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Selon un étude canadienne, le choix de faire vacciner ou non son enfant repose sur
plusieurs critères (que ce soit culturels, religieux, familiaux, etc). Lors de cette étude un
sondage a été fait parmis des parents et 38% d’entres eux croyaient qu’un vaccin causait la
maladie qu’il est censé prévenir. Cette fausse croyance est dû à un manque d’information
autour des vaccins. Les parents ne sont pas assez renseignés pour pouvoir faire un choix
réfléchi face aux vaccins ce qui amène à une sous-vaccination d’une partie de la population.
De plus, par manque d’informations et en quête de réponses, les parents se tournent de
plus en plus vers internet pour y trouver des explications. Cependant, le nombre de sites
internet tenus par des groupes anti-vaccins n’a cessé d’augmenter durant ces dernières années
au détriment de réelles informations utiles et vérifiées. Notamment en termes de dangerosité
de certains vaccins de part leur adjuvant: l’aluminium par exemple car ces molécules,
indispensables à l’efficacité de la plupart des vaccins, sont en effet suspectées d’être nocives.
Mais ce n’est pas le seul exemple de fausses croyances répandues sur ces sites, on trouve
aussi que les vaccins sont à l’origine de l’autisme, qu’ils peuvent causer la mort subite du
nourrisson, etc.
Enfin, le facteur de groupe social joue un rôle prépondérant dans ce choix vis à vis de
la vaccination car en parlant avec des personnes que l’on connaît de nos points de vue sur la
question on peut se faire induire en erreur et ainsi continuer de répandre une idée reçue. D’où
l’importance d’en parler avec un personnel de santé afin d’avoir toutes les clés en main.
Les Français sont parmis les plus sceptiques du monde par rapport à la vaccination
alors même que la France présente des taux de couverture vaccinale meilleurs que les autres
pays du monde pour les vaccins obligatoires. En effet, l’obligation vaccinale en France a été
mises en places sans fournir d'amples explications sur les vaccins ou des réponses à une
partie de la population. Ce qui a bien sûr mené à une méfiance de la part des français envers
les vaccins d’où le fait que les taux de couverture vaccinales pour les vaccins “conseillés”
soient plus faibles que dans d’autres pays. C’est pourquoi, certains pays ont mis en places des
campagnes de sensibilisation à la vaccination afin de lutter contre les réticences des gens en
répondant à leurs questions.
La vaccination n’est pas seulement une question d’immunité individuelle mais surtout
d’immunité de groupe. En effet, plus le nombre de personnes vaccinées augmentera, plus les
maladies seront difficilement véhiculées au sein d’un groupe d’individus. Car contrairement à
ce que croient certaines personnes la disparition de certaines maladies n’est en aucun cas liée
à l’hygiène d’une population donnée.
Les parents en quête de réponses à leurs questions se tournent de plus en plus vers une
figure de confiance: leur médecin de famille. De plus, ils considèrent que les personnels de
santé sont la source la plus fiable d’information sur la vaccination, malgré la multiplication
des recherches sur Internet.
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En conclusion, bien qu’une mineure partie de la population réfute l’utilité des vaccins,
leur usage est de plus en plus normalisé dans les différents pays du monde. L’immunité
individuelle profite à l’immunité de groupe et contribue à la disparition de certaines maladies
mortelles. La vaccination de certains groupes ciblés de la population comme les plus jeunes
ou les personnes âgées permet donc au plus grand nombre d’être “protégé” contre certaines
maladies tout en protégeant les plus faibles, immunitairement parlant.