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ALLAITEMENT

MYTHES vs RÉALITÉS
de l’alimentation
pendant l’allaitement
INTRODUCTION

Peut-on manger de tout


quand on allaite ?

Mythes et réalités de l’alimentation


durant l’allaitement

Les croyances populaires ont la dent dure...et


pourtant comme le disait le Docteur Newman,
les femmes qui allaitent n’ont pas à être “des
saintes”.

Comme dans n’importe quelle période de la vie,


il est simplement important de bien se nourrir,
d’abord pour soi.
L’alimentation qui est bonne pour la femme
enceinte et allaitante est exactement la même
que celle qui est bonne pour tout le monde :
variée, équilibrée, composée d’aliments aussi
naturels que possible !

On fait le point sur les mythes de l’alimentation


durant l’allaitement !
1 « Le lait maternel est
directement composé
de ce que l’on mange »
MYTHE

Le lait maternel est constitué par le corps à partir


des éléments présents dans le sang.
Les aliments sont digérés et cassés en
nutriments (vitamines, minéraux, acides
aminés…) qui arrivent dans les seins par
le sang, pour arriver aux cellules dans les
alvéoles, puis dans le lait. On appelle ce
phénomène la diffusion.
2 « Si notre alimentation n’est
pas “parfaite”, notre lait
sera de mauvaise qualité »
MYTHE

L’alimentation qui est bonne pour la femme enceinte


et allaitante est exactement la même que celle qui est bonne
pour tout le monde : variée, équilibrée, composée d’aliments
aussi naturels que possible, et pas trop riche en sucres
ou en matières grasses.

+ Le lait sera toujours nourrissant +L


 e lait est vivant et contient des
peu importe l’alimentation composés actifs
Notre lait en revanche sera toujours Enfin, notre lait est “vivant” et ne se
nourrissant. Les recherches ont noté résume pas à de la nutrition : il s’adapte
que l’alimentation n’a pas d’impact sur le avec le temps en fonction de notre
taux lacté des principaux constituants environnement, de notre bébé, c’est la
du lait (protéines, lactose, cholestérol, magie de notre corps ! Il contient plein
calcium…). Pour bon nombre de minéraux de composants qui ne vont pas changer
(sauf l’iode et le sélénium), le taux lacté quelle que soit notre alimentation (cellules
est stable quel que soit le statut maternel, souches, etc).
ce qui pourrait aggraver d’éventuelles
carences maternelles (notre corps va + Il contient des pré et probiotiques
se débrouiller pour trouver certains Le lait maternel contient également des
minéraux, à nos propres dépens). prébiotiques et des probiotiques.
Pour les gras, la quantité de gras reste Les enfants allaités (en bonne santé) ont
également stable dans le lait, quelle que des Bifidobactéries (provenant du lait
soit l’alimentation maternelle. maternel) en grande quantité dans leur
microbiote.
+ Attention à ses apports en acides
gras comme le DHA
En revanche, le profil qualitatif des
lipides lactés dépend de nos apports
alimentaires, comme le taux lacté de
certaines vitamines liposolubles. Ainsi
il est important de consommer des
acides gras essentiels ou à longue chaîne
comme le DHA, essentiels pour le bon
développement du cerveau et du système
nerveux de notre enfant.
3 « Il ne faut pas faire de régime
durant l’allaitement »
VRAI

Notre corps est magique : un étude sur les enfants vivant


en Gambie a montré que s’ils consommaient en moyenne
74% du volume de lait consommé par les bébés anglais,
leurs apports en calories, protides, lipides et lactose
étaient similaires, en dépit de la malnutrition chronique dont
souffraient les mères gambiennes.

Bien sûr, pour certains minéraux (iode, sélénium), certaines


vitamines et la qualité des lipides, le taux lacté dépendra des
apports maternels.

On évite les régimes durant l’allaitement


(ne jamais descendre en dessous de 1800
kcal, même si des études ne notent qu’une
conséquence sur le lait en dessous de 1500
kcal, avec une baisse de la lactation).

Mais en réduisant sa ration calorique, on


s’expose à des carences, et à une très
grande fatigue, une perte de cheveux plus
marquée… bref à éviter !
4 « Le lait maternel est pollué
via notre alimentation et
environnement et on devrait
mieux donner du lait infantile »
MYTHE
Nous sommes dans un monde pollué, il est donc inévitable
que des polluants s’y retrouvent. L’exposition aux toxines est
plus importante pendant la grossesse, période très sensible.

Parmi les polluants, on peut citer la dioxine, le mercure,


le DDT (insecticides) ou les PCB (polychlorobiphényles),
des substances chimiques utilisées dans la construction,
maintenant interdites car très toxiques mais qui
persistent dans l’environnement à cause de leur très lente
décomposition naturelle.

Les recherches des dernières années montrent que même


légèrement pollué, le lait maternel reste cependant de loin
le meilleur choix pour les bébés !! Et le meilleur pour notre
planète déjà bien polluée !

+ Les études montrent que le lait +T


 outes les femmes ne seront pas
maternel est bénéfique malgré impactées pareil par les polluants
certains polluants. Qui peut–être le plus impacté ? Les
Un chercheur américain a suivi pendant taux les plus élevés de polluants ont
plus de 15 ans des femmes et leur bébé. Il été retrouvés chez les femmes avec un
a essayé d’estimer l’impact de l’exposition premier bébé, les femmes qui fument et
aux polluants notamment les PCB et celles consommant régulièrement des
DDT par le biais de l’allaitement en terme boissons alcoolisées, les femmes avec un
d’espérance de vie. Les bébés allaités index de masse corporelle plus important
et exposés aux polluants voyaient leur (car les polluants sont stockés dans les
espérance de vie baisser de 3 jours en graisses), et les femmes plus âgées.
moyenne, comparé aux 70 jours pour les Le taux baisse au fur et à mesure de la
bébés non allaités. lactation.

la suite ici
4

+ Il faut essayer de garder un +L


 e lait maternel contient des
poids stable (donc attention aux composés qui vont agir contre les
régimes) polluants
Il est conseillé d’essayer de garder un Le lait maternel contiendrait de nombreux
poids relativement stable, pour ne pas antioxydants qui pourraient compenser
mobiliser les réserves de graisses, où les l’impact néfaste de la pollution subie
polluants se logent traditionnellement. par l’enfant lors de la grossesse. Dans
les études menées dans des zones très
+ Le lait maternel booste l’immunité polluées par les PCB, l’exposition in utero
du bébé a effectivement des effets négatifs sur
Selon un chercheur Américain, le Dr. le développement des enfants, alors
Goldman, le lait maternel permettrait que l’allaitement n’en a pas. Et dans
au système immunitaire de bébé certaines de ces études, il semblerait que
d’augmenter ses défenses en contenant l’allaitement maternel pourrait atténuer
notamment des facteurs anti- les effets d’une exposition durant la
inflammatoires, des probiotiques, qui grossesse. On ne connaît pas encore bien
rendent le tractus digestif plus résistant ces mécanismes.
aux pathogènes, dont les polluants.

Bien sûr il n’y a pas d’antidote magique dans le lait maternel,


mais ce que les chercheurs s’accordent à dire, c’est que les
bénéfices de l’allaitement sont largement supérieurs à une
potentielle exposition à des toxines via le lait (sauf en cas de
contamination de la mère, il s’agit de doses où la mère elle-
même serait malade).
5 « Si je me nourris mal je vais
être plus fatiguée et je risque
d’avoir des carences »
VRAI

Faire attention à son alimentation c’est aussi pour soi,


pour éviter les carences et la fatigue ! On mange à sa faim.

On peut par exemple prendre 3 repas par Pour bon nombre de minéraux (sauf l’iode
jour et deux collations (matinée et après- et le sélénium), le taux lacté est stable
midi). Et on suit une alimentation équilibrée quel que soit le statut maternel, ce qui
et variée, pas trop riche en sucre, avec plein pourrait aggraver d’éventuelles carences
de légumes et 2 à 3 fruits par jour. maternelles (notre corps va se débrouiller
pour trouver suffisamment certains
minéraux, à nos propres dépens).
6 « On doit oublier le café quand
on allaite »
MYTHE

Le café, le thé et le chocolat contiennent


des méthylxanthines (caféine, théophylline, théobromine…)
qui ont un effet excitant.

Le café peut être consommé sans


dépasser 2 à 3 tasses par jour. Au-delà on
note un risque d’hyperexcitabilité transitoire
de l’enfant : insomnie, irritabilité, coliques...
qui s’arrête à l’arrêt du café.
Les prématurés ou les nouveau-nés
métabolisent moins bien ces molécules.
Son taux dans le lait est également variable
selon les femmes, et serait plus important
chez les femmes qui fument.

Le chocolat noir reste ok, si on s’en tient


à une consommation raisonnable.

On évite le thé en grande quantité


(au-delà de 1 litre) car il peut diminuer
l’absorption du fer d’origine végétale.
On peut privilégier les tisanes.
7 « On ne doit jamais boire
d’alcool quand on allaite comme
durant la grossesse »
MYTHE

Si on ne peut pas recommander la prise régulière d’alcool


pendant l’allaitement, il n’existe pas non plus d’arguments
réellement fondés permettant de déconseiller formellement
la consommation d’une quantité modeste et/ou occasionnelle
de boissons alcoolisées.
Pour les prises occasionnelles, les spécialistes conseillent
généralement de prévoir d’allaiter le bébé juste avant de
commencer à consommer de l’alcool, en veillant à attendre
au moins 2 heures avant d’allaiter votre enfant avant de le
remettre au sein.

Attention ! Plus le bébé est petit, plus il L’alcool passe dans le lait, où il se retrouve à
faudra être prudent. Chez les nourrissons, un taux similaire à celui présent dans le sang
les capacités métaboliques sont moindres au moment de la tétée. Les recherches
que celles d’un bébé plus âgé. Il métabolise montrent qu’environ 5 à 6% de l’alcool
l’alcool deux fois moins vite qu’un adulte passent dans le lait.
après la première semaine de vie.
Le pic lacté est observé au bout de 30 à 60
minutes si l’alcool a été consommé à jeun,
et au bout de 60 à 90 minutes s’il y a eu
prise d’aliments. Tirer le lait n’a en revanche
strictement aucun impact sur la rapidité
d’élimination de l’alcool.

la suite ici
7
L’alcool va avoir des effets sur la maman et le bébé.

+ Perturbation du sommeil de bébé +D


 iminue le réflexe d’éjection
On manque d’études sur les effets à long du lait
terme d’une prise régulière d’alcool par L’alcool a également un impact sur
la mère allaitante sur le développement l’ocytocine (qui baisse de près de 80%
neurologique de l’enfant. Une étude de dans les heures qui suivent), responsable
1988 a montré que des enfants qui étaient du réflexe d’éjection. Il aurait aussi un
exposés à l’alcool de façon régulière via impact sur la prolactine, qui augmenterait
le lait maternel dormaient 25% moins que (sensation de seins gonflées). Mais
les enfants non exposés. comme on aura une plus grande difficulté
à déclencher le réflexe d’éjection, moins
+ Impacts sur le développement de lait pourra effectivement “sortir” et le
de bébé bébé prendra moins de lait.
Une autre étude de 1989 a pu observer
que les enfants exposés durant leur
première année de vie avait des
compétences moindres en termes de
développements moteurs.
8 « Quand on allaite,
on doit beaucoup boire » VRAI

MYTHE

On veille à bien s’hydrater, mais pas besoin de boire


plus que sa soif.

Les données scientifiques montrent Si on ne boit pas assez d’eau, il n’y a pas de
invariablement que ni l’augmentation ni risque pour votre bébé qui reçoit ce qu’il
la restriction de la quantité de liquides faut. Mais cela se fera à votre détriment.
consommée n’affectent le volume de lait Bonjour maux de tête et déshydratation !
produit.

9 « On doit manger certains


aliments pour allaiter et
produire assez de lait »
MYTHE
Les galactogènes ne sont pas indispensables pour allaiter.
Votre production de lait n’est pas déterminée par ce que
vous mangez, mais par la loi de l’offre et la demande. C’est
l’action locale et efficace de drainage des seins qui permet
d’entretenir la sécrétion lactée.

En d’autres termes, si les seins ne sont Comme le souligne la Leche League :


pas stimulés régulièrement et de façon “L’utilisation de galactogogues devrait être
suffisamment efficace, réservée aux situations dans lesquelles
la production lactée diminue. D’où une évaluation soigneuse n’a pas retrouvé
l’importance de mettre son bébé au sein ++ de cause que l’on pourrait traiter (une
et sans regarder la montre. hypothyroïdie maternelle, la prise d’un
médicament, une chirurgie mammaire…),
et lorsqu’une augmentation de la fréquence
des tétées et/ou de l’expression du lait n’a
pas permis d’obtenir un résultat”.
10 « On doit boire du lait
pour produire du lait »
MYTHE
Et non ! Nous sommes la seule espèce qui consomme
du lait d’un autre animal.
Notre lait est parfaitement adapté à notre + Les eaux minérales riches en calcium
bébé, tout comme le lait de la vache le sera (> 150 mg/l)
pour son petit veau. Sans compter que de
+ Les laits végétaux enrichis avec
nombreuses cultures ne consomment pas
du calcium (issu d’une petite algue
du tout de produits laitiers, et pourtant dans
extrêmement riche en calcium bien
ces cultures les femmes allaitent aussi leur
absorbable)
enfants ! Si vous craignez de ne pas avoir
assez de calcium, pas de panique, plein +L
 e bouillon de poule, comme notre
d’aliments en contiennent : MAMA POULE, qui est riche en calcium,
car sa longue cuisson ramollit les os de
+ Les légumes verts à feuilles comme
l’animal, en plus il est idéal pour faire le
les brocolis, les choux, les épinards…
plein de collagène.
+L
 es conserves de sardines, de saumon,
+C
 ertaines sortes d’algues (le lithotamne,
d’anchois ou de maquereau (avec les
le wakame, le nori, la laitue de mer),
arêtes qui ramollissent et deviennent
les produits fermentés (miso)
consommables)
 os carrés VANIFIQUE et
+N
+ Les amandes, ou les autres noix, les fruits
CROQUANTISSIME sont sources
séchés comme les figues. Par exemple,
de calcium !
dans une grosse poignée d’amandes vous
avez 80 mg de calcium, dans 2 figues
167 mg Et point positif : le calcium végétal est
globalement mieux absorbé que le calcium
+ Les graines de sésame, qui peuvent être
laitier. Les recherches montrent que
consommées entières, sous forme de
l’abordabilité du calcium est plus élevée
tahin (beurre de sésame), de gomasio
dans les sources végétales que dans les
(graines de sésame broyées mélangées à
sources animales (produits laitiers).
un peu de sel), ou ajoutées à de nombreux
plats. Elles doivent être bien mâchées
pour faciliter l’absorption du calcium par
l’organisme. Par exemple dans 2 cuillères
à soupe de tahini, vous avez 128 mg de
calcium

NOS PRODUITS SOURCE DE CALCIUM :

+ VANIFIQUE + CROQUANTISSIME
+ MAMA POULE
11 « Si on est vegan, on doit
changer son alimentation
si on veut allaiter »
MYTHE
Si on suit un régime végan, on a un risque de carence en B12
et zinc. Il est important notamment de garder un bon niveau
de B12 en se complémentant.

Mais il est tout à fait possible d’allaiter. On peut se faire


accompagner pour un suivi nutritionnel optimal.

12 « Quand on allaite, on a plus


de fringales que d’habitude »
VRAI
Pendant l’allaitement, les besoins énergétiques sont
augmentés afin de produire du lait. Une partie de ces besoins
est assurée par les réserves de la grossesse, le reste par
l’alimentation. Il faut non seulement couvrir ses propres
besoins mais également ceux du bébé.

Ces besoins supplémentaires dépendent de plusieurs


facteurs comme l’âge de notre enfant, si l’allaitement est
exclusif, notre niveau d’activité physique ou encore notre
prise de poids durant la grossesse.

On estime que les besoins supplémentaires Parfois il est compliqué de bien s’alimenter
sont d’environ de 500 kcal par jour, qui avec un nouveau-né. On peut prendre des
évoluent au fil de l’allaitement : 595 kcal/jour snacks pour tenir le coup, et se préparer
entre 0 et 2 mois post-partum, et de 670 avant l’accouchement des soupes et des
kcal/jour entre 3 et 6 mois. bouillons riches en collagène, parfaits
durant le postpartum.
13 « Quand on allaite, on doit éviter
certains aliments comme les
choux qui donnent des gaz »
MYTHE

Le mythe provient d’une étude qui a identifié un lien entre


une consommation notamment de légumes crucifères (chou-
fleur, chou, brocoli, oignon) et des coliques chez les enfants
exclusivement allaités. Mais cette étude n’a pas pu montrer
que ces légumes provoquaient des coliques.

Le bébé s’adapte très bien à l’alimentation de sa mère,


et si certains aliments provoquent des gaz chez les mamans,
ce n’est pas nécessairement le cas chez les enfants.
14 « Parfois notre lait peut causer
des allergies chez bébé, qui vont
s’exprimer sous la forme de
pleurs intenses ou de RGO. » VRAI
MYTHE
En cas d’allergie ou d’intolérance, ce n’est pas votre lait
qui entraîne l’allergie, mais les protéines allergisantes qui
se retrouvent dans le sang, puis dans le lait. Donc on ne se
culpabilise pas !

Alors qu’on a longtemps cru que pour prévenir des allergies


en cas d’antécédents familiaux, il fallait éviter ces allergènes
lors de la grossesse ou de l’allaitement, des études récentes
montreraient que la consommation de ces allergènes par la
mère pourrait prévenir les réactions allergiques. Le transfert
des antigènes via le lait maternel en favoriserait l’acceptation
par l’organisme du bébé.
+ L’allergie aux protéines du lait de a montré le lien entre RGO et APLV :
vache sur 204 nourrissons de moins d’un an
L’allergène le plus courant est le lait de souffrant de RGO, plus de 40% étaient
vache, qui contient plus de 33 protéines aussi allergiques aux protéines de lait de
différentes. On parle alors d’APLV vache.
(Allergie aux Protéines du Lait de Vache).
On estime qu’environ 7-8% des bébés +L
 ’APLV peut disparaître dans
seraient allergiques aux protéines de lait l’enfance
de vache. Les spécialistes recommandent de
réintroduire les protéines de lait de vache
+ Un lien entre APLV et RGO après 6 mois d’exclusion. On estime que
Les bébés ont encore des muqueuses l’acquisition d’une tolérance chez l’enfant
intestinales fragiles, et les protéines avant ses 3 ou 4 ans arrive dans près de
de lait peuvent déclencher divers 80 % des cas.
symptômes comme des pleurs intenses
ou un RGO (reflux gastro oesophagien),
apparent ou non. Une étude de 2000

la suite ici
+ Les autres allergènes A
 vec une éviction alimentaire stricte
14 Les deux autres principaux allergènes
sont le soja et le blanc d’oeuf (protéines
de 24h à 15 jours menée par la maman
allaitante, l’amélioration et la disparition
animales). On peut aussi mentionner des symptômes mettront au moins
les cacahuètes (protéines végétales), le 15 jours. Si on ne constate aucune
gluten (protéine du blé) et le poisson. amélioration, on peut réfléchir à lever la
restriction et partir sur une autre piste.
+ Retirer certains aliments de son
alimentation pour voir + L’impact
 de l’alimentation sur
Si vous observez qu’à chaque fois que les coliques est incertain
vous mangez un certain aliment, votre Les études ont analysé l’impact des
bébé a une réaction inhabituelle, vous régimes alimentaires sur les coliques
pouvez essayer de le retirer de votre du nourrisson et les résultats sont
alimentation. Il peut être utile de tenir contradictoires. Il semblerait que sur un
un journal pour mieux comprendre une petit nombre de nourrissons, un régime
répétition de comportements inhabituels d’éviction des principaux allergènes chez
chez votre bébé. la maman puisse réduire les coliques.
Mais les coliques seraient un phénomène
inexpliqué et temporaire, qui disparaîtrait
généralement entre 3 et 4 mois.

N’hésitez pas à consulter votre pédiatre qui pourra vous


orienter vers un spécialiste des allergies. Même en cas
de test négatif pour un certain aliment, les signes cliniques
doivent cependant primer.

Une fois que les symptômes ont Est-ce qu’il peut alors valoir le coût d’éviter
complètement disparu, il peut être discuté des allergènes durant la grossesse et son
de réintroduire l’allergène par petites doses, allaitement ? Les études ont montré que
pour que l’enfant s’y habitue et développe cet évitement ne réduit pas la probabilité
une tolérance, même si la dose adéquate de faire une allergie avant 2 ans, mais
peut être compliquée à définir. décalerait son apparition. Il n’apparaît
pas nécessaire notamment d’éviter les
cacahuètes.

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Nos best sellers snacks allaitement :


+ BANANACHOC + MILK MOONIES
15 « Quand on allaite, on doit éviter
les aliments avec des goûts trop
prononcés, ou trop épicés »
MYTHE

Certains aliments comme l’ail, les épices… peuvent en effet


changer le goût du lait. Mais le bébé commence déjà à goûter
les aliments à travers le liquide amniotique dans le ventre !
Tous ces nouveaux goûts permettraient même à l’enfant de
se familiariser avec les habitudes alimentaires de la famille,
bien avant sa diversification.

La consommation d’ail a la réputation Dans l’autre étude randomisée, on a


d’induire des coliques chez le nourrisson. donné aux mamans soit une gélule d’ail,
Toutefois, deux études ont réfuté cette soit une gélule placebo pendant trois
conviction. Dans la première, 153 mamans jours. La prévalence des coliques chez les
ont répondu à un questionnaire sur leur nourrissons était similaire dans les deux
alimentation. Les consommatrices d’ail groupes.
n’étaient pas plus nombreuses à rapporter
des coliques chez leur bébé que celles qui
n’en avaient pas consommé.
16 « Le lait maternel ne contient
pas assez de fer »
MYTHE
Le lait humain contient peu de fer (0,3 à 0,4 mg/l de fer),
mais il est présent sous une forme hautement assimilable,
plus facilement absorbable par le bébé que dans le lait de
vache ou le lait infantile fortifié en fer.
La quantité de fer dans le lait maternel est donc optimale
pour votre bébé, même si elle est moins importante que celle
dans le lait de vache.

Le taux lacté de fer est constant dans le lait maternel,


comme la plupart des autres minéraux. Les variations se
feront dans les quantités disponibles et stockées pour la
maman.

+ La composition du lait maternel + Le


 clampage tardif du cordon
améliore l’absorption du fer augmente les réserves en fer
Le fer est toujours mieux absorbé quand Pour les bébés nés à terme, le clampage
la vitamine C est présente. Le fort taux de tardif du cordon augmente le volume
lactose et de vitamine C dans le lait aide sanguin du bébé ainsi que ses réserves
à l’absorption du fer, et les bébés allaités de fer. Le bébé peut ainsi recevoir ses
retiennent bien le fer (pas de perte dans réserves en fer pour 3 mois ! Une revue
les selles) : celui-ci est bien absorbé et bien de 2013 a ainsi montré que les enfants
assimilé par leur corps. qui avaient eu un clampage après 1 minute
de vie avaient des niveaux de fer plus
+ Un nourrisson allaité n’a pas importants à 2 et 6 mois que les autres.
besoin de supplément de fer
Un enfant né à terme n’a pas besoin d’un
apport supplémentaire de fer jusqu’à 6
mois, au début de la diversification. Les
réserves hépatiques en fer du nourrisson,
alliées à la biodisponibilité élevée du fer
présent dans le lait humain, couvrent les
besoins du bébé exclusivement allaité
pendant environ les 6 premiers mois.

la suite ici
16

On peut également se demander pourquoi le lait humain


contient aussi peu de fer comme le lait maternel est
normalement “idéal” pour les bébés.

Un chercheur a émis l’hypothèse que Bonus : l’allaitement nous protège de la


cela pourrait constituer un avantage au carence en fer : l’aménorrhée de la lactation
moment de la diversification. Leur système diminue les pertes en fer !
immunitaire est encore immature, et la
diversification va les exposer à divers
allergènes alimentaires, ainsi qu’à des
germes et parasites potentiellement
pathogènes. Or, le fer est important pour la
croissance bactérienne. Si le bébé présente
une carence modérée en fer au moment de
l’introduction des solides, peu de fer sera
disponible pour la croissance des bactéries
pathogènes, et cela abaissera le risque
d’infections chez les enfants.

NOS PRODUITS RICHES EN FER :

+ CROQUANTISSIME
+ GRANOCHOC
17 « Il faut faire attention à son
apport d’iode quand on allaite »
VRAI

L’iode intervient dans la maturation du cerveau


et une carence peut être associée à des troubles
du développement neurocognitif chez l’enfant.

L’iode est le seul minéral avec le sélénium dont le taux lacté


dépend des apports maternels.

Pendant l’allaitement, le transfert d’iode


du lait maternel vers le nourrisson est
de l’ordre de 50 μg/j ; cela nécessite de
privilégier la consommation d’aliments
naturels riches en iode et l’utilisation de sel
iodé.
On trouve de l’iode dans le lait et produits
laitiers, crustacés, poissons d’origine marine
(frais, surgelés ou congelés), oeufs et sel
iodé… et dans nos granolas CHOCO NUT et
TOMTO’CROQ !

À noter que les produits laitiers biologiques


contiennent environ 45 % de moins d’iode
que les produits laitiers standards.

NOS PRODUITS SOURCE D’IODE :

+ CROQUANTISSIME
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18 « Le lait maternel est pauvre
en vitamine D »
VRAI
Le lait maternel est une faible source de vitamine D.
Les besoins de votre enfant en vitamine D s’élèvent à
400 UI/j (selon les nouvelles recommandations en cours
de mise à jour) et une supplémentation en vitamine D est
recommandée chez tous les enfants, notamment les enfants
allaités (le lait infantile est souvent enrichi en vitamine D).

Cette recommandation est faite de Une forte supplémentation de la mère


manière générale mais il pourrait être pourrait être suffisante pour combler ses
utile de vérifier au cas par cas. Il n’est pas besoins et ceux de son enfant. En effet, une
toujours nécessaire que le nourrisson étude a montré que pour un complément
soit supplémenté si la mère n’est pas de 6 400 UI/j, la maman allaitante allait
carencée, c’est pour cela que de nombreux avoir suffisamment de vitamine D pour
professionnels de santé font des bilans à elle et le bébé, et ce sans effet adverse lié
la mère pour évaluer de façon individuelle au surdosage, ce qui pourrait permettre
le besoin. En revanche, ce bilan n’est pas d’envisager de ne supplémenter que la
pris en charge par la sécurité sociale, mais maman. Le maintien optimal du statut de
le faire pourrait permettre d’éviter de la mère en vitamine D est le déterminant
supplémenter un bébé qui n’en a pas besoin. majeur pour prévenir les carences de
l’enfant.
Certaines études ont constaté que les
enfants qui étaient exclusivement allaités Attention cependant au surdosage.
avaient un risque accru d’hypovitaminose Actuellement, il existe des lacunes dans
D, en comparaison avec les enfants ayant l’évaluation du risque de toxicité associé à
d’autres sources d’apport que le lait un supplémentation excessive de vitamine
maternel. Le taux lacté de la vitamine D, D. Mais rien ne nous empêche de vous
comme certaines vitamines liposolubles, supplémenter d’abord pour vous !
est en effet fonction des apports maternels.

D’après la Leche League, le risque de


carence en vitamine est plus élevé chez les
enfants qui ont la peau sombre, qui sont
peu exposés directement au soleil, qui sont
exclusivement allaités pendant une longue
période par une mère ayant de faibles
apports calciques et en vitamine D pendant
la grossesse.
19 « On doit veiller à nos apports
d’oméga 3, notamment de DHA
durant l’allaitement »
VRAI

Les matières grasses ne sont pas à éviter, bien au contraire !


Les oméga 3 sont des acides gras dits essentiels car le
corps ne sait pas les fabriquer seul, il faut se les procurer
via l’alimentation. Notre bébé allaité dépend de nous pour
couvrir ses besoins, notamment en DHA. Il ne peut pas
notamment transformer l’ALA (qu’on retrouve dans les
graines, les oléagineux) en DHA comme nous adultes.

Le taux maternel de DHA baisse pendant Concrètement qu’est ce qu’on fait ?


l’allaitement, ce qui reflète le passage dans - On varie le type d’huile (olive, colza,
le lait d’un acide gras important pour le tournesol, noix, lin…)
développement de l’enfant. - On limite les graisses saturées, dans les
charcuteries, les plats transformés…
Après la naissance, des déficits en oméga - Pour faire le plein de DHA on prend du
3 peuvent persister jusqu’à six semaines poisson plusieurs fois par semaine.
après l’accouchement et ce d’autant plus
chez les mères allaitant leurs enfants. Des Et sinon tous nos carrés allaitement et pré
études montreraient également un lien et post natal contiennent 200 mg de DHA !
entre une consommation faible d’oméga 3 Notre pâte à tartiner CRAZY NUT est
et une dépression du post-partum chez les également riche en DHA. BABY BUMP,
mamans concernées. notre complément multivitamines et
minéraux, apporte également 200mg de
DHA par jour !

NOS PRODUITS RICHE EN DHA :

+ CRAZY NUT + BABY BUMP


EN RÉSUMÉ

1 Le lait maternel est directement composé de ce MYTHE


que l’on mange

2 Si notre alimentation n’est pas “parfaite”, notre MYTHE


lait sera de mauvaise qualité

3 Il ne faut pas faire de régime durant l’allaitement VRAI

4 Le lait maternel est pollué via notre alimentation


et environnement et on devrait mieux donner MYTHE
du lait infantile

5 Si je me nourris mal je vais être plus fatiguée et VRAI


je risque d’avoir des carences

6 On doit oublier le café quand on allaite MYTHE

7 On ne doit jamais boire d’alcool quand on allaite MYTHE


comme durant la grossesse

8 Quand on allaite, on doit beaucoup boire VRAI MYTHE

9 On doit manger certains aliments pour allaiter et MYTHE


produire assez de lait

10 On doit boire du lait pour produire du lait MYTHE

11 Si on est vegan, on doit changer son alimentation MYTHE


si on veut allaiter

12 Quand on allaite, on a plus de fringales que


VRAI
d’habitude

13 Quand on allaite, on doit éviter certains aliments MYTHE


comme les choux qui donnent des gaz

14 Parfois notre lait peut causer des allergies chez


bébé, qui vont s’exprimer sous la forme de pleurs VRAI MYTHE
intenses ou de RGO.

15 Quand on allaite, on doit éviter les aliments avec


MYTHE
des goûts trop prononcés, ou trop épicés
EN RÉSUMÉ

16 Le lait maternel ne contient pas assez de fer MYTHE

17 Il faut faire attention à son apport d’iode quand VRAI


on allaite

18 Le lait maternel est pauvre en vitamine D VRAI

19 On doit veiller à nos apports d’oméga 3, VRAI


notamment de DHA durant l’allaitement
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