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VACCIN EN AFRIQUE TROPICALE AVANTAGE ET INCONVENIENT

I. INTRODUCTION :
PROBLEMATIQUE
Les vaccins constituent une thérapie consistant à stimuler le système
immunitaire de manière à obtenir une réponse spécifique de
l’organisme contre un antigène, qu’il soit virale, bactérienne,
cellulaire ou même moléculaire.
Les vaccins sont obtenus à partir de souches inoffensive de virus ou
de bactérie antigène plenfres ou analogues d’antigène qu’on les
utilise couramment en prévention pour éviter qu’un individu ne
développe une maladie, mais ils peuvent aussi être utilisés, une fois
la pathologie déclarée, afin d’orienter la réponse immunitaire contre
un envahisseur.
Bien que considérés comme une contribution majeure au recul des
maladies infectieuses, le vaccin reste un problème majeur en Afrique
tropical. Plusieurs freins sont à la base d’un taux de couverture
vaccinale bas. Plus de la moitié des enfants non vaccinés dans le
monde se trouvent en Afrique. Cela nécessite de notre participation
à l’effort d’information et de sensibilisation des communautés sur les
maladies prévenues par les vaccins et l’importance de la vaccination.
Il est important de connaitre le calendrier vaccinal, et de vérifier
systématiquement les carnets de santé lors de chaque contact avec
les enfants afin de rattraper les occasions manquées de vaccination.
La vaccination hors PEV est très utile car plusieurs maladies sont non
couvertes par le PEV.

CONTEXTE THEORIQUE
Le vaccin bien que l’un des moyen le plus efficace que l’OMS a mise
en place grâce à son PEV pour éradiquer la maladie, et de réduire le
taux de contamination des certains infections dans le monde, certain
pays Africain reste un peu réticent en ce qui concerne le vaccin
contre la pandémie ( le covid-19) soit par manque d’information, ou
par défaut d’information, mais en ce qui concerne les maladies
endémiques( fièvre jaune, rougeole, etc….), le vaccin a un impact
tout autre que les maladies endémiques.
Le fait d’être vacciné ne signifie pas qu’il faut renoncer à toute
prudence, la vaccination ou le vaccin a plus d’effets positif que
négative.

FONCTIONNEMENT DE LA MOLECULE DU VACCIN


Les vaccins fonctionnent en stimulant une réponse du système
immunitaire à un virus où à une bactérie. Cela crée une « mémoire »
dans le système immunitaire.
Cette mémoire immunitaire permet à l’organisme de se souvenir
d’un virus ou d’une bactérie spécifique, afin de se protéger contre ce
virus ou cette bactérie et de prévenir la maladie qu’il ou elle
provoque. Une forme atténuée ou inactivée (tuée) d’un virus ou
d’une bactérie qui ne peut pas provoquer de malade. C’est ce qu’on
appelle un antigène.
Lorsque le vaccin est administré à une personne, son système
immunitaire reconnait l’antigène comme un « corps étranger ». Cela
active les cellules immunitaires afin qu’elles tuent le virus ou la
bactérie à l’origine de la malade et qu’elles fabriquent des anticorps
contre celui ou celle-ci.
Si la personne entre ensuite en contact avec la véritable bactérie ou
le véritable virus, son système immunitaire s’en souviendra les
différents vaccins offrent des niveaux différents de protection. La
durée de la protection dépend également de la maladie contre
laquelle le vaccin protège.
Certains vaccins ne peuvent protéger contre une maladie que
pendant une courte période et peuvent nécessiter des rappels, pour
d’autre et l’immunité peut durer toute la vie.

COMPOSITION DU VACCIN
Les vaccins sont composés d’une ou plusieurs substances active
d’origine appelées « antigène vaccinaux » qui sont issus de bactéries
ou de virus. Afin de rendre le vaccin plus efficace, l’antigène vaccinal
est généralement combiné à un adjuvant qui est très souvent un sel
d’aluminium (hydroxyde ou phosphate) et des stabilisantes (lactose,
sorbitol etc…) peuvent être utilisées afin de maintenir la qualité du
vaccin rendant toute sa durée de conservation.

QUELQUES PROGRAMMES DE VACCINATION


Les vaccins recommandés pour la RDC chez les enfants de moins de
5ans. Elle est gratuite et obligatoire pour tous les enfants.

Les vaccins recommandés pour la RDC :


- Le vaccin au bacille de Calmette et Guérin (BCG) contre la TBC ;
- Le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche(DTC) ;
- Le vaccin polio oral (VPO) contre la poliomyélite ;
- Le vaccin anti-rougeoleux (VAR) contre la rougeole ;
- Le vaccin anti- amiral(VAA) contre la fièvre jaune ;
- Le vaccin anti- tétanique(VAT) contre le tétanos maternel et
néonatal.

La vaccination se fait suivant un calendrier vaccinal en vigueur dans


le pays :

- BCG et VPO A la naissance ;


- VPO et DTC1 A 6 semaines ;
- VPO2 et DTC2 A 10 semaines ;
- VPO3 et DTC3 A 14 semaines ;
- VAR et VAA A 9 mois ;
- VAT au 1 er contact du mois ;
- VAT2 4 semaines après VAT1 ;
- VAT3 6 mois après VAT2 ;
- VAT4 1an après VAT3 ;
- VAT5 1an après VAT4.

Maladie Nom du vaccin Maison de Pays


production producteur
Tuberculose BCG Stalens senem France
institut
Diphtérie, DTC
tétanos,
coqueluche
Poliomyélite VPO
Rougeole VAR
Fièvre jaune VAA
Tétanos VAT
maternel et
néonatal

Avantages de la vaccination
Les vaccins préviennent les maladies qui, sans cela, pourraient causer
de graves problèmes de santé, des handicaps permanents, voire
entraîner la mort. Des centaines de millions de personnes sont
vaccinées chaque année dans le monde afin d’être protégées contre
des maladies graves.
Par exemple, en 2018, environ 86 % des nourrissons dans le monde
ont reçu trois doses du vaccin qui les protège contre la diphtérie, le
tétanos et la coqueluche (DTC), et 85 % des nourrissons sur la
planète ont reçu trois doses du vaccin contre la polio.
À la différence des traitements destinés à guérir une maladie, les
vaccins sont généralement administrés à des personnes en bonne
santé afin d’empêcher qu’elles ne tombent malades. Par conséquent,
il est possible que les avantages à long terme de la vaccination ne
soient pas immédiatement évidents.
De nombreuses maladies infectieuses sont aujourd’hui très
rares grâce à la vaccination, de sorte que les conséquences négatives
de ces maladies sont parfois oubliées. Si les personnes cessaient
d’être vaccinées, bon nombre de ces maladies et épidémies
associées pourraient réapparaître.

Les spécialistes en maladies infectieuses et les autorités de santé


publique parlent souvent « d’immunité collective », qui correspond à
l’efficacité de l’immunisation quand la grande majorité de la
population a été vaccinée contre une maladie. L’immunité collective
fonctionne principalement en minimisant le nombre de personnes
qui risquent de contracter la maladie, diminuant ainsi sa capacité de
propagation.

Inconvénients de la non-vaccination

Refuser la vaccination peut avoir des conséquences graves pour


l’enfant, et des conséquences graves pour toutes les personnes de
son entourage. Voici ce qui peut se produire quand un enfant n’est
pas vacciné. Contracter la maladie : pas de vaccin = pas de
protection.
Quand une personne qui n’est pas vaccinée contre une maladie
donnée entre en contact avec cette maladie, la propagation devient
exponentielle si d’autres personnes de la communauté ne sont pas
vaccinées non plus contre cette maladie. Chaque personne non
vaccinée rencontrée – et chaque personne non
vaccinée qu’elle rencontre à son tour – est vulnérable. Plus
important encore, certains enfants et adultes qui ont un système
immunitaire affaibli – soit à cause de traitements de chimiothérapie
contre le cancer, d’autres médicaments ou parce qu’ils sont nés ainsi
– ne peuvent être vaccinés. Ces personnes courent plus de risques de
développer des complications liées aux maladies évitables par la
vaccination et, par conséquent, elles ont besoin de l’immunité
collective pour être protégées.

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