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2/ Sécurité alimentaire
Egypte ancienne : Utilisation des limons du Nil pour développer la culture du blé et
de l’orge - Premières cultures intensives permettant de nourrir les ouvriers
construisant les pyramides
Moyen Age : Disette, famine, amenant à vouloir produire plus…- Assolement des sols
avec une rotation des cultures (2 ans de culture, 1 an de repos) : les semailles ont ainsi
un meilleur rendement
Renaissance : Premiers voyages vers les Indes -Apparition de nouvelles épices à qui
l’on attribue des qualités digestives dans l’alimentation
La banque mondiale (1986) a défini la sécurité alimentaire au milieu des années 80 comme
l’accès pour tout le monde et à tout moment à une nourriture en suffisance afin de mener une
vie active et saine. L’individu est l’élément central de cette définition.
Afin d’arriver à une bonne situation nutritionnelle pour chaque individu, il faut à chaque fois
passer par les étapes suivantes:
Le concept de la sécurité alimentaire a évolué au fil des années. Dans les années 70, le déficit
au niveau de la consommation alimentaire était principalement attribué à une offre
insuffisante et non garantie de nourriture (étape a) sur le plan national et international, pour
laquelle la quantité nécessaire était calculée sur la base de besoins physiques objectivement
établis.
L’idée dans les années 80 : ce n’était pas tant une offre insuffisante et non garantie de
nourriture qui était à la base de la famine et de la sous-alimentation mais bien une carence
dans l’accès aux denrées alimentaires. Les famines se sont d’ailleurs souvent présentées dans
un environnement où la nourriture est abondante.
La disponibilité alimentaire est seulement une condition nécessaire, mais pas suffisante à la
consommation alimentaire (étape b). En outre la recherche sur le terrain apprend pourtant que
même un accès assuré à une alimentation en suffisance ne constitue pas la garantie d’un bon
état nutritionnel. La nourriture doit être obtenue (étape c). Ainsi ceux qui se trouvent en
insécurité alimentaire préfèrent parfois avoir faim plutôt que de vendre directement une partie
de leurs actifs en échange de denrées alimentaires.
Le capital physique peut être divisé en capital productif tel que la terre, les animaux, les
arbres, l’équipement, et en capital non productif tel que les bijoux, une habitation et l’épargne.
L’étude de la sécurité alimentaire comprend la chaîne alimentaire dans son entièreté, depuis la
production jusqu’à la consommation en passant par la commercialisation. L’utilisation de ces
différentes formes de capital dans une combinaison bien définie donne à la personne en
insécurité alimentaire accès à la nourriture.
Dans le cas d’une population urbaine, ce capital se borne souvent à une main-d'œuvre et une
connaissance technique limitée: l’agriculture urbaine et périurbaine et le petit commerce. Il est
évident que dans une situation de crise, le nombre des commerçants dans le petit commerce
ainsi que dans l’agriculture urbaine augmente.
Dans une première phase d’insécurité alimentaire, le consommateur change ses habitudes
alimentaires. Afin de maintenir le niveau de la consommation au niveau du ménage et de
l’individu, les produits les plus coûteux sont remplacés par des substituts ou d’autres aliments
moins chers).
Premièrement, une baisse du pouvoir d’achat se reflète généralement dans une augmentation
de la part relative des vivres caloriques (céréales, tubercules, manioc, etc.), qui remplacent les
aliments riches en protéines (viande, soja, haricots, volaille, poisson, etc.).
La sécurité alimentaire aux niveaux individuel, familial, national, régional et mondial [existe]
lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique et économique à une
nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques
et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. (Déclaration de Rome sur
la sécurité alimentaire mondiale et Plan d'action du Sommet Mondial de l’Alimentation)
• L’accès de toute personne aux ressources permettant d’acquérir les aliments nécessaires à un
régime alimentaire nourrissant. Ces ressources comprennent tant les ressources monétaires
que les droits d’accès nécessaires pour produire des aliments ;
• L’accès de toute personne aux ressources permettant d’acquérir les aliments nécessaires à un
régime alimentaire nourrissant. Ces ressources comprennent tant les ressources monétaires
que les droits d’accès nécessaires pour produire des aliments ;
Attention: Ne pas confondre sécurité alimentaire avec sécurité sanitaire des aliments !
Un système alimentaire est l’ensemble des agents, des services et des institutions en charge de
la production, de la transformation, de la distribution, de l’accès, de la consommation et du
stockage de la nourriture. L’approche la plus complète consiste à y rajouter la gestion des
déchets et la production des agrofournitures (semences, engrais, pesticides…).
L'agriculture conventionnelle est la plus pratiquée à travers le monde, elle est apparue après
les grandes guerres mondiales qui ont grandement amélioré la connaissance de la chimie.
C'est une agriculture ou les traitements sont réalisés grâce à des produits chimiques plus ou
moins nocifs. Ceux-ci sont appliqués pour prévenir des maladies et des insectes nuisibles des
cultures.
Aliments conventionnels
- Aliments souvent produits en grandes quantités par de grandes compagnies dont un des buts
est de produire des aliments se conservant le plus longtemps possible.
- Ils sont bien connus et se retrouvent dans les garde-manger de la majorité de la population.
- Disponibles dans les épiceries, ils sont louangés par des publicités.
Ils ont habituellement subi plusieurs étapes de transformation et contiennent des additifs
alimentaires chimiques tels colorants, agents de conservation, arômes artificiels, etc.
Aliments naturels
Aliments souvent produits par de petites entreprises dont un des buts est d'offrir des aliments
le moins transformés possible.
Disponibles dans les magasins d'aliments naturels (épiceries santé) depuis quelques
décennies, ils sont maintenant vendus dans les épiceries, habituellement dans la section
biologique.