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M1 BPO Cours de Biologie marine khammes-talbi

Chapitre II : Biodiversité des organismes marins


I- Organisme pélagiques et benthique

1-Organisme pélagiques

Le domaine pélagique est représenté par l'ensemble des eaux de l'océan mondial ; les êtres
vivants qui peuplent ce domaine constituent le pelagos.

Le degré de liberté de ces êtres vivants par rapport aux mouvements des masses d'eau au sein
desquelles ils vivent conduit à subdiviser le pelagos en deux grands ensembles : le plancton et
le necton.

Le plancton est constitué par les êtres végétaux ou animaux dont les mouvements propres
(lorsqu'ils existent) n'ont pas une ampleur suffisante pour leur permettre de surmonter ceux de
la masse d'eau qui les porte ; à l'exception de certains déplacements verticaux périodiques, qui
sont conditionnés par l'alternance des nuits et des jours (migrations nycthémérales), les êtres
planctoniques sont transportés passivement.

Le necton, quant à lui, désigne l'ensemble des animaux dont la mobilité propre est suffisante
pour leur permettre de surmonter les courants. Il ne comprend que des animaux de taille assez
importante : quelques crustacés nageurs, de nombreux céphalopodes, poissons et cétacés.

a- Le plancton

dans l'ensemble, le plancton est constitué d'espèces de petite taille, on a pu en établir une
classification fondée sur des critères dimensionnels, allant du picoplancton (10—12 ùm),
représenté surtout par des bactéries, jusqu'au mégaloplancton, où l'on classe les invertébrés
qui dépassent 5 cm de longueur, en passant par de minuscules eucaryotes de moins d'un
micromètre de diamètre (10—6 ùm). Les catégories dimensionnelles supérieures ne
renferment que des espèces animales (zooplancton), alors que des espèces végétales
(phytoplancton) dominent dans les catégories correspondant aux tailles les plus faibles.

 Composition

Le plancton végétal, ou phytoplancton, est exclusivement constitué d'organismes


unicellulaires. Les deux groupes les plus importants, tant par le nombre des espèces que par
l'abondance des populations, sont les diatomées, dont les cellules sont protégées par une
enveloppe siliceuse, et les dinoflagellés à enveloppe chitinoïde, enveloppe souvent pourvue de
prolongements ou d’épines.

Présentes dans toutes les mers, les diatomées forment, du point de vue quantitatif, l'essentiel
du plancton végétal des mers froides. Les dinoflagellés, qui possèdent deux flagelles, l'un
circulaire et équatorial, l'autre parallèle au grand axe du corps, sont surtout abondants dans les
mers chaudes et tempérées chaudes.

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Parmi les protophytes dotés de flagelles, on trouve encore des silicoflagellés à squelette
siliceux, d'ailleurs assez rares dans les océans actuels, et surtout des coccolithophoridés, dont
la taille est très inférieure à celle des diatomées et à celle des dinoflagellés.

b- Le necton

Le necton, représente un ensemble relativement composite. Si ses représentants les plus


typiques sont ce qu'on pourrait appeler des « nageurs permanents » en pleine eau, d'autres ne
nagent qu'au voisinage immédiat du fond, ou encore partagent leur activité entre le fond et la
pleine eau (en général en fonction de l'alternance des jours et des nuits, mais parfois aussi
suivant les différentes étapes du cycle biologique) ; ces deux dernières catégories sont
groupées sous le nom de nectobenthos, par opposition au necton vrai, représenté par les
nageurs permanents.

 Composition

Le necton, au sens large, comporte des espèces appartenant à cinq groupes zoologiques :
crustacés, céphalopodes (calmars et poulpes nageurs), poissons, reptiles et mammifères, les
céphalopodes et les poissons étant les plus importants.

Les reptiles sont représentés principalement par des tortues dont les plus connues sont la
tortue caret, autrefois recherchée pour son écaille, et la tortue verte, chassée pour sa chair et
surtout pour la préparation, à partir des cartilages du plastron, de la soupe à la tortue ; ces
tortues des zones intertropicales ne sont en réalité que partiellement marines, puisque leur
reproduction a lieu sur la partie émergée des plages. Quelques ophidiens, au venin redoutable,
comme les Pelamis, se rencontrent dans les régions intertropicales de l'océan Indien et du
Pacifique.

Les crustacés nectoniques sont essentiellement constitués par des crevettes.

Parmi les mammifères, cétacés, les siréniens (lamantins), les phoques, les morses et les otaries
étant des animaux très côtiers et plus amphibies que réellement aquatiques, surtout les trois
derniers.

2-Organismes benthiques

L’adjectif benthique dérive de benthos et s’emploie pour préciser qu’une espèce vit dans la
zone de fond marin, soit à proximité du fond (organismes vagiles), soit directement sur le
substratum (épibenthique), soit même dans celui-là (endobenthique). Le benthos regroupe
donc l’ensemble des organismes aquatiques (marins ou dulcicoles) vivant à proximité du fond
des mers et océans

Le benthos peut aussi être subdivisé selon qu’il est végétal (phytobenthos) ou animal
(zoobenthos), bien que l’endofaune, comme son nom l’indique, ne comprenne que des
espèces animales.

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1. Phytobenthos

1.1. Macrophytobenthos

Le macrophytobenthos est composé de deux principales catégories de macrophytes : les


algues et les phanérogames, toutes deux producteurs primaires.
Les algues macrophytiques se classent en trois principales catégories selon les teneurs
relatives de certains pigments de leur cellule :

- les algues brunes, riches en fucoxanthine, se développent surtout dans la zone de


balancement des marées et dans l’infralittoral

- les algues rouges ou rhodophytes, riches en phycoérythrine et de taille plus modeste que les
brunes, vivent souvent en épiphytes de grandes algues comme les laminaires, des zostères, de

l’épifaune sessile

-les algues vertes ou chlorophytes, riches en chlorophylle a et b, ont une taille le plus souvent
inférieure à 0,5 m

-Phanérogames : les plantes aquatiques du milieu marin. Des plantes aquatiques existent et
vivent en milieu marin, généralement près du rivage littoral en terme plus botanique, des
spermatophytes. Les spermatophytes fleurissent sous l'eau et produisent des fruits sous-
marins. Les phanérogames sont aussi terrestres car le phanérogame se définit comme une
plante à fleurs ayant ses organes de reproduction visibles dans le cône ou dans la fleur
directement.

Le plus connu des phanérogames marines est la posidonie de Méditerranée« herbe à tortues »

Peuplant les zones intertidales et infralittorales, sous forme d’herbiers le plus souvent. Elles se
multiplient essentiellement par des rhizomes,

1.2. Microphytobenthos

Les peuplements du microphytobenthos (étymologiquement : micro-algues benthiques) sont


composés majoritairement de diatomées mais ils peuvent aussi comporter des dinoflagellés
des chlorophycées...

2. Zoobenthos

Le zoobenthos est traditionnellement subdivisé en quatre catégories : méiobenthos,


macrobenthos, mégabenthos et suprabenthos. Si le suprabenthos fait référence aux organismes
vivant dans la couche d’eau à proximité du fond, méio- et macrobenthos renvoient aux
invertébrés vivant sur ou dans le sédiment. La distinction entre ces deux catégories s’opère
principalement sur la base de la taille des organismes mais d’autres critères reproduction et
mobilité.

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2.1. Méiobenthos

Le méiobenthos désigne les invertébrés benthiques essentiellement vagiles dont la taille est
comprise entre 40 µm et 1 mm. La méiofaune est ainsi constituée de métazoaires qui
colonisent l’eau interstitielle comprise entre les particules constitutives des sédiments, ainsi il
est possible de recenser dans un litre de sable jusqu’à 200 espèces de nématodes, 150 espèces
de copépodes et des dizaines de représentants d’autres groupes zoologiques (Protozoaires,
Cnidaires, Turbellariés, Gnathostomulidés,…). Cependant, en termes de représentation
numérique, nématodes et copépodes harpacticoides dominent largement les peuplements
méiobenthiques (respectivement 50 à 99% et 1 à 50% des effectifs).

Le rôle du méiobenthos dans le fonctionnement des écosystèmes marins est maintenant


reconnu. Outre sa contribution au flux d’énergie et à la dégradation de la matière organique,
ce compartiment constitue une large part de la nourriture d’animaux de plus grande taille, tels
crustacés et poissons (plats en particulier)

2.2. Macrobenthos ou macrofaune benthique

Le macrobenthos désigne les invertébrés benthiques vagiles et sédentaires dont la taille est
supérieure à 1 mm. Il présente une grande diversité animale puisque presque tous les groups
zoologiques y figurent (des crustacés cirripèdes, mollusques, polychètes (annelides vers)
échinodermes)

Soixante-dix pour cent des espèces macrobenthiques présentent un cycle de vie bentho-
pélagique, composé d’une phase larvaire planctonique, d’une phase dite sédentarisent et
subissent une métamorphose, puis d’une phase adulte benthique variant de plusieurs mois à
plusieurs années au cours de laquelle croissance et maturation des benthontes assurent la
pérennité des espèces

2.3. Suprabenthos

Le suprabenthos, ou encore appelé ‘hyperbenthos’ par les chercheurs anglais comme étant
‘les organismes vivant dans la couche d’eau immédiatement adjacente au fond et qui
effectuent des migrations verticales journalières et/ou saisonnières à des distances variables
du fond’ (Brunel et al., 1978). Ce sont des animaux de petite taille (quelques millimètres à
quelques centimètres) présentant de bonnes capacités natatoires comme les péracarides
crustacée (amphipodes, mysidacés, cumacés, isopodes et tanaidacés), les décapodes crevettes
et crabes), les leptostracés (crustacée), et les pycnogonides (arthropodes). Ces organismes
nageurs dépendent toujours du fond marin et migrent dans la colonne d’eau à quelques mètres
du fond mais certains peuvent atteindre la surface dans les zones peu profondes (quelques
dizaines de mètres de profondeur).

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II- pyramide et réseau trophique

Un réseau trophique se définit comme l’ensemble des relations alimentaires entre espèces au
sein d'un écosystème, par lesquelles l'énergie et la matière circulent. Dans le milieu marin, les
relations trophiques prennent la forme d’un réseau, souvent d’une très grande complexité.

Illustration d’un réseau trophique générique marin. La flèche indique la relation trophique de la proie vers le
prédateur

1. Chaîne alimentaire

Dans un écosystème, une chaîne alimentaire classique a pour point de départ l’énergie
lumineuse fournie par les rayons du soleil. La lumière est absorbée par des pigments qui se
trouvent aux niveaux des producteurs primaires. Ces derniers synthétisent de la matière
organique par l’intermédiaire des réactions chimiques qui sera disponible par la suite pour les
consommateurs. Les premiers consommateurs sont les herbivores et dépendent des
producteurs primaires. Puis les consommateurs de second ordre qui occupent le 3éme maillon
de la pyramide d’Elton, surmonté par les consommateurs de troisième ordre (Fig2). Cette
matière organique d’origine animale ou végétale est plus ou moins décomposée par des
microorganismes qui attaquent les cadavres et les excréments pour donner de la matière
minérale. Ce sont les décomposeurs qui assurent cette fonction.

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Figure 2. La chaîne alimentaire classique « Pyramide d’Elton »

Au sein d’un écosystème existe deux types de chaînes trophiques étroitement liées :

- Les chaînes basées sur la production primaire et les herbivores

- Les chaînes de décomposition, basées sur la matière organique morte et les organismes
saprophages. En effet, dans une chaîne alimentaire on distingue :

a. Les producteurs: Les organismes autotrophes constituent toujours le premier maillon


d’une chaîne alimentaire. On peut dire que les autotrophes sont à l’origine de toute la matière
organique dans un écosystème. L’autotrophie (du grec ancien : auto, seul et trophos,
nutrition), désigne tout être vivant qui n’a pas besoin d’autre être vivant, pour se nourrir. Dans
les écosystèmes aquatiques, les producteurs sont les macroalgues, les phanérogames plantes à
fleurs exemple posidonies et les microalgues « phytoplancton ». La production primaire est le
développement de la matière organique végétale (phytoplancton) à partir de la matière
minérale par le processus de la photosynthèse. Cette dernière nécessite du gaz carbonique, de
l'eau et de la lumière.

b. Les consommateurs: il y a les consommateurs de premier ordre (C1) herbivores ou


phytophages pour le premier maillon. Il y a une relation de broutage « Grazing en anglais ».
Il y a les consommateurs de 2ème ordre, se sont les animaux qui se nourrissent des animaux
(Zoophages ou carnivores), représentant la production tertiaire. Il y a une relation de
prédation. Exemple : le requin (le prédateur) mange la dorade (la proie). Les consommateurs
sont des hétérotrophes. L'hétérotrophie est la nécessité pour un organisme vivant de se
nourrir de constituants organiques préexistants, d'origine animale ou végétale. Les
hétérotrophes sont contraints de se procurer leur matière organique en la prélevant sur d'autres
organismes, soit vivants (cas des prédateurs, des parasites et des commensaux), soit morts

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(nécrophage), ou encore sur les restes d'autres êtres vivants (saprophytes): feuilles mortes,
anciens téguments éliminés, excréments...

c. Les décomposeurs: c’est l’ensemble des organismes assurant le démontage, la


déconstruction du monde organique pour le ramener à sa part inorganique. Ils assurent ainsi le
recyclage des éléments constitutifs de l’écosystème. En fonction de leur manière d’opérer, on
distinguera des détritivores et des transformateurs :

– les détritivores (nombreux invertébrés et micro-arthropodes) sont des charognards (ou des
nécrophages) lorsqu’ils se nourrissent de cadavres frais, ou des saprophages lorsqu’ils
consomment seulement des restes de matière végétale ou de cadavres ; ils sont coprophages
s’ils mangent des excréments ou y élèvent leurs larves ; les détritivores participent à une
primo-phase de minéralisation de la matière organique qu’ils transforment en une substance
intermédiaire et amorphe : l’humus du sol ;

– les transformateurs (bactéries, champignons) modifient totalement la structure de l’humus


puisqu’ils le transforment en éléments minéraux (minéralisation complète) qui pourront à
nouveau réintégrer l’écosystème, à travers ses nombreux cycles

2- Pyramide écologique

Une pyramide écologique est une représentation graphique conçue pour montrer le nombre
d'organismes, les relations de l'énergie, et de la biomasse d'un écosystème. Ils sont aussi
appelés pyramides Eltonian d’après Charles Elton, qui a développé le concept de pyramides
écologiques. Organisations de producteurs (plantes habituellement vertes) forment la base de
la pyramide, avec des niveaux qui représentent les différents niveaux trophiques (position
relative des organismes au sein de chaînes alimentaires écologiques). Il existe trois types de
pyramides : des nombres, de la biomasse et de l'énergie.

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1) Pyramide de nombre : Chaque niveau trophique comporte un nombre d’individus donné,


après comptage, et l’on s’aperçoit le plus souvent que ce nombre décroît lorsqu’on remonte
des producteurs vers les consommateurs. Sur une pyramide hiérarchisée où un rectangle
représente un niveau trophique, et sa taille le nombre d’individus que le réseau comprend, les
végétaux chlorophylliens sont à la base de l’édifice, en très grand nombre, et les super-
prédateurs à son sommet, en nombre fort restreint. Entre eux, les herbivores puis les
carnivores, en nombre diminuant également). En général, la baisse du nombre est compensée
par l’augmentation de la taille des individus, mais le prix à payer en est une réduction de la
prolificité.

2) Pyramide de biomasse : représente la répartition de la masse de matière sèche des


espèces présentes dans les différents niveaux trophiques d'une chaîne alimentaire. Elle
indique la masse de la matière organique produite sur une surface du territoire pendant une
certaine.

En milieu terrestre, la biomasse des producteurs primaires est souvent très supérieure à la
biomasse des consommateurs, tout particulièrement dans les forêts où une grande partie de la
biomasse est constituée de bois. Dans les milieux aquatiques et tout particulièrement

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océaniques, la biomasse des producteurs primaires (phytoplancton) est en général plus faible
que celle des consommateurs mais cette biomasse se renouvelle rapidement

3) Pyramide de la productivité (d’énergie) : Ce modèle correspond le mieux à la réalité du


fonctionnement d’un écosystème mais il est aussi compliqué que coûteux de le mettre en
œuvre. Il montre pourtant bien comment un écosystème est une super machine branchée sur
l’énergie solaire, disposant à chaque étage d’un certain rendement énergétique. Les pertes
calorifiques observées en montant les étages sont dues essentiellement aux excréments rejetés
et au gaz carbonique expiré, correspondant aux aliments «brûlés» (oxydés) pendant la
respiration.

Pyramides d’un écosystème aquatique

Décomposeurs Décomposeurs
(5 g/m2) IV C3: zoophages (1,5 g/m2) (21150 kJ/m2/an)
IV C3: zoophages (88 kJ/m2/an)
III C2: zoophages (11 g/m2)
III C2: zoophages (1600 kJ/m2/an)
II C1: phytophages (37 g/m2)
II C1: phytophages (14078 kJ/m2/an)
Producteurs primaires
I (809 g/m2) Producteurs primaires
I (86985 kJ/m2/an)
Pyramide des biomasses
Pyramide de l’énergie

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3-Systématiques des ressources biologiques

La biodiversité marine est l'ensemble de la diversité biologique propre aux océans ou en


dépendant très directement.

Elle est en forte régression (du point de vue de la richesse trophique notamment) depuis plus
de 50 ans, incontestablement du fait des activités humaines et en particulier du fait de la
surpêche et de la pollution.

Concernant le caractère marin de cette biodiversité, outre les espèces strictement inféodées
aux eaux salées et marines, on peut inclure ; des espèces littorales typiques des mares
résiduelles, des eaux saumâtres, des lagunes, estuaires ou de certaines mangroves ; des
espèces semi-aquatiques telles que les oiseaux de mer, loutre de mer, phoques, morses, etc.
qui dépendent de la mer pour une partie de leur cycle de vie ; Certaines espèces effectuant une
partie de leur cycle de vie en eau douce (anguille, salmonidés). Il ressort que les ressources
biologiques marines, se montrent, très riches et diversifiées

a - POISSONS ET MAMMIFERES MARINS

1-Ressources halieutiques: les Poissons : Près de 226 000 espèces marines sont
aujourd'hui connues, ce qui représente une petite partie du nombre total d'espèces que les
experts évaluent entre 700 000 et un million. Actuellement, les statistiques nous apprennent
que chaque année les habitants de la planète capturent environ 70 millions de tonnes de
poissons exemples le bar ou le loup, barbue, capelan, eglefin, hareng, , maquereau, merlan,
merlu, morue, raie, rouget, sebaste ou rascasse atlantique, sol, thon, etc.,

2- les mammifères : ressource en constante régression à cause de la surpêche comme


la baleine bleue .

b-LA GRANDE FAMILLE DES MOLLUSQUES

Cet embranchement comprend en effet, non pas seulement les populations sédentaires bien
connues, qui sont les bivalves et les gastéropodes à coquilles dures, mais aussi une multitude
de « cousins », essentiellement nomades, classée sous le nom de gastéropode escargots,
calmars et parents.

Un bivalve se caractérise par la possession de deux coquilles sécrétées par un manteau qui

s'étend en une feuille de chaque côté du corps. La partie la plus ancienne de la coquille,

l’umbo, se reconnaît à une grosse bosse à l'extrémité antérieure de la face dorsale de chaque

coquille. Les deux coquilles sont reliées à l'extrémité dorsale par une région appelée ligament.

Un bivalve ferme ses coquilles en contractant ses puissants muscles adducteurs. La plupart

des bivalves sont des filtreurs, mais certains sont des charognards ou même des prédateurs.
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Il existe environ 650 à 700 espèces de céphalopodes réparties en deux sous-classes et cinq

ordres. Les céphalopodes sont strictement marins et se trouvent dans tous les océans du

monde.Les céphalopodes sont la classe la plus complexe sur le plan morphologique et

comportemental du phylum Mollusca. Cephalopoda signifie "tête pied" et ce groupe a le

cerveau le plus complexe de tous les invertébrés.

c-Les Crustacés crevettes, crabes, homards, puces d'eau et apparentés

Environ 30 000 espèces composent ce sous-embranchement. La plupart sont aquatiques;

parmi ceux-ci, la majorité sont marins mais certains se trouvent en eau douce. Les membres

du sous-embranchement comprennent les homards, les crabes, les écrevisses, les crevettes, les

copépodes, les balanes et plusieurs autres groupes d'organismes. Tous ont deux paires

d'antennes, une paire de mandibules, une paire d'yeux composés (généralement sur les tiges)

et deux paires de maxilles sur la tête, suivies d'une paire d'appendices sur chaque segment du

corps.

d-Échinodermes étoiles de mer, oursins, concombres de mer et apparentés: Les

échinodermes comptent environ 7 000 espèces vivantes décrites et environ 13 000 espèces

éteintes connues d'après les archives fossiles. Ce phylum est le plus grand sans aucune forme

d'eau douce ou terrestre. À l'exception de quelques espèces qui habitent les eaux saumâtres,

tous les échinodermes sont des organismes benthiques que l'on trouve dans les

environnements marins. Les échinodermes habitent des profondeurs allant des eaux peu

profondes aux lignes de marée à la mer profonde.

e-Annélide vers segmentés

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Les annélides comprennent les vers de terre, les vers polychètes et les sangsues. Tous les

membres du groupe sont dans une certaine mesure segmentés, c'est-à-dire constitués de

segments formés par des subdivisions qui traversent partiellement la cavité corporelle. La

segmentation est aussi appelée métamérisme. Les segments contiennent chacun des éléments

de systèmes corporels tels que les voies circulatoire, nerveuse et excrétrice. Le métamérisme

augmente l'efficacité du mouvement du corps en permettant à l'effet de la contraction

musculaire d'être extrêmement localisé, et il rend possible le développement d'une plus grande

complexité dans l'organisation générale du corps.

f-Cnidaires coraux, anémones de mer, méduses et parents

Les cnidaires ont deux formes corporelles de base, la méduse et le polype. Les méduses, telles

que les méduses adultes, nagent librement ou flottent. Ils ont généralement des corps en forme

de parapluie et une symétrie tétramère (en quatre parties). La bouche est généralement du côté

concave et les tentacules prennent naissance sur le bord du parapluie.

Les polypes, en revanche, sont généralement sessiles. Ils ont des corps tubulaires; une

extrémité est attachée au substrat et une bouche (généralement entourée de tentacules) se

trouve à l'autre extrémité. Les polypes peuvent apparaître seuls ou en groupes d'individus ;

dans ce dernier cas, différents individus se spécialisent parfois pour différentes fonctions,

telles que la reproduction, l'alimentation ou la défense.

g-LES VÉGÉTAUX MARINS LES ALGUES:

Nous abordons avec les Algues une des ressources les plus méconnues du globe, sauf en
Extrême-Asie où leur exploitation remonte à une très ancienne tradition. Partout ailleurs, tout
ou presque tout est encore, sinon à apprendre, du moins à entreprendre.

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Pour ne point se perdre dans la diversité et la complexité des espèces répandues à travers le
monde, on distingue communément, les algues brunes et les algues rouges, qui regroupent 90
% des algues recensées et exploitables. Les premières se situeraient, en plus grand nombre, le
long des côtes froides tempérées européennes ou américaines. Les secondes, beaucoup plus
variées et d'utilisations encore plus larges (surtout alimentaires) semblent dominer dans les
mers plus chaudes.

Les algues alimentaires : Toutes les algues, exploitées ou exploitables, n'ont pas la même
valeur nutritive. Plus ou moins riches en protéines, elles ont toutes une teneur élevée en
glucides (40 à 60 % du poids sec), en sels minéraux et oligo-éléments (iode, bore,
manganèse), et surtout en vitamines. Cent grammes d'algues suffisent à couvrir les besoins
journaliers en vitamines A, B-2, B-12, C. La « la spiruline» renferme autant de vitamine A
que le chou.

Les algues industrielles : L'exploitation industrielle des algues a connu au cours de ces
quinze dernières années un essor spectaculaire, avec une demande accrue qui fait progresser
la consommation d'environ 10 % par an,

h-AUTRES FAMILLES : Quand on parle des ressources biologiques des océans on


pense essentiellement aux plus importantes: les Poissons, les Mollusques, les Crustacés, les
Mammifères marins. Mais ce n'est pas tout; pour être complet il convient de signaler toute une
série de produits qui appartiennent à des groupes d'êtres vivants extrêmement variés.

Les reptiles
Les insectes
Les oiseaux

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