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GENETIQUE DES
DIPLOÏDES :
Mécanismes de l’hérédité
2ème année SNV GENETIQUE Chap VI. Génétique des diploïdes
Chapitre VI :
GENETIQUE DES DIPLOÏDES :
Mécanismes de l’hérédité
Introduction
Les fondements de la génétique ont été établis suite aux travaux de Gregor Mendel qui a
ouvert de larges perspectives pour la compréhension des mécanismes de transmission des
caractères génétiques au fil des générations.
Les expériences de Mendel furent les premières à apporter des connaissances sur la
génétique des chromosomes. En effet, le Mendélisme explique la transmission héréditaire des
caractères selon la théorie chromosomique de l’hérédité. La génétique mendélienne traite le
monohybridisme, caractérisé par l’étude de croisement entre individus qui ne diffèrent que
par un seul caractère, ainsi que le di et du plurihybridisme qui est l’étude des croisements
entre individus qui diffèrent par deux ou plusieurs caractères. Avant d’étudier ces deux
aspects, il est nécessaire de connaître la signification des termes suivants :
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Race, variété et souche : Ensemble d’individu d’une même espèce dans lequel un certain
nombre de caractères ont des fréquences différentes que celles qu’on observe dans le
reste des espèces. C’est un ensemble dont le stock génétique est similaire (lignée pure).
Caractère : Une particularité des individus dans une espèce pour laquelle des différences
héréditaires variées peuvent être définies.
Dominance et récessivité : Lorsque 2 allèles d’un même gène (Aa) sont différents
(hétérozygote) il peut arriver qu’un seul de ces deux allèles exprime son phénotype, il est
dit dominant et l’autre allèle est dit récessif. Si les deux allèles différents conjuguent
leurs effets pour exprimer un caractère mixte ou intermédiaire on parle de
codominance.
I. LA GENETIQUE MENDELIENNE
1. Les expériences de Mendel
- Mendel a réalisé ses expériences sur les petits pois (Pisum sativum) qui présentent les
avantages suivants :
Existence de plusieurs variétés à caractères facilement identifiables et analysables.
Plante autogame (capable de s’autoféconder).
Temps de génération court.
Descendance nombreuse.
Facilité de manipulation.
- Mendel choisit des lignées pures afin d’attribuer une signification scientifique à tout
changement observé à la suite d’une manipulation délibérée.
- Mendel prépara 07 paires de lignées pures, chaque paire ne différant que d’un seul
caractère (Figure VI.1).
Figure VI.1. Les sept paires de différences de caractères étudiées par Mendel.
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3. Génotype et phénotype
Les phénomènes de dominance et
récessivité font que l’apparence de l’organisme ne
reflète pas toujours sa combinaison allélique
(Figure VI.5). Il est donc nécessaire de faire la
différence entre l’apparence de l’organisme qu’on
appelle phénotype et sa constitution génétique
qu’on appelle génotype. Dans le cas de la couleur
des fleurs des pois, les plantes VV et Vv possèdent
le même phénotype (fleurs violette), mais leur
génotype diffère. Supposons que l’on ait un Pois
aux fleurs violettes, comment savoir s’il est
homozygote (VV) ou hétérozygote (Vv) ? Figure VI.5. Génotype et phénotype.
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Que se passerait-il si l’on croisait des plantes homozygotes jaunes rondes (JJRR) avec
des plantes homozygotes à graines vertes-ridées (jjrr) ? Ces deux caractères sont-ils transmis
des parents aux descendants comme une seule unité ? Autrement dit, les allèles J et R restent-
ils toujours associés d’une génération à la suivante ? Ou bien la couleur et la forme des
graines sont-ils transmises d’une manière indépendante l’une de l’autre. La figure VI.7 illustre
les deux hypothèses. Les résultats obtenus par Mendel confirment la deuxième hypothèse, dite
de l’assortiment indépendant.
Figure VI.7. Comparaison des deux hypothèses de ségrégation des caractères dans le croisement dihybride.
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Mendel a effectué divers croisements dihybrides en combinant les sept caractères qu’il
étudie chez le pois et il a toujours observé les proportions 9 :3 :3 :1 à la génération F2. En ce
qui concerne le caractère pris individuellement, la ségrégation se produit de la même manière
que dans un croisement monohybride. Remarquons qu’à la génération F2 on obtient 3 graines
jaunes et 1 vertes (3 :1), et 3 graines rondes et 1 ridée (3 :1). On appelle Loi d’assortiment
indépendant des caractères ce comportement des allèles pendant la formation des gamètes.
Les deux lois de Mendel (La ségrégation et l’assortiment indépendant des caractères)
expliquent certaines variations héréditaires, elles s’appliquent aux gènes non liés, c'est-à-dire
situés sur des paires de chromosomes différents et transmis donc d’une génération à une autre
selon des règles de probabilités simples. Cette théorie, qui a été d’abord établie pour les pois
s’applique également à tous les autres êtres vivants.
car les deux allèles possèdent la même force et participent tous deux à l’expression du
caractère observé.
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3. Pléiotropie
Un gène est dit pléiotrope lorsqu’il produit des effets phénotypiques multiples. Le
gène peut avoir comme effet primaire la synthèse d’une protéine. Celle-ci peut avoir des effets
multiples en agissant à différents niveaux de l’organisme. Chez l’humain, les allèles à
l’origine de certaines maladies héréditaires provoquent le plus souvent des symptômes
multiples. La mucolipidose (due à une mutation du gène de la N-acétylglucosamine-1-
phosphotransférase) en constitue un exemple. Il s’agit d’une maladie qui se caractérise chez
les porteurs homozygotes par un retard mental et par diverses déformations incluant des
anomalies osseuses et des anomalies de la cornée.
4. Epistasie
L'épistasie se manifeste lorsqu'un allèle d'une série allélique influence la manifestation
d'un allèle non homologue appartenant à une autre série allélique et donc situé sue un autre
locus.
Exemple : Chez la souris, le pelage noir est dominant par rapport au pelage brun. On
désigne ces allèles par N et n. Pour qu’une souris ait un pelage brun, il faut que son génotype
soit nn. En outre, un deuxième gène situé sur un autre locus détermine si ce pigment se
dépose sur les poils ou non. L’allèle dominant de ce deuxième gène C permet au pigment de
se déposer. C’est ainsi que la couleur du pelage est soit noir soit brune suivant le génotype du
premier gène (NN ou nn). Mais si la souris est homozygote récessive pour le deuxième gène
(cc), alors le pelage est blanc (albinos) quel que soit le génotype du locus brun-noir.
5. Hérédité polygénique
Souvent, la relation entre génotype et phénotype est plus complexe que la production
d'un seul caractère par un seul allèle. La plupart des caractères sont la traduction des
contributions additives de plusieurs gènes sur le phénotype ; on parle d'hérédité polygénique.
La couleur des yeux constitue un exemple de caractère polygénique. Le nombre exact
de gènes intervenant dans ce trait n'est pas connu, mais on sait qu'il y en plus d'une centaine
chez la souris ! Ces gènes entrainent le dépôt des pigments, déterminent leur distribution,
peuvent causer l'apparition de petites taches blanches, etc.
6. Le gène létal
Il arrive que la forme allélique récessive d’un gène entraîne la mort des individus
homozygotes pour cet allèle, on dit que ce gène est létal. Les proportions mendéliennes en F2
sont modifiées, car 1/4 des individus de la génération F2 n’est pas viables (individus
homozygotes récessifs), on obtient alors 2/3 d’hétérozygotes porteurs de l’allèle létal et 1/3
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d’homozygote pour l’allèle normal (dominant). Un allèle létal dominant tue aussi bien les
individus homozygotes qu’hétérozygotes pour cet allèle. Un allèle létal récessif ne tue que les
individus homozygotes pour cet allèle (récessif).
Le caractère est transmis directement d’un individu à certains de ces enfants, sans saut
de génération, le phénotype considéré continu à apparaître d’une génération à l’autre.
Exemple : On considère la présence d’un caractère appelé cheveux laineux dans trois
générations d’une famille. Les cheveux des blancs qui possèdent ce caractère sont frisés et
crépus et ressemblent aux cheveux des noirs. Comme les cheveux laineux sont cassants et
n’ont pas de pointes, ils ne peuvent pas être longs. Ce caractère est dû à un allèle dominant C.
Ce caractère est rare dans la population humaine et la plus part des individus sont
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homozygotes récessifs pour ce gène. Mais ce phénotype existe dans la famille dont le lignage
est représenté ci-contre :
Nous pouvons appliquer les principes de Mendel
pour faire l’analyse :
Nous pouvons alors déduire d’après la figure le
génotype du couple figurant au sommet, l’homme
est (cc), parce qu’il n’a pas les cheveux laineux.
Mais la femme doit être hétérozygote (Cc), parce que 3 de ces six enfants n’ont pas les
cheveux laineux.
Le lignage permet non seulement de comprendre le passé, mais permet également de
prédire l’avenir. Supposons que l’un des petits fils à cheveux laineux épouse une femme aux
cheveux non laineux, et qu’ils veuillent avoir trois enfants. On peut se demander quelle est la
probabilité que ces trois enfants aient des cheveux laineux ? Le lignage nous montre que ce
petit fils en question est possède le génotype Cc. Et comme la femme qu’il a épousée est cc,
donc chacun de ces 3 enfants a une chance sur deux de recevoir l’allèle C de son père donc la
probabilité que les 3 enfants aient des cheveux laineux = 1/2 × 1/2 × 1/2 = 1/8.
2. Lignage d’un caractère récessif
Le caractère récessif ne se manifeste que chez les individus homozygotes. Les parents
normaux sont porteurs de l’allèle récessif et sont ainsi appelés hétérozygotes obligatoires.
L’Exemple ci-contre représente un lignage de
l’albinisme (peau sans pigmentation) qui est récessif, sur trois
générations. Les deux parents de la deuxième génération ont
une peau pigmentée, et pourtant deux de leurs quatre enfants
ont le caractère albinos. Nous pouvons en conclure que ces
deux parents sont hétérozygotes et ont une peau pigmentée
parce que l’allèle de la peau pigmentée est dominant.
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Prenons l’exemple d’une expérience effectuée par Thomas Hunt Morgan sur la
drosophile. Deux caractères ont été pris en considération : La couleur du corps de la
drosophile ainsi que la taille de ses ailes (Figure VI.10). Il s’agit d’un croisement de contrôle
entre des Drosophiles qui diffèrent par deux caractères, la couleur du corps et la taille des
ailes. Les femelles sont hétérozygotes pour les deux gènes (vg+ vg b+ b) et ont un phénotype
sauvage (Corps gris et ailes normales).
Les mâles sont homozygotes récessifs
(vg vg b b) et expriment le phénotype
mutant (Corps noir et ailes vestigiales).
Normalement d’après la loi d’assortiment
indépendant de Mendel, les drosophiles
issues de ce croisement de contrôle
auraient dû former 4 catégories
phénotypiques différentes en nombre
approximativ-ement égale (proportion de
1 : 1 : 1 : 1) soit : 1 corps gris-ailes
normales, 1 corps noir-ailes vestigiales, 1
corps gris-ailes vestigiales et 1 corps noir-
ailes normales. Cependant, sur les 2300
individus descendants dénombrés par
Morgan, les résultats étaient sont
complètement différents ; puisque le
nombre d’individus de phénotypes
parentaux (gris-normales et noir-
vestigiales) était beaucoup plus élevé
(Figure VI.10A).
Figure VI.10. Preuve de l’existence des gènes liés
chez la drosophile.
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Morgan en a conclu que les deux gènes qui contrôlent la couleur du corps et la taille des
ailes sont habituellement transmis ensemble des parents à leurs descendants parce qu’ils sont
liés, c’est-à-dire portés sur le même chromosome.
Les deux autres phénotypes (gris-vestigiales et noir-normales) apparaissent quand
même bien qu’ils soient moins nombreux que prévu par rapport à un assortiment indépendant.
Ces deux nouvelles combinaisons sont dues au mécanisme de crossing-over (appelé aussi
recombinaison génétique ou enjambement) (Figure IV.10B).
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fréquence de recombinaison entre les loci de ces deux gènes est d’environ 17%, c’est à dire
que chez 17% des individus obtenus, les crossing-over entraînent une combinaison différente
de celle que présentent les deux parents (gris-normales et noir-vestigiales).
Un 3ème gène appelé Cinnabar (cn, couleur du cinabre, ou vermillon), un des nombreux
gènes de la drosophile qui influent la couleur des yeux, se trouve sur le même chromosome
que les deux premiers gènes (b et vg). Les yeux vermillon, un phénotype mutant, sont d’un
rouge plus clair que ceux du phénotype sauvage. La fréquence de recombinaison entre le
locus cn et le locus de b est de 9%. Donc les crossing-over entre les loci b et vg (17%) sont
deux fois plus fréquents que les crossing-over entre les loci b et cn (9%). Les fréquences de
recombinaison reflètent les distances entre les gènes situées sur un même chromosome. Par
conséquent, lorsque deux gènes se trouvant sur un même chromosome sont séparés par une
grande distance, la probabilité qu’un crossing-over les sépare est d’autant plus grande que la
distance qui se trouve entre ces deux gènes liés.
On a alors définit une unité cartographique équivalent à une fréquence de recombinaison
de 1% et on utilise à présent le terme de centimorgan (cM) pour indiquer l’unité. Donc en
appliquant ces données à notre exemple, le loci b et cn sont séparés par 9 cM, alors que b et vg
sont distants de 17 cM. Mais on doit déterminés la séquence des gènes :
La séquence b-vg-cn peut être éliminée, car cn est plus proche de b que vg (seulement 9 cM). Il
reste donc 2 possibilités : soit cn-b-vg soit b-cn-vg. La fréquence de recombinaison entre cn et vg
devrait nous permettre de trouver la séquence exacte. Selon la première possibilité (Figure VI.12),
cn et vg sont séparés par une distance de 26 cM (9+17 cM), mais selon la deuxième possibilité cn
et vg sont séparés par une distance d’environ de 8 cM (17-9 cM). Il a été découvert que la
fréquence de recombinaison entre cn et vg est de
9.5%, on peut donc conclure que les 3 gènes liés
sont alignés sur le chromosome selon l’ordre
suivant : b-cn-vg.
Une carte génétique établie à partir des
fréquences de recombinaison n’est pas une image
d’un véritable chromosome. La fréquence des
crossing-over n’est pas la même le long du
chromosome, et les centimorgans n’ont donc pas
de dimensions absolues (en nanomètre par
exemple). De ce fait, une carte génétique indique
la séquence des gènes le long du chromosome,
mais elle ne donne pas leur emplacement exact sur Figure VI.12. Construction d’une carte génétique
à partir des données sur le crossing-over.
ce chromosome.
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Figure VI.15. Les résultats différents des croisements réciproques entre drosophiles aux yeux rouges et aux yeux
blancs.
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Phénotype
Génotype Hommes Femmes
BB Chauve Chauve
Bb Chauve Non chauve
bb Non chauve Non chauve
Dans le cas d’un caractère lié au sexe dû à un allèle récessif, une femme ne manifeste le
phénotype que si elle est homozygote. Par contre, l’homme est dit hémizygote (ne possède
qu’un seul locus). Dans ce cas, lorsqu’un homme reçoit de sa mère un allèle récessif, il
exprimera obligatoirement le caractère correspondant. C’est pour cette raison qu’il y a
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beaucoup plus d’hommes que de femmes qui présentent des maladies transmises selon des
caractères récessifs. Par exemple, le daltonisme (cécité au rouge et au vert) est une affection
bénigne à transmission liée au sexe. Un père daltonien et une mère saine transmettant le
caractère peuvent donner naissance à une fille daltonienne (Figure VI.16).
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