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Fiche lecture du « Défi de l’Anthropocène »

GÉOPOLITIQUE

Laurent Testot, est un homme française, journaliste scientifique,


conférencier et essayiste français, spécialiste dans l’approche historique globale
qui consiste à étudier l’interaction/ la relation entre l’homme et « la planète »/
l’environnement sur le long terme. Il est ainsi auteur de plusieurs ouvrages tels
que Collapsus : changer ou disparaître ? en 2020, Homo Canis : une histoire des
chiens et de l’humanité en 2018 ou encore Cataclysme : une histoire
environnementale de l’humanité en 2017 avec quoi il gagne le Prix Léon-de-
Rosen en 2018 par l’Académie française pour promotion du respect de
l’environnement. Il introduit implicitement dans son article « Défi de
l’Anthropocène », publié en 2012 (Cairn), le domaine de l’histoire globale qui
varie entre les notions géographiques, économiques, anthropologiques,
écologiques, sociologiques etc.
Dans cet article, Laurent Testot, nous présente le thème de l’environnement
sous plusieurs aspects afin de nous faire comprendre les enjeux
environnementaux, géopolitiques, historiques et anthropiques de la nouvelle ère
géologique qu’est l’Anthropocène, durant lequelle la problématique de
l’Anthropocène contre les sociétés humaines tend à s’imposer.

En effet, après l’apparition du terme de « réchauffement climatique » en


1980, la situation environnementale commence à être interrogée et saisit par
l’intérêt médiatique. Le GIEC est alors crée en 1988, et débute une série de
rapports écologiques qui n’enchantent pas, devenant de plus en plus pessimistes,
plaçant l’environnement dans une question d’inquiétude croissante tournant
autour de la dimension anthropocentrée.
« Les activités humaines sont devenues si envahissantes et profondes
qu’elles entrent en rivalité avec les grandes forces de la nature […] » nous disent
P.J. Crutzen, Will Steffen et J.R. McNeill pour parler de la place de
l’industrialisation dans l’environnement. Car nous le savons tous à présent,
l’Anthropocène est l’ère géologique de l’humanité, celle qui fait que l’Homme est
le principale facteur géologique qui influence sur la Terre. C’est aussi une ère qui
présente des défis environnementaux énormes à cause de l’activité humaine, qui
n’est même pas capable de produire sans faire de mal à son habitat. C’est une ère
de réchauffement « artificielle », comparée au réchauffement « naturel » de
l’Holocène, qui fait grimpé les températures à travers une non-diminution de nos
émissions de gaz à effet de serre. Cette « dualité » que se voue la nature et les
activités humaines surconsommées dépeint d’une Terre en mauvaise posture
écologique, empruntant alors le chemin de la « terra incognita », risquant alors un
futur presque incertain. Il faut aussi voir ces problèmes environnementaux d’un
autre côté ; le temps. Voir en combien de temps l’humanité à rendu ce problème
urgent car oui c’est devenu une urgence et bien plus que ça d’ailleurs, parce que
lorsque l’on voit que les cent autres manières de pollué ont été causé par l’Homme
et ses activités en une seule et même période humanitaire : l’industrialisation de
masse, la question d’un ralentissement de ces productions néfastes pour la planète,
semble inenvisageable au vu du chemin express qu’à prit l’industrialisation sur le
monde.
C’est en entrant dans cette nouvelle ère que l’humanité a préféré choisir « le
choix du feu », le choix de joué sur un terrain dangereux, un terrain que l’Homme
ne maîtrise pas forcément, du moins pas totalement. Cet engagement presque
suicidaire pourrait amener la population humaine à de grave conséquences,
qu’elle a déjà commencé à savourer, à continuer avec ce que nomme Laurent
Testot dans son article, « l’apocalypse démographique » à travers une projection
de l’ONU, qui dénombre la population aux alentours de 10 à 11 milliards
d’habitants d’ici 2100. C’est effectivement un chiffre qui pourrait inquiéter et
faire réfléchir sur le problème de la surpopulation qui n’est en fait qu’un faux
problème. Car en effet, d’après Testot, « Si notre Terre peut largement nourrir 11
milliards de personnes qui consomment peu, elle ne pourra suffire ne serait-ce
qu’à 1 milliard vivant selon les standards états-uniens […] », sous entendu que la
question n’est pas de savoir s’il faut être moins ou plus tout comme nous le
démontre cette vidéo du journal Le Monde « Faut-il arrêter de faire des enfants
pour sauver le climat ? » ( https://youtu.be/Ire4DBiN-n4 ), mais plutôt notre
mode et nos consommations de vie malgré un l'espoir d’un agissement politique
irréaliste.
Il faut aussi se rendre compte que la relation entre l’homme et
l’environnement est primordiale puisqu’une symbiose opère à travers celle-ci.
Pourtant, malgré l’urgence climatique que connait notre planète, aucun réel
agissement n’a l’air de vouloir arrêter cet enfer sur Terre. Les États et
gouvernement ne voient que leurs propres intérêts et ne sont prêts à agir seulement
lorsqu’ils se trouvent privés d’une ressource vitale, ou primordiale à l’avancée de
leur économie. La vidéo du journal Le Monde « Qui réchauffe le climat (et
comment) ? » ( https://youtu.be/GVJRZqI6h2k ) nous éclaire sur l’implication
des pays développés dans le réchauffement climatique tels que les États-Unis ou
encore la Chine. Et comme l’a dit Jared Diamond dans L’Effondrement, « Toute
crise nécessite solution, et seules les élites peuvent les mettre en œuvre. », dans le
sens où il y a des solutions pour sauver notre climat, notre environnement et la
planète en général, que seuls les États développés peuvent appliquer ces solutions
mais que l’individualisme prime beaucoup trop sur l’importance du collectif
environnemental. Il n’y a que deux choix très clairs pour le futur de l’humanité
car en réalité, si rien n’est fait nous disparaîtrons, et si nous agissons maintenant
cette finalité sera bien plus lointaine qu’elle n’est trop proche de nous
actuellement. L’Homme n’est donc peut-être bon qu’à détruire son habitat ? Faut-
il envisager de s’adapter aux changements climatiques causés par l’Homme faute
de solution ? Bien sûr que non, de plus, des solutions existes, il y en a, telle que
l’alternative au énergie fossile : la fission nucléaire. « Énergie inépuisable, propre
et sûre. », affirme le géophysicien André Lebeau. Seulement, la seule clé de
réussite à cette avancée mondiale n’est autres que la coopération du monde entier ;
une tâche difficile voire impossible à mettre en place.
L’humanité, en plus de dégrader l’environnement et emmener tout le
monde dans ce suicide collectif, ne se serait-elle pas finalement trouvée meilleure
ennemie qu’elle-même, à travers cette ère géologique qu’est l’Anthropocène ? Et
puisqu’il y a des sociétés qui s’en sortent pourquoi ne pas prendre exemple sur
elle à travers trois facteurs ? « La mobilisation citoyenne » ; « la réactivité des
pouvoirs politiques » ; « la volonté [d’agir] des entreprises responsables [afin de
ne pas ternir leur image] ». La réponse est que elles ont déjà été envisagée sans
réel succès même après la COP 27 qui réussit à faire capitulé les États-Unis dans
l’engagement de la baisse de leur émission de gaz à effet de serre mais pas encore
pour la Chine ou les pays du Golfe, qui vivent et existent de ces ressources vitales
souvent source de conflits (Moyen-Orient). Allons-nous exploiter les ressources
fossiles jusqu’à la « dernière goutte d’or noire » ? Arriver à l’effondrement de la
croissance et donc de la mondialisation est-il une finalité forcément
envisageable ?
Nous avons trop usé du temps et il nous est compté, la machine à remonter
le temps n’existe pas encore et peut-être jamais si nous n’agissons pas maintenant.

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