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GENETIQUE FORMELLE
Par
Dr. NGALLE Hermine BILLE
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Question 1 : Combien de caractères sont étudiés ?
Il s’agit ici des phénotypes observés. Il faut noter ceux des parents
(P) et ceux des descendances présentées (F1, F2, F3, RC1…). Pour cela,
lire les données du problème.
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Rouge x Blanc →Rouge : Rouge dominant
o Si la F1 ne ressemble à aucun des parents, il y a
absence de dominance ou dominance incomplète ou
encore dominance partielle.
Exemple : Rouge x Blanc → Rose
o Si la F1 ressemble simultanément aux deux parents,
il y a codominance.
Exemple : Rouge x Blanc → Rouge tacheté de blanc
Sur un autosome ? Sur l’X ? Sur l’Y ? Analysez les données des F1
des différents croisements réciproques.
ü Si les résultats des croisements réciproques sont identiques,
le locus est sur un autosome.
Exemple : [♀ Rouge x ♂ Blanc] → 100 % Blanc
[♀ Blanche x ♂ Rouge] → 100 % Blanc
ü Si ces résultats diffèrent selon le sexe (les ♀ ont un
phénotype différent de celui des ♂), le locus est sur le
chromosome X.
Exemple : [♀ Rouge x ♂ Blanc] → ½ ♀ Blanches ; ½ ♂ Rouges
[♀ Blanche x ♂ Rouge] → 100 % Blancs (♀ + ♂)
ü Si seuls les ♂ expriment le caractère, le locus est sur le
chromosome Y.
ü Exemple : [♀ Rouge x ♂ Blanc] → ½ ♀ Rouges ; ½ ♂ Blancs
[♀ Blanche x ♂ Rouge] → ½ ♀ Blanches ; ½ ♂ Rouges
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Question 5 : Combien de gènes contrôlent le(s) caractère(s)
étudié(s) ?
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et indépendance des 2 gènes (gènes situés sur des
chromosomes différents). Ce rapport correspond en
effet à la combinaison de 2 rapports (3:1).
o Le rapport F2 (9:3:3:1) peut également résulter de
l’étude d’un caractère digénique (contrôlé par 2 gènes)
avec dominance au sein de chaque locus, indépendance
des 2 gènes et interaction entre allèles dominants des
2 loci d’une part et entre leurs allèles récessifs
d’autre part.
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est situé sur un autosome et un autre caractère dont le gène
se situe sur le chromosome X, le rapport phénotypique peut
par exemple être (6:2:6:2) ;
ü il faut enfin signaler que lorsque l’étude concerne deux gènes
localisés sur le même chromosome, le rapport dihybride
(9:3:3:1) de la F2 est également modifié. Dans ce cas
particulier, les gènes sont dits liés (liaison génétique) et il
faut donner la phase du croisement (cis ou trans) et
calculer la distance qui sépare les gènes (cM).
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également indiquer, pour un quelconque caractère, les génotypes de
tous les individus (parents, F1, F2, F3, RC1…) impliqués dans l’étude. Si
le problème n’impose pas un symbolisme des allèles, par convention :
ü la même lettre sera toujours utilisée pour un locus donné ;
ü l’allèle du phénotype dominant sera toujours représenté par
une lettre majuscule et celui du phénotype récessif par la
lettre minuscule correspondante.
Exemple : si jaune est dominant et vert récessif, on pourrait
respectivement représenter ces phénotypes par J et j ;
ü les allèles codominants ou avec absence dominance seront
toujours notés de la même façon, soit par une lettre
majuscule, soit par une lettre minuscule.
Exemple : si rouge et blanc sont codominants (ou présentent
une absence de dominance), ces phénotypes pourraient être
notés r et r’ ou alors R1 et R2 ;
ü le génotype d’un individu homozygote sera représenté par
deux lettres identiques, soit majuscules s’il a un phénotype
dominant, soit minuscules s’il a un phénotype récessif. Alors
que le génotype d’un hétérozygote sera représenté par les
deux lettres différentes.
Exemple : Si jaune est dominant et vert récessif, on pourrait
adopter les génotypes JJ, Jj et jj, les deux premiers
renvoyant au phénotype jaune et le troisième au phénotype
vert ; donc deux homozygotes (JJ et jj) et un hétérozygote
(Jj).
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Dans le cas de la codominance par exemple, on pourrait avoir
les génotypes R1R1, R2R2 et R1R2, avec pour phénotypes
respectifs correspondants rouge, blanc et rose ;
ü lorsque l’on étudie au moins deux caractères simultanément,
la représentation des génotypes doit pouvoir permettre de
dire si les gènes impliqués sont liés ou indépendants.
Exemple : si les gènes contrôlant la couleur de la graine chez
le pois [jaune (JJ / Jj) ou verte (jj)] et la forme de cette
graines [lisse (LL/Ll) ou ridée ((ll)] sont indépendants, c’est-
à-dire situés sur deux chromosomes bien distincts, le
génotype d’un individu homozygote à ces deux loci sera noté
[JJ LL] ou [J/J L/L]. Si ces deux gènes sont liés, c’est-à-
dire situés sur le même chromosome, on notera plutôt le
génotype de l’individu ci-dessus comme suit, [JL//JL] ou
[JL/JL].