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BOUCHER
TECHNOLOGIE
FPN.
LA FILIÈRE VIANDE BOVINE
Qu’est-ce qu’une filière ?
La filière est centrée sur un produit et recouvre l’ensemble des activités de production, de
transformation, de distribution et de consommation des biens destinés à l’alimentation humaine
ou animale.
La filière viande comporte ainsi plusieurs maillons, étroitement liés les uns aux autres.
Le Producteur :
Le producteur de bovins allaitants peut se situer dans 2 types de système : il est soit naisseur,
soit engraisseur.
Dans le premier cas, l’éleveur garde ses veaux jusqu’au début de l’engraissement et les vend
ensuite comme broutards à un éleveur engraisseur (l’Italie et l’Espagne sont les principaux
débouchés pour ce type de production).
Dans le deuxième cas, l’éleveur s’occupe uniquement de la partie engraissement, et ne fait pas
naître d’animaux sur son exploitation.
Un éleveur peut également être naisseur-engraisseur.
Plusieurs types d’animaux arrivent alors sur le marché de la viande :
- Le veau
Il est abattu avant l’âge de 8 mois. Son poids vif est compris entre 180 et 200 kg et son poids de
carcasse est de l’ordre de 100-120 kg.
Le veau ne consomme que du lait, sa viande est ainsi dite " viande blanche ".
Les veaux transitent par différents intermédiaires jusqu’à l’abattoir.
En effet, ils peuvent être achetés aux producteurs par des groupements de producteurs ou par
des bouchers.
Ces derniers, s’ils ne vendent pas directement les animaux à l’abattoir, peuvent faire appel à des
négociants.
- Le taurillon
* de 22 à 24 mois. Son poids vif est de 750 kg et son poids de carcasse est d’environ 450 kg.
- La génisse
C’est une femelle âgée de 2 ans à 2,5 ans, qui n’a jamais velée, le plus souvent élevée au pâturage.
Elle est abattue à un poids vif de 600 kg et son poids de carcasse est d’environ 350 ± 50 kg. La
génisse est très souvent un animal croisé (issu de 2 races différentes).
De même que les veaux, les génisses sont vendues à des négociants, groupements de producteurs
ou bouchers et transitent sur le marché soit par d’autres négociants soit directement jusqu’aux
abattoirs.
- Le bœuf
C’est un mâle castré à l’âge de 9-11 mois. Il est abattu vers 30 mois à un poids vif de 700 —750
kg et son poids de carcasse est de 400-450 kg.
- La vache de réforme
C’est une femelle âgée de 3 à 10 ans, qui a eu un ou plusieurs veaux dans sa vie. Elle est
engraissée avant d’être abattue à un poids de carcasse d’environ 400 ± 50 kg.
Elle suit le même circuit que les autres animaux du producteur jusqu’à l’abattoir.
L'ABATTAGE:
Les animaux sont chargés chez le producteur et transportés en camion jusqu’à l’abattoir.
Une fois arrivés, ils sont déchargés et mis en cases individuelles.
Les bovins sont alors étourdis ou anesthésiés puis saignés (la saignée consiste à trancher le cou
de l’animal ou le tronc commun des jugulaires).
Ils sont ensuite débarrassés de leurs peaux, éviscérés, et les abats sont prélevés.
Les carcasses sont fendues et parées.
Le parage est une opération de préparation consistant à améliorer la présentation de la pièce de
viande en enlevant nerfs, graisses superflues et zones avec des aspects détériorés.
Lorsque ces étapes sont terminées, une inspection sanitaire des carcasses et une pesée sont
effectuées. Les carcasses sont ensuite stockées en chambre froide.
Elles peuvent être découpées en quartiers ou livrées sous forme de demi-carcasses selon les
demandes.
LES CANAUX DE DISTRIBUTION
Il existe différents types d’abattoirs : les abattoirs privés, les abattoirs municipaux et les
abattoirs de coopératives.
Les abattoirs privés et coopératifs vendent la carcasse transformée, découpée et emballée sous
vide directement aux grandes et moyennes surfaces (GMS), ainsi qu’aux entreprises de produits
surgelés.
Les abattoirs municipaux vendent les carcasses à des chevillards (le chevillard est celui qui
achète un animal, le fait abattre et le vend en quartier).
Les boucheries peuvent également acheter les bêtes directement aux producteurs et récupérer
les carcasses à la sortie de l’abattoir.
Il existe plusieurs circuits de valorisation des carcasses après l’abattoir, en fonction de la forme
et du conditionnement de la marchandise : le marché de la cheville, le marché du compensé, le
marché catégoriel et le marché du minerai (cf. schéma).
Lorsque l’animal est abattu, les déchets appelés le 5e quartier partent pour les triperies, les
industries du cuir et les équarrissages.
LE CONSOMMATEUR
A) Les marchés :
Les marchants de bestiaux sont des commerçants qui interviennent entre l’éleveur et
le boucher.
Une carte correspondante doit circuler en parallèle avec le carnet de santé obligatoire
pour chaque animal (c’est le début de la traçabilité).
Selon les périodes, les marchés sont plus ou moins actifs et influent sur les cours du
marchés (offre et demande).
Les intermédiaires qui interviennent donc entre l’éleveur et le boucher font augmenter,
par leur transaction, les prix du vif.
B) Les circuits de la viande :
1) Le circuit court :
2) Le circuit long :
- le circuit vif :
Producteur → marchand de bestiaux → foire locale → boucher en gros → boucher
détaillant → consommateur
- le circuit mort :
Producteur → marchand de bestiaux → foire locale → boucher expéditeur → abattoir
industriel → halle ou marché → boucher détaillant → consommateur
3) Le circuit coopératif :
4) Le circuit imprévu :
Ce sont des animaux qui, abattus en France, partent sous forme de carcasse dans un
autre pays et nous reviennent sous une autre forme : préemballé, congelé, cuisiné
etc.…
5) Le circuit international :
La mévente des « bas morceaux » nous oblige à importer des quartiers arrières
(surtout de bœuf) en provenance de pays qui ne font pas obligatoirement parti de la
C.E.E (Communauté Economique Européenne) : Argentine, Hongrie, pays de l’Est
pour les chevaux, Nouvelle-Zélande pour les moutons…
Parmi ces différents circuits, il est bien évident que le plus avantageux pour le
consommateur et même pour le boucher c’est le circuit court : moins d’intermédiaires.
ETUDE ZOOLOGIQUE DES ANIMAUX
La zoologie est l’étude des animaux vivants en se basant sur leurs caractères
physiques et leurs modes de vie.
les poissons
les reptiles
les batraciens ou amphibies (vie sur terre et sur eau)
les oiseaux
les mammifères (présence de mamelles)
Il y a :
les espèces domestiques (Bovins. Ovins. Porcins. Caprins. Equidés),
les espèces sauvages (sanglier, chevreuil, cerf, lièvre) et
les autres espèces (buffles, rennes).
Ils sont vivipares ; les petits naissent vivants. Leurs corps sont recouverts de poils, de
laine, de soie ou de crin.
Certains sont végétariens ou herbivores, ce sont des ruminants (sauf le cheval ou le
lapin), d’autres sont omnivores (herbivores + carnivores).
Ils sont ovipares ; ils pondent des œufs, certains petits se nourrissent seuls dès
leur naissance d’autres sont nourris par leurs parents.
Ils possèdent tous un bec.
Ils regroupent les oiseaux domestiques (poulets, canards, pintades, cailles,
dindes…) et les oiseaux sauvages (perdrix, faisans, palombes…).
- Leur peau est sèche et garnie de plumes.
- Ils possèdent, 2 pattes terminées par des doigts, et 2 ailes qui peuvent
être atrophiées.
- Le régime alimentaire est omnivore (végétaux, graines, insectes, vers).
LE SQUELETTE BOVIN
LES VERTEBRES (51 MAXIMUM) :
Certaines vertèbres se succèdent et sont identiques alors que d’autres sont totalement
différentes.
Dorsales 13 :
Lombaires 6 :
Sacrées ou sacrum 5 :
Elles sont soudées entre-elles par le corps vertébral, les apophyses articulaires et épineuses.
Elles sont maintenues par une articulation fixe sur la partie ilium du coxal.
Coccygiennes ou caudales 16 à 20 :
Les côtes :
Le nombre est double de celui des vertèbres sur lesquelles elles sont rattachées (vert.
dorsales) soit 26 c’est-à-dire 13 paires de côtes ou 13 côtes par ½ carcasse.
Elles sont reliées aux vertèbres par 2 surfaces articulaires et au sternum par des
cartilages.
* 8 côtes sont STERNALES (reliées directement aux 7 sternèbres)
* 5 côtes sont ASTERNALES (reliées par des cartilages, elles sont aussi appelées
FLOTTANTES).
Les sternèbres :
Se sont des os plat qui se soudent à partir de la 5ème année en partant de la dernière
vers la 1ère (une par an environ).
La 1ère est grosse et courte alors que la 7ème est longue, fine et droite.
La 1ère sternèbre ne sera jamais soudée.
LES MEMBRES :
LES PORCINS :
Pour la colonne vertébrale comprend :
- 7 vert. Cervicales
- 14 vert. Dorsales
- 7 vert. Lombaires
- 4 vert. Sacrées ou sacrum
- 21 à 23 vert. Coccygiennes.
Les côtes sont aux nombres de 14 et les sternèbres sont 6.
Les membres antérieurs sont identiques aux bovins ; pour les membres postérieurs, le
péroné est soudé à ses deux extrémités au tibia.
CAGE THORACIQUE
- 18 côtes
- 8 paires de côtes sternales
- 10 paires de côtes asternales
- 7 sternèbres
- 18 côtes
LES MEMBRES
Comme pour le bœuf, il contient en plus un péroné entier soudé au tibia (os très fin et allongé).
LA CLASSIFICATION ET LES SELECTIONS.
1°) LA CLASSIFICATION :
• Les variétés d’animaux sont classées par rapport aux aptitudes définies par leurs
caractères morphologiques, héréditaires et reproductifs.
• Les animaux d’une même espèce ont des caractères communs mais l’on peut remarquer
des variations importantes (taille, poids, profil, régime alimentaire…).
Chez les bovins, les types de produits sont classés en 3 grands groupes :
Les races laitières : production de lait, de fromage, de veau non nourris aux pis.
Les races à viande ou allaitantes : production de viande et de veaux de boucherie
élevés à la ferme.
Les races mixtes : production de viande et de lait avec des rentabilités moyennes.
2°) LES SELECTIONS :
Les orientations nouvelles poussent les éleveurs vers une spécialisation de leur fonction
(les naisseurs, les sélectionneurs, les engraisseurs).
• La clientèle est plutôt axée vers des préparations rapides (grillades, rôtis…).
• La prise des repas au restaurant, au self ainsi que les régimes ont modifiés les
comportements des clients qui réagissent plus à la saison, au climat …
• Les éleveurs doivent présentés sur les marchés des animaux culards pour palier à la
mévente des bas morceaux.
• Les croisements entre les races allaitantes, laitières ou mixtes avec des races des
pays voisins ont permis d’améliorer sensiblement les espèces françaises.
• Les meilleurs spécimens mâles ont été sélectionnés et la semence récupérée pour être
utiliser par insémination artificielle (action faite par le vétérinaire).
Nom et Origines,
Situation géographique,
Couleur de la robe,
Profils et Aptitudes,
Poids et Rendement :
BAZADAISE :
Gasconne et Garonnaise, Gironde, Landes, Gers, Pyrénées, Lot et Garonne.
Gris foncé, œil et mufle rosé.
Convexiligne.
Veau et viande.
M. 950kg
F. 650kg
+ de 60%
BLANC BLEU
Belgique. Nord de la France et Vosges.
Blanche avec des taches bleue ou noires.
Convexiligne.
Viande et lait.
M. 1300kg
F. 700kg
+ de 70%
BLONDE
D’AQUITAINE
Croisement avec la Garonnaise, la Quercy et la Blonde des Pyrénées.
Pyrénées Atlantique, Lot et Garonne, Tarn et Garonne, Gers.
Froment clair, blond au niveau du mufle, des yeux et de la face interne des cuisses.
Convexiligne.
Veau, viande et croisement des taureaux.
M. 1250kg
F. 800kg
65%
CHAROLAISE
Nivernaise (Nevers) Saône et Loire (Jura), Ouest- Centre.
Blanc crème.
Convexiligne.
Viande et croisement des taureaux.
M. 1300kg
F. 1000kg
60 à 65%
GASCONNE
Pyrénées, bassin de la Garonne, Sud Ouest, Landes, Aude.
Gris argenté, encolure foncé.
Rectiligne.
Viande et élevage.
M. 850kg
F. 600kg
55%
LIMOUSINE
Bétail blond du Sud Ouest Massif central, Creuse, Corrèze, Dordogne, Charente.
Froment vif, plus clair sous le ventre.
Convexiligne.
Veau, viande et lait.
M. 1200kg
F. 800kg
+ de 60%
PARTHENAISE
Travail des champs et produits laitiers.
Parthenay, Vendée, Vienne, Charente, Loire Atlantique.
Fauve, muqueuses noires.
En voie de disparition.
Rectiligne.
Viande et lait.
M. 1200kg
F. 800kg
+ de 55%
ROUGE des PRES
Race Mancelle (le Mans) et Durham (anglaise).
Maine et Loire, Loire Atlantique, Vendée.
Pie rouge.
Concaviligne.
Viande et lait.
M. 1300kg
F. 850kg
+ de 60%
SALERS
Massif Central, Cantal, Auvergne, Puy de Dôme, Poitou.
Rouge acajou,
Mamelles blanches pour les femelles.
Convexiligne.
Viande et lait.
M. 1200kg
F. 700kg
+ de 55%
2) LES RACES MIXTES
AUBRAC
Aveyron, Cantal, Lozère, Haute Loire.
Froment foncé sur les épaules.
Croupe, muqueuses et pointe des cornes noires.
Rectiligne.
Veau, viande et lait.
M. 820kg
F. 580kg
55%
BLEUE DU NORD
Belgique, Nord de la France.
Blanche tachetée de gris, bleu ou noir.
Ses muqueuses sont sombres.
Rectiligne.
Viande et lait.
M. 1150kg
F. 700kg
55%
NANTAISE
Sud de la Bretagne, de l'estuaire de la Loire jusqu'à Vannes
Robe froment à gris clair et aux muqueuses foncées.
Le tour des yeux est plus sombre.
Rectiligne.
Viande et lait.
NORMANDE
Normandie, Basse-Normandie, Pays de la Loire, Bretagne et Haute- Normandie.
Robe tricolore, bringé noir, blond fauve et blanc caille,
le ventre et la tête sont toujours blancs.
Rectiligne.
Viande et lait.
M. 1100kg
F. 750kg
SIMMENTAL FRANCAISE
Arc Alpin, Franche-Comté.
Robe pierouge avec des taches rouge clair, voire blondes.
La tête, le ventre et les pattes sont généralement blanches.
Rectiligne.
Viande et lait.
M. 1100kg
F. 700kg
TARENTAISE
Savoie, Rhône Alpes et Auvergne.
Robe uniformément brun fauve,
Muqueuses noires, ainsi que le museau et les lunettes.
Rectiligne.
Viande et lait.
M. 800kg
F. 600kg
3) LES RACES LAITIERES :
ABONDANCE
Chablaisienne, Savoie et Haute- Savoie, mais on la trouve dans 13 départements en
Rhône-Alpes et Auvergne.
Robe rouge acajou, avec la tête (sauf tour des yeux), le ventre, les extrémités des
pattes et la queue de couleur blanche.
Rectiligne.
Lait et viande.
M. 900kg
F. 650kg
BRUNE
L'est de la Suisse, Nord-est (Aube, Côte d'Or), sud du Massif central (Tarn) et nord
des Pyrénées (Ariège).
Robe brune uniforme allant du gris foncé au gris argenté, sauf le mufle plus clair.
L'extrémité des cornes est noire.
Rectiligne.
Lait et viande.
M. 1000kg
F. 750kg
MONTBELIARDE
L'Oberland bernois en Suisse. L'Est et du Sud-Est, ainsi que dans le Massif central.
Robe pie rouge aux taches bien délimitées, à Rectiligne.
la tête blanche (ainsi que le ventre, les membres et la queue).
Lait et viande.
M. 900kg
F. 700kg
BOUCHERIE
Patrick MONIER
ABONDANCE
Code
carcasse
12
Race mixte issue du troupeau laitier que l’on trouve en région Rhône Alpes et dans le
massif central.
Sa robe est de couleur rouge avec du blanc dessous.
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 55 %.
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AUBRAC
Code
carcasse
14
BEARNAISE
Code
carcasse
61
Race mixte,
mixte issue du troupeau laitier elle provient du département des Pyré
Pyrénées
Atlantiques (vallées d’Aspe et de Lourdios)
Sa robe est unicolore blonde .
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 50 - 55 %.
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BLONDE D’AQUITAINE
Code
carcasse
79
Race à viande issue du troupeau allaitant elle provient de la fusion de trois races: la
garonnaise, la quercy et la blonde des Pyrénées; son origine est le Sud Ouest de la
France (Gironde, Landes, Pyrénées atlantiques, Lot et Garonne, Dordogne).
Sa robe est unicolore de couleur froment, variant du clair au foncé.
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 65 – 70 %.
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BLANC BLEU
Code
carcasse
25
Race à viande issue du troupeau allaitant son origine est belge mais son troupeau est
important dans les départements du Nord et du Pas de Calais.
Calais
Sa robe est blanche avec des combinaisons bleues - noires.
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 68 – 70 %.
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BLEUE DU NORD
Code
carcasse
52
Race mixte issue du troupeau laitier on l’oriente vers la production de viande. Son
berceau d’origine sont les départements du Nord et du Pas de Calais.
Calais
Sa robe est blanche avec des combinaisons noires - bleues.
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 60 – 65 %.
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Race laitière issue du troupeau laitier, elle a son origine dans les départements
bretons.
bretons
Sa robe est pie noire (noire et blanche)
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 50 – 52 %.
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CAMARGUE
Code
carcasse
37
Race à viande issue du troupeau allaitant, son origine sont les départements de la
Bourgogne (Côte d’or, Saône et Loire, Nièvre, Yonne), mais on la trouve partout en
France
Sa robe est unicolore blanche .
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 60 – 70 %.
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ROUGE FLAMANDE
Code
carcasse
63
Race mixte issue du troupeau laitier, son origine sont les départements de la région
Nord Pas de Calais.
Calais
Sa robe est unicolore rouge acajou.
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 50 – 52 %.
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GASCONNE
Code
carcasse
72
Race à viande issue du troupeau allaitant, son origine sont les départements des
régions Midi Pyrénées (Gers…) et Languedoc Roussillon.
Roussillon
Sa robe est unicolore grise.
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 55 – 58 %.
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LIMOUSINE
Code
carcasse
34
Race à viande issue du troupeau allaitant, son origine sont les départements de la
Haute Vienne et de la Corrèze. Elle est répandue sur tout le territoire français.
Sa robe est unicolore froment, légèrement pâle sous le ventre et autour des yeux
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 60 – 65 %.
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LOURDAISE
Code
carcasse
33
Race mixte,
mixte issue du troupeau laitier elle provient du département des Hautes
Pyrénées on la trouve dans la région Midi Pyr én ées
es.
Sa robe est unicolore blonde (de blanche à froment crème) .
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 50 - 55 %.
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MAINE ANJOU( Pie rouge des pré
prés)
Code
carcasse
41
Race mixte,
mixte issue du troupeau laitier, elle est de plus en plus utilisée pour la viande.
Elle a pour origine les départements du Maine et Loire et de la Sarthe,
Sarthe mais elle est
répartie un peu partout en France.
Sa robe est pie rouge (rouge et blanche).
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 65 - 66 %.
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MONTBELIARDE
Code
carcasse
46
Race mixte,
mixte issue du troupeau laitier, elle a pour origine la région Franche-
Franche-Comté
Comtée,
mais elle est répartie dans l’Est, le Sud Est et le Massif Central
Sa robe est pie rouge (rouge et blanche).
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 50 - 55 %.
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NORMANDE
Code
carcasse
56
Race mixte,
mixte issue du troupeau laitier, elle a pour origine la région Normandie,
Normandie mais
elle est répartie sur toute la France.
Sa robe est multicolore, avec une dominante rouge.
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 60 - 65 %.
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PARTHENAISE
Code
carcasse
71
Race à viande,
viande issue du troupeau allaitant, elle a pour origine les régions Poitou
Charente et Pays de Loire.
Sa robe est unicolore froment.
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 60 - 65 %.
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Race mixte,
mixte issue du troupeau allaitant, elle a pour origine les régions de l’Est de la
France on l’appelle aussi Simental Française.
Sa robe est pie rouge (rouge et blanc)
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 55 - 60 %.
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Race mixte,
mixte issue du troupeau laitier, elle a pour origine les régions de Bretagne et
de Normandie..
Sa robe est pie rouge.
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 55 - 60 %.
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PRIM’HOLSTEIN
Code
carcasse
66
Race laitiè
laitière,
re issue du troupeau laitier, elle a pour origine le nord de l’Europe, elle
s’est appelée Hollandaise, puis Française Frisonne Pie Noire (FFPN) et devient
prim’Hostein en 1990. On la trouve partout en France, c’est « LA » grande race
laitière. Sa robe est pie noire.
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 50 %.
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SALERS
Code
carcasse
23
Race à viande,
viande issue du troupeau allaitant, elle a pour origine les régions du Massif
Central (Cantal).
Sa robe est unicolore rouge.
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 55 - 60 %.
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TARENTAISE
Code
carcasse
31
Race mixte,
mixte issue du troupeau laitier, elle a pour origine la vallée qui porte son nom
en Savoie, mais on la trouve aussi dans le Massif Central et les Alpes.
Sa robe est unicolore fauve.
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 50 - 55%.
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VOSGIENNE
Code
carcasse
57
Race mixte,
mixte issue du troupeau laitier, elle a pour origine le département qui porte
son nom, mais on la trouve aussi en Alsace et en Lorraine.
Sa robe est bicolore, noir combiné avec du blanc
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 50 - 55%.
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ANGUS
Code
carcasse
17
Race à viande,
viande étrangère, qui a pour origine l’Ecosse.
Sa robe est noire
Elle donne un rendement moyen à l’abattage d’environ 60 - 65%.
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AUTRES RACES
www.inapg.inra.fr/dsa/especes/bovins.htm
www.brg.prd.fr/brg/ecrans/rgaBd_bovins.htm
LA VIANDE
Le bœuf possède d’excellentes vertus nutritionnelles par son apport en protéines et en fer
(indispensable à la croissance des enfants et à l’équilibre physiologique des femmes).
De plus, la viande de bœuf produite aujourd’hui est particulièrement maigre, puisque la teneur en
lipides de nombreux morceaux ne dépasse pas 5 %.
LA CARCASSE
DÉFINITION:
Entre le départ du bovin de l’élevage et son arrivée dans votre assiette, le produit passe par
différents stades.
D’animal vivant, il devient carcasse puis les muscles suivent une période de maturation (plusieurs
jours en chambre froide) avant de devenir une denrée consommable.
Concrètement,la carcasse se définit ainsi :
- de la tête,
- d’une partie des membres, les antérieurs sectionnés aux genoux, les postérieurs aux
jarrets,
- des organes contenus dans les cavités thoracique, abdominale et pelvienne, y compris les
graisses de rognons, de cœur, de bassin et les graisses situées au niveau de la tende de
tranche,
- chez les femelles, de la vulve et des ses muscles annexes, de la mamelle et de la masse
graisseuse mammaire,
- chez les mâles et les neutres, de la verge, de ses muscles annexes et le cas échéant, des
testicules,
- des graisses externes : en région dorsale, au niveau de la hanche, de l’aloyau et du milieu
de train de côtes ; en région latérale, au niveau de la dernière côte et du gros bout de
poitrine, sur le pourtour de la région ano-génitale et de la queue.
LES DIFFÉRENTES ÉTAPES : (SALERS U3)
CLASSIFICATION :
Conformation de la carcasse:
Etat d'engraissement
LE MUSCLE :
Le muscle représente la partie commercialisable de la carcasse.
Il est composé de fibres musculaires, "emballées" dans du collagène qui assure la cohésion du
muscle.
Après la mort de l’animal, le muscle fait l’objet de transformations importantes qui affectent sa
tendreté et modifient son pH.
Dans les heures qui suivent l’abattage, le muscle perd son élasticité et devient rigide.
La tendreté de la viande s’améliorera progressivement au cours de la maturation, sous l’action
d’enzymes.
Ainsi, deux muscles d’un même morceau auront une tendreté très différente si l’un d’entre eux
n’a pas maturé assez longtemps en chambre froide.
Une maturation minimum d’une semaine permettrait d’éliminer 80 % des problèmes de tendreté
des viandes à griller.
LES MORCEAUX :
Bavette, tende de tranche, poire, araignée etc… mais qui sont-ils exactement, et
surtout, où sont-ils, comment les cuisiner pour faire ressortir toute leur saveur ?
Le bœuf est habituellement divisé en deux parties :
- le quartier arrière composé par la cuisse et l’aloyau (le dessus du dos et les côtes) qui
fourniront principalement les morceaux à cuisson rapide (appelés également morceaux
nobles). Ils seront grillés, poêlés ou rôtis.
- le quartier avant qui donnera les morceau à cuisson plus lente, braisée ou bouillie.
A savoir:
Contrairement à une idée couramment répandue, le bifteck n’est pas un morceau mais
une recette.
Des morceaux comme la tranche, le rond de tranche, l’entrecôte, l’onglet ou la bavette
peuvent servir à cuisiner un bifteck.
L’anatomie générale du porc :
1 : longe 1a : échine
1b : carré 1c : filet
2 : quasi 3a : cuisse (jambon) avec quasi
3b : cuisse (jambon) sans quasi 4 : pieds
5 : poitrine 6 : épaule
7 : lard de bajoue (Gorge) 8 : lard de dos (bardière)
le jambon, le carré, l'épaule
et la poitrine de porc
Utilisation :
le jambon coupé en rouelle, en rôti à braiser, salé de manière à faire un bon
jambon à l'os cru (salé à sec), ou alors cuit fumé ou non fumé (jambon à l'os).
Le jarret en osso-buco, en jambonneau. La noix, la noix patissière, le quasi et la
longe en escalopes, en rôti, en ragout ou alors en émincé.
3 : noix 4 : quasi
Utilisation :
La longe entière se découpe en trois parties :
- l'échine,
- les côtes,
- le filet.
L'échine avec ou sans os en côtes entremêlées, en rôti.
Les côtes en côtelettes ou en carré échiné.
Le filet en rôti ou en escalopes.
Reste donc le filet mignon qui fait aussi parti du carré, alors lui soit en entier ou en
médaillons.
1 : longe 2 : carré
3 : échine 4 : filet mignon
5 : filet
Epaule :
Utilisation :
Epaule entière coupée en rouelle (rôti à braiser).
Découpée en rôti sans os ou en ragout.
Le petit jambonneau soit braisé ou alors salé (jambonneau salé).
Utilisation :
Poitrine sans os salée ou fumée de quoi faire de bons lardons, cuite pour la choucroute,
potée.
En fricassée avec ou sans os.
Ou bien encore en Spare-Ribs (travers de porc n°2) natures ou marinés "aigre doux".
1 : poitrine avec os
2 : fricassée
3 : poitrine sans os
LE SQUELETTE DU PORC :
Os du crane :
La mâchoire (ou mandibule inférieure) :
Les 2 premiers os de l’échine :
L’échine :
7 vertèbres cervicales,
5 vertèbres dorsales
et 5 fractions de côtes sternales.
Le carré de côtes :
9 Vertèbres dorsales.
LE FILET :
Apophyses transversales
Scapulum ou os de palette
Humérus
Radius
Cubitus
Les os des membres postérieurs :
Le coxal ou os iliaque
(os du bassin)
Fémur
Rotule
Péroné Tibia
Calcanéum
Os métatarsiens
12 phalanges
Fémur Péroné calcanéum Os tarsiens
Phalanges
Tibia
Le sternum
Sternèbres
Le Porc : Races et Types
CARACTERES ANATOMIQUES :
Le porc est un mammifère appartenant à l’ordre des pachydermes sous- ordre des
porcins de la famille des suidés dans lequel il forme avec le sanglier : le genre SUS.
CARACTERES MORPHOLOGIQUES :
Tête à profil concave plus ou moins accusé, crâne volumineux à face allongée, mâchoire
supérieure se terminant par le boutoir ou groin sur lequel s’ouvre les naseaux.
Le groin est formé de cartilages et muscles puissants qui lui permettent de fouiller le
sol et extraire les racines et autres aliments.
Cette particularité fait employer le porc pour la recherche des truffes dont il est très
friand et que son odorat décèle facilement.
La bouche est largement fendue, les lèvres laissent voir les canines contournées en
défenses chez le mâle, les yeux sont petits couverts et gras, les oreilles tantôt longues
et tombantes, tantôt courtes et droites.
La race ibérique :
Race celtique :
Race asiatique :
Les métis :
Le Landrace Français :
Large White :
Il n’a plus de livre généalogique depuis 1972. L’appellation Blanc de l’Ouest regroupait
toutes les races à oreilles tombantes. Dans la compétition de l’élevage industrialisé, ces
races ont cédé le pas devant des races plus prolifiques, aux carcasses meilleures et aux
performances régulières. D’autres races sont en voie d’extinction ou ont disparu, vieilles
races comme la race dite améliorée de l’Est (par un croisement d’un porc allemand avec
le Large White), la race de Miélan, la Pie Noire du Pays Basque, la race de Bayeux, les
races Gasconne et Limousine.
POIDS DES RACES EN KG
2 mois 18 - 22 18 - 20 19 – 20
3 mois 30 - 35 30
4 mois 50 - 60 50
1) Elevage :
Les moutons les brebis sont élevés partout en France, soit en grands troupeaux de
plusieurs centaines de brebis, soit en complément d’autres productions.
Cette présence des ovins est très souvent justifiée par la nécessité d’utiliser les
parcelles et les ressources fourragères les plus pauvres ou seulement valorisables
en prairies.
Le nombre des élevages d’ovins s’élève à environ 95.000.
On peut situer 80 % de ces élevages dans des régions sèchent, défavorisées, ou
encore de montagnes et de hautes montagnes.
Le cheptel total français représente plus de 7 million de brebis mères.
Avec plus de 30 races répertoriées, la France peut affirmer avec fierté, avoir l’une des
productions ovines, les plus diversifiée en terme de région et de type de production.
Les caractères qui les différencies, sont moins apparents que chez les bovins.
Ce sont des facteurs du milieu qui dominent pour classer ces races.
NOM,
SITUATION,
GEOGRAPHIQUE,
ROBES,
SIGNES,
DISTINCTIFS,
PROFILS ET APTITUDES.
Ile de France
Ile de France Nord Couleur claire
Bonne conformation, très homogène
Production de viande
Bérichon du Cher
Cher Indre Couleur claire
La conformation et quasi idéale
Production de viande
Charmoise
Centre Ouest
Toison trop tassée et cassante
Couleur jaune
Petit format
Production viande
South down
Centre France, Grande Bretagne
Toison envahissante
Moyen format
Toxel
Nord de France Pays Bas
Toison semi-ouverte envahissante
Couleur claire
Conformation moyenne
Production viande
Lacaune
Aveyron, Lozère, Herault, Aude
Couleur claire
Production laitière
Manech
Pyrénées
Tête noire, Toison longue
Production laitière
Mérinos
Espagne
Laine Fine Jaune
Corne en boucle, Rustique
Production laine
Romanov
Russie
Tête ½ blanche et ½ noire
Toison jaune
Reproduction Prolificité 300 %
3) Les différents types d’appellations:
AGNELETS
Agnelet
6 semaines Non sevré
Agneau de lait.
Poids vif < 15 kg
Agneau de Nîmes
2 mois Non sevré
8/11 kg de carcasse
AGNEAU
ANTENAIS
Antenais mâle
1 an fait, Castré
Production rare.
Moins de 2 incisives de 2e dentition
Antenais femelle
1 an fait, N’ayant pas mis bas.
Moins de 2 incisives de 2e dentition
ADULTES
Mouton
Castré
Animal adulte, Très rare
Brebis
+ de 24 mois
Reproducteurs
reformés
Belier
+ de 24 mois
Réforme
Reproducteurs
reformés
ANATOMIE OSSEUSE DES CHEVAUX
A. COLONNE VERTEBRALE
- 7 vert. Cervicales
- 18 vert . dorsales
- 6 vert. Lombaires
- 5 vert. Sacrées ou sacrum
- 15 à 18 vert. Coccygiennes
B. CAGE THORACIQUE
- 18 côtes
- 8 paires de côtes sternales
- 10 paires de côtes asternales
- 7 sternèbres
- 18 côtes
C. LES MEMBRES
Comme pour le bœuf, ils contiennent en plus un péroné entier soudé au tibia (os très fin
et allongé)
Abattage des bovins :
Réception des animaux :
L'abattoir se fournit en animaux sur les marchés à bestiaux ou chez les éleveurs dans
leurs fermes, ou bien effectue des prestations pour le compte de clients.
Les paysans amènent également les bovins qu'ils consomment, qu'ils cuisinent dans leurs
restaurants personnels ou qu'ils vendent directement sur les marchés et à la ferme.
Les animaux sont donc transportés à l'abattoir et arrivent dans les bouveries (lieux où
ils sont rassemblés).
Chaque animal est ensuite identifié grâce aux marques auriculaires (les médailles)
apposées à la pince par percements des oreilles peu de temps après la naissance par
l'agriculteur.
En cas de non concordance l'animal est mis en consigne jusqu'à obtention des
informations manquantes.
Dans les cas les plus graves, l'animal peut être euthanasié et saisi par le service
vétérinaire.
Les animaux sont mis dans une stabulation et les informations sont saisies sur
informatique (label, lieu de naissance, éventuellement lieu d'engraissage …).
Depuis la mise en vigueur du paquet hygiène le 1er janvier 2006, les éleveurs ont
l'obligation (quand ce n'est pas pour de la vente directe) de fournir à l'abattoir les
animaux destinés à être commercialisés dans un état propre.
Toujours d'un point de vue législatif, les « apporteurs » ont obligation de laver et de
désinfecter leurs camions à l'abattoir.
Tuerie :
Les animaux sont dirigés vers le piège de tuerie. Personnel et animaux n'empruntent
jamais les mêmes couloirs pour des raisons de sécurité.
Le piège doit permettre l'immobilisation de l'animal ainsi que les saignées rituelles. Le
bovin est alors assommé par un coup de pistolet d'abattage (pistolet soit à projectile
captif, soit à projectile libre) tiré dans le front, ce qui a pour effet de l'insensibiliser
entre le moment de réalisation de la saignée et la fin du processus de destruction du
système nerveux conduisant à la mort.
Dans ce but, la saignée consiste en une section des artères carotides, ces dernières ne
sont ainsi plus en mesure d'alimenter en oxygène le système nerveux central de l'animal
ce qui entraine sa mort.
Ce processus est accompagné par des spasmes ainsi qu'une tétanie des muscles à
l'ouverture du piège.
Les abattoirs pratiquant l'abattage rituel doivent posséder un piège rotatif (box
d'abattage ou casting pen) qui permet de s'orienter vers La Mecque pour le rituel Halal,
le rituel Casher ne nécessitant pas une orientation particulière.
Le bovin doit avoir la tête bloquée et le cou saillant. L'opérateur déclenche la rotation
du piège le long d'un axe horizontal.
Le bovin se retrouve donc les pieds en l'air avec la tête dirigée dans la direction voulue.
Le sacrificateur rituel (juif ou musulman) place le couteau sous la gorge de l'animal et
procède à la saignée sans anesthésie ou étourdissement.
Dans le rite halal (culte musulman), l'animal est dirigé vers La Mecque et il est égorgé.
L'animal libéré est suspendu puis saigné au niveau des artères carotides afin d'évacuer
le plus vite possible son sang, grâce aux battements de son cœur.
Le sang doit être récupéré dans une cuve spéciale et ne doit pas aller à l'égout. Le sang
des volailles est récupéré pour la sanquette.
Le sang des bovins peut être valorisé pour l'alimentaire, à condition que celui des
animaux malades ou qui font l'objet d'une saisie ne s'y trouve pas.
Après la saignée, lorsque l'animal n'a plus de gestes nerveux, il est possible de couper
les pattes antérieures, afin de faciliter le passage du pique qui a pour but de retirer le
cœur et le foie avec les poumons et la vessie
Traçage du cuir :
Un opérateur trace avec son couteau la peau pour pouvoir la manipuler, il retire la peau
en prenant garde à ne pas salir le muscle avec la peau sale.
Il coupe également la patte au niveau du genou. Il ligature le rectum afin que le contenu
du système digestif de l'animal ne ressorte pas par cette voie.
Un second opérateur, placé face à lui, procède de même avec la seconde patte et retire
la mamelle si elle est présente.
Une fois les deux pattes dépouillées, les opérateurs suspendent la carcasse sur deux
crochets.
Arrachage du cuir :
Grâce à un arracheur, la peau est retirée par traction. La carcasse est parfois mise sous
tension électrique pour tétaniser les muscles.
Deux opérateurs effectuent cette opération pour éviter des déchirures musculaires à
certains endroits fragiles (œillets).
Éviscération :
Au-delà de ce délai les intestins deviennent poreux sous l'action d'enzymes et des
micro-organismes qu'ils contiennent peuvent en sortir et atteindre les muscles, donc
contaminer la carcasse.
Abats Blancs :
Les intestins de bovin sont détruits car ils sont considérés comme des matières a
risques spécifiés.
Les panses peuvent être valorisées après deux échaudages, le premier les lave du
contenu digestif et le second les cuit pour la consommation humaine ou animale.
Abats rouges :
Ils sont soumis à une inspection vétérinaire puis vendus pour la consommation humaine
ou animale ou bien saisis pour destruction en cas de risque sanitaire (présence de douve
dans le foie, animal malade…)
Démédulation :
Tout d'abord pour des raisons liées à la présentation commerciale des viandes, et
surtout depuis la crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine, les carcasses sont
démédulées.
Fente en demi :
La carcasse est fendue en deux le long de la colonne vertébrale grâce à une scie pourvue
d'une lame ruban sans fin.
Émoussage :
Cette étape consiste à retirer la graisse (suif) de l'animal. Elle est réglementée pour
éviter des abus car certaines pièces ne doivent pas être dégraissées.
Inspection vétérinaire :
S'il juge qu'une carcasse présente des lésions, il consigne la carcasse. Un vétérinaire
viendra le lendemain inspecter la carcasse et s'il juge que tout ou partie de la carcasse
peut poser un problème de santé publique il a le droit de la saisir totalement ou
partiellement.
Une carcasse est apte à la consommation dès lors qu'elle est estampillée.
Pesée fiscale :
On soustrait 2 % à cette masse "chaude" pour calculer ce qui sera payé à l'éleveur.
Si ces conditions ne sont pas respectées un choc thermique dit "cryo-choc" peut se
produire (la viande est alors rendue irrémédiablement dure).
LA TRACABILITE DES VIANDES :
A partir de janvier 2003, l’affichage est devenu obligatoire dans toutes les boucheries.
Si l’on souhaite indiquer en plus une classification spéciale des animaux commercialisés
(B.T.B, viande labellisée…), il faut une certification supplémentaire.
Une couleur différente des codes permet de les séparer. Le registre des entrées et
des sorties en magasin (obligatoire) assure le contrôle de tous les mouvements.
La traçabilité dès l’élevage :
Elle commence chez l’éleveur qui doit identifier les veaux 48h après leur naissance par
l’apposition des 2 boucles d’oreilles.
L’éleveur détient un registre d’élevage qui indique tous les mouvements de son
cheptel (naissances, achats, ventes, morts…) mais aussi les données relatives à
l’entretien et aux soins (résultats d’analyse, bilan sanitaire, intervention du
vétérinaire, étiquettes des produits d’alimentation).
La traçabilité à l’abattage :
Ce dépistage existe aussi pour les moutons où la moelle est prélevée par aspiration, sans
fente.
Foie
Langue et
joues
Coeur
Ris (veau et
agneau) Tripes
Pieds
CLASSIFICATION
Les abats sont classés suivant leur couleur.
ASPECT BRILLANT
ODEUR AGREABLE
NE DOIT PAS
POISSER
PREPARATIONS PRELIMINAIRES
ET MODES DE CUISSON
En règle générale les Pour les abats rouges:
abats blancs sont:
Ouvrir et éliminer les
caillots et parties
Mis a dégorger nerveuses.
-18 °C au congélateur
Stockage doit
Ne pas conserver les restes être limité
Les Abats :
Les abats sont les organes comestibles, viscères et extrémités, des animaux de
boucherie.
On appelle aussi cette famille le 5ème quartier.
Idée reçue :
LA TÊTE :
La cervelle :
est un produit fragile et de grandeur valeur qui doit faire l’objet de tous les soins, il doit
être manipulé avec précaution et dans des conditions d’hygiène draconiennes, lors de son
conditionnement en barquettes il doit être réfrigérer très rapidement à +3°c
La langue :
- De bœuf, peut être cuisiné, braisée, pochée, ou encore salée (ex : langue de bœuf
maraîchère). Les langues fraiches, totalement parées et salées, sont utilisées pour la
fabrication de la « langue écarlate »
- De porc, est utilisée pour la fabrication de « museau de porc » dénommé aussi têtes
roulées ou pressées, elles sont traitées avant d’être complètement refroidies, ou après
un léger réchauffage le cas échéant.
Les joues :
sont des muscles de la face externe des parties supérieure et inférieure de la mâchoire.
Les joues sont des produits bon marché, savoureux, pouvant être cuits au pot-au-feu ou
braisées : « joue de bœuf en gelée ».
Le museau :
de gros bovin est traité avec les abats blancs dits « en poils », traité en salaison, et
vendu chez le tripier, il est généralement servi avec une vinaigrette aux fines herbes.
Le museau de porc apprêté de la même manière ou servi chaud (museau de cochon aux
lentilles).
Le cœur :
est incisé sur la ligne d’abattage par les services sanitaires pour la recherche de
cysticercose (traces de ténia).
Celui du porc peut entrer dans la composition du « pâté de campagne » en faible
proportion.
Il entre également dans la composition de la saucisse aux choux.
Le cœur de mouton, lui, rentre dans la composition du « haggis » (célèbre plat écossais à
base d’abats).
Les reins :
(ou rognons) restent adhérent à la carcasse, sauf en ce qui concerne les gros bovins et les
chevaux. Ils sont utilisés après prélèvement de la graisse qui les entoure, de l’uretère et
de la capsule surrénale.
Le thymus :
appelé ris par la profession, est une glande endocrine de croissance des ruminants très
développé chez les veaux et les agneaux de lait.
Située à l’entrée de la poitrine, contre la trachée artère, cette glande régresse avec l’âge
jusqu’à disparaitre chez l’animal adulte.
Le ris de veau peut servir de matière première pour la fabrication de pâté d’abats, de
timbales, de terrines de ris de veau aux morilles, etc.
Il est alors recommandé de le dégraisser, de la débarrasser des membranes nerveuses,
de la dégorger et de le blanchir.
Le foie :
de porc est très utilisé comme matière première pour la fabrication de produits de
charcuterie. Il est plurilobé (trois lobes) et généralement de couleur brun foncé.
Pour pouvoir utiliser les propriétés émulsifiantes des protéines hépatiques dans la
fabrication du « confit de foie de porc », il faut choisir un foie de porc « blond » (plutôt
gras) et très frais. Cette caractéristique influe sur la couleur et sur la saveur du produit
fini tel que le pâté de campagne supérieur.
La rate :
est un organe lymphoïde situé dans l’hypocondre gauche, entre l’estomac et les fausses
côtes.
La rate de porc est un produit de saveur médiocre.
Le sang de porc :
entre dans la composition du boudin noir, sert à la clarification des gelées …
Les poumons :
(appelé aussi : mou), de porc peut être servi en vinaigrette ou rentre dans la fabrication
de certaines préparations charcutières.
De mouton, rentre dans la fabrication du « haggis »
On ajoute aussi à cette famille, la moelle épinière ainsi que les testicules (rognons
blancs).
Les abats blancs :
- les réservoirs digestifs : ce sont essentiellement les estomacs des gros bovins, des
veaux, et des moutons. Les réservoirs digestifs du cheval et du porc sont inclus dans les
produits de boyauderie du fait de leurs destinations finales.
- les abats en poils : ce sont les pieds et les têtes de certaines espèces.
- les abats blancs du gros bovin sont :
1. La panse
2. Le feuillet
3. La franchemule (ou caillette)
4. le bonnet
5. le museau
6. les pieds
7. le culard (ou rectum)
COUPE PARALLÈLE DU 1ER DE TRANCHE OU DE L'ADDUCTEUR COUPE PARALLÈLE DU 1ER DE TRANCHE À PLAT
DE LA CUISSE
E
FICELAGE DU RÔTI l " DE TRANCHE 1ER DE TRANCHE EN RÔTI « ADDUCTEUR » DE LA CUISSE
Les morceaux du veau
01 Collier de veau
02 Côtes de veau
03 Côtes secondes
04 Côtes premières
05 Filet
06-07 Longe filet
08 Quasi de veau
09-10-11 Noix, noix pâtissière et sous-noix
12 Flanchet
13 Tendron
14 Poitrine
15 Epaule de veau
16 Jarret
Les morceaux du porc
LE TISSU CONJONCTIF
DEFINITION :
LE TISSU ADIPEUX
DEFINITION :
Le tissu adipeux est formé de cellules graisseuses liées par un fin tissu fibreux.
Situé juste sous la peau, ce tissu graisseux sert à protéger et à isoler la plus
grande partie du corps, mais il sert aussi de réserve d'énergie.
LE TISSU MUSCULAIRE
DEFINITION :
ÉTAPES N°1 :
A la naissance de l’animal :
LE DOCUMENT
D’ACCOMPAGNEMENT BOVINS
(PASSEPORT ex:DAB)
VERSO du PASSEPORT :
• n° d'identification national
• sexe
• n° de cheptel de naissance
• date de naissance
ÉDITION DE L’ÉTIQUETTE :
• Code fournisseur
• Poids
• N° de cheptel de naissance
• Cette étiquette est apposée en 4 exemplaires sur la carcasse ainsi qu'un ticket
reprenant le n° de tuerie.
ÉTAPE N° 3 :
• N° de lot
• Date d'abattage
• Dénomination du produit
LE HACHAGE :
• Affectation d’un n° de mêlée aux bacs contenant les viandes issues d'un même
broyage.
La vente.
COUPE DE GROS DES CARCASSES DE BOEUF
Tranche double :
T.D. :
Noix, tranche grasse, fémur.
Collier :
COL. :
Salière, veine grasse, veine maigre
Caparaçon :
CAP.
Panneau, pis.
Panneau :
PANN. :
Plat de côtes couvert et découvert, bavette à pot au feu.
Pis :
PIS :
Poitrine, flanchet
Basses côtes :
BC. :
Entrecôtes secondes, persillé
Aloyau + bavettes :
AL. :
Faux filet, rumsteck, bavette d'aloyau, bavette de flanchet
Aloyau déhanché :
AL.DEH. :
Faux filet, bavettes
Hanche :
HH :
Rumsteck, aiguillettes baronne et de rumsteck, avec os
Cuisse :
BCU :
Globe, jarret arrière
Globe :
GL. :
Noix, tranche grasse, semelle, avec os
COUPE DE GROS DES CARCASSES DE VEAU
Pan double :
2 cuisseaux et 2 carrés non séparés
Basse double :
2 épaules, 2 bas carrés, 2 colliers, 2 poitrines, le tout non séparés
Basse simple à 6 :
Côtes Avant de veau (épaule, bas carré, collier, poitrine)
Cuisseau :
Noix, noix pâtissière, sous noix, jarret arrière
Carré traité :
Côtes filet et côtes premières
COUPE DE GROS DES CARCASSES
D'AGNEAU.
Rosbif long :
2 gigots entiers, 2 carrés filet, 2 carrés couverts, 2 carrés découverts, le tout
non séparé.
Culotte :
2 gigots entiers non séparés
½ rosbif long :
2 carrés filet, 2 carrés couverts, 2 carrés découverts, le tout non séparé
Rosbif court :
2 gigots entiers, 2 carrés filet, 2 carrés couverts, le tout non séparé
Baron :
2 gigots entiers, 2 carrés filet, le tout non séparé
½ rosbif court :
2 carrés filet, 2 carrés couverts, le tout non séparé
Casque (coffre) :
2 carrés couverts, 2 épaules, 2collets, 2 poitrines, le tout non séparé
Carré double :
2 carrés couverts, 2 carrés découverts, le tout non séparé
Selle anglaise :
2 carrés filet, non séparés
Poitrine double :
2 poitrines non séparées
Papillon :
2 épaules, 2 collets, le tout non séparé
VOLAILLES ET GIBIERS
Définition :
Les plus utilisés en charcuterie sont : les poulets (rôtis, sauce basquaise, etc...), les
canards (à l’orange, aux olives en galantine), la poule (en chaud-froid, galantine, dans
certaines farces), le coq (au vin), la dinde (rôti ou fraîche), le chapon (rôti ou frais), le
dindonneau (en filet, dans les fabrications), le lapin (en terrine, sauce, galantine).
Les volailles ont toujours une étiquette collée ou ficelée, (estampille) cette étiquette
informe le consommateur sur les points suivants :
- Le pays d’origine
- La classe
- La communauté européenne
- Le département et le n° d’abattoir
- La marque commerciale de l’élevage
CLASSIFICATION DES VOLAILLES
Définition :
On désigne sous le nom de gibier les animaux que l’on chasse, qui vivent en liberté à
l’état sauvage.
Une réglementation particulière concerne le commerce de tous les gibiers.
GIBIER DE PAYS :
La commercialisation des espèces de gibier de pays ainsi que des produits faits à base
de ces gibiers n’est permise que pendant la période d’ouverture de la chasse, à condition
bien entendu que l’espèce considérée ne soit pas protégée.
A ce sujet, nous rappelons que l’arrêté du 28 juillet 1994 interdit en tout temps et sur
tout le territoire national, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat de
spécimens morts appartenant aux espèces suivantes : le chamois, ou isard (sauf dans les
départements du Haut-Rhin et des Vosges), le lièvre variable, et la marmotte.
Les dates d’ouverture de la chasse varient selon les départements et sont arrêtées par
les Préfets.
Pour les connaître, vous pouvez vous adresser votre Mairie, à la Préfecture.
Seules les espèces suivantes sont concernées :
Mammifères : cerf élaphe, cerf sika, chevreuil, daim, lapin de garenne, lièvre brun,
mouflon et sanglier.
Oiseaux : canard colvert, faisan de chasse, perdrix grise, perdrix rouge, pigeon ramier,
étourneau sansonnet.
FORMALITES A OBSERVER
Les entreprises vendant du gibier sont tenues d’avoir un registre côté et paraphé par le
Maire ou le Commissaire de Police sur lequel doivent être inscrits au jour le jour et sans
blanc ni rature, les noms, qualité et adresse des contractants ainsi que le nombre et
l’espèce des gibiers achetés ou vendus.
Dans ce cas ils doivent être identifiés, numérotés, et datés dès leur établissement par
des moyens offrant toute garantie en matière de preuve.
Ce registre ainsi que les documents commerciaux correspondants doivent être tenus
pendant 5 ans à la disposition des agents de contrôle (agents des Services Vétérinaires,
des Eaux et Forêts, de la force publique, et les gardes nationaux assermentés de la
chasse et de la faune sauvage).
Rappelons que la plus grande attention doit être portée au stockage et à la préparation
des gibiers qui ne doivent pas être en contact avec les autres viandes.
Réglementation :
Le gibier peut avoir été élevé sur le territoire national mais peut également être
importé d’un autre Etat membre de la CEE ou d’un pays tiers.
Cette autorisation est accordée pour une durée maximale de 5 ans renouvelable qui peut
être suspendue si les conditions requises ne sont plus satisfaites par la suite.
Le Charcutier Traiteur doit s’assurer que son fournisseur est bien titulaire de cette
autorisation.
Condition de commercialisation
- Vente de gibier en l’état.
Le gibier doit être présenté au consommateur final soit dans l’emballage d’origine
portant les références du fournisseur autorisé, soit muni d’une marque indélébile
comportant ces mêmes références.
Rappelons que les ongulés d’élevage (chevreuils, cerfs, sangliers) ainsi que les petits
gibiers rongeurs d’élevage ne peuvent être vendus en l’état et doivent être dépouillés.
De même, la plumaison est obligatoire pour les petits gibiers à plumes. En revanche, la
directive CEE n’étant toujours pas transposée en droit français, le gibier sauvage peut
être vendu en peau pendant la période où sa vente est autorisée.
Habiller une volaille
Etirer - flamber - parer - vider
Progression :
1 : 2 : 3 :
1. Tenir la volaille par les ailes, la tête et les pattes et passer rapidement à la flamme pour
éliminer le reste des duvets (étirer et flamber).
2. Sectionner les doigts. Ne garder que le doigt central (le plus long) et lui couper l'ongle (parer).
(On peut aussi 3 cm d’os au dessus de l’articulation situé entre la patte et la cuisse)
3. Sectionner la pointe du petit aileron (parer)
4 : 5 : 6 :
4. et le pouce (parer)
5. Placer la volaille sur la poitrine la tête face à soi. Tirer la peau autour du cou et inciser à
partir de la naissance de l'aile vers la tête.
6. Dégager le cou (parer)
7 : 8 : 9 :
7. Trancher la tête et couper le cou en biais, la lame vers le corps du poulet pour éviter qu'il ne
subsiste une partie du cou proéminente (parer).
Bien dégager l’œsophage ainsi que la gave, couper l’ensemble au plus loin possible dans la volaille.
8. Maintenir la volaille sur le ventre et décoller les viscères thoraciques avec le doigt légèrement
replié (vider)
9. Retourner le poulet et décoller les viscères abdominales. Racler avec l'index en crochet pour
dégager le gésier, le cœur.
10 : 11 : 12 :
10. La rate et le foie bien rouge et luisant. Attention à ne pas percer la poche de fiel
(Partie verte) car la chair deviendrait amère.
11. Mieux vaut contrôler de visu et éventuellement rincer pour ôter les dernières traces
sanguinolentes qui peuvent subsister
12. En haut les ailerons, à gauche le cou, à droite le foie et sa poche de fiel, le gésier, le cœur et
les poumons : les abattis !
REGLEMENTATION DE LA BARDE
Pour les morceaux à rôtir et les découpes façon tournedos, deux éléments sont
à spécifier par l’acheteur :
• Le type de ficelage (arrêté, en continu, sous filet) ;
• Le bardage (produit bardé ou non).
La chair d’un hachage gros grain, pour conserver la texture du grain de la viande.
Le poids d'escalope ne doit pas être inférieur à 40 % du poids de paupiette fini.
Le poids de barde de porc entourant la paupiette ne doit pas excéder 13 % du
poids du produit fini. (si poids total inférieur à 200 grs)
Viande hachée et préparations de viandes
hachées
Faisons un point réglementaire :
Face à des contrôles des services vétérinaires de plus en plus exigeants, faisons le point
sur la réglementation liée à la viande hachée à l’avance ainsi que sur les préparations de
viandes hachées. La viande hachée à l’avance concerne uniquement la viande bovine.
« Viandes hachées » : viandes désossées qui ont été soumises à une opération de
hachage en fragment et contenant moins de 1% de sel ;
« Préparations de viandes » : les viandes fraîches, y compris les viandes qui ont été
réduites en fragments, auxquelles ont été ajoutés des denrées alimentaires, des
condiments ou des additifs ou qui ont subi une transformation insuffisante pour modifier
à cœur la structure fibreuse des muscles et ainsi faire disparaître les caractéristiques
de la viande fraîche.
« Préparations à base de viande » : les produits transformés résultent de la
transformation de viandes ou de la transformation de produits ainsi transformés, de
sorte que la surface de coupe à cœur permet de constater la disparition des
caractéristiques de viande fraîche.
La remise directe au consommateur final de viande hachée doit satisfaire les exigences
suivantes :
Les seules personnes habilitées à la fabrication de viande hachée à l’avance sont ceux qui
bénéficient d’un agrément européen « viandes hachées, préparation de viandes et viandes
séparées mécaniquement ». Dans tous les cas, et même dans le cadre de la dérogation à
l’obligation d’agrément sanitaire, la vente de viande hachée préparée à l’avance est interdite. La
production de viande hachée ne peut pas faire l’objet d’une dérogation à l’agrément.
Les codes d’usage pour les viandes hachées et les préparations de viandes hachées préparées à
l’avance précise que « sont exclues du présent code les saucisses fraîches et les chairs à
saucisses, ainsi que les préparations contenant plus de 15g de sel par kg ». En clair, ne sont
pas considérées comme préparations de viandes hachées à l’avance les préparations contenant
plus de 15g de sel par kg.
Le Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène Boucher indique également que les quantités minimales en
sel nitrite, pour qu’une préparation de viande hachée en remise directe soit qualifiée comme telle,
sont de 30mg/kg, exprimé en nitrite de sodium.
Les produits fabriqués exclusivement à partir de viandes de porc et les produits carnés mixtes
fabriqués à partir de viandes de porc (50% en poids) et de viandes d’autres espèces répondent
aux deux conditions suivantes :
Sont considérés comme des produits à base de viande : les produits carnés mixtes fabriqués à
partir de viandes de porc inférieur à 50% en poids et de viandes d’autres espèces sont
considérés comme des préparations de viandes quel que soit le taux de sel.
Remise directe à des clients professionnels (cas de la dérogation à l’obligation d’agrément
sanitaire)
Si l’activité dépasse 30%, les volumes par semaine sont de 100 kg de produits à base de
viande, plats cuisinés, préparations de viande et viandes fraîches des autres espèces,
autres que celles de boucherie.
Préparations hachées assaisonnées avec sel 3 à 4 jours de durée de vie à ≤ 7°c (avec
nitrite ou salpêtre stockage à ≤ 4°c pendant la nuit
Préparations hachées assaisonnées avec sel 1 jour à 1 jour et demi de durée de vie à ≤ 4°c
blanc (minimum 15 g/kg)
Les carcasses ou pièces de carcasse qui ne sont pas reconnues salubres sont
saisies, c'est à dire retirées de la consommation sous contrôle des services
vétérinaires. Parmi les morceaux saisis, on retrouve les matériaux à risque
spécifiés, ou MRS, qui sont éliminés pour prévenir le risque lié à l'ESB. Les MRS
sont obligatoirement détruits par incinération.
C'est aussi à l'abattoir qu'est réalisé le contrôle des résidus (de médicaments,
pesticides, substances interdites comme les anabolisants) dans les viandes. Des
plans nationaux de surveillance permettent de vérifier, par prélèvement des
viandes ou urines des animaux, la présence ou l'absence de ces produits.
Toutes les viandes abattues dans un abattoir agréé y sont soumises (bovins, ovins,
caprins, porcins équidés, volailles et gibiers).
Certains produits possèdent l'estampille directement sur les carcasses ou sur les
emballages comme sur les cartons ou les poches.
C'est une marque indélébile qui est apposée sur une partie précise ou sur une étiquette
(ex : volailles)
- Cuisse
- Rumsteck
- train de côtes
- épaule
- poitrine
- collier
1) Les différentes estampilles :
- NATIONALES
De forme ronde et de 75 mm de diamètre.
Les chiffres font 10 mm de haut alors que les lettres n'en font que 8. On y trouve
l'initiale du pays suivi d'une rangée de 3 chiffres différents :
- 33 : numéro du département
- 352 : commune d'abattage, numéro de la ville
- 01 : numéro d'ordre de l'abattoir.
On retrouve en bas le sigle I.S.V. : Inspection des Services Vétérinaires.
Cette viande ne peut circuler qu'en France.
- EUROPEENNES
De forme ovale et de 75 mm X 55 mm.
Les chiffres et les lettres ont la même grandeur que l'estampille nationale.
Le pays et les chiffres situés au centre sont identiques, par contre en bas, Ton retrouve
l'inscription C.E.E. Cette viande peut être exportée.
Pour les ateliers de découpe en gros, demi gros un agrément permet l'identification,
l'estampille contient en plus la lettre H.
Ce H est double s'il s'agit d'un atelier de préparation de viande hachée surgelée.
L'obtention d'un agrément permet d'avoir sa propre estampille, sous forme d'étiquette
autocollante, de canons d'emballage, de poches pré imprimées.
L'agrément est acquis mais peut être retiré à tout moment lors d'un contrôle du S.V.
pour non respect de la législation en vigueur (hygiène).
Tous les ateliers ont leur propre numéro d'identification qu'ils ont obtenu en
fournissant des documents relatif au cahier des charges :
- nom,
- adresse ou raison sociale
- liste détaillée de l'activité
- plan des locaux
- sécurité marche en avant des produits
- évacuation des déchets (ex : M.R.S.)
- plan de lutte contre les parasites (rongeurs, mouches, insectes)
- traitement des eaux usées
- hygiène (H.A.C.C.P.)
les saisies à l'abattoir pour les bovins
Une saisie fait suite à l’inspection sanitaire des produits à l’abattoir.
C’est un retrait définitif de la chaîne alimentaire (pas de mise sur le marché), du fait d’un caractère jugé
manifestement impropre à être abattu ou transformé en vue d’une consommation par l’homme, de l’animal
lui-même, de sa carcasse ou de ses abats.
La saisie peut être totale (l’animal, la carcasse, les abats, le sang et les sous-produits animaux associés) ou
partielle (une partie de la carcasse, un ou plusieurs abats).
- la non-conformité des critères réglementaires de l’acceptabilité à l’entrée d’un bovin dans un abattoir.
- une lésion, une anomalie ou un aspect, observé lors de l’inspection sanitaire des produits, évocateur :
ABCES
Un abcès est une accumulation de pus en quantité plus ou moins importante. L’abcès peut être visible s’il est
externe sur une cuisse, l’encolure ou en regard d’une articulation par exemple, ou localisé dans les cavités
internes du bovin (thorax, abdomen).
L’abcès fait suite à une entrée dans les tissus d’agents pathogènes, après un choc, un traumatisme ou l’introduction d’un corps
étranger.
ARTHRITE
L’arthrite est une inflammation d’une ou de plusieurs articulations. Chez les bovins, elles
sont souvent septiques, c’est-à-dire consécutives à une infection de l’articulation par un
ou plusieurs agents pathogènes. Aussi, une suppuration peut être observée.
Origine/causes
Souvent suite à des gros nombrils. Mais aussi à des diarrhées ou des problèmes
respiratoires.
Suite à des problèmes de pieds (panaris, abcès diffus, corps étranger...), des mammites,
des métrites...
L’agent pathogène, souvent des bactéries, migre par voie sanguine jusqu’à (aux)
articulation(s), qui est très irriguée(s). L’arthrite est donc souvent secondaire à d’autres
infections localisées ailleurs dans l’animal.
La cysticercose chez le bovin est une zoonose liée à la transmission à l’homme des larves
(cysticerques) d’un parasite appelé Ténia par l’ingestion de viandes contaminées
insuffisamment cuites. Les larves de cysticerques se localisent dans les muscles dont les
plus touchés sont le cœur, les muscles masticateurs (masséters), la langue, les piliers du
diaphragme et l’œsophage. La cysticercose est communément appelée la ladrerie
musculaire.
Origine :
Les bovins se contaminent par une alimentation souillée (herbe infestée de larves, eau
de boisson, fourrages). A l’origine, c’est l’homme porteur du Ténia (ver solitaire) qui est
responsable de cette infestation, en dispersant les œufs de larves dans l’environnement
via ses matières fécales.
Les chiens et les chats ne jouent aucun rôle dans cette maladie (contrairement à la
sarcosporidiose).
Termes utilisés sur le certificat de saisie : Cysticercose musculaire généralisée, Cysticercose musculaire
localisée ou Cysticercose hépatopéritonéale
PERITONITE CONGESTIVE
Origine/causes
Elle est consécutive à des lésions initialement localisées à des organes ou appareils de
l’abdomen qui ont entrainé une inflammation généralisée :
Origine/cause
Les bovins se contaminent par une alimentation souillée (herbe infestée de larves, eau
de boisson, fourrages). Ce sont principalement les chiens et les Hommes qui contaminent
l’environnement en libérant les œufs dans leurs matières fécales. Les chats ont un rôle
mineur.
Une viande « surmenée » est une carcasse dont le pH des masses musculaires est élevé
et anormalement supérieur à 6 (au lieu de 5,6). Cette anomalie confère à la carcasse une
couleur sombre de toutes ses masses musculaires (Dark), une grande fermeté (Firm) et
une sécheresse (Dry) de la viande (viande « DFD »).
Origine/cause
Le stress entraine une consommation par les muscles du bovin de l’énergie, précoce et
rapide du vivant de l’animal, ce qui altère la mise en place de la rigidité cadavérique (pH
post-mortem trop élevé).
Qu’est-ce que l’Information sur la Chaîne Alimentaire ?
Notez que l’ICA concerne également les services vétérinaires d’inspection qui doivent
vous communiquer des informations via les certificats de saisie ou les attestations de
consigne.
Inspection sanitaire des
animaux de boucherie
Modalités de l’inspection
Conséquences de l’inspection
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
• Définition:
– Examen clinique obligatoire effectué sur les animaux
avant leur abattage dans le but de vérifier:
Qui ?
• Vétérinaire inspecteur
Quand ?
Comment ?
• 2 étapes
– Examen clinique
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
1- Examen ante mortem
• Principe:
Le propriétaire ou détenteur de l’animal doit présenter aus
services vétérinaires tous les documents sanitaires
accompagnant l’animal.
• Objectif:
– Protection santé animale
– Protection santé humaine
• Retrait abats ou viscères en fonction de l’age
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
1- Examen ante mortem - Examen des documents sanitaires
L’identification
• Les Bovins:
– Identification dans les 7 jours
– Apposition d’une boucle auriculaire
– N° national à 10 chiffres
– Établissement d’un passeport d’accompagnement
– Identification
– État sanitaire
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
1- Examen ante mortem - Examen des documents sanitaires
Le passeport
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
1- Examen ante mortem - Examen des documents sanitaires
L’identification
• Ovins et caprins:
– Boucle + registre
• Porcs:
– Tatouage ou boucle
– Indicatif de marquage: Code INSEE du Dpt (2)
Lieu d’élevage (3)
– Si changement: 2 numéros
– Naisseur à l’oreille
– Engraisseur sur le corps
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
1- Examen ante mortem - Examen des documents sanitaires
• Le CVI
– Certificat vétérinaire d’information
– Abattage d’urgence
• Laissez-passer-titre d’élimination
• Certificat d’importation
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
1- Examen ante mortem
b) L’examen clinique
• Appréciation de l’état général
– État physique et comportement
• Examen des grandes fonctions
– Appareil respiratoire
– Muqueuses, rythme, bruix
– Appareil digestif
– Motricité, souillures, diarrhée
– Appareil génital
– Écoulements…
– Mamelle
– Peau et phanères
– Appareil locomoteur
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
1- Examen ante mortem
Résultats
• Défaut d’identification
– Délai de 48h avant abattage
– Abattage et consigne de 48h
• Examen clinique
• Animal mort
• Animal couché
• Animal malade
• Animal fatigué ou excité
• Animal blessé
• Animal en bonne santé
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
• Principe
– L’ensemble des éléments constitutifs de la carcasse (sang compris)
doit faire l’objet d’une inspection sanitaire et qualitative
immédiatement après l’abattage.
• Précautions:
– Présence permanente d’agents des SV sur la chaîne
– Éviter la contamination du personnel
– Éviter la contamination de la viande
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
2- Inspection post mortem
Qui et quand ?
Comment ?
Examen de la carcasse
• Examen à distance
• Quelques mètres
Technicien
• Aspect général
• Examen rapproché
• Examen approfondi
• Obligatoire: recherche ladrerie Vétérinaire
• À la demande
• Examens complémentaires
• Test ESB
• Examen bactériologique
• Recherche parasites (trichine)
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
2- Inspection post mortem
• Identification du prélèvement
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
2- Inspection post mortem
Examen bactériologique
– Prélèvement de muscle
• Emporte pièce
• Cube de 10 cm de coté
– Recherches
• Germes pathogènes
• Marqueurs de contamination
• Résidus de substances à activité antibactérienne
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
I- Modalités de l’inspection
2- Inspection post mortem
Résultats:
inspection sanitaire et qualitative
• Pas de lésions
• Appréciation de la qualité
• Conséquences
• Estampillage, consigne ou saisie
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
• Estampillage
• Définition
• Qui - comment
• Consigne
• Définition
• Réalisation pratique
• Saisie
• Définition
• Bases légales
• Protocole
• Conséquences
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
• Définition:
Apposition sur les viandes de marques sanitaires attestant de
la conformité de ces denrées aux normes sanitaires
• Viandes préparé dans abattoir ayant un agrément
• Viandes reconnues propres à la consommation
humaine
Qui ?
• Responsabilité du V.I.
• Technicien ou préposé
• V.I.
Comment ?
• Apposition directement sur les viandes
d’une empreinte à l’encre (feu) brune
• Chacun des morceaux de demi-gros (6 / carcasse)
• 4 pour les carcasses de petite taille
Carcasses de plus de 65 kg
• Lombes
• Dos
• Poitrine
• Épaule
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
1- l’estampillage
F F - 31
82-121-06 333
C.E.E. ISV
• Examen trichinoscopique
• Cercle de 2cm
• T, CEE
• Face interne de la cuisse
• Viandes de PC à possible odeur sexuelle
• Estampille communautaire barrée horizontalement
• Marques de salubrité lors d’application de police
sanitaire
• Estampille communautaire barrée d’une croix
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
1- l’estampillage
Conséquences
• Liberté de circulation
• Restriction de territoire (UE, national, local)
• Restriction de destination (transformation)
• Définition:
Interdiction temporaire de la commercialisation d’une denrée
afin d’en compléter l’inspection et de prendre une décision
• Droit absolu et légal des agents des S.V.
• Opération parfois obligatoire
– Défaut d’identification
– Abattage d’urgence
– Cas des tests ESB
• Chaque fois que nécessaire
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
2- La consigne
Réalisation pratique
• Durée
– Durée minimale de 24h
– Pas de durée maximale (< 5-6 j)
• Local spécialisé
– Réfrigéré
– Fermé à clé
– Identification
– Seul les agents des SV peuvent prélever
• Notification
– Cahier de consigne
– Information du détenteur (signature)
Attestation de
consigne
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
• Définition:
La saisie vétérinaire opérée sur les carcasses d’animaux de
boucherie à l’abattoir est un acte de police administrative
interdisant le libre usage d’une denrée alimentaire et qui a
pour conséquence un retrait définitif de la consommation
humaine de ces denrées
• Décision administrative ≠ saisie judicaire
• Limite le droit de propriété
• Respect des bases légales et procédures
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
3- La saisie
Bases légales
• Loi du 8/07/65 - Décret du 31/03/67
– VI qualifiés pour saisie et retrait de la consommation des D.A. et
DAOA
– VI, techniciens et préposés peuvent procéder à la saisie des denrées
non estampillées --> cédées à l’état (procès verbal)
• Code de la consommation
– Les agents des SV et de la DGCCRF peuvent saisir les produits au
stade de la vente au consommateur quand:
• Toxiques (dangereux)
• Corrompus (altéré)
• Falsifiés (manipulé dans le but de tromper)
– Sinon: procès verbal de constatation au procureur de la république
--> ordonnance du juge d’instruction.
– Produits mis sous scellés et envoyés au procureur
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
3- La saisie
• Qui:
– Le VI commissionné et assermenté
(Abats: technicien sous la responsabilité du VI)
• Denrées:
– Denrées destinées à la consommation publique
– Saisie « sur pied » possible
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
3- La saisie
Conséquences de la saisie
• Séquestration de la saisie
– Local spécial, fermé à clé, sous responsabilité du VI
– Maintien de la denrée dans son état initial
– 48h à 3 jours (Tub) pour permettre le recours, sauf si:
» Denrée dangereuse
» Manifestement répugnante
» Renoncement écrit au recours
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
3- La saisie
Conséquences de la saisie
• Opérations administratives
– Inscription sur le registre des saisies
• Document officiel (preuve)
– Lieu, date, heure
– Nom du détenteur
– Nature et poids des denrées saisies
– Motifs (tous, termes anatomo-pathologiques)
– Identification détaillée
– Rédaction d’un certificat de saisie
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
3- La saisie - conséquences
Le certificat de saisie
La garantie commerciale
garantie des vices cachés
Contestation de la saisie
• Par le propriétaire
• Demande de contre expertise (d’arbitrage) au
Directeur des SV dont dépend l’abattoir, dans les
2 j francs après prononcé de la saisie
• Motif de la contestation
• Saisie
• Motif de la saisie
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
3- La saisie
Contestation de la saisie
• Directeur SV accepte
– Contre expertise administrative
– Arbitre (VI fonctionnaire)
– Inspection carcasse
– Décision et rapport
• Gratuit
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
3- La saisie
Contestation de la saisie
• Directeur SV refuse
– Contre expertise judiciaire
– Procédure contentieuse
– Requête auprès du tribunal de grande instance
– Nomination d’un expert
– Rapport
• Décision prise par le juge
• Décision définitive
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
3- La saisie
MRS Bovins
Source: CIV
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
3- La saisie
Source: CIV
Inspection sanitaire des animaux de boucherie
II- conséquences de l’inspection
3- La saisie
• Utilisation en verminière
• Utilisation pour l’alimentation animale
– Interdiction des farines animales dans l’alimentation
des animaux dont lachair est destinée à la
consommation humaine
– Alimentation des animaux de compagnie
• Utilisation pour animaux de zoos, de meute
– Déchets à faible risque (saisie qualitative)
• Viandes dénaturées, utilisateur autorisé (préfet)
• Transport direct sous laissez-passer sanitaire
Conclusion
Objectifs
Définitions
MRS : le terme « Matériels à Risque Spécifiés » désigne les tissus et abats spécifiés
considérés comme représentant un risque au regard des ESST en raison de leur
appartenance aux systèmes nerveux et lymphoïde, sites d’accumulation privilégiés du prion
Textes réglementaires
Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de
commerce de détail, d’entreposage et de transport de produits d’origine animale et denrées
alimentaires en contenant.
Principes
Dans les boucheries autorisées, retrait de la colonne vertébrale des bovins de 30 mois
et plus
1/ Définition:
Le terme viande détermine la chair musculaire des animaux comestibles.
La viande de boucherie s’applique plus spécialement à la chair des bovins, des ovins...
2/ Classification:
Les viandes de boucherie sont classées selon leur couleur. C’est l’âge, le mode d’abattage et
l’alimentation qui déterminent celle-ci.
VIANDES ROUGES VIANDES BLANCHES
Porc (porcin)
3/ Catégorie:
La présence de collagène a la propriété de rendre les viandes fermes. Celui-ci est réparti
inégalement selon les morceaux.
EMPLACEMENTS
braiser
ragoût
pocher
Tous les modes de cuisson ne peuvent être employés à tous les morceaux de 2 ème catégorie, cela
dépendra de la qualité.
Les viandes de boucherie
4/La qualité:
La qualité de la viande est la même pour tout l’animal. Elle est définie par:
La maturation
L’âge de l’animal
La préparation de la viande
L’état d’engraissement
Les conditions d’élevage
CONFORMATION
(Porc)
E 55 % et plus
U 50 % à 54 %
R 45 % à 49 %
O 40 % à 44 %
P Moins de 40 %
Les viandes de boucherie
6/Législation et étiquetage:
La législation concernant les viandes de boucherie a été fortement renforcée suite à la maladie de la vache folle
(E.S.B.), de la fièvre aphteuse, aux problèmes dus à l’alimentation… La traçabilité permet de suivre un animal
de sa naissance jusqu’à l’étal du boucher. Chaque carcasse a une histoire qu’il est possible de connaître. Tous
les bovins sont dotés d’un document de suivi appelé Document d’Accompagnement Bovin (D.A.B.) qui est un
véritable « passeport bovin ». A chaque étape de son parcours, il fait l’objet d’un enregistrement.
L’éleveur:
Tous les animaux portent obligatoirement deux boucles d’identification individuelle (numéro à 10
chiffres), souvent à l’oreille. Les informations sur leur filiation, les conditions d’élevage et les
traitements vétérinaires sont reportées sur le D.A.B.
L’abatteur agréé:
Il dispose de ces informations et attribue un numéro d’abattage à chaque carcasse. Ce numéro est
reporté à l’encre alimentaire sur chacun des quartiers de la carcasse. Lorsque la viande est piècée,
un numéro de lot est attribué.
Le distributeur:
Il conserve les informations et assure ainsi la continuité de la traçabilité. Certaines filières comme
les éleveurs de veau Label Rouge d’Aveyron et du Ségala testent la méthode ADN mise au point
par l’INRA.
Le vétérinaire de l’abattoir:
Il effectue 2 visites systématiques de l’animal : la première sur l’animal vivant et la seconde après
l’abattage sur la carcasse. Il est le garant de l’état sanitaire de la viande. Toutes les carcasses des
animaux sains reçoivent une estampille qui autorise leur commercialisation.
Lors de son arrivée à l’abattoir, l’animal doit obligatoirement être accompagné de son passeport, indiquant son
numéro d’identité.
En correspondance avec ce numéro d’identité, un numéro d’abattage est apposé à l’encre sur la carcasse, puis
reporté sur les pièces de découpe. L’abattoir doit être capable, à tout moment, de retrouver le numéro d’identité
de l’animal à partir de ce numéro d’abattage.
La carcasse dirigée vers le boucher continue d’être identifiée par report de ce numéro sur les factures. De même,
celle qui est livrée à des entreprises de transformation, est identifiée à chaque étape par son numéro d’abattage,
puis par un numéro de lot, reporté sur la facture destinée au point de vente.
Cette procédure de traçabilité permet, à tous les stades de la filière, d’attester de l’origine du produit.
Des contrôles officiels sont menés par les services vétérinaires du Ministère de l’Agriculture et la Direction
Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).
Les viandes de boucherie
Obligatoire
- Si une seule origine est mentionnée, l’animal est né
mais a aussi été élevé et abattu dans un même pays : la
France, par exemple, ou un autre pays.
- Si ces trois étapes n’ont pas eu lieu dans un même
pays : l’étiquette précise le pays de naissance, le pays
d’élevage et le pays d’abattage.
Si une seule origine est mentionnée, l’animal est né mais a aussi été élevé et abattu dans le même pays.
Si ces trois étapes n’ont pas eu lieu dans le même pays, la mention précise le pays de naissance, le
pays d’élevage et le pays d’abattage de l’animal.
Ces mentions sont portées à la connaissance du consommateur, de façon lisible et visible, par affichage,
indication sur les cartes et menus, ou sur tout autre support.
Condensation
Vaporisation
Sublimation
Production de froid d'un appareil à compression
(production de froid mécanique):
(1) Evaporateur
Situé à l'intérieur de l'appareil, il capte la chaleur des aliments provoquant ainsi leur
refroidissement
(2) Compresseur
Moteur électrique dont le rôle est de réaliser la compression des gaz et permettre la circulation
du fluide; il utilise l'énergie électrique
(3) Condenseur
Situé à l'extérieur de l'appareil, il permet d'éliminer la chaleur extraite des aliments; il se
présente sous la forme d'un serpentin
(4) Détendeur
Situé à l'entrée de l'évaporateur, il régule le débit du fluide réfrigérant
• Dans le condenseur (3), le fluide cède de l'énergie thermique qu'il a gagnée dans
l'enceinte à réfrigérer. Il passe alors de l'état gazeux à l'état liquide (cet échange est
favorisé par un bon entretien du condenseur).
Remarques:
• Le fluide n’est plus du fréon qui provoquait une dégradation de la couche d’ozone, mais des
hydrocarbures (molécules composées uniquement de carbone et d’hydrogène) sans danger pour la
couche d’ozone, mais puissants gaz à effet de serre.
• Le compresseur est actionné par un moteur électrique qui amorce et entretient le cycle; la
fréquence de mise en route dépend de la température imposée par le réglage et régulée par le
thermostat.
2-3 Utilisation rationnelle d'une enceinte réfrigérée:
Les performances des appareils domestiques sont mesurées par le label NF (Normes
Françaises): elles indiquent les possibilités de l'appareil et sont représentées par des
étoiles ( * ) ( ** ) ( *** ) ( **** ).
3- Congélation , surgélation:
Un aliment est dit congelé lorsqu'une forte proportion de l'eau qu'il contient est sous la
forme de glace. Ce terme englobe la congélation proprement dite mais aussi la
nsurgélation.
• La congélation:
Elle consiste à abaisser la température d'un produit, en toutes ses parties donc à coeur,
à une température comprise entre -10°C et -20°C. Cet état doit être maintenu jusqu'à
l'utilisation du produit.
Cette technique assure un extrême ralentissement de l'activité bactérienne, mais -18°C,
toutes les altérations bactériennes ne sont pas stoppées (rancissement des corps
gras…).
La congélation n'apporte aucune amélioration au produit. Au moment de la décongélation,
le produit présente exactement le même état d'altération qu'à l'instant de sa
congélation.
• La surgélation:
Pour répondre à l'appellation de "surgelés", les produits doivent présenter les
caractéristiques suivantes:
- se trouver au moment du traitement en parfait état de fraîcheur et de salubrité
- être préparés dans un établissement agréé
- être conformes à des normes micro - biologiques précises
- avoir subi une congélation ultra - rapide (donc à une température très basse)
- être maintenus à une température minimale de -18°C
- répondre à des conditions d'emballage et d'étiquetage fixées par voie réglementaire
(nature du produit, provenance, poids, mode d'emploi, date de surgélation, date limite
d'utilisation optimale ou DMC, estampille sanitaire…)
4- Importance de la chaîne du froid:
Durant toutes ces étapes, il faut veiller à ce que la température à cœur de -18°C soit
respectée sans rupture.
• Une fois par mois, nettoyer avec un détergent, rincer, désinfecter, rincer et
essuyer avec un papier jetable.
• Il convient aussi de protéger les aliments par des emballages adaptés afin
d’éviter toute contamination.
• Afin que le condenseur soit d’une égale efficacité, il faut le dépoussiérer
régulièrement.
7-Justification de l’utilisation des divers appareils de
conservation par le froid pour des usages précis :
-Chambre froide
FROID « POSITIF » Réfrigérateur, e n ceinte
réfrigérée
CONSERVATION -Armoire frigorifique, -Appareils à groupe
Comptoirs, présentoirs… frigorifique
DES DENREES
Chambre froide négative
FROID « NEGATIVE » armoire frigorifique
négative
-Conservateur pour
congelés
ID « POSITIF » ou « NEGATIF »
TRANSPORT Simple isolation ou
véhicules de transport spécialisés isothermes, Froid mécanique
réfrigérants ou frigorifiques
Conteneurs isothermes ou réfrigérants
Les principaux organismes interprofessionnels
OFIVAL :
Il est compétent pour l'ensemble des viandes, pour les œufs et pour les cuirs et
les peaux.
Le CIV :
L’amélioration de la qualité des intrants ainsi que celle des produits finis afin de
répondre à un marché de plus en plus segmenté en terme de degré d’élaboration
des produits, de conditionnement et de signes de qualité.
La formation des éleveurs et des autres acteurs des filières ainsi que la diffusion
la plus large possible des travaux conduits par l’institut ainsi que par l’ensemble
des organismes de recherche. Notamment par l'organisation de Journées
Techniques nationales et régionales, mais aussi des Journées de la Recherche.
INTERBEV
Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes :
INAPORC
est l’interprofession nationale porcine.
INRA
Acronyme de : Institut Nationale de la Recherche Agronomique.
Organisme français, créé en 1946, chargé de :
- œuvrer au service de l'intérêt public tout en maintenant l'équilibre entre les
exigences de la recherche et les demandes de la société ;
- produire et diffuser des connaissances scientifiques et des innovations,
principalement dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de
l'environnement ;
- contribuer à l'expertise, à la formation, à la promotion de la culture
scientifique et technique, au débat science/société.
La SECURITE
Le LABORATOIRE
Le TRANSPORT
La FICHE TECHNIQUE
Le NETTOYAGE ET
La DESINFECTION
Le VOCABULAIRE
LA SECURITE DU
PERSONNEL
En outre, pour améliorer confort et …………………… au travail, le bon sens impose d’autres
normes, tout aussi importantes.
Le tablier de protection :
Obligatoire lors du ……………………… des viandes depuis l’arrêté du 22 juillet 1959, en cas
d’accident des suites du non port de ce dernier, votre direction peut ……………………
toutes ……………………………………… .
- Hauteur 55 cm
- Largeur 50 cm
- Etre muni de ……………………… réglables
- Sa résistance à la pénétration d’une pointe de ………………… ne doit engendrer aucune
…………………… à l’utilisateur
Obligatoire, elles doivent être résistantes aux ……………… et aux corps ………… , semelle
anti-dérapantes.
Le gant de ………………………… :
- 3 doigts
- 5 doigts
- 5 doigts avec manchette.
MATERIEL.
Les brûleurs à gaz : doivent être équipés d’une veilleuse de …………………… et d’un
thermocouple.
Four à convection forcée : afin d’éviter une ………………………… de vapeur lors de
l’ouverture de la porte, il faut prendre soin de couper la ………………………………… et
rester en retrait.
Four à vapeur : normalement équipé d’un …………………… qui coupe la ventilation lors
de l’ouverture de la porte afin d’éviter une projection de vapeur.
Four à micro-ondes : contrôler régulièrement l’état du four (test du ………………………
portable), toujours percer les sachets fermés …………………………………… afin d’éviter
les risques d’………………………… sous la poussée de la vapeur.
Friteuse : isolation des parois, *zone de foisonnement* suffisante pour éviter
tout ……………………………, un régulateur de …………………………… précis, avec sécurité
(risques d’incendie).
Salamandre : positionner à bonne hauteur, de sorte que les radiants ne se
trouvent pas à la hauteur des yeux afin d’éviter les ……………………………… brûlantes.
Matériels électromécaniques : suivre les notices d’ …………………………………… et de
sécurité des constructeurs.
VERIFIER REGULIEREMENT
Cette liste est non exhaustive et demande une attention de tous les jours.
Définitions
Les obligations
Les autocontrôles
Local :
Les locaux doivent être propres et en bon état d'entretien. Leur agencement, leur
conception, leur construction, leur emplacement et leurs dimensions doivent permettre
de réduire l'encrassement , le contact avec des matériaux toxiques, le déversement de
particules dans les denrée alimentaires et permettre la mise en œuvre de bonnes
pratiques hygiéniques et notamment prévenir la contamination et en particulier lutter
contre les organismes nuisibles" (règlement (CE) n°852/2004).
- Les matériaux poreux sont des "nids à microbes", ce qui constitue un risque de
contamination par l'environnement.
- Murs, sols et plafonds doivent être équipés de revêtements lisses, lavables, non
absorbants et non toxiques et de couleur claire. Les plafonds ou faux plafonds doivent
être fait de matériaux évitant le déversements de particules (poussières, condensation,
...).
- L'évacuation rapide des eaux résiduaires et des eaux de lavage doit être assurée par
des moyens adéquats.
- Une tenue de travail adaptée doit permettre de protéger les produits d'une
contamination extérieure.
- Les mains véhiculent des microbes, provenant de la peau, des ongles, des
cheveux, de la bouche, des intestins... Elles doivent être lavées après chaque
action contaminante.
- Le bois présente des fentes dans lesquelles les microbes vont se réfugier et
survivre. C'est donc un matériel à proscrire.
Sur glace
Poissons, crustacés, mollusques autres que vivants fondante
(0 à 2 °C)
Tout aliment très périssable :
- Denrées animales ou végétales cuites ou précuites, prêtes à l'emploi, non
stables à température ambiante + 4°C maximum
- Denrées animales (viandes froides, pâtes farcies, sandwiches...)
- Produits transformés non stables à base de viande
Abats, volailles, lapins, découpes de viande + 4°C maximum
Produits de la pêche fumés ou saumurés + 4°C maximum
- Lait cru, produits frais au lait cru, laits pasteurisés
- Préparations non stables à base de crème ou d'œufs (pâtisserie) + 4°C maximum
- Crème chantilly non stable
Fromage découpé ou râpé + 4°C maximum
- Végétaux crus pré-découpés
+ 4°C maximum
- Jus de fruits ou de légumes crus
- Produits décongelés
+ 4°C maximum
- Produits non stables en distributeur automatique
Tout aliment périssable :
- Produits laitiers frais autres que les laits pasteurisés
+ 8°C maximum
- Desserts lactés, beurres, matières grasses, desserts non stables, produits
stables à base de viande tranchée
Tout aliment surgelé :
- 18 °C
Glaces, crèmes glacées, sorbets
Tout aliment congelé - 15 °C
+ 63 °C
Plats cuisinés livrés chauds au consommateur
maximum
Ce point concerne les artisans travaillant avec des produits carnés (boucherie, charcuterie,
plats préparés à emporter à bases de viande,...).
- Les os et suifs doivent obligatoirement être collectés par une entreprise agréée par la
Préfecture. Ils ne doivent être en aucun cas remis aux ordures ménagères.
- Le stockage des os et suifs avant collecte doit être effectué en chambre froide.