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II_ Réponse lente/insuffisante de l’état car craignent réaction des agricoles

1) Chronologie :

Tout commence en 1971, c’est le premier constat de pollution par l'algue verte à Saint Michel-en-
Grève.
C’est en 1992 qu’une association écologique, Eau et Rivières de Bretagne dénonce dans une lettre à
la Commission européenne la violation de la directive de 1975 par de nombreux captages d'eau
superficielle destinés à l'eau potable.
En janvier 2004 est établie le rapport de l’Institut Français de la Mer, d’après l’IFREMER ce sont
les apports de nitrates pour les rivières qui sont responsables de la prolifération massives d'urves
puisque la suppression de tous ces apports réduit la marée verte de 95 %.
la même année, Quatre associations déposent un recours pour dommages causés aux baies de Saint-
Brieuc et Douarnenez.
Le 20 août 2009 : La dangerosité des algues vertes est officiellement confirmée par l'Institut
national de l'environnement et des risques
323 plaintes sont déposées contre le préfet des Côtes d'Armor par plusieurs associations.
En 2010, il y a un plan de lutte contre les algues vertes prévoyant le déblocage de 134 millions
d'euros entre 2010 et 2014 dont 40 millions d'euros pour l'année 2010 et 2011.
Nicolas Sarkozy promet que l'Etat continuera les actions de ramassage des algues vertes qui
polluent le littoral breton et qu'il soutiendra les projets de méthanisation agricole pour réduire les
rejets d'azote à l'origine de leur prolifération.
Mais le même jour, deux cadavres de marcassins sont ramassés dans l'estuaire du Goussant,
Depuis début juillet ce sont 36 sangliers qui ont été retrouvés morts dans l'estuaire du Goussant.
La présence d'hydrogène sulfuré "est avérée" dans les poumons de 5 des 6 sangliers autopsiés,
découverts morts
On voit donc ainsi que les associations ont été les premières à réagir bien avant l’état qui a eu une
réaction plus lente
2) L’inaction de l’état
-Un manque de plan sanitaire et environnemental :
L’etat refuse de s’engager dans une transition écologique de l’élevage industriel, ce qui est pourtant
la solution la plus efficace pour lutter contre les algues vertes et les autorités publiques semblent
faire prévaloir les intérêts économiques sur les intérêts sanitaires et environnementaux, par exemple,
le gouvernement n'a pas beaucoup appauvrit, le nombre d'autorisation pour faire de l'élevages
industriels sur les côtes bretonnes, et les installations classées pour la protection de l'environnement
sont affaiblies par manque de volonté et de matière
-Réaction tardive :
C’est après 500 000 tonnes d’algues ramassées au cours de la dernière décennie, la mort d’un
cheval, de 36 sangliers et d’un ramasseur d’algues et enfin après la disparition de certaines espèces
que l’État à enfin décidé d’installer en 2010, soit environ 30 ans après le premier constat de
pollution par l'algue verte, un premier plan constitué d’abord :
D’un volet préventif : qui vise à réduire les gaz pour solutionner la prolifération des algues
Mais également d’un volet curatif : axé sur la sécurité avec le ramassage et le traitement des algues
Et enfin d’un dernier volet : pour améliorer l’action de la connaissance du phénomène.
Mais on voit aujourd’hui que ce plan n’a pas fonctionné car on en est au 7eme plan mis en place par
l’etat

-Etat condamné tellement il est inactif :


L’État à déjà été condamné pour son inaction en 2010 Etat a fait appel plusieurs fois à la justice
contre ses plaintes, et dit, pour éviter d’autres amendes, que les plans récents se sont renforcés alors
qu'ils ne réévaluent pas plus leur plan et qu'aucun changements n'est constaté
De plus, condamner l’état est une décision rare car par exemple en 2013, 10 % de ses
condamnations sont sur les algues vertes
Ce qui est beaucoup car c’est un sujet qui touche seulement la bretagne mais représente 10 % des
plaintes de toute la France
III_Tensions entre agricoles

1) Ecologistes vs Syndicat agricoles


Les écologistes peuvent être préoccupés par les pratiques agricoles qui consistent à la prolifération
des algues mais des syndicats agricoles veulent défendre les intérêts des agriculteurs et chercher à
minimiser les restrictions
c’est donc un sujet complexe avec des enjeux des deux côtés car par exemple les écologistes
s’opposent à l’épandage massif de lisier d’élevage sur les terres agricoles car ça fait un lessivage
des nutriments dans les cours d’eau et donc cela crée une formation d’algues vertes.
De plus, les syndicats agricoles veulent eux défendre cette pratique pour l’importance de
l’économie agricole locale
Les écologistes veulent par exemple prendre des mesures de protection de l’environnement tel que
la mise en place de zones tampons végétalisées le long des cours d’eau ce qui est contesté par les
syndicats agricoles car cela réduit l’espace des terres cultivables disponibles.
Ils ne s’entendent donc pas sur les solutions à faire pour éviter les algues vertes.

2) Intimidation censure
Une censure politique est présente. Des médias et publications sont censurés avec du chantage et de
la violence. Il y a des intimidations, par exemple : la journaliste de Splamm, qui est un média breton
a voulu publier une BD ainsi qu’un film appelé « Les algues, sujet interdit » mais cela a été annulé
pour cause d’« ingérence politique ». Le chien de la journaliste a également été empoisonné et ses
bureaux ont été retournés.
L’histoire dénonçait le rôle de l’agriculture intensive bretonne dans la prolifération des algues vertes
toxiques.
Par la BD, on dénonce une forme de censure à l’expression de la vérité. Les agriculteurs bretons ne
veulent pas assumer leur rôle dans le problème des algues vertes issus de leur fermes alors que la
population à accès aux donnés publiques, ils peuvent donc voir les données par exemple de
pollution des fermes bretonnes de l’élevage intensif

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