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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland


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MINISTERE DES FORETS ET DE LA MINISTRY OF FORESTRY AND
FAUNE WILDLIFE
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ECOLE NATIONALE DES EAUX ET NATIONAL FORESTRY SCHOOL
FORETS ********
******* DEPARTMENT OF STUDIES AND
SERVICE DES ETUDES ET DES INTERSHIP
STAGES *******
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THEME : FAIRE UNE ETUDE GENERALE SUR LES


FAMILLES D’ESPECES SUIVANTE SITUE DANS LE
BASSIN DU CONGO:
 Tragelaphinées : le Bongo
 Hyaenidae : Hyène tacheté
 Viverridés : la civette

GROUPE 9 : Elèves techniciens supérieur des Eaux et Forêts 74 e Promotion


Sous la supervision du :
COMMANDANT DOGMO
Chargé de cours à l’ENEF

2022/2023
Liste des membres du groupe 9
NOMS PRENOMS
BEGUEL TONYE Pierre Stan Brice
DANJORA Claver
DJIGOU NGUEFACK GULTI Mackey
EBAH OTTOU Christine Audrey Manuella
FOKOUA TAMEGNE Alain Giress
LOGMO Bienvenu
LONDO Paul Gérard
MALANG Zantia Jacqueline
MBAH Exodus Mugroh
MBALLA AVA Séraphin
MBEZELE MBEDE Pauline A

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SOMMAIRE
INTRODUCTION
I. Tragelaphinées : le Bongo
(Tragelaphus Eurycerus)
1. Description
2. Etude comportementale
3. Menaces et causes
4. Statut et conservation
II. Hyaenidae : Hyene tacheté (Crocuta crocuta)
1. Description
2. Etude comportementale
3. Menaces et causes
4. Statut et conservation
III. Famille des Viverridés : la civette
(Civettictis civetta)
1. Description
2. Etude comportementale
3. Menaces et causes
4. Statut et conservation

CONCLUSION

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INTRODUCTION
La faune se définit comme étant un ensemble d’espèces animales vivant dans un espace
géographique ou un habitat bien déterminé. A cet effet la gestion de faune nous permet
de géré les espèces sauvages pour maintenir leurs populations et leurs habitats en
tenant compte des besoins de la population à courte et longue échéances. L’objet de
notre travail consiste à recensé les espèces de familles animales se situant dans l’étendu
du bassin du Congo à savoir : les tragelaphinées avec pour étude le bongo, les Hyénidées
avec pour étude la hyène tachetée, et enfin les Viverridés avec pour étude la civette.
Ainsi, nous ferons une étude global sur chacune des espèces, à savoir : leurs descriptions
physique, leurs études comportementales, leurs menaces et les causes de leurs menaces,
et enfin leurs statut de conservation.

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I. Tragelaphus Eurycerus : Bongo
1. Description.
Parlant du bongo, c’est un mammifère de la famille des Bovidae et de la sous-famille des
Bovinae. C’est la plus grande antilope des forêts d’Afriques, elle a un pelage brun avec des
rayures blanches et verticales sur les flancs; Ses oreilles noires et blanches à l’intérieur sont
constamment en mouvement. Elle pèse entre 210-235kg pour ce qui est des femelles, et
240-405kg pour les mâles, ensembles ils possèdent des cornes mesurent entre 75-99cm,
l’animal mesure près de 210cm de long. Il peut atteindre une vitesse de course de 47km/h.
Ils vivent en petits groupes de 5 à 10 individus, parfois ils peuvent atteindre les 20 individus
par groupe et à l’âge adulte, les mâles quittent le groupe. En journée le bongo se dissimule
dans les buissons et sort pour aller s’alimenter ; Très rapide il prend la fuite au moindre bruit
suspect. Il reste en Afrique occidentale dans les forêts du Kenya et en Afrique centrale ou on
le rencontre dans les clairières des forêts ou elle tire des sels minéraux de l’eau et de l’herbe.

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2. Etude comportementale
La maturité sexuelle du Bongo est atteint à 20ans, leur gestation dure 9 mois et demi et
mette au monde un seul petit, c’est dans les cas exceptionnel et rare qu’elle peut donner
vie à 2 petit lors de la gestation. La longévité moyenne du bongo en milieu naturel et
sauvage est de 17ans et 19-20ans lorsqu’il est en captivité. Pour ce qui est de son régime
alimentaire, le bongo est un herbivore qui se nourrit de jeunes feuilles, d’herbes,
légumes, bambous et de bois brulé. C’est un animal très craintif surtout avec les
hommes, mais aussi c’est un animal qui sait très vite s’adapter dans des nouveaux
milieux, donc il n’est pas rare de le trouver en captivité.

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3. Menaces et causes
Depuis 2008 le statut du bongo est quasi-menace (NT). La cause principale de cette menace
est l’homme, notamment lors des activités de déforestation causent la destruction de son
habitat, le braconnage bat son plein pour ce qui est de ces cornes, et la chasse par les locaux
pour ce qui est de sa bonne viande. La taxe d’abattage du bongo au Cameroun est de 1
millions de Francs CFA, mais chaque année le gouvernement camerounais délivre des permis
de chasse cette espèce.

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4. Statut et conservation
Pour ce qui est sa protection, le bongo connait une protection à l’échelle internationale. Car
il existe un programme européen pour les espèces menacées (EEP) de l’Association
européenne des zoos et aquariums (EAZA) consacre à la sous-espèce menacée dont le bongo
fait partie, il est coordonnée par le zoo de Chester en Angleterre.

Img : vue aérienne du zoo de Chester

Img : Entrée du zoo de Chester

Img : bongo dans le zoo de Chester

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II. Hyaenidae : Hyene tacheté (Crocuta crocuta)

1. Description

De son nom scientifique Crocuta crocuta est un mammifère carnivore appartenant à la


famille des hyaenidae. Cette hyène est l’unique représentante de genre Crocuta et la plus
grandes parmi les quatre espèces de la famille. C’est un animal très intelligent avec une
sociabilité incroyable, malgré le fait qu’on la traite de sournoise. En apparence, elle
ressemble à un chien, avec des épaules hautes et puissantes, qui descendent en pente douce
vers l’arrière train. Elle mesure entre 1.3 et 1.85m de long pour un poids allant de 45 à 82kg.
Son pelage est court, de couleur sable avec des tâches noires sur le dos, les flancs et les
jambes, couleur qui la différencie des autres hyènes. Une crinière courte se termine juste
derrière les épaules et la queue est touffue et courte de couleur brune et pointe noir. La
hyène tachetée est le deuxième plus grand carnivore d’Afrique après les lions.
Sa mâchoire est probablement plus forte par rapport à la taille d n’importe que mammifère,
lui permettant ainsi de broyé les os lourds pour obtenir la moelle nutritive à l’intérieur. On
l’identifie rapidement par ses oreilles courtes et arrondies, ses longues pattes antérieures,
les pieds possèdent quatre orteils et des courtes griffes. On retrouve l’hyène tachetée dans
toutes l’Afrique subsaharienne à l’exception des forêts tropicales du Congo et l’extrême sud.
Elle vit dans les savanes, les prairies, les forêts et les forêts des montagnes.

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2. Etude comportementale

Bien connu pour être un charognard, la Hyène tachetée est également un chasseur habile ;
Elle vit en clan et chasse souvent en groupe, ce qui permet d’améliorer leurs succès de
chasse. En groupe, elles s’attaquent à des grosses proies comme le buffle, zèbre,
phacochères et divers antilopes ; Elle peut consommer jusqu’à 14kg de nourriture en un seul
repas ; Pour ce qui est de sa reproduction, lors de l’accouplement, le mâle se rapproche
rapidement des femelles en abaissant le museau au sol. Les femelles matures donnent
naissances à 1 où 2 petits après une période de gestation de 110 jours, les nouveaux nées à
la naissance pèsent entre 1 et 1,6 kg et sont presque entièrement noir ; Une hyène a une
espérance de vie de 20ans à l’état sauvage et 41 et un mois e captivité. Chez les hyènes
tachetées, les femelles sont les sexes dominant, car elles sont plus agressives. La hyène
tachetée émet une variété de cris et de grognement pour rallier le groupe où pour localiser
les petits ; Lorsqu’elle est excitée, la hyène tachetée émet un cri semblable à un ricanement .

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3. Menaces et causes
Alors que les populations des hyènes tachetées semble stables dans la plupart des aires
protégées en Afrique australe, celles de l’Afrique orientale et occidentale y compris celles
des zones protégées sont estimées à être en baisse, une seule cause principale de sa baisse
est la persécution. Les hyènes tachetées sont abattus, empoisonnées, pris en piège, même
dans les zones protégées ; Cela se produit généralement en zone agricoles, lorsqu’elle est
soupçonnée de s’être attaquée au bétail. La deuxième cause de sa menace est la destruction
de son habitat. Son deuxième ennemis mortel est le lion, car c’est son concourant direct
notamment pour la nourriture, ils se livrent des combats mortels.

4. Statut et conservation
L’hyène tachetée n’est pas considérée comme une espèce en danger et est classée dans la
catégorie de préoccupation mineure (LC) sur la liste rouge l’IUCN ; En 1998 l’union mondiale
pour la nature (IUCN) a publier une étude de l’état des populations des hyènes et un plan
d’action pour la conservation, qui est un plan global pour décrire un certain nombre de

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mesures nécessaire pour la conservation des hyènes tachetées, ainsi qu’un programme de
protection du bétail plutôt que la persécution des prédateurs, tout en promouvant des
attractions touristique avec pour vedette les hyènes afin qu’ils aient une meilleures
perception du public

III. FAMILLE DES VIVERRIDES : LA CIVETTE


(Civettictis civetta)
La civette (Civettictis civetta) est une espèce de la famille des viverridés, originaire d’Afrique
subsaharienne.

1. Description
La civette mesure entre 67 à 84cm de long, 40cm de haut et ayant un poids allant de 9 à
20kg. La queue quant à elle mesure entre 34 à 47cm de long. Ce mammifère est facilement
reconnaissable de par sa coloration unique. La fourrure de la civette peut varier du blanc au
jaune pâle et brun rouille et des rayures brun foncé ou noir. Les marques irrégulière du

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pelage le long de son dos et arrière train lui offre un excellent camouflage dans les forêts et
habitats plus exposés. Les bandes noires qui entourent les yeux de la civette lui font
ressembler étroitement à un raton laveur. Les jambes, les pattes et la partie supérieure de sa
queue touffue ont tendance à être noires. La civette a une grande tête avec un museau
pointu, de petits yeux et de petites oreilles arrondies mesurant 5,4 et 5,8 cm. Comme autre
traits distinctif, la civette possède une crête disproportionné et érectile tout le long du dos
jusqu’à l’arrière train. La civette est une espèce rependue en Afrique, donc on la retrouve
notamment en Afrique de l’ouest passant par l’Afrique centrale jusqu’en Afrique de l’est, on
la retrouve en basses terres, les forêts de montagne, les savanes ouvertes et même dans les
zones arides, à condition qu’il y ait de l’herbe haute à fournir des abris pendant journée

2. Etude comportementale
Pour ce qui est de son alimentation, la civette est un animal omnivore dont le régime
alimentaire se compose de fruits, des insectes (mille-pattes, criquets…), des petits
mammifères, d’oiseaux des petits mammifères, des reptiles, des grenouilles, des crabes et
des végétaux, les proies sont principalement détectées par l’odeur et le son plutôt que par
la vue.
Pour ce qui est de sa reproduction, la civette s’accouple durant les mois chauds et humide
de l’été d’Août à janvier. Ce temps est favorisé en raison de l’importance des populations
d’insectes. Les femelles peuvent avoir plus de 3 portées par an ; Après une période de
gestation de soixante à 71 jours, la femelle donne naissance 1 à 4 petits avec une fine
fourrure plus sombre et plus douce que celle des adultes, les petits naissent avec une
croissance plus avancé de telle sorte qu’à partir de 5 jours leurs pattes peuvent déjà
soutenir leur corps, ils ne consomme du lait que pendant 6 semaines et au bout de 42jours
leurs mères leurs donnent des aliments solides, et à 2 mois ils sont déjà capable de capturer
leurs nourritures, et à un an, ils peuvent déjà se reproduire. La durée de vie moyenne d’une
civette est de 10 à 20ans. C’est une espèce nocturne et secrète, dont on ne connait pas
assez de choses sur ces habitudes dans la nature, elle secrète une glande périnéales qui lui
permet marque territoire et sa présence, cette sécrétion glandulaire a une odeur musquée
forte qui peut durer jusqu’à 3 mois.

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3. Menaces et causes
La civette est exploitée pour sa sécrétion péri-anale, utilisé comme fixateur pour les
parfums. Malgré les alternatives synthétiques employées depuis plus de soixante ans, cette
substance reste un produit d’exportation important dans plusieurs pays (Ethiopie, Niger). La
civette est chassée pour sa bonne viande et sa fourrure. La civette peut être aussi victime de
la rage, causée par de rares souches transmis à l’état sauvage par la mangouste rouge
(Galerella sanguinae).

4. Statut et conservation
La civette n’est pas considérée comme une espèce en danger. Elle est inscrite en annexe III
de la CITES et classée comme préoccupation mineure (LC) sur la liste rouge des espèces
menacées de l’IUCN.

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CONCLUSION
Parvenu au terme de notre travail, il était question pour nous de présenter dans les familles
et sous-familles, les espèces suivantes : le bongo de la famille des Tragelaphinées, la hyène
tachetée de la famille des Hyénidés, et enfin la civette de la famille des Viverridés. Ainsi,
après avoir mené des recherches sur chacune de ces espèces, nous avons pu ressortir leurs
description, leurs études comportementales, leurs menaces ainsi que les causes, et enfin
nous avons présentés leurs statut et conservations. A cet effet nous pouvons conclure en
disant que chaque années, plusieurs espèces sont tués à travers le continent Africain
surtout dans la zone du bassin du Congo, pour des raisons purement égoïste de l’homme.
Ainsi il est temps pour nous de dire stop à ce massacre et veiller sur notre faune, tout en
créent plus d’aires protégés afin d’assurer un avenir meilleur pour chacune des espèces
existantes.

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