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Côte-d' Ivoire
Octobre 1968
par/by
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Volume Il ·
• ·Côte-d' Ivoire
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TABLE DES MATIERES
Conclusions et Recommandations
1. Généralités 5
2. Choix des cultures de plantes à fibre 6
3. Zones proposées pour la culture de plantes à fibre 8
4. Facilité diaceès aux zones choisies en Côte d'Ivoire 9
5. Climat
6. Les sols des zones choisies 12
7. Coûts estimatifs de la fertilisation 15
8. Rotations des cultures 16
9. Variétés recommandée_s 16
10. Insectes nuisibles et maladies 17
Il. Situation actuelle de la culture des espèces
d'Hibiscus en Afrique 18
12. Comparaison du kénaf avec d'autres cultures. de
rapport 18
13. Achat et fixation des prix de la fibre 21
Calendrier de production 26
Numéro
II-4 Prix à la production par tonne à payer pour que la fibre rouie
cultivée en Côte d'Ivoire soit compétitive sur les marchés
d'exportation mondiaux
Annexes climatologiques
AFRIQUE DE L'OUEST
ZONES POTENTIELLES DE PRODUCTION DU KENAF
NIGER
ET SACHERIES EXISTANTES
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Bureau d'Afrique
Cl ZONES POTENTIELLES DE KENAF
• SACHERIES AGENCE POUR LE DEVELOPPEMENT INTERNA T.IONAL
*CAPITALES 1968
- -VOIES FERREES DANS-LA ZONE D'ETUDE
NIGER
15
HAUTE-VOLTA
NIGERIA
JO
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) COTE-D'IVOIRE
5'
Conclusions et Recommandations
De tous les pays de la région étudiée, la Côte d'Ivoire est le seul qu1
ait toujours eu une balance des paiements favorables.
Exportations Importations Solde net
MMM CFA MMM CFA MMM CFA MM
1960 38,81 32,36 + 6,45 + 26,1
1961 4 7 , 1.2 41,79 + 5,33 + 21,6
1962 47,69 38,53 + 9, 16 + 37, 1
1963 56,86 41, 91 +14,95 + 60,5
1964 73,19 58,11 +15,08 + 61 , 1
1965 68,42 58,34 +10,08 + 40,8
La différence d'environ 10.000 francs CFA (40,50 dollars) par tonne entre
leiprix de la fibre importée et celui des qualités comparables de fibre expor-
table reflète essentiel_lem~nt 1 'influence des frais de transport maritime sur
les coûts. Si l'agronomie de la production de fibre brute en "est encore à ses
premiers stades en Côte d'Ivoire, cet écart de prix représente une source pos-
sible de recettes pour couvrir les frais des recherches expérimentales, de la
production de semences, de la formation des planteurs, etc ... qu'on doit enga-
ger si l'on veut porter la production de. fibre brute à un niveau commercial.
1 • Généra li tés
La Côte.d'Ivoire est drainée par quatre cours d'eau principaux qui sont
de l'est à l'ouest, le Cornac, la Bandama, la Sassandra et le Cavally (ce
dernier est navigable sur 50 kilomètres et constitue la frontière entre la
Côte d'Ivoire et le Liberia). .
On pense qué les Malinke, suivis par les Senoufos, ont les compétences
agricoles voulues pour la culture d~une plante à fibre industrielle. Parmi
les Malinke, les Diouila sont généralement les plus orientés vers le con-
cept d'urie économie monétaire et c'est cette ethnie qui s'intéresserait pro-
·bablement le plus à des plantes à fibres, telles que les fibres industriel-
les. Dans le territoire des Malinke, la population agricole cultive le mais
·et le millet, et élève également des bovins.
Pour donner une production optimale, le jute comme l'urena ont besoin
de sols alluviaux et d'une pluviosité extrêmement forte, conditions qui ne
sont pas complètement réalisées dans la zone de l'étude. Le jute est aussi
de toutes les plantes à fibre cultivées celle qui exige le plus de main d'
oeuvre, de l'ordre de 50 pour cent de plus que le kénaf pour un même rende-
ment en fibre rouie à l'hectare. La croissance de l'urena est irrégulière et
prolongée, et le rouissage des tiges et l'extraction des fibres sont plus
difficiles ·que dans le cas du kénaf. Le punga n'est généralement pas curti-
vé ; on le récolte surtout dans des peuplements naturels, les rendements
sont donc faibles et cette plante ne peut être considérée comme une·source
régulière de fibre à l'échelle commerciale.
Parmi les plantes vivaces dont les feuilles fournissent des fibres du-
res et que l'équipe de l' étude a examinées figurent le sisal et le doum.
Une sacherie d'Ethiopie utilise le doum en en mélangeant une petite proportion
avec d'autres fibres. Ce palmier a fait l'objet d'études expérimentales dans
divers pays, et le dernier de ceux-ci, la Zambie, a conclu que le kénaf était
de loin beaucoup plus économique pour une exploitation commerciale.
- 7 -
Le sisal, qui est une plante vivace résistante, n'est pas une culture
nouvelle pour la Côte d'Ivoire et est adaptée à toutes les zones de l'inté-
rieur dont les sols sont bien drainés. Il y a un certain nombre d'années,
le sisal était cultivé en Côte d'Ivoire dans des plantations qui ont été
abandonnées lorsque le prix mondial de cette fibre a fortement baissé ces
dernières années.
Il faut à peu près deux ou trois ans pour que le sisal qui vient d'être
planté entre en rapport, il ·Y a donc amplement le temps de déterminer la
rentabilité économique de cette façon de cultiver le sisal avant d'instituer
un programme visant à encourager les agriculteurs à produire du sisal traité
'en bordures. En conséquence, tant que la rentabilité économique de cette
pratique n'est pas démontrée, il serait peu judicieux d'encourager les cul-
tivateurs à planter du sisal.
Le climat et les sols de la zone côtière ·sont très favorables aux cul-
tures arbustives vivaces tels que le cacaoyer et le caféier qui fournissent
les principales recettes d'exportation du pays.
S.:Climat
Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total Précipitations Moyenne mensuelle
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1. On trouvera à 1 'Anne:œ climatologique des renseignements détaillés. concernant les précipitations et d'autres données, (tl Ill (tl\ 0
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- 12 -
Conclusions - La saison optimale pour la croissance du kénaf est indiquée
au tableau qui précède dans la case correspondant à chaque localité. Un
examen détaillé des relevés des précipitations pendant huit ou dix ans
amène aux conclusions suivantes :
Dans les zones choisies, les sols sont très divers et proviennent de
roches-mères variées telles que granite, calcaire, biotite, complexes de
ferro-manganèse, schistes et gneiss. Les principaux types de sols sent des
sols tropicaux ferrugineux, des lithosols, des ferrisols et des sols bruns
eutrophiques, sous forme simple ou complexe, reposant sur la roche. Certains
de ces sols, en particulier dans le nord et le nord-est, sont fortement dé-
gradé,s mais il s 1 agit surtout de sables limona-argileux dont la valeur a-
- 13 -
gricole varie de moyenne à excellente. Ils réagissent tous aux engrais, no-
tamment les sols pauvres.
L'évaluation des sols dans les zones choisies se fonde sur la Carte pédo-
logique d'Afrique, établie par J.L. D'Hoore, C.C.T.A. Lagos, 1964, et sur
les renseignements fournis par la station de l'I.R.C.T. à Bouake.
Bouake - Les sols rencontrés dans cette zône sont probablement parmi les
meilleurs de l'intérieur du pays. Il s'agit surtout de sols tropicaux ferru-
gineux et de ferrisols formant un complexe reposant sur des roches cristal-
lines acides. Ces limons sableux gris-brunâtres sont friables et ont une bon-
ne épaisseur et un bon drainage intérieur. Ils contiennent une teneur suffi-
sante d'azote et de phosphore et des quantités intéressantes de potassium et
de calcium, et leur valeur agricole varie de bonne à excellente. Par contre,
ils sont très pauvres en soufre. Le pH va de 4,5 à 6,5.
Selon les essais de l'I.R.C.T. les.rendements suivants ont été obtenus :
Ces chiffres indiquent un bon sol sur lequel les rendements peuvent être
doublés en employant un engrais composé NPK et du soufre. Ce dernier est in-.
corporé avec l'azote si l'on emploie du sulfate d'ammonium (20 pour cent de
N, 23 pour cent deS). Le kénaf et le coton appartenant à la même famille,
leurs besoins nutrition~els se ressemblent beaucoup, à cette différence que_
le kénaf exige moins de phosphore. On peut escompter des sols de Bouake,
pour la première année sur des terres neuves non fertilisées, des rendements
en kénaf allant de 1.000 à 1.200 kilogrammes de fibre rouie à l'hectare,
avec des marges d'augmentation possibles allant jusqu'à 1.800 à 2.000 kilo-
grammes de fibre rouie en appliquant pour la fertilisation une formule 40-
20-20-35 kilogrammes· de N-P o -K 0-S à l'hectare.
2 5 2
Un peu à l'est de Bouake, on trouve une.vaste zone qui s'étend vers le
nord et le sud et qui est caractérisée par les sols bruns eutrophiques des
régions tropicales. Ces sols sont peut-être parmi les meilleurs du pays.
Leur structure est bonne, ils sont très perméables, riches en calcium et
en humus avec une teneur en azote assez élevée. Ces sols étant très fertiles,
ils conviennent à des cultures exigeantes et devraient permettre d'obtenir
d'excellents rendements en kénaf sans fertilisation la première année.
Boundoukou - Les sols de cette zone sont tout à fait bons. Ils se com-
posent principalement de sols bruns eutrophiques non différentiés associés
à des lithosols reposant sur des roches riches en minéraux ferro-magnésiens.
Ce sol est une argile sableuse friable possédant une bonne structure, s'il
a été obtenu par défrichement d'une forêt secondaire. Le pourcentage de
N-P-K et S est assez élevé et sur ces sols certaines plantes ne répondent
pas à la fertilisation. Des· plantatio~s de coton faites sur des terres
- 14
nouvellement défrichées ont donné les résultats suivants :
Bouna - Le principal type de sol trouvé dans cette zone est un sol tro-
pical ferrugineux reposant sur des roches cristallines, qui a quelquefois
- 15 -
été appelé ochrosol de savane. C'est ce même type général de sol qu'on trouve
dans le sud du Ghana central et dans la Nigeria occidentale où le kénaf est
actuellement cultivé. Il s'agit d'un sable limono-argileux dégradé, friable,
bien drainé, contenant un pourcentage élevé de sable. L'acidité est moyenne
et le pH varie de 5,0 à 6,5. Ce sol'est pauvre en azote, en phosphore et en
soufre, mais contient une quantité assez importante de potassium lorsque la
terre vient d'être mise en culture. La fertilisation est extrêmement impor-
tante pour obtenir de bons rendements qui sont alors presque le triple de
ceux des cultures sans engrais. Les essais sur le coton faits par l'I.R.C.T.
sur ces sols ont donné les résultats suivants :
La culture du kénaf ne pourrait être pratiquée sur ces sols de façon ren-
table sans d'importants apports d'engrais. En employant la formule 60-50-20-
35, on pourrait escompter des rendements d'environ 1.000 à 1.200 kilogrammes
de fibre rouie à l'hectare.
La culture du kénaf épuise le sol et pour cette raison elle ne doit pas
_être pratiquée deux années de suite sur le même sol. La rotation a encore
.un autre objectif, elle empêche l'accùmulation de champignons ou de néma-
todes nuisibles. Le kénaf doit être planté de préférence sur une terre nou-
vellement défrichée ou après une culture de légumineuses quoi qu'il puisse
venir après le mais et les ignames. Il ne doit pas être planté après le
coton, les tomates, le gombo, le tabac, les poivres ou toute autre culture
qui attire les nématodes. Le kénaf ne doit pas suivre immédiatement le sor-
gho, il faut au moins attendre que le sol ait reconstitué son humidité et
que les racines de sorgho se soient décomposées. Après le kénaf, les cul-
tures de la première année devraient être des légumineuses telles que ara-
chides, pois ou haricots. On pourrait suggérer la rotation suivante :
Le choix des variétés de kénaf destinées aux zones recolll1!'andées est fon-
dé sur la répartition des pluies, fractionnée ou continue, la durée des
pluies par rapport à la photopériode optimale et, quand elle est connue,
l'adaptation à la latitude. Dans chacun des cas, les variétés sont résis-
tantes aux maladies, fournissent une fibre de haute qualité, sont faciles
à manipuler et sont rustiques. On peut les classer en trois-grands groupes
d'après les caractères de la maturation qui est préc~ce, moyenne ou tardi-
ve. Il faut bien comprendre que même si le choix de ces variétés a été
mûrement pesé, leur faculté.d'adaptation à la région, facteur difficile à
évaluer, ne peut être déterminée que par des essais locaux. C'est pourquoi
on suggère que ce dernier facteur soit déterminé à l'occasion des essais
de démonstration de la première année en plantant au moins deux variétés
de chacun des types de maturation dans chacune des zones choisies pour le
développement éventuel de la production.
b) Nématodes- L'un des ennemis les plus dangereux d'H. cannabinus est
le nématode des nodosités des racines (Meloidogyne incognita acrita)qui,
par contre, attaque rarement H. sabdariffa. Les nématodes sont très abon-
dants en Nigeria occidentale.
c) Maladies - les maladies les plus graves des deux espèces sont habi-
tuellement dues à des champignons qui attaquent les tiges et les feuilles.
L'une des maladies les plus sérieuses est l'anthracnose (Colletotrichum
hibisci) que l'on peut éviter en cultivant des variétés résistantes. Il en
est de même pour Fusarium mais, pour réduire la fréquence de la pourriture
de la tige, ·le meilleur moyen est la désinfection des semences et la rota-
- 18 -
tian des cultures.
Coûts en espèces.
Le tableau II-4 donne des exemples des prix à offrir aux producteurs
pour des fibres de kénaf rouies équivalentes aux qualités de jute de Siam
actuellement vendues sur les marchés mondiaux. Les chiffres de ce tableau
sont en fait une moyenne des prix les plus élevés qui sont payés dans la
zone de Korhogo à Ferkessedougou- où l'on trouve de bonnes routes et où
les transports par chemin de fer sont peu onéreux -, et les prix moindres
qui pourraient eêre pratiqués près d'Odienne ou de Bouna, où les routes
sont moins bonnes et où le coût du ramassage de la fibre et de son trans-
port à Abidjan serait plus élevé.
1) Services de recherche
Etant donné que l'organisme chargé.des achats devra créer des centres
de ramassage dotés des installations voulues pour peser.la fibre, la clas-
ser par qualité et la mettre en balles, il serait bon que ses services par-
ticipent aux études préliminaires menées par le ministère de l'Agriculture.
Ceci leur permettrait de coordonner la planification du marché avec le choix
des centres de production et de ramassage. L'organisme chargé des achats de-
vrait être également responsable de la diffusion parmi les futurs produc-
teurs des inf~rmati~ns et des encouragements qui devront contribuer au· succès
de la culture du kénaf pour l'industrie.
Production de semences
Bien que les plantes cultiv_ées pour la semence donnent en général des
fibres de qualité inférieure quand elles sont soumises au rouissage après
- 25 --
la récolte des graines, le rouissage de ces plantes devrait fournir, quand
le centre de production de semences fonctionriera à plein, des recettes bru-
tes supplémentaires annuelles de 4.444.380 francs CFA (18.000 dollars) en
Côte d'Ivoire, en admettant que la qualité moyenne des fibres ne soit- pas
supérieure à Siam C.
Dans ces conditions, il faudra à peu près sept annêes pour que 5.000
planteurs de Côte d'Ivoire produisent 1.000 tonnes de fibre. Pour satisfai-
re les besoins normaux de la nouvelle usine à fibre d'Abidjan, à raison de
0,2 hectare par famille agricole, il faudra que près de 25.000 planteurs
participent au programme.
Nous n'ignorons pas que, dans d'autres parties du monde, des programmes
de production de fibre ont êtê organisês et amenês à des niveaux de 1.000
tonnes ou davantage _par an en un délai de trois ans seulement. Mais d'après
ce que l'êquipe chargêe de l'êtude connaît de l'Afrique et d'après nos ob-
11
servations dans la région sur le Succès relatif de programmes révolution-
naires11 assez ambitieux visant à des augmentations spectaculaires de ,la·.
- 27 -
production et obligeant à modifier radicalement les pratiques agricoles,
nous sommes amenés à recommander le programme de sept années tel qu'il a
été examiné.
La complexité des facteurs qui régissen-t les recettes que les familles
agricoles tirent de la prodüction de fibre et le caractère ince)Ctain des
fluctuations des prix de la fibre nous obligent à adopter des hypothèses
prudentes pour évaluer le profit économique-de la culture d'une fibre in-
dustrielle. Au début de l'exécution du programme, la majorité des produc-
teurs auront une ·inexpérience relative des techniques à appliquer pour la
culture et le rouissage des fibres, et il semble que des recherches et des
- 30 -.
essais en très grand nombre devront être faits pour arriver à choisir les
variétés fournissant les rendements optimums. C'est ·pourquoi nous avons
admis que pendant les premières phases du programme les rendements moyens
ne seront que les deux-tiers des rendements normaux obtenus dans des plan-
tations d'essai faites sous contrôle sur des superficies limitées et nous
avons de même estimé de façon prudente les proportions des différentes qua-
lités présentes dans la fibre produite (c'est-à-dire 30 pour cent de A, 35
pour cent deBet 35 pour cent de C).
Pour évaluer les recettes qui seront probablement fournies par les fi-
bres une fois le programme bien mis en route, il faut tenir compte de la
p.robabilité de voir les fibres synthétiques chasser d'une partie de leurs
débouchés actuels les fibres naturelles les meilleures et les plus chères,
et cette évolution aura tendance à déprimer la-structure des prix sur le
marché des fibres. Ainsi qu'on l'a exposé au Volume I (section VI B) de ce.
Rapport, on peut escompter que ce sont les qualités les plus basses de fi-
bres naturelles ~ui perdront le plus de valeur. En supposant que les amé-
liorations des compétences des producteurs en matière de culture et de
rouissage après la première période de sept ans seront annulées en partie
par le besoin de vendre une partie de la production sur les marchés mon-
diaux et que -les prix des qualités médiocres de fibre seront peut-être
abaissés par la coricurrence des fibres synthétiqu~s, l'équipe chargée de
l'étude estime que la valeur économique des fibres produites au cours des
années ultérieures sera d'environ 15 pour cent supérieure aux valeurs ob-
tenues pendant· la huitième année .
•
Lorsqu'on calcule l'influence du prograffime de production de fibre sur
l'économie intérieure, les dépenses en devises qui doivent être couvertes
par les recettes procurées par les fibres sont traitées comme des paiements
de·· transfert et ne se retrouvent pas dans les valeurs totales produites.
Le tableau II-JO montre les coûts et les résultats en cash flow d'une pro-
duction de fibre dans deux cas possibles :
Les zones septentrionales choisies conune étant les plus aptes à la cul-
ture du kénaf sont actuellement, en raison des ·coutumes et du produit gé-
néralement faible de l'agriculture de subsistance qui y est pratiquée, des
sources de main-d'oeuvre non qualifiée migrante.
\
TABLEAU II-·1
Produits de sisal
398,0 24 855 43 635 48 164 77 891 68 938 19 769
Sisal non filê 74~,0 791,0 870,0 671. '0 336,0
10 0 53 1 659
~ordages de sisal 0,2 6,0 ,1 o,o o•• 2 15,0 60 991
_2L~03 69 909
32 0 86.0 _4_ 902 ~662, 2 665 18 624
Sacs de sisal ____lll'W)_ 5.0 ~~. ~Q.
PRODUCTION ET EXPORTATIONS DE PRODUITS EMBALLES DANS DES SACS OU DANS DE LA TOILE A BALLES - COTE D'IVOIRE
Millet 41 27 36 34 37
Sorgho 37 28 34 35 35
Riz 160 156 229 219 248
Mai.s 147 99 170 168 176
Pois Bambaras 22 6 10 9 73
Patates 44 49 46 56 56
Pommes de terre ? ? 0,7 0,2 0,2
Fonio 5 4 5 9 8
Produits ramassés dans des sacs usagés,
.des paniers,etc. pour l'emp,loi local ':m dans de. sacs
de charrois réutilisables en jute ou en sisal
Cacao 87 79 99 97 135 63 88 101 700 124 126 38 ,o
Cat"é 148 154 195 260 236 147 154 143 102 204 106 62,1
Produits ramassés dans de• sacs de charrois
réutilisables en jute ou en sisal
Arachides non décor ti- 24 20 29 31 36
Coton brut quées
7 6 9 13 12
Produits ramasses aans aes sac~ ou de• tissus
neufs pour l'exportation
Graines de coton 2 2 1 6 4 5 7,4
Coton égrené 0,1 -,2 1 1 2 o,4
Palmistes 20 16 12 11 10 13 15 3,2
Noix de karité 3 0,1 0,2 0 0,8 5 o,8 3,4
TOurteaux d'arachides 0,8 1 0,6 1 0,5 '2 0,2
Cola 36 0,1 0,3 20. 9 17 23 8,3
Produits recueillis dans de' sacs de charrois
réutilisables en jute ou en sisal ou en s-acs
ou tissus neufs pour l'exportation
Coprah __2_ _1_ _2_ _3_ 3 0.2
TOTAL 724.0 629.0 864,7 934,2 1114,2 229,2 257,6 276,8 909,8 368,5 359,8 123,0
1
Le. trois premiers mois
ESTIMATIONS DES BESOINS EN PRODUITS DE FIBRES EN 1970 - COTE D'IVOIRE
Millet & sorgho Sacs usagés, etc ••• lOO 10 101 1 010
Riz " " " 80 12,5 295 5 700
Mais " " " 75 13,3 260 3 450
Pois bambaras et
arachides " " " lOO 10 39 390
Arachides non décort. Sacs de charrois réutil. 45 22,2 42 930 120
Graines de coton 60 16,6 31 520
Fibres de coton Une tonne de toile 17 85 85
à balles par 200 tonnes4
Coton brut Sacs de charrois réutil. 40 25 50 1 250 156
Cacao 70 14,2 175 2 500 155 2 200
Café (sans pulpe) Sacs de 38 pouces 60 16,6 180 3 000
Pelmistes 80 12,5 31 390 31 390.
Noix de karité Sacs de jute 75 13,3 6 80 5 67
Coprah 60 16,6 13 215
Cola Sacs usagés, etc .•• 72 14 35 490
Fonio " " " 80 12,5 6 75
Café (avec pulpe) Sacs de 44 pouces, cor-
dages de jute réutil. 80 12,5 185 2 300 292
Total 8 115
Produits de sisal 1 695
Jute ou équivalent 6 420
1) Poids de produit par sac standard ou autre conteneur standard
2) Poids total des conteneurs standard par tonne de produit
.3) Poids total des conteneurs standard de fibre industrielle neuve nécessaire pour chaque produit H
H
4) Quantité totale de toile à bal1es -- 85 tonnes 1
w
TABLEAU II-4
PRIX A LA PRODUCTION PAR TONNE A PAYER POUR QUE LA FIBRE ROUIE CULTIVEE
EN COTE D'IVOIRE SOIT COMPETITIVE SUR LES MARCHES D'EXPORTATION MONDIAUX
Qualité Proportion
de fibre prévue .Dollars Francs CFA
1. Moyenne pour les zones proches des transports par chemin de fer et
pour les zones qui obligeraient à un transport assez important pour
atteindre le terminus des voies ferrées.
Note : Les prix cités plus haut sont basés sur un coût du classement
par qualité, du triage et de la mise en balles de la fibre
évalué à 12,15 dollars (3.020 francs CFA) par tonne dans les
centres de collecte ruraux et sur l'acheminement le plus éco-
nomique jusqu'au port d'expédition.
TABLEAU II-5
Jute
LJA Firsts--Nepal 128,00 363,00 89 600
Li~tnings
Pakistan 128,00 363,00 89 600
Lightnings--Nepal 117,00 332,00 81 900
Hearts--Pakistan 121,00 343,00 84 700
Hearts--Nepal 107,00 303,00 74 900
Cuttings--Nepal 62,50 177,00 43 750
1) Conversion faite sur la base de 1 livre= 700 francs CFA et 1.000 francs CFA= 4,05 dollars
2) Dans l'hypothèse d'une expédition au départ de ports de toute marée. Les frais d'allège (en-
viron 2,85 dollars ou 705 francs CFA par tonne) seraient à déduire en cas de départ de ports
en eau peu profonde, d'où une valeur moindre.
3) Ne comprend pas les frais d'expédition à destination de ports de l'Afrique de l'Ouest.
4) Les fractions de livre sterling ont été indiquées dans le système décimal plutôt qu'en
shillings et en pence. ·
TABLEAU II-6
INVESTISSEMENTS ET DEPENS~S NECESSAIRES A UN PROGRAMME D'EXPANSION DES CULTURES DE FIBRE EN COTE D1 IVOIRE
(en milliers .de francs CFA) (1.009 _francs CFA "" 4,05 dollai:-s)
• Profit
MONTANT ESTIMATIF DES DEPENSES DIRECTES PAR TONNE DE LA CULTURE ET DE LA COMMERCIAliSATION. DE LA FIBRE
ROUIE EN COTE D'IVOIRE
Montant total dépenses directes/ tonne* 19 380 8 255 33,43 11 125 45,05
(1) Caiculées d'après les rendements m1n1mums escomptés dans les zones choisies et d'après le niveau moyen ini tialde la qualité
(2) Moyenne des zones proches du chemin de fer et des zones à desservir par camions beaucoup plus onéreux
(3) Les dépenses locales englobent le coût de la distribution des engrais et des fournitures, l'outillage, etc •••
H
H
.....1
TABLEAU II -8
PREVISIONS DES DEPENSE.S ET DES RECEITES PAR MILLIER DE TONNES DE LA PRODUCTION ANNUELLE FINALE DU PROGRAMME DE PRODUCTrDN
CO~RClALE EN COTE D'IVOIRE DE FIBRE DE KENAF ROUIE POUR EXPORTATION VERS LÉS MARCHES MONDIAUX
(Depenses et recettes en milliers de dollars des Etats-Unis)
2 TOTJ\L
ANNEE 1
Fibre commerciale - Tonnes ~
Recherche,production de semences et services agricoles
2,2 2,2 8,6 8,5 8,1 8,0 8,0 7,9 53,5
Station de recherche : monnaie locale
devises 22.8 19,7 23,2 1,0 1,1 1,1 3,9 1,0 73,8
Total 21,9 31,8 9,5 9,2 9,1 11.9 8,9 127,3
25,0
·Essais pilotes locaux,prod.de semences,services agricoles
monnaie locale 2,5 53,8 21,3 9,0 21 ,'8 22,8 23,3 19,1 173,6
devises 18,5 20,2 25,7 16,.2 21,5 13,:i 111 '5 130,-1
Total 2,5 72,3 41,5 34 '7 38 ,o 44,3 36,8 33,6 303,7
Montant total des dépenses.: monnaie locale 4,7 56,0 27,9 17,5 29.9 30,8 31 ,3 27,0 225,1
devises 22,8 38,2 43,4 26,7 17,3 22,6 17,4 15,5 203,9
Total 27,5 94,2 71,3 44,?. 47,2 53,4 48,7 42,5 429,0
1,4 3,5 7,8 12,0 17,0 17,0 50,7
Recettes (ventes de semences - Monnaie locale
Dépenses : Semences - Monnaie locale 1,4 3,5 1 ,o_ 12,0 l'/. 0 17,0 50,'1
Engrais, etc. - Monnaie locale 0,9. 3,2 5,0 7. 7 10,0 1o,o 38,4
devises 2,4 8,?. 1?.,0 19,8 2'/,9 2·1, 9 99,0
7,0 2S,6 37,6 58,0 UJ ,6 81,6 291,<1
Recettes nettes de la famille agricole -monnaie locale
~ommercialisation
11,7 40,5 G3,2 97,5 137. 3 13./. 3 487,5
Achat de la fibre aux exploitant.s - monnaie locale
1,3 4,6 7,2 11,1 1:.• ï 15,7 55,6
Classement par qualité, transport, etc. :monnaie locale
devises 1,6 5,6 0,7 13,4 10,9 10,9 67,1
INFLUENCE RELATIVE DES MODES D'ECOULEMENT DE LA FIBRE SUR LA BALANCE DES PAIEMENTS ET LA
SITUATION ~CONOM14UE DE LA COTE D'IVOIRE (en milliers de dollars des Etats-Unis)
Recettes que
Montant pourrait fournir Remplacement Economies possibles*
total net des l'exportation de la fibre pour la Côte d'Ivoire
nnée Tonnes dépenses de la fibre importée Pour l'année Cumulative
1 -
2
ANNEE DU PROGRAMME 2 4
PRODUCTION DE FIBRE COMMERCIALE - Tonnes 8 Années Moyenne des
__l2.2.. .Total années ultérieures
Cash flow du programme de fibre brute assimilé à une entreprise commerciale
(2)
Recettes du programme de fibre brute ;
Ventes de fibre commercialeaux prix du marché mondial 14,6 sa, 1 79,1 122,0 171,8 171,9 610,1 ~28,6
Plus-value par rapport à la vente à une usine de l'Afrique de l'Ouest (1)
3,4 12,0 18,6 28,8 40,5 40,5 143,8 46,7
Ventes de la fibre obtenue par le centre de production de semences __,jj_ _bJ. ____§_d ____ll_,_:! ....!§..& ....!§..& ---lê......Q. __liJ! ~
Total des recettes tirées de la fibre brute (1)
,8 20,7 68,9 109,0 .168 .a 230,3 230,4 828,9 293,3
Dépenses du programme de fibre brute
Paiement des achats de fibre aux agriculteurs
11,7 40,5 63,2 97,5 137,3 137,3 487,5 159,4
Moins ; Ventes de semences aux agriculteurs
1,4 3,5 7,à 12,0 17,0 17,0 58,7 17,0
Prix d'achat des engrais et des fournitures
2,4 8,2 12,8 19,8 27,9 27,9 99,0 27,9
Frais d~ distribution incluS dans les prix des engrais, etc.
__J!. ____b]_ ___2_,Q _2,2 ~ ~ _]_ê..r..1_ ...!.Q..J!
Paiements nets aux agriculteurs pour la fibre
7,0 25,6 37,6 s8,o- 81,6 81,6 291,4 93,7
Commercialisation : pesée, triage, classement par qualité, transport
2,9 10,2 15,9 24,5 34,6 34,6 122,7 69,2
Frais de production des semences non compensés par les ventes
47,8 21,1 19,6 11,8 1'3 ,3 3,9 3,3 120,8 3,5
Frais de promotion de· la fibre et de formation des agriculteurs
Essais en champ de variétés et d'engrais
2,5 8,6 12,7 7,2 14,1 11.4 11,1 13,3 80,9 12,0
Uépenses totales du programme, à l'exclusion de la station de recherche
_!bQ -.1..d:. ~ ...i& -L.§. _..1.,1_ -1!.&.
2,5 72,4 48,1 67,1 84,0 114,8 135,9 132,8 657,6
Dépenses de la station de recherche 178,4
·Dépenses totales du programme, y compris la station de recherche ~ ...l.h§. __1_L2 ~ ____2_,1_ ____2_,1_ ___!b_Q ~ 127.4 __l_Q_,__l
27,5 94,2 79,8 76,6 93,2 124,0 147,9 141,8 784.,8 189,1
Cash floW net; à l'exclusion des dépenses relatives à la station de recherche
2,5 - 71,6 - 27,4 + 1,8 + 25,0 + 54,0 + 94,4 + 97,6 171,3 114,9
Cash flow net, y compris les dépenses relatives à la station de recherche - 27,5 - 93,4 - 59,1 - 7,7 + 15,8 + 44,8 + 82,4 + 88,6 43,9 104,2
. Cash flow net· cumulatif, à l'exclusion des dépenses relatives à la station de recherche
2,5 - 74,1 -101,5 - 99,7 - 74,7 - 20,7 + 73,7 +171,3
Cash flow net cumulatif, y compris les dépenses relatives à la station de recherche 27,5 -120,9 -180,0 -187,7 -171,9 -127,1 - 44,7 + 43,9
Revenu national engendré par le programme de fibre brute
Recettes de la famille agricole
7,0 25,6 37,6 58,0 81,6 81,6 291,4 93,7
Recettes engendrées dans la distribution des engrais et des fournitures
,9 3,2 5,0 7,7 10,8 10,8 38,4 10,8
Recettes engendrées dans la pesée, le triage, le classement par qualité et le transport
1,3 4,6 7,2 11,1 15,7 15,7 55,6 33,2
Recettes engendrées dans les essais en champ, la production de semences et la formation des
6,9 8,8 9,9 11,.8 12,3 12,4 9,8 71,9 1o,o
Cash flow net du programme de fibre, à l'exclusion de la station de recherche (planteurs
---L.§_ __1hQ --..2±& __2!_d_ -22.& 272.8 114.9
Montant total, à l'exclusion de la s.tation de recherche
6,9 18,0 45,1 86,6 143,1 214,9 215,5
Recettes e~ monnaie locale engendrées par la station de recherche 730,1 262,6
---L1. _:__!_d __2,_2_ -L.§. __]_,_]_ __]_,_]_ __]_,_]_ __]_,_]_ ~ __]_,_]_
Montant total du revenu national engendré par le programme de fibre brute
1,2 8,1 25,5 52,7 93,9 150,4 222,2 222,8 776,8 269,9
__C.Q.Û_t économique du programme de fibre brute
Investissements en terres et en travail consacrés à la production de fibre
Excédents des dépenses sur les recettes du programme de fibre, à l'exclusion de la stat.de - 2 5 8,8- 30,6- 47,8- 73,8 -104,0 -104,0 -369,0 104,0
Coût économique, à l'exclusion des dépenses de recherche recher.· ~ 2,5
- __71,__s.2. --.n..d. -1o1.s
- 71,6 - 36,2 - 30,6 - 47,8 - 73,8 -104,0 -104,0 470,5 104,0
Bénéfice économique_ net retiré du programme de fibre brute, à 1 'excl. des dép"enses de reche!:> ,
2 5 - 64,7 - 18,2 + 14,5 + 38,8 + 69,3 +110,9 +111,5 259,6 158,6
B~!l.éfio;:e_ é_co-ç.ou;iq"'e net cumulatif, à l'exclusion du coût de la station de recherche
2,5 - 67,2 - 85,4 - 79,0 - 32,1 + 37,2 148,1 259,6
COUT ECONOMIQUE TOTAL, _y ~ompris les dépenses consacrées à la recherche
27,5 93,4 40,i ~7.0 83,0 116,0 113,0 597,9 114,7
Béo_éfic_~ éc~nomique net du programme de fibre brute, y compris la recherche
- 26,3 - 85,3 + 12,6 + 36,9 + 67,4 +106,2 +109 ,8 178,9 155,2
Bénéfice économique net cumulatif, y comprls la station de recherChe - 26,3 -111,6 -141,4 -104,5 - 37,1 + 69,1 +178,9
(1) En supposant qu'un différentiel de prix sera utilisé pour défrayer les dépenses de
démarrage exigées par le programme
(2) En supposant que les rendements augmentent à mesure que les compétences se développent
mais que ce résultat est partiellement annulé par la concurrence des fibres synthétiques
ANNEXE
CLIMATOLOGIQUE
COTE D'IVOIRE
Ferkessedougou (1) 5°12' 323 6 21 48 86 148 149 186 303 251 113
( 2) 35 10 1428
(1) Moyenne de toutes les données enregistrées jusqu'en 1960
(2) Moyenne des dix dernières années
(3) Valeurs calculées à partir de chiffres non arrondis
(4) Station située dans une zone de transition
II AC-2
TABOU TEMPERATURE MOYENNE • c
Lat. Année JANV FEV MARS AVRIL MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC MOYENNE
4°55 1 1951 26,0 26,0 26,9 27,0 26,2 25,5 26,0 24,7 24,9 25,1 26,0 26,8 25' 9"
Long. 1952 26,8 27,0 26,9 27,1 26,5 25,7 25,3 24,3 24,1 25,6 26,3 26,4 26,0
7° 22' ouest 1953 26,8 26,7 26,6 27,3 26,5 25,.6 25,4 24,4 24,7 25,7 26,4 26,4 26,0
Alt. 1954 26,1 26,3 26,4 26,6 26,2 25,4 24,5 24,0 24,5 25,3 26,0 26,4 25,6
4 mètres 1955 26,4 26,8 26,4 26,8 26,4 25,6 25,4 24,0 24,3 25,8 26,0 25,7 25,8
1956 26,1 26,3 26,6 27,0 26,2 25,6 24,4 24,2 24,5 25,4 26,2 26,2 2 5' 7
1957 25,5 26,7 26,8 26,8 26,6 25,6 24,9 24,2 24,7 25,2 26,2 26,5 25,8
1958 26,8 27,3 27.3 26,8 24,9
26,2 24,4 24,1 24,3 25,9 26,1 2 5' 9 25,8
1959 26,6 27,0 27,1 27,2 26,9
26,3 25,3 24,6 24 12 25,4 26,1 26,2 2 6' 1
1960 26,6 27,3 26 6 26,2
2627 25!5 25,5 24,6 24 1 7 25,8 26!4 26!2 26l0
MOYENNE 26,4 26,7 26,8 26,9 26,4 25,6 25,1 24,3 24,5 25,5 26,2 26,3 25,9
CLINO 26, ... 26 7 27.0 27,0 26,6 25,6 25!1 24,3 2425 25,6 2622 26!3 25! 9
Précipitations en ~ 1951 151 36 28 94 4 79. 887 36 117 594 572 150 66 3210
1952 35 61 181 26 390 926 162 29 545 298 352 63 3068
1953 13 12 117 134 608 428 254 22 100 182 140 208 2218
1954 253 20 302 194 475 330 24 57 227 535 289 138 2844
1955 118 91 154 17 3 596 751 127 82 362 244 183 521 3402
1956 83 17 36 124 441 167 122 23 297 140 166
1957 20 1 167 137. 424 512 49 197 53 220 255 201 2236
1958 217 36 114 323 894 133 14 57 107 86 246 289 2516
MOYENNE 111, 3. 34,3 137,4 150,6 538,4 516,8 98,5 73,0 285,6 284,6 222 '6 212,3 2665,4
CLINO 64 50 98 153 438• 545 109 90 2 57 229 180 170 2383
SAS SANDRA 1951 25,8 25,6 26,6 26,6 26,0 25,1 24,8 23,7 24,6 25,9 26,3 27,1 25,6
Temp. moyenne • c 1952 26,9 27,2 26,8 26~9 26,2 25,3 24,7 23,6 24,3 25,5 26,2 26,5 25,8
Lat. 4° 57' 1953 26,1 26,3 26,5 27 '1 26,2 25,0 25,0 23,7 24,4 25,8 26,4 26,4 25,7
Long. 6° 5 ouest 1954 26,0 26,7 26,4 2(; '3 26,3 24,8 24,0 23,7 24,9 25,3 26,2 26,3 25,6
Alt. 50 mètres 1955 26,2 26,8 27,0 27,1 26,4 25,4 25,1 24,0 24,1 25,4 25,9 25,5 25,7
1956 26,0 26,2 26,7 27 '1 26,0 25,1 24,3 23,7 24' 6 25,2 26,1 26,0 25,6
1957 25,4 26,7 26,6 26,8 26,5 25,1 24,3 23,8 24,4- 25,3 25,9 26,4 25,6
1958 26,9 27,3. 27,2 26,9 25,9 24,2 23,5 23,1 24,2 25,8 26,0 26,0 25,6
1959 24,1
1960 24,1 25 1 25,9 26 7 26,4
MOYENNE 26,2 26,6. 26 4 2~26,2 25!0 2415 23,8 24!5 2 5. 5 2 6,2 26,3 25]7
Précipitations en mm 1951 24 Sl 71 30 265 986 334 8 128 129 159 45 2231
1952 1 54 95 72 345 540 223 56 182 176 330 135 2209
1953 1 50 120 194 428 576 223 31 26 161 266 116 2192
1954 30 9 181 203 132 590 124 14 37 314 128 106 1868
1955 101 10 39 110 566 319 16 15 124 188 147 154 1789
1956 83 17 36 124 441 167 122 23 297 140 166 405 2021
1957 18 8 100 129 232 760 67 22 22 71 260 244 1933
1958 35 25 33 336 631 214 7 8 17 20 174 144 1647
MOYENNE 36,6 28 ~ 1 . 84 4 149,8 380,0 519,0 138,6 22,1 104,1 151,1 203,8 6826 1986,2
II AC-3
ANNEE JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN JÙIL AOUT SEPT .OCT NOV DEC TOTAL
BONDOUKOU 1956 0 7l NE 133 131 B9 ·. 55 120 177 B5 24 36
Précipitations en mm 1957 0 10 80 194 164 lB9 130 B2 216 236 105 47 1443
Lat. 8° 3' N 1958 18 7 109 132 78 8B l3 29 126 77 B2 56 Bl5
Long. 2°48' ouest 1959 3 79 140
Alt. 378 mètres 95 91 246 59 29 186 lB9 13 47 1176
1960 62 22 70 193 57 243 .57 B4 179 222 49 16 1254
1961 0 0 46 NE 170 213 35 l 182 65 20 0
1962 0 7 24 NE 2B2 257 56 109 92 81 141 17 NE
1963 34 166 105 129 148 102 192 164 136 345 80 T 1601
1964 58 T 175 89 138 182 30 13 239 103 B4 29 1140
1965 23 45 27 124 208 lB4 14 121 199 126. 5 0 1076
1966 0 8 (0 153 149 26B NE NE ... NE NE__ NE NE NE
MOYENNE lB 0 )G_7 _ _8~16 lJB 146 9 lB7 3 6/l l 75 2 173 2 152 9 60 3 24 8 1163
KAT lOLA 1956 83 91
5 157 . 92 9B 24 B9 203 46 6 14 90B
Précipitations en mm 1957 4 86 32
Lat. 8° 9' N 152 97 154 221 237 311 175 21 94 1584
1958 37 6 67 183 76 WB 0 117 102 37 59 16 910
Long. 5°7 1 ouest 1959 0
Alt. 312 mètres
7 60 93 63 151 94 133 212 79 47 5 944
1960 0 0 54 19h l5B 224 22 146 211 124 45 6 llB4
1961 0 0 37 190 lB2 242 35 31 l6B 72 25 10 992
1962 0 20 23 126 39 2Slt 76 llB 126 78 68 0 92B
1963 36 89 34 19'• IBO 215 250 252 342 263 2B 7 lB90
196'• 0 0 71 70 151 166 23 87 192 63 22 9B 943
1965 39 81 21 185 123 llO 222 159 194 137 25 0 1296
1966 0 0 84 Jlf9 154 NE NE NE NE NE NE NE 0
MOYENNE ll 0 33 8 52,2 153 9 119,7 182,2 96,7 136,9 20~.1 107,4 .. 34,6 25,0 1159,5
BOUNA 1956 0 60 80 217 218 163 72 67 221 0 34.0 46.0 1178,0
Précipitations en mm 1957 14 6 44 125
Lat. 9°16' N
296 355 150 261 417 161 13 0 !B42,0
1958 36 14 48 109 127 235 0 142 334 90 142 0 1277) 0
Long .. 2°59 1 ouest 1959 23 46 127 62 246 277 318 224 391 161 60 0 1935,0
Alt. 316 mètres 1960 0 0 33 221 63 139 98 150 272 136 21 23 ll56,o
1961 0 0 43 109 61 165 59 16 144 56 16 0 669
1~62 0 0 35 169 162 226 138 155 264 98 142 0 l3B9
1963 0 6B 2 96 220 231 226 153 266 224 15 0 1581
1964 0 0 124 103 69 126 142 B2 123 35 75 lB B9l
1965 27 23 15 57 102 26B 194 BJ 152 98 0 0 1019
1966 0 0 20 35 119 NE NE NE NE NE NE NE NR
MOYENNE 9 0 19 7 : 51_,9 118 5 153 0 21B5 139 7 25B 4 51 8 1268 4
133 3 105 9 8 7
II AC-8
ANNEE JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC MOYENNE
KORHOGO 1956 0 17 83 159 146 166 4a 219 243 33 103 0 1217
Précipitations en moi 1957 7 0 140 201 206 135 245 )60 365 )06 ao 0 2045
Lat. 9° 27 1 N 195a 30. 0 109 57 76 53 68 170 Ja5 68 41 0 a 57
Long. 5°38' ouest 1959 2 2 2 95 142 162 182 193 349 36 22 0 1187
1960 3 0 78 194 120 217 Ill )44 443 46 50 99 1705
1961 0 0 4 14 a2 192 a2 17a 199 55 6 0 aJ2
1962 2 7 3 121 aJ 187 176 360 315 133 26 0 1402
1963 9 33 19 Joa 173 234 177 392 201 210 11 0 1567
1964 0 0 49 42 163 202 200 359 234 134 123 65 1571
1965 a2 6 105 35 83 217 192 )22 302 74 0 0 14Ja
1 66 0 52 142 162 NE NE NE NE NE NE NE NE
MOYENNE. 12 3 5 9 5_9,2 106 2 1JO 4 176 5 ~~~,7 283 6 109 5 46 2 16 4 J)a4 0
ODIENNE 195.1 25,6 27,5 29,1 29,1 27,8 26,8 25,6 25,5 26' 1 25,9 25,8 24,6 26,6
Temp. moyenne •c 1952 25,2 27,8 29,1 29,3 27,6 26,4 25,2 25,5 25,3 25,8 26,6 24,6 26,5
Lat. 9°30' N 1953 26,8 28,0 28,8 29,4 28,2 26, 1· 25,4 zs,o 25,4 • 25 ,a 26,6 24,9 26,7
Long. 7°34' ouest 19511 25,6 27,8 29,0 27,6 27,4 25,7 24,a 24,2 25,5 25,5 26,2 25,8 26,3
Alt. 432 mètres 1955 26,3 28,lf 29,0 28,3 28,1 26,9 25,3 25,2 25,6 26,4 27,0 24,9 26,a
'956 25,1 28,3 29,1 29,3 28,0 26,6 25,3 25,8 26,6 26,a 25,6
•957 25,0 27,6 29,3 29,0 28,0 27,3 26,1 25,5 25,6 26,2 26,6 25,a 26,a
1958 27,0 27,7 29,5 29,1 28,1 26,1 24,6 24,4 25,2 25,6 25,6 23,8 26,4
1959 24,4 27,6 29,0 28,6 26,3 25,9 24,5 24,7 25,6 25,5 22,8
'960 25 3 27 5 28,1 26 8 26 9 25 5 24 7 25 1 25 1 25 7 25 3
MOYENNE 22..._L 27 8 29 0 28,]_ 27 6 26 3 25 J 25 1 25 4 25 9 26 2 24 8 26 5
ODIENNE 956 0 43 36 6) 67 209 J4a )44 313 J4a 45 3 1419
Précipitations en mm 957 0 3 96 a5 95 209 254 )09 492 187 107 23 Ja6o
Lat. 9°30' N 95a 75 0 51 66 64 217. 254 2a9 227 114 140 0 1497
Long. 7°34' ouest 959 3 1 28 93 19a 94 367 la6 469 46 a) 9 1577
Alt. 432 mètres 960 0 0 51 NE 105 247 275 244 251 J)a 19 0 NE
961 0 0 5 189 6a 143 329 411 2al 121 24 0 1571
962 0 5 16 93 151 Ja9 Ja4 424 315 156 95 0 162a
963 9 25 64 137. 155 197 252 301 267 352 12 0 1762
964 0 0 52 29 11a 106 345 600 2a7 127 ao 91 1835
965 7 2 36 34 160 216 240 180 446 173 )6 0 1530
966 0 0 79 51 30 115 NE NE NE NE NE NE
MOYENNE a 5 7 2 96,7 a4 0 llO 0 176 5 264 a· 328 a 334 a 156 2 64 1 12 6 1594 2
II AC-9
TEMPERATURE MOYENNE •c
ANNEE JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN JUIL ACUT SEPT OCT NOV DEC MOYENNE_
FERKESSEDOUGOU 1951 25,6" 27,3 29,0 28,9 27,7 26,8 25.3 25,7 26,0 26,6 26,.0 24,3 26,6
Lat. 9°35' N 1952. 25,0 27,6 29,2 29,6 28,0 27,2 25.3 25,4 25,3 26,4 27,0 24,9 26,8
Long. 5°12' ouest 1953 26,9 27,7 28,8 29,1 27,6 26, l 25.1 25,4 25,6 26,6 27,2 24,8 26,7
Alt. 323 mètres 1954 25,4 27,9 28,6 28,3 27,6 26,4 25.2 24,8 25,7 26,3 27,0 25,3 26,5
1955 25,7 27,6 28,9 28,8 28,0 26,4 25.2 25,2 25,3 26,4 27,0 26,0 26,7
1956 24,1 28,3 28,1 28,1 27 ,o. 26,3 24.8 25,0 25,6 26,7 26,8 24,7 26,3
1957 24,8 26,7 28,1 28.,2 27,4 26,7 25.9 25,4 26,0 26,4 27,4 26,6 26,6
1958 27,0 27,1 29,3 29,3 28,2 26,3 25.1 25,3 26,3 26-,8 27,2 25,7 27,0
1959 25,2
1960 27 7 26 2 27 2 26 5 25 9
MOYENNE 25 6 27 5 28 8 28 8 27 7 26 5 2'5'.! 25 3 25 8 26 6 26 9 25 4 26 7
FERKESSEDOUGOU 1956" 0 18 111 112 75 87 167 . 163 263 91 109 7 1203
Préci~itcitions en mm 1957 1 12 90 179 216 88 298 450 254 159 16 1 J]6l+
1958 22 0 103 69 122 107 38 85 221 76 78 6 927
1959 1 8 27 75 103 171 126 513 513 62 8 0 1607
1960 2 0 75 166 169 198 282 NE NE 50 NE NE NE
1961 0 0 14 100 110 244 238 87 244 62 15 0 1014
1962 0 T 14 135 94 155 102 376 315 86 45 0 1322
1963 0 46 13 244 83 323 201 355 87 "269 ('. 21 0 1642
1964 0 0 123 113 110 148 256 238 367 76 ·-so 67 1548
1965 0 99 13 90 89 190 250 306 289 108 T 0 1434
1966 0 0 122 54 157 118 NE NE NE NE NE NE NE
MOYENNE 24 8 5 64 1 121 5 120 7 166 2 195.3 285 9 283 7 103 9 38 0 6 1 1396 8
BOUNDIALAI
1
1953 T 23,2 78,2 92,5 176,0 342,2 253.2 472,3 128,3 196,4 77,2 0 1839,5
Lat. 9° 31 N 1954 0 54,0 lOI ,7 117,3 128,8 248,4 262.0 382,4 254,9
Long. 6°28' ouest
202,3 56,9 0 1868,7
1955 0 0 87,8 111 ,6 130,0 366,4 352.5 358,2 131,5 112,3 7,5 76,5 1734,3
Alt. 665 mètres 1956 0 30,7 41-J.,6 39,7 155,2 188,5 187.5 245,2 232,7 94,5 50,5 10,8 1280,0
1957 0 24,o 60,5 36,6 96,8 180,9 429.5 381,7 463,9 202,0 80,3 18,5 1}94,7
·1958 ~ 108,5 T 6,0 139,6 NE NE NE NE NE NE NE NE NE
1964 0 0 10,5 25,3 142,2 173,3 403.·3 479,5 242,1 53,8 20,7 72,0 1622,7
1965 126,9 17,5 6,0 169,5 150,3 294,0 362.5' 423 8 505 4 249 5 0 ·O 2312 5
MOYENNE 16 21 56 93 140 256 308 392 272 166 42 26 1785
c
Il AC-10
Lo_calité. Lat •. N Long. Ouest JAN FEV. . MARS AVRIL MAI JUIN JlirL AOUT SEPT. OCT NOV DEC
~· ·7°23 1
7°32' 231,9 213,3 205,2 175,6 179,a 120,6 79,3 75,3 133,9 192,0 1a3,6. 206,0
r
BOUAKE 7°41' 5°2' .la6,1 195,9 202,1 1a4,7 1a4,2 113,6 a5,2 73,0 113;1 164 .. 4 167 ,a 166,1
BONDOUKOU 8°3' 2°48' 22a,7 225,5 239,4 223,3 210,0 162,a 152,4 101,2 117 ,a 1a3,5 203,7 224,1
ODIENNE 9°30' 7° 34 1
247,9 222,5 238,4 215,0 225,3 217,3 1a1,7 145,7 162,6 235,9 233,i 257,3
FERKESSEDOUGOU 9° 35 1
5°12 1
275,7' 252,0 25"/,4 234,9 242,a 215,0 17415 14a,6 169,9 247,0 264,2 265,9
..
•••
_.
f'
.i
1
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