Plan

Définition

Organisation

Classification

Milieu et mode de vie

La Nutrition

Reproduction

Importance

Menaces
I-Généralités

1- Définition

Les amphibiens actuels encore appelé les lissamphibiens, sont des vertébrés ectothermes,
anamniotes avec ou sans pattes, dont la peau est nue (Bouzid S. E.O., 2019 et Serre collet F.,
2013).

Ils constituent un groupe très intéressant et important puisqu’ils sont les premiers à conquérir la
terre ferme. Ils sont intermédiaires entre les poissons et les reptiles et forment une classe
subdivisée en trois ordres : Anoures (caractérisés par l’absence de la queue à l’état adulte),
Urodèles (conservent leur queue fonctionnelle) et les Cécilies ou gymnophiones (caractérisée par
l’absence des pattes) ;

2-Classification

Depuis leur apparition au dévonien, il y’a 400.000 d’années, les Amphibiens ont survécu
des changements climatiques, des catastrophes naturelles et autres événements ayants
conduits à la disparition d’une grande partie des espèces non seulement animale mais aussi
végétale.

Aujourd’hui, cette classe de survivant est repartie en trois ordres : Anoures, Urodèles et les
Cécilies ou gymnophiones. Chaque ordre à ses caractéristiques ou ses caractères généraux.

a- Les anoures

Ce sont des amphibiens sans queue, avec une tête large, des pattes postérieures et une ceinture
pelvienne très développée qui leur permettent de sauter. Ces animaux aux corps trapus et courts,
aux glandes venimeuses bien visibles surtout en arrière de la tête, se déplacent en faisant de
grands bonds. Ils constituent un des groupes les plus variés des vertébrés et représentent 88% des
amphibiens avec plus de 5 000 espèces réparties en 3 sous ordres et 33 familles. Les familles les
plus riches sont les Leptodactylidés (1 100 espèces), les Hylidés (800 espèces) et les Ranidés
(750 espèces).

Suite à une fécondation externe, les œufs sont pondus dans l’eau puis éclosent en larves
aquatiques appelées tetards qui ont des queues et des branchies externes.

fAMILLE ARTHROLEPTIDAE MIVART, 186 Cette famille, propre à l'Afrique, se compose de

deux sous-familles,

SOUS-FAMILLE ARTHROLEPTINAE MIVART, 1869 Elle comprend deux genres

Genre Arthroleptis Smith, 1849 Riche de 33 espèce : rthroleptis adelphus Perret, 1966 ;
Arthroleptispoecilonotus Peters, 1863

Genre Cardioglossa Boulenger, 1900 Genre Cardioglossa Boulenger, 1900 Constitué de 16

espèces : Cardïoglossa gracilis Boulenger, 1900: Cardioglossa leucomystax (Boulenger, 1903)

Sous-FAMILLE AsTYLOSTERNINAE NoBLE, 1927 : Genre Scotobleps Boulenger, 1900 Ce

genre monospécifique, an. Scotobleps gabonicus Boulenger, 1900
FAMILLE BvFONIDAE GRAY, 1825 Cette famille cosmopolite (31 genres)

. · Genre Bufo Lauren ti, 1768 Bufo superciliaris, Bufo camerunensis (Parker, 1936):

) fAMILLE H YPEROLIIDAE LAURENT, 1943 Cette famille est représentée par trois sous-
familles en

"Rainettes"

Sous-FAMILLE HYPEROLIINAE LAuRENT, 1943 Cette sous-famille, constituée de douze

genres

Genre Afrixalus Laurent, 1944

Tous les membres du genre (27 espèces) sont arboricoles et strictement nocturnes (Schi0tz,
1967).

, Afrixalus dorsalis peut montrer des ressemblances avec A. paradorsalis (Schi0tz, 1967)..
Afrixalus dorsa lis (Peters, 1875) :

Genre Alexteroon Perret, 1988 . Ce genre est actuellement monospéCifique

. Sous- FAMILLE KAssiNINAE LAuRENT, 1972 Cette sous-famille ( 6 genres

Genre Phlyctimantis Laurent & Combaz, 1950 Ce genre, composé de quatre espèces,

Sous-FAMILLE L EPTOPELINAE LAURENT, 1972 Cette sous-famille est représentée par un

unique genre, présent sur notre terrain d'étude. Genre Leptopelis Günther, 1859 "1858" Il s'agit d
'un genre important regroupant 50 espèces, distribué en Afrique tropicale. Nous avons déterminé
quatre espèces. Leptopelis aubryi (A. Duméril, 1856) :

fAMILLE PIPIDAE GRAY, 1825

fAMILLER.ANIDAERAFINESQUE-SCHMALTZ, 1814 Cette famille est représentée, en

Afrique, par deux sous-familles. Ce sont des espèces strictement aquatiques, pondant dans les
mares temporaires en saison des pluies, et pouvant subsister dans les eaux stagnantes et même
croupissantes (Perret, 1966)
. Sous-FAMILLE SILURANINAE CANNATELLA & TRUEB, 1988 Cette sous-famille
comporte un unique genre. Genre Silurana Gray, 1864 Ce genre comporte deux espèces, dont
une a été trouvée à la Makandé. Silurana tropicalis Gray, 1864

SOUS-FAMILLE DACTYLETHRINAE HOGG, 1838 Cette sous-famille comporte trois genres,

dont un seul a été trouvé dans la zone prospectée. Genre Xenopus Wagler, 1827 Sur les 15
espèces

SOUS-FAMILLE PETROPEDETINAE NOBLE, 1931 Cette sous-famille comprend treize

genres dont deux ont été vus à la Makandé. Genre Dimorphognathus Boulenger, 1906 Ce genre
monospécifique est distribué depuis le Cameroun jusqu'au Gabon et au Con go.
Dimorphognathus africanus (Hallowell, 1857):

. Sous-FAMILLE PTYCHADENINAE DuBOIS, 1987 "1986" Constituée de trois genres, cette

sous famille n'est rep résentée, au Gabon, que par un seul genre. Genre Ptychadena Boulenger,
1917: Riche de 41 espèces, ce genre se répartit en Afrique continentale, à Madagascar, aux
Seychelles et dans les Mascareignes.

Sous-FAMILLE RANINAE RAFINESQUE-SCHMALTZ, 1814 Cette sous-famille comprend

treize genres dont se ul le genre Rana est représenté en Afrique centrale. Genre Rana Linné, 1758
Ce genre est divisé en 33 sous-genres (Dubois, 1992; Duellman, 1993) dont trois sont représentés
en Afrique centrale (avec 17 espèces).

fAMILLE RHACOPHORIDAE H OFFMAN, 1932 (1858) Cette famille très largement répartie
(Afrique, Asie, Océanie) est composée de Cieux so us-familles, seule celle des Rhacophorinés
é$t présente en Afrique.

Sous-FAMILLERHACOPHORINAEHOFFMAN, 1932 (1858) Parmi les neuf genres,

Chiromantis est le seul propre à l'Afrique.

Urodèles

Les Urodèles sont des amphibiens qui possèdent une queue à l’âge adulte dont les plus connus
sont les tritons et les salamandres. Les 400 espèces décrites dans le monde se rencontrent quasi-
exclusivement dans l’hémisphère Nord. Ils se déplacent au fond de l'eau en marchant, et sont
d'assez bons nageurs, utilisant leur queue bien développée pour la propulsion. Certaines espèces,
dont quelques Salamandridés, sont vivipares, donnant naissance à des adultes miniatures
complètement formés en nombre très limité. La fécondation est externe

La fécondation chez les urodèles (voir p. 7) est interne. Les tritons fixent leurs œufs
individuellement aux feuilles des plantes aquatiques. Les salamandres, quant à elles, «
accouchent» directement dans l’eau de larves déjà formées

Les gymnophiones

Ce sont des animaux fouisseurs caractérisés par leur corps vermiforme et très allongé dépourvu
de m Les yeux sont peu distincts ou, dans certains genres, situés sous les os du crâne embres,

Parmi les Amphibiens actuels, ce sont les seuls dont le mâle possède un organe copulateur formé
par une évagination de la membrane du cloaque.

2 -Milieu et mode de vie

Le terme Amphibien construit sur les racines grecques amphi qui signifie « des deux coté », et
bios (-« la vie »,cela fait donc référence à la nature de leur cycle de vie à deux phases : une
aquatique (celui de leur ancêtre les poissons) à l’état larvaire et l’autre terrestre ( dont ils sont les
premiers à conquérir) à l’état adulte (Bouzid S. E.O., 2018 ; Mouret H. et al, 2019 ; Serre collet
F., 2013 et EAZA, 2008).

L’adaptation aux différents milieux de vie en fonction des stades de développements (adulte et
larvaire) de la plupart ces Amphibiens est rendu possible grâce à une métamorphose.

Le monde entier compte pas moins de 6000 espèces d’amphibiens qui se retrouvent dans une très
grande variété de milieux (aquatiques et terrestres). La majorité des amphibiens occupent des
milieux humides tel que les forêts, les marais, les marécages, et autre. Alors que les habitats
comme les déserts et savanes sont moins peuplés à cause de leur préférence aux milieux
humides.
Les amphibiens vivent essentiellement la nuit et sont actifs les soirées douces et humides mais
pendant la période de reproduction, lorsqu’ils sont le plus occupés, les amphibiens se laissent
observer même en journée. C’est la periode la plus propice à l’observation et à l’écoute des
amphibiens , où les vocalises sont puissantes.

3-La Nutrition

Tous les amphibiens adultes sont essentiellement carnivores. Ils se nourrissent des invertébrés et
des vertébrés, leur nourriture est constituée d'insectes, d’arachnides, des limaces, des larves de
petits poissons, de grenouilles plus petites...

Les larves d’urodèles et des apodes sont carnivores, comme les adultes, et consomment des
insectes et des vers aquatiques ( invertébrés ). Alors que les larves d’anoures sont herbivores, ils
broutent les algues et autres plantes immergées avant de voir leur régime alimentaire
progressivement se transformer à la métamorphose.

5-Importance

Les amphibiens sont d’une grande importance pour les humains et l’environnement. Ils
constituent un maillon très important de la chaine alimentaire en tant que prédateur puisqu’il se
nourrissent des invertébrés et des petits vertébrés. Ce sont également des proies pour les animaux
suivants : les reptiles, les oiseaux et des mammifères. Ainsi, Ils jouent un rôle capital dans
l’équilibre des écosystèmes.

Ces animaux sont des solides bio-indicateurs de la qualité de l’environnement. A travers leur
peau nue et perméable, ils absorbent des toxines présentes dans leur milieu de vie. Cette peau
leur rend très sensible à tout ce qui est présent dans leur milieu ce qui fait d’eux des animaux
très sélectif en ce qui concerne la qualité physico-chimique de leurs habitats justifiant alors leur
utilisation comme indicateurs naturels de l’état de leur milieu de vie et donc peuvent apporter des
informations précieuses.Etant parmi les premiers à être affectés par les stress environnementaux,
dès qu’ils accusent un déclin, ils servent d’alarme pour d’autres espèces, y compris l’homme.
Ils interviennent aussi dans la lutte biologique contre différents insectes tel que les moustiques,
les chenilles, favorisant ainsi le développement du domaine agricole. ce sont des animaux
extrêmement utiles aux abords de nos demeures et surtout de nos plantations. Ce sont même
d’excellents auxiliaires des cultures. C’est le cas du crapaud buffle (Bufo marinus) qui a été
introduit dans les iles de Fidji pour lutter contre des insectes ravageurs de la canne à sucre.

Par ailleurs, Ils sont utilisés dans le traitement de diverses pathologies. En effet, la peau de ces
animaux produit des substances qui détruisent les virus et les microbes permettant dans la
fabrication d’une grande variété de composés pharmacologiques, dont certains auraient même un
effet remarquable dans le traitement de plusieurs maladies comme le VIH, Alzheimer et divers
cancers.

Certains sont utilisés pour l’ornement et d’autres par contre sont commercialisé dans le monde en
entier comme source de protéines dans l’industrie alimentaire ainsi qu’en industrie de tannage
dans la fabrication des bracelets et autres accessoires.

6-Menaces

Plus d’un tiers d’amphibiens sont menacés à travers le monde. Ils font face à plusieurs dangers
dont la perte et la dégradation des habitats, la pollution, les maladies, le changement climatique
et autres.

a- La détérioration et la perte des habitats

Actuellement, la plus grande menace au quelle les amphibiens font face est sans l’ombre d’un
doute la dégradation des habitats car ces animaux semi-aquatiques sont particulièrement
sensibles à l’organisation spatiale et à l’hétérogénéité de leurs habitats pour l’accomplissement
de leur cycle. Ainsi, toutes perturbations de ces milieux influencent leur cycle ce qui causerait
des extinctions massives. Ces animaux étant inféodés à deux habitats, la destruction de l’un peut
entrainer de graves conséquences sur leur population.
La disparition des zones humides est une catastrophe pour les amphibiens et toute la faune et la
flore qui s’y trouve. La réhabilitation de ces milieux est donc favorable à une importante
biodiversité.

b- Les maladies

Les maladies infectieuses émergentes représentent l’une des causes de disparition de plus en plus
importante espèces d’amphibiens. Parmi elles, nous avons la chytridiomycose, un tueur
silencieux des amphibiens.C’est une panzootie fatale pour les amphibiens qui provoque la mort
d’un bon nombre individus infectés en bloquant leurs organes respiratoires. Il est responsable du
déclin des populations d’amphibiens dans différentes régions du monde. En 2010,387 espèces
ont été reconnu affectés avec une prévalence plus importante dans les régions tempérées.

c-la pollution

Les amphibiens subissent depuis bon nobre d’année un declin

Les amphibiens sont très vulnérables aux polluants chimiques, à l’altération de la qualité des
eaux

Malgré leur mode de vie antédiluvienne, les amphibiens sont menacés par les activités humaines

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Guide des espèces > Terrariophilie > classe Amphibia > ordre Anura

Ordre Anura (Anoures)

ordre Anura (espèce Agalychnis callidryas)

Les anoures constituent l'ordre Anura, intégrant des amphibiens tels que les grenouilles, les crapauds,
les rainettes, dont la caractéristique commune est d'être dépourvus de queue à l'état adulte et pourvus
de membres postérieurs allongés adaptés au saut.

Les anoures sont largement distribués, allant des tropiques aux régions subarctiques, mais la plus
grande concentration de la diversité des espèces existe dans les forêts tropicales. Il y a près de 5000
espèces recensées, ce qui représente plus de 85 % des espèces d'amphibiens existantes. Anura est
également l'un des cinq ordres les plus diversifié des ordres des vertébrés.

On trouve en particulier dans ce groupe, les dendrobates, célèbres petites grenouilles comme la
dendrobate fraise Oophaga pumilio ou la fabuleuse rainette arboricole Agalychnis callidryas, une
grenouille aux gros yeux rouges.

Le plan du corps d'un anoure adulte est généralement caractérisé par un corps robuste, des yeux
dépassant exhorbités, une langue fendue, quatre membres repliés en dessous, et l'absence d'une queue
chez les adultes. En plus de vivre dans l'eau douce et sur la terre ferme, les adultes de certaines espèces
sont adaptés pour vivre sous terre ou dans les arbres. La peau des anoures est glandulaire, avec des
sécrétions allant d'un simple mauvais goût à des substances toxiques. Les anoures à peau granuleuse,
verruqueuse, ont tendance à être appelé crapauds, mais la distinction entre les grenouilles et les
crapauds est basée sur les conventions de nommage informelles se concentrant sur les verrues plutôt
que la taxonomie ou l'histoire évolutive. Ainsi, certains crapauds sont plus étroitement liés aux
grenouilles que d'autres crapauds. La couleur de la peau des anoures varie du bien camouflé brun
tacheté, gris et vert aux motifs vifs de rouge vif ou jaune et noir pour annoncer leur toxicité et avertir les
prédateurs.

Les anoures pondent habituellement leurs oeufs dans l'eau, en milieu aquatique. Les oeufs éclosent en
larves aquatiques appelées têtards qui ont des queues et des branchies internes. Les pièces buccales,
spécialisées en râpage sont parfaitement appropriées à divers régimes alimentaires : herbivore,
carnivore, omnivore ou planctonophage. Le cycle de vie des têtards est terminé quand ils se
métamorphosent en adultes. Quelques espèces ont des stratégies reproductives différentes, pondant
les oeufs sur terre ou un mode d'évolution larvaire qui permet de contourner le stade de têtard. Les
anoures adultes ont généralement un régime carnivore constitué de petits invertébrés, mais il existe des
espèces omnivores et quelques espèces frugivores. Les anoures sont extrêmement efficaces pour
convertir ce qu'ils mangent dans la masse corporelle. Parfois proies, ils sont une source importante de
nourriture pour les prédateurs et une partie des aliments de beaucoup d'animaux des écosystèmes
humides. La peau est semi-perméable, ce qui la rend sensible à la déshydratation, de sorte que les
anoures vivent dans des endroits humides ou ont des adaptations particulières pour faire face aux
habitats secs.

Les anoures produisent une large gamme de vocalisations, en particulier au cours de leur saison de
reproduction, et présentent de nombreux types de comportements complexes pour attirer des
partenaires, pour repousser les prédateurs et pour survivre en général. L'accouplement requiert un
amplexus.

Autres ordres (proches alphabétiquement) : Anguilliformes, Anostraca, Anthocerotales, Antipatharia,

Anura, Apiales, Apodida, Araneae, Archaegastropoda.

Familles de l'ordre Anura

L'ordre Anura (Anoures) fait partie de la classe Amphibia (Amphibiens).

Bombinatoridae

Bombinatoridae (espèce Bombina bombina -crapaud sonneur-)

Bufonidae
Bufonidae (espèce Bufo bufo -amplexus crapaud commun-)

Ceratophryidae

Ceratophryidae (espèce Ceratophrys cornuta)

Dendrobatidae

Dendrobatidae (espèce Dendrobates leucomelas)

Hylidae

Hylidae (espèce Hyla arborea)

Mantellidae

Mantellidae (espèce Mantella baroni)

Microhylidae

Microhylidae (espèce Paedophryne kathismaphlox)

Pipidae

Pipidae (espèce Pipa parva)

Ranidae

Ranidae (espèce Rana lessonae)

Telmatobiidae

Telmatobiidae (espèce Telmatobius culeus)

Suggestions d'espèces de l'ordre

Agalychnis callidryas (Grenouille rainette aux yeux rouges)

Agalychnis callidryas (Grenouille rainette aux yeux rouges)

Hymenochirus boettgeri (Grenouille aquarium)

Hymenochirus boettgeri (Grenouille aquarium)

Dendrobates auratus (Dendrobate doré)

Dendrobates auratus (Dendrobate doré)

Oophaga pumilio (Dendrobate fraise)

Oophaga pumilio (Dendrobate fraise)

Dendrobates leucomelas (Grenouille jaune à flèche empoisonnée)

Dendrobates leucomelas (Grenouille jaune à flèche empoisonnée)

Pipa pipa (Crapaud du Surinam)

Pipa pipa (Crapaud du Surinam)

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