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Sommaire

Introduction

I. Le développement entrepreneurial : booster de la crise écologique


A. Sur le plan endogène
B. Sur le plan exogène

II. La transition vers une croissance économique plus « Verte »


A. Les initiatives juridiques et libérales
B. L’apport de l’éthique des affaires

Conclusion

1
Introduction
A l’ère de la mondialisation et des sociétés portées sur un essor économique
capitaliste, les manifestations de cette recherche effrénée du profit sont de plus en
plus apparentes sur notre écosystème. Ainsi, parler de la prospérité des affaires et de la
crise écologique revient à définir chacun de ces concepts clés avant d’en faire une
analyse groupée. Tout d’abord, on entend par prospérer le fait d’évoluer favorablement,
être pris en considération comme facteur de réussite1 dans un domaine comme dans un
autre. Ensuite, les affaires désignent toute activité économique dont le gain financier est
le but principal2. Et enfin, la crise écologique ou crise environnementale, se définit en
tant qu'érosion pérenne de la biodiversité d'un écosystème ou d'une espèce donnée dont
l'impact sur le reste de l'écosystème considéré altère définitivement les ressources au
sein de cet écosystème ou la résilience de cette espèce3. On peut donc, aux vues de cette
approche définitionnelle, dire que la prospérité des affaires désigne un essor
entrepreneurial et que la crise écologique se refaire à la destruction de l’environnement.
De ce fait, il se pose le problème du rapport entre le développement des affaires et la
crise écologique. En d’autres termes, en quoi l’expansion des affaires influence t’elle la
dégradation de notre écosystème ? N’existe-t-il pas des moyens de prospérer plus
écologiques ? Ces questions, sont porteuse non seulement d’un intérêt juridique en ceci
qu’elles nous permettront d’aborder les différents aménagements internationaux et
nationaux sur la question environnementale mais aussi d’un intérêt social car elle nous
permettra d’aborder les moyens de lutte contre la propension de ce burnout écologique
en adoptant des comportements plus éthiques.

Dans une approche éthique de la question, et dans le souci de mettre en avant non
seulement la dignité de la personne humaine mais aussi la notion de développement
durable, nous allons présenter d’une part le développement entrepreneurial comme
booster de la crise écologique (I) et La transition vers une croissance économique plus
« Verte » (II) comme solution à dégradation de l’environnement d’autre part.

1
Vocabulaire juridique Gérard Cornu, 11e édition, puf 2007.
2
Le Robert illustré encyclopédie, 2021.
3
Henry David Thoreau, 1860.

2
I. Le développement entrepreneurial : booster de la
crise écologique

Parler du développement entrepreneurial et de son incidence sur l’environnement


qui nous entoure revient à aborder la question sur un plan interne (A), c’est-à-dire sur la
plus petite souche sociale d’une part et les effets de cet essor sur un plan plus global (B)
en abordant l’avènement des économies carboniques d’autre part.

A. Sur le plan endogène

Aborder la notion de prospérité des affaires sur le plan endogène revient à


identifier les plus petites entreprises (1) et d’évaluer leur impact sur l’environnement
(2).

1. Les petites et moyennes entreprises : entreprises familiales et


autres business

Parler des petites et moyennes entreprises, nous invite à aborder la question en se


référant à un contexte propre à notre société. L’émergence des petits business tels que
les bars, les épiceries, les poissonneries, les alimentations et même les « beignetariats »
n’est pas à négliger. Le besoin de prospérité et la recherche du gain financier dont ils
font l’objet les pousse souvent à agir en marche des normes de développement durable
et se dédouanent en affirmant que leur impact est minime et de ce fait ne saurait avoir
aucune incidence sur la l’évolution de la crise écologique. Or, il n’existe pas de petite
pollution et la protection de l’environnement et la gestion participative des ressources
naturelles qui constituent un patrimoine commun engage la responsabilité de tous les

3
citoyens peu importe leur domaine d’activité. Ainsi, ces différentes entreprises
présentées il convient d’aborder point par point et de façon plus approfondie la
participation de ces entreprises à l’avancée de la crise écologique.

2. Leur impact et les conséquences de leur évolution sur


l’environnement

Spécifier l’impact de ces entreprises revient à aborder chacune d’elles selon leur
catégorie. S’agissant des bars, la nuisance principale engendrée est la nuisance sonore.
On entend par pollution sonore les nuisances sonores, et des pollutions induites par le
son devenu dans certaines circonstances un « altéragène physique » pour l'être humain
ou les écosystèmes4. Elle a peut-être l’air négligeable mais elle peut être à l’origine de
troubles auditifs important sur les personnes vivant à proximité de ces derniers qui, dans
le but d’attirer toujours plus de clientèle, n’hésiteront pas à mettre leur musique sur
enceinte toujours plus fort sans toutefois se soucier du sort et de la santé des habitants
environnants. S’agissant des épiceries, des poissonneries, des alimentations et des
« beignetariats » le mode de pollution est pratiquement le même l’usage et la déversions
des eaux usées hors des caniveaux et/ou des canaux prévus à cet effet favorise la
prolifération des moustiques mettant ainsi en danger la santé des populations
limitrophes. Aussi, le non-respect des règles d’hygiène élémentaires auxquelles ces
entreprises se livrent ne permettent pas toujours de desceller une certaine éthique et un
respect de la dignité de la personne humaine dans le activités le seul but étant de faire
du profit. Enfin, la pollution olfactive n’est pas des moindre en ceci que les odeurs et la
chaleur produites par ces différents business produisent du gaz à effet de serre,
dangereux pour la couche d’ozone qui nous entoure et nous protège des rayons
ultraviolets.

4
Dictionnaire Le Robert illustré encyclopédie, 2021.

4
Ayant abordé la prospérité des entreprises et leur impact sur la crise écologique
sur le plan interne, il est question maintenant de se pencher sur une approche plus
générique donc plus englobante

B. Sur le plan exogène

Sur un plan plus large et plus englobant, on peut noter comme élément probant la
montée en puissance des énergies carboniques ouvrant la porte à une nouvelle forme
d’économie pendant le siècle des lumières (1) et leur impact sur l’environnement (2).

1. L’avènement du siècle des lumières et l’industrialisation : les


grandes entreprises

La Révolution Industrielle est le processus historique du XIX e siècle qui fait


basculer une société à dominante agraire et artisanale vers société à dominante agraire
et artisanale vers une société commerciale et industrielle. Ainsi ; cette transformation ;
tirée par le boom ferroviaire des années 1840 ; affecte profondément l’agriculture ;
l’économie ; le droit ; la politique ; la société et l’environnement. L’idée se fait jour sous
la plume de l’économiste français Adolphe Blanqui dans son Essai sur les progrès de la
civilisation industrielle de 1828 ; dans son Histoire de l’économie politique de 1837 et
dans son Cours d’économie industrielle de 1838. La première occurrence connue de
l’expression littérale révolution industrielle de 1838. La première occurrence connue de
l’expression littérale révolution industrielle en français serait dans De l’industrie en
Belgique de Natalie Briavoinbe en 1839. Elle apparait en allemand en 1845 dans la
situation de la classe laborieuse en Angleterre au XXe siècle par l’historien Arnold
Toynbee ; elle fait partie depuis du vocabulaire usuel.

Certains historiens contestent la validité scientifique de cette expression. Pour


Werner Sombart (Le Capitalisme moderne ; 1902) ; la « révolution industrielle » est un
5
phénomène ancien ; qui commence en fait à Florence au XIVe siècle avec l’émergence
de la civilisation bourgeoise. Fernand Braudel fait observer que le caractère brutal
qu’implique le terme de « révolution industrielle » ne peut à priori s’appliquer qu’au
Royaume-Uni. Pour les autres pays ; le terme d’industrialisation qualifie mieux un
processus d’en réalité assez progressif. Patrick Verley insiste sur la continuité du
phénomène ; le moteur de la croissance de l’industrie ; à la fin du XVII siècle ; résidant
d’abord dans le dynamisme de la demande de biens de consommation ; qui stimule en
retour le progrès technique.

Ayant présenté les siècles des lumières et l’industrialisation ; nous devons


maintenant mettre en relief la naissance des énergies carboniques et leur effet sur
l’environnement.

2. La naissance des énergies carboniques et leurs effets sur


l’environnement

Nous remarquons que ces énergies portent atteinte tant à la nature en général,
qu’à la santé humaine et peut même donc détruire des vies.

Nous commencerons par leur effet sur la nature.

La combustion des énergies fossiles comme le pétrole, le gaz carbonique et le


charbon est la principale cause du dérèglement climatique. Grandes émettrices de CO2
et survient écologiquement désastreuses à produire ces énergies sont basées sur des
stocks « non renouvelables »5. Elles ne peuvent être régénérées qu’à l’échelle de termes
géologiques marées noires, liées au transport du pétrole, fuîtes de plateformes ou
pollution directe du fait de l’érosion. L’on constate notamment que l’exploitation
d’hydrocarbures d’origine non conventionnelle génère les pollutions chimiques des
eaux et entraîne donc une demande insoutenable sur les ressources en eau potable.
S’ajoutent à cela certains impacts sévères sur la biodiversité et les services rendus par

5
WWF : accélérer la transition énergétique.

6
les écosystèmes. De nos jours des milliers de personnes n’ont pas toujours accès à une
source d’énergie propre fiable et accessible économiquement.

Les carburants fossiles sont le fruit d’un processus d’enfouissement des végétaux
sur des millions d’années. La combustion de ces ressources riches en carbone provoque
le rejet instantané de grandes quantités de CO2 dans l’atmosphère. Cette combustion a
lieu très rapidement comparé aux millions d’années de stockage respectées. Cela
provoque un large déséquilibre par rapport aux capacités d’absorption de la planète, d’où
une augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

En 2022, le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) a


établi un rapport spécial décrivant en détail les conséquences d’un réchauffement
planétaire de 1,5 degré Celsius : Augmentation de la température moyenne, sécheresses,
fortes précipitations. Ayant des impacts négatifs sur la nature en général, les énergies
carbonées ont également une incidence sur la santé humaine, ce qui conviendrait
d’éclairer. À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l’oxygène
de l’air, ce qui peut causer une perte. Le dioxyde de carbone agit également parfois
comme un élément dépresseur du système nerveux central. Une quantité énorme de CO2
suffit pour faire marquer des effets nocifs comme des vertiges, maux de tête, fatigue. Et
cela peut entraîner des conséquences plus graves sur la santé (difficultés à respirer,
rythme cardiaque augmenté, asphyxie, asthme).

Venant de mettre en exergue le développement entrepreneurial comme booster


de la crise écologique en abordant ses manifestations sur le plan exogène et endogène ;
il est question pour nous de mettre en relief la transition vers un essor économique plus
« vert » (II) preuve de la prise de conscience sur les dangers environnementaux encourus
par la recherche effrénée du profit et la mise en œuvre de procédé pour y remédier.

7
II. La transition vers une croissance économique plus
« Verte »

La transition vers un essor économique plus vert pour les entreprises fait référence
à un processus de transformation des activités commerciales et des modèles
économiques afin de réduire leur impact négatif sur l’environnement et de promouvoir
la durabilité. Cela implique donc un certain respect de normes mises en place pour y
parvenir, tel que les initiatives juridiques et libérales (A) ; mais aussi un apport de
l’éthique dans les affaires (B).

A. Les initiatives juridiques et libérales

Les initiatives juridiques et libérales visant à promouvoir un essor plus vert des
entreprises sont des approches complémentaires pour encourager la durabilité
environnementale dans le secteur des affaires. Ainsi, nous pouvons évoquer les
conventions et les ONG et autres organismes.

1. Les conventions et différents traités sur la protection de


l’environnement

En droit, la convention est un accord de volontés conclu entre des personnes (des
individus, des groupes sociaux ou politiques, des États) et qui est destiné à produire des
conséquences juridiques. Les acteurs de la scène internationale sur le plan écologique
ont ainsi mis en place un certain nombre de conventions visant à une économie plus
verte ;

La plus importante est sans doute la Convention Cadre des Nations Unies sur les
Changements Climatiques. Adoptée en 1992 à Rio, cette convention engage les pays à

8
lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Puis, vient le Protocole de Kyoto adopté en 1997. Il est un protocole additionnel à la
convention sus-évoquée qui fixe les objectifs contraignants de réduction des émissions
de gaz à effet de serre pour les pays développés. Ensuite, nous pouvons parler de la
Convention sr la Diversité Biologique. Adoptée en 1992, cette convention vise à
préserver la biodiversité, à promouvoir une utilisation durable des ressources
biologiques et à garantir un partage juste et équitable des avantages découlant de
l’utilisation des ressources énergétiques. Enfin, nous pouvons évoquer la Convention de
Stockholm sur les polluants organiques persistants. Adoptée en 2001, cette convention
vise à éliminer ou à réduire de manière significative la production et l’élimination des
substances chimiques persistantes qui sont toxiques et se propagent dans
l’environnement.

Ainsi, D'après le Carbone Disclosure Project6, qui publie chaque année un


classement très scruté par les investisseurs, seules 14 entreprises dans le monde ont reçu
la meilleure note pour leurs actions en matière de protection du climat, des forêts et de
l'eau. Nous pouvons citer : UNILIVER qui s’est engagée à devenir une entreprise neutre
en carbone d’ici 2030, Danone, numéro un français de l'alimentation ; Firmenich,
spécialiste suisse des arômes ; Fuji Oil Holding, fournisseur japonais d'huiles, de
graisses et de chocolat ; HP, géant informatique américain et International Flavors &
Fragrances, producteur américain d'arômes et des saveurs.7

Outre les conventions internationales, nous observons aussi l’implication des


ONG et autres organismes.

6
Organisation internationale à but non lucratif qui aide les entreprises et les villes à rendre public leur impact
environnemental.

7
Confère site Web « Les Echos » rubrique « Entreprises ».

9
2. Les Organismes Non Gouvernementaux et autres associations
libérales

Une ONG, ou Organisation Non Gouvernementale, est une entité indépendante


de gouvernements et de structures étatiques, qui poursuit des objectifs à caractère
humanitaire, social ou environnemental par exemple. Les ONG jouent un rôle important
dans la société en travaillant sur des problématiques variées et en contribuant au
développement durable, à l’amélioration des conditions de vie et à la défense des droits.
Nous dénombrons maintes d’ONG et autres organismes ayant pour but la lutte contre la
crise écologique.

D’abord Greenpeace. C’est une organisation non gouvernementale internationale


connue pour son engagement en faveur de la protection de l’environnement. Elle mène
des actions de sensibilisation, de recherche et de plaidoyer pour la protection des océans,
des forêts, de la biodiversité et pour la lutte contre le changement climatique. Ensuite,
le WWF (World Wide Fund for Nature) qui est une organisation mondiale de protection
de la nature qui travaille pour la conservation de la biodiversité, la réduction de
l’empreinte écologique, la promotion de modes de vie durables et la lutte contre le
changement climatique. Par ailleurs nous avons l’United Nations Environment
Programme (UNEP) ou Programme des Nations Unies pour l’Environnement qui est
une agence de l’ONU chargée de coordonner les efforts mondiaux en matière
d’environnement. L’UNEP travaille avec les gouvernements, les organisations
internationales, les ONG et le secteur privé pour promouvoir de politiques et des actions
en faveur de l’environnement et du développement durable.

Ainsi, dans le cadre de son partenariat avec Tetra Pak8 le WWF a aidé l’entreprise
à réaliser une analyse du cycle de vie des emballages de boissons. Dans un cadre plus
national, nous pouvons parler l’action du Ministère de la Décentralisation et du
Développement Local (MINDDEVEL) quant au développement durable lorsque celui-

8
Enterprise Suédo-Suisse d’emballages de produits alimentaires et d’origine solutions de traitement.

10
ci s’attèle à fixer un Objectif de Développement Durable dans au moins chacun de ses
services administratifs.

Par-delà tout ce qui précède, nous retenons que les entreprises s’efforcent tant
bien que mal à être en accord avec les lois internationales dans l’optique d’une lutte
commune contre la crise écologique. Cependant, quel est leur part, leur apport, sur le
plan éthique du sujet ?

B. L’apport de l’éthique des affaires

L'éthique des affaires est une branche de l'éthique qui se concentre sur les
questions morales et éthiques liées aux activités commerciales. Elle vise à promouvoir
des pratiques commerciales éthiques et responsables, en prenant en compte les intérêts
de toutes les parties prenantes, y compris les employés, les clients, les fournisseurs, les
actionnaires et la société dans son ensemble. L'apport de l'éthique des affaires (A) est
multiple notamment dans le respect des principes éthiques dans les affaires et l’essor du
numérique dans la résolution de la crise écologique (B).

1. La nécessité impérieuse de l’insertion et du respect des principes


éthiques dans le monde des affaires

En 2009, le Secrétaire général de l'OCDE affirme que l'éthique des affaires se


fonde sur les valeurs de transparence, d'objectivité, de fiabilité, d'honnêteté et de
prudence. Cette définition se rapporte à un contexte : la crise financière mondiale de
2007-2008.9 C'est un bon contre-exemple de l'éthique des affaires : à l'époque, des prêts
avaient été vendus à des ménages incapables de les rembourser. À chaque époque et à
chaque secteur d'activité commerciale ses valeurs morales. Aujourd'hui, l'éthique des

99
Par Yves Bourgoin, strategies Commerciale, publication original, le 29 Juin 2023

11
affaires impose aux entreprises d'assumer des responsabilités à divers égards : À l'égard
de l'environnement, dans le contexte d'urgence écologique. Les entreprises à cet effet
limitent leur bilan carbone, par exemple ; À l'égard de la société dans son ensemble. Sur
cet aspect, la lutte contre les discriminations constitue un des enjeux centraux ; À l'égard
de leurs parties prenantes. Les parties prenantes d'une entreprise sont ses clients, ses
employés et ses actionnaires. Au niveau des commerciaux employés dans l'entreprise,
l'éthique des affaires s'exprime à travers trois valeurs essentielles : la transparence,
l'intégrité et le respect des personnes.

S’agissant de la transparence, être transparent consiste à rendre


l'information parfaitement accessible. Il s'agit non seulement de dire la vérité, mais aussi
de ne rien omettre dans sa politique commerciale. Cette valeur de l'éthique des affaires
prend notamment son sens dans le cadre du discours commercial. Il n'est pas question
de vendre, mais de permettre au client d'évaluer la pertinence de son achat eu égard aux
informations fournies à propos du produit ou du service. À noter que la transparence
dans les affaires n'est pas qu'une question de morale. La loi en effet relaie cette valeur
éthique : le Code de la consommation réserve un chapitre entier à l'information des
consommateurs, et sanctionne les pratiques commerciales trompeuses.

S’agissant de l’intégrité, Être intègre consiste à être honnête. Cela renvoie à la


transparence, et au-delà : le devoir de conseil des professionnels est en cause. Un
commercial intègre est réellement soucieux des intérêts de son client. En pratique, il
s'agit par exemple de ne pas vendre un produit ou un service que le commercial juge
inutile pour son client, peu importe le montant en jeu. A fortiori, abuser de la faiblesse
d'un interlocuteur est contraire à l'éthique des affaires – et à la loi. L'intégrité s'exprime
également à l'égard des concurrents et des collègues. Un commercial peut avoir l'esprit
de compétition, sans pour autant leur porter préjudice.

S’agissant du respect des personnes, Respecter les personnes est une valeur phare
de l'éthique des affaires, et de l'éthique en général. Il s'agit de considérer chaque
interlocuteur comme un être humain, aux droits égaux. Illustrations : Les clients ne sont
pas des sources de chiffre d'affaires, ce sont des personnes qui ont des problématiques.
Un commercial veille par exemple à ne pas vendre à un prix manifestement

12
déraisonnable eu égard aux moyens financiers de son client ; derrière les entreprises
concurrentes, il y a des dirigeants qui travaillent pour satisfaire leurs ambitions et pour
payer des salaires. Dénigrer un concurrent porte atteinte aux intérêts économiques de
son entreprise, mais aussi aux intérêts personnels du dirigeant.

De ce fait le respect de ces principes éthiques contribue à la construction d’une


réputation et à long terme pour une entreprise, renforce la confiance des parties
prenantes et favorise un environnement commercial équitable et durable.

2. L’essor du numérique et son importance dans la lutte contre la crise


écologique

L'essor du numérique a également joué un rôle crucial dans la résolution de la


crise écologique, en permettant aux entreprises et aux individus d'adopter des pratiques
plus durables et de réduire leur impact sur l'environnement. On dénombre quelques
façons dont le numérique a contribué à surmonter la crise écologique notamment : sur
le plan écologique, l’essor numérique a permis la réduction de l'empreinte carbone : ici,
le numérique a permis de réduire l'empreinte carbone en favorisant le télétravail et les
réunions virtuelles, ce qui a entraîné une diminution des déplacements et des émissions
de gaz à effet de serre. De plus, le cloud computing permet de centraliser les données et
de réduire la consommation d'énergie liée aux centres de données.

Sur le plan éducatif, l’essor du numérique a permis La sensibilisation et


l’éducation : Ici, le numérique a facilité la sensibilisation et l'éducation sur les enjeux
environnementaux. Les plateformes en ligne, les réseaux sociaux et les applications
mobiles permettent de diffuser des informations sur les pratiques durables, de
sensibiliser le grand public et d'encourager l'adoption de comportements respectueux de
l'environnement.

Sur le plan économique, l’essor du numérique a permis une économie circulaire :


ici, le numérique facilite la mise en place de modèles économiques circulaires, où les
produits sont conçus pour être réparés, réutilisés ou recyclés. Les plateformes en ligne

13
permettent de mettre en relation les consommateurs avec des biens d'occasion ou des
services de location, favorisant ainsi la réduction des déchets et la préservation des
ressources naturelles.

Sur le plan environnementale, l’essor du numérique a permis La surveillance


environnementale : ici, Le numérique permet la collecte et l'analyse de données
environnementales en temps réel, ce qui facilite la surveillance de la qualité de l'air, de
l'eau et des sols. Ces informations précieuses permettent de prendre des décisions
éclairées en matière de protection de l'environnement et de prévention des catastrophes
naturelles.

Sur le plan de l’innovation, l’essor du numérique a permis l’Innovation


technologique : Ici, le numérique favorise l'innovation technologique dans le domaine
des énergies renouvelables, de la gestion des déchets, de la mobilité durable, etc. Les
avancées technologiques telles que l'intelligence artificielle, l'Internet des objets et la
block Chain permettent de développer des solutions innovantes pour résoudre les
problèmes environnementaux.

En conclusion, le numérique joue un rôle essentiel dans la résolution de la crise


écologique en permettant l'adoption de pratiques durables, la sensibilisation et
l'éducation, la mise en place de modèles économiques circulaires, la surveillance
environnementale et l'innovation technologique. Il offre des opportunités pour réduire
notre impact sur l'environnement et préserver les ressources naturelles pour les
générations futures.

14
Conclusion

Le capitalisme et la prospérité des affaires ont mis en péril le sort de notre


écosystème. La recherche effrénée et démesurée du profit par les acteurs économiques
a affecté de façon grave le monde qui nous entoure. Passant de la pollution ménagère à
la destruction de la couche d’ozone par les gaz à effet de serre, le réchauffement
climatique et la destruction des forêts par les feux de brousses, la vulgarisation des mers
noircies par la déjection des déchets d’hydrocarbures. Conscients de la nécessité
impérieuse d’agir, et dans l’optique de promouvoir le développement durable, nous
avons fait ressortir la place plus qu’importante de l’éthique et de ses différents principes
dans le processus de mise en place d’un dispositif visant à faire prospérer les entreprises
tout en protégeant non seulement l’environnement mais aussi la vie des humains qui
participent de façon active ou même passive à cet essor économique. Cependant, il n’est
pas à négliger l’apport des familles dans ce processus de développement durable, en
apprenant aux plus petits à préserver l’environnement et ses différentes. Par cet acte,
nous participons au bien-être des populations présentes sans empiéter sur celle des
générations futures.

15
Table des matières

Sommaire .............................................................................................................. 1

Introduction .......................................................................................................... 2

I. Le développement entrepreneurial : booster de la crise écologique ....... 3

A. Sur le plan endogène ............................................................................ 3

1. Les petites et moyennes entreprises : entreprises familiales et autres


business 3

2. Leur impact et les conséquences de leur évolution sur


l’environnement ................................................................................................. 4

B. Sur le plan exogène .............................................................................. 5

1. L’avènement du siècle des lumières et l’industrialisation : les grandes


entreprises .......................................................................................................... 5

2. La naissance des énergies carboniques et leurs effets sur


l’environnement ................................................................................................. 6

II. La transition vers une croissance économique plus « Verte » ................ 8

A. Les initiatives juridiques et libérales ................................................... 8

1. Les conventions et différents traités sur la protection de


l’environnement ................................................................................................. 8

2. Les Organismes Non Gouvernementaux et autres associations


libérales 10

B. L’apport de l’éthique des affaires ...................................................... 11

1. La nécessité impérieuse de l’insertion et du respect des principes


éthiques dans le monde des affaires ................................................................. 11

2. L’essor du numérique et son importance dans la lutte contre la crise


écologique ........................................................................................................ 13

16
Conclusion .......................................................................................................... 15

Table des matières .............................................................................................. 16

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