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Médecin, épidémiologiste, •
Livre @ physiologiste, eN RS
ANALYSE SCIENTIFIQUE
,
TOXICITE
DE LA
DES VACCI NS
Du même auteur
ISBN: 978-2-36047-078-5
© 2019 Éditions Chariot d'Or,
une marque du groupe éditorial Piletos,
355 rue de la Montagne Noire - 31750 Escalquens
www.editions-chariot-dor.&
Droits de reproduction, de traduction
et d'adaptation réservés pour tous pays.
Dr Michel de Lorgeril
Médecin, épidémiologiste, •
Livre physiologiste, CNRS
ANALYSE SCIENTIFIQUE
,
TOXICITE
DE LA
DES VACCINS
Un ouvrage paru
sous la direction de Cécile CARRU
Avertissement
• ceux qui font des effets indésirables des vaccins un aspect absolu-
ment fondamental et négligé des pouvoirs publics et académiques.
Cela entraîne évidemment des visions diamétralement opposées du
rapport bénéfice/risque de chaque vaccin; et conditionne des prises de
position difficilement réconciliables.
Je vais essayer de clarifier cette problématique mais chacun aura
compris que, pas plus que d'autres, je ne dispose d'argumentaires in-
discutables faute de données scientifiques solides. Il faudra faire appel,
au-delà des données épidémiologiques, au bon sens des médecins et à
ce que j'appelle (et explique) dans mon livre précédent, la plausibilité
biologique.
Introduction générale
l'on v li! prévenir. Par exemple, le vaccin contre la rougeole peut, chez
1 li) ' l S fragiles ou des populations fragilisées, provoquer des cas de
1 III 01 plus ou moins sévère. Selon certains investigateurs, c'est pro-
l tlbl 'menr ce qu'il advînt à la fin de l'année 2017 et au cours de l'année
201 8 en Ukraine (graphique de l'OMS ci-dessous) 1.
ue s'est-il passé en Ukraine ? Pour des raisons diverses et variées
(surtout la crise économique et l'absence de vaccin disponible), la cou-
verture vaccinale s'est effondrée jusqu'à atteindre seulement environ
30 % pour le vaccin contre la rougeole en 2016. Mais, par miracle se-
lon certains, il n'y a pas eu d'épidémie de rougeole en Ukraine à cette
époque (graphique ci-dessous). r.:OMS et l'UNICEF se sont mobilisés
pour approvisionner l'Ukraine en vaccins et, au début de 2017, selon les
autorités sanitaires du pays, la couverture (deux doses chez les enfants de
moins de 6 ans) atteignait plus de 90 % (flèche verticale sur le graphique
de l'OMS). C'est alors (coïncidence ou concordance ?) que l'épidémie
de rougeole s'est déclarée en Ukraine. Est-ce dû au virus sauvage ou au
virus vaccinal ? Les deux virus étant vivants, donc infectieux et conta-
gieux, seul un diagnostic moléculaire permettrait de faire la différence.
Curieusement (novembre 2018), le génotype du virus impliqué n'est
toujours pas identifié. Ce n'est pas une technique très compliquée; donc
certains le savent, peut-on supposer, mais ceux-là ne souhaitent pas le
faire savoir. En effet, pour l'OMS comme pour le gouvernement ukrai-
nien (et d'autres), si le virus vaccinal était responsable, il ne faudrait pas
le dire car ce serait catastrophique.
R
Z
C! DlKoI,dl'd
• ClIn k .. 1
• Epi
Month of onset
• Cob
Sur la figure ci-dessus [selon l'axe horizontal, les numéros des mois
et les années, et en vertical, le nombre de cas enregistrés chaque mois],
on voit que certains cas ont bénéficié d'un diagnostic biologique (noté
Lab sur le graphique). Il s'agit probablement d'un dosage d'anticorps
dans le plasma des victimes, ce qui ne nous dit rien sur le génotype
du virus. Oserais-je avouer qu'à moins de connaltre personnellement
le virologue qui finalement nous dira le génotype du virus ukrainien
en cause dans cette récente flambée, je ne croirai personne sur parole;
surtout pas les fonctionnaires de l'OMS et encore moins des ministres
d'ailleurs ou d'ici. La transparence doit être immédiate pour rétablir un
minimum de confiance.
Quelques mots sur les possibles contaminations des seringues.
Les techniques de fabrication des vaccins sont très élaborées, et la der-
nière chose qu'un fabricant souhaite est de se voir reprocher des serin-
gues contaminées par des substances qui ne devraient pas s'y trouver.
De façon générale dans nos pays modernes, la pureté, la stérilité et la
stabilité des vaccins commercialisés sont assurées de façon satisfaisante
par les industriels. De plus, en dehors d'accident industriel, les serin-
gues ne contiennent en principe pas de polluants toxiques. J'ai écrit en
principe car nous avons régulièrement des études ou des articles rappor-
tant la présence de substances inattendues dans les seringues : parfois
des nanoparticules métalliques, parfois du glyphosate. Nous ignorons
si ces substances inattendues sont réellement toxiques aux concentra-
tions observées. Je crains que, dans notre monde industriel et chimique
moderne, ce type de contamination (supposée mineure) soit inéluc-
table et fortuit .
D 'autre part, outre des problèmes de fabrication et de contamina-
tion, les médecins et les familles peuvent être confrontés à des pro-
blèmes liés au stockage et à la conservation des vaccins. On vaccine
dans des régions où il peut faire très chaud, et dans d'autres où il peut
faire très froid; les vaccins peuvent ainsi être abîmés. Par exemple, il
est déconseillé de conserver la majorité des vaccins à des températures
inférieures à zéro degré Celsius. Sans rentrer dans les détails, certains
vaccins supposés efficaces peuvent perdre toute efficacité et d'autres
12 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
Pourquoi cette carence? Parce que tout est fait dans nos socié-
tés contemporaines pour accélérer les commercialisations et favoriser
le business; et certainement pas pour assurer la sécurité des patients ni
identifier précocement les effets adverses des produits de santé.
On peut ainsi lire dans des traités publiés par des administrations
sanitaires supposées protéger les citoyens qu'« aucune étude n'a mis en
évidence que [ .. } tel médicament [ .. } a provoqué telle complication. »
Ce type de déclaration témoigne soit d'une incompréhension de la
problématique (versant toxicité) , soit d'une fausse naïveté généralement
associée à des liens d'intérêt commerciaux plus ou moins cachés.
Telle est l'époque, nous devons foire avec ...
Certains pourraient prétexter qu'ü faut accélérer la commerciali-
sation de nouveaux produits ou vaccins (au prix d' une moindre éva-
luation d'une possible toxicité) afin d'en faire profiter les patients le
plus vite possible, surtout en l'absence de traitement vraiment efficace
chez des patients dont le pronostic à court terme est très compromis,
par exemple pour des cancéreux en phase terminale. Certains appellent
cette approche une recherche humanitaire et l'on a vu, lors des pre-
mières années du SIDA, que des jeunes patients avec un mauvais pro-
nostic étaient candidats à une expérimentation sauvage de nouveaux
produits mal évalués. On peut comprendre ce type de démarches dé-
sespérées mais elles doivent être scrupuleusement encadrées par des soi-
gnants au-dessus de tout soupçon, et les candidats-cobayes doivent être
parfaitement informés. Ces situations ne s'appliquent évidemment pas
à la vaccination puisque les vaccins sont généralement administrés à des
personnes en bonne santé et à titre préventif.
Avec la toxicité (supposée) des vaccins, la situation est très particu-
lière. TI est indéruable que les tests cliillques avant mise sur le marché
des vaccins et la surveillance après commercialisation sont moins rigou-
reux que pour les médicaments. La grande majorité des vaccins actuel-
lement précorusés par de fragiles experts et rendus obligatoires par la
loi de janvier 2018 n'ont simplement jamais subi les tests cliniques mi-
nimaux justifiant leur commercialisation. Comment est-ce possible?
18 1Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
La réponse est simple. Dans le petit monde des vaccins, les experts
patentés, généralement rémunérés par l'industrie sous des formes di-
verses, ne connaissent pas les règles qui prévalent aujourd'hui pour les
médicaments. Coincés dans le monde ancien (archaïque) des vaccins,
leur vision du panorama des produits de santé est étroite. Disons qu'ils
sont plus naïfs que cyniques ... Mais ils sont conseillers ministériels,
faute d'être de vrais scientifiques.
Je résume: les trois types de toxicité des vaccins sont impossibles à
évaluer de façon rigoureuse. On peut certes procéder à des tests mul-
tiples et variés - sur l'animal ou dans des tubes à essai - mais les effets
adverses ou toxiques réels de chaque substance dans une population
particulière (du nourrisson au vieillard) nous échappent en grande
partie. D 'où les inévitables controverses! Labsence de transparence,
c'est-à-dire de reconnaissance de ces évidences, génère la suspicion et
la défiance.
Nous ne pouvons avoir qu'une idée médiocre des effets adverses
d'un vaccin, et seulement de la totalité du contenu de la seringue. Cette
constatation, qu'aucun scientifique sérieux (ayant une culture minimale
de l'épidémiologie) ne peut contester, a des implications fondamentales
dans la controverse vaccinale. Nous sommes définitivement en déficit
scientifique pour identifier les effets adverses, minimes ou majeurs,
immédiats et à long terme (ou différés), des vaccins; qu'il s'agisse de
la totalité du contenu de la seringue ou de chaque type de substances
présentes dans la seringue.
Autrement dit, toute proclamation administrative, ou supposée ex-
perte, concernant l'innocuité ou la toxicité des vaccins n'a pas de base
scientifique. La moindre des choses est de faire montre de prudence,
surtout quand on détient des responsabilités règlementaires. On peut
passer à côté d'énormités pendant des décennies, comme diverses tragé-
dies récentes (trente-cinq années de Médiator sans la moindre alerte des
équipes universitaires) ou moins récentes (la tragédie du sang contami-
né) l'ont montré. Puisque la meilleure démarche scientifique est im-
puissante, nous devons nous rabattre humblement sur des techniques
Introduction générale 1 19
C'est pourtant inexact. Les industriels énumèrent sur leurs notices des-
tinées aux médecins un grand nombre de complications, tout en minimi-
sant leur fréquence et leur sévérité pour ne pas affoler le public.
Curieusement, la vaccination est généralement considérée comme
un geste anodin. Survient une complication: « Docteur, depuis que vous
avez vacciné mon bébé, il ne dort plus, ne mange plus, crie tout le temps, on
dirait qu'il a mal et a toujours un peu de fièvre ... ». Réponse classique:
« Ça n'a rien à voir avec le vaccin, je vous prescris du paracétamol et tout va
rentrer dam l'ordre ... » Parfois les choses s'arrangent assez vite, parfois
les symptômes persistent (s'aggravent ou s'améliorent un peu), d'autres
fois il y a récidive plus ou moins tardive; mais le médecin-vaccinateur,
très occupé par ailleurs, continue de banaliser (<< ça n'a rien à voir avec le
vaccin »), perd un peu le fil de l'histoire (les semaines passant) en toute
bonne foi, tandis que les parents, face aux problèmes du bébé quoti-
diennement, savent que tout a commencé le jour de la vaccination. Ils
se découragent un peu, consultent quand même un autre médecin, qui
ne contredit pas le confrère (par respect du code de déontologie) mais
demande un avis dans un centre spécialisé où l'on hésite, atermoie,
minimise ... jusqu'au jour où (parfois plusieurs années plus tard) tombe
un diagnostic. Votre enfant a telle maladie! Ah bon : « Mais, docteur,
tout a commencé le jour où on l'a vacciné... » Réponse péremptoire :
« Pas du tout, ça n'a rien à voir avec un vaccin, c'est autre chose . .. c'est la
faute à pas de chance. »
Pourtant, les parents savent bien que tout a commencé le jour où . ..
La silite de l'histoire est connue: il n'y aura jamais déclaration de cette
complication à la vaccinovigilance ; le vaccinateur, qui a nié la relation
entre le vaccin et le début des troubles, ne va pas se contredire en faisant
une déclaration aux auwrités (cela pourrait déclencher une enquête) et
préfère oublier: « Ce n'est pas ma faute, je n'y suis pour rien, j'ai fait mon
devoir, j'ai fait comme on m'a dit qu'il fallait faire ... »
Les parents, eux, savent que tout a commencé le jour où ... C'est
ainsi que les complications des vaccins tardent à émerger dans les
consciences, les textes officiels et les registres. Sans parler des études
Épidémiologie d 'observation et vaccinovigilance 1 27
supposées scientifiques dont les analyses et résultats sont basés sur ces
mêmes registres qui en fait rassemblent les déclarations des médecins
qui , quant à eux, ont tout intérêt, juridiquement, à ne rien dire ...
On admet que seulement 1 à 10 % des complications des vaccins
sont déclarées. Exagération? Il aura fallu des décennies de prescription
pour que les complications du Médiator, de la Dépakine ou des statines
soient admises ... à reculons ... par les autorités.
Je résume: la vaccinovigilance dans sa pratique actuelle et les études
épidémiologiques ne permettent pas d'évaluer objectivement les effets
adverses des vaccins. Les témoignages des familles, et éventuellement
les documents internes et confidentiels des industriels, sont de meil-
leures sources d'information, à condition d'y avoir accès.
Quelles sont les
complications vaccinales
identifiées à ce jour?
car non seulement elles souffrent de cene maladie, mais en plus la re-
lation avec le vaccin n'est jamais (ou très rarement) acceptée par les au-
torités et les académies qui nient une quelconque relation de causalité.
Mais les choses changent.
Ce ne sont pas des médecins ou des experts qui, curieusement,
écoutent les victimes et rendent justice. Que les tribunaux se substi-
tuent aux autorités sanitaires (ci-dessous) en dit long sur la crédibilité
de ces mêmes autorités aux yeux des autorités dites judiciaires ...
• la p" ..nce ou moment d.1o vaccination d'une malodie oiVo. av.c fi""- ;
• UfMI allergie gn:rv. connv. li l'un dIS eompolanb du vaccin ;
• une ol.rgique graw Ion d'une précédent. du vaccin .
Et pour certain. YOccins : certain•• maladi., chroniqu••, tUfic:it immunitaire lpor exempl., dO ou VIH, li un
traitement immunosuppreueur _.J
Certain. vocc:ins ne sont pa' admi"i,",. avant un certain age. por exemple 6 moi., cor ils peuv.nt ln moin •
• fficace •.
Avant un. 'IOClCinotion, von médedn v4rmera ovec vous von 'tot
de aonte actuel e' po"" .t VOl traitements
en cours. Si 'tOUS l' •• une f.mme, il ••t ';olement important d. m.ntionner si vou..... enceinte, projetez une
venu d'occouch.r ou si 'tOUs allaitez. En cas d. doute, n'h6situ pos li 1.... demander con ..
front Public Health 201a Mar 19;6:79. dol: 10.33891fpubh.201a.OOO79. eCoIlection 201a.
iiii
U'S;72 Suppl:S34-40. dol: 10.1016/j.jlnf.2016.04.02O. Epub 2016 May 6.
i
LochIC 1.
: Where did we go wrong and what can we do about it?
une même seringue. On les appelle hexa vaccins quand ils contiennent
(, vaccins, et penta vaccins quand ils en contiennent 5. Il est très curieux
que certains vaccins hautement critiquables et parfois retirés du marché
p ur cause de toxicité (comme le DTP Mérieux) puissent se retrouver
une forme très peu différente dans des vaccins combinés dont les
contiennent 4, 5 ou 6 vaccins. Comment peut-on expliquer
que le DTP (3 vaccins dans la seringue) soit toxique et retiré du marché
pour cerre raison (apparemment) mais qu'il ne soit plus toxique dans
les seringues contenant 6 vaccins ?
Pour résumer, je retiendrais que des vaccins conçus dans les pays
développés n'apportent aucun bénéfice à des populations africaines; au
moins en rermes de mortalité infantile, le plus crédible des paramètres
évaluant l'utilité d'un vaccin. Est-ce parce que ces populations (pour
des raisons génétiques) répondent mal à ces vaccins ou parce que ces
vaccins sont délétères en eux-mêmes ? Quelle que soit la population
vaccinée? Une toxicité que nous n'aurions pas su dérecrer dans les pays
développés? La question resre ouverte. Il est impératif d'y répondre
rapidement.
On peut comprendre, face à des données produires par des équipes
très favorables aux vaccins, que des médecins et des familles soient
réticents vis-à-vis de ces mêmes vaccins ; et qu'ils résisrent à l'obli-
gation vaccinale.
Un autre cas particulier:
les nouveaux vaccins
contre la variole
w. read wi1h 1nI..... 1he reœnt ..udy by EJ:brt el II. (1) ontJtIed 'l""ldence Ind Foiiow-llp oIlnftllrTWTlOlory Cordioc
ComI>hClll1ont An.. Smallpox _tian.' AIthough lmlllipox 1& !ho m<>I1 c:ommon _ th.. la ''''''''tod with
_ _ ..... llIIobeen _ wIth ... 1UCIt os dip/ltherll·tetlf1tJl1>Olov_ t.......
vacCIne .kIne, cholera, typhoId-cholera and vBrlO1a vacc1nes (2-6). Sn arder to usus an)' reliUonship between
amallpox vaccination ond myo<:ardltis .".". ocanteiy, ft wouid be .. _ 1 10 koow wh.. other V_net wtrI
admtnlltered ta the mlhtery personnel ln the ttudy. Moreover. wu thell! _01 relatlonshtp betWeen apeclr,c lot numbers
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IN OEPTH EPIOEMIOlOC;V
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Vol 1",* 6332. pp 13&2
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Mouse study offers evidence of antibody ·enhancemen1: which could expiai" severity of
human cases
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.!; 2006 2008 2010 2012 2014
Year
* Age adjusted according to the standard Swedish population in 1000.
l'auteur(e), mais les données reproduites ci-dessus n'ont pas été contre
dites, jusqu'à preuve du contraire.
001;
The retracted article 1. retelned ln our archives and ca" be found HERE
...
102OS2MJME..201!.031)WN puf)bnedonliM Wl N lncNn.JourtwlolMlldiclllE.ItlQOI'IA4ri 30, 20181t). The
authol';.ye nII namt and dibtion .. PI'IarrnaooIo(w.
'n.titu.... 'KI). On May 8._Il00I'I''
Kllrlrorm.d .... .,. no lI.Id'I pet.on WCIIUd,... '" eam.d out.
"1IIIfte
00fNCti0n 01'1 oey Met lM '*'* ...
l'eI\'IOYICIa. atM.tion (2}.
This article about alleged links between the HPV vaccine and the
increased incidence of cervical cancer in certain parts of Sweden
has been withdrawn.
(Screenshot from the Indian Journal of Medical Ethics)
.
00
ANCR NORDCAN on the web
rror. .....
oc..-_
The
'1
ope_
Chaque lecteur peut aussi aller vérifier par lui-même via Internet3
À condition de comprendre l'anglais, c'est facile.
Bien qu'il soit peu aisé de reproduire des courbes sans avoir
chiffres exacts, il est confirmé (graphique ci-dessous) que depuis qm
l'on vaccine contre les papillomavirus en Suède (à partir de 2005 en·
viron), on assiste à une recrudescence des cancers du col de l'utérus
I.'n particulier dans les tranches d'âge les plus vaccinées mais pas chez
k s non-vaccinées.
15
10
o
1960 1970 1980 1990 2000 2010
NORDCAN
La présentation officielle de ces données (graphique ci-dessus)
cherche à minimiser ce phénomène, mais il est assez évident que la
courbe descendante a été interrompue, et qu'une reprise inattendue
ascendante a été observée surtout depuis 2010. Un phénomène iden-
tique est constaté dans les pays (Australie, Royaume-Uni, Norvège)
dans lesquels on a le plus vacciné, mais reste absent des pays comme
la France où la population a su résister aux pressions académiques et
industrielles et a boudé la vaccination antipapillomavirus. Ce n'est pas
une démonstration incontestable du caractère cancérigène du vaccin
contre les papillomavirus - malgré la force de la plausibilité biologique
et la concordance du phénomène dans plusieurs pays très différents -
mais cela soulève deux questions majeures.
58 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
Science Nordic
Fake researcher fabricated finding that HPV vaccine causes
cervical cancer
--
A research articfe alktging that HPV vaccines can cause cancer has now
been wi1hdrawn . ' Extremely serious." says Karolinska Institut.\.
Fc receptors in antibody-dependent
enhancement of viral infections
ArtIcle · Uterlwr. Rwlew ln ImmunologlCal
Rmew. 268(1 ).340-364 ' October 201 5
Summary
Sensitizatlon of the humoral Immune response ta invadlng IIfruses and
production of antiviral antlbodles torms part of the oost antiviral repertoire.
Paradoxlcally. for il number of virai pathogens. under certain condldons.
antlbodles provlde an attractive means of. _ _ _ __
Known as antlbody-dependent
enhancement (ADE) of infection. the phenomenon occurs when virus·amlbody
Immunocomplexes Inreract with cells bearlng complement
promotlng Internalization of the virus and Frequently
ADE of infection a
major obstacle to the prevention of viraI dlsease by vaccination
VIROlOGV
- Zone of partial
immunity
REPORT
Leah c. Katzelnick 1• Lionel Gresh 2, M. Elizabeth Halloran3.4, Juan Carlos Mercado s, Guillermina Kuan 6, Aubree Gordon 7
eaan6836
001 10.1126/science aan6836
Dengue: un vaccin
Après le feu vert du comné d'évaluation de. médicaments humains (CHMP) de rAgenca européenne du
médicamenl (EMA), c'eslau Iour de l'Agence américaine (FDA) de faire un pas en faveur de Dengvaxla de
Sanofi. Bien que l'autorisation de misa sur le marché (AMM) ne soil pas encore actée, cas avis posIlifs
peuvent rassurer le laboratoire face aux déboires connus par son vaccin aux Philippines.
Une autre pathologie virale pour laquelle nous n'avons pas de vaccin
actuellement (parce qu'ils ont été retirés du marché précipitamment du
fait de graves complications) relève peut-être d'un mécanisme similaire.
Il a en effet été montré au début de ce siècle que l'inactivation
de certains virus - je prends l'exemple du virus respiratoire syncytial
(VRS) - par le formaldéhyde avait pour conséquence une exacerba-
tion des symptômes de la maladie VRS quand elle survient après la
vaccination plutôt que l'inverse, C'est surprenant et rappelle le pro-
blème du vaccin contre la dengue, Selon certains investigateurs, le
formaldéhyde serait resté fixé sur les substances immunogènes injec-
tées avec la seringue vaccinale et aurait des effets inhibiteurs sur le sys-
tème immunitaire. Le formaldéhyde n'est pas libre dans la seringue (et
donc non mesurable) mais il devient actif une fois injecté car libéré.
C'est paradoxal et mal compris, et doit nous inciter à l'humilité: des
traces de formaldéhyde dans une seringue peut cacher des molécules de
66 1Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
Clin OiI!gn Lab Immunol. 1994 Nov; 1(6): 870-6n. PMCIO; PMC388388
Est-ce pour ces raisons qu'il n'y a toujours pas de vaccin disponible
contre le VRS alors même que le VRS est la première cause d'hospita-
lisation pour problèmes respiratoires des enfants de moins de 2 ans ?
Un vaccin contre le VRS représentant un marché considérable, nul
doute que son absence soit le résultat de problèmes techniques encore
insurmontables. Je recomm ande la plus grande prudence au cas où
un nouveau vaccin serait proposé. Je renvoie les lecteurs intéressés à
la bibliographie internationale avec, comme point de départ, l'article
suivant:
1-2. Le BCG
Le vaccin contre la tuberculose, aujourd'hui très discuté (pourtant
autrefois obligatoire), est un autre exemple de toxicité potentielle d' un
vaccin. Cela nécessite un peu d'historique et quelques brefs dévelop-
pements. C'est un sujet difficile que les partisans des programmes de
vaccination maximaliste et obligatoire répugnent à aborder ; on va
comprendre pourquoi.
Généralités et bref historique
Les trois lettres BCG signifient « bilié de Calmette et Guérin» ;
« bilié » parce qu'il y a de la bile quelque part pendant la préparation
(l'atténuation) du bacille vaccinal.
On utilise le bacille tuberculeux bovin (Mycobacterium bovis) vivant
comme bacille vaccinal, l'agent pathogène qui doit stimuler le système
immunitaire sans rendre malade le vacciné. Proche de Mycobacterium
tuberculosis - ou Bacille de Koch d'après le nom de son découvreur - qui
est responsable de la tuberculose humaine, ce bacille bovin vivant a, en
théorie, un pouvoir immunogène suffisamment fort pour être utilisé
comme vaccin humain.
C'est douteux et certains pays (États-Unis) ne l'ont jamais utilisé
de façon systématique. Ce scepticisme vient en partie de l'image dé-
sastreuse qu'il a acquise à la suite d'expérimentations calamiteuses, no-
tamment en Allemagne autour de 1930 - sur 251 enfants vaccinés, 72
en moururent et 131 eurent une tuberculose clinique - que la postérité
a nommé Catastrophe de Lübeck. Ce n'est donc pas un produit de santé
anodin et explique pourquoi j'ai inclus sa description dans ce livre sur
la toxicité des vaccins.
Qu'il s'agisse du vaccin de Lübeck ou d'un autre BCG, on com-
prend que le bacille bovin (Mycobacterium bovis) utilisé dans le BCG
peut provoquer la tuberculose humaine soit sous forme sévère, soit
sous forme très atténuée et immunisante secondaire au vaccin.
68 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
- 12
10
3 5000
<4000
3000 1
2000 1
1000
A large scale community-based double blind randomized conlrolled trial was carried out
in Chingleput district of south India to evaluate the protective effect of BCG against
bacillary forms of pulmonary tuberculosis. From among 366,625 individuals registered,
random allocation. Two strains
of BCG were used, the French and Danish, with a high dose (0.1 mg/0.1 ml) and a low
dose (0.01 mg/0.1 ml) in each strain. The entire population was followed up for 15 years
by means of resurveys every 30 months, and selective follow up every 10 months and
continuous passive case finding . There were 560 cases (189, 191 and 180 from the high
dose, low dose and placebo groups respectively) arising over 15 years, among 109,873
persons who were tuberculin negative and had a normal chest X-ray at intake. This
represents a small fraction of the total incidence of 2.6 per 1000 person-years most of
which came from those who were initially tuberculin sitive. The incidence rates in the
three "vaccination" groups were similar confirming
efficacy, seen at the end of 7 1/2 years. and a
low level of overall protection (27%; 95% C.I. -8 to 50%) in children. This lack of
protection cou Id not be explained by methodological flaws, or the influence of prior
sensitisation by non specifie sensitivity, or because most of the cases arose as a result of
exogenous re-infection . show that in this population with high
infection rates and high nonspecific sensitivity,
aduit forms of bacillary pulmonary tuberculosis.
peut être 1 fois sur 10), on rapporte de la fièvre et des maux de tête,
une grosse adénopathie dans l'aisselle, et parfois « 1/100) une ulcé-
ration suintante au site d'injection; moins fréquents (1 cas sur 1000
environ) , des ulcérations suintantes assimilables à des abcès ganglion-
naires à distance du point d'injection. Avec la même fréquence, on a
rapporté une dissémination générale, y compris dans les os (infection
osseuse), et enfin quelques cas de syncope, d'épilepsie et de convulsion.
Sachant que les effets adverses des vaccins sont sous-déclarés, ce n'est
pas négligeable.
Vu la douteuse efficacité du BCG, le ratio bénéfice/risque est faible
et peu engageant non seulement pour les médecins mais aussi pour le
business sans s'attirer l'hostilité des familles et de leurs médecins. Cette
évidence n'a pas échappé aux industriels et, depuis 2014 environ, il y a
pénurie de BCG SSI ; ici on propose un vaccin polonais (annoncé en
rupture de stock) et ailleurs un vaccin canadien . Ce n'est pas étonnant
puisque ce vaccin n'a pas d'avenir commercial. En attendant une in-
novation dans l'ingénierie du vaccin antituberculeux (voir paragraphe
suivant), aucun industriel ne montre d'enthousiasme pour le BCG. La
manière dont le ministère va se débrouiller avec cette pénurie est une
autre question. La tuberculose est un vrai problème de santé publique
- par contraste avec d'autres pathologies, comme la rougeole - mais elle
est apparemment négligée; sans doute à cause de l'absence de perspec-
tive commerciale. Les décès par tuberculose en France restent préoccu-
pants (ci-dessous) : 500 fois plus que par la rougeole, qui fait pourtant
la une de l'actualité. Dans ce graphique, on remonte dans le temps en
lisant de gauche à droite.
74 1Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
900
800
7J.
700
...
.Il
:li '00
-Il
j 400
'00
200
100
of MVA85A, a in
infants previously vaccinated with BCG: a randomised, placebo-
controlled phase 2b trial.
Tamaris MD' , Hatherill M, Landry BS Scriba TJ, Snowden MA, Lockhart S, Shaa JE, McClain JB, Hussey
GD, Hanekom WA, Mahomed H, McShane H; MVA85A 020 Trial Sludy Team.
THE LANCET
Methods
Il est donc dit, en simplifiant, que cet essai a deux principaux objec-
tifs (outcomes en anglais) : l'innocuité et l'efficacité. Laissons de côté le
reste du protocole. Comme je l'ai déjà expliqué, on ne peut pas calculer
un échantillon (nombre d'enfants à tester) pour deux hypothèses pri-
maires totalement différentes comme l'efficacité (ejJicacy) et l'innocuité
(safety) . En l'occurrence, nos amis indiquent clairement (<< The primary
study outcome was safety ») que leur échantillon sert d'abord à évaluer si
ce booster est significativement plus toxique que le placebo. Autrement
dit, c'est en toute connaissance d'une toxicité potentielle du booster
qu'ils ont tiré au sort ces bébés. Ce qui est immoral, évidemment. Les
parents avaient-ils été correctement informés ? Avaient-ils vraiment
mesuré le risque qu'ils faisaient courir à leurs bébés supposés voLontaires
pour participer? Avaient-ils vraiment donné leur accord pour que l'on
vérifie la toxicité du booster chez leurs bébés? Et le Comité d'éthique
d'Afrique du Sud a-t-il vraiment donné son aval ?
Sur la base de la loi Huriet qui régit depuis 1988 la recherche cli-
nique en France, cette étude étiquetée en phase 2b (pour la galerie)
n'aurait pas été autorisée.
Le second point, d'ordre éthique également, est soulevé par le BMj.
Il concerne les résultats totalement négatifs de cet essai sur le plan de
l'efficacité. Certes, les investigateurs se félicitent de l'innocuité de leur
booster sur les 37 mois de suivi. Alors où est donc le problème? Il se
trouve dans les commentaires des investigateurs (ci-dessous) .
Selon eux, la légitimité éthique de leur essai reposait sur des études
antérieures qui montraient une réelle efficacité (et une totale innocui-
té) du booster chez l'animal, ainsi que des immunisations significatives
dans des études humaines. Ce que le BM] a déterré, c'est que les études
chez l'animal n'étaient pas aussi positives que prétendues, que certaines
d'entre elles chez des primates étaient négatives et montraient surtout
une toxicité du booster. Ces études auraient dû dissuader d'aller tester
le booster chez des petits enfants africains en bonne santé. Nauséabond.
Pour des lecteurs qui voudraient aller plus loin, je recommande la
lecture de plusieurs éditoriaux; par exemple celui-ci:
Researchers were disappointed when a clinical trial of a new tuberculosls vaccine fa iled to
show beneflt. but should it have gone ahead when animal studies had already ralsed doubts
and what does it mean for future research? Deborah Cohen investigates
Martin •
sont ceux dont le système immunitaire est puissant. Nous devons donc
tout faire pour obtenir et entretenir un système immunitaire protec-
teur. C'est l'objet d'analyses spécifiques à venir.
1-3. Résumé
Cette analyse simplifiée - j'aurais pu citer d'autres exemples - d'une
toxicité possible des substances immunogènes au niveau individuel
nous amène à la conclusion que cette toxicité est réelle et peut prendre
des aspects tragiques, notamment avec les phénomènes de facilitation
démontrés dans l'analyse du vaccin contre la dengue et possiblement
avec les vaccins contre les papillomavirus. Il est malheureusement très
probable que des phénomènes comparables existent avec d'autres pa-
thologies virales et les vaccins correspondants. Il est urgent d'investiguer
ces questions qu'il faudrait clarifier avant d'imposer des programmes de
vaccination obligatoire aux familles et à leurs médecins.
2. Aspects communautaires de la
toxicité des substances immunogènes
En vaccinant un individu, j'espère ne pas lui provoquer des effets
adverses, temporaires ou définitifs. Mais je dois aussi considérer les as-
pects communautaires et sociétaux de cette toxicité. J'en ai déjà parlé
dans mon livre précédent (Introduction générale à la médecine des vac-
cins) mais j'y reviens ici car c'est important à comprendre. C'est un
aspect de la vaccination qui est ignoré (ou négligé par) les autorités
sanitaires nationales et internationales.
Les meilleurs exemples de cette toxicité communautaire sont les
phénomènes de déplacement et de remplacement épidémique. De quoi
s'agit-il?
Le déplacement épidémique se définit comme une modification
des âges de survenue des maladies infectieuses qu'on espère contenir
par la vaccination.
Toxicité des substances immunogènes 1 81
1. Généralités
On pourrait penser que ces substances ajoutées non microbiennes
n'ont pas les effets immunitaires des antigènes qui visent eux spécifi-
quement le système immunitaire.
C'est une erreur. Toute substance étrangère à nos organismes sti-
mule le système immunitaire, à condition que notre système immu-
nitaire soit normal (en simplifiant) et qu'il n'ait pas développé une
tolérance spécifique à cette substance étrangère, ce qui n'est pas rare
parmi les substances respirées ou digérées (notamment celles apportées
par les aliments) venant de notre environnement. Avec les vaccins, le
problème est d'un tout autre ordre que la respiration ou l'absorption
digestive car ces substances étrangères sont injectées dans la profondeur
du muscle du vacciné, et la probabilité d'une tolérance inhabituelle est
faible. Les experts vaccinologues le savent et, en ajoutant des substances
étrangères (non microbiennes) dans la seringue vaccinale, ils espèrent
stimuler la réaction immunitaire.
Il y a donc des interactions entre toute substance étrangère injec-
tée via un vaccin et le système immunitaire ; mais elles n'ont pas été
étudiées correctement. Comme ces substances étrangères ne sont ja-
mais injectées à des bébés en l'absence des substances immunogènes
84 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
FORMALDÉHYDE
2. Le formaldéhyde
Le formaldéhyde est utilisé dans la production des vaccins pour tuer
les virus et les bactéries ou inactiver des protéines toxiques produites par
ces agents pathogènes. Lidée est que, même morts, ou inactivés (pour
les protéines), ces agents ou ces substances pathogènes vont stimuler le
système immunitaire qui les mémorisera et sera ainsi prêt à intervenir
au cas où ils se présenteraient à nouveau vivants ou actifs (protéines
toxiques). Soyons clairs: la présence du formaldéhyde n'est pas souhai-
tée par les industriels. C'est un résidu du procédé de fabrication .
88 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
6. https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/14-infanrix-hexa
90 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
3. Le mercure
Le mercure vaccinal a été une question importante et a fait l'ob-
jet de controverses interminables avec comme d'habitude deux camps
opposés:
1. les inquiets et les prudents, généralement obscurantistes, sectaires
et compLotistes (j'ironise) qui ont demandé l'élimination du mer-
cure des seringues vaccinales;
2. les industriels - et leurs habituels alliés et complices des admi-
nistrations et des académies - qui pendant toute la durée de la
controverse ont affirmé sans désemparer que le mercure vaccinal
était très utile, et aussi non nuisible, sur des bases scientifiques
supposées solides.
Je ne vais pas en 2019 refaire toute l'histoire puisque le premier
camp a finalement gagné aux alentours de l'année 2000 : il n'y a plus
de mercure dans les seringues vaccinales à dose unique. Les protago-
nistes du second camp ont sombré dans le ridicule, mais comme tous
les ridiculisés de l'Histoire de la médecine, ils ne s'en sont pas encore
aperçus ...
En fait, le mercure était surtout utilisé, quelle que soit sa forme
chimique, comme antiseptique dans les flacons multidoses qui, du fait
du mode d'utilisation dans les vaccinations de masse (prélèvements
multiples dans le même flacon), étaient les plus susceptibles d'être
contaminés par des agents infectieux sans rapport avec le vaccin lui-
même. Ces flacons multidoses furent très utilisés aux États-Unis car
c'était le pédiatre vaccinateur (et pas le pharmacien) qui fournissait le
vaccin. Ils achetaient des gros flacons à un prix inférieur à la somme des
vaccins individualisés. C'était un procédé rentable pour les pédiatres,
on l'a compris, et ils ne souhaitaient ni se priver de ce petit bénéfice ni
être accusés d'être des empoisonneurs.
Personne ne conteste la du mercure. TI est devenu un problème
majeur pour les nutritionnistes, par exemple. Pendant longtemps nous
avons recommandé la consommation de poisson en croyant bien faire.
Toxicité des substances ajoutées aux antigènes 1 91
Hélas, nous savons aujourd'hui que certains poissons des océans sont
contaminés par le mercure. Au point maintenant de déconseiller la
consommation des gros poissons océaniques par les femmes enceintes
et les petits enfants, à cause du mercure qui contamine ces poissons.
Sans refaire l'histoire du mercure vaccinal, on peut toutefois ob-
server qu'il y eût la plus grande confusion - en particulier à propos
des effets possibles du mercure vaccinal sur le risque d'autisme et
d'autres troubles neurologiques - et que nous ne savons toujours pas
aujourd'hui en 20 19 le fin mot de l'affaire, sinon que:
1. toutes les autorités (nationales et internationales) ont demandé
aux industriels d'éliminer le mercure des seringues;
2. les industriels se sont exécutés au début du XXI< siècle sans la
moindre résistance ou excuse;
3. les industriels et les autorités dites compétentes continuent en-
core aujourd'hui d'affirmer que le mercure vaccinal n'a pas posé
de problème de toxicité sans pour autant expliquer pourquoi le
mercure a disparu des seringues.
Je recommande à tout lecteur consciencieux de se reporter au récit
(résumé) de cette controverse et du rôle joué par les diverses autorités;
par exemple sur le site Internet de Forbes7 (un lobbyiste économique
américain pas vraiment hostile à l'industrie) facile à trouver via n'im-
porte quel moteur de recherche. On peut aussi consulter WikipédiaB
qui n'est certes pas la Bible mais qui fait des efforts louables pour véri-
fier les SOutces des auteurs de ses articles. Sans être fiable à 100 %, ce
site l'est davantage que ceux des industriels ou des agences (parfois gou-
vernementales) amies, ou parfois subventionnées par l'industrie ou ses
ami(e)s, fondations et autres associations supposées philanthropiques.
Il n'est pas indifférent de savoir que la personne - le Dr Thomas
Verstraeten, lanceur d'alerte à propos du mercure vaccinal, mais repenti
depuis - qui a eu le plus de données en mains et qui a fait trembler
7. « Is the CDC hiding data about mercury, vaccines, and autism? » - Forbes.
8. https:jjfr.wikipedia.orgjwikijThiomersal
92 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
4. l'aluminium
Si l'affaire du mercure est une histoire ancienne, sauf pour les vic-
times, celle de l'aluminium est contemporaine, très vivante et particu-
lièrement active. Probablement parce que, contrairement au mercure
qui n'avait pas d' utilité réelle dans les seringues uniques, les industriels
n'ont pas d'alternative - techniquement et pour le moment - à l'alu-
minium. Ils sont obligés de s'en servir, ils en sont prisonniers; ce qui
perpétue la controverse.
Toxicité des substances ajoutées aux antigènes 1 95
M A. Tomai. J P. Vasllakos
Il s'agit d' un vaccin inactivé (le virus appelé HINI qu'il contient
est détruit) mais nécessite, selon l'industriel et les experts, un adjuvant
pour être actif, c'est-à-dire susciter la production d'anticorps suppo-
sés protecteurs par les vaccinés. L'adjuvant du Pandemrix est l'AS03
(ci-dessous).
Toxicité des substances ajoutées aux an t igènes 1 97
PANDEMRIX
Ce vacclnE us
Description
sur oeuf. fragmenté. Inactivé. avec adjuvant)
Classe
lnarle
- Protéique
3. excipients
• Octoxinoll0
Eight years after the pandemie influenza outbreak, a lawsuit alleging that
GlaxoSmithKline's Pandemrix vaccine Sïi;BlnïmiBjghas unearthed internai
reports suggesting problems with the vaeeine's safety. Peter Doshl asks what this
means for the
Trogstad L 1, Bakken IJ2, Gunnes N 3, Ghaderi S4, Stoltenberg C 5, Magnus p6, Hâberg SE 7.
100 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
même seringue car tous ces antigènes n'ont pas les mêmes propriétés
physicochimiques. La finalité étant que chaque antigène injecté induise
la production d' une quantité significative d'anticorps spécifiques (c'est"
l'immunogénicité vaccinale), on va bricoler les concentrations respec-
tives de sels d'aluminium et d'antigènes de façon à assurer une supposée
efficacité vaccinale. J'ai écrit supposée car la majorité des maladies visées
par ces vaccins ayant disparu ou presque, l'efficacité clinique ' O de ces
vaccins est loin d'être assurée. On peut avoir beaucoup d'anticorps et
tomber malade, c'est un grand classique avec le tétanos par exemple,
j'en parle dans des analyses à venir.
En simplifiant, il y a de l'aluminium dans les vaccins qui ne
contiennent pas d'agents pathogènes vivants. On utilise plutôt de l'hy-
droxyde d'aluminium avec les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la
coqueluche, la polio et les hépatites, et plutôt du phosphate d'alumi-
nium dans les vaccins contre les méningocoques et les pneumocoques;
on peut toutefois noter des variations d'un industriel à l'autre.
Une information importante que peu de médecins connaissent: il
ne faut jamais stocker un vaccin contenant de l'aluminium à zéro degré
Celsius (ou à ces environs et encore moins plus bas) car ces basses tem-
pératures dégradent la liaison entre l'alu et l'antigène, rendant le vaccin
inefficace et probablement toxique, selon certains experts (ci-dessous).
I.:exposition à la chaleur serait aussi dommageable; je ne me prononce
pas. Les lecteurs curieux trouveront une abondante littérature en dé-
marrant avec la référence ci-dessous qui est assez récente et bien écrite,
à mon avis:
10. C'est-à-dire l'effet sur le risque réel de développer la maladie et pas seulement sur les
taux d'anticorps produits.
Toxicité des substances ajoutées aux antigènes 1 103
Article OPEN
U 1 U as an adjuvant
for pre-pandemie ............ ___
a meta -analysis
Yu-Ju Li n, Yun-Jui Shih, Chang-Hsun Chen & Chi-Tai Fang
Quant aux lecteurs ayant quelque expertise, ils partageront sans doute
avec moi l'impress ion que norre compréhension biologique de l'alu-
minium vaccinal est limitée. Il faut être humble. Dans ce contexte,
on peut s'étonner que certains - par exemple les experts du Haut
Conseil de Santé publique dans leur rapport « Aluminium et vaccins »
de 2013 - puissent légitimer en un paragraphe obscur (non reproduit
ci-dessous) l'utilisation obligatoire de l'aluminium dans les vaccins
pour les bébés.
lumlnlum et "KcI
DepuiS plus de dix ans, la France fait l'objet de débats relatifs à la sécurité de J'aluminium utilisé comme adjuvant dans la
plupart des vaccins dans tous les pays du monde et ce depuis plus de soixante ans.
Le Haut Conseil de la santé publique. à la demande de la Direction générale de la santé. a réalisé une revue critique de la
littérature sur "aluminium dans les vaccins et une analyse bénéfices/risques de "aluminium comme adjuvant dans les
vacdns.
De plus, dans ce rapport" figurent également des données actualisées de pha rmacovigilance, les mécanismes d'action
des adjuvants, les alternatives aux adjuvants à base de sels d'aluminium, ainsi que des données toxicologiques sur
l'aluminium.
12. https:/ / www.hcsp.fr/ Explore.cgi/ hcspr20 130711_a1u min i u metvacci ns. pdf
Toxicité des substances ajoutées aux antigénes 1 107
Toxicology
of al uminu m
James Lyons-Weiler a:;" Ill , Robert Ricketson bill
a Institute for Pure and Apphed Knowledge, 2912 Kilcalfn Lana, Alhson, PA 15101 , United
States
b Hale O'mana'o Research. 19 West Edwards Street. Edmond, OK 73003. United States
Received 19 February 20 17, Revlsed 31 Oecember 2017, Accepted 26 February 2018, Availabla
online 8 March 201 8.
Cette possible toxicité de l'alu est évidemment une question que l'in-
dustrie ne peut laisser s'échapper entre les mains peu habiles des experts
académiques et ministériels, C'est vrai en France, mais aussi au niveau
international où l'expertise dite officielle (les agences sanitaires) s'avère
calamiteuse, Par exemple, l'Agence européenne du médicament (ou
EMA, pour European MedicalAgency) a dû faire face à une plainte dépo-
sée par un consortium de scientmques réputés - quoique généralement
très modérés, d'où l'impact de leur plainte dans les médias - à propos de
la façon dont les effets nocifs de vaccins contenant de l'aluminium ont
été considérés par les fonctionnaires européens, Si vous aviez des doutes
concernant les autorités sanitaires et leur façon de procéder, vos doutes ne
sont plus de mise, CEMA - qui a, selon les règlementations européennes,
une sorte d'autorité sur toutes les agences nationales européennes - se
moque de nous, et ne s'en cache pas, Le consortium de scientifiques plai-
gnants, c'est le réseau Cochrane, dont les membres n'ont pas l'habitude
de s'effaroucher à la moindre dysfonction administrative! Que disent-
ils ? Ces spécialistes de l'épidémiologie, autrement plus qualifiés que les
fonctionnaires de l'EMA, accusent l'agence de ne pas faire correctement
son travail de vigilance vis-à-vis des vaccins contre les papillomavirus
dont j'ai déjà parlé à propos des cancers du col de l'utérus,
Toxicité des substances ajoutées aux antigènes 1 109
References
1. Brinth L, Theibel AC, Pors K, Mehlsen J (2015)
to the quadrivalent human papilloma vaccine. Dan Med J 62(4):
A5064.
CONCLUSIONS
M,y 29. 1997
ln preterm in fa nts, solutions 3361557·1562
co ntaining alumin um is al with rcd neurologie 001 ID 1056/NEIM199705293362203
developm ent.
Toxicology
https:/Idoi.org/10,1016/j,tox.2016.11 .018
Que disent-ils de si important? Ils n'ont pas trouvé dans leurs ma-
nipulations sur l'aluminium chez la souris la relation attendue entre
Toxicité des substances ajoutées aux antigènes 1 115
Reseorch Poper
Dominique Descompi ', · Kari n Hardi, ' Borl Splcuens, ' Patricio Izurieto,' Thomas VefSfraetef"l,' Thomas Breuer ' and Gory
Oubtn 2
Tobie 1 Incidence [% (95% CI)) of solicited local symptoms (ove roll/dose) reported during the 7-day period after each
vaccine dose (total vaccinated cohort)
THELANCET
ternet based, and used a randomisation blocking scheme (1:1 ratio), with the ran-
domisation list generated by the funder.
Erratum ln
Lance!. 2010 May 15:375(9727):1694.
Abslracl
BACKGROUND: The current influenza pandemie caUs for a safe and effective vaccine. We
assessed the safety and immunogenicity of eight formulations of 2009 pandemie influenza A
H1N1 vaccine produced by ten Chinese manufacturers.
.!!!.
Comme indiqué (en marquant +Al7,5 flg, par exemple), certains reçoivent de l'aluminium avec les doses o
c
croissantes d'antigènes (de 7,5 flg à 30 flg). Le premier chiffre est le nombre de sujets tirés au sort. Prenons n;.
II>
un exemple. II>
C
X
II>
Dans la 1'" colonne à gauche, 2 828 enfants de 3 à 12 ans ont été inclus, 120 ont reçu le vaccin placebo, ;..
(JQ
2708 ont reçu le vaccin testé parmi lesquels: 232 ont reçu 7,5 flg d'antigène sans alu, 1 135 ont reçu 15 flg :l
d'antigène sans alu, 919 ont reçu 30 flg d'antigène sans alu. De plus, 212 ont reçu 7,5 flg d'antigène avec alu II>
et 210 ont reçu 15 flg d'antigène avec alu. Je laisse les lecteurs examiner les autres colonnes. ....
N
....
122 1Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
15 7-5 15 5
Ali adverse events 171101 23/202 2594111 220 233/ 1471
(16-8%; (11-4%; (23-1%; i.1:Hli!ii'J
8-3-12-3) 19-7-22-1 ) 25-2-28-0) 24-6-31 -1) 23-8-302) 35-6-46-2) 9-4-24-3) 7-0-15-8) 22-3-23-9) 14-0-17-1)
[ ... ]
J'écris bien « à cause de » car il s'agit d'un essai clinique avec tirage au sort et double aveugle; et la
possibilité d'une association fortuite ou d'une coïncidence est faible_ Les investigateurs n'ont en outre aucune
raison de biaiser l'essai en défaveur de l'alu et à aucun moment dans l'article ils accusent l'alu. Ils se contentent d
x
de rapporter des chiffres sans commenter l'effet de l'alu. [
III·
a.
III
ee qui renforce la relation de causalité, c'est qu'il y a aussi une augmentation des effets adverses dus à VI
VI
l'alu avec les autres doses d'antigènes, et que toutes les seringues avec alu ont plus de complications qu'avec c:
CT
chaque sujet pour en avoir une idée objective_ Pour les complications dites mineures, les tendances sont ci"
c:
....
III·
exactement les mêmes. III
VI
ni
c:
Attention, je ne prétends pas que cette étude chinoise serait définitive_ J'en dis simplement que c'est la X
ni
meilleure que j'ai trouvée et qu'elle accable l'aluminium. ;::.
OQ'
III-
=>
Les autres études qui prétendent innocenter l'aluminium vaccinal sont à rejeter faute d'atteindre un III
VI
niveau méthodologique acceptable et comparable à cette étude chinoise_ Avec cette étude, je le répète, nous .....
...,
w
124 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
14. Romain Gherardi, Toxic Story. Deux ou trois vérités embarrassantes sur les adjuvants des
vaccins, Actes Sud, 2016, p. 73.
15. Lancet 2013; 381:1037.
Toxicité des substances ajoutées aux antigènes 1 125
Les investigateurs se sont focalisés sur les essais avec tirage au sort et
groupe placebo (sans alu) testant les vaccins contre H5Nl. Je n'entre
pas dans les détails des protocoles et des analyses (les lecteurs curieux et
anglophones peuvent vérifier le travail à partir de la référence ci-dessus
qui est libre d'accès via Internet) et simplement livrer les conclusions des
auteurs qui ne sont pas des antivaccinalistes primaires et n'étaient pas
contre l'alu vaccinal avant leur étude. Je précise en plus que ces auteurs
sont très prudents dans leurs analyses et conclusions; ils reconnaissent
par exemple (ci-dessous) que certaines des neuf études sont de faible
qualité: « The quality ofevidence is low to very low { . .] », disent-ils.
respectively. The
Table 5
Comparison of Al exposure from vacdnes in children and adults. An infanrs vacdne-derived
ont été précisés pour le syndrome ASlA par des groupes internationaux
d' immunologistes. Je reùendrai plusieurs aspects essenùels :
1. Les maladies auto-immunes surviennent indiscutablement dans
des contextes de prédisposition génétique.
2. Comme ces maladies ont des origines multifactorieUes, l'alumi-
nium vaccinal n'en est pas obligatoirement la cause primaire,
mais il peut être un déclencheur ou un accélérateur de leur
apparition.
3. D 'autres substances exogènes donnent des syndromes compa-
rables, par exemple la silicone utilisée dans certaines prothèses
mammaires qui peuvent se rompre ou suinter.
4. Des syndromes lymphoprolifératifs (des sortes de cancers) sont
plus fréquents dans ce contexte de maladies auto-immunes.
5. Des sarcomes (sortes de cancers) ont été décrits chez l'animal
(chez le chat notamment) suite à des vaccins contenant de l'alu ;
et la tendance en vaccination vétérinaire est d'éliminer l'alumi-
nium des seringues.
6. Lassociation de plusieurs immunogènes toxiques (aluminium
vaccinal + silicone mammaire, par exemple) doit absolument
être évitée, par précaution élémentaire.
5-1. Polysorbate 80
En principe, c'est un additif alimentaire - appelé E433 et qu'on
peut trouver dans les glaces par exemple - à base de sorbitol et d'acide
oléique. Ces substances n'ont, en principe, rien à faire dans un produit
injecté à des bébés. Il y serait présent comme émulsifiant ou stabilisant,
peu importe. Il n'yen a pas dans tous les vaccins, mais il y en a par
exemple dans le Prevenar 13 de pfizer contre les pneumocoques. Est-
ce toxique?
Je n'ai pas trouvé de notion de toxicité comme additif alimentaire. Je
n'ai pas trouvé non plus de données de toxicologie sur le polysorbate 80
injecté avec les vaccins sinon les habituelles déclarations lénifiantes (des
administrations sanitaires) clamant qu'il n'y a aucune donnée suscep-
tible de provoquer l'inquiétude. Dans les sciences de la vie, l'absence
de données ne signifie strictement rien et ne permet en aucune manière
d'affirmer l'innocuité d'une substance.
Par contre, on peur trouver dans la littérature médicale des rapports
sur la toxicité du polysorbate 80 présent dans des seringues d'anticorps
monoclonaux (par exemple pour abaisser le cholestérol avec des an-
ti-PCSK9) et donc à des concentrations proches de celles des vaccins
(ci-dessous un article de 2018).
J Pharm Sel. 2018 Nov;107(11):2735-2741 . dol: 10.1016f).xphs 8.0 . Epub 2018 Ju125.
Pharmaceutical Nanotechnology
New Quality-Conand
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5-2. Le squalène
Dans un effort louable pour se débarrasser de l'aluminium vaccinal
- nous comprenons qu'ils voudraient eux aussi s'en débarrasser -, les
industriels recherchent des adjuvants de secours qui soient efficaces (ca-
pables de stimuler le système immunitaire) et qui ne fassent pas peur
aux consommateurs. Lidéal est d'utiliser des substances anodines, donc
naturelles, selon le principe basique que si cette substance est présente
dans un produit bénéfique pour La santé, cette substance ne peut être mau-
vaise pour La santé. Basique!
Le squalène aurait pu faire partie de ces substances miraculeuses
puisqu'il stimule le système immunitaire - les mécanismes de cette sti-
mulation et les conséquences chez les humains ne sont pas très clairs -
et est un composant normal de produits aussi naturels et bienfaiteurs
que l'huile d'olive. Ainsi, le squalène est un composant-adjuvant de cer-
tains vaccins, notamment ceux utilisés contre le virus HINI en 2009,
le Pandemrix (multidose) de GSK et le Focetria (unidose) de Novartis.
Ces deux vaccins contiennent des virus tués avec le formaldéhyde (des
traces sont présentes dans les deux vaccins), le Pandemrix multidose
contient du mercure, les deux vaccins contiennent du polysorbate 80
et du squalène.
Mais le squalène est aussi présent dans la chaîne de synthèse en-
dogène du cholestérol dans chacune de nos cellules. C'est une étape
cruciale de la synthèse du cholestérol, notamment dans les neurones;
interférer dans cette chaîne biologique est dangereux. Consommer de
l'huile d'olive avec sa salade et se faire injecter du squalène dans la pro-
fondeur du muscle sont deux choses très différentes; surtout si avec ce
squalène on injecte des doses appréciables de polysorbate 80 dont la
roxicité potentielle est discutée précédemment.
Comme expliqué à plusieurs reprises dans ce livre, il est impossible
de célébrer en même temps les fortes capacités immunostimulantes
d'une substance et sa totale innocuité. S'il y a un effet biologique dé-
tectable, la réponse de certains pourra être négative; même s'il peut
140 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
s'avérer difficile d'isoler les effets de cette substance vaccinale par rap-
port aux autres.
La liste des effets adverses de ces deux vaccins, tels que présentés
(donc minimisés) par les industriels, est impressionnante. À la suite de
l'hystérique campagne de vaccination de 2009 pour protéger contre le
virus HINl, de nombreuses plaintes ont été émises par des victimes,
notamment en Scandinavie où le taux de couverture vaccinale fut ex-
ceptionnel. Comme d'habitude, les mêmes plaintes ont d'abord été
ignorées ou négligées en France, puis maladroitement reconnues, no-
tamment celles concernant la survenue de narcolepsie mentionnée plus
haut.
Qui dit narcolepsie dit toxicité cérébrale; certains ont mesuré des
anticorps anti-squalène après vaccination et ont soulevé la question du
déclenchement de troubles neurologiques via un mécanisme auto-im-
munitaire; d'autres chercheurs ont justement proposé que la narcolep-
sie soit une maladie auto-immune, j'en ai déjà parlé dans un paragraphe
précédent. Ce n'est pas impossible, mais d'autres mécanismes sont aussi
envisageables car notre système immunitaire est d'une extraordinaire
complexité. La présence d'auto-anticorps dirigés contre des cibles im-
pliquées dans la narcolepsie n'est pas indispensable pour qualifier la
narcolepsie postvaccinale de maladie auto-immune liée au squalène.
Il y a évidemment des disputes à propos de ces questions difficiles;
mais comme d'habitude, les résultats des études commanditées par
l'industrie innocentent les vaccins et leurs adjuvants, tandis que les
autres équipes supposées indépendantes concluent généralement que
des études supplémentaires sont indispensables pour pouvoir conclure
avec sérénité.
Conformément au Principe de précaution qui s'applique dès que les
données scientifiques sont insuffisantes, il semble rationnel de s'abs-
tenir. Donc, faute de données rassurantes, il ne faut jamais se laisser
injecter un vaccin contenant du squalène.
Toxicité des substances ajoutées aux antigènes 1 141
EcoWatch
By Moms Acrosa America
By Zen Honeycutt
Glyphosate, the active ingredient in Monsanto's Ilagship herbicide Roundup and hundreds 01
other herbicides, has been lound in vaccines.
Moms Across America received preliminary screening results lrom Microbe Inotech
laboratories Inc. 01 St. Louis, Missouri, which showed:
• MMR Il (Merk) vaccine had 2.671 parts per billion (ppb) 01 glyphosate
The MMR Il vaccine had levels up ta 25 times higher than the other vaccines. Following our
test, additionaJ inde pendent tests have conlirmed these lindings at or above the same levels.
The tests were conducted using the ELISA method.
Il serait à mon avis plus crédible de dire simplement que l'on a vé-
rifié ; par exemple, en utilisant des méthodes de mesure hypersophisti-
quées, En effet, les techniques utilisées par les écologistes ont été quali-
fiées de médiocres par des experts (liés à l'industrie) du glyphosate. Pour
le moment (novembre 2018), aucune autorité sanitaire n'a consenti à
répondre de façon précise et documentée aux demandes des écologistes
Toxicité des substances ajoutées aux antigènes 1 143
on Glyphosate in
Vaccines
POSTEO ev ZEN HONEY'Ct.trr Ha' ,4()Q8 CIIlIl!ll. .a:BlI
Moms Across America finalty received 8 response back tram the FDA via the CDC regardlng our Freedom
of Information Act (FOI) for any and ail information they have exchanged or filed l"9Qarding gtyphosate in
vaccines. (See origInal report here)
First, we Informed the FDA we found glyphosate ln vaccines and asked the FDA and COC to test for
glyphosat8 in vaccines, They dld not address that request in thelr responss. Then 1fited a FOI ta request
aoy and all lnformatlon they had on glyphosate in vaccines. 1wanted ta know If they tested ( and Just
didn't tell us), or who declded not to test. and whal Information they had on glyphosate in vacctnss.
5-5. Résumé
Dans certaines seringues, on peut trouver des virus vivants et/ou
des neurotoxines, des nanoparticules contaminantes de nature variée,
et des substances qui facilitent le passage (catastrophique) de toutes
ces saletés à travers la barrière hémato-encéphalique, exposant ainsi le
système nerveux central (le cerveau immature de nos bébés) à ces poi-
sons. Étant donné la fréquence des nanoparticules - de contaminants
variés, y compris sous forme d'agrégats - dans les vaccins, il est urgent
d'analyser sérieusement l'innocuité de toutes les seringues vaccinales. Il
est inacceptable de continuer les politiques vaccinales actuelles comme
si nous ne le savions pas.
Un moratoire sur certains vaccins semble impératif afin d'inves-
tiguer enfin sérieusement la toxicité réelle des seringues vaccinales.
Le titre de l'article dit beaucoup sur son contenu: « Une histoire d'er-
reurs, d'échecs et de mauvaises décisions », disent ces auteurs. Je recopie
(ci-dessous) la fin de leur résumé où ils écrivent sans hésitation que ce
médicament est à l'origine de troubles du développement chez l'enfant,
notamment le nouveau-né.
(phenacetin nephropathy, drug-induced interstitial nephritis) and ends with the dlscovery
of second-generation problems due to the unavoidable production of a highly toxic
metabolite of paracetamol N-acetyl-p-benzoquinone imine (NAPQI) that may cause not
only ALF and kidney damage but also and the
......................... It appears timely to ___-..ou
·.flIaMt. ICNlft(1·..".,u.,....
.....tl
The HAl! tU
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KW.II$I.
N ....
Vaccine-
Friendly
PI
Dr. Paul"s Sale and Effective Approach ta Immunity and Health-
trom Pregnancy Through Your Child·s Teen Years
1. La théorie hygiéniste
Pour simplifier cette question apparemment obscure, je vais re-
prendre une citation d'un célèbre immunologisre français. Le profes-
seur JF Bach écrivait autour de 2005 : « La notion d'un Lien entre la
diminution des maladies infectieuses et L'augmentation des maladies aL-
Lergiques/auto-immunes invite à la modération quant aux comportements
hygiéniques dans la vie de tous Les jours. Une trop grande obsession de la
propreté sembLe à éviter. L'utiLisation rationnelle des stratégies médicales
de Lutte contre Les infections (antibiotiques, vaccinations) est également
souhaitabLe. Mais Les acquis sanitaires de nos sociétés déveLoppées ne doivent
pas être remis en cause! IL s'agit de trouver la juste mesure entre une ex-
position "raisonnable" à des agents pathogènes banaux et la protection
indispensable contre des infections redoutables. »
C'est moi qui ai souligné. Les concepts d'exposition "raisonnable"
et d'agents pathogènes banaux mérireraient évidemment d'être creusés.
Je ne suis pas sûr que les propos, certes anciens, de notre secrétaire
perpétuel de l'Académie des sciences seraient approuvés par nos actuels
154 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
vaccinalistes maximalistes. Je ne suis pas sûr non plus qu'il serait heu-
reux qu'on lui rappelle aujourd'hui ses propos d'hier.
Au-delà de cet effet favorisant les nouvelles maladies calamiteuses,
que sont notamment les pathologies auto-immunes (diabète de type 1,
sclérose en plaques, maladie de Crohn, etc.) et allergiques, cette
concordance entre l'hygiène contemporaine et des nouvelles maladies
dysimmunitaires pose aux épidémiologistes d'autres questions.
Commençons par imager un peu la notion de théorie hygiéniste.
Elle n'est pas nouvelle. Déjà en 2002 ...
....-
Crohn',
1) RhNN6c:
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1950 1960 1970 1980 1990 2000
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1""""", Ditottlon {PaotiBI lrom 1950 10 2000.
sont pas mentionnés et rien ne dit qu'ils n'ont pas joué un rôle dans
l'émergence accélérée des maladies auto-immunes; quels que soient par
ailleurs leurs effets réels sur les maladies.
Si les extraordinaires progrès de salubrité pubUque, qui vont bien
au-delà de la naïve notion de propreté - eau potable, tout-à-l'égout,
éducation à l'hygiène collective et personnelle, élévation du niveau de
vie (meilleure alimentation), amélioration des conditions d'existence
(logement, urbanisme) - et les progrès de la médecine préventive et
curative (antibiotiques et vaccins, en simplifiant) sont globalement
contemporains, comment identifier leurs parts respectives dans les suc-
cès contre les maladies infectieuses observées dans la seconde moitié du
xxe siècle?
Pour un épidémiologiste, la question est presque insoluble parce
qu'il ne peut pas isoler la multitude de facteurs impliqués. On peut
toutefois se foire une idée pour certaines maladies, avec humilité et pru-
dence, puis procéder à des rapprochements. Parfois les observations
sont évidentes. Par exemple, une maladie peut disparaître d'une zone
géographique ou devenir rare (ou rarissime) alors qu'il n'y a pas de vac-
cin efficace (peste, lèpre) ou que les vaccins ne sont pas ou peu utilisés
systématiquement (typhoïde, choléra). Linterprétation évidente de ces
faits est qu'on peut quasiment éradiquer des maladies infectieuses
sans utiliser des vaccins.
D'autres exemples concernent des maladies qui disparaissent puis
réapparaissent alors qu'il n'y a pas de vaccin efficace et que les médica-
ments ne sont utilisés qu'une fois la maladie déclarée (syphilis et autres
maladies sexuellement transmissibles). Il y a aussi des maladies qui ré-
gressent alors même que la pression vaccinaliste diminue, j'en ai parlé à
propos de la tuberculose et du BCG.
La leçon à tirer de ces exemples est qu'il est impossible d'attribuer à
un vaccin déterminé le mérite d'avoir à lui seul vaincu une quelconque
maladie. Nos succès sont mulrifactorieLs ! Ce qui ne permet pas d'affir-
mer que certains vaccins ne se soient pas avérés utiles. Au moins un peu.
156 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
ara Miranda .1" , Christophe Chaignot b", Cédric Collin ' , Rosemary Dray-Spira d , Alain Weill b,
ahmoud Zureik '"
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10.70
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0.91
n95
D.96
(0,t;6- 1 42)
(0_'9- 1.1 6)
(On- I 40)
(0.71- 1.29)
Effets inattendus de la vaccination : 159
théorie hygiéniste et maladies auto-immunes 1
nous obtenons plus de 4 600 articles référencés (le 1cr décembre 20 18).
Certes, certains de ces articles rapportent les résultats d'études visant
à fabriquer des nouveaux vaccins pour lutter contre les maladies au-
to-immunes ... Cette curiosité s'explique en grande partie par l'explo-
sion des maladies auto-immunes dans nos sociétés (un nouveau marché
potentiel pour le business des vaccins) et par la recherche effrénée de
nouveaux candidats vaccins. En effet, les technologies vaccinales sont
relativement faciles à mettre en œuvre et les petits animaux (les ron-
geurs) se prêtent bien à ce type d'expérimentation peu coûteuse ...
Certains investigateurs proposent aussi de traiter des maladies au-
to-immunes avec des vaccins anciens. Récemment (le 21 juin 2018),
le BCG a été proposé pour aider à contrôler le glucose de diabétiques
de type 1, une maladie auto-immune en forte croissance (ci-dessous).
Je m'abstiendrai de tout commentaire désagréable à 'ce propos, si-
non pour dire que cela fait penser au recyclage des vieux vaccins désor-
mais inutiles (voir le chapitre sur le BCG).
Long-term reduction in
hyperglycemia in advanced type 1
diabetes: the value of induced aerobic
glycolysis with BCG vaccinations
Willem M. Kühtreiber, Lisa Tran, Taesoo Kim, Michael Dybala, Brian Nguyen, Sara Plager,
Daniel Huang, Sophie Janes, Audrey Defusco, Danielle Baum, Hui Zheng & Denise L
Faustman
--
---
- - -- --
""tho.. Authors and affiliations
Pharmacological Research
Invited review
https:/Idoi.org/10.1016/j.phrs.2015.08.003
Pharmacological Research
Volume 92, February 20 15, Pages 18-22
Review
18. https:ffwww.cdc.govfvaccinesfhcpfacip-recsfgeneral-recsfcontraindications.html
19. https:ffwww.cdc.govfvaccinesfhcpfvisfvis-statementsfmmr.html
164 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
3. Bref commentaire
en guise de conclusion provisoire
La théorie hygiéniste et la question des maladies auto-immunes
postvaccinales soulèvent bien d'autres questions. J'en retiens une parmi
d'autres. S'il est admis aujourd'hui que l'usage immodéré de l'antibio-
tique - prototype du médicament miraculeux incontestable - a entraîné
des graves complications médicales inattendues, combien de temps va-t-
il falloir avant que nous comprenions que l'usage immodéré des vaccins
peut aussi être contre-productif?
Conclusion générale
Les lecteurs attentifs, sans être érudits, de ce livre n'ont pas besoin
de moi pour tirer les conclusions qui s'imposent après avoir vérifié par
eux-mêmes, s'ils restent sceptiques, l'ensemble des documents que je
propose.
Ces documents ne sont qu'une sélection d'une masse documentaire
qu'il est impossible de résumer dans un livre pour un public varié et
anxieux, mais cette sélection est représentative. Je pourrais en présenter
beaucoup plus, les lecteurs l'ont compris. J'aurais pu faire plus compli-
qué ; mais j'aurais pu faire plus simple. Mon but principal est d'appor-
ter des informations crédibles en les simplifiant; toutefois je dois aussi
montrer la complexité de certaines informations pourtant indispen-
sables. J'invite les lecteurs à lire (ou relire) soigneusement les chapitres
traitant de l'aluminium vaccinal ou des anticorps facilitateurs.
Si je devais faire une autocritique, je dirais que ce qui manque
le plus, ce sont les aspects historiques de la toxicité des vaccins. Car
chaque vaccin et chaque époque ont des historiques spécifiques qui,
de façon générale, sont accablants. Je ferai mieux dans des travaux en
préparation concernant chaque vaccin pris individuellement.
Une dernière question mérite d'être soulevée: pourquoi les admi-
nistrations en charge de la santé publique peuvent-elles rester aussi
longtemps aussi sourdes à tant d'alertes?
Finiront-elles par réagir et comment ? Peut-être avons-nous eu
une première réponse au mois de juin 2018. Il semblerait que, dans
certaines sphères, il y ait un début de prise de conscience puisque le
166 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
an::>rn
OECISION CG n" 2018 -141
Vu le Code de la santé publique el notamment les articles L1451 · 1 Il L1451 ·4, L,1452· 1 à
L1452-3, L1454-2, L5311 · 1, L,5311 · 2, L,5323-4 et L,5324· 1 ;
DECIDE
Ces experts conduiront leurs travaux Il partir des auditions d'experts et die l'ensemble dies partJes
prenantes al an particutier des représentants dies associations die patients, des professionnels die
santé, et dies spécialistes de la communication.
: Ls présente décision sera publiée sur le SIte Internet de l'Agence nationale de sécurité
du médicament et des produits de santé.
2018
168 1 Analyse scientifique de la toxicité des vaccins
USOCSDNY
DO( UMENT
El [CTRONICALLY FllED
UNITED STATES DISTRICT COURT DOC#:
SOUTHERN DISTRICT OF NEW YORK
STU'ULATION
-agai nst·
18-cv-032 15 (JMF)
UNITED STATES
mle
ln the administration of this part and other pertinent laws under the
jurisdiction ofthe Secretary [of the Departrnent of Health and Human
Services], the Secretary shall-
Crédits illustrations
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sciencepop. fr/20 16/09/15/petir-regard-sur-le-formaldehyde-dans-les-vacci ns/
Crédits illustrations 1 173
o
dengue 49-53,63-65,80 ibuprofène 151
L S
lait maternel 112, 113 Sanofi Pasteur 51, 63-65, 72
Lübeck (catastrophe de) 67,68 sclérose en plaques 29, 32, 154, 156, 159
M T
Médiator 16, 18,25,27, 130 TB trial 75
mortalité infantile 37-39, 41 thiomersal 91, 97
thyroïdites 159
N toxicité cardiaque 45, 46
nanotechnologies 86 toxicité communautaire 23, 80
narcolepsie 99, 100, 138, 140, 160,161 toxicité individuelle 23, 25
toxines 9, 136, 138, 143
tuberculose 67-69, 71-79, 155
o
OMS 10, Il,25,37,39,69,72
u
Ukraine 10
p
UNICEF 10,37
Pandemrix 95, 96, 98-101, 137, 139,
161
papillomavirus 40, 54-57,80, 108, 109, v
116-118,157-159 vaccin anti-HINI 99, 161
pharmacovigilance 16, 19,25, 149 virus Hl NI 25, 96, 98, 119, 120, 137,
phosphate de calcium 95 l39, 140, 160
placebo 12-14,68,77, 116-123, 126 virus respiratoire syncyrial (VRS) 65, 88
plausibilité biologique 7, 33, 45, 46, 50,
53-55, 57,60
w
principe de précaution 92, 93, 128, l34, 1
West Ni e virus 53
141, 144
R Z
Zika 50, 53, 62
remplacement épidémique 23,80, 81
tetesting (technique du) 15, 16
ROR 31,130,131
rougeole 10, 23-25, 31, 71, 73, 81, 94,
l30
Table des matières
Préambule 5
Introduction générale 9
Épidémiologie d'observation et vaccinovigiLance 21
Quelles sont les complications vaccinales identifiées à ce jour? 29
Le cas particulier des pays en développement 35
Un autre cas particulier: les nouveaux vaccins conrre la variole 43
Toxicité des substances immunogènes 47
1. Aspects individuels de la toxicité des substances immunogènes 47
1-1. Les anticorps facilitateurs dans le conrexte de la vaccination 50
1-2. Le BCG 67
1-3. Résumé 80
2. Aspecrs communautaires de la toxicité des substances immunogènes 80
Toxicité des substances ajoutées aux antigènes 83
1. Généralités 83
2. Le formaldéhyde 87
3. Le mercure 90
4. 94
5. Autres substances toxiques présenres dans les seringues vaccinales 134
5-1. Polysorbate 80 135
5-2. Le squalène 139
5-3. Autres conraminants 141
5-4. Et encore d'autres 141
5-5. Résumé 143
6. Conclusion provisoire sur la toxicité des substances ajoutées 144
Toxicité des traitements associés à La vaccination : le paracétamol 147
Effets inattendus de la vaccination :
théorie hygiéniste et maladies auto-immunes 153
Conclusion générale 165
Index 174
ANALYSE SCIENTIFIQUE DE LA
Quels sont les effets d'une injection vaccinale sur le système immu-
nitaire d'un bébé ou d'une personne fragilisée? Un programme de
vaccinations systématiques est-il rationnel? Quelles sont les compli-
cations postvaccinales que l'on pourrait éviter? Que savons-nous de
la toxicité des substances non microbiennes et des combinaisons de
vaccins dans une même seringue?
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