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Intro :

On appelle la Terre la « planète bleue », car les océans recouvrent 71% de celle-ci. Il faut savoir que
les océans nous permettent de respirer. En effet, ils procurent 50 % de l’oxygène que nous respirons,
grâce à la photosynthèse réalisée par le phytoplancton. Les océans libèrent plus d’oxygène dans l’air
que toutes les forêts du monde. Rien que pour ça les océans sont essentiels à la vie sur Terre. Les
océans abritent 250 000 espèces connues ainsi que beaucoup d’autres qui ne sont pas encore
répertoriées…et nourrissent près de 3 milliards de personnes… Le poisson étant leur principale
source de protéines ! 140 millions de personnes ont un métier lié à l’océan : dans les domaines de la
pêche et de l’aquaculture.

Dans les océans, les 3 premiers mètres de profondeur emmagasinent autant de chaleur que la
totalité de notre atmosphère. 93% du carbone sur la planète est stocké dans l’océan. 30 et 50% du
CO2 d’origine humaine aurait déjà été absorbé par les océans. On dit de l’océan qu’il est le
régulateur du climat. Sans l’océan, les scientifiques estiment que le climat serait supérieur d’au
moins 1 degré. L’océan est donc un élément indispensable dans la lutte contre les changements
climatiques.

Problématique : Cependant les océans et en particulier les fonds marins sont en danger car
surexploitation!(pas sur de cette problématique)

La nouvelle extinction de masse qui a lieu actuellement a battu tous les records. Elle est même
encore plus violente que celle des dinosaures, il y a 66 millions d’années. Le taux d’extinction actuel
serait de 100 à 1000 fois supérieur au taux d’extinction naturel. Un nouveau rapport de l’université
de Stanford confirme que, dans les océans, l’homme est le principal responsable.

1/ Plastique et microplastique.
La pollution plastique a fortement augmenté ces dernières années et devrait être multipliée par deux
d’ici à 2030, avec des conséquences désastreuses pour la santé humaine, l’économie mondiale, la
biodiversité et le climat.

Aujourd’hui, le plastique représente 85% des déchets marins, exposant l’ensemble de la vie marine à
un risque grave de toxicité, de troubles du comportement, de famine et de suffocation .Ces déchets
peuvent conduire à leur noyade, à leur étouffement ou à la perforation de leur tube digestif.. Entre
19 et 23 millions de tonnes de plastiques arrivent chaque année dans les eaux de la planète, dont
une bonne partie finissent en mer, selon le WWF.

Les mégots de cigarettes sont les déchets plastiques les plus courants sur les plages, rendant les
écosystèmes marins plus sensibles aux fuites de microplastiques. Lorsqu’ils sont ingérés, les produits
chimiques dangereux qui y sont contenus provoquent une mortalité à long terme chez les
organismes marins. Les microplastiques entrent ensuite dans la chaîne alimentaire et sont associés à
de graves impacts sur la santé humaine, qui peuvent inclure des modifications de la génétique, du
développement cérébral, des taux de respiration et plus encore.

Cet endroit de la Terre était presque inexploré. Les scientifiques pensaient donc que les êtres vivants,
qui y sont, ne couraient aucun risque. Jamais auparavant des traces de polluants toxiques n'ont été
retrouvées aussi loin, selon France 24. « Nous voyons toujours les profondeurs océaniques comme
des lieux reculés et un domaine parfaitement préservé de l'impact de l'activité humaine. Mais notre
étude montre que l'on ne pouvait pas être plus loin de la réalité», soulignait Alan Jamieson, rapporté
par Mashable. Ils auraient ensuite atteint les profondeurs abyssales grâce aux courants
atmosphériques et océaniques, le changement climatique et les projets d’exploration des grands
fonds marins par le secteur minier.

Finalement, les déchets et les polluants ne dérivent pas seulement à la surface des océans. Ce
rapport montre que des traces de produits extrêmement toxiques, interdits aujourd'hui, ont été
trouvés dans les entrailles de crustacés. Même dans les profondeurs, les êtres vivants ne sont pas
protégés. Le journal Le Monde explique même que les teneurs en polluants sont «cinquante fois
supérieures à celles trouvées dans des crabes du fleuve Liao, l'un des cours d'eau les plus pollués de
Chine.».

2/ Les minéraux
L’énergie marine est l’une des sources d’énergie renouvelables « les plus prometteuses ». Entre les
vagues, les marées et les courants, l’océan ne s’arrête jamais. Tous ces mouvements sont
potentiellement des créateurs d’énergies propres (potentielle alternative aux énergies non
renouvelable provenant des combustibles fossile). Cependant La transition écologique et le passage a
l’électrique nécessiterons de plus en plus de métaux.

Ces ressources minières sont considérées aujourd'hui comme stratégiques, indispensables à la


fabrication de produits de haute technologie (smartphones, écrans plats, tablettes, véhicules
électriques…) mais aussi dans l'industrie verte (cellules photovoltaïques, éoliennes…). La demande
mondiale ne cesse de croître. « Si l'on s'en tient à demain, c'est-à-dire 2050-2060, nous savons d'ores
et déjà que si l'on ne change rien, la consommation mondiale de matières premières passera de 85
milliards à environ 180 milliards de tonnes, avec une population qui devrait augmenter de 2,5
milliards d'habitants », rappelle Jean-Louis Levet, économiste et haut-fonctionnaire. Les craintes de
pénurie mondiale poussent ainsi les Etats à se tourner vers les fonds marins, nouvelle source
d'approvisionnement. Les grands fonds regorgent de précieuses ressources minérales, Trois types de
minéralisations ont été identifiés : les nodules polymétalliques, qui contiennent du fer et du
manganèse, du cuivre, du cobalt et du nickel ; les encroûtements cobaltifères qui contiennent du
cobalt mais aussi des métaux précieux (platine) et métaux rares (comme le zirconium) ; et enfin les
amas sulfurés, riches en zinc, cuivre, métaux précieux (or et argent) et métaux rares.

Aujourd’hui ces matières premières proviennent de mines principalement situées en Asie et Afrique
mais leurs extraction a de grave conséquences environnementales comme la destruction des forets,
et a souvent lieu dans de pays politiquement instable ou les droit humain compte peu et où les
mineurs travaillent au péril de leurs vie pour ne gagner pourtant rien sur des métaux négociés a prix
d’or.

L’exploitation des minéraux en mer serait un bonne alternative affirme Samantha Smith (responsable
du développement durable de la compagnie minière gsr) car elle éviterait la destruction des forets
tropical, aucun arbre n’est abattue pour extraire les métaux qui se trouvent au fond de la mer, plus
besoin de déplacer des montagnes ni de délocaliser des populations. Mais qu’en pense les
défenseurs de l’environnement ?

Les membres de l’association Greenpeace , affirment que ratisser le fond des océans aura des
conséquences irréversibles sur la vie marine. Coraux, anémones, ou encore vers zombies pourraient
souffrir de la pollution sonore et lumineuse. Les sédiments et particules mis en suspension pourront
modifier la composition chimique de l'eau, affectant les communautés microbiennes et animales… «
Aujourd'hui, on sait qu'il y aura un impact mais la difficulté, c'est de le quantifier. Et on ne connaît
pas encore assez suffisamment le fonctionnement de ces écosystèmes », explique Pierre-Marie
Sarradin, responsable de l'unité de recherche études des écosystèmes profonds à l'Ifremer.

Mais l’exploitation n’a pas encore commencé. « Aujourd'hui, la technologie existe pour faire cette
exploitation, même si elle est très chère. En revanche, nous ne sommes pas prêts. Nous n'en sommes
qu'à la phase d'acquisition des connaissances fondamentales de ces écosystèmes, des organismes qui
les peuplent et leur fonctionnement. Nous n'en sommes même pas encore à la modélisation des
impacts de l'exploitation », précise Pierre-Marie Sarradin. « Il faut savoir que faire ces recherches
coûte très cher et que la communauté française ou internationale capable de travailler sur ces
écosystèmes est assez limitée par rapport à l'étendue de la surface à étudier », ajoute le scientifique.

3/ Le sable
Le sable est la seconde ressource naturelle la plus consommée après l’eau : on en exploite 15
milliards de tonnes chaque année. Le sable est un élément fondamental du développement humain.
"C'est là-dessus que l'on base toute notre infrastructure. Routes, bâtiments, aéroports, n'importe
quelle infrastructure est construite avec du béton .Actuellement on s’en sert pour le béton, les terres
agricoles ou les puces électroniques. On en consomme tellement que, dans certaines régions du
monde, les plages reculent, voire disparaissent. "Le sable se renouvelle de manière très lente sur
l'échelle géologique et nous l'utilisons deux fois plus rapidement qu'il ne se renouvelle", explique le
directeur exécutif de la base de données des ressources mondiales à Genève d'ONU Pascal Peduzzi,
Ce qui entraine de fortes conséquences pour les fragiles écosystèmes, y compris sur les côtes
françaises.

Existe-t-il des alternatives à cette extraction massive de sable ? Selon les professionnels du granulat,
l’avenir n’est pas en mer, mais sur les plateformes de recyclage. Chaque année, 100 millions de
tonnes de granulats sont récupérées sur les chantiers de déconstruction du BTP. Le programme
Recybéton a permis de conclure que « les granulats extraits de béton recyclé présentent un vrai
intérêt technique, en plus de l’évident intérêt environnemental », indique François Jacquemot, pilote
des travaux de recherches sur les bétons à plus faibles impacts environnementaux.

4/ La surpêche
la surpêche et l’exploitation des fonds marins (minage, forage, ect…) sont les principaux
responsables. Que ce soit dans la mer ou sur Terre, on peut observer une « extinction sélective »,
c’est-à-dire que les espèces touchées sont celles visées par l’homme, autrement dit les plus grosses,
« celles qui nourrissent le plus ». Les requins, les baleines, le thon rouge, le bénitier géant (un
mollusque comestible pouvant atteindre 1,5m) sont les plus touchés. Les prédictions estiment que 24
à 40% des vertébrés marins disparaitront suite à l’extinction de masse en cours. Cette surpêche
entraîne alors un cercle vicieux pour différentes raisons, si les grands chalutiers ratissent les fonds
marins, tout y passe, les algues, les coraux, les petits et gros poissons et certains spécimens en
danger comme les tortues marines. Ces espèces doivent se reconstruire, or, elles ne trouvent pas le
temps nécessaire entre les différents passages de chalutiers. Ceci entraîne une diminution du
nombre de prises, voire la disparition plus ou moins locale de certaines espèces. On observe une
baisse de la taille moyenne et de l’âge des prises, une régression de leurs poids moyens et donc, la
régression du stock d’individus aptes à se reproduire, sachant que le nombre d’œufs fécondés et
pondus est bien plus élevé chez les poissons ayant atteint leur pleine maturité. La surpêche empêche
donc la reconstruction des espèces et de leur environnement.

Conclusion + Solution

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