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Índices

1. Introduction................................................................................................................2

2. Définitions..................................................................................................................3

3. Les différents types de braconnage............................................................................3

3.1. Le Braconnage coutumier...................................................................................3

3.2. Le Braconnage de subsistance............................................................................3

3.3. Le Braconnage de représailles............................................................................3

3.4. Le Braconnage commercial................................................................................4

3.5. Le Braconnage mafieux......................................................................................4

3.6. Le Braconnage, financeur des réseaux terroristes ou rebelles............................4

4. Impacts du braconnage...............................................................................................4

5. Législation, lutte contre le braconnage......................................................................5

6. Conclusion..................................................................................................................7

7. Bibliographie..............................................................................................................8

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1. Introduction

Le braconnage désigne la chasse ou la pêche illégale. Il se définit donc par rapport à


la législation, et relativement à la règlementation qui l'applique ; concernant le permis
de chasse ou pêche, les dates et lieux de chasse autorisées, et les listes d'espèces
autorisées à la chasse/pêche (avec des tailles et âge à respecter le cas échéant).

La portée des effets du braconnage diffère selon qu'il concerne


les espèces dites sédentaires, ou grandes migratrices (dans ce dernier cas, le braconnage
dans une région ou un pays peut affecter la survie de la population de l'espèce dans un
autre pays, ainsi que les services écosystémiques qu'elle rend).
Avec des variations selon les lieux et les époques, il existe une large gamme de raisons
au braconnage ; de l'alimentation de survie à la vente commerciale de poisson (dont
civelle), viande, viande de brousse, peaux, corne, ivoire, carapaces ou trophées (dans
ces derniers cas, les cadavres sont souvent simplement laissés sur place). La
fragmentation forestière et le développement des réseaux routiers et de nouveaux
moyens de transport (avion, hélicoptères, bateaux motorisés, quads) ont augmenté les
surfaces braconnées, l'accès aux zones protégées et parfois l'ampleur du braconnage.

À l'origine, selon le Littré, le mot « braconnier » désignait celui qui dirige les chiens
(braques). Le braconnage est l'un des principaux facteurs de réduction de la biodiversité

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2. Définitions
Le braconnage est un acte de chasse ou de pêche illégal. Son illégalité s’exprime suivant
différentes conditions :

 Il peut s’agir d’un acte d’abattage d’espèces intégralement protégées


 Ou il se réalise dans une zone intégralement protégée, quel que soit le statut de
l’espèce abattue
 Ou les moyens utilisés ne sont pas autorisés
 Il a lieu à une époque où la chasse est interdite
 Sans autorisation (pas de quota pour l’espèce, absence de permis ou de timbre).

3. Les différents types de braconnage


Il revêt plutôt un aspect protéiforme. Pour simplifier, on peut le décomposer en six
types :

3.1. Le Braconnage coutumier

Il s’agit d’un braconnage relevant de traditions ancestrales. Dans certaines tribus telles
que les Pygmées ou le bushmen, il est de tradition de partir à la chasse.

3.2. Le Braconnage de subsistance

Devant un manque cruel de nourriture protéinée, les villageois ont souvent tendance à
piéger des animaux pour améliorer l’ordinaire.

3.3. Le Braconnage de représailles

A cause de la restriction de l’habitat naturel des espèces due au développement


outrancier des populations humaines, les surfaces agricoles et l’élevage rentrent en
concurrence directe avec la faune sauvage à proximité. D’un côté les prédateurs
préfèrent attaquer le bétail sans défense, les éléphants se nourrir aisément dans les
champs, et de l’autre les agriculteurs et éleveurs voient leur maigre patrimoine
ponctionner par les animaux sauvages, bien évidemment sans aucune compensation
financière. L’opposition qui en résulte alors se caractérise par des actions délibérées des

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populations humaines pour se venger des agressions des animaux. Il peut s’agir de tirs
directs, de pièges, d’empoisonnement.

3.4. Le Braconnage commercial

Des structures informelles commercialisent la « viande de brousse » sur les bords de


route et approvisionnent restaurants et industries alimentaires.

3.5. Le Braconnage mafieux

Ce type de braconnage s’appuie en fait sur des entités internationales de type mafieux
qui trafiquent les espèces animales en créant de nouveaux courants économiques (ivoire,
cornes, chair).

C’est évidemment le braconnage mafieux qui nous intéresse prioritairement, bien que
les différentes actions que nous proposons permettent de limiter considérablement la
portée du second type : le braconnage commercial.

En l’état actuel des choses, nous sommes confrontés d’un côté au manque de fonds et de
volonté des différents gouvernements pour mettre en place des moyens et des actions
adaptés aux enjeux, et de l’autre à l’extrême motivation des organisations qui supportent
ce trafic. Ces organisations ont compris tout l’intérêt qu’il y a à se lancer dans
l’écocrime, et en particulier le braconnage des animaux africains, car la rentabilité est
extrême et le risque fort limité.

3.6. Le Braconnage, financeur des réseaux terroristes ou rebelles

Bien que moins évident à cerner au départ, c’est une forme de braconnage très difficile à
traiter dans la mesure où la menace est très forte et déterminée. Qu’il s’agisse de la LRA
en Ouganda, des Djandjawids du Soudan, de Boko Haram au Nigéria et Cameroun, des
composantes d’Aqmi ou de Daesh dans la région du Sahel,

4. Impacts du braconnage

Le braconnage peut avoir des impacts sociaux, économiques et écologiques, variant


selon les contextes (de vulnérabilité des populations braconnées notamment), la durée et
son intensité. Sur le plan écologique, le braconnage est souvent à l'origine de l'extinction

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des espèces. C'est un des principaux facteurs de perte de biodiversité dans le monde,
avec la destruction des habitats naturels et le changement climatique, comme l'explique
John H. Knox, un expert de l'ONU. Le braconnage organisé menace la survie
(localement ou sur la planète) d'un certain nombre d'espèces:

 l'éléphant est traqué pour son ivoire ;


 le rhinocéros pour les propriétés supposées de sa corne ;
 le panda pour sa fourrure ;
 le tigre pour sa peau et son pénis (supposé aphrodisiaque) ;
 l'ortolan dans les Landes pour sa chair grasse ;
 la baleine pour sa viande, etc. Voir Espèce menacée ;
 la viande de brousse, quand elle est intensément collectée.

Le braconnage sur le territoire de peuples isolés ou vivant sur des territoires pauvres en
ressources peut être une menace directe pour les communautés autochtones.

5. Législation, lutte contre le braconnage

La lutte contre le braconnage est une cible du 15e Objectif de développement durable de
l'ONU. Elle varie selon les pays et les régions, et aussi selon l'espèce braconnée.

En France, avec le service de la douane pour le contrôle aux frontières ou sur le


territoire, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage s'occupe de verbaliser le
braconnage des animaux terrestres avec les membres assermentés de la police de
l'environnement (Office national de l'eau et des milieux aquatiques…). Les gardes-
chasse particuliers sont eux aussi habilités à dresser des procès-verbaux en cas
d'infraction.
Braconner des espèces protégées expose à des amendes élevées, voire à des peines de
plusieurs mois de prison (ex : 6 mois en cas de récidive en France).

Dans le monde, les réseaux mafieux de braconnage commencent à faire l'objet d'une
lutte concertée, via Interpol notamment. À titre d'exemple, de mars à mai 2012, sous
l'égide d'Interpol et des forces de l'ordre de plusieurs pays
(Éthiopie, Botswana, Ghana, Guinée, Kenya, Liberia, Mozambique, Namibie, Nigeria,
Rwanda, Afrique du Sud, Swaziland, Zambie et Zimbabwe), une opération dénommée
« Worthy » a permis de démanteler un réseau de braconniers (plus de 200 arrestations

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en quelques mois). 2 tonnes d'ivoire d'éléphant de contrebande ont été saisies entre mars
et mai dans 14 pays africains, ainsi que « plus de 20 kilos de cornes de rhinocéros, ainsi
que des peaux de lions, léopards, guépards, crocodiles et pythons, des oiseaux tropicaux
vivants, des tortues et d'autres espèces protégées ». Ces braconniers disposaient d'armes
AK-47, G3 et M16 (saisies). Dans ce cas, 320 fonctionnaires (police, douanes,
protection de l'environnement, services vétérinaires…) ont coopéré.

Le trafic de l'ivoire d'Afrique semble tiré par la Chine où il est « très prisé par les
nouveaux riches, provoque un essor inquiétant de la chasse aux éléphants dont profitent
des groupes extrémistes. Au total, plus de 23 tonnes d'ivoire illégal ont été saisies en
2011, arraché à près de 2 500 éléphants » selon le réseau TRAFFIC (destiné à la
surveillance du commerce illégal des espèces), basé en Grande-Bretagne.

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6. Conclusion

Le braconnage se pratique généralement au détriment de la


gestion durable des ressources naturelles car hors comptage et pouvant être source de
disparition rapide (locale ou totale) d'une espèce, notamment quand il vise une espèce
vulnérable ou s'effectue là où quand elle est vulnérable (au nid, en migration, en période
d'hibernation, en saison sèche autour des points d'eau — ou dedans —, ou dans la neige,
ou quand il gèle, etc). En éliminant des espèces-clé ou des espèces-ingénieur ou
des espèces fondatrices, il peut contribuer à dégrader le fonctionnement d'écosystèmes
entiers, par exemple en éliminant des herbivores tels que les singes dans le Parc national
de Taï (PNT) qui abrite la dernière grande forêt pluviale de l'Afrique de l'Ouest2. . Les
animaux ne sont pas « égaux » face au braconnage. Les femelles gestantes par exemple
fuient moins facilement, de même pour les espèces-cibles des braconniers dont certaines
sont dépendantes de points d'eau ou d'alimentation, de cols ou couloirs de migration où
il est facile de les « cueillir » et ainsi menacer la population entière. Les individus ne
peuvent alors pas ou difficilement échapper aux braconniers2.

Chez les espèces dites plus « intelligentes », mammifères et grands mammifères, des
comportements d'adaptation (prudence renforcée, fuite face à l'homme ou au chien,
déplacement d'aires de vie, etc) apparaissent parfois, mais pas toujours. Ainsi, dans une
même zone braconnée, les singes cercopithèques diane changent de comportement. Ils
fuient l'homme plus vite, en changeant de strate d'alimentation, en s'exposant moins et
en utilisant la végétation comme écran. Inversement, dans le même contexte, les colobes
bais ne montrent aucun signe d’adaptation à la menace du braconnage.

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7. Bibliographie

 Chaiganeau, Braconnage et contre-braconnage ; Chasse-Pêche ; Ed : La Maison


Rustique, 1947, 142 pp.
 Aucante, Marieke et Pierre, Les braconniers. Mille ans de chasse clandestine ; Paris,
Aubier, 1984 ; 287 pp.
 Labruyerre, Les ruses du Braconnage suivies des Mémoires d'un braconnier. Paris,
Nourry. 1926, 238 pp.
 Parrisé, Victor braconnier ; Mennecy, éditions P.D.A. 1946, 139 pp
 Soyez, Jean Marc, Les propos d'un braconnier. Le pays des Courlis. Photographies
de Raoul Cardo. Paris, Duponchelle, 1960.
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Altera o Decreto nº 5.060, de 30 de abril de 2004, que reduz as alíquotas da Contribuição de
Intervenção no Domínio Econômico incidente sobre a importação e a comercialização de
petróleo e seus derivados, gás natural e seus derivados, e álcool etílico combustível - CIDE.
Diário Oficial [da] República Federativa do Brasil, Brasília, DF, 25 jun. 2012. Seção 1, p. 1.
BRASIL. Ministério da Agricultura, Pecuária e

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