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(FAMA) TEL : 21 73 09 84
Présenté par :
ADAMA KONE
Tableau 4 : Estimation des couts de perte au cour des opérations post-récolte.....................................33
Figure 2................................................................................................................................................29
Figure 3................................................................................................................................................30
Figure 4................................................................................................................................................31
Figure 5................................................................................................................................................32
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
Ha : Hectare
Je dédie ce rapport à mon père feu Koné Bakoro pour les sacrifices et les soins apportés à
mon éducation.
Remerciement :
Je remercie le bon Dieu, de m’avoir donné la force de terminer mes études dans de bonnes
conditions malgré les moments difficiles traversés. Que son nom soit glorifié.
J’adresse mes remerciements les plus profonds à tous ceux qui ont consacré leur temps et leur
énergie pour m’aider dans ce travail.
RESUME :
Le présent rapport retrace les activités menées lors de stage sur les opérations post récolte du
riz dans la zone de production de Molodo.
La production du riz connait depuis ces dernières années une augmentation considérable du
fait que la plante est cultivée non seulement pour la consommation locale mais aussi pour la
commercialisation dans les grandes villes du Mali et dans les pays voisins.
Le riz à un rôle central dans la sécurité alimentaire du pays, il est perçu comme la principale
denrée alimentaire permettant d’atteindre la sécurité alimentaire, d’améliorer les revenus des
producteurs et de satisfaire une demande urbaine croissante à un prix raisonnable.
L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact économique et agronomique des opérations
post-récolte du riz.
L’office du Niger est au cœur du dispositif de sécurité alimentaire du pays, dans ce cadre
beaucoup de stratégies sont mise en œuvre pour augmenter la production du riz.
C’est pourquoi l’étude s’est intéressé aux opérations post récolte de riz qui sont des étapes de
la production du riz où le producteur peut éventuellement perdre une partie de sa production
soit en quantité soit en qualité, a commencé par la moisson jusqu’au stockage.
Pour cela, des enquêtes ont étés effectués auprès de vingt (20) producteurs afin de mieux
comprendre et clarifier les différentes opérations.
L’analyse des résultats montre que certains producteurs dépensent plus et gagnent moins que
d’autres alors qu’ils ont les mêmes superficies. Cela est dû à une mauvaise pratique des
opérations post récolte.
Le Mali évolue dans la riziculture depuis des années à travers les structures agricoles tels que
l’OPIB, Office du Niger, Office Riz Mopti, Office Riz Ségou etc.
Le Mali est le deuxième producteur de riz d’Afrique de l’Ouest, Au cours des dernières
décennies, la part du mil et du sorgho dans les disponibilités en céréales a subi une diminution
graduelle au profit du riz. (FAO 2016).
De 1960 à nos jours, les superficies cultivées ainsi que la production ont plus que doublés, les
rendements sont également en nette progression, surtout en zone Office du Niger en maîtrise
totale de l’irrigation.
Les modèles de consommation ont considérablement évolué et une place de plus en plus
prépondérante est occupée par le riz. Cette situation montre que le Mali deviendra dans un
proche avenir autosuffisant en riz, surtout que l’Etat Malien est en train d’entreprendre de
petits et grands programmes d’aménagement hydro agricole à travers tout le pays.
La récolte et les opérations pos-récolte du riz représentent le dernier maillon de la chaine des
opérations culturales de l’itinéraire technique du riz.
La récolte, le battage et le séchage constituent des opérations décisives pour garantir une
bonne productivité et une bonne qualité du produit. Tous les efforts consentis depuis la
préparation du sol peuvent être compromis lorsque ces opérations sont mal effectuées.
Cette référence (la récolte, le battage et le séchage) fait le point sur les différents facteurs à
considérer pour de grandes pertes en quantité et en qualité de paddy lors de ces opérations.
(Woperes et al.,2008)
La détermination de la date optimale de récolte est le facteur le plus important, car il peut
occasionner d’importantes pertes et affecter la qualité du paddy :
Les facteurs suivants indiquent le moment le plus opportun pour procéder à la récolte :
80 % de la panicule à la couleur de la paille (jaune) ;
20 % au moins de la base de la panicule a atteint le stade pâteux (dur) ;
Si vous enlevez la balle du riz, le grain est clair et dur.
(Wopereis et al ., 2008) Cependant, il ne faut pas attendre pour se préparer à la récolte et post
récolte car la parcelle doit être assécher au préalable quinze (15) jours avant pour faciliter le
déplacement et éviter que les grains ne germent du fait de leur contact avec l’eau (humidité)
ou ne se salissent pas avec la boue, toute chose pouvant affecter la qualité du paddy. La
hauteur de coupe est en fonction des objectifs post récoltes du producteur (mode de battage,
vente de paille…) et des équipements utilisés. Cette opération (post-récolte) est l’une des
étapes les plus importantes de la culture du riz où le producteur peut éventuellement perdre
une partie de sa production soit en quantité soit en qualité.
Des nombreux efforts ont été fournis pour la réussite de la culture du riz, mais elle reste
confronter à des nombreuses contraintes.
II. ETUDE DU MILIEU D’ETUDE ET STRUCTURE D’ACCUEIL
1. MILIEU D’ETUDE :
1.3. Le relief :
La commune présente un relief simple avec de grands ensembles de cuvettes à pentes
généralement faible (4%) a l’orientation sud-est.
Mais il comporte par endroit de microrelief (pente générale faible sans grandes dénivellation).
En effet le relief se réduit en une plaine où se pratique l’irrigation gravitaire (ON 2019)
1.4. Le climat :
Le climat est de type tropical dans la zone soudano-sahélienne et est déterminé par des isoètes
de300 à 600mm
1.5. Le sol :
La commune est une vaste plaine en forme de cuvette ou l’on trouve un sol argileux dans la
partie centrale et un sol sablonneux sur les pourtours. Les sols argileux sont lourds et ceux
sablonneux sont légers (Oulale A 2019)
1.6. La végétation :
La végétation correspondante est la steppe épineuse. On rencontre des gaminés herbacé, des
arbres, des arbustes épineux et quelques grands arbres.
1.7. La faune :
Le terroir est pauvre est faune à cause du braconnage et la pression démographique. Les
aménagements agricoles ont détruit les biotopes des animaux sauvages. On ne rencontre que
des rongeures, des oiseaux et des reptiles. (ON 2019)
1.8. Hydrographie :
Au niveau de la commune les principaux cours d’eau sont des Falahs et les canaux
d’irrigations. Le Falah et les canaux d’irrigation sont tous alimentés par les eaux du fleuve
Niger à partir du barrage de Markala. Les eaux souterraines sont en abondance avec une
nappe phréatique a moins de 2 mètres (-2 m) de profondeur. Le canal principal de Molodo
Centre mesure 31 kilomètre de long en bordure duquel sont situés les principaux villages
reconnus officiellement et arrose une partie du casier sud de la zone Office du Niger de
Molodo, le casier central et le casier Nord.
La riziculture domine de loin les autres activités et se pratique en toute saison dans les
parcelles irriguées. L’agriculture est la principale activité économique de la commune
et constitue également la première source de revenu de la population. Elle est
pratiquée dans deux zones agricoles distinguent à savoir :
L’élevage des bovins, des ovins et des caprins est extensif et aussi un élevage de
capitalisation des revenus des autres activités, principalement des ressources de
l’agriculture. Grâce à la qualité des ressources naturelles (sol, eau, végétation) la
commune est une zone propice à l’élevage si ce n’est pas le tarissement précoce des
mares et l’insuffisance de point d’eau.
La pêche est pratiquée « dans les Falah et canaux d’irrigation ». L’arrivée des crues
caractérisées par la migration des poissons vers les zones de production et de
grossissement et la décrue favorise la pêche et permet une production particulièrement
élevée depuis des années. Elle sert d’autoconsommation des populations et permet à la
filière de jouer un rôle capital dans la vie socio-économique de la commune.
La pisciculture aussi se développe de plus en plus dans les mares et étangs sous
l’encadrement du service de la pêche de Niono et de centre piscicole de Molodo.
Le centre d’alevinage de Molodo produit chaque année une quantité importante pour
les bennières du pays.
III. STRUCTURE D’ACCUEIL (OFFICE DU NIGER) :
L’Office du Niger (ON) est une entreprise parapublique malienne qui gère l’un des étendus
des plus anciens périmètres irrigués de l’Afrique de l’Ouest. La zone d’intervention de l’ON
est la partie occidentale du delta central du fleuve Niger. A partir du barrage du Markala situé
sur le fleuve Niger. Une superficie de 12 177.58 ha sont irrigués par gravité totale de l’eau.
Dans les années 1920, l’identification de ce site a conduit l’ingénieur français Emile BELIME
à concevoir un vaste projet d’aménagement hydro agricole avec la mise en eau des anciens
défluents du fleuve Niger qui nécessitent la construction d’un barrage sur le fleuve et le
creusement d’un canal adducteur et deux canaux principaux.
C’est pour la réalisation de ce vaste programme que fut créé l’ON qui devait devenir le
fournisseur du coton des industries de la France coloniale et le grenier à riz de l’Afrique de
l’Ouest.
L’ON a été géré par l’administration coloniale jusqu’en 1960 année d’accession du Mali à
l’indépendance, où sa gestion est effectuée par l’Etat malien qui y introduit la culture de la
canne à sucre et le riz en remplacement du coton qui a été abandonné en 1970.
Entreprise très dirigiste à l’origine, l’ON a imposé aux paysans des normes très strictes en
matière foncière, équipement, de techniques culturales…
Il s’occupait de toutes les activités liées à la riziculture (gestion des terres, approvisionnement
en intrants, commercialisation des productions…) de l’Etat, l’Office du Niger et les
exploitants agricoles. Le dernier contrat 2008-2012 est le premier qui a été défini pour une
période de cinq ans.
Une série de réformes dont la grande restructuration de 1994 ont considérablement recentré
les activités de l’ON pour une plus grande libéralisation de l’économie et un transfert de
responsabilité de l’Etat vers les secteurs privés. (ON 2019)
Les activités de l’ON sont planifiées dans le cadre de contrat plans quinquennal qui
définissent les aménagements et les performances.
Les périmètres irrigués de l’ON ont aujourd’hui pour principal vocation la production du riz
durant la saison des pluies, mais sont exploités aussi pour les productions de saison froide
(cultures maraichères), de saison sèche chaude (culture du riz) appelée contre-saison, de
canne à sucre pour la production sucrière de la société SUKALA SA.
En termes de fonctionnement, le siège social de l’ON basé à Ségou, constitue son entité
économique et juridique.
L’organigramme fait ressortir plusieurs directions spécialisées dont les activités sont
coordonnées par la Direction Générale. Ces directions sont les suivantes :
Chaque direction est placée sous la responsabilité d’un directeur spécialisé et regroupe en son
sein un certain nombre de services gérés par des chefs de service. Les services sont composés
de Divisions.
L’Office du Niger regroupe également en son sein sept zones de productions qui sont :
Macina, Kolongo, Niono, N’débougou, M’bèwani, Molodo et Kouroumari.
Chaque zone est dirigée par un directeur de zone assisté des chefs de divisions suivantes :
Un poste d’auditeur interne est créé pour assurer la vérification du respect des procédures de
gestion afin de sécuriser le patrimoine de la structure et de garantir la fiabilité du système
d’information.
La direction générale est assistée également par des chargés de mission, d’un service de
communication, d’un service juridique et d’un service informatique et d’information de
gestion (SIIG). (ON 2019).
Le CRM ne donnant pas des résultats escomptés et avec les difficultés financières du moment,
la régie du riz est progressivement supprimée à partir de 1961 pour la culture intensive du
coton en colonat. Le coton lui-même pour une question de stratégie nationale laissa la place
en faveur de la riziculture à partir de 1970 (1ère importation officielle du riz au Mali en 1969
pour quelques 20 000 tonnes). (ON 2019)
A l’office du Niger chaque famille correspond à un exploitant d’où 9088 exploitants (DPS)
La zone de Molodo est alimentée par quatre (4) distributeurs qui sont :
Le casier sud : il est alimenté en eau par le distributeur sud (équipé d’une vanne plate).
Il s’étend sur les partiteurs MD1, MD2, MD3 et (M1, M2 sont branchés sur le canal principal)
tous munis de vanne plate et les partiteurs de Niaffassi, Massabougou, Boh 1, Boh 2 sont
directement branchés au Falah de Molodo.
Le casier Central : il est alimenté en eau par le canal principal de Molodo (équipé d’une vanne
plate) dont il prend sa source au point B.
Le casier nord : il est alimenté par le canal principal de Molodo et distributeur Faba qui sont
tous équipés par les vannes plates ainsi que ses partiteurs.
Il s’étend sur le partiteur M11 jusqu’à M22 qui sont branchés sur le canal principal et les
partiteurs F1 et F2 sont branchés sur le distributeur Faba.
Le casier Molodo nord : il est alimenté en eau par le distributeur Molodo nord équipé d’une
vanne plate automatique (avis/avios). Il s’étend sur les partiteurs MN1 à MN12 tous munis
par des modules à masque. (DPS 2019)
Direction de Zone
Secrétariat
Division Division
Division Gestion de l’Eau
Division Appui au Administrative et Planification et
et de Maintenance du
Monde Rural Financière Statistique
Réseau Hydraulique
Secrétariat
Chef Unité
Chef Casier
Conseillers Animatrices Entretien
Agricoles Agent
administratif
Eclusiers
Une récolte à point nommé (éviter la récolte précoce ou tardive) est très importante pour
contrôler la qualité du paddy récolté. On reconnaît le temps approprié pour la récolte lorsque :
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3.3. RÉCOLTE :
3.3.1. La MOISSON :
C’est une opération qui consiste à couper les gerbes ou tige du riz à l’aide d’une faucille de
20 à 30 cm au-dessus du sol quand elle est manuelle. On peut aussi utiliser pour cette
opération des engins motorisés faucheuses à dépôt latéral ou la moissonneuse batteuse.
C’est la deuxième étape de l’opération qu’on a eu à faire après la moisson. Elle consiste à
rassembler les gerbes du riz en tas de 1m de diamètre et de 1 m de hauteur tout en protégeant
les épis de riz contre l’humidité et le soleil ; une opération en rapport avec la date de la
vidange sont d’une importance capitale pour l’obtention du riz marchant de bonne qualité
avec un faible taux de brisure
C’est une opération qui consiste à ramasser les moyettes et à les mettre en tas de 10 à 15 m de
diamètre sur 1 à 1,5m de hauteur selon l’importance de la masse végétative, les épis sont
tournés vers l’extérieur du tas pour éviter les oiseaux et l’action direct du soleil qui prédispose
3.3.4. LE BATTAGE :
Le battage est une opération post-récolte qui consiste à séparer les grains de paddy des pailles
de riz. C’est une opération très importante dans la production du riz en ce sens que si elle est
mal faite, elle peut aboutir à des brisures, des grains endommagés ou à un mélange avec
d’autres choses telles que le sable, les petites pierres et d’autres variétés de riz, ce qui va
occasionner des problèmes lors de la transformation. Le battage est habituellement fait soit
manuellement, soit mécaniquement.
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batteuse fournit des grains de paddy propres sans les endommager à cause de son système de
flux axial. Il existe plusieurs modèles de batteuses motorisées. La seule différence entre ces
batteuses est que certaines ont la capacité de vanner en même temps qu’elles battent le riz.
D’autres peuvent battre jusqu’à huit (8) Tonnes par jours.
3.3.6. LE SÉCHAGE :
C’est l’une des opérations essentielles, nécessaires en ce qui concerne la qualité du stockage
du paddy et du riz moulu. Il est réalisé dans le but de diminuer la teneur en eau de 14 à 12%
en fonction de la durée de stockage envisagé. Une humidité élevée du paddy favorisera la
croissance de moisissures qui affectent ainsi la qualité du paddy moulu. Il existe plusieurs
méthodes de séchage dont celui du soleil, est le plus fréquent.
3.3.7. LE STOCKAGE :
Le riz paddy est emballé dans des sacs de 50 ou 100 kg, placés sur des palettes et stocké dans
des entrepôts. Le paddy peut être aussi stocké en vrac dans des entrepôts ou des silos.
L’entrepôt doit être bien aéré avec des fenêtres qui font face au nord et au sud (pour éviter la
pénétration de la lumière solaire). Toutefois, il convient de noter que beaucoup de cultivateurs
n’étalent pas le paddy sur des palettes, ni l’entreposent dans des endroits aérés. Pour un bon
stockage du paddy pour la mouture et pour l’étuvage, il est nécessaire que :
3.3.8. LA MOUTURE :
C’est une opération technique qui implique le décorticage et le polissage. Le décorticage
consiste à enlever les coques du paddy en prenant soin d’endommager les grains le moins
possible en vue d’obtenir un “riz doré”
Le polissage consiste à enlever le son afin d’obtenir un grain entier. La mouture combine
toutes sortes d’équipements mécaniques pouvant permettre de retirer les coques, les couches
externes et les embryons de grains de riz. Le polissage, d’autre part, concerne le processus qui
permet de retirer les couches de “Subaleurone “ après avoir blanchi les grains pour leur
donner un bon aspect.
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4. ACTIVITES MENEES :
Dans le souci de lier la théorie à la pratique, j’ai effectué le stage de fin de cycle à l’office du
Niger (zone de production de Molodo) et souhaitant m’orienter vers la filière riz plus
précisément les opérations post récolte du riz au niveau de la division appui au monde rural.
Les opérations post récolte sont des activités qui interviennent lorsque le riz est arrivé à
maturité. Ces activités sont entre autres :
La moisson, mise en moyette, mise en gerbier, battage, séchage, mouture et stockage.
4.1. OBJECTIFS :
Objectif global :
Objectif spécifique :
Identifier et caractériser les producteurs du riz irriguée dans la zone de d’étude ;
Estimer les coûts de perte post-récolte à chaque étape (de chaque opération).
Pour atteindre les objectifs de cette étude, une série de méthodes adaptées d’analyse
statistique utilisée pour chaque objectif dans le but d’avoir des résultats sont détaillées dans
cette partie ainsi que la méthode d’échantillonnage utilisée.
Objectif 1 :
Objectif 2 :
Statistique descriptive sera a été utilisée pour atteindre le deuxième objectif 2.
Objectif 3
Pour atteindre le troisième ’objectif 3, nous avllons utiliserutilisé la méthode de calcul des
coûts basée sur le compte d’exploitation.
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Collecte des données
Les données seront été recueillies sur le terrain auprès des chefs d’exploitations sur les
caractéristiques socio-économiques des exploitants, les opérations post-récolte, les conditions
de stockage ou de conservation, les lieux de stockage, le service d’entretien des stocks (ce qui
veillent sur le stock et comment ont-ils ?) et le cout de stockage.
Elaboration de questionnaire :
Pour la collecte des données un questionnaire a été élaboré et administré auprès des
producteurs concernés.
Le traitement des données sera a été effectué après l’enquête et la visite sur le terrain avec le
logiciel statistique tel que Excel.
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L’âge moyenne des exploitants dans la zone d’etude est environ 54 ans, le maximum est 87
ans, et minimum est 30 ans ; le chef de famille est toujours considere comme le chef
d’exploitant vue que le numero d’attribution est à son nmom,n raison pour laquelle l’âge
maximum est de 87 mais cela ne montre pasvais qu’il travaille toujours dans le champ, mais
tout passe presque par lui.
En terme d’actif, le tableau 2 nous montre que dans chaque exploitation, il y’a en moyenne
environ 10 personnes actives dont approximativement 5 hommes et 5 femmes. Cela peut
s’expliquer par le fait qu’actuellement dans les zones rizicoles, les femmes d’autant
impliquees que les hommes dans les travaux champetres. Le total actif homme domine celui
de femme avec un maximum 21 contre 16 cela s’explique par leurs disponibilités (homme) et
du fait que leurs actif principale et ils sont aptes a travail au champs et quand au femme, elles
sont parfois occupées par les tâches ménagéres qui les empêche d’aller au champ
Parmi les personnes enquêtés 95 % sont des hommes et 5% sont des femmes, cela s’explique par des
raisons societale.
Dans ces zones comme partout au Mali, la responsabilite des menanges est generalement confiee aux
hommes et leses femmes sontoccupent le second rang cencés rester à la maison pour s’occuper des et
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doivent s’occuper des enfants et faire ainsi que les taches le mmenagere et quant aux hommes, ils sont
les propriétés terrien et veillent surqui sont censé nourrir la famille toute entiere..
NIVEAU D’INSTRUCTION
35% des producteurs ont fait l’école coranique, 25% sont alphabétisés et 40% n’ont fréquenté
aucune de ces deux formes d’instructions.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation car la zone d’étude, ça :
Lles enfants sont considérés comme des bras valides qui passent beaucoup de temps à
travailler au champ, à cela s’ajoutent le manque de moyen pour prendre en charge les frais de
scolarisation, certaines écoles sont également loin du village d’où manque de moyen de
déplacement.
Statut matrimonial
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FIGURE 3 : STATUT MATRIMONIAL
L’analyse de ce graphique montre que cent pour cent (100%) des les 20 personnes enquêtées sont
mariées.
Elles se marient tôt pour avoir des enfants comme des bras valides, plus les mains d’œuvre sont
nombreuses, plus les superficies exploitées sont grandes d’où l’augmentation de la productionu
rendement.
Système de semis
En faisant refference sur le graphique ci-si dessus, 65 % des personnes enquétés pratiquent le
semis à la volée car elle permet de semer plus rapidement, elle permet également de proteger
le sol contre une erosion direct par l’eau et le vent car il reste une couverture protectrice de
risidus.
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La technique néccessitant moins de matériel reduit donc la main d’œuvre et l’énergie
néccessaire pour réaliser ses semis, mais également pour l’entretien de la machinerie.
Cependant il n’est pas adapté pour tout les sols et présente des inconvenients :
Le sol de semis à la volée se rechauffe moins vite en raison de la presence de risidus sur le
sol.
Le sol reste froid car l’infiltration d’eau dans un champ mal preparé sera beaucoup longue
que prevu.
Le système de riziculture intensif (SRI) est pratiqué par 35% des exploitants, car selon eux,
c’est une méthode de culture du riz qui produit des rendements plus élevés avec lea plantation
repiquage de beaucoup moins de semis eet l’utilisation de moins d’intrants (semences et
fertilisants). Avec cette méthode, l’entretien est facile, car avec le désherbage on peut sle faire
à la main ou avec un outil mécanique simple.
Elle coûte chère car elle demande beaucoup plus, on fournit beaucoup dd’effort en termes de
mains d’œuvre que le semis à la volée et aussi le, elle demande également beaucoup de temps
de réalisation des activités est relativement plus longdes mains d’œuvre.
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La majorité des exploitants sont dans le système de production moderne, avec un pourcentage
de 55, plusieurs facteurs expliquent cela parmi lesquels on peut retenir :
Gagner du temps ;
Les 45% sont dans le système traditionnelle, car ils manquent de moyens de moyen pour
s’approprier des machines.
L’analyse de ce graphe montre que 70% des producteurs louent les matériels et 30% possèdent des
leurs propres matériels c. Cette situation explique le manque de moyen de la majorité des producteurs
dans la zone de production ce qui les amène à louer la plupart des matériels mais aussi il y’a la cherté
des matériels de productionela se traduit par le manque de moyen.
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TABLEAU 3 : LES CAUSES DES PERTES
Une sechage dans le champ - Le risque de perte dues aux attaques des
ravageurs ( oisseaux, rangeurs, insectes)
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- La deterioration des materiels
d’installation (les mites dans les poteaux
en bois ,
L’analyse de ceLe tableau 3 ci-dessous décrit les causes des pertes post-recolte. L’enquête et les
interviews sur le terrain nous a montére que la plupart des producteurs ne pas connaissent pas
l’utineraire techniques des opérations post-récolte d’où l’aggravation des pertes post-recolte chez la
majorité des producteurs dans la zone ,. On note également la non maitrisse des materielles post-
récolte qui se traduit également pard’où une perte en quantité et en qualité.
TABLEAU 4 : ESTIMATION DU COUTS DES PERTES LORS AU COUR DES OPÉRATIONS POST-
RÉCOLTE
C’est un tableau qui retrace l’estimation dues coûts des pertes durant les opérations post
récolte des producteurs enquêtés dans le village de Niaminani et Molodo 1.
Dans le cadre des activités, des enquêtes ont été effectués auprès de quelques producteurs afin
de mieux comprendre et d’élucider ces différentes opérations.
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total
1 115 1.50 7 000 4.67 117 250
2 35 5.50 15 750 2.86 246 900
3 274 0.50 1 400 2.8 20 875
4 294 1.50 7 840 5.22 193 250
5 4 1 7 000 4.67 109 500
6 137 0.50 1 680 3.36 42 250
7 45 1.25 4 550 3.64 69 250
8 316 4 22 400 5.6 312 750
9 106 2 10 500 2.25 88 000
Suite aux différentes opérations poste récolte effectuées par les producteurs, nous constatons
que :
Certains producteurs dépensent plus que d’autres alors qu’ils ont les mêmes superficies.
Cette situation dénote que certains producteurs sont dans le groupement villageois et d’autres
ne le sont pas.Ce groupement possède des équipements des opérations poste récolte qui prend
presque en charge le frais des activités de ces partisans.
Ces pertes sont également dues à mauvais suivi et à un mauvais contrôle de l’humidité d’une
part et des de manutention, de stockage et de décorticage d’autre part.
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TABLEAU 5 : COMPTE D’EXPLOITATION D’UN (1) HECTARE :
1- charges opérationnelles
Moisson (ha) 1 25000 25000
Mise en moyette (ha) 1 12500 12500
miseMise en gerbier (ha) 1 12500 12500
Frais de battage (ha) 1 70000 70000
Frais de vannage (ha) 1 20000 20000
achatsAchats de sacs d'emballage
70 50 17500
(sac)
Ficelle (rouleau) 2 250 500
Transport (sac) 70 50 3500
Total 161500
Bénéfice 131500
Amortissement 30000
Total des charges 191500
valeurValeur de la production ????
Marge bénéficiaire nettes 122000
Commentaire :
L’analyse de ce tableau nous montre que la bonne pratique des opérations post-récolte
augmente le bénéfice avec un coût de vente souhaitable.
DISCUSION :
Les resultats de l’étude montre que la majorite des producteurs enquêtés ne gagne pas assez. Il montre
également le rendement. Ce faible taux s’expplique par la meconnaissance des équipements pour les
opéretions post-recolte chez certains et l’acces difficile (mon possession ) ces équipements les autres
tandisque beaucoup d’effort ont été founit par ON et leurs partenaires pour la bonne marche de ces
operations afin de minimiser la perte vu le rôle centrale que joue le riz dans la securité alimentaire du
pays et la source de revenue de certaine famille.
La filiere riz doit être orienter dans ses choix techniques ; promouvoir un changement d’attitude et de
comportement des producteurs face aux innovations de manièére à les mettre en situation de resoudre
eux-mêmes leurs problemes les plus urgents.
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4.3. Difficultés rencontrées :
L’insécurité dans la zone entravait le contact avec certains exploitants ;
Manque de moyen de déplacement pour accéder dans les villages les plus reculés ;
Indisponibilité des paysans et leur impartialité durant l’enquête.
5. CONCLUSION ET SUGGESTION :
Ce stage de mois (6) m’a été d’une grande utilité, en effet il m’a permis d’avoir des
connaissance pratique qui me serviront durant ma vie professionnelle et pour des études
ultérieures, mes capacités de compréhension, d’analyse et de synthèse ont été améliorées.
C’est ainsi que les activités menées m’ont permis de tirer une conclusion sur les opérations
post récolte du riz en évaluant ses avantages et inconvénients dans processus des opérations
post récolte du riz.
Une fois que le riz atteint la maturité, les moissonneurs coupent la panicule du riz avec
la faucille pour éviter les oiseaux.
La mise en moyette consiste à rassembler les panicules et les épis du riz contre
l’humidité. Le riz bien séché donne ce qu’on appelle le riz super, ainsi qu’il est destiné
à l’alimentation et à la commercialisation.
Le riz de mauvaise qualité provient de l’humidité, lorsque la moisson à été mal faite
par l’excès d’eau.
Le tardif de mise en moyette joue des effets négatifs par rapport à la qualité du riz ;
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La date de moisson dépassée provoque la destruction des ennemis ravageurs.
Le post récolte est une phase très importante car sa bonne pratique permet aux paysans de
minimiser la perte et maximiser la production.
La filière riz étant l’une des plus importantes pour le Mali et joue un rôle central dans la
sécurité alimentaire, je suggère à l’Etat, aux décideurs et aux partenairesque de :
40
BIBLIOGRAPHIE :
40
ANNEXES
Numéro……………….
Nom et prénom………
Numéro de famille………….
Polygamie monogamie
Niveau d’instruction :
Possession de champ
Quels sont les équipements que vous utilités pour la moisson et le battage ?
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Quelles sont les méthodes qui vous sont plus avantageuse que les autres ?
1- charges opérationnelles
Moisson
Mise en moyette
mise en gerbier
Frais de battage
Frais de vannage
achats de sacs d'emballage
Ficelle
Sac (emballage)
transport
total
Bénéfice
Amortissement
Total des charges
valeur de la production
Marge bénéficiaire nettes
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