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La biodiversité, désigne la diversité du monde vivant. Le terme est apparu dans les années 80
aux Etats-Unis mais c’est en 1992 qu'il a été popularisé, à l’occasion de la Conférence de Rio
de Janeiro (Brésil). L’article 2 de la « Convention sur la diversité biologique » définit la
biodiversité comme : « La variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris,
entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les
complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et
entre les espèces ainsi que celle des écosystèmes. »
La biodiversité des eaux continentales se caractérise par une forte endémicité de nombreuses
espèces résultant de la nature insulaire des milieux. Alors qu'elles n'occupent que 1-2 % des
terres émergées une proportion importante de vertébrés (environ 1/3) vit dans les eaux
continentales ou en dépendent étroitement pour réaliser leur cycle biologique. Certains
systèmes aquatiques, comme les lacs dits anciens, sont de véritables laboratoires naturels pour
étudier l'évolution, et il faut protéger ce patrimoine.
L'eau douce est une eau dont la salinité faible permet sa consommation. C'est l'eau des
rivières, des lacs, de pluie, des glaciers, des tourbières etc. par opposition à l'eau de mer. Les
eaux douces en tant qu'habitats naturels sont des écosystèmes qui abritent des espèces
aquatiques terrestres, dites dulçaquicoles et qui fournissent une grande part de l'eau potable ou
bue dans le monde. Selon une étude inédite, les grandes espèces qui peuplent les lacs et les
rivières de la planète ont subi une chute dramatique de leurs populations au cours des quarante
dernières années. Un déclin deux fois plus important que celui des vertébrés présents sur terre
ou dans les océans.
Les rivières et lacs couvrent à peine 1 à 2 % de la surface terrestre. Pourtant, ils font partie des
écosystèmes les plus dynamiques et les plus diversifiés présents sur Terre. Des écosystèmes
qui abritent une part non négligeable de la biodiversité mondiale. Selon les estimations, un
tiers des espèces de vertébrés connues et la moitié des espèces de poissons répertoriées
évoluent dans ces cours d'eau.
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La biodiversité des eaux douces semble avoir été sous-estimée dans plusieurs régions du
monde, de même que son degré de menace. Certaines espèces (amphibiens, insectes) peuvent
avoir une phase de vie aquatique et une autre terrestre.
De nombreuses espèces d'organismes filtreurs jouent un rôle essentiel dans les phénomènes
autoépurations des cours d'eau et masses d'eau non-souterraines (hydrozoaires et bryozoaires,
éponges d'eau douce et bivalves et certaines espèces planctoniques en particulier).
La flore
- les angiospermes
La faune
- l’ichtyofaune (poissons) ou mégafaune d'eau douce. Ce terme réunit toutes les espèces
évoluant en eau douce comme les esturgeons et les salmonidés ou les siluriformes (poisson-
chat et silures) L’anguille
Le brochet. Le brochet évolue dans les rivières et dans les lacs. ...
La carpe. ...
L'esturgeon. ...
La lamproie. ...
La perche. ...
L'omble-chevalier. ...
Le sandre.
-les mammifères ; les dauphins d'eau douce, les castors, loutres,
-les reptiles les crocodiles, les tortues géantes ainsi que les amphibiens.
-Les oiseaux : héron cendré, martin-pêcheur ,bergeronnette des ruisseaux, hirondelle de rivage
Une eau saumâtre est une eau dont la teneur en sel est sensiblement inférieure à celle de l'eau
de mer. La concentration totale de sel dissous y est généralement comprise entre 1 et 10 g/l
alors qu'elle est (en moyenne) de 35 g/l pour l'eau de mer. Les pays anglo-saxons considèrent
qu'une eau est saumâtre à partir d'un degré de salinité compris entre 0,05 % et 1,8 %, ou dans
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certains cas jusqu'à 3 %. Une eau faiblement chargée en sel est qualifiée d’eau douce. Les
étendues d’eau saumâtre naissent généralement d'un épanchement consécutif à la rupture
d'une digue maritime. On trouve aussi des eaux saumâtres terrestres.
Dans les estuaires maritimes, la conjonction des courants d'eau douce avec l'eau de mer donne
naissance à des poches d'eau saumâtre. Dans ces zones, la fluctuation permanente de la teneur
en sel de l’eau contraint les organismes vivants à développer des stratégies particulières de
régulation de la rétention d'eau et de sel de leurs tissus pour s'adapter aux variations
considérables de pression osmotique (osmorégulation).
La faune
-la flore
- Insectes
Dytiques (Dytiscidae): grand dytique Les dytiques (Dytiscidae) sont une famille de
coléoptères aquatiques regroupant dans le monde près de 4 000 espèces connues. On les
retrouve sur tous les continents, dans toutes les régions sauf celles très arides1. La majorité
d'entre eux sont des prédateurs dulçaquicoles. On les consomme dans certains pays comme la
Chine, le Viêtnam et le Mexique.
Le nom vernaculaire de ces insectes dérive de leur nom scientifique Dytiscidae, ce qui signifie
« qui aime plonger ». Les larves sont généralement connues sous le nom de tigres d'eau.
Les lagunes d'eau saumâtre ne sont habitées que par un petit nombre d'espèces spécifiques,
mais se reproduisant en grand nombre (« stratèges r ») : on y trouve donc une faune
abondante, mais de faible biodiversité.
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Dans le domaine littoral intertropical, la mangrove occupe la zone directement soumise aux
influences des marées et correspond ainsi à l’étage supralittoral, médiolittoral et à la partie
supérieure de l’étage infralittoral par rapport au système de zonation classiquement adopté en
milieu marin. Elle est colonisée par des palétuviers un groupement de végétaux spécifiques
principalement ligneux, ceux-ci constituant une formation végétale amphibie et formant,
d’une manière plus générale, un écosystème spécifique.
On trouve aussi des marais à mangroves à l'embouchure de certains fleuves. Elle constitue
l'un des 14 grands biomes terrestres définis par le WWF.
La Faune
De nombreuses espèces d'oiseaux peuplent la mangrove ; mais les crabes, les mollusques, les
crustacés et les poissons sont les plus présents. Ils sont tous amphibies. Un poisson typique
des mangroves, le périophtalme, a développé des nageoires lui permettant de sortir de l'eau et
de se déplacer. Il peut vivre durant de longues périodes hors de l'eau. On trouve des crabes
comme le crabe violoniste. Ce surnom lui est donné en raison de la pince qu'il positionne sur
l'abdomen. La zone aérienne est occupée par des insectes, et des oiseaux. L’on trouve
également toutes sortes de reptiles dans la mangrove notamment les crocodiles, boas, pythons,
varans, tortues, les mammifères aquatiques comme les lamantins.
Au Bangladesh, la mangrove est le refuge du tigre du Bengale. C'est l'un des derniers
territoires où l'homme ne peut pas le menacer. Mais on y trouve aussi le cerf axis, des
macaques auxquels l'enchevêtrement de branches d'arbres offre un refuge impénétrable. Les
forêts de mangrove sont aussi le lieu d'habitation de nombreux oiseaux comme l'ibis rouge
La Flore
L'évolution a provoqué une convergence des solutions des plantes végétales des mangroves
aux problèmes de la salinité variable, des variations des marées (inondation), des sols sans
oxygène et de la lumière du soleil intense de la vie dans les tropiques. Les plantes se
développant dans la mangrove doivent donc être adaptées à un milieu hostile :
Une salinité élevée ; des racines immergées ; une faible oxygénation du sol due à la vase ; un
sol instable ; des eaux chaudes.
Les palétuviers Rhizophora sont les principales espèces végétales de la mangrove. Ils ont su
s'adapter à un milieu contraignant Raphia palma pinus, les arbres épineux, les fougères
comme Acrostichum aureum.
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Un récif corallien ou barrière de corail est une structure naturelle bio construite à l'origine de
laquelle sont essentiellement les coraux. La plus grande de ces formations, la grande barrière
de corail, au large des côtes australiennes, s'étend sur quelque 2 000 km. La Nouvelle
Calédonie abrite, quant à elle, le deuxième ensemble corallien de la planète et la plus longue
barrière récifale continue avec ses 1 600 km<: 500 espèces de poissons, 65 sortes de coraux.
Un récif corallien résulte de la construction d'un substrat minéral durable (formé de carbonate
de calcium) sécrété par des êtres vivants. Il existe de très nombreuses espèces de coraux qui
forment des écosystèmes marins complexes et parmi les plus riches en biodiversité,
généralement à faible profondeur. Les récifs coralliens, notamment en région tropicale,
procurent des niches écologiques à de nombreux animaux qui y trouvent nourriture, refuge,
protection et abri. De très nombreuses espèces de poissons en sont donc dépendantes.
Tous les groupes zoologiques d'invertébrés sont représentés dans les récifs coralliens qu'il
s'agisse des communautés benthiques, nectoniques et planctoniques. Les principaux phylums
sont les suivants: les Cnidaires (Anthozoaires, Scléractiniaires, Alcyonnaires et Gorgones),
les Spongiaires, les Mollusques, les Echinodermes, les Crustacés, les Vers. Ils sont
représentés par des milliers d'espèces dans un seul récif. Les algues molles (Ulves,
Sargasses...) et calcaires (Halimeda,Porolithon...), quelle que soit la couleur de leurs
pigments, possèdent des représentants dans les communautés récifales. Plusieurs
phanérogames marines (Halophila, Syringodium, Halodule, Thalassia...) sont fréquemment
associées aux récifs. Les Poissons sont les seuls vertébrés vivant en permanence dans les
récifs et plusieurs milliers d'espèces ont été recensées à ce jour Le poisson-perroquet Le
poisson-clown et l’anémone de mer Le poisson chirurgien, Le serpent marin (famille des
Hydrophiidae). Les Tortues sont des espèces occasionnelles des récifs coralliens.