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Université de Sherbrooke
Texte réflexif 1
Par
Joalens Charletus
Remis à
Carole Leblond
Longueuil
22 janvier 2022
Au XVIIIe siècle ap J.-C., en Angleterre, a commencé toute une série de changements du mode de
vie humaine. Ces transformations furent majoritairement d’ordre économique, intellectuel,
démographique, politique et social. L’humanité est passée d’une période d’instabilité causée par
les conflits entre nations à une période de calme qui favorisera l'expansion des idées florissantes et
une amélioration considérable de la condition de vie humaine. Tout a commencé avec l’invention
de la machine à vapeur en 1769, par James Watt et depuis, on va assister à une succession
d’inventions comme l'éclairage au gaz en 1786, le télégraphe en 1791, la locomotive à vapeur en
1829 et la photographie en 1839. Ce phénomène de grande envergure en question, c'est la révolution
industrielle (De l'Étudiant, L. C. C. 2023). Avec la révolution industrielle, les problèmes de
communication, de voyage, de santé, de logement, de divertissement, d'agriculture saisonnière et
tant d'autres furent résolus. Elle a été perçue comme la réponse à tous nos maux, mais il a fallu
environ un siècle plus tard pour commencer à se rendre compte que cette fameuse révolution
industrielle était en réalité un élément déclencheur pour la perte de la biodiversité et de l'équilibre
de l'écosystème (Eric Media Partisant, 2019), car elle engendre toute une panoplie de situations qui
nous mènent à chercher diverses alternatives pour freiner leurs progressions et de là découle le
concept de transition socio-écologique.
Au début du 21e siècle, le mouvement de la transition socio-écologique a fait son apparition dans
le monde, propulsé par l'activiste Rob Hopkins (de L'Estoile, É., & Oudot, J. 2020). L'idée fait
preuve de condition indispensable si l'on veut maintenir la chance de réversibilité des différents
changements écosystémiques. Ladite transition a comme objectif de développer des propositions
possibles, pratiques, pour se démarquer de la dépendance aux ressources fossiles. Quelques années
après, la transition socio-écologique est devenue une actualité mondiale incluant tout le monde,
indépendamment de son ethnie, de sa sphère sociale, intellectuelle et économique. Face à ce grand
déclin qui provoque constamment des déséquilibres dans la biodiversité (Afp, 2022), il n'y a pas de
meilleure solution que la transition ; elle s'avère être d’une importance cruciale, car il est évident
que l'on ne peut plus accélérer. La terre nous indique clairement qu'elle ne pourra plus tenir
beaucoup plus longtemps si on maintient le rythme du réchauffement planétaire qui est responsable
des changements climatiques qui engendrent le fondement des glaciers, les ouragans, les
sécheresses, l'acidification des océans, l'altération des courants d'eau et des vents (Conséquences
du changement climatique, n.d.).
Si l'athérosclérose est aussi répandue dans le monde, ce n'est pas seulement à cause d'une hygiène
de vie déficiente ; il faut aussi tenir compte du rôle que jouent les particules fines émises par les
combustibles fossiles. Ces particules d'environ 0,1 micron peuvent s'introduire dans la circulation
sanguine, une fois qu'elles furent inhalées et ayant traversé les membranes alvéolaires pulmonaires.
Elles peuvent induire un stress oxydatif qui agira sur la paroi des artères et à long terme conduira à
la formation des plaques de graisses à l'intérieur de l'artère (Gravel, 2011). Alors, il est clair qu'avoir
beaucoup d'organisations qui luttent contre l'athérosclérose ne suffit pas, il faut aller dans le fond
de la problématique. Mieux comprendre comment les industries pétrolières sont impliquées dans
les maladies nous éclaircira sur comment mieux gérer les maladies pour ne pas être dans une quête
sans fin de traitement, parfois insignifiante.
Bien que la question soit pertinente, je crois qu'il serait judicieux de trouver un environnement
propice à la transition socio-écologique, en considérant nos forces et nos faiblesses, car sans cette
transition, la vie sur terre sera de plus en plus menacée.
Références bibliographiques
Afp, G. A. (2022, October 13). Près de 70 % des effectifs d’animaux sauvages ont disparu depuis
1970, selon le WWF. Geo.fr.
https://www.geo.fr/animaux/pres-de-70-des-effectifs-danimaux-sauvages-ont-disparu-depuis-
1970-selon-le-wwf-212136