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I.

INTRODUCTION
II. ORIGINE
III. DÉFINITIONS ET EXPLICATION DES CONCEPTES
IV. PRINCIPES
V. ENJEUX ET LIMITES DU DD
VI. ENJEUX ET LIMITES DE LA RSE
VII. LIEN EXISTENTIEL ENTRE LE DD ET LA RSE
VIII. CONCLUSION
I. INTRODUCTION

La recherche d’un développement tant économique, social qu’environnemental, prenant en


compte la capacité des charges de la planète, a conduit les communautés internationales à
fixer des objectifs ambitieux tant en matière d’environnement (réduction par 2 des émissions
mondiales des gaz à effet de serre par exemple) que social (objectifs du millénaire, lutte
contre la pauvreté). Dans ce cadre, les institutions internationales en charge du
développement durable interpellent de façon croissante et directe les entreprises à travers
notamment la responsabilité sociétale, la modification des modes de consommation et de
production, ou le développement de l’économie verte. La responsabilité sociétale des
entreprises (RSE), qui puise ses origines dans des pratiques diverses, s’est appuyée sur des
postures très différentes dépendantes des contextes culturels. Tous les éléments et retombées
positives de la RSE et du développement durable doivent être intégrés dans une stratégie
cohérente dans laquelle l’entreprise identifie ses enjeux principaux et les attentes de ses
parties prenantes entrainant les sociétés dans plusieurs défis. Ainsi il faudra comprendre
pourquoi nos sociétés se dévoient d’instaurer et d’implémenter quotidiennement des
politiques plus responsables d’elle-même et ceci passe par la prise de conscience des
différents enjeux de ces pratiques.

II. ORIGINE & HISTORIQUE

On parle aujourd’hui de plus en plus du concept de Responsabilité Sociale des


Entreprises. Mais quel est donc son origine ? Plusieurs versions existent pour
expliquer l’arrivée de la RSE, et il est fréquent de trouver plusieurs
mouvements ou courants jugés comme fondateurs de la RSE telle qu’on la
connait aujourd’hui. Le concept de RSE n’apparaît qu’à partir des années 1960
dans la littérature consacrée aux entreprises (Social Responsabilities of the
Businessman de H. Bowen en 1953, et The Responsible Corporation par G Goyder
en 1961).

Mais avant cette première arrivée dans la sphère de l’économie des entreprises, on peut trouver des origines à la
RSE, des prémisses dès le XVIII ème siècle. « C’est par exemple le boycott par des consommateurs anglais du
sucre de canne des Caraïbes produit grâce à l’esclavage, ou, au XIX ème siècle en Europe, l’apparition d’une
législation relative à l’amélioration des conditions de travail des ouvriers » explique Frédéric
Tiberghien, Président de l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE) dans un
article de la Revue Parlementaire. D’autres parleront de l’église… en effet, il est fréquent d’entendre que la RSE
trouve ses racines, au moins pour partie, dans la doctrine sociale de l’Eglise au travers de l’encyclique De Rerum
Novarum.

Première encyclique a se pencher sur sur la question sociale elle dénonce la concentration des richesses entre
les mains de la bourgeoisie, ainsi que les patrons qui versent des salaires insuffisants. Un début de RSE et plus
de social, que l’on doit au pape LÉON XIII, le pape « social ». A la lumière de ces deux exemples, on voit que
les textes d’origine de la RSE ou encore les mouvements sociaux et courants de pensée sont nombreux.

Plus proche de nous, c’est le rapport Brundtland, publié en 1987 par la Commission mondiale sur
l’environnement et le développement des Nations Unies, qui définit la politique nécessaire pour parvenir à un
« développement durable ». Ce sont aussi les lignes directrices de l’OCDE à l’attention des entreprises
multinationales en 1976 puis la déclaration tripartite de l’OIT sur les entreprises multinationales et leur politique
sociale en 1977 qui ont permis de lancer le concept de la RSE. Bernard Saincy affirme lui que l’origine de
la RSE est parfaitement claire. Elle s’est développée dans le contexte anglo-américain où règne la « soft law »,
où les pratiques volontaires des entreprises se développent dans une situation historique de faiblesse du droit
social (Interview pour la revue Regards, mai 2004). En effet, on ne peut pas nier que la RSE demeure avant
tout un concept de soft law qui ne peut a priori engager directement la responsabilité juridique de
l’entreprise.

D’ailleurs ce sont souvent des actes, des événements, qui à partir des années 90 ont façonné le concept de RSE
et l’onf fait évoluer, aboutissant aujourd’hui à la sortie de la norme ISO 26000. Bhopal en 1984, Enron en
2001 sont ainsi des exemples de dates clés qui ont fait bouger la RSE et la perception de son intérêt, à la fois
par les acteurs, mais aussi par les consommateurs.

III. DÉFINITIONS ET EXPLICATION DES CONCEPTES

Qu’est-ce qu’un enjeu ?


Ce que l’on peut gagner ou perdre en ce lançant dans une pratique ou un défi

Comment définir le développement durable ?


Le développement durable est un concept que les sociétés humaines se doivent de vivre en
répondant à leur besoin sans compromettre ceux des générations futures dans l’optique de le
pérenniser.

C’est une manière d’organiser la société tenable sur le long terme. Ce terme est composé du
mot « développement » pour maintenir une évolution de la société et du mot « durable » pour
signifier que les enjeux du futur doivent être intégrés dans les décisions d’aujourd’hui.

En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, coordonné par les Nations unies, officialise la notion
de « développement durable ». C’est également là que les trois piliers du développement
durable apparaissent :

▪ Économie
▪ Écologie
▪ Social
Le développement durable devient donc un développement économiquement efficace,
socialement équitable et écologiquement soutenable.

Qu’est-ce que la RSE ?

La Responsabilité Sociale des Entreprises, également appelée Responsabilité Sociétale des


Entreprises ou plus communément la RSE, représente les actions éthiques et de
développement durable mises en place au sein des entreprises. En intégrant les
préoccupations environnementales, sociales, sociétales et économiques dans leurs activités,
les entreprises contribuent ainsi à l’amélioration de la protection de l’environnement et de la
société. La RSE est devenue un réel enjeu pour l’ensemble des entreprises.

IV. PRINCIPES

La Loi sur le développement durable définit 16 principes qui doivent être pris en compte par
le grand public. Ces principes sont en quelque sorte un guide pour agir dans une perspective
de développement durable. Ils reflètent d’une manière originale les principes de la
Déclaration de Rio sur l'environnement et le développement, un texte fondamental qui
affirme un engagement à l’échelle internationale pour le développement durable.

Les principes du développement durable sont donc :


Santé et qualité de vie
Équité et solidarités sociales
Protection de l’environnement
Efficacité économique
Participation et engagement
Accès au savoir
Subsidiarité
Partenariat et coopération intergouvernementale
Prévention
Précaution
Protection du patrimoine culturel
Préservation de la biodiversité
Respect de la capacité de support des écosystèmes
Production et consommation responsables
Pollueur payeur
Internalisation des coûts
Le développement durable n'est pas un concept théorique et humaniste ; il est applicable très
concrètement par chaque citoyen dans la vie de tous les jours, mais aussi à l'échelle d'une entreprise,
d'une collectivité territoriale ou encore d'un établissement scolaire, par le biais de plans d'actions
appelés Agenda 21.

S’il est vrai que la RSE est avant tout une démarche basée sur le volontariat, elle a peu à peu
été dotée d’un cadre réglementaire et législatif.

Par ailleurs, le périmètre de la RSE au niveau du standard international a été défini par la
norme ISO 26000. Elle repose sur 7 principales thématiques, à savoir :

• La gouvernance de l’organisation ;
• Les droits de l’homme ;
• Les relations et conditions de travail ;
• L’environnement ;
• La loyauté des pratiques ;
• Les questions relatives aux consommateurs ;
• Les communautés et le développement local.
Cette démarche répond à plusieurs questions actuelles : la pression des marchés, des
partenaires, des clients, des fournisseurs et des salariés, les contraintes réglementaires et les
problématiques environnementales.

V. ENJEUX ET LIMITES DU DD

Quels sont les enjeux du Développement Durable ?


Traditionnellement, les enjeux du développement durable sont répartis en trois catégories,
conformément à la définition du développement durable, élaborée en 1987 dans le Rapport
Brundtland. Il y a l’économie, l’environnement, et la société. On dit alors qu’un
développement durable est une manière de vivre qui nous permette de concilier à la fois des
objectifs de performance économique, des ambitions de protection et de préservation de
l’environnement et un développement social commun positif.
Si cette vision a permis pendant de nombreuses années de penser l’évolution de nos sociétés
de façon un peu plus durable, il semble qu’elle ne permette plus aujourd’hui de rendre
compte de façon précise et pertinente des enjeux de développement durable auxquels font
face les sociétés modernes. Au fur et à mesure que nos connaissances du monde se
développent, nous avons pris conscience que ces trois dimensions (économiques, sociales et
environnementales) étaient en fait imbriquées en permanence, toujours en interrelation
complexe. Ainsi, on sait aujourd’hui que la protection de la planète n’est pas distincte de
notre équilibre économique : la performance de nos entreprises et leur capacité à assurer nos
besoins dépend directement de notre capacité à préserver les ressources et les écosystèmes.
De la même façon, notre environnement influence des aspects sociaux de nos vies, comme la
santé, les inégalités ou l’exclusion. La séparation entre l’économique, l’environnemental et le
social semble aujourd’hui perdre de son sens. Alors, comment comprendre les enjeux du
développement durable en allant un peu plus loin que cette typologie ?
Une liste des enjeux du développement durable
Parmi ces enjeux, voici sans doute les plus importants :

▪ Changements climatiques et atmosphériques


▪ Biodiversité et écosystèmes
▪ Transition agricole et alimentaire
▪ Transition énergétique
▪ Mobilité durable
▪ Innovations durables et responsables
▪ Préservation de la santé
▪ Bien-être et qualité de vie
▪ Égalité et droits humains
▪ Lutte contre la pauvreté et l’exclusion
▪ Répartition des richesses
▪ Transparence et démocratie
▪ Consommation responsable
▪ Réduction des déchets et des gaspillages
▪ Modèles économiques alternatifs

VI. ENJEUX ET LIMITES DE LA RSE

Quels sont les enjeux de la RSE ?


Les enjeux de la RSE se matérialisent par ses trois piliers que sont le pilier économique, le
pilier social, et le pilier environnemental. Pour chacun de ces piliers, de nombreuses mesures
peuvent être mises en place par les entreprises pour contribuer au développement durable.

Le pilier économique regroupe entre autres les mesures suivantes qui visent à améliorer les
modes de production et de consommation de manière durable :

• La satisfaction et la fidélisation des clients ;


• L’engagement à assurer une bonne qualité des services ;
• Le soutien des fournisseurs et des distributeurs locaux ;
• La transparence auprès des investisseurs et de la clientèle ;
• L’amélioration de l’efficacité et l'optimisation des coûts ;
• L’anticipation des risques.

Le pilier social vise notamment à favoriser le bien-être des salariés et


des consommateurs par le biais des mesures suivantes :

• La lutte contre l’exclusion sociale ;


• Le respect des droits humains ;
• L’octroi de bonnes conditions de travail et l’amélioration du bien être des salariés
(formations, communication, qualité de vie au travail…) ;
• Le renforcement de l’égalité des chances et de la diversité.
Enfin, le pilier environnemental touche à une approche de bien-être plus globale visant à
prendre conscience des conséquences de son activité commerciale sur l’environnement. Cela
se traduit donc par les initiatives environnementales suivantes :

• La réduction des émissions de gaz à effet de serre ;


• La limitation de l'utilisation des ressources naturelle ;
• La limitation de la production de déchets ;
• La limitation des conséquences polluantes de son activité.

VII. LIEN EXISTENTIEL ENTRE LE DD ET LA RSE

On dit d’une entreprise engagée sur des objectifs de développement durable qu’elle « fait de
la RSE ». Certaines entreprises renomment leurs rapport RSE (responsabilité sociale des
entreprises) en rapport DD (développement durable).

Effectivement, les deux termes englobent les conséquences sociales et environnementales


d’activités humaines.

Les notions de responsabilité sociale des entreprises et de développement durable reposent


toutes deux sur des principes éthiques universels de justice et d’équité, ce qui les fait
converger au point de les mélanger.

Autre point qui les unit fortement, c’est la concordance de leur apparition pour le grand
public.

En outre

Le développement durable contribue à la RSE

Les acteurs du développement durable sont … tout le monde ! Chaque citoyen de chaque état,
mais aussi chaque association, collectivité, structure, etc.

On retrouve bien sûr le développement durable dans les entreprises, qui en sont elles aussi
des actrices. Là, le développement durable prend la forme d’actions concrètes et de réduction
d’impacts. Il sert aussi de guide dans l’établissement d’une stratégie RSE, notamment pour
prioriser les objectifs que l’entreprise se fixe.
La RSE contribue au développement durable

Les entreprises sont des acteurs majeurs en termes de développement durable puisqu’elles
consomment des ressources, produisent des déchets, offrent du travail à leurs salariés,
fournisseurs et partenaires et contribuent au développement local. La RSE représente l’apport
de cet acteur important à l’effort collectif autour du développement durable.

Le côté très concret et applicable de la RSE en fait une contributrice considérable du


développement durable. La notion de développement durable étant floue et difficile à saisir,
elle bénéficie grandement de la RSE en ce sens

VIII. CONCLUSION

En plus de son impact positif sur la société et l'environnement, une démarche RSE est un
avantage de communication certain et durable pour une entreprise. Enfin une telle démarche
est également un accélérateur de performance économique pour l'entreprise qui s'y engage car
elle modifie la façon dont les personnes vivent et organisent leur travail et leur rapport à
l'organisation, de façon globale.

Sources :
http://www.vedura.fr/developpement-durable/

www.researchgate.net

Les origines de la RSE - Concepts, Définitions, Principes (rse-pro.com)

https://rse-pro.com/rse-origine-498

(PDF) La Responsabilité sociale de l’entreprise : Définitions, théories et concepts | Abdou Makarov -


Academia.edu

principes du développement durable - Recherche (bing.com)

Principes du développement durable (vedura.fr)

S'informer sur la RSE pour en comprendre les enjeux (edflex.com)

https://www.edflex.com/blog/rse

Responsabilite_societale_de_lentreprise_enjeux_st.pdf

https://www.captaincontrat.com/gestion/fiscalite/rse-enjeux-contraintes-entreprise-me-
lefroy
http://www.icd-ecoles.com/enjeux-rse-entreprises
https://ffd-formation.fr/la-rse-et-le-developpement-durable
https://www.edflex.com/blog/rse
https://getbootstrap.com/docs/5.0/examples/dashboard/

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