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Les animaux marins

Introduction
Couvrant 71% de la surface de notre planète, les océans et les mers abritent
des millions d’espèces et de plantes très variées. Du minuscule plancton
jusqu’au plus grand animal du monde la baleine bleue, chaque créature
contribue à la biodiversité. Les animaux marins peuvent vivre dans des milieux
complètement différents :
-les bords de plage (littoral)
-la surface des eaux
-la zone photique (entre 0 et 200 m de profondeur) où la lumière pénètre dans
les eaux
-la zone mésale (entre 200 m et 1000m de profondeur) où la lumière se fait de
plus en plus rare
-les abysses (au-delà de 1000 m de profondeur) où aucun végétal ne peut
pousser car la lumière ne pénètre plus du tout.
Les océans abritent les espèces marines suivantes :
Le plancton, les mammifères marins, les poissons cartilagineux, les poissons
osseux, les oiseaux marins, annélides (vers marins), les échinodermes (étoile de
mer ou oursin), les arthropodes (crabe, homard, crevettes), les mollusques
(pieuvres par exemple), les reptiles marins, les cnidaires (corail), les spongiaires
(éponges de mer).
Vu la quantité d’espèces animales marines, nous avons choisi de nous
concentrer uniquement sur les mammifères marins et les poissons.
1ere partie : les mammifères marins 
Ils allaitent leurs petits et respirent avec des poumons. Ce groupe comprend les
cétacés, les siréniens et les pinnipèdes.
Les mammifères marins ont évolué pour s’adapter à la vie sous-marine. Grâce à
leur corps fuselé et lisse, et à leurs membres en forme de nageoires, ils se
déplacent rapidement dans l’eau. Pour maintenir leur température d’animaux à
sang chaud, ils ont une épaisse couche de graisse qui les protège du froid. Ils
sont capables de réduire le nombre de remontées à la surface nécessaires pour
respirer. Pour remplir d’air leurs poumons, ils vont à la surface et respire par un
évent placé sur leur tête qui n’est autre qu’une narine qu’ils peuvent fermer et
ouvrir à volonté. Ensuite, ils ont une capacité d’apnée très développée : 15
minutes pour les dauphins, et jusqu’à 90 minutes pour le grand cachalot.
Les mammifères marins sont majoritairement carnivores, à part les siréniens
qui sont herbivores.
Par exemple, le dugong, qui est un sirénien, broute des herbes aquatiques. Il
mesure entre 3 et 4 mètres et pèse 900 kg. C’est le plus menacé des
mammifères marins.
Comme exemple pour les cétacés, j’ai choisi la baleine bleue car c’est l’animal le
plus énorme sur la planète Terre, trois fois plus gros que le plus gros dinosaure :
elle mesure 30 mètres de longueur et pèse 150 tonnes. Sa nageoire dorsale lui
permet de se stabiliser dans l’eau, et sa nageoire caudale lui permet de se
propulser. Ses nageoires pectorales lui permettent de se diriger.
Pour les pinnipèdes, j’ai choisi de vous présenter l’éléphant de mer, le plus gros
des phoques. Ils ont un corps massif et fuselé, un pelage gris, des pattes avant
atrophiées (toutes petites) et une nageoire caudale puissante. Le mâle peut
mesurer jusqu’à 6 mètres et peser 4 tonnes. Ses narines sont en forme de
trompe. Les mâles dominants sont appelés les « pachas », ce sont les plus gros
et les plus agressifs. Ils réunissent autour d’eux un harem d’une dizaine de
femelles. Les batailles pour rester le chef sont violentes.
Les mammifères marins ont comme vous l’aurez compris des proportions et
une intelligence hors du commun. Les poissons ne manquent pas non plus
d’astuces pour survivre dans les océans.
2ème partie : Les poissons
Les poissons sont des animaux vertébrés aquatiques à branchies, pourvus de
nageoires dont le corps est généralement couvert d’écailles. On les trouve
abondamment aussi bien dans les eaux douces, saumâtres, et de mers, depuis
les sources des montagnes jusqu’au plus profond des mers et des océans.
Un poisson typique est à sang froid, il possède un corps allongé lui permettant
de nager rapidement. Il extrait le dioxygène de l’eau en utilisant ses branchies
ou un autre organe respiratoire. Il possède deux paires de nageoires, pelviennes
et latérales, une ou deux nageoires dorsales, une nageoire anale, et une
nageoire caudale. Il est ovipare, ce qui signifie qu’il pond des œufs.
La taille d’un poisson peut énormément varier : du gobie de 8 mm au requin
baleine de 16 m.
Il faut distinguer les poissons cartilagineux (ceux qui ont des arêtes molles) et
les poissons osseux (ceux qui ont des arêtes dures) qui correspondent à 95%
des espèces de poissons.
Chez les poissons cartilagineux, le squelette est majoritairement composé de
cartilage. On peut y trouver les différentes espèces de requins et de raies.
Comme poisson cartilagineux, je vais vous présenter le requin blanc, le plus
gros prédateur parmi les poissons. Il se nourrit de tout et surtout de
mammifères marins : otaries, tortues, dauphins… Avec son corps fuselé, son
impressionnante mâchoire munie de plusieurs rangées de dents et ses sens très
développés, il est capable de sentir une goutte de sang à plusieurs centaines de
mètres. Sa vue est si précise que c’est même un des seuls poissons capables de
voir hors de l’eau. Il mesure entre 4 et 6 mètres, pèse entre une et trois tonnes,
et vit de 40 à 70 ans.
Etonnant ! Le requin est un des rares poissons dotés d’ampoules de Lorenzini,
ce sont des organes sensoriels formés de petits points noirs placés sous son
museau qui lui permettent de percevoir le champ magnétique, comme un
sixième sens. C’est un véritable atout pour chasser.
Les poissons osseux, quant à eux, se caractérisent par un endosquelette osseux
et un épiderme en écailles osseuses. Leurs dents sont fermement implantées
sur leurs os gingivaux. Pour les poissons osseux, j’ai choisi de vous présenter le
poisson-globe, c’est le roi de la défense. On le reconnaît facilement à sa bouche
pourvue de deux paires de dents formant un petit bec et à sa peau sans écailles
qui offre une grande variété de livrées (les caractéristiques visuelles de la
peau) : des pois, des rayures, couleurs vives ou sombres. Il se nourrit de
mollusques dont il peut casser la coquille avec son bec-dent.
Il a la capacité de se transformer en ballon ; en cas de danger, son corps se
gonfle d’eau jusqu’à doubler de volume pour effrayer ses prédateurs et rendre
la morsure quasiment impossible grâce à sa peau tendue. J’ai choisi ce poisson,
car il a attiré mon attention : il est porteur de tétrodotoxine, un poison si
puissant qu’il est parmi les animaux les plus toxiques du monde. Il paralyse les
muscles et peut provoquer une asphyxie en quelques heures. Il ne fait que 25 à
50 cm et pèse moins d’un kilo mais peut représenter une menace réelle si on le
croise.
Si certaines espèces sont invasives et se développent particulièrement bien
comme la rascasse, d’autres au contraire sont en danger, comme le thon ou la
sardine qui sont très consommés par l’homme.
Conclusion
L’océan regorge de vie et de mystère. Il joue un rôle considérable dans la bonne
santé de notre planète. L’incroyable biodiversité qu’il abrite représente une
source primordiale pour l’homme. Pourtant l’océan et ses habitants doivent
faire face à des menaces grandissantes, comme la pollution et la surpêche.
Mais on peut agir !
Il existe des solutions pour protéger les animaux marins, les océans et notre
planète :
- Pêcher plus intelligemment avec des répulsifs acoustiques pour éloigner
les cétacés ou des systèmes d’évasion pour les plus grosses proies ;
- Limiter la surpêche industrielle et interdire la pêche pendant les périodes
de reproduction, limiter les quantités ou les tailles autorisées de
spécimens pour assurer le renouvellement de l’espèce ;
- Recycler les déchets plastiques ;
- Développer les bateaux-poubelles et filets flottants pour récupérer les
déchets.
PHOTOS A IMPRIMER
Un dugong (mammifère marin herbivore)

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