Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PLAN DU COURS
I .1 . Expérience de Mendel
I.2. Monohybridisme
I.3. Dihybridisme
I.4. Plurihybridisme
I.5. Les paramètres qui interfèrent les lois de Mendel
Gamètes j
Les deux allèles se séparent durant la formation des gamètes= LOI DE SÉGRÉGATION
1ère Loi de Mendel : Le croisement de deux espèces pures donne en F1 : 100% d’individus hybrides
et dont le phénotype correspond au caractère dominant
1/2 J 1/2 j
a/ Test-cross
Un individu présentant un phénotype dominant peut être homozygote ou hétérozygote. Pour
identifier son génotype,, il suffit de le croiser (individu
( testé)) avec un individu de phénotype récessif
: c’est le test-cross. Le nombre de classes phénotypiques qui en résulte dépendra du nombre de
gamètes formés par cet individu testé.
testé
Exemple : Petits pois à fruit jaune peut être soit JJ ou Jj
1er cas : si
Petits pois à fruit jaunexvert(jj) 100% jaunes donc : l’individu testé est
homozygote(JJ)
2er cas : si
Petits pois à fruit jaunexvert(jj) 50% jaunes + 50% vert donc : l’individu
testé est
hétérozygote (Jj)
b/ Back-cross
Il s'agit du croisement d'un hybride F1, issu d'un croisement entre deux lignées pures avec l'un des
parents de lignée pure. Ce parent peut être dominant ou récessif.
I.3.Dihybridisme (étude
étude de la transmission de deux caractères simultanément) :
La forme et la couleur de petit pois.
Gènes indépendants
En cas de gènes indépendants, l’individu produira 2 ngamètes avec les mêmes fréquences.
(dû au brassage inter chromosomique lors de la métaphase I). n = nombre d’hétérozygoties
F0 : JJ LL x jj ll
Le croisement de la F1 entre elle produira 4 types de gamètes avec les mêmes fréquences (Gamètes
parentaux (GP) = gamètes recombinés (GR) ).
Gamètes
JL Jl jL jl (1/4)
(1/4) (1/4) (1/4)
JL JJLL JJLl JjLL JjLl
(1/4) [JL]] [JL] [JL] [JL]
Jl JJLl JJ ll JjLl Jjll
Gamèt (1/4) [JL]] [Jl] [JL] [Jl
es jL JjLL JjLl jjLL jjLl
(1/4) [JL]] [J L] [jL] [jL]
jl JjLl Jjll jjLl jjll
(1/4) [JL]] [Jl] [jL] [jl]
Les proportions phénotypiques de la F2 est :
Pour prouver que les gènes sont indépendants dans le cas d’un dihybridisme, il faut obtenir les
proportions phénotypiques 9 :3 :3 :1 en F2 ou 4 x 25% en test-cross.
Le test de χ² :Ce test consiste à comparer entre les effectifs observés et les effectifs
théoriques (H0).
(O i – C i)²
χ² =∑
Ci
i
O i: Effectif observé classe i
+ ….
O i: Effectif théorique classe i à k-1 ddl (k = nombre de classes phénotypiques)
Lorsque χ² observé < χ² théorique : donc l’hypothèse de départ est acceptée. Dans le cas contraire
c’est le refus.
Exp : Hypothèse nulle H0 = fréquences observées suivent elles la distribution 9 :3 :3 :1 ?
a/ Dominance incomplète :
dans ce cas aucun des deux caractères ne démontrent donc pas de dominance ou de récessivité,
dans ce cas l’hétérozygote exprime un phénotype intermédiaire aux parents.
Croisement d’une Plantes de Mirabilis à fleures blanches BB x fleurs rouges RR
F1 x F1
F0 : Gg x Gg
F1: 1/4 grises (GG), 1/2 grises (Gg) et 1/4 jaunes (gg)
C D E
e-2/ Epistasie récessive : Dans ce cas, le génotype aa d’un locus empêche l’expression de l’autre
locus. Les proportions phénotypiques sont alors 9 :3 : 4.
f/ Effet cumulatif des gènes : Un allèle dominant à l’un ou à l’autre des deux loci se traduit par
le même phénotype. Un effet cumulatif est observé quant les deux allèles dans les 2 loci sont
présents au même temps. Les proportions sont alors 9 : 6 :1.