une position cohérente et défendable pour ceux
qui font aussi le choix d'une alimentation bio pour eux-
mêmes. Cependant, pour le poisson, on préférera le
label MSC (poisson issu de la pêche durable), le label bio
indiquant une obligatoire aquaculture où il faut 3 kg de
poisson pour produire 1kg de poisson bio.

En attente
de règles

européennes harmonisées
de production bio pour l’alimentation des animaux
domestiques, ce sont les cahiers des charges nationaux
spécifiques qui sont d'application. Les plus couramment
trouvés dans les rayons en Belgique
sont Biogarantie (Belgique), EKO (Pays-Bas) et le label
français AB, apposé dans le respect du cahier des charges
"aliments pour animaux de compagnie à base de matières
premières issues du mode de production biologique" .

Plus cher le bio ? Pas forcément. Plus nourrissant, on en


utilise moins, à condition de bien respecter les doses.

L’éco-consommation : pour mon animal


aussi !
Le Petfood ainsi que son emballage représentent une lourde
charge environnementale. Boîtes de conserve, sachets en
plastique, boîtes en carton ou en plastique, pochettes et
barquettes en alu plastifié, carton plastifié… alourdissent
encore l’empreinte environnementale de l’alimentation des
animaux domestiques. Pour l’alléger, on peut limiter la
viande, doser scrupuleusement les apports selon les
besoins stricts de l’animal, réduire autant que possible les
emballages, choisir des contenants simples, mono-
composant, les trier et les recycler, préparer des rations
ménagères si on en a le temps et la compétence.

Vous aimez votre animal ? Le problème majeur pointé par les


vétérinaires est l’obésité, souvent assortie de pathologies
rénales, digestives, cardiaques, orthopédiques dues à une
alimentation inadaptée et au surpoids. Alors, nourrissez-le, ne
le gavez pas, évitez l’anthropomorphisme, donnez-lui de
l’affection, faites de la prévention sanitaire, jouez avec lui,
sortez-le. Il vous le rendra bien. Modération et sobriété sont
ici aussi les maîtres-mots. Avoir un animal exige qu’on en
prenne soin, en fonction de ses besoins réels, et qu’on
assume les contraintes et impacts qui accompagnent le plaisir
qu’on s’octroie.

[1] NACs : Nouveaux Animaux de Compagnie : araignées,


serpents, iguanes, scorpions, etc.). Comme le souligne le
SPF Santé publique, la vie domestique ne convient pas à tous
les animaux et une "liste positive" a été élaborée.

[2] FEDIAF, chiffres 2014

[3] Facco, Chambre Syndicale des Fabricants d’Aliments pour


Chiens, Chats, Oiseaux et autres animaux familiers ; données
économiques 2014.

[4] Produits obtenus moyennant une transformation de sous-


produits animaux

[5] Selon une étude de Test-achats, Les croquettes pour chat


(novembre 2015), le prix ne fait pas toujours la qualité.

[6] Sena S. De Silva, , Giovanni M. Turchini, Towards


Understanding the Impacts of the Pet Food Industry on World
Fish and Seafood Supplies, Journal of Agricultural and
Environmental Ethics, October 2008, Volume 21, Issue 5, pp
459-467

[7] Poisson fourrage : poissons de petite taille servant de


nourriture pour les poissons carnassiers et autres vertébrés
marins

[8] http://www.seashepherd.fr/news-and-media/editorial-
080828-1.html

[9] RSPO, Roundtable for Sustainable Palm Oil :


http://www.ethicalconsumer.org/ethicalreports/palmoilreport/rspofaqs.aspx

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