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Génétique bactérienne

ITATAHINE.A
Les plasmides
généralités et fonctions
 De petites molécules d'ADN bicatinaire circulaires.
 Facultatif
 Extra chromosomique
 Réplication autonome ( réplicons)leur propre origine de
réplication, fragment d’ADN ORI
 Transmission stable au cours des générations
 Les plasmides sont souvent porteurs de gènes qui confèrent
un avantage sélectif et adaptatif à la bactérie hôte, comme la
détoxification, la résistance aux antibiotiques, la virulence…
etc
 Les plasmides ont une large gamme de longueurs, allant
d'environ mille paires de bases d'ADN à des centaines de
milliers de paires de bases
Types de plasmide
• Plasmide F ou (facteur F):
 Des plasmide ou facteur de fertilité
 Les cellules contenant ce plasmide sont désignées par F + et
celles n'en contenant pas par F -
 Le plasmide F est un plasmide conjugatif ( contient des gènes de
transfères)
 Est un épisome il peut s’intégrer dans l’ADN chromosomique
(HFR)

• Plasmide R ou (de résistance):


 Des plasmides de résistance aux antibiotiques et M.lourds
 Des plasmides conjugatifs
 constitué de deux segment d’ADN reliée entre eux par des liaison
pour former une seule molécule
 Une segment est (RTF) => comporte des gènes de transfère et de
contrôle de réplication
 L’autre segment comporte les gènes responsable de la résistance
 La résistance se fait par plusieurs mécanisme:
modification de la cible
activation des enzymes
imperméabilité de l’enveloppe cellulaire

• Plasmide de col:
 Responsable de fabriqué des bactériocines (colicine)
 En général, les bactériocines exercent leur action antibactérienne
en se liant à la paroi cellulaire des cellules cibles et en inhiber l'un
des processus métaboliques vitaux, tels que la réplication des
acides nucléiques, la transcription, la synthèse des protéines ou le
métabolisme énergétique.
• Plasmides métaboliques ou dégradable:
 Porte des gènes codant pour des enzymes responsable de la
dégradation de certain nutriment ou composés organiques a
fin de les utilisés comme source de carbone et d’énergie
• Plasmide de virulence:
 Facteur de pathogénicité
 Porte des gènes codant des facteurs de virulence ex : E.coli
L’utilisation des plasmide
 Les plasmides sont utilisés en génie génétique pour amplifier ou
produire de nombreuses copies de certains gènes
 Dans le clonage moléculaire, un plasmide est un type de vecteur.
 Les plasmides sont utiles pour le clonage de courts segments
d'ADN
 En outre, les plasmides peuvent être utilisés pour répliquer des
protéines, telles que la protéine qui code pour l'insuline, en
grandes quantités
 De plus, des plasmides sont à l'étude pour transférer des gènes
dans des cellules humaines dans le cadre d'une thérapie génique.
Chapitre II Les Mutations
• Définition
 c’est des variations qui touches les gènes, entraine des
altérations au niveaux des séquences azoté d’ADN.
 Le résultat final donne une changement du produits
spécifique par ce gène touché.
 La mutation peut être bénéfique (une nouvelle activité
métabolique), ou préjudiciable ( ce microorganisme perd
l’un de ces activité).
 La mutation est soit spontanée ou activé par un agent
mutagène
• Les caractères de la mutation
 rareté, leur spécificité, leur stabilité et leur spontanéité
Spontanéité ( hasard)
 Pour identifier une mutation on utilise un agent sélecteur mais
la mutation existe indépendamment de l'agent sélecteur. On
peut donc dire que la mutation préexiste à l'agent sélecteur ce
qui prouve le caractère spontané des mutations.
 Est confirmé par l’expérience des répliques de Lederberg
 On peut démontrer par cette technique que les mutations
surviennent indépendamment du facteur de sélection
 Le fait capital de cette expérience est que, sans aucun contact
direct avec l'antibiotique, on a pu augmenter la proportion de
mutants, à chaque cycle d'étalement
 la mutation originelle conférent la résistance à l'antibiotique est
apparue en l'absence de l'antibiotique qui ne joue dans
l'expérience que le rôle d'agent sélecteur.
 Expérience de Lauria et Delbruck test de fluctuation concerne la
résistance d'E.coli à un bactériophage
La stabilité
 Le caractère acquis par la mutation est alors
transmissible à la descendance de génération en
génération ( héréditaire) . Toutefois ceci n’exclut pas le
retour au caractère d’origine par mutation reverse

La spécifique et indépendante
 la mutation n’affecte habituellement qu’un seul
caractère donc est spécifique de ce caractère.
 La mutation d’un caractère donné ne modifie pas la
probabilité de mutation d’un autre caractère, il y a
indépendance des mutations. La probabilité d’une
mutation double est très faible.
La rareté
 La mutation est un phénomène rare qui n'affecte qu'une
faible fraction de l'ensemble des cellules bactériennes au sein
d'une large population.
 cette rareté est mesurable par le taux de mutation, qui est la
probabilité pour une bactérie de muter pendant une unité de
temps définie.
 Cependant la fréquence des mutations bactériennes est
considérablement augmentée par les agents mutagènes

Agents mutagènes
 Toute un agent entraine un changement des séquence d’ADN
sont en générale des composés chimique ou physique
(Rayons UV, RX, acide nitreux…. Etc )
La mutation au niveau moléculaire

 Tout changement dans la séquence nucléotidique d'un gène


constitue une mutation.
 peut changer de plusieurs manières :
• soit par substitution d'une paire de bases par une autre durant
la réplication : => ( reverse)
• Une transition (AT est remplacé par GC)
 C’est une substitution entre deux bases sans changement de
famille.
• Une transversion ( AT =>TA)
 est associée à un changement de famille. C'est une purine qui se
transforme en pyrimidine ou l'inverse.
 Une substitution peut aboutir à des résultats très différents
après la traduction.
• une délétion: c’est à dire suppression d’un ou de plusieurs
nucléotides, suppression de toute une séquence (délétion)
• l’insertion: c’est à dire addition d’un ou de plusieurs nucléotides
, l’insertion d’une séquence étrangère (macroinsertion)
Chapitre III
La recombinaison génétique
Transfère du matériel génétique
C’est quoi la recombinaison génétique ?
 Le matériel génétique est échangé entre deux chromosome
différents ou entre différents régions d’un même chromosome

 processus de formation d'un nouveau chromosome recombinant


en combinant le matériel génétique de deux organismes

 Elle accroît la diversité génétique.

 La recombinaison homologue : des séquences de nucléotide sont


échangés entre des séquences d’ADN identique (homologue)
 La recombinaison au site spécifique: se produit au niveau de
séquences particulières reconnue par des enzymes et catalyse la
recombinaison avec un ADN receveur spécifique
La recombinaison des procaryote
• Le transfère du matériel génétique d’un organisme procaryote a
un autre organisme pour former une nouvelle combinaison
génétique.

 Une diversité génétique

 Des nouvelles fonctions pour la bactérie

 la recombinaison a lieu par (1) transformation, (2) transduction et


(3) conjugaison.
La transformation

 Le phénomène découvert par Griffith en 1928 dans


Pneumococcus pneumoniae (alors appelé Diplococcus).

 La bactérie Pneumococcus comprend à la fois les souches


virulentes et non virulentes.

 Les souches virulentes sont encapsulées et forment une colonie


lisse sur un milieu de croissance.

 Les souches non virulentes ne sont pas capsulées et forment une


colonie rugueuse.
La transformation
 C’est un mécanisme par lequel il y a eu transfert d’ADN d’une
bactérie donatrice à une bactérie réceptrice

 Cette transformation a lieu soit spontanément en prenant l'ADN


de l'environnement, c'est-à-dire naturel, soit par absorption forcée
dans des conditions de laboratoire, c'est-à-dire un processus
artificiel.

 La transformation naturelle ou physiologique exige l'état de


compétence

 La transformation artificielle est précédée du traitement chimique


ou enzymatique de la paroi bactérienne avant sa mise en contact
avec l'ADN.
Mécanisme de la transformation
La conjugaison
 Transfère unidirectionnel de matériel génétique d'une cellule
bactérienne à une autre par un pont cytoplasmique.

 Le processus a été postulé pour la première fois par Joshua


Lederberg et Edward Tatum (1946) dans Escherichia coli.
Mécanisme de la conjugaison
 La bactérie donneuse (mâle) => facteur F+
 receveuse ( femelle) => facteur F-

 La bactérie donneuse possède un type de pili appelé pili


sexuel qui s’attache a la paroi cellulaire de la bactérie
receveuse

 Les pili de sexe ont un trou de 2-5 mµ de diamètre, La


molécule d'ADN traverse ce passage à l'état non enroulé.
(transfère Horizontal)
 Le facteur F (épisome) => Libre ou Hfr => au chromosome
Ou F’ => facteur F avec quelques gènes
Mécanisme de la conjugaison
Croissement F+ x F- F-

F+
Croissement Hfr x F-
 Grace à la présence des séquences IS (Insertion séquences),
le facteur F peut s’intégrer dans le chromosome d’une
bactérie F+, appelés épisomes, donc leur réplication est
sous le contrôle du chromosome.

 En effet, les séquences IS du plasmide F ont des


séquences homologues sur le chromosome. L’insertion se fait
par recombinaison site spécifique.
Croissement Hfr x F-
Croissement F’ x F-
La transduction
 La transduction est le transfert de matériel génétique
(ADN chromosomique ou extrachromosomique) d’une
bactérie à une autre par l’intermédiaire d’un
bactériophage (le bactériophage est un virus des
bactéries)

 Dans ce processus, un petit fragment d’ADN bactérien


est incorporé dans un bactériophage attaquant et
lorsque ce bactériophage infecte une nouvelle cellule
bactérienne, il transfère le matériel génétique dans
celle-ci et provoque ainsi une recombinaison génétique

 transduction spécialisé et transduction généralisé


Mécanisme de la transduction
Eléments génétiques transposables
les séquences d’insertion (IS)
 sont des éléments génétiques transposables qui ne portent
pas de gène connu sauf ceux nécessaires à la transposition.

 sont de courts brins d’ADN qui possèdent à leurs extrémités


des séquences répétées, qui sont impliquées dans la
transposition.

 Entre les séquences répétées terminales se trouvent des


gènes impliqués dans la transposition et des séquences qui
contrôlent l’expression de ces gènes mais aucun autre gène
non essentiel n’est présent.
Transposons (Tn)
 sont des éléments génétiques transposables qui
portent un ou plus d’autres gènes en plus de ceux
qui sont essentiels à la transposition.

 La structure d’un transposon est similaire à une


séquence d’insertion.
 Les gènes supplémentaires sont situés entre les
séquences terminales répétées. Dans certains cas
(transposons composites) les séquences terminales
répétées sont en fait des séquences d’insertion.
Les intégrons
 sont des éléments génétiques retrouvés exclusivement
chez les bactéries

 Constituent un système de capture et d’expression de


gènes sous forme de cassettes

 Les cassettes sont des éléments mobiles capables d’être


intégrés ou excisés par un mécanisme de recombinaison
spécifique de site

 C’est donc une structure qui permet à des gènes de


s’intégrer et de s’exprimer.

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