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SUJET8: L’agriculture biologique peut-elle

nourrir le monde malgré une explosion


démographique et des politiques
environnementales peu soucieuses de
l’environnement?
Les exposants :

Abdourahmane NIANG
Mbéne NIANG
Marieme Traoré KEYTA
PLAN:
I/ INTRODUCTION
II/ L’agriculture biologique peut-elle satisfaire le
monde face à une explosion démographique ?
1/ Notion d’explosion démographique 
2/ Nourrir la planète en bio
III/ L’agriculture bio face aux politiques
environnementales
1/ Impacts de la pollution de l’air sur
l’agriculture biologique
2/ Impacts du changement climatique sur l’agriculture
biologique
CONCLUSION
INTRODUCTION
L’agriculture biologique constitue un mode de
production qui trouve son originalité dans le recours à
des pratiques culturales et d’élevages soucieux du
respect des équilibres naturels. Ainsi, elle exclut
l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM
et limite l’emploi d’intrants. Elle fait l’objet d’un
véritable engouement, tant de la part des
consommateurs que de l’environnement. Pourtant, ce
mode de production agricole reste peu connu des
citoyens et fait toujours l’objet d’une interrogation:
l’agriculture biologique peut-elle nourrir le monde ?
II/L’agro bio peut-elle satisfaire le monde face à
une explosion démographique ?
• 1/ Définition d’explosion démographique:
• Une explosion démographique est un accroissement
démographique très élevé et donc très rapide de la
population. Au début de l’ère chrétienne, la terre
était peuplée de 225 millions d’habitants. En 1820,
la population a dépassé le milliard d’individus et en
octobre 2011, le chiffre est passé à 7 milliards[]. La
population de la Terre n’a pas cessé d’augmenter,
depuis que l’homme y habite. Pour 2030, l’ONU
annonce en 2012 une population mondiale de 8,5
milliards qui devrait se stabiliser à 11,5 milliards
d’habitants entre 2040 et 2050.
• 2/ Nourrir la planète en bio :
• Ainsi nourrir toute la planète • Cinq pour cent des surfaces
en bio nécessiterait ainsi de cultivées disparaissent ainsi
nouvelles terres cultivables; tous les 10 ans. Il y a peu de
ou les trouver? La terre siècles les new yorkais
manque déjà, et manquera campaient dans leur tipi au
de plus en plus pour de bord de Hudson, et les Champs
multiples raisons. Parce que Elysées ont été tracé en milieu
la population mondiale des champs et des bois. En
continue de croitre. Sept outre l’agriculture bio, de nos
milliards aujourd’hui, neuf jours, est incapable de nourrir
milliards bientôt; il faut donc le monde.
construire de nouveaux
logements, de nouveaux
bureaux, de nouveaux
commerces, de nouvelles
routes…
III/ L’agriculture biologique face aux politiques
environnementales peu soucieuses de l’environnement:
La politique de l’environnement repose sur quatre principes
fondamentaux :
•le principe de précaution ;
•le principe de prévention ;
•le principe de la correction des atteintes à l’environnement ;
•le principe "pollueur-payeur".
Disposant de peu de ressources européennes, cette politique est
surtout mise en œuvre grâce à la création de normes et de
réglementations qui permettent un rapprochement des législations
nationales afin de lutter contre le changement climatique. Ainsi
l’un des principaux défis que doit relever le secteur agricole bio
consiste à nourrir une population mondiale en expansion tout en
réduisant son empreinte écologique et en préservant les
ressources naturelles pour les générations futures.
1/ Impacts de la pollution de l’air sur
l’agriculture biologique:
Les chercheurs s'intéressent de plus en plus à l'impact de la
pollution de l'air sur les cultures. Plusieurs polluants sont
désormais à l'étude, notamment l'ozone, pour évaluer leurs
impacts sur les rendements, la qualité des produits et la fertilité
des sols. La pollution qui se dépose sur les plantes est diverse et
varie dans l’espace et dans le temps. On y retrouve pêle-mêle :
ozone, nitrates, sulfates, particules fines, etc. L’entrée de ces
polluants dans la plante va être contrôlée par les stomates, orifices
présents à la surface des feuilles, suivant  son état de santé et de
développement. Les cultures ne sont pas exposées aux
mêmes pollutions d’une région à l’autre, et la nature des
pollutions varie au cours des saisons.
Au cours de leur vie, les végétaux sont donc exposés à des
successions de combinaisons de polluants atmosphériques, dont les
effets cumulés sont encore mal connus. Si les réponses des plantes
varient d’une espèce à l’autre, elles varient aussi au sein d’une même
espèce. Les effets sur les rendements sont variés et dépendent des
types de culture.  L’ozone est considéré comme le principal polluant
qui peut avoir un impact sur les végétaux. L’ozone va jouer sur les
mécanismes de la photosynthèse et entraîner des pertes de rendements
ou des dégâts foliaires lorsque sa concentration est trop importante.
Pour les variétés sensibles, les pertes de rendement sont de l’ordre de
10 % dans nos régions, et peuvent dépasser 30 % en zone
méditerranéenne.
2/ Impacts du changement climatique sur l’agriculture biologique:
Alors que la demande de produits alimentaires, de fourrages, de fibres et de
combustibles ne cesse d’augmenter, les changements climatiques risquent de
dégrader irrémédiablement le stock de ressources naturelles dont dépend
l’agriculture. La relation entre changements climatiques et agriculture est à
double sens : l’agriculture contribue à maints égards aux changements
climatiques, et les changements climatiques ont généralement des
répercussions négatives sur l’agriculture. Certains effets négatifs se font déjà
sentir dans de nombreuses régions du monde ; la poursuite du réchauffement
planétaire aura des répercussions de plus en plus lourdes dans toutes les
régions. Le manque d’eau et la répartition de la pluviométrie dans le temps
créeront des contraintes de production grandissantes. Les changements
climatiques imposeront un réexamen de la question du stockage de l’eau pour
faire face aux effets de régimes de précipitations de plus en plus extrêmes,
des variations intra et inter-saisonnières grandissantes et de l’accroissement
des taux d’évapotranspiration dans tous les types d’écosystème.
Les phénomènes météorologiques extrêmes (inondations et
sécheresses) se multiplient et leur fréquence et leur gravité
risquent d’augmenter, ce qui aura des conséquences graves pour
la production alimentaire et forestière et la sécurité alimentaire
dans toutes les régions. Ainsi, le rendement des principales
céréales a d’ores et déjà commencé à diminuer un peu partout dans le
monde et en particulier en Europe de l’Ouest, signe que ces espèces sont
en souffrance. Si le réchauffement climatique se poursuit et que la
biodiversité continue à être menacée, il pourrait rapidement y avoir des
pénuries, et des zones entières où ces céréales essentielles pourraient ne
plus du tout pousser. Une étude publiée l’année dernière prédisait ainsi
une diminution de 40% des rendements des principales céréales à cause
du réchauffement climatique et notamment de la crise de biodiversité
qu’il engendre.
Conclusion :
En définitive, la faible taille des exploitations,
l'explosion démographique, les pollutions
environnementales sont des contraintes que
rencontrent l'agriculture biologique. Ainsi ce
type de production ne pourrait être généralisé
pour subvenir aux besoins d'une population
galopante. En effet la persistance de la faim dans
le monde prouve que l'agriculture biologique ne
peut à elle seule venir à bout de l'insécurité
alimentaire. Cependant avec le respect de
certains normes tels que la diminution du
gaspillage, elle serait possible de nourrir le
monde.

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