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Introduction
Conclusion
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Introduction
A l’ère de la mondialisation et des sociétés portées sur un essor économique
capitaliste, les manifestations de cette recherche effrénée du profit sont de plus en
plus apparentes sur notre écosystème. Ainsi, parler de la prospérité des affaires et de la
crise écologique revient à définir chacun de ces concepts clés avant d’en faire une
analyse groupée. Tout d’abord, on entend par prospérer le fait d’évoluer favorablement,
être pris en considération comme facteur de réussite1 dans un domaine comme dans un
autre. Ensuite, les affaires désignent toute activité économique dont le gain financier est
le but principal2. Et enfin, la crise écologique ou crise environnementale, se définit en
tant qu'érosion pérenne de la biodiversité d'un écosystème ou d'une espèce donnée dont
l'impact sur le reste de l'écosystème considéré altère définitivement les ressources au
sein de cet écosystème ou la résilience de cette espèce3. On peut donc, aux vues de cette
approche définitionnelle, dire que la prospérité des affaires désigne un essor
entrepreneurial et que la crise écologique se refaire à la destruction de l’environnement.
De ce fait, il se pose le problème du rapport entre le développement des affaires et la
crise écologique. En d’autres termes, en quoi l’expansion des affaires influence t’elle la
dégradation de notre écosystème ? N’existe-t-il pas des moyens de prospérer plus
écologiques ? Ces questions, sont porteuse non seulement d’un intérêt juridique en ceci
qu’elles nous permettront d’aborder les différents aménagements internationaux et
nationaux sur la question environnementale mais aussi d’un intérêt social car elle nous
permettra d’aborder les moyens de lutte contre la propension de ce burnout écologique
en adoptant des comportements plus éthiques.
Dans une approche éthique de la question, et dans le souci de mettre en avant non
seulement la dignité de la personne humaine mais aussi la notion de développement
durable, nous allons présenter d’une part le développement entrepreneurial comme
booster de la crise écologique (I) et La transition vers une croissance économique plus
« Verte » (II) comme solution à dégradation de l’environnement d’autre part.
1
Vocabulaire juridique Gérard Cornu, 11e édition, puf 2007.
2
Le Robert illustré encyclopédie, 2021.
3
Henry David Thoreau, 1860.
2
I. Le développement entrepreneurial : booster de la
crise écologique
3
citoyens peu importe leur domaine d’activité. Ainsi, ces différentes entreprises
présentées il convient d’aborder point par point et de façon plus approfondie la
participation de ces entreprises à l’avancée de la crise écologique.
Spécifier l’impact de ces entreprises revient à aborder chacune d’elles selon leur
catégorie. S’agissant des bars, la nuisance principale engendrée est la nuisance sonore.
On entend par pollution sonore les nuisances sonores, et des pollutions induites par le
son devenu dans certaines circonstances un « altéragène physique » pour l'être humain
ou les écosystèmes4. Elle a peut-être l’air négligeable mais elle peut être à l’origine de
troubles auditifs important sur les personnes vivant à proximité de ces derniers qui, dans
le but d’attirer toujours plus de clientèle, n’hésiteront pas à mettre leur musique sur
enceinte toujours plus fort sans toutefois se soucier du sort et de la santé des habitants
environnants. S’agissant des épiceries, des poissonneries, des alimentations et des
« beignetariats » le mode de pollution est pratiquement le même l’usage et la déversions
des eaux usées hors des caniveaux et/ou des canaux prévus à cet effet favorise la
prolifération des moustiques mettant ainsi en danger la santé des populations
limitrophes. Aussi, le non-respect des règles d’hygiène élémentaires auxquelles ces
entreprises se livrent ne permettent pas toujours de desceller une certaine éthique et un
respect de la dignité de la personne humaine dans le activités le seul but étant de faire
du profit. Enfin, la pollution olfactive n’est pas des moindre en ceci que les odeurs et la
chaleur produites par ces différents business produisent du gaz à effet de serre,
dangereux pour la couche d’ozone qui nous entoure et nous protège des rayons
ultraviolets.
4
Dictionnaire Le Robert illustré encyclopédie, 2021.
4
Ayant abordé la prospérité des entreprises et leur impact sur la crise écologique
sur le plan interne, il est question maintenant de se pencher sur une approche plus
générique donc plus englobante
Sur un plan plus large et plus englobant, on peut noter comme élément probant la
montée en puissance des énergies carboniques ouvrant la porte à une nouvelle forme
d’économie pendant le siècle des lumières (1) et leur impact sur l’environnement (2).
Nous remarquons que ces énergies portent atteinte tant à la nature en général,
qu’à la santé humaine et peut même donc détruire des vies.
5
WWF : accélérer la transition énergétique.
6
les écosystèmes. De nos jours des milliers de personnes n’ont pas toujours accès à une
source d’énergie propre fiable et accessible économiquement.
Les carburants fossiles sont le fruit d’un processus d’enfouissement des végétaux
sur des millions d’années. La combustion de ces ressources riches en carbone provoque
le rejet instantané de grandes quantités de CO2 dans l’atmosphère. Cette combustion a
lieu très rapidement comparé aux millions d’années de stockage respectées. Cela
provoque un large déséquilibre par rapport aux capacités d’absorption de la planète, d’où
une augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
7
II. La transition vers une croissance économique plus
« Verte »
La transition vers un essor économique plus vert pour les entreprises fait référence
à un processus de transformation des activités commerciales et des modèles
économiques afin de réduire leur impact négatif sur l’environnement et de promouvoir
la durabilité. Cela implique donc un certain respect de normes mises en place pour y
parvenir, tel que les initiatives juridiques et libérales (A) ; mais aussi un apport de
l’éthique dans les affaires (B).
Les initiatives juridiques et libérales visant à promouvoir un essor plus vert des
entreprises sont des approches complémentaires pour encourager la durabilité
environnementale dans le secteur des affaires. Ainsi, nous pouvons évoquer les
conventions et les ONG et autres organismes.
En droit, la convention est un accord de volontés conclu entre des personnes (des
individus, des groupes sociaux ou politiques, des États) et qui est destiné à produire des
conséquences juridiques. Les acteurs de la scène internationale sur le plan écologique
ont ainsi mis en place un certain nombre de conventions visant à une économie plus
verte ;
La plus importante est sans doute la Convention Cadre des Nations Unies sur les
Changements Climatiques. Adoptée en 1992 à Rio, cette convention engage les pays à
8
lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Puis, vient le Protocole de Kyoto adopté en 1997. Il est un protocole additionnel à la
convention sus-évoquée qui fixe les objectifs contraignants de réduction des émissions
de gaz à effet de serre pour les pays développés. Ensuite, nous pouvons parler de la
Convention sr la Diversité Biologique. Adoptée en 1992, cette convention vise à
préserver la biodiversité, à promouvoir une utilisation durable des ressources
biologiques et à garantir un partage juste et équitable des avantages découlant de
l’utilisation des ressources énergétiques. Enfin, nous pouvons évoquer la Convention de
Stockholm sur les polluants organiques persistants. Adoptée en 2001, cette convention
vise à éliminer ou à réduire de manière significative la production et l’élimination des
substances chimiques persistantes qui sont toxiques et se propagent dans
l’environnement.
6
Organisation internationale à but non lucratif qui aide les entreprises et les villes à rendre public leur impact
environnemental.
7
Confère site Web « Les Echos » rubrique « Entreprises ».
9
2. Les Organismes Non Gouvernementaux et autres associations
libérales
Ainsi, dans le cadre de son partenariat avec Tetra Pak8 le WWF a aidé l’entreprise
à réaliser une analyse du cycle de vie des emballages de boissons. Dans un cadre plus
national, nous pouvons parler l’action du Ministère de la Décentralisation et du
Développement Local (MINDDEVEL) quant au développement durable lorsque celui-
8
Enterprise Suédo-Suisse d’emballages de produits alimentaires et d’origine solutions de traitement.
10
ci s’attèle à fixer un Objectif de Développement Durable dans au moins chacun de ses
services administratifs.
Par-delà tout ce qui précède, nous retenons que les entreprises s’efforcent tant
bien que mal à être en accord avec les lois internationales dans l’optique d’une lutte
commune contre la crise écologique. Cependant, quel est leur part, leur apport, sur le
plan éthique du sujet ?
L'éthique des affaires est une branche de l'éthique qui se concentre sur les
questions morales et éthiques liées aux activités commerciales. Elle vise à promouvoir
des pratiques commerciales éthiques et responsables, en prenant en compte les intérêts
de toutes les parties prenantes, y compris les employés, les clients, les fournisseurs, les
actionnaires et la société dans son ensemble. L'apport de l'éthique des affaires (A) est
multiple notamment dans le respect des principes éthiques dans les affaires et l’essor du
numérique dans la résolution de la crise écologique (B).
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Par Yves Bourgoin, strategies Commerciale, publication original, le 29 Juin 2023
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affaires impose aux entreprises d'assumer des responsabilités à divers égards : À l'égard
de l'environnement, dans le contexte d'urgence écologique. Les entreprises à cet effet
limitent leur bilan carbone, par exemple ; À l'égard de la société dans son ensemble. Sur
cet aspect, la lutte contre les discriminations constitue un des enjeux centraux ; À l'égard
de leurs parties prenantes. Les parties prenantes d'une entreprise sont ses clients, ses
employés et ses actionnaires. Au niveau des commerciaux employés dans l'entreprise,
l'éthique des affaires s'exprime à travers trois valeurs essentielles : la transparence,
l'intégrité et le respect des personnes.
S’agissant du respect des personnes, Respecter les personnes est une valeur phare
de l'éthique des affaires, et de l'éthique en général. Il s'agit de considérer chaque
interlocuteur comme un être humain, aux droits égaux. Illustrations : Les clients ne sont
pas des sources de chiffre d'affaires, ce sont des personnes qui ont des problématiques.
Un commercial veille par exemple à ne pas vendre à un prix manifestement
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déraisonnable eu égard aux moyens financiers de son client ; derrière les entreprises
concurrentes, il y a des dirigeants qui travaillent pour satisfaire leurs ambitions et pour
payer des salaires. Dénigrer un concurrent porte atteinte aux intérêts économiques de
son entreprise, mais aussi aux intérêts personnels du dirigeant.
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permettent de mettre en relation les consommateurs avec des biens d'occasion ou des
services de location, favorisant ainsi la réduction des déchets et la préservation des
ressources naturelles.
14
Conclusion
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Table des matières
Sommaire .............................................................................................................. 1
Introduction .......................................................................................................... 2
16
Conclusion .......................................................................................................... 15
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