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Je dédie ce livre à mes enfants,

Alexandre, Maxime et Marie-Josée,


espérant leur avoir transmis entre autres valeurs,
celle de préserver leur santé.
Remerciements

La préparation d’un livre est un travail très exigeant. La réalisation


d’un tel projet n’est possible qu’avec la participation enthousiaste
d’une équipe de personnes-ressources qui interviennent aux
différentes étapes du processus.
J’ai beaucoup apprécié ce travail d’équipe qui, pour moi, a été à la
fois valorisant et surtout très enrichissant.
Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance aux personnes
suivantes pour leur contribution et leur soutien durant la mise à jour de
cet ouvrage :
Mario Chaput, ND.A.
Michel Dussault, C. trad., OT
Patrice Dussault, B.A.
Dr Charles Héroux, DC, DIBAK
Alain Williamson
Mikael Zayat, Ph.D.
Enfin, un merci spécial à ma courageuse mère, Dorothée, et à feu
mon père, Jean-Claude, pour la discipline, le sens de l’organisation et
les valeurs morales qu’ils m’ont inculqués et qui me sont très
précieux.
L’auteure,
Lise Chaussé, ND.A., FLT, NEI
AVERTISSEMENT

Le but premier de ce livre est de sensibiliser le lecteur à une


approche naturelle qui vise le mieux-être global de la personne sur les
plans physique, émotif et mental.
Aucune indication n’exclut le recours préalable au diagnostic précis
d’un praticien homologué par le système de santé officiel, notamment
en ce qui concerne les maladies chroniques.
Donc, les informations contenues dans ce livre ne peuvent
remplacer un avis autorisé. Avant toute automédication, consultez un
médecin ou un pharmacien qualifié.
L’éditeur et l’auteure se dégagent de toute responsabilité relative
aux produits et/ou services proposés ou mentionnés dans le présent
ouvrage ainsi que pour tous dommages, pertes ou coûts que le
lecteur pourrait subir, directement ou indirectement, découlant de
l’usage de ces produits et/ou services.
PRÉFACE

Voici un vrai volume sur la naturopathie et la santé globale. Un


volume qui résume l’approche et sa complémentarité avec la
médecine allopathique. Le naturopathe, véritable coach de la santé,
vous guide vers l’optimisation de votre vitalité, par les méthodes
alternatives (nutrition, supplémentation, exercice, spiritualité,
relaxation, positivisme…). Le naturopathe vous rappelle que l’on n’est
jamais plus fort que notre maillon le plus faible. La lecture de ce
volume vous guide et vous motive vers une amélioration de la santé
globale et non vers le traitement d’une maladie qui, trop souvent,
comme l’arbre se dressant devant votre nez, dissimule une forêt.
Ce volume vous invite à l’ouverture qui permet de prendre du recul
et de percevoir la forêt, un individu dans sa globalité. Ouverture vers
la naturopathie, ouverture vers les autres approches complémentaires
et vers la médecine allopathique, qui doivent s’allier dans la recherche
de l’équilibre et du maintien d’une santé et d’une vitalité optimales. Il
ne peut qu’en résulter un humain et une société meilleurs. La
naturopathie professionnelle (tel qu’enseignée dans les écoles
accréditées par l’ANAQ ou par le CCNM) vous guide sur ce chemin du
« nature’s path ».
Bonne lecture et bonne santé,
Mario Chaput, ND.A.
INTRODUCTION
Qu’est-ce que la santé ?

« Bon état physiologique d’un être vivant, fonctionnement régulier et


harmonieux de l’organisme pendant une période assez longue
indépendamment des anomalies et traumatismes qui n’affectent pas
les fonctions vitales. » (Le Petit Robert 2009, p. 2307)
Je prends soin de ma santé, un guide pratique orienté vers la
prévention et les approches thérapeutiques naturelles, vise à vous
aider à améliorer votre santé et ainsi à réduire les coûts liés aux soins
et le temps passé dans les salles d’attente. J’espère que ce livre sera
pour vous une source précieuse de motivation, d’information et de
références.
Ce livre poursuit deux objectifs :
• Amener le lecteur à prendre conscience de l’importance
d’investir dans son capital santé afin d’éviter un déséquilibre
interne;
• Le motiver à prendre soin de son corps, à écouter les
messages qu’il lui lance, à s’accorder du temps, à se détendre
et à promouvoir son mieux-être.
Parce que rien n’est plus important que la santé.
Parce que vous devez choisir :
• Ou bien vous vous donnez toutes les chances d’avancer dans
la vie en faisant ce qu’il faut pour demeurer en bonne santé;
• Ou bien vous ne faites rien et vous augmentez vos chances
de tomber gravement malade ou pire, de quitter ce monde
prématurément.
La maladie est le langage du corps, un ensemble de signaux qui
nous aident à comprendre la cause du mal et à y remédier. Trop
souvent, on s’attaque au symptôme et non à la cause (Hippocrate).
Un affaiblissement ou un déséquilibre du système immunitaire par
excès d’antibiotiques devenus inefficaces, par exemple, accroît les
risques d’infection et de maladie. Mais paraît-il que le microbe n’est
rien : c’est le terrain qui est tout.
Cet ouvrage, porteur d’informations utiles, est une approche globale
de la santé dont toutes les facettes sont importantes. J’espère, cher
lecteur, qu’il pourra contribuer au maintien de votre bonne santé.

Prenez le temps de vivre plutôt que de survivre !


Je me nourris bien
« Que ton aliment soit ta seule médecine ! »
(Hippocrate [460-377 av. J.-C.])

Ce que nous mangeons a une incidence directe et déterminante sur


notre santé physique et mentale tout au long de notre vie.
Physiologiquement, et de façon incontestable, le corps doit combler
ses besoins en énergie et en éléments nutritifs pour seulement
continuer à fonctionner. Comme nous ne nous contentons pas
simplement d’exister, que nous recherchons un certain bien-être, il est
impératif de faire les choix nutritionnels qui s’imposent.
Pour de multiples raisons (mauvaise alimentation, habitudes de vie
douteuses, maladie), il arrive à tout le monde, à l’occasion,
temporairement ou sur une longue période, de ne pas être au meilleur
de sa forme. Lorsque cela se produit, la nourriture vient ajouter aux
bienfaits de la médecine conventionnelle (du système de santé public)
et de la médecine traditionnelle (la naturopathie). Elle apporte à
l’organisme énergie et nutriments nécessaires au bon fonctionnement,
à la croissance et à la restauration de la santé.
Parce qu’une saine alimentation constitue la clé de la prévention, ce
chapitre présente les bienfaits des aliments suivants : l’ail, le curcuma,
le chou, le bleuet, le pois chiche, le thé vert, le soya, les sources
d’oméga-3, la tomate, le gingembre, l’huile d’olive, l’eau, le chocolat,
la bière et le vin. Il souligne aussi la grande importance des protéines,
sans oublier l’utilité du précieux extracteur à jus. Ainsi, vous
contribuerez à reculer votre horloge biologique. Quel beau défi !
Les protéines
Pilier du système immunitaire

À la base de notre alimentation, les protéines nous permettent de


maintenir notre santé et de conserver notre vitalité. En effet, elles
constituent, avec les glucides et les lipides, une grande source
d’énergie. Leur contribution au développement musculaire a été
maintes fois démontrée.

De quoi s’agit-il ?
Les protéines sont de grosses molécules organiques azotées qui
donnent par hydrolyse des acides aminés et sont une partie
essentielle de la constitution des êtres vivants. Elles contiennent du
carbone (C), de l’hydrogène (H), de l’oxygène (O) et de l’azote (N), et
comptent 20 acides aminés essentiels.

À quoi servent les protéines ?


Elles participent aux fonctions physiologiques les plus importantes,
notamment à la structure de l’organisme en tant que constituants des
os, des dents et des muscles, de même que de nombreux tissus,
comme les ligaments, les tendons, la peau, les poils, les ongles et les
cheveux.
L’insuline (une hormone qui permet de stocker les graisses),
l’hémoglobine et la myoglobine (des molécules chargées du transport
des composés organiques comme l’oxygène), les lipoprotéines (des
gras), les vitamines et la transferrine (un minéral responsable du
transport du fer) sont des protéines.

Où trouve-t-on ces protéines ?


Il y a les protéines animales :
• La viande
• Les volailles
• Le poisson
• Les œufs
• Les produits laitiers
Il y a les protéines végétales :
• Les légumineuses
• Les produits céréaliers
• Les noix et les graines
La qualité des protéines dépend de leur teneur en acides aminés
essentiels. Si vous êtes végétarien, sachez qu’il est important de
combiner les aliments de source végétale entre eux pour obtenir une
protéine complète. C’est particulièrement vrai des légumineuses et
des produits céréaliers, parce que leurs protéines sont
complémentaires.

Le saviez-vous ?
Chez l’adulte, les protéines constituent presque 20 % de la masse
corporelle : près de 10 % se trouve dans les muscles, 4 % dans les os
et les cartilages et 6 % dans les autres tissus et liquides de
l’organisme. Mais vous savez déjà qu’une alimentation très riche en
protéines animales augmente l’incidence de maladies
cardiovasculaires et de certaines formes de cancer.

Rappelez-vous : trop, c’est comme pas assez !


Les oméga-3
Essentiels parce que le corps
ne peut les fabriquer par lui-même !

La découverte des oméga-3, par des chercheurs américains,


remonte aux années 1920, mais il faudra attendre les années 1970
avant que des chercheurs danois établissent un lien entre les oméga-
3 et les maladies cardiovasculaires. C’est à cette époque qu’est né
l’engouement pour ces grands protecteurs.

De quoi s’agit-il ?
Les oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés, de longues
molécules qui participent à de nombreux processus physiologiques.
En plus de la protection contre les maladies cardiovasculaires et la
formation de plaques d’athérosclérose, les oméga-3 contribuent à la
régulation de la tension artérielle, à la santé du cerveau, à l’élasticité
des vaisseaux, aux réactions immunitaires et à la cicatrisation. Ils
jouent aussi un rôle anti-inflammatoire.
Les principales sources alimentaires sont la sardine, le maquereau,
le saumon, le hareng, les anchois, les graines de lin, les graines de
chia et les noix de Grenoble.
De plus, certaines huiles végétales (comme l’huile de graines de lin),
les légumes feuilles vert foncé et les noix contiennent une troisième
sorte d’oméga-3, l’acide alpha-linolénique (ALA) dont l’action diffère
quelque peu de celle de l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et de
l’acide docosahexaénoïque (DHA). En effet, l’ALA peut aider
l’organisme à synthétiser l’EPA et le DHA.

Le saviez-vous ?
Il semble que les oméga-3 contribuent de façon importante au
développement des fonctions cérébrales de l’enfant. Ils auraient des
effets positifs sur la concentration, la mémoire et les facultés
d’apprentissage. À cet égard, c’est le DHA qui entre en jeu. Le
développement du cerveau et la performance cognitive sont
proportionnels à la concentration de DHA dans les neurones.

Pour une mégasanté : les oméga-3 sont là !


L’ail
Pour son arôme et sa saveur,
mais aussi pour son usage médicinal !

L’ail a souvent été jugé fortifiant et considéré comme une panacée;


aussi, c’est une plante potagère à la fois alimentaire, condimentaire et
médicinale. S’inscrivant dans la majorité des traditions culinaires du
monde, l’ail relève le goût de plats aussi différents que les potages,
les salades, les légumes et les viandes.
Plusieurs recherches scientifiques portent sur les effets bénéfiques
de l’ail, qui permettent de lutter contre les maladies cardiovasculaires
et le cancer, dont il réduirait les risques. Pour la plupart, les bienfaits
de l’ail viennent des nombreux composés sulfurés qu’il contient. Il
serait très efficace pour prévenir certains cancers, notamment ceux de
l’estomac, de l’œsophage, du poumon, du sein, de la prostate et du
côlon. De plus, consommé régulièrement, l’ail contribuerait à prévenir
les maladies du cœur. Des travaux de recherche ont permis de
démontrer que l’ail rend les plaquettes moins susceptibles de
s’agglutiner et d’adhérer aux parois artérielles (en dissolvant les
protéines coagulantes qui peuvent favoriser le développement de la
plaque), réduisant ainsi les risques de crise cardiaque.
Mais en outre, l’ail possède bien d’autres vertus, que voici :
• Il abaisse légèrement la tension artérielle;
• Il aide à diminuer le taux de cholestérol;
• Il contribue à stimuler le système immunitaire;
• Il aide à combattre les infections fongiques, etc.

Le saviez-vous ?
Des études en laboratoire ont aussi démontré qu’il est possible de
neutraliser par de l’extrait d’ail la bactérie à l’origine des ulcères de
l’estomac (Hélicobactère pylori). Et saviez-vous que pour remercier
les dieux d’avoir protégé son empire contre les épidémies, le pharaon
Kheops aurait fait graver une gousse d’ail au sommet de la pyramide
de Gizeh ?

L’ail : l’odeur et la saveur de la santé !


Le curcuma
Plus qu’une denrée de luxe…
Une épice anticancéreuse !

Épice sacrée originaire d’Extrême-Orient, plante tropicale vivace


connue aussi sous le nom de « safran des pauvres », avec lequel il
partage des propriétés, le curcuma rehausse le goût de nombreux
plats, comme les soupes, les salades, les lentilles, le riz, les poissons
et les crustacés.
De plus, pour prévenir l’apparition de certaines maladies, vous
n’avez qu’à ajouter une cuiller à thé de curcuma à vos recettes de
tous les jours. Cet aromate s’inscrit depuis toujours dans la tradition
sociale, culinaire et médicinale de plusieurs peuples asiatiques.

Le saviez-vous ?
Le curcuma se compose principalement de curcuminoïdes, dont la
curcumine, un pigment jaune. Cette dernière possède différentes
propriétés pharmacologiques. Effectivement, la médecine ayurvédique
utilise depuis des millénaires la racine de cette plante pour combattre
l’inflammation, les thromboses, le cholestérol et les radicaux libres.
Enfin, les travaux de recherche semblent démontrer que cette épice
présente un énorme potentiel anticancéreux.

Le curcuma : un aromate qui épate !


Son pigment jaune vous en mettra plein la vue…
Le chou
Légume à effet protecteur

Nous connaissons tous le chou pommé, le brocoli, le chou-fleur, le


chou de Bruxelles, le kale et le chou frisé pour en avoir mangé ou
entendu parler, même si nous ne les apprécions pas toujours… Ces
plantes potagères appartiennent à une sous-famille de crucifères que
l’on appelle Brassica.
Constituant une source importante d’isothiocyanates et d’indoles,
des composés phytochimiques qui stimuleraient les enzymes
capables de combattre le cancer, ces légumes crucifères aident à
prévenir l’apparition de la maladie en empêchant les substances
oncogènes de s’attaquer aux cellules.

Le saviez-vous ?
En consommant environ cinq à huit portions de légumes crucifères
par semaine, vous vous aidez à réduire le risque de plusieurs
cancers, de la vessie, du sein, du poumon et du côlon, par exemple.
En effet, les résultats d’une étude à laquelle ont participé
5 000 sujets laissent entendre qu’il suffit de deux portions de
crucifères par jour pour abaisser de 40 % le risque de contracter un
cancer du sein. Alors, savez-vous planter des choux… ?

Faites du chou votre chouchou !


Le pois chiche
Élément essentiel de la cuisine végétarienne

Le pois chiche, Cicer arietinum, est une légumineuse que l’on


consomme couramment dans plusieurs régions du monde. Originaire
du Moyen-Orient, il s’est diffusé dans de nombreux pays. Aliment aux
multiples possibilités, le pois chiche est la légumineuse la plus facile à
digérer, et la plus énergisante une fois métabolisée. Il figure parmi les
principaux ingrédients de l’hummus et des fallafels, deux mets
traditionnels du Moyen-Orient.
Riche en protéines végétales, le pois chiche contient également du
manganèse, du cuivre, du phosphore, du fer, du zinc, du magnésium,
du potassium, du sélénium et des vitamines du groupe B. On lui
confère des propriétés bénéfiques pour les os, les muscles, le
système nerveux et la coagulation du sang. Enfin, il permet de lutter
contre le cholestérol, grâce à ses fibres solubles.
Des travaux de recherche attribuent, à la consommation régulière de
légumineuses, un meilleur contrôle du diabète et une diminution du
risque de maladie cardiovasculaire et de cancer colorectal.

Le saviez-vous ?
En arabe, le pois chiche s’appelle hummus, un mot que nous
connaissons tous et qui a la même racine que le verbe « torréfier ».
Anciennement, on s’en servait pour prévenir l’impuissance sexuelle,
arrêter la diarrhée et soigner les plaies, entre autres.

Un pois qui vaut son pesant d’or !


Le soya
Aliment nutritif au potentiel considérable

Plante herbacée, originaire d’Extrême-Orient, le soya représente une


source nutritive intéressante. Les polyphénols nommés isoflavones en
sont les principaux composés phytochimiques; les isoflavones les plus
importantes du soya sont la génistéine et la daidzéine, qui s’avèrent
de puissants antioxydants.
Le soya est cultivé pour ses graines oléagineuses riches en
protéines. À partir du soya, on produit une farine, des fèves rôties, le
miso, le tofu, une boisson, un yogourt, la lécithine, une sauce et une
huile.
La consommation du soya fait partie intégrante des traditions
culinaires des pays asiatiques. En Chine, on en consomme
40 grammes par jour et au Japon, 65 grammes par jour.
Les Japonaises, dont l’alimentation contient beaucoup d’isoflavones,
se plaignent rarement de bouffées de chaleur et de sueurs nocturnes.
En Amérique du Nord, à titre de comparaison, l’incidence du cancer
du sein et de l’utérus, des maladies cardiovasculaires et des fractures
de la hanche serait beaucoup plus élevée.

Le saviez-vous ?
La lécithine, que l’on ne retrouve pas seulement dans le soya, mais
aussi dans le jaune d’œuf et le germe de blé, est un des principaux
phospholipides de l’organisme. Ces derniers participent à la
constitution des membranes cellulaires et agissent sur le système
nerveux par l’entremise d’un neurotransmetteur, l’acétylcholine.

Le soya… pour de bons petits plats !


Le gingembre
Une petite patte de gingembre
pour faire un grand pas en avant !

De quoi s’agit-il ?
C’est une plante originaire d’Asie tropicale, du genre Zingiber et de la
famille des Zingiberaceae, dont on utilise le rhizome en cuisine et en
médecine traditionnelle. Il apporte une note fraîche aux fruits de mer,
relève la saveur des mets un peu lourds et allège les viandes grasses,
comme le canard et le porc. Ses fines tranches marinées permettent
de « nettoyer » le palais entre deux plats relevés.

Indications thérapeutiques
Connu depuis des millénaires pour sa valeur culinaire, on le
consomme dans le monde entier sous diverses formes (capsules,
poudre, tisane, frais ou en sirop) pour ses vertus thérapeutiques :
• Il aide à combattre les infections, la fatigue, les douleurs
musculaires, les rhumatismes, le mal des transports et,
surtout, les malaises digestifs;
• Il possède également des propriétés aphrodisiaques,
antioxydantes et antibactériennes;
• Il agit notamment sur les nausées matinales en début de
grossesse, les refroidissements, le manque d’énergie et les
blessures;
• Il contribue à prévenir certains cancers (côlon, intestin,
ovaires) et certaines maladies cardiovasculaires, et à protéger
les cellules du corps contre le vieillissement;
• Son principal composé actif est le gingérol, qui possède des
propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes;
• C’est un stimulant circulatoire;
• C’est un vasodilatateur périphérique;
• Il sert aussi de sudorifique et d’expectorant.

Le saviez-vous ?
Gingembre, ail et oignon : le pouvoir antioxydant du tout est
supérieur au pouvoir antioxydant de la somme des parties.
Des études démontrent que le gingembre (entre autres épices)
stimule la sécrétion biliaire et l’activité de différentes enzymes
digestives, facilitant ainsi la digestion des aliments.

Le gingembre — quand condiment rime avec stimulant !


La tomate
Quand tomate rime avec prostate…

La tomate est originaire des Andes, mais ce sont les Aztèques qui
l’ont cultivée en premier. Les Italiens, quant à eux, ont élaboré toutes
ces recettes à base de pomodoro (la pomme d’or), que nous
apprécions tant. Riche en lycopène, c’est un aliment antioxydant.

De quoi s’agit-il ?
En cuisant, la tomate libère un ingrédient actif appelé lycopène qui
lui permet de produire son effet anticancer. Effectivement, le lycopène
fait partie de la famille des caroténoïdes, des pigments qui donnent à
certains fruits et légumes leur couleur caractéristique : le rouge,
l’orange ou le jaune. Les caroténoïdes aident à prévenir certaines
maladies en protégeant les cellules contre les attaques des radicaux
libres et en les aidant à communiquer entre elles. En outre, puisque
nous sommes incapables de les synthétiser, nous devons assimiler
ces molécules en mangeant des fruits et des légumes comme la
tomate.

Le saviez-vous ?
En mangeant des plats à base de tomates (et d’ail) au moins deux
fois par semaine, les hommes se donnent les moyens de diminuer le
risque de contracter un cancer de la prostate. De plus, on associe
également le lycopène à la prévention des troubles cardiovasculaires.
En tant qu’antioxydant, il empêche les LDL (mauvais cholestérol) de
s’oxyder. En effet, les LDL oxydés favorisent l’athérosclérose qui, elle,
peut conduire à l’infarctus ou à l’AVC.

Ne lancez plus vos tomates : elles ont tant à vous offrir !


Le bleuet
Tout petit, mais… géant lorsqu’on considère
ses propriétés thérapeutiques !

Qu’on le choisisse pour sa légèreté, sa fraîcheur, son parfum, sa


couleur, ou encore pour sa saveur, le bleuet, une richesse naturelle
du Québec, constitue une source importante d’antioxydants.
Dans la catégorie de petits fruits, nous retrouvons aussi la
framboise, la fraise, la mûre et la canneberge. Tous sont riches en
polyphénols (acide ellagique, anthocyanidines, proanthocyanidines) et
représentent une source importante de composés phytochimiques
anticancéreux.
Le bleuet, que nous donne une jolie plante buissonnante, possède
plusieurs propriétés médicinales, dont celle de traiter diverses
affections oculaires. En effet, ce petit fruit protège la vue, améliore la
vision nocturne et l’adaptation de l’œil à la lumière vive. Il peut
soutenir le traitement d’un large éventail de troubles oculaires dont la
rétinopathie diabétique, les cataractes et la dégénérescence
maculaire.

Le saviez-vous ?
Les bleuets aident à fortifier les vaisseaux capillaires, comme le
démontre une étude où 31 participants avaient pris chaque jour
pendant quatre semaines un extrait de ce petit fruit.
D’autres travaux ont permis de constater que le bleuet contribue
aussi à réduire les hémorragies dans les yeux, notamment en
présence de rétinopathie diabétique.

Adoptez la santé fruitée !


L’huile d’olive
Plus qu’une alliée de goût…
un véritable cadeau des dieux !

Depuis l’Antiquité, la connaissance de l’huile d’olive nous a été


transmise par les commerçants, les responsables de la
réglementation (de sa production et de son commerce) et les
historiens. Nous avons découvert l’huile d’olive il y a environ
5 000 ans. Que ce soit pour relever le goût des aliments,
accompagner une salade, cuire ou même frire des légumes, on se
rend compte qu’il est facile d’intégrer l’huile d’olive à son alimentation.
Parfumée, fruitée et fidèle reflet de son terroir, l’huile d’olive promet
autant de découvertes qu’il existe de variétés.
L’huile d’olive est composée d’acide oléique à environ 75 %, un
acide gras monoinsaturé. Très nourrissante, l’huile équilibre le taux de
graisse dans le sang (triglycérides, cholestérol). On la recommande
souvent, additionnée de jus de citron, pour éliminer les calculs
biliaires. De plus, elle exerce une action protectrice sur l’appareil
digestif et les peaux déshydratées.
Enfin, une étude a démontré que cet acide gras essentiel partage les
propriétés anti-inflammatoires de l’ibuprofène.

Le saviez-vous ?
Il fut un temps où l’huile, les olives, le pain et le vin suffisaient pour
préparer un repas traditionnel complet. Un bonheur tant pour le palais
que pour la santé !

L’olive : petite de forme, mais grande par ses capacités !


L’eau
Avec les minéraux, elle est essentielle
au maintien des processus vitaux

De tous les éléments nutritifs, l’eau est le plus indispensable à la vie;


nous pouvons survivre plusieurs semaines sans manger, mais nous
ne pouvons pas nous passer d’eau plus de quelques jours.

De quoi s’agit-il ?
L’eau est le liquide incolore, inodore, transparent et insipide que
nous connaissons tous. Elle était considérée dans l’Antiquité comme
un des quatre éléments constitutifs de l’Univers, avec la terre, l’air et
le feu.
Le corps d’un adulte en santé est constitué d’eau à 50 % ou 60 %,
tandis que celui d’une personne âgée, à 45 % ou 50 %. Elle permet
de dissoudre de nombreuses molécules, dont les minéraux, les
vitamines, les acides aminés et le glucose. L’eau est essentielle à la
digestion, à l’absorption et à l’excrétion. Elle agit comme lubrifiant
pour les articulations, comme amortisseur pour la moelle épinière et
comme protecteur pour le fœtus, par exemple.
L’eau aide à maintenir la température du corps en distribuant la
chaleur à l’intérieur et en favorisant sa diffusion à l’extérieur.
Puisqu’elle entre dans la composition du sang et de la lymphe, l’eau
participe au transport des nutriments et à l’élimination des déchets
dans l’ensemble de l’organisme.
Aussi, nous l’éliminons de plusieurs façons :
• par l’urine (60 %);
• par l’expiration et la diffusion à travers la peau (28 %);
• par la transpiration (8 %);
• par les matières fécales (4 %).
Le saviez-vous ?
Une consommation d’eau insuffisante entraîne la déshydratation.
Vous reconnaîtrez sûrement ces quelques symptômes :
• Confusion
• Faiblesse
• Perte d’élasticité de la peau
• Réduction du débit urinaire
• Sécheresse de la bouche
• Yeux creux
• Dans les cas extrêmes, la mort

Bien qu’on n’ait établi aucune quantité précise d’eau à boire chaque
jour, Santé Canada recommande tout de même d’en boire tous les
jours pour étancher sa soif, quelle que soit la source : eau bien sûr,
jus, infusion, soupe, fruit, etc.

L’eau, c’est le berceau de la vie !


Le chocolat
Un délice pour le palais, mais également
un traitement pour divers désordres !

La gourmandise est un péché, me direz-vous ? Eh bien dans


certains cas, ce péché apporte son lot de bienfaits ! D’un côté, il est
vrai que le chocolat est très calorique (500 calories par
100 grammes), mais d’un autre côté, il nous transmet beaucoup de
substances très utiles. En voici quelques-unes :
• Les fibres, qui agissent sur la constipation en stimulant le
péristaltisme de l’intestin;
• Les polyphénols, qui permettent de prévenir les maladies
chroniques et cardiovasculaires;
• Les flavonoïdes, des antioxydants qui aident à prévenir la
contraction de certaines maladies comme le cancer et
l’apparition du cholestérol LDL;
• Le magnésium, qui contribue à combattre la fatigue et le
stress
• Des acides aminés, qui participent au transport de la
sérotonine, un neurotransmetteur qui aide à produire la
mélatonine.

Le saviez-vous ?
Les études scientifiques n’ont pas encore réussi à démontrer le
pouvoir aphrodisiaque du chocolat. Dommage ! Cependant, des
travaux laissent entendre que les flavonoïdes, les méthylxanthines,
les amines biogéniques et les acides gras agonistes des récepteurs
cannabinoïdes que contient le chocolat combineraient leurs effets
pour favoriser la santé sexuelle. Moi qui comptais servir un bon
chocolat chaud à mon conjoint…

Bon au goût, quand même très bon pour la santé !


Le thé vert
Plus que réconfortant…
c’est une source exceptionnelle d’antioxydants !

Ce sont les pays d’Extrême-Orient, notamment la Chine et le Japon,


qui nous ont fait connaître le thé, ses modes de préparation, sa
dégustation et ses propriétés médicinales.
Le thé que nous buvons vient des jeunes feuilles d’une plante,
baptisée Camellia sinensis dans le système de classification de Linné.
Dans la plupart des applications actuelles, nous cueillons les feuilles
de cet arbuste et les soumettons à une brève torréfaction à la vapeur.
Ensuite, nous les laissons refroidir, puis sécher. Ce sont ces feuilles
séchées que nous infusons avant de déguster cette boisson
légèrement amère.
Le thé vert contient un certain nombre de molécules très utiles : les
tannins, les polyphénols, les flavonoïdes, la théophylline, la
théobromine, l’acide gallique et l’épigallocatéchine gallate, des
antioxydants qui permettent de lutter contre les radicaux libres. De
plus, le thé vert aide à lutter contre une foule de problèmes de santé,
comme le cancer, et nous prête ses vertus astringentes, digestives et
toniques.

Le saviez-vous ?
Bien que ses propriétés médicinales soient très nombreuses, le thé
vert est tout de même déconseillé aux femmes enceintes ou à celles
qui allaitent, et en cas d’insomnie ou de palpitations cardiaques, par
exemple.

Ayez de la bonté pour votre santé : pensez thé !


La bière
La modération a bien meilleure santé !

Quand vient le temps de fraterniser, beaucoup de Québécois se


plaisent à étancher leur soif en dégustant une bonne bière dans un
pub ou sur une terrasse en plein air. Désaltérante et abordable, c’est
aussi un symbole de convivialité. Mais qu’en est-il vraiment de cette
boisson alcoolisée si populaire dans le monde ? Fait-elle engraisser ?
Augmente-t-elle l’incidence de certaines maladies ? Ou est-elle plutôt
bénéfique pour la santé ?
D’abord, sachez que la bière est un aliment exceptionnel à bien des
égards… Ses ingrédients de base sont l’eau pure, le malt (une
céréale germée), la levure et le houblon. La céréale qui entre le plus
souvent dans son élaboration, c’est l’orge, sinon le blé, le seigle ou le
riz. La bière est le produit de la fermentation alcoolique d’un moût par
les levures, qui contiennent et fabriquent des vitamines du groupe B,
dont la niacine, la riboflavine et l’acide folique.
La bière contient également des sucres lents, des protéines et des
minéraux comme le potassium, le magnésium, le calcium, le soufre, le
silicium et le phosphore, tous essentiels au maintien d’une bonne
santé. On y retrouve aussi l’éthanol (alcool éthylique d’origine
végétale), qui favorise la production du « bon cholestérol » (HDL) et
diminue le « mauvais cholestérol » (LDL) qui, lui, se fixe sur les parois
des artères.
Plusieurs travaux de recherche se sont penchés sur la relation entre
une consommation modérée d’alcool (d’au plus deux ou trois verres
par jour, selon l’Organisation mondiale de la santé) et les affections
cardiovasculaires : ils ont permis de déterminer que l’incidence de
telles maladies peut diminuer chez les buveurs prudents. De plus, une
consommation régulière mais modérée a un effet bénéfique relatif à la
coagulation du sang, au cholestérol, à l’insuline et à l’homocystéine.
Cette dernière, trop concentrée dans le sang, serait associée aux
maladies cardiovasculaires, par exemple.
Mise en garde : la consommation excessive augmente les risques
d’infarctus et de maladies cardiovasculaires sans apporter le moindre
bienfait.

Le saviez-vous ?
Ce n’est pas la bière qui fait grossir, ce sont les habitudes
alimentaires des buveurs. Il faut chercher les causes dans les
accompagnements (croustilles et arachides salées, pizza, par
exemple). Il semble qu’à elle seule, en plus des bienfaits mentionnés
précédemment, la bière ait un pouvoir diurétique, ce qui peut favoriser
l’efficacité de certains régimes amaigrissants en facilitant l’élimination
des toxines. Aussi, saviez-vous que la bière ne contient pas de
matières grasses, qu’elle réduit l’appétit et qu’elle limite donc le
grignotage entre les repas ?

Finalement, qu’elle soit blonde, rousse ou noire, osez l’essayer…


Dégustez peu, dégustez mieux !
Le vin
Bu avec modération, il représente une façon agréable de
contribuer à une bonne santé…

Nous devons beaucoup au Proche-Orient. En plus de nous avoir


donné l’agriculture et l’écriture, il nous a aussi apporté le vin. En effet,
la production du vin dans cette région remonte à 8 000 ans. Les
techniques de culture de la vigne et de fermentation du vin nous sont
parvenues en passant par l’Égypte, puis par la Grèce.
Qu’il s’agisse d’un Montepulciano italien, d’un Zinfandel californien
ou d’un bon Bordeaux, cette boisson obtenue par la fermentation du
raisin regorge de substances antioxydantes.
Par exemple, les polyphénols qu’il contient constituent un excellent
bouclier de protection contre le cancer. De plus, le vin contribuerait à
prévenir l’apparition des maladies coronariennes, en plus d’aider à
préserver les fonctions cérébrales.

Le saviez-vous ?
L’action des antioxydants contenus dans le vin rouge rappelle celle
de l’aspirine : ils contrecarrent la tendance des plaquettes sanguines à
s’agglutiner pour former des thrombus (caillots), contribuant de ce fait
à prévenir l’infarctus et les AVC.
Et saviez-vous que pour profiter des effets favorables du vin sur la
santé, il est préférable de le consommer en mangeant ?

Quand boire et manger sont associés à la santé !


Les jus à l’extracteur
Un important facteur de santé

Je m’en voudrais de passer sous silence les bienfaits des jus frais
que l’on se prépare soi-même à l’aide d’un extracteur, parce qu’ils
sont indéniablement supérieurs à ceux que l’on peut acheter dans le
commerce. L’extracteur nous permet d’obtenir presque tous les
nutriments présents dans les fruits et les légumes (privilégiez les
ingrédients biologiques). Leur valeur thérapeutique est incontestable.
De par leurs éléments nutritifs, ces jus favorisent grandement la
détoxication et permettent de combler des carences alimentaires. Il
est fortement recommandé de boire les jus dans les 15 à 20 minutes
après leur extraction, puisqu’ils s’oxydent rapidement.
Par exemple, le jus d’herbe de blé est un incontournable à l’Institut
de santé Hippocrate, où les visiteurs en boivent environ deux onces,
deux fois par jour. Ses vertus et propriétés de guérison et de
régénération sont innombrables. Ce jus a une action purificatrice, et
on peut l’appliquer à presque n’importe quel problème de santé. C’est
une source naturelle et abondante de vitamines et minéraux,
d’oligoéléments, d’enzymes et d’acides animés. L’herbe de blé
contient environ 70 % de chlorophylle (très alcaline).
Voici un exemple de jus facile à préparer : Insérez une carotte
moyenne, une branche de céleri, une poignée de persil, un demi-
concombre anglais et un quart de pomme jaune dans l’appareil en
marche. Versez dans un grand verre et ajoutez-y un soupçon d’huile
d’olive.

Le jus à l’extracteur : un concentré de vie.


Conclusion

La santé c’est l’équilibre entre une attitude positive, l’exercice


physique et une alimentation saine et variée. Il est possible de bien
manger et de se faire plaisir en même temps, et souhaitable de porter
ses choix sur les aliments dont le profil nutritionnel est le plus
favorable à la santé.
Ainsi, il faut privilégier la variété et la qualité des aliments issus des
quatre groupes alimentaires. De cette façon, ils vous fourniront un
éventail complet de nutriments.
De plus, en intégrant à votre régime alimentaire des aliments
protecteurs, comme les fruits et les légumes, le thé vert, le curcuma,
le gingembre, les acides gras essentiels dont l’huile d’olive, et l’ail —
pour ne nommer que ceux-là —, vous vous donnez un moyen sûr et
efficace de prévenir, voire de contrer certaines maladies.
Certains aliments présentent de nombreuses vertus protectrices, à
telle enseigne que la thérapie par les aliments, ou nutrithérapie, est
devenue une approche thérapeutique complémentaire que tout
individu peut utiliser pour renforcer son système de défense.
De même, il est clair que plusieurs maladies trouvent leur source
dans une mauvaise alimentation. Avec le patrimoine génétique, la
qualité du régime alimentaire figure parmi les plus grands facteurs de
risque des maladies cardiovasculaires, des AVC et des cancers, qui
sont les premières causes de mortalité au Canada.

Adoptez de saines habitudes alimentaires tout en conservant une


ouverture d’esprit qui vous permettra de voir l’alimentation d’un
œil favorable.
1er témoignage : le régime crétois

Je me rappelle tout à coup un de mes voyages. En 2006, je me suis


rendue en Grèce pour faire l’expérience du très connu régime
alimentaire méditerranéen de l’île de Crête.
Depuis des décennies, chercheurs et professionnels de la santé
vantent les mérites du régime crétois. Il a pour objectif d’obtenir les
mêmes avantages que les habitants de cette île, c’est-à-dire diminuer
l’incidence des maladies cardiovasculaires et le risque de cancer,
ainsi que d’augmenter l’espérance de vie. Grâce aux rapports de
recherche publiés partout dans le monde, nous connaissons bien ses
fondements : faire passer les grains entiers, les fruits et légumes crus,
l’ail, l’oignon, les épices et l’huile d’olive, de même que le yogourt, le
fromage et le poisson, avant les viandes, les œufs et le sucre.
De toute évidence, ce n’est pas un régime végétarien. Il est facile à
adopter puisque la plupart de ces aliments nous sont déjà familiers.
Le régime crétois n’est pas maigre, ni pauvre en céréales ou en
légumineuses (des féculents), mais il donne les résultats escomptés.
Pourquoi ? Jumelé à un exercice physique régulier et à l’absence de
stress oxydant, ce régime combine les molécules naturellement
présentes dans les aliments précités pour nous permettre d’en
exploiter la synergie. C’est de cette synergie que nous viennent les
bienfaits.
Ah oui ! J’oubliais. Que ce soit le monte nero, le naoussa boutari ou
l’athos, ne manquez pas de goûter aux meilleurs vins rouges de la
Grèce.

Kale orexe ! (Bon appétit !)


Je me supplémente au besoin

Le présent chapitre propose des suppléments nutritionnels


(vitamines, minéraux, oligoéléments, etc.) conçus pour améliorer votre
santé et prévenir certains désordres fonctionnels. Il sera question
notamment :
• du complexe B
• de la vitamine C
• de la vitamine D
• du fer
• du magnésium
• du zinc
• de la coenzyme Q10
• de la gelée royale
• du ginseng
• et du rôle qu’ils jouent dans la protection de la santé
Les vitamines sont indispensables à la croissance et au
développement de l’enfant, puis elles aident les adultes à se maintenir
en bonne santé. Les minéraux, quant à eux, aident les tissus, les
organes, les appareils et les systèmes à remplir leurs fonctions
physiologiques. Ils participent, entre autres :
• à la régulation des contractions musculaires;
• à l’équilibre acido-basique et hydrique;
• à la transmission nerveuse;
• enfin, en tant que cofacteurs, à des centaines de réactions
biologiques associant des enzymes, des hormones et des
vitamines.
Finalement, il coûte moins cher de prévenir que de guérir. Il vous
appartient maintenant de préserver votre vitalité, votre bien-être et
plusieurs facultés censées décliner avec l’âge.
Fini l’adage « si jeunesse savait et si vieillesse pouvait ».
Maintenant, jeunesse peut savoir en lisant ce livre, et vieillesse
peut davantage en suivant les conseils prodigués.
Le complexe B
Essentiel à la croissance
et au développement du corps humain

C’est le Dr Christiaan Eijkman, un néerlandais, qui a découvert la


première des vitamines B, la B1, en 1929. Cette découverte lui a
d’ailleurs valu le prix Nobel de physiologie et de médecine la même
année. Ses travaux et ceux de ses successeurs ont permis de
découvrir les autres vitamines du complexe B et de repérer leurs
sources alimentaires. On les retrouve notamment dans le riz entier
(identifié dès le début par le Dr Eijkman), d’autres céréales entières, la
levure, les bouillons de viande et de légumes, le lait, les œufs, la
gelée royale, la volaille et le foie.

On compte huit de ces vitamines. Ce sont la B1 (la thiamine), le B2 (la


riboflavine), la B3 (la niacine), la B5 (l’acide pantothénique), la B6 (la
pyridoxine), la B8 (la biotine), la B9 (l’acide folique) et la B12 (la
cobalamine). Voici quelques-unes de leurs nombreuses fonctions. Elles :
• jouent un rôle dans le métabolisme des glucides, des
protéines, des lipides, des acides aminés et des acides gras;
• participent à la production d’énergie et des globules rouges;
• prennent part au fonctionnement du système immunitaire, à la
division des cellules, à la régulation du taux d’homocystéine
sanguin et à la cicatrisation des blessures;
• contribuent à la vision, à la santé de la peau et des
muqueuses, à la croissance des tissus maternels et du fœtus;
• interviennent notamment dans la synthèse de l’ADN, de la
myéline, de l’hémoglobine, des hormones sexuelles et de
nombreux neurotransmetteurs, ainsi que dans le transport de
l’oxygène;
• aident à prévenir les maladies cardiovasculaires;
• agissent sur le système nerveux et les glandes surrénales.
Le saviez-vous ?
• La pilule contraceptive crée une diminution graduelle de
toutes les vitamines B dans l’organisme.
• Le spina-bifida (une malformation osseuse) est une pathologie
qui découle d’une carence en vitamine B9.
• La vitamine B6 est recommandée pour traiter le syndrome
prémenstruel. Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé
l’a inscrite sur sa liste des médicaments essentiels.

Les vitamines B, y a pas de quoi s’en faire un complexe…


La vitamine C
Gage de longévité !

Nous connaissons tous un des bienfaits de la vitamine C, car nous


avons appris dans nos cours d’histoire qu’en Nouvelle-France, son
insuffisance a permis au scorbut de s’attaquer à de nombreux colons
qui, dans ces cas, n’ont pas survécu.

De quoi s’agit-il ?
En tant que principal antioxydant hydrosoluble, la vitamine C protège
les cellules contre les radicaux libres et l’organisme contre les
dommages causés par l’oxydation.

Quelles sont ses fonctions physiologiques ?


Elles sont nombreuses et variées. En voici quelques-unes : cette
vitamine possède des propriétés antioxydantes, participe à la
synthèse du collagène et de la carnitine, favorise l’absorption du fer,
contribue à la biosynthèse de neurotransmetteurs et à l’activation de
certaines hormones, soutient la fonction immunitaire, augmente la
résistance de l’organisme aux infections et enfin, joue un rôle dans la
conversion de l’acide folique en sa forme active.

Quels sont les symptômes reliés à une carence en vitamine C ?


Comme nous l’avons mentionné plus haut, elle entraîne le scorbut
dont voici quelques symptômes :
• anorexie
• fatigue
• douleur et atrophie musculaires
• lésions de la peau
• saignement des gencives
• dépression
• cicatrisation lente
• déformation des os
Le saviez-vous ?
On trouve essentiellement la vitamine C dans les fruits et légumes,
notamment les agrumes, les fraises, le cantaloup, le kiwi, la tomate,
les légumes crucifères (brocoli, chou) et les poivrons.
Notez bien qu’elle est sensible à l’oxydation, à la chaleur, à la
lumière et à la fumée de cigarette. En effet, le tabagisme est une des
causes de carence en vitamine C, puisqu’une seule cigarette en brûle
au moins 25 mg.

La vitamine C : l’ABC de la santé !


La vitamine D
Défense de l’organisme au quotidien

L’exposition de la peau au soleil vingt minutes, trois à quatre fois par


semaine, permet à l’organisme de synthétiser suffisamment de
vitamine D. Dans les pays nordiques, la biosynthèse de la vitamine D
diminue considérablement l’hiver en raison du raccourcissement de la
période d’ensoleillement attribuable à l’inclinaison de la Terre, d’où
l’importance de l’héliothérapie.

De quoi s’agit-il ?
La vitamine D est une de celles que nous sommes capables de
produire. Nous la synthétisons dans la peau à partir du 7
déshydrocholestérol (un intermédiaire du cholestérol) après qu’il ait
été exposé aux rayons ultraviolets du Soleil. La vitamine D est
présente dans la nature sous forme de précurseurs : le cholécalciférol
dans les tissus animaux et l’ergocalciférol dans les végétaux.

Quelles sont ses fonctions physiologiques ?


Elle a principalement pour fonction de favoriser l’absorption du
calcium, qui est indispensable à la minéralisation des os. C’est
pourquoi les enfants qui en manquent souffrent de rachitisme, d’un
retard de croissance ou encore de déformations osseuses. C’est aussi
la raison pour laquelle l’UNICEF en distribue, sous forme de capsules,
aux enfants défavorisés des pays les plus pauvres. Chez nous, cette
maladie a disparu puisque nous l’administrons systématiquement aux
tout-petits sous forme de gouttes.
La vitamine D renforce aussi les muscles. En vieillissant, nous
perdons de la masse osseuse et musculaire, ce qui explique les
chutes et les fractures dont nous entendons parler trop souvent.

Le saviez-vous ?
En général, une carence en vitamine D se manifeste par des
douleurs musculaires, une déminéralisation des os et cette plus
grande susceptibilité aux fractures (l’ostéomalacie). Si on n’intervient
pas, le manque de vitamine D pourrait également favoriser le
développement de l’ostéoporose. En revanche, cette vitamine sert à
activer les défenses du système immunitaire, notamment les
lymphocytes T, qui s’attaquent aux bactéries, aux virus et aux cellules
cancéreuses. Donc, une déficience rend les femmes plus vulnérables
au cancer du sein et les hommes, aux cancers de la prostate et du
côlon.

L’héliothérapie : pour synthétiser de la vitamine D et non pour


bronzer.
Le fer
Et si vous en manquiez ?

Êtes-vous une femme ? Évitez-vous de manger de la viande rouge ?


Sautez-vous souvent des repas ? Essayez-vous de perdre du poids
en mangeant moins ? Vos menstruations sont-elles abondantes ?
Si seulement deux de ces questions vous concernent, vous pourriez
manquer de fer. Et si votre taux de fer est bas, vous résisterez mal
aux infections et, par le fait même, vos cellules seront moins
productives. Vous vous sentirez alors fatiguée, irritable et aurez de la
difficulté à vous concentrer.

De quoi s’agit-il ?
Le fer est un minéral essentiel qui se retrouve dans toutes les
cellules de notre corps. Ce minéral aide à fabriquer les globules
rouges, favorise le bon fonctionnement des cellules du corps,
transporte l’oxygène des poumons à toutes les parties de l’organisme
et améliore les fonctions du cerveau de manière optimale.

Quels sont les symptômes liés à une carence en fer ?


La lassitude, l’épuisement, les palpitations, le souffle court et le teint
pâle sont parmi les plus courants.

Peut-on corriger, même améliorer une situation semblable ?


Premièrement, il est possible d’améliorer sa condition physique en
intégrant dans son régime des aliments fortifiants riches en fer. Parmi
eux, nous retrouvons notamment les abats, les viandes, les œufs, les
légumineuses, les produits céréaliers et d’autres aliments comme le
varech, la mélasse, le pruneau, le persil, les raisins secs et l’ortie.
Deuxièmement, il existe aussi des suppléments alimentaires
reconstituants du sang comme la vitamine B12; cette dernière
contribue à la formation des globules rouges.
Le saviez-vous ?
L’anémie est attribuable à un appauvrissement du sang en globules
rouges, plus particulièrement à une diminution de leur concentration à
moins de 0,13 g/ml chez l’homme et de 0,12 g/ml chez la femme.
L’anémie ferriprive, attribuable à un manque de fer, est une sorte
d’anémie parmi plusieurs autres.

Pour que l’énergie revienne, il ne faut pas vous en faire : il vous


faut du fer !
Le magnésium
Le macroélément aux rôles multiples

Le magnésium est un élément minéral indispensable au bon


fonctionnement de notre organisme.
On l’appelle macroélément parce que notre organisme en contient
plus de cinq grammes; un homme adulte de 70 kilos en renferme
environ 24 grammes. Nous en avons partout, jusque dans nos
cellules. Le magnésium participe à la production d’énergie, à la
formation des os, à la synthèse des acides gras et des protéines, et
permet à notre organisme d’utiliser le glucose.
Des travaux de recherche ont démontré que le magnésium peut
aider à prévenir les maladies cardiovasculaires, la dépression,
l’ostéoporose et certaines formes de cancer, et qu’il pourrait même
contribuer à abaisser les niveaux de cholestérol.
Une carence en magnésium se manifeste par des tremblements,
des spasmes musculaires, l’irritabilité, l’anorexie et la tétanie
(hyperexcitabilité neuromusculaire).

Comment vient-on à manquer de magnésium ?


Un régime alimentaire inadéquat, la malabsorption, l’insuffisance de
protéines, les désordres rénaux, l’usage de diurétiques, l’abus d’alcool
et la diarrhée chronique sont parmi les causes d’une déficience en
magnésium.

Comment peut-on corriger cette carence ?


En commençant par manger des aliments qui en contiennent
beaucoup. En voici quelques-uns :
• Les légumes vert foncé
• Les céréales à grains entiers
• Les noix, les graines et les légumineuses
• Les produits laitiers
• Certains fruits (dont le melon d’eau et la banane)
• Les suppléments

Le saviez-vous ?
Le magnésium est si important pour notre bien-être et même notre
survie qu’il a valu à deux chercheurs, le chimiste Victor Grignard et le
professeur Paul Sabatier, le prix Nobel de chimie de 1912 pour leurs
travaux sur les composés organomagnésiens.

Soyez bien éveillé si vous prenez des suppléments de


magnésium parce qu’à très forte dose, il peut affecter le système
nerveux et provoquer l’anesthésie !
Le zinc
Élément clé de l’immunité

Minéral indispensable à toutes les cellules de l’organisme, deuxième


oligoélément en importance après le fer, le zinc se retrouve dans tous
les tissus et tous les organes, et même dans le sperme. De plus, il est
abondant dans l’eau potable et les aliments, dont la viande.

Comment agit-il ?
Le zinc joue un rôle important dans des centaines de fonctions du
corps, notamment :
• la croissance et le développement de l’enfant;
• la perception du goût;
• la reproduction;
• la vision dans la pénombre;
• le métabolisme des acides nucléiques et des protéines;
• le système immunitaire.

Quelles en sont les sources alimentaires ?


Ce sont les huîtres, la viande, le poisson, la volaille, le foie, les
produits céréaliers à grains entiers, les légumes verts, les
légumineuses, les noix, les graines et le tofu.
La plupart du temps, l’apport en zinc est proportionnel à l’apport en
protéines.

Le saviez-vous ?
Vous pouvez soupçonner une déficience en zinc si vous remarquez
chez un individu un retard de croissance ou de maturation sexuelle,
une lésion sur la peau (qui cicatrise lentement), l’apparition fréquente
et immanquable de certaines affections (comme le rhume ou la
grippe), un comportement anorexique ou la perte du goût, par
exemple.
Ne vous laissez pas miner…
Optez plutôt pour ce minéral !
La coenzyme Q10
Donnez-moi de l’oxygène…

Paraît-il que la coenzyme Q10 est une molécule que nous


synthétisons naturellement dans notre propre corps, et que les autres
êtres vivants synthétisent également. Tout à fait unique, on ne lui
connaît aucun substitut. Si notre organisme vient à manquer de
CoQ10, nous n’avons d’autre choix que d’en prendre sous forme de
supplément.

De quoi s’agit-il ?
Aussi appelée ubiquinone, la coenzyme Q10 est un antioxydant
liposoluble que nous portons en nous, et que nous trouvons dans de
nombreux aliments, dont les poissons à chair grasse (saumon, thon,
hareng, sardines, maquereau), le soya, les graines de sésame et les
arachides.

Comment agit-elle ?
Elle agit notamment en catalysant le métabolisme. Ce composé, en
conjonction avec les enzymes (d’où le nom de coenzyme) :
• accélère le processus essentiel du métabolisme en
fournissant l’énergie dont les cellules ont besoin pour digérer
les aliments, préserver la santé des muscles, guérir les
blessures et accomplir plusieurs autres fonctions organiques;
• aide le cœur à battre des milliers de fois par jour;
• pourrait aider à prévenir les caillots sanguins, abaisser la
tension artérielle, diminuer les battements erratiques, traiter le
prolapsus de la valve mitrale et soulager l’angine;
• améliore l’oxygénation pour s’attaquer à l’insuffisance ou à la
faiblesse cardiaque;
• agit à la manière d’un antioxydant en aidant à neutraliser les
radicaux libres.
Le saviez-vous ?
Au Japon, en Suède, en Italie et au Canada, par exemple, les
médecins prescrivent le CoQ10 pour traiter les cardiopathies. Aux
États-Unis, le Secrétariat aux produits alimentaires et
pharmaceutiques (la FDA) a octroyé à certaines préparations
d’ubiquinone le statut de médicament orphelin pour traiter la maladie
de Huntington et l’encéphalomyopathie mitochondriale (un trouble
neuromusculaire rare provoqué par un dysfonctionnement des
mitochondries, les « piles » qui rechargent la cellule).

Coenzyme Q10 : votre compagnon de vie !


La gelée royale
Merveilleux produit de la ruche…
avec le miel et le pollen

De quoi s’agit-il ?
La gelée royale est une substance laiteuse et gélatineuse sécrétée
par les glandes pharyngiennes de l’abeille; elle sert à nourrir les larves
et la reine. Également nommée « lait des abeilles », la gelée royale se
compose aux deux tiers d’eau et au tiers de lipides, de glucides, de
saccharose, de maltose, de tréhalose et de protides. De plus, on y
trouve des vitamines du complexe B, des oligoéléments, de
l’acétylcholine et des facteurs antibiotiques.

Quels sont les bienfaits de la gelée royale sur la santé ?


Parmi les bienfaits, nous retrouvons :
• une amélioration de la vitalité;
• une forte stimulation de l’activité physique;
• une amélioration globale des performances;
• un accroissement de la résistance au stress, à la fatigue, au
froid et aux infections;
• un ralentissement du vieillissement physiologique;
• une plus grande activité psychique (humeur, mémoire).

Le saviez-vous ?
La gelée royale est riche en B5, une des deux vitamines
essentielles, l’autre étant la vitamine C, au bon fonctionnement des
glandes surrénales (qui contribuent à réguler le taux de sucre et de
sodium).

Dynamisme, énergie, vigueur…


La gelée royale… un choix princier !
Le ginseng
Pour augmenter les performances
physiques et intellectuelles

Le ginseng, originaire d’Asie du Nord-Est, est une plante herbacée


aux feuilles palmées dont la racine peut atteindre un mètre. Panacée
millénaire des Chinois, c’est une des plantes les plus recherchées à
cause de ses propriétés médicinales et, surtout, de ses vertus
toniques et aphrodisiaques. Réservé autrefois à la haute noblesse de
l’Empire de Chine, il connaît en Occident un vif succès depuis le
XVIIIe siècle.

Quels sont ses bienfaits ?


• Le ginseng est un puissant tonique.
• Il améliore les performances physiques et intellectuelles à tout
âge.
• Il accroît la mémoire et la rapidité des réflexes.
• Il soutient les personnes fatiguées, surmenées ou
convalescentes.
• Il permet à l’organisme de s’adapter à l’effort en diminuant la
sensation de fatigue, les douleurs musculaires et le taux
d’acide lactique dans le sang.
• Il assure une meilleure oxygénation des muscles.
• On dit que le ginseng renforce les défenses de l’organisme
contre certains désordres fonctionnels et qu’il combat les
effets du vieillissement.
• Enfin, en agissant sur les corticosurrénales (où sont produites
les hormones stéroïdes comme la testostérone et les
œstrogènes), il stimule nos capacités sexuelles.

Le saviez-vous ?
Le ginseng peut aider le corps à combattre un grand nombre de
maladies. Il stimule la production de lymphocytes T, qui contribuent à
éliminer les cellules infectées par des bactéries et des virus nocifs.
Finalement, que vous cherchiez un surplus d’énergie ou encore une
protection contre la maladie, le Panax ginseng, constitue un excellent
choix.

Le ginseng : la racine de votre énergie !


Conclusion

Pour conclure, je voudrais rappeler certains points qui me paraissent


importants.
Si ce chapitre a pour but de proposer des suppléments nutritionnels,
des vitamines et des minéraux afin de prévenir la maladie et de freiner
le vieillissement, n’oubliez pas que les suppléments ne peuvent pas
compenser les mauvaises habitudes comme le tabagisme, la
malbouffe ou la sédentarité.
La grande majorité des désordres est liée non seulement à la
nutrition, mais aussi à un mode de vie malsain en général. Vous
pouvez donc solutionner certains problèmes de santé en suivant une
thérapeutique simple, efficace et abordable.
Enfin, un supplément bien ciblé peut soulager une pathologie
chronique et des symptômes comme la douleur ou l’inflammation :
l’effet bénéfique pourrait bien vous surprendre.
Je me supplémente au besoin… ça me rend plus fort !
1er cas : déficience du système immunitaire
Rose se raconte

À l’automne 2003, une femme se présente à mon cabinet,


accompagnée de son mari. Très affaiblie, elle a de la difficulté à
parler, encore plus à se déplacer, au point d’avoir du mal à monter
l’escalier qui mène à mon bureau de l’époque.
Luc, son mari, me raconte que son médecin ne sait plus que faire
pour l’aider. Les tests médicaux n’ont rien révélé d’anormal, malgré la
fatigue généralisée de la patiente. Rose, c’est son nom, se raconte.
« J’avais les bronches dilatées, de la toux, des sécrétions, des
saignements de nez et la voix enrouée. Diagnostic : j’avais une
bronchectasie [affection pulmonaire chronique, une lésion des
bronches qui les empêche d’échanger l’air correctement]. C’était en
2002.
« Antérieurement, j’avais contracté des pneumonies et des
bronchites à répétition, j’avais été infectée par des parasites
intestinaux et souffert d’une pleurésie à l’âge de trois ans. La première
fois que je suis allée voir la naturopathe, je pesais à peine 95 livres
[43 kg]. Je mesure 5 pi et 4 po [1,6 mètres]. »
Rose continue de raconter son expérience. « On m’avait prescrit des
antibiotiques à répétition. J’avais commencé par prendre du
Synthroid, du Novasen et des aspirines de bébé, ensuite remplacées
par du Plavix. Plus tard, le Plavix a fait place au Clopidogrel, un autre
éclaircisseur de sang, à la suite d’une paralysie faciale. En plus de
mes troubles pulmonaires, un ensemble de problèmes de santé qui
perduraient, dont la perte de poids, les parasites intestinaux et des
troubles thyroïdiens, m’a poussée à consulter en médecine
complémentaire. Ça, c’était au début de l’année [2003]. »
Ce n’est qu’après que Luc a amené sa femme me consulter. Elle
parle maintenant de son expérience en médecine complémentaire.
« Ma naturopathe m’a fait passer un test de BIA [bio-impédance]. Les
résultats du test lui ont permis de formuler les recommandations
suivantes : améliorer la santé et la vitalité cellulaire, augmenter ma
masse musculaire, atteindre un poids santé de 110 livres [50 kg] et
prendre des suppléments alimentaires ciblés en fonction de mes
besoins.
« J’ai supprimé les aliments acidifiants, évité le café, le sucre et les
produits laitiers, et diminué ma consommation de viandes rouges,
parce que je vivais à la ferme. En me basant sur le mode de vie
thérapeutique FLT, une grille de planification de menus a été établie,
tenant compte du nombre de calories et de la portion de protéines
nécessaires chaque jour pour rétablir mon poids santé.
« Je me suis remise à marcher en plein air. Je fais du jardinage, je
joue beaucoup dans mes plates-bandes. Je travaille souvent à
l’extérieur de la maison et même, je fauche l’herbe !
« J’ai d’autres activités. Je garde des enfants tous les jours. Je les
accompagne à l’église une fois par mois pour les aider à comprendre
l’Évangile. J’appelle ça de l’éveil religieux. Pour moi, les enfants, c’est
la vie.
« J’ai recouvré la santé. Les saignements du nez ont fini par arrêter.
Mon poids se maintient entre 108 et 109 livres [49 kg]. Je dors
beaucoup mieux. Je me sens bien, je suis heureuse et j’ai plein
d’énergie ! J’en ai enfin assez pour faire tout ce que je veux ! »
Je fais de l’exercice
Un must pour la santé !
Pas seulement pour la forme !

Les principaux problèmes de santé, les maladies cardiovasculaires,


les douleurs articulaires et musculaires, la dépression ou l’obésité,
résultent en grande partie du sédentarisme ou d’une nutrition
inadéquate. Il est de plus en plus admis que les activités physiques
pratiquées à l’adolescence et au début de l’âge adulte constituent une
promesse de santé pour l’avenir. Certains travaux récents indiquent
que, même à un âge avancé, l’activité physique, au même titre qu’une
bonne nutrition, joue un rôle important dans le maintien de la santé et
de la qualité de vie.

Définition
L’activité physique s’entend de tout mouvement corporel effectué par
les muscles squelettiques et occasionnant une dépense énergétique
plus élevée que celle issue du métabolisme au repos.
Bienfaits :
Regain d’énergie
Renforcement du système immunitaire
Amélioration de la fonction cardiaque
Meilleure circulation sanguine
Oxygénation cellulaire accrue
Bon équilibre hormonal

Métabolisme :
Élimination des toxines
Accélération du transit intestinal
Conversion des aliments en énergie plutôt qu’en graisse

Psychologiquement, l’exercice constitue un antidote contre le stress


et la mauvaise humeur.
Il entraîne aussi un sommeil réparateur et, par conséquent, un réveil
énergique.

Les avantages d’une vie physiquement active


Il est recommandé de pratiquer des activités physiques qui
permettent de développer les qualités suivantes : l’endurance, la
souplesse et la force.
Nous traiterons dans ce chapitre des disciplines suivantes :
• Le conditionnement physique
• La danse
• La marche
• La natation
• Le cyclisme
• Le ski de fond

Sur ce, bon entraînement !


Le conditionnement physique
Le fait de maintenir la forme permet de lutter efficacement contre
la maladie et la dépression…

De quoi s’agit-il ?
Le conditionnement physique dans un cadre structuré (une salle
d’entraînement) permet de cibler les façons d’améliorer sa santé et de
rester autonome au fil des années.
Par exemple, les activités d’endurance (vélo, natation, ski de fond)
font augmenter la température corporelle et favorisent une respiration
profonde; les activités d’assouplissement (étirements, flexions et
extensions) permettent de conserver la souplesse des muscles et des
articulations; enfin, les activités de développement de la force (poids
et haltères) aident à améliorer l’équilibre et la posture, renforcent les
muscles et l’ossature tout en prévenant la diminution de la densité
osseuse.
Un bon programme d’entraînement comporte trois volets. Le premier
volet (l’assouplissement) met en action les articulations. Les
étirements favorisent la mobilité articulaire et la masse musculaire, la
mobilité et la capacité élastique des tendons, des ligaments, des
capsules articulaires et de la peau, ainsi que la mobilité de la colonne
vertébrale. De plus, ils permettent de prévenir les blessures, les
courbatures et les douleurs. Le deuxième volet (l’endurance) met en
action le système cardiovasculaire. L’aérobie demeure la partie
essentielle de n’importe quel programme de mise en forme. De plus,
la pratique de cette activité prévient les problèmes cardiaques, ainsi
que certains troubles liés au stress. Enfin le troisième volet (la force)
met en action les groupes musculaires. Adapté à ses besoins, il
contribuera au renforcement des articulations et, par le fait même, à
l’acquisition d’une facilité de mouvement.

Le saviez-vous ?
Selon l’Agence de la santé publique du Canada, 63 % des
Canadiens ne font pas suffisamment d’exercice physique. Êtes-vous
de ce nombre ?
Aussi, l’inactivité physique présente des risques comme le décès
prématuré, les maladies du cœur, l’obésité, l’hypertension artérielle,
l’ostéoporose et les AVC.

Alors, on se met à l’action !


La danse
Un art, un rituel et un divertissement

L’histoire de la danse remonte au paléolithique comme en


témoignent les peintures rupestres de cette époque. La danse aurait
été à l’origine un acte rituel ou cérémonial visant à conjurer le sort, à
donner du courage ou à plaire aux dieux. Associée aux chants et à la
musique, elle pouvait, semble-t-il, provoquer des transes. À la fin de
l’Antiquité, elle devient divertissement et spectacle où l’esthétisme
prend de l’importance. Elle devient un art.

Pourquoi danse-t-on ?
• L’expression personnelle et le contact social
• L’affirmation de soi, la provocation ou le divertissement
• L’étalage de sa condition physique
• L’amélioration ou la protection de sa santé
Qu’il s’agisse de tango argentin, de valse viennoise, de danse
sportive ou de rock and roll acrobatique, peu importe le style ou la
situation, la danse demeure très réjouissante et représente un
excellent moyen de rencontrer des gens.

Trop de choix… sur quel pied danser ?


La marche
Marcher pour bouger, pour réfléchir
ou simplement pour le plaisir !

Pourquoi la marche ? Parce qu’elle :


• est respectueuse de l’environnement;
• est peu coûteuse et accessible à tous;
• requiert peu d’équipement;
• peut être pratiquée en groupe ou individuellement, n’importe
où, n’importe quand.

Dans quel but ?


• L’oxygénation
• Le divertissement (admirer les paysages)
• La relaxation (s’aérer l’esprit)
• La santé

Le saviez-vous ?
Au cours de cet exercice, la fréquence idéale des battements de
cœur se calcule ainsi : elle correspond à 70 % de 220, moins votre
âge. Prenons exemple d’un homme de 40 ans : 220 – 40 = 180, et
70 % de 180 = 126. Donc, dans ce cas, pendant une activité intense,
le rythme cardiaque idéal est de 126 battements à la minute.

Vous êtes seul ? Un club de marche peut vous faire avancer dans
votre démarche.
2e témoignage : Lyon à pied

À l’été 2006, j’ai eu le grand plaisir de découvrir certains quartiers de


Lyon à pied. Je m’en souviens comme si c’était hier…
…Ce matin, il fait un soleil radieux; les rayons de soleil dansent sur
la façade de l’immeuble qui trône devant ma fenêtre du Centre
international de séjour de Lyon. Aujourd’hui, je choisis la balade
urbaine pour découvrir la diversité de ses quartiers tout en profitant de
ce temps ensoleillé. Paraît-il que l’exposition au soleil des mains et du
visage permet de synthétiser des quantités suffisantes de vitamine D.
Cette dernière favorise l’absorption du calcium et renforce le système
immunitaire. Et le fait de sillonner à pied les rues du Vieux Lyon tout
en visitant les cours intérieures des immeubles Renaissance
occasionne une dépense énergétique. La marche me permet de
profiter d’un regain d’énergie et d’améliorer ma fonction cardiaque.
De plus, grâce à quelques parcours, j’ai pu découvrir les principales
traboules des différents quartiers de Lyon (cheminements au sein des
immeubles permettant de se rendre d’une rue à l’autre). Aussi, en
accélérant le pas, j’ai eu le temps de me rendre à la Place Bellecour,
la plus grande place piétonne d’Europe au centre de laquelle trône la
statue équestre de Louis XIV, surnommée Cheval de bronze, œuvre du
sculpteur français Frédéric Lemot, qui date de 1825. Tout au long de
la journée, cette balade à pied m’a permis non seulement de déguster
de bons plats comme l’andouillette lyonnaise, de rencontrer des gens
sympathiques comme Jean-Louis, de découvrir de véritables petits
trésors comme la Place des Terreaux avec sa magnifique fontaine,
mais aussi de brûler des calories tout en me divertissant.

Je fais de l’exercice… même en vacances !


La natation
Pour le plaisir et pour la forme !

Activité idéale pour garder la forme, la natation permet de


développer son système cardiovasculaire. Considérée à raison
comme un des sports les plus complets, la natation sollicite presque
tous les groupes musculaires.
En effet, l’eau oppose une résistance qui est proportionnelle à la
vitesse du nageur ou de la nageuse. On peut suivre des cours de
natation, et ses techniques s’avèrent bénéfiques une fois bien
maîtrisées.
En compétition, il existe quatre types de nage : le papillon, le dos, la
brasse et le crawl (ou style libre).
La natation se pratique dans un état de pseudo apesanteur,
harmonieusement et, si vous n’avez pas d’entraîneur, sans obligation
ni pression… En plus d’assouplir les articulations, d’améliorer
grandement la coordination et de contribuer à redresser la colonne
vertébrale, cette activité sportive permet d’allonger les muscles.

Le saviez-vous ?
La natation est une « redresseuse de torts » : bénéfique dans
certains cas (troubles de la statique vertébrale, douleurs lombaires et
lordose), elle facilite la rééducation des muscles après un traumatisme
et permet d’améliorer la coordination.

N’attendez plus : goûtez aux plaisirs de l’eau et inondez-vous de


ses bienfaits !
Le cyclisme
« La vie est comme une bicyclette.
Pour garder l’équilibre, il faut avancer. »
(Albert Einstein)

Sport sans impact, le vélo participe au développement des mollets et


des cuisses, ainsi que des muscles respiratoires. Cette activité accroît
la résistance, améliore la fréquence cardiaque, diminue la tension
artérielle, aide à perdre du poids, en plus de contribuer à ralentir
l’ostéopénie (la réduction normale de la masse osseuse pendant le
vieillissement) et à prévenir l’ostéoporose (la réduction excessive de
la masse osseuse) qui mènent à une fragilité des os. Il est clair qu’il
faut faire de l’exercice pour éviter de raidir, de perdre de la force
musculaire et de s’ankyloser.
De plus, faire du vélo régulièrement favorise le développement
physique et psychologique des enfants. Les personnes âgées aussi
en profitent puisqu’il les aide à rester autonomes plus longtemps en
maintenant à un niveau optimal leurs fonctions neurologiques comme
l’équilibre, l’adresse et la vigilance.

Le saviez-vous ?
Avant toute randonnée à vélo — ou toute séance d’exercice
d’ailleurs —, il est préférable de faire des étirements spécifiques
destinés à assouplir ou à soulager une région du corps en particulier.
Les étirements permettent aux muscles de mieux résister à l’effort, ce
qui en fait le meilleur moyen de diminuer la probabilité de claquage,
entre autres blessures musculaires.

« Cyclistes, fortifiez vos jambes en mangeant des œufs mollets. »


(Pierre Dac)
3e témoignage : le sport, aussi pour égaliser
l’humeur

Pour avoir parcouru quelque 30 000 km à vélo dans sa vie, mon


conjoint m’a affirmé que plus il avait de plaisir en roulant, mieux il se
sentait quand il rentrait à la maison. Effectivement, l’exercice physique
agit sur les systèmes nerveux et endocrinien, qui ont beaucoup
d’importance pour le bien-être émotionnel. Et plus vous êtes tendu ou
anxieux, plus l’effet bénéfique de la séance d’exercice ou
d’entraînement sera considérable.
Mon conjoint s’entraînait à vélo trois ou quatre fois par semaine,
parcourant environ 70 km par sortie sur une durée approximative de
deux heures. Son expérience et ses lectures lui ont appris que les
disciplines de fond (d’endurance) permettent aux sportifs de produire
des endorphines, dont l’effet euphorisant, relaxant et « sérieusement »
analgésique est comparable à celui des opiacés. Plus l’exercice est
long et intense, plus vous produisez d’endorphines (et plus vous
expulsez de toxines en expirant).
Pendant un exercice d’intensité moyenne à élevée, vous produisez
également de la sérotonine et de la dopamine. La dépression est
notamment attribuable à un déséquilibre des neurotransmetteurs, à
savoir un taux de sérotonine et de dopamine insuffisant. C’est dire
l’importance de la régularité de votre programme d’exercice ou
d’entraînement. Plus vous êtes régulier, plus votre production
d’endorphines, de sérotonine et de dopamine sera régulière. « Ça
égalise l’humeur », comme le dit si bien mon conjoint.
Plusieurs travaux de recherche démontrent que les exercices
physiques et le sport améliorent le bien-être psychologique, aident à
maîtriser le stress, stimulent l’activité mentale, calment l’anxiété et
favorisent un sommeil plus réparateur.
Le ski de fond
Un sport ancestral…
Un sport de glisse aux qualités indéniables !

Le ski de fond est un des plus anciens sports d’hiver, ce qui n’a rien
d’étonnant. Il remonte à 4 500 ans, ce qui est attesté par la
découverte de peintures rupestres en Suède et en Norvège. À cette
époque, les premiers adeptes du ski de fond n’utilisaient qu’un seul
bâton. Cette discipline s’est répandue vers la fin du XIXe siècle.

De quoi s’agit-il ?
Le ski de fond est un sport de glisse qui sollicite tous les groupes
musculaires, comme la natation d’ailleurs. Essentiellement basé sur le
travail des cuisses et des bras, sa pratique demande une grande
consommation d’oxygène. C’est un des sports les plus exigeants sur
le plan physique.
Pratiqué régulièrement, il permet de modifier le comportement
cardiovasculaire et d’assurer la régularité, la force et l’efficacité du
cœur. La contraction des muscles, l’écrasement de la semelle
veineuse plantaire et les inspirations améliorent la circulation
sanguine.
L’hiver, il remplace très adéquatement les sports d’endurance d’été,
comme le vélo ou la course à pied. Il se pratique à tout âge, mais il
nécessite au préalable un examen médical et un minimum
d’entraînement, sans oublier les étirements spécifiques.

Le saviez-vous ?
La première compétition officielle de ski de fond a eu lieu en 1843,
en Norvège. La Suède et la Finlande ont commencé à en organiser en
1877 et en 1879, respectivement. Saviez-vous aussi que ce sont les
Scandinaves qui ont introduit le ski de fond en Amérique du Nord au
XIXe siècle et qu’il était déjà un sport à la mode à Montréal avant le
début du XXe siècle ? D’ailleurs, les mineurs s’en sont servis au
Yukon pour se déplacer dans le cadre de la ruée vers l’or du Klondike.

Le ski de fond : un autre moyen de glisser vers la santé globale !


Conclusion

Les personnes actives ont une vie mieux remplie et plus équilibrée,
et prêtent moins le flan aux ennuis de santé.
La sédentarité (le manque d’exercice) fait augmenter l’incidence des
maladies physiques et mentales. Elle se répercute sur les coûts liés à
la souffrance humaine, à la perte de productivité et aux dépenses
engagées dans les traitements.
L’activité physique, au contraire, réduit le risque de mortalité
prématurée due aux maladies cardiovasculaires, à certains cancers et
au diabète. Elle donne à la personne active un meilleur contrôle sur
son poids, améliore sa tolérance à l’effort et favorise sa santé
musculaire et osseuse.
Vie active est synonyme de bien-être mental et physique, voire de
qualité de vie.
Pour rester en forme et viser la santé globale, l’activité physique doit
être la règle et non l’exception. Elle ajoute non seulement des années
à la vie, mais aussi de la vie à vos années…
Je m’ouvre aux approches
thérapeutiques naturelles

Jusqu’à la révolution industrielle, il n’existait en Occident qu’une


seule sorte de médecine. On l’appelait médecine, tout court… Elle
allait se scinder un siècle plus tard en médecine moderne et en
médecine alternative (complémentaire, parallèle, naturelle).
La médecine moderne a pris forme graduellement entre 1750 et
1850 suivant le développement de la méthode scientifique.
C’est l’évolution du cadre juridique et de la pharmacologie qui a
provoqué la scission entre les pratiques invasives et non invasives,
d’une part, et entre la recherche axée sur les molécules synthétisées
et non synthétisées, d’autre part. Autrement dit, c’est de cette
évolution que se sont dégagées la médecine allopathique (moderne
ou conventionnelle) et la médecine naturopathique (traditionnelle ou
alternative).
Donc, pour mieux comprendre l’intérêt des approches alternatives
de la santé, il convient de commencer par établir les bienfaits et les
limites de la médecine moderne.

Des chiffres qui parlent fort


En Occident, la médecine officielle d’aujourd’hui est celle que
pratiquent les médecins allopathes diplômés des facultés
universitaires — la médecine moderne. Elle repose sur la
connaissance scientifique du corps humain. Au fil des décennies, les
recherches ont révolutionné la pharmacologie et permis de pratiquer
des interventions chirurgicales de plus en plus complexes.
Toutefois, selon les études du Dr John Knowles aux États-Unis et du
Dr Thomas McKeown en Grande-Bretagne, la médecine moderne
n’explique que 8 % de l’augmentation de l’espérance de vie des cent
dernières années, malgré les progrès de la science; alors que 92 %
découlent de l’alimentation, de l’hygiène et de l’exercice physique.
Selon le Dr Knowles, 85 % des maladies sont attribuables à un mode
de vie malsain : excès de table et aliments transformés,
consommation abusive d’alcool, tabagisme, sédentarité, etc.
Toujours est-il que la médecine moderne présente des avantages
indéniables. Les chercheurs reconnaissent que la pharmacologie et la
chirurgie sont incontournables pour traiter les maladies et les
blessures graves, et qu’elles sauvent des vies tous les jours.
Parallèlement, la médecine alternative propose de traiter les affections
chroniques et bénignes en s’attaquant à leur cause, au moyen de
thérapies dites douces (non invasives) et naturelles, adaptées à
chacun des patients, avant qu’elles ne dégénèrent en maladies
graves.

Nous sommes tous libres de poser des gestes, de décider en toute


conscience de ce qui est bon pour nous. Ou de rester figé devant une
décision sans savoir comment agir. Qu’il soit question de croire en soi,
de gagner en prenant un risque, de guérir en tentant un changement
majeur ou de vaincre malgré la peur de l’échec, l’importance d’agir
nous pousse hors de notre zone de confort afin de tenter d’obtenir les
résultats escomptés. Attendre que la recherche sur les traitements
médicaux progresse et nous sauve est une solution passive. Il est vital
de prendre un certain nombre de mesures pour conserver son capital
santé et sa qualité de vie. Ainsi, il est question ici de la place que l’on
s’accorde dans ce processus de détérioration qui, lentement, nous
entraîne sur une pente glissante. L’action dépend essentiellement de
soi, des soins et des initiatives qui freinent la dégradation et qui
permettent d’éviter la maladie.
Qui d’entre nous n’a pas connu ou ne connaît pas une personne qui
a reçu un diagnostic terrifiant ? La nouvelle arrive comme un coup de
poing, souvent trop tard pour faire un virage de protection. Secoués et
pris au piège, nous réclamons une seconde chance, un peu de temps
afin de redresser la situation. Pourquoi attendre ce choc ? Prendre sa
vie en main avant que la médecine allopathique (conventionnelle) ne
le fasse pour soi ne serait-il pas préférable ? Si nous pouvions éviter
toute cette souffrance, ces pertes de semaines, de mois et d’années
de belle vie, est-ce que nous aurions le courage de changer ? Bien
sûr que oui ! Nous aimons tous la vie au point de nous battre pour la
conserver.
N’aimeriez-vous pas avoir, ici et maintenant, les outils nécessaires
pour faire de bons changements, pour gérer le stress adéquatement
tout en évoluant vers la santé optimale ? N’attendons pas la voie sans
issue, le choc de frapper un mur, pour amorcer un pas à la fois ces
changements qui nous sauveront la vie et ajouteront de la vie à nos
années.
Agir demande moins d’efforts que subir… Ouvrir les yeux, se
responsabiliser avant que l’accumulation des choix nocifs entraîne un
diagnostic de maladie grave représente un bien meilleur scénario et
une fin plus heureuse.
Le stress oxydant nous corrode de l’intérieur bien avant que les
symptômes de maladie ne fassent surface. Il progresse
sournoisement… Une production excessive de radicaux libres
provoque, dans une première vague, des lésions directes de
molécules biologiques (par oxydation de l’ADN, des protéines, des
lipides et des glucides) et dans une deuxième vague, des lésions
secondaires attribuables au caractère cytotoxique et mutagène des
métabolites qui se dégagent, notamment, de l’oxydation des lipides. Il
arrive que l’organisme réagisse à ces composés anormaux en
produisant des anticorps. Parfois, les effets s’accumulent et se
retournent vers les cellules du malade en déclenchant une troisième
vague d’attaques chimiques, et ainsi de suite. Prévenir aurait été
aussi simple que de poser le pied sur le frein, de s’arrêter et de
changer de direction. Nous avons les commandes en mains.
Quiconque a supporté un traitement oncologique saura en témoigner
: il ou elle ne souhaite à personne de subir le même sort. C’est une
épreuve difficile à surmonter. Alors, il faut tout faire pour prévenir la
maladie. Voilà l’importance de revenir à un mode de vie sain.
Il sera question dans ce chapitre des thérapies suivantes, de leur
philosophie, de leurs buts et de leurs domaines d’application :
• La chiropratique
• La naturopathie
• La phytothérapie
• L’aromathérapie
• L’homéopathie
• L’acupuncture
• L’ostéopathie
• La réflexologie
• La massothérapie
• La méditation
• Le yoga
• La kinésiologie appliquée

« La foi que placent patient et médecin en ce que fait ce dernier importe


bien plus que ce qu’il fait. »
(William Osler, il y a un siècle)
Je m’ouvre à la chiropratique
Quand articulation, correction et stimulation
riment avec guérison

Bien que ses fondements remontent très loin dans l’histoire, la


chiropratique n’est devenue une discipline officielle qu’en 1895. C’est
aujourd’hui la troisième plus importante profession de la santé au
monde, après la médecine et la dentisterie. Ici, elle est reconnue par
l’Office des professions du Québec.

De quoi s’agit-il ?
La chiropratique est une approche thérapeutique naturelle qui met à
profit la capacité qu’a l’organisme de se maintenir en santé et de se
guérir, sans médicament ni chirurgie (c’est ce qu’on appelle
l’homéostasie). Elle met l’accent sur la relation entre le squelette (la
colonne vertébrale principalement) et la fonction mécanique, qui est
coordonnée par le système nerveux.
La chiropratique sert à prévenir aussi bien qu’à traiter; elle vise à
soulager et à éviter l’apparition de symptômes ou de douleurs
résultant d’un mauvais fonctionnement des articulations, notamment
la colonne. Le chiropraticien y arrive au moyen de manipulations
articulaires appelées ajustements chiropratiques. Ce sont des
traitements sûrs et fondés sur des données scientifiques.
Au-delà du physique, le docteur en chiropratique s’intéresse au bien-
être mental et social de ses patients. Ainsi, il peut prescrire, selon le
cas, le repos, la réhabilitation, un programme d’exercices ou
alimentaire ciblé, ou encore la correction d’une mauvaise posture.
Abordant la santé dans sa globalité, c’est un mode de vie sain qu’il
tente de mettre en place.

Le saviez-vous ?
L’Université du Québec à Trois-Rivières est le seul établissement du
Québec qui offre le programme de chiropratique. La formation est un
doctorat de premier cycle qui s’échelonne sur cinq ans.
Qu’il soit question d’insomnie, de torticolis, de douleurs intercostales
ou de nerf sciatique, le docteur en chiropratique peut intervenir, car
ces affections sont souvent réversibles de façon naturelle, et elles se
soignent… sans médicament ni chirurgie.

La chiropratique, la science au bout des doigts…


Je m’ouvre à la naturopathie
La plus ancienne thérapie du monde occidental

Dans ses écrits, Hippocrate, médecin de la Grèce antique,


prescrivait des régimes alimentaires, des massages et l’hydrothérapie,
entre autres.
Aujourd’hui, le naturopathe examine la personne dans sa globalité et
utilise des moyens naturels et écologiques pour soigner, en
s’opposant aux causes véritables d’un déséquilibre interne, sans
réprimer ou entraver les réactions de défense et d’autorégulation de
l’organisme.

De quoi s’agit-il ?
La naturopathie, c’est l’art et la science qui vise à atteindre la santé
optimale par le recours à des moyens naturels et écologiques. Il s’agit
d’une hygiène de vie autant que d’une thérapie. La naturopathie
favorise la modification du mode de vie par l’alimentation, la
supplémentation et l’activité physique, en éliminant tout ce qui nuit à la
santé.

On peut consulter un naturopathe pour plusieurs raisons :


• La prévention des maux et des problèmes;
• La correction des désordres fonctionnels;
• La complémentation de traitements médicaux.

Lorsqu’on consulte un naturopathe, que se passe-t-il ?


• D’abord, il établit votre bilan de santé.
• Ensuite, il vous évalue selon vos indices de vitalité.
• Finalement, il établit un programme personnel de gestion de
la santé.

À quel moment le naturopathe peut-il m’aider ?


À partir du moment où vous ressentez des maux ou des problèmes,
qu’ils soient minimes, aigus ou chroniques.

Moyens utilisés par le naturopathe


Le naturopathe a recours, entre autres, à la nutrithérapie, aux
plantes médicinales, aux huiles essentielles, aux prébiotiques et aux
probiotiques. Il intervient soit à l’étape de la prévention en offrant une
solution alternative, soit en complémentarité avec la médecine
conventionnelle.

Le saviez-vous ?
Le médecin grec Hippocrate (460-370 av. J.-C.) était connu dans
toute la Grèce et l’Asie mineure; il a fondé une école de médecine qui
a marqué la médecine occidentale jusqu’au XVIIIe siècle.

Le mot naturopathie signifie la « voie de la nature », qui vient de


l’anglais nature’s path.
Je m’ouvre à la phytothérapie
Les plantes : des remèdes naturels
qui soulagent une foule d’affections courantes…

Depuis des millénaires, les plantes exercent leurs vertus apaisantes,


analgésiques ou anti-inflammatoires. Encore aujourd’hui, les deux
tiers de la pharmacopée s’appuient sur leurs propriétés curatives.
Voici quelques exemples d’effets curatifs de certaines plantes :
• Le séné sert de laxatif;
• Le chardon-marie sert à traiter les troubles digestifs, les
intoxications hépatiques et les troubles de la vésicule biliaire;
• La camomille romaine sert à calmer l’agitation, l’angoisse et
l’anxiété;
• La lavande sert à traiter l’hypertension artérielle, les troubles
du sommeil et l’agitation des enfants.
Cependant, ce n’est que récemment que les éléments actifs qui
produisent l’effet thérapeutique des plantes ont pu être isolés et qu’ils
font maintenant l’objet de travaux de recherche scientifiques.
Les plantes occupent une place très importante dans les thérapies
alternatives, qu’elles soient recommandées par un phytothérapeute,
un pharmacien ou un naturopathe.

De quoi s’agit-il ?
La phytothérapie, c’est l’administration de médicaments végétaux.
Les fleurs, les feuilles, les racines, les bourgeons et même les plantes
entières, une fois cueillies, entrent dans la composition de tisanes, de
gélules, de teintures mères homéopathiques ou d’extraits. Beaucoup
de molécules non synthétisées extraites de ces plantes ou de
certaines de leurs parties ont déjà fait leurs preuves en laboratoire
comme en pratique.

Le saviez-vous ?
L’origine de la phytothérapie remonte à la nuit des temps. Au tout
début, nos lointains ancêtres ont cherché dans la flore à soulager
leurs souffrances. Et saviez-vous que les grands médicaments
viennent des plantes ? Par exemple : la morphine est extraite de
l’opium, l’aspirine, de l’écorce de saule blanc et les antibiotiques, de
cultures de microchampignons.

Les plantes médicinales… une mine de bienfaits !


Je m’ouvre à l’aromathérapie
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour
les yeux. Néanmoins on peut bien le percevoir par le nez en
plus. »
Mikael Zayat, Ph.D., aromathérapeute

Longtemps absentes dans l’esprit des gens et les rapports de


recherche, les essences aromatiques sont revenues depuis quelques
décennies à l’avant-plan des approches thérapeutiques naturelles.

De quoi s’agit-il ?
L’aromathérapie est le traitement des maladies par l’essence
aromatique ou l’huile essentielle des plantes aromatiques. On obtient
l’essence aromatique par expression, ou pression à froid, de la plante,
avant toute transformation. Par contre, c’est par la distillation que l’on
obtient l’huile essentielle de cette même plante. Il est possible
d’assembler une huile essentielle à partir de plusieurs molécules
aromatiques qui lui donnent, par synergie, un parfum unique et des
propriétés thérapeutiques précises.
De manière générale, on applique les essences aromatiques en
gouttes ou en gélules. Toutefois, on trouve aussi des aromates au
quotidien dans nos aliments, les fines herbes, par exemple.
Des études scientifiques ont permis de prouver l’absorption par la
peau, au cours du bain, des principes minéraux et végétaux qui se
retrouvent dans le sang. Cette découverte explique l’action des bains
aromatiques, par exemple du thym ou des aiguilles de pin sur les
poumons (antiseptique, fluidifiant des mucosités, facilitant
l’expectoration). Le patient absorbe l’essence des plantes en inhalant
les vapeurs. L’essence passe ensuite dans le sang avant de se rendre
aux poumons.
Ajoutées à un bain, les essences aromatiques sont très efficaces.
De nombreuses études démontrent les transformations physiques et
psychiques ainsi obtenues (action sur le système nerveux, le tube
digestif, les voies urinaires, action hormonale…).
Voici quelques propriétés des huiles essentielles. Elles sont :
• antiseptiques
• bactéricides
• antibiotiques
• antifongiques
• antivirales
• hormonales
• antirhumatismales
• circulatoires
• hyper ou hypotensives
• tonifiantes
• antispasmodiques
• stomachiques
• hépatovésiculaires

Le saviez-vous ?
Il ne faut pas prendre les essences aromatiques à la légère. Par
exemple, les essences à cétones, dont l’hysope et la sauge, figurent
parmi les plus dangereuses, capables de provoquer une crise
épileptique chez les personnes prédisposées. Le thuya mal dosé est
convulsivant. Il est donc impératif d’évaluer correctement l’état du
patient afin de choisir l’essence qui lui convient. C’est pourquoi seul
un professionnel de la santé qualifié peut encadrer une démarche
aromathérapeutique.

« Quand tu soignes, crains de déplacer le mal. »


(J. Hiak)
Je m’ouvre à l’homéopathie
Une médecine énergétique efficace
et totalement sécuritaire

Samuel Hahnemann (1755-1843), médecin et chimiste allemand, est le


père de l’homéopathie, une thérapie holistique qu’il a mise au point à
la fin du XVIIIe siècle. Cette discipline a commencé à se répandre
dans de nombreux pays dès le XIXe siècle. Ici de nos jours, vous
pouvez consulter un homéopathe, ou encore un naturopathe ou un
pharmacien, pour traiter certains problèmes de santé au moyen d’une
solution homéopathique adaptée.

De quoi s’agit-il ?
L’homéopathie est une technique thérapeutique qui s’appuie sur le
principe hippocratique de similitude. L’homéopathe applique ce
principe en administrant une dose infinitésimale d’un remède qui, à
dose plus élevée, aurait produit les mêmes effets que la pathologie
que l’on cherche à combattre. C’est une méthode douce, sans danger
et facile à utiliser.

Cette technique repose sur deux fondements :

Le principe de similitude
Comme nous avons commencé à le dire ci-dessus, c’est le
semblable qui guérit le semblable. Cela signifie qu’une substance qui
provoquerait des symptômes chez une personne en santé serait
capable de guérir une personne malade qui souffre déjà de ces
symptômes.

Le procédé des hautes dilutions


Les substances homéopathiques sont fortement diluées, dans de
l’eau ou dans un mélange d’eau et d’alcool. C’est la dilution du
remède qui en potentialise l’effet thérapeutique.

À propos des remèdes homéopathiques


Selon les besoins du traitement, l’homéopathe peut administrer au
patient un seul remède (c’est ce qu’on appelle l’administration
individuelle), ou plusieurs remèdes simultanément (c’est ce qu’on
appelle un complexe).
Dans la pharmacopée homéopathique, les complexes sont des
remèdes fabriqués à partir de préparations d’origine végétale, animale
ou même minérale. On les dynamise, c’est-à-dire qu’on en accroît
l’homogénéité et l’efficacité au moyen de dilutions successives jusqu’à
ce qu’elles atteignent le taux de concentration voulu.
Les médicaments homéopathiques sont efficaces pour combattre
plusieurs affections chroniques et aiguës, et calmer les situations de
crise. L’ordonnance homéopathique est absolument personnalisée,
adaptée aux besoins précis de chaque patient. Enfin, l’homéopathe
ajoute à son observation des symptômes l’analyse du profil physique,
émotionnel et mental du patient.

Le saviez-vous ?
En élaborant les préparations, les laboratoires homéopathiques
utilisent deux échelles de dilution : l’échelle décimale pour les
complexes et l’échelle centésimale pour les remèdes individuels.

« Homéopathie : la rencontre singulière, qualitative, du remède et du génie


de la maladie qui tendent à se rejoindre dans un langage original, dans une
équation vivante en quête d’un but : la santé. »
(Dr Roland Sananés)
Je m’ouvre à l’acupuncture
Une arme thérapeutique

La plus ancienne trace documentaire de l’acupuncture remonte à


4 700 ans, en Chine. Discipline bien établie dès cette époque, elle
restera le secret des Chinois pendant plusieurs millénaires. Ce n’est
qu’au contact de Marco Polo, au XIIIe siècle, qu’ils révéleront pour la
première fois l’existence de ce très précieux savoir. Il faudra encore
attendre cinq siècles avant que les jésuites commencent à nous en
apprendre davantage dans leurs récits de mission. Et ce n’est qu’au
début du XXe siècle qu’un diplomate français recevra d’un médecin
chinois une formation assez complète pour commencer à exercer
cette profession. C’est ainsi que le Dr Soulié de Morant deviendra le
premier acupuncteur occidental.

De quoi s’agit-il ?
Fondée sur une approche thérapeutique énergétique et holistique,
l’acupuncture agit sur le Qi (qui se prononce « tchi »), l’énergie vitale
qui circule dans le corps en passant par des méridiens. Cette
méthode consiste à introduire des aiguilles très fines en des points
précis des tissus ou des organes et à les laisser agir avant de les
retirer.
L’acupuncture permet de corriger, en complémentarité avec la
médecine moderne, une variété de déséquilibres. Elle est efficace
pour soulager :
• la céphalée;
• les douleurs lombaires;
• la douleur causée par une chirurgie dentaire;
• la nausée et les vomissements associés aux interventions
chirurgicales et aux traitements de chimiothérapie;
• et diminuer la récurrence des cystites interstitielles.
Comme bien d’autres approches thérapeutiques naturelles,
l’acupuncture contribue de façon importante à prévenir certaines
maladies. En harmonisant les flux énergétiques, elle agirait sur
l’ensemble des systèmes de l’organisme afin de rendre le terrain
impénétrable à certaines affections.

Le saviez-vous ?
L’auriculothérapie, méthode thérapeutique française qui s’inspire de
l’acupuncture chinoise, consiste à traiter notamment des problèmes
de dépendance, ainsi que d’anxiété et de dépression en concentrant
son action sur le pavillon de l’oreille.

Une approche qui sait piquer la curiosité…


Je m’ouvre à l’ostéopathie
Des manipulations qui font du bien…

Vous êtes-vous déjà laissé attendrir par les mouvements naturels et


malhabiles des nouveau-nés qui s’agitent de façon enthousiaste, qui
bâillent ou se tortillent ? D’où viennent ces mouvements ? Au tout
début, ce sont des réflexes, des mouvements involontaires
déterminés par le développement non encore achevé du système
nerveux, l’acquisition graduelle du tonus musculaire et la motilité,
cette faculté de se mouvoir que possède le corps humain en fonction
de sa structure.
L’ostéopathie est une approche thérapeutique alternative fondée sur
la circulation sanguine et l’influence de la structure sur la fonction, qui
cherche à redonner au corps du patient toute sa motilité. À la
différence du chiropraticien et du professionnel de la kinésiologie
appliquée, l’ostéopathe prête moins d’attention à la colonne vertébrale
et ne fait pas de rééducation fonctionnelle. En effet, il travaille sur le
corps dans son ensemble en exerçant notamment ses manipulations
sur les articulations, les ligaments, les muscles et le crâne.
Vous pouvez consulter un ostéopathe si vous souffrez de problèmes
de santé comme la sinusite, l’otite, la céphalée et même des
problèmes respiratoires, ou encore si vous avez subi un traumatisme
qui a atteint des nerfs, des vaisseaux ou des ligaments.

Le saviez-vous ?
L’ostéopathie aquatique, ça existe ! En effet, celle-ci a recours aux
mêmes manipulations, mais effectuées dans un bassin d’eau tiède
assez grand pour accueillir le patient et le praticien. L’eau, maintenue
à peu près à la température de notre corps, et l’état d’apesanteur
aident le patient à se détendre et contribuent donc à sa réceptivité.

L’ostéopathie : rendre au corps son intégrité structurelle. Venez


découvrir cette discipline curative et préventive…
Je m’ouvre à la réflexologie
Une technique curative
qui fait circuler l’énergie !

Déjà connue depuis environ 14 000 ans, la réflexologie serait partie


d’Amérique précolombienne, de Chine, d’Inde, pour se rendre jusqu’à
nous en passant par l’Égypte ancienne. Même si les acupuncteurs
chinois ont pu repérer les points sensibles il y a 4 500 ans, ce n’est
que dans les années 1930, aux États-Unis, qu’une physiothérapeute a
établi la cartographie des pieds et des mains. Elle s’appelait Eunice
Ingham (1889-1974).

De quoi s’agit-il ?
La réflexologie, c’est l’étude scientifique des réflexes qui a donné
naissance à une méthode de traitement naturelle. Cette méthode
amène le réflexologue à masser des points précis sur la plante des
pieds (c’est ce qu’on appelle le massage plantaire), la paume des mains
(c’est le massage palmaire) ou le pavillon des oreilles (le massage
auriculaire) pour stimuler à distance un organe ou un système de
l’organisme. Le réflexologue utilise ses doigts et aucun appareil.
La réflexologie sert notamment à :
• faire circuler l’énergie;
• soulager la douleur;
• diminuer le stress;
• soulager la tension nerveuse;
• libérer le patient des séquelles de maladies ou de
traumatismes antérieurs;
• prévenir l’installation de nouveaux malaises.

Le saviez-vous ?
C’est Henri Piéron (1881-1964), psychologue et chercheur français
qui établit en premier le lien entre les bienfaits de la réflexologie et le
béhaviorisme (l’étude du comportement des individus), en débordant
du cadre clinique et psychiatrique. C’est donc lui qui a trouvé le
fondement des bienfaits psychiques de la réflexologie.

Faites des pieds et des mains et vous aurez confort et réconfort !


Je m’ouvre à la massothérapie
Des massages qui amenuisent
des malaises physiques et émotifs

Depuis la nuit des temps, les êtres humains constatent — et


redemandent ! — le bien-être que seul un bon massage peut
apporter. Dès l’Antiquité, le médecin grec Hippocrate préconisait des
traitements simples et naturels, comme le bain parfumé et le
massage, pour favoriser la santé et le bien-être. Des textes aussi
anciens que la Bible et le Coran parlent de cette technique, que l’on
pratiquait en Chine il y a approximativement quatre ou cinq mille
ans… De nos jours, le massage thérapeutique (devenu professionnel)
est répandu dans presque toutes les régions du monde.
Quelque forme qu’il prenne, suédois (mis au point par le Scandinave
Per Henrik Ling), californien, japonais (shiatsu), amérindien (aux
pierres chaudes) ou thaïlandais (corps à corps), le massage
thérapeutique est toujours très réconfortant en plus de procurer une
sensation de bien-être psychologique.
La massothérapie fait intervenir la friction, les claquements, les
effleurements, les tapotements et les vibrations sur la peau pour
produire son effet curatif.
Le massage thérapeutique aide à décrocher des tracas du quotidien.
De plus, il :
• agit sur le système lymphatique;
• détend les articulations et les muscles;
• facilite le transport de l’oxygène et des nutriments;
• élimine les toxines;
• réduit certains malaises physiques causés par le stress, les
maux de dos, le manque d’énergie et l’insomnie.

Le saviez-vous ?
Le massage stimule la production d’endorphines. Ces dernières sont
des peptides, isolés à partir du lobe intermédiaire de l’hypophyse, et
leur action est aussi efficace que celle de la morphine pour soulager la
douleur. En plus, le massage thérapeutique n’entraîne ni dépendance,
ni effet secondaire…

Le massage : ambiance, détente, haaaaaaaa…


Je m’ouvre à la méditation
« Si vous avez le temps d’être attentif,
vous avez le temps de méditer. »
(Ajahn Chah, bouddhiste thaïlandais)

Une des plus anciennes formes de thérapie, la pratique de la


méditation, existe depuis quelques milliers d’années en Orient. Nous,
Occidentaux que nous sommes, nous y intéressons depuis environ
trois générations. Comme à notre habitude, nous avons pour elle
établi un vocabulaire et répertorié un large éventail de techniques.

De quoi s’agit-il ?
Ensemble de techniques qui accentuent nos capacités comme la
concentration et le contrôle du niveau de conscience, tout en
favorisant le développement personnel, la croissance spirituelle et la
recherche de bien-être.
Deux catégories de techniques de méditation :
L’exercice mental qui comprend la concentration et l’introspection :
• La concentration pour faire le vide et ne penser qu’au thème à
méditer;
• L’introspection, un exercice d’observation de tous les
phénomènes de l’esprit.

L’exercice spirituel qui comprend la méditation théiste et la méditation


non théiste :
• La méditation théiste pour tendre à l’unité avec Dieu
(traditions spirituelles comme les mystiques juives,
chrétiennes et islamiques, la prière, par exemple);
• La méditation non théiste : ensemble de techniques
d’observation des processus mentaux qui forment la base du
développement de la conscience.
Voici les effets thérapeutiques de la méditation (étayés par des
études cliniques). Elle agit sur :
• les rhumatismes
• les difficultés respiratoires
• les problèmes digestifs
• les problèmes d’ordre immunitaire et neurologique
• les symptômes du syndrome prémenstruel
• la pression artérielle
• la qualité du sommeil
• l’anxiété et la dépression

Elle est efficace contre le stress et même la panique.

Elle permet de diminuer le risque de dépression et d’augmenter


la concentration d’anticorps dans le sang.

La méditation parvient à ces résultats en agissant sur le système


nerveux autonome. Plus particulièrement, elle sollicite le système
parasympathique, celui qui amène le calme, ralentit le rythme
cardiaque, abaisse la tension artérielle, diminue la transpiration et
facilite la digestion.

Le saviez-vous ?
Vous pouvez méditer le matin pour faire le plein d’énergie positive et
méditer le soir pour vous libérer des énergies négatives accumulées
pendant la journée.

Vous n’avez pas besoin de vous agenouiller sur un coussin dans


un ashram pour profiter des bienfaits de la méditation.
Je m’ouvre au yoga
Une philosophie, une pratique
dans lesquelles l’art et la science se rejoignent

Les premières traces documentaires du yoga, retrouvées en Inde,


remontent à 2 700 ans approximativement. Jug en sanskrit, signifie
joindre, en parlant du corps, du mental et de l’esprit. À ce stade
embryonnaire, le yoga est fondé sur une expérience d’immobilité
méditative et d’observation des mouvements de la respiration.
Pendant environ 700 ans, le yoga se développe jusqu’à ce qu’il
prenne la forme qu’on lui connaît aujourd’hui.
C’est depuis 2 000 ans une discipline qui, par trois types d’exercices,
permet d’unir le corps, le mental et l’esprit. C’est une technique qui
aide à apprendre à maîtriser graduellement les différentes fonctions
physiologiques.

De quoi s’agit-il ?
Le yoga est un ensemble d’exercices de relaxation (corporels), de
respiration et de méditation mis au point pour améliorer la souplesse,
favoriser l’harmonie du corps et préserver la santé. Par exemple :
• Les exercices de relaxation (ou corporels), qui amènent à
imprimer des mouvements légers au corps sans lui imposer
de tension, stimulent la circulation du sang et des autres
liquides de l’organisme;
• Les exercices de respiration, intimement liés aux émotions,
détendent le corps, apaisent l’esprit et rétablissent l’équilibre;
• Les exercices de méditation, comme la concentration et le
balayage corporel, agissent notamment sur les douleurs
chroniques, l’hypertension et la dépression.

Grâce à son travail sur la réunion de tous les constituants de notre


être, il nous permet d’acquérir un mélange de forces physique,
mentale et spirituelle, c’est-à-dire la capacité de surmonter les dures
épreuves de la vie. C’est ce qu’on appelle la résilience.

Le saviez-vous ?
Par l’association ou le rééquilibrage des aspects physique,
psychique et spirituel de la personne, le yoga contribue à prévenir les
états névrotiques et psychotiques.

Discipline du corps, du mental et de l’esprit,


Un art en or pour une vie bien remplie !
Je m’ouvre à la kinésiologie appliquée
« Un accès à l’intelligence innée du corps humain afin de
comprendre la beauté de l’interaction des volets biomécanique,
biochimique et émotionnel sur le corps humain, voilà ce que
permet la kinésiologie appliquée. »
Dr Charles Héroux, chiropraticien

Il existe une approche thérapeutique alternative qui établit un lien


entre l’alimentation, les émotions et la biomécanique.

De quoi s’agit-il ?
La kinésiologie appliquée est une technique d’évaluation qui utilise
les tests musculaires pour évaluer le fonctionnement du système
nerveux. Cette approche vise à recenser les déséquilibres
biomécaniques, nutritionnels et émotionnels qui interfèrent avec la
santé. En combinant les tests musculaires avec d’autres outils
diagnostiques, comme la posture, la palpation, le bilan alimentaire et
les analyses de laboratoire, le diplômé en kinésiologie appliquée
(DIBAK) peut établir la meilleure stratégie afin d’aider le patient avec
sa santé.
Au Québec, seuls les professionnels qui ont le droit de poser un
diagnostic peuvent devenir DIBAK. Ce sont les médecins, les
dentistes, les chiropraticiens et les podiatres.

À quoi sert la kinésiologie appliquée ?


De manière générale, elle permet de déterminer les interférences au
bon fonctionnement du système nerveux. Les patients peuvent
consulter pour une très grande variété de symptômes : du simple mal
de dos à la fatigue en passant par les ballonnements. La kinésiologie
appliquée ne sert pas à poser un diagnostic pour des conditions
viscérales. Les patients sont évalués et traités de façon très
personnalisée par des corrections structurales, des recommandations
alimentaires et un support émotionnel selon le besoin.
Plus particulièrement, la kinésiologie appliquée sert à assurer
l’intégrité du système nerveux, à stimuler le système lymphatique, à
améliorer la circulation sanguine dans les muscles et les organes, à
optimiser la circulation du liquide rachidien et, enfin, à équilibrer le ou
les méridiens associés à un muscle ou un organe affecté.

Le saviez-vous ?
En Allemagne, en Autriche, en Russie et en Corée du Sud, plusieurs
centaines de médecins utilisent la kinésiologie appliquée avec leurs
patients ! En Italie, en Allemagne et au Brésil, elle est utilisée par
beaucoup de dentistes ! Au Canada et aux États-Unis, la majorité des
professionnels en kinésiologie appliquée sont des chiropraticiens, tout
comme celui qui fut le fondateur de cette approche, le Dr George
Goodheart, Jr.

Qui a un mal de dents a aussi mal en dedans…


Conclusion

Qu’il soit question de naturopathie, de chiropratique, d’homéopathie


ou d’ostéopathie, qui n’a pas, à un certain moment de sa vie, profité
des bienfaits d’une thérapie relevant des médecines complémentaires
?
Ces thérapies sont dites holistiques parce qu’elles traitent l’humain
d’une manière globale.
Les médecines complémentaires proposent des approches non
invasives, simples et accessibles, et peuvent très bien compléter des
traitements médicaux.
N’attendez pas d’être mal en point pour apprendre à vivre heureux et
en bonne santé !

Le choix des thérapies, c’est bien pour moi !


2e cas : maladie de Hodgkin
L’histoire de Judith

Je me souviens d’une jeune femme au début de la trentaine. Judith,


femme de carrière très active, a toujours senti le besoin de bouger;
elle disait avoir tant à accomplir. Comme au travail, elle fonctionnait
par objectifs dans toutes les sphères de sa vie. Après les heures de
bureau, elle suivait des formations et s’adonnait à des loisirs.
Équitation, gym et activités sociales, elle poussait ses limites sans
jamais ralentir. Elle ne prenait pas le temps de se cuisiner des menus
santé et aimait évacuer ses tensions en faisant la fête. Elle buvait une
demie à une bouteille de vin, trois fois par semaine. Lorsqu’elle
commençait, elle avait de la difficulté à s’arrêter, à « ne pas voir le
fond de la bouteille », comme elle m’a raconté.
Parallèlement, elle a traversé des moments difficiles, comme le
décès de son père et sa séparation d’avec son conjoint. Elle vivait à
cent milles à l’heure. Graduellement, elle a commencé à se sentir de
plus en plus fatiguée, jusqu’au jour où elle a compris la nécessité de
consulter un médecin.
Puis, le diagnostic est tombé comme une tonne de briques sur une
femme déjà au plancher sur le plan émotif. Un lymphome, c’est-à-dire
un cancer des ganglions (hodgkinien) avait eu le temps de se
développer et une grosse masse de presque neuf centimètres autour
du cœur allait la tuer. Le chirurgien a pratiqué une biopsie sous
anesthésie générale. Il a utilisé une microcaméra, fixée au bout d’un
long tube fin et souple, qu’il a introduite dans la gorge pour prélever
du liquide lymphatique.
C’est à ce stade du processus médical qu’elle a compris
l’importance d’adopter un mode de vie sain, et trouvé dans un cocktail
fait de peur et d’espoir la motivation pour se prendre en main. Elle
avait peur des interventions chirurgicales, des traitements de
chimiothérapie et de la perte des cheveux. Elle avait bon espoir de
guérir, puisque de nombreuses études révèlent que les cancers de ce
type se traitent. Le taux de guérison est important. Elle a commencé à
se faire des jus à l’extracteur et à manger mieux, avec l’aide de ses
proches, puisqu’à ce moment, il ne lui restait plus assez d’énergie
pour le faire elle-même. En plus, elle avait très peu d’appétit.
Entre-temps, elle a appris que le petit échantillon n’a pas permis
d’obtenir des résultats concluants. Le médecin l’en a informée et lui a
recommandé une seconde biopsie, encore plus invasive. Cette fois,
l’objectif était de prélever un échantillon de la masse cancéreuse. En
équipe avec le radiologiste, le chirurgien a dû ouvrir la cage
thoracique d’un à deux centimètres, sous anesthésie locale, pour
insérer une aiguille et effectuer le prélèvement.
Sans attendre la seconde biopsie, Judith s’est inscrite auprès de la
Société canadienne du cancer, à une série de huit ateliers de
visualisation. Selon la Société, ces séances de groupe « permettent
d’apprendre des techniques de relaxation et de former des images
mentales de détente ou de plaisir et de les utiliser pour surmonter le
stress, l’anxiété ou la douleur ».
Après la seconde biopsie, Judith s’est résolue à suivre l’intervention
chirurgicale, ainsi que les traitements de chimiothérapie. Armée de
son courage et de sa détermination, des techniques de relaxation et
de visualisation, de même que de ses jus à l’extracteur, aliments sains
et suppléments naturels ciblés, la jeune femme a contribué à soutenir
son système immunitaire et à en protéger l’équilibre après l’opération
et pendant les traitements. Le protocole de chimiothérapie a duré
environ six mois, à raison d’un traitement aux deux semaines; Judith
profitait de la semaine intercalaire pour reprendre ses forces en
prenant soin d’elle — ou plutôt en laissant ses proches prendre soin
d’elle.
Les six mois s’étant écoulés, Judith apprend enfin que le cancer l’a
quittée et qu’elle peut reprendre ses activités personnelles et
professionnelles, c’est-à-dire sa vie normale. Graduellement, elle a
repris le boulot. Elle a même rencontré un homme avec qui elle
partage sa vie aujourd’hui, une vie où chaque jour a un sens.
Je solutionne mes problèmes de santé
« Si j’avais su que je vivrais aussi longtemps,
j’aurais mieux pris soin de ma santé. »
(Eubie Blake)

La maladie et les maux que l’on subit représentent des moments


importants de notre vie qui suscitent la compassion, l’affection et la
sympathie. Mais, dans la prise de médicaments pour les soigner, il
faut se garder de tomber dans l’excès, d’en prendre trop ou de
chercher un soulagement rapide.
Comme personne, il est possible d’en faire plus pour sa santé et son
bien-être que tout médecin, hôpital ou médicament.
Pour soigner certains maux, à la fois fréquents et bénins, tels qu’un
rhume ou une digestion lente, il n’est pas toujours indispensable de
consulter un médecin; on peut tout simplement recourir à des
remèdes à base de plantes bien connues.
Ce chapitre vise à prévenir, voire à traiter avec succès les
problèmes de santé mineurs suivants :
• L’arthrose
• Les brûlures d’estomac
• La cellulite
• Le cholestérol
• L’hypertension
• L’intoxication
• Les troubles digestifs
• La dysfonction érectile
• La fatigue
• Le rhume et la grippe
• L’insomnie
• L’intolérance au gluten
• La ménopause
• L’obésité
• Les varices
De plus, il se veut une source de motivation, de conseils précieux et
de renseignements utiles pour le lecteur qui souhaite élargir ses
connaissances.
Vous y trouverez des renseignements clairs et faciles à comprendre.

Mieux vaut prévenir que guérir : ce proverbe, vous le connaissez


?
Pourtant, peu de gens s’en inspirent…
L’arthrose
Grouillez avant de rouiller…

Des études canadiennes ont démontré qu’environ 80 % de la


population après la cinquantaine souffre d’arthrose. L’arthrose, qui est
secondaire à un traumatisme sévère ou encore à certaines affections
osseuses ou cartilagineuses, peut aussi apparaître très tôt, par
exemple dès la vingtaine ou la trentaine.

De quoi s’agit-il ?
L’arthrose se caractérise par une dégénérescence du cartilage
articulaire et par la formation d’os dans les régions sous-chondrales
(sous le cartilage) et la partie entourant les articulations, notamment
aux genoux, aux hanches, à la colonne vertébrale et aux mains. À
mesure que le cartilage dégénère, de petites excroissances osseuses
se déposent sur les extrémités dénudées des os. Ces ostéophytes
(bosses) réduisent l’espace de la cavité articulaire, restreignent le
mouvement et déclenchent le cycle de l’inflammation et de la douleur.

Faut-il faire de l’exercice physique ?


Oui, pour favoriser le bon fonctionnement articulaire. Cela permet de
renforcer les muscles qui entourent les articulations, de lutter contre
les mauvaises positions, de bien nourrir le cartilage, de le protéger, et
de diminuer la douleur ainsi que la raideur.

Que faire pour remédier à cette maladie dégénérative des


articulations ?

Sachez qu’il existe des aliments pouvant aider les gens qui souffrent
d’arthrose :
Une belle poire fraîche chaque jour s’avère un bon draineur
articulaire. De plus, elle permet d’atténuer les rhumatismes, la
goutte et l’arthrite;
Le céleri en branches favorise l’élimination de toxines, comme les
dépôts de cristaux d’acide urique dans les articulations.

Existe-t-il d’autres solutions à ce problème ? Oui, en voici


quelques exemples :
• L’extrait de Boswellia serrata agit directement sur
l’inflammation, réduit le gonflement des articulations et la
raideur matinale, et accroît la mobilité en bloquant la synthèse
des leucotriènes par la voie de l’enzyme 5-lipoxygénase;
• La reine-des-prés, grâce aux flavonoïdes, permet de traiter les
inflammations spécifiques : arthroses et rhumatismes
articulaires, par exemple;
• Le velours de bois de cerf contient de la chondroïtine, de la
glucosamine, du collagène de type 2 et des anti-
inflammatoires naturels; il soulage la douleur et répare les
articulations endommagées;
• Le MSM (méthyl-sulfate-méthane) est une source stable et
naturelle de soufre organique; ce dernier est présent en
concentration élevée dans les articulations où il participe à la
production du sulfate de chondroïtine, des glucosamines et de
l’acide hyaluronique;
• La serrapeptase est une enzyme protéolytique naturelle
dérivée de la bactérie Serratia qui vit dans l’intestin du ver à
soie. Elle agit comme anti-inflammatoire et antidouleur, un
peu comme l’aspirine, l’ibuprofène et d’autres anti-
inflammatoires non stéroïdiens.

Le saviez-vous ?
La douleur est la manifestation d’une expérience sensorielle et
émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire présent
ou possible. La douleur aiguë est le symptôme d’une lésion; on dit
qu’elle est chronique après trois à six mois.

La santé, c’est le silence des organes !


4e témoignage : conférence dans un couvent
du nord de l’Italie
Un ami italien à moi, Felice, me parlait de sa sœur religieuse qui
habitait un couvent du nord de l’Italie, à Monselice (du latin Mons
Silicis, qui signifie montagne de silex, dont on extrait l’oxyde de
silicium). Il me racontait que Lucia et quelques-unes de ses consœurs
souffraient d’arthrose et d’ostéoporose. C’était en 2004.
Les Sœurs de la Sainte-Trinité, assez âgées, ne sont évidemment
pas à l’abri des maladies dégénératives du cartilage articulaire, dont
les causes sont multiples. D’abord, le climat est très humide dans
cette région de l’Italie. Ensuite, la sédentarité et une alimentation riche
en gras et en sucre augmentent les risques pour les sœurs.
À la demande de Lucia, Felice m’a invitée à le suivre dans la région
vénitienne afin de rencontrer les Sœurs de la Sainte-Trinité. Grâce à
Felice, qui m’a servi d’interprète, j’ai été capable d’« écouter » les
religieuses et de m’« adresser » à elles pour leur parler des moyens
naturels à leur disposition pour freiner la dégénérescence des
articulations et soulager leurs symptômes.
D’une part, le sulfate de glucosamine est reconnu pour son
efficacité. Ce sucre aminé soulage la douleur, augmente la mobilité et
aide à restaurer les articulations endommagées des genoux, des
hanches et de la colonne vertébrale, par exemple. Il normalise
l’épaisseur du matériel gélatineux qui sert de support aux articulations
et aux vertèbres.
D’autre part, les naturopathes recommandent souvent la silice
(oxyde de silicium, ou Silicis…) dans le traitement de l’ostéoporose.
C’est un minéral dur et stable présent sous forme cristalline dans les
roches magmatiques acides ou à l’état amorphe dans les roches
volcaniques. Son extraction a, justement, rendu Monselice célèbre. La
silice recueillie était traitée, puis vendue par des herboristes dans le
monde entier. Aujourd’hui, la réglementation italienne interdit
l’exploitation minière de la silice.
En quantité importante dans la plupart des tissus organiques, le tissu
osseux et le tissu conjonctif, l’oxyde de silicium augmente l’action du
zinc et du cuivre, en plus de permettre la fixation du calcium. Bien sûr,
la quantité de silice diminue avec l’âge, de façon irréversible. Un
supplément de silice contribue donc à améliorer l’état de la peau, la
santé des cheveux et l’intégrité des ongles. Enfin, la silice joue un rôle
majeur dans le système immunitaire car elle est indispensable à la
fabrication des antigènes et des anticorps.
Deux mois après mon séjour en Italie, Felice m’a indiqué dans une
conversation téléphonique que sa sœur et ses consœurs se sentaient
déjà mieux. En suivant mes recommandations, et en complémentarité
avec leurs médicaments respectifs, elles ont vu leurs douleurs
s’atténuer considérablement, ce qui les a motivées à bouger
davantage. Si seulement j’étais capable de déshumidifier les couvents
et les châteaux…
Les brûlures d’estomac
Charmez votre dragon intérieur

Êtes-vous de ceux qui ressentent une douleur ou un malaise à la


hauteur de l’estomac ou de la poitrine ? Avez-vous l’impression
d’avoir une digestion lente ou mauvaise ? Vos symptômes sont-ils
aggravés ou diminués par le fait de manger ? Avez-vous parfois un
goût acide, sûr ou amer dans la bouche ou dans la gorge, ou encore
des régurgitations ? Telles sont les différentes manifestations de
reflux gastro-œsophagien, des brûlures qui enflamment la poitrine.

De quoi s’agit-il ?
Les brûlures d’estomac désignent la remontée d’une partie du
contenu acide de l’estomac dans l’œsophage et surviennent lorsque
le sphincter inférieur, sorte de petite valve située à l’embouchure de
l’estomac, fonctionne mal ou se relâche.

Peut-on soulager les symptômes ?


Oui, en :
• prenant des antiacides de source naturelle;
• changeant certaines habitudes de vie;
• optant pour une alimentation équilibrée.

Existe-t-il d’autres solutions pour éteindre le feu ?


Il est souhaitable d’apporter certains changements aux habitudes de
vie et d’opter pour une alimentation alcaline et équilibrée afin d’aider à
contrôler le reflux. Voici d’autres mesures efficaces :
• Éviter les excès de table;
• Prendre des repas plus légers;
• Consommer moins d’aliments comme le café, le chocolat, les
boissons gazeuses, les aliments gras ou frits, les sucreries,
les marinades, les vinaigrettes, les tomates, certains agrumes
et leur jus et les plats épicés;
• Les infusions de camomille allemande, Chamomilla matricaria,
et de souci officinal, Calendula officinalis, facilitent la digestion
et soulagent les spasmes de l’estomac. La poudre d’orme
rouge, Ulmus rubra, est un émollient doux, apaisant pour la
paroi stomacale et efficace pour régénérer les muqueuses
digestives. La guimauve, Althaea officinalis, et la reine-des-prés,
Filipendula ulmaria, s’avèrent tout aussi efficaces pour réduire
et neutraliser l’acidité;
• L’extrait de racine de réglisse déglycyrrhiziné (DGL) a la
propriété d’augmenter la production de prostaglandines dans
les cellules endothéliales de l’estomac, ce qui produit un effet
cytoprotecteur (de protection de la cellule) sur la muqueuse
gastrique;
• Le chlorhydrate de bétaïne permet d’augmenter la production
d’acide gastrique et stimule la sécrétion d’enzymes
pancréatiques, favorisant une saine décomposition des
aliments, supportant ainsi la fonction digestive tout en
réduisant l’inflammation gastrique;
• Certaines spécialités homéopathiques sont également à votre
portée.

Le saviez-vous ?
L’excès de poids exerce une pression sur l’abdomen et l’estomac,
pouvant ainsi contribuer à la remontée de l’acide gastrique dans
l’œsophage. Saviez-vous aussi que la nicotine contenue dans la
cigarette réduit la pression du sphincter œsophagien inférieur, ce qui
favorise le reflux d’acide gastrique et peut contribuer à amplifier ses
symptômes ?

Un charmant dragon vaut mieux qu’un volcan en éruption !


La cellulite
Peau de pêche, peau d’orange

Au printemps, les tenues vestimentaires se font plus légères.


Parallèlement, nombre de femmes souhaitent mettre la main sur le
produit miracle capable d’effacer les effets inesthétiques de la
cellulite. Or, en quoi consiste véritablement ce problème ? Existe-t-il
des solutions efficaces pour y remédier ?

De quoi s’agit-il ?
La cellulite est une inflammation du tissu conjonctif cellulaire. Le
gonflement qui en résulte donne à la peau des cuisses, des hanches
et des fesses une apparence grumeleuse, rappelant celle de la peau
d’orange. Si l’excès de poids peut accentuer cet aspect « capitonné »,
il n’en est certes pas la cause. En effet, même les femmes minces qui
font beaucoup d’exercice peuvent en être atteintes. Ses causes sont
multiples et ne sont pas encore clairement établies. Diverses
hypothèses circulent. Il se pourrait que des réactions d’inflammation y
participent.
Inévitablement, le manque d’activité physique, une mauvaise
alimentation et une gestion inadéquate du stress entraîneront un
déséquilibre du système hormonal, qui se traduira par une
accumulation de déchets toxiques, à l’origine d’un problème cutané
comme la cellulite.

Comment peut-on s’attaquer efficacement au problème ?


Premièrement, il importe d’adopter de bonnes habitudes de vie : un
régime alimentaire équilibré, des exercices réguliers, des suppléments
alimentaires ciblés et une saine gestion du stress.
À cela peut également s’ajouter l’utilisation de certaines formules à
base de plantes spécialement conçues pour traiter et éliminer la
cellulite, favorisant ainsi l’apparition d’une peau plus lisse et plus
attrayante. En voici quelques-unes :
• L’huile essentielle de citronnelle, Cymbopogon citratus, est un
anti-inflammatoire; elle sert en massothérapie pour s’attaquer
aux problèmes de cellulite;
• Le varech, Fucus vesiculosus, est une algue brune riche en
oligoéléments (le cuivre, le chrome, le zinc, le sélénium, le fer
et surtout l’iode); elle facilite la résorption du tissu graisseux;
• L’orthosiphon, thé de Java, augmente les éliminations
toxiniques telles que l’urée et l’acide urique.
Deuxièmement, l’atteinte et le maintien d’un cycle hormonal équilibré
sont très importants.
Finalement, rappelez-vous qu’une approche globale est primordiale
pour arriver à contrôler et à éliminer ce redoutable fléau féminin.
Donc, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé, lequel
saura déterminer les solutions personnalisées appropriées.

Dites non… à la culotte de cheval !


Le cholestérol
Êtes-vous concerné ?

Saviez-vous qu’en diminuant votre taux de cholestérol sanguin de


1 %, vous diminuez le risque de maladie cardiaque de 2 % à 3 % ? «
Des études ont démontré qu’en 2008, les maladies cardiovasculaires
étaient responsables de 29 % de tous les décès au Canada ».
(Statistique Canada, 2011)

De quoi s’agit-il ?
Le cholestérol est une substance grasse que l’on trouve dans la
plupart de nos tissus et de nos liquides (comme le cerveau, le plasma
sanguin et la bile). Absent du règne végétal, nous en synthétisons une
partie dans le foie et la glande corticosurrénale, et absorbons le reste
par l’alimentation. C’est un des constituants de la membrane qui
enveloppe toutes nos cellules et leur donne force et souplesse.
Nous avons besoin de cholestérol pour fabriquer des substances
indispensables comme les hormones sexuelles (progestérone,
testostérone, œstradiol) et les hormones du stress (cortisol). De plus,
il nous aide à fabriquer la vitamine D.
Il y a le bon cholestérol, le cholestérol HDL (lipoprotéine de haute
densité), qui nettoie les artères, et le mauvais cholestérol, le
cholestérol LDL (lipoprotéine de faible densité), qui a tendance à s’y
déposer, puis à former des calculs biliaires et à provoquer
l’artériosclérose.

Comment prévenir le « mauvais cholestérol » ?


Il est recommandé notamment de passer un test sanguin, de perdre
du poids, de faire de l’exercice, de consommer davantage de fibres
alimentaires, de choline et d’inositol ainsi que d’huile d’olive, et
d’éviter le tabac et l’alcool.
Voici quelques-uns des remèdes naturels qui permettent d’abaisser
le taux de LDL :
• Le guggulipide permet de diminuer le LDL tout en faisant
augmenter le HDL; il est efficace pour abaisser le taux des
triglycérides : le guggul est la résine d’un petit arbre de l’Inde;
• L’ail favorise une réduction du taux de LDL en permettant de
prévenir leur oxydation et de les empêcher d’exercer leur
action néfaste;
• La niacine est une vitamine B, essentielle au maintien d’une
bonne santé. Elle aide à éliminer le LDL et favorise
l’augmentation du HDL; elle aide à contrôler les niveaux de
cholestérol, réduit les niveaux de lipoprotéines (a) (molécules
de très grande taille constituées de lipides et de protéines) et
contrôle la dyslipidémie (concentration anormalement élevée
ou basse des lipides dans le sang, trop élevée dans la plupart
des cas);
• Le SytrinolMC, nutraceutique breveté dérivé de sources
naturelles, aide à maintenir les niveaux de cholestérol dans la
zone saine et normale; il module et équilibre la production de
cholestérol directement dans le foie.

Au combat contre la cholestérolémie, mettez K.-O. LDL !


L’hypertension
Gare à l’attaque !

L’hypertension, souvent sans symptôme, peut mener à des


problèmes de santé sérieux. En revanche, certains changements au
mode de vie et des suppléments alimentaires aident à stabiliser la
tension artérielle, voire à repousser la prise de médicaments
d’ordonnance.

De quoi s’agit-il ?
L’hypertension est une élévation de la tension artérielle à plus de
140/90. Si la tension normale varie d’une personne à l’autre en raison
de facteurs divers, la tension idéale se situe à 120/80 environ.

Qu’est-ce que la tension artérielle ?


C’est la force qui fait circuler le sang dans les artères. On prend la
première mesure lorsque le cœur se contracte et qu’il propulse le
sang dans les artères. C’est à ce point que la tension est la plus
élevée (c’est la tension systolique). On effectue la seconde mesure
entre deux battements, plus précisément au moment où le cœur se
remplit de sang et où la tension sur la paroi des vaisseaux se trouve à
son niveau le plus bas (c’est la tension diastolique). Voici pourquoi la
lecture est double : le premier nombre représente la contraction des
artères (la systole) et le second, leur dilatation (la diastole).

Quels sont les facteurs de risque ?


Le tabagisme, l’obésité, le stress, le sel et les gras saturés, les
antécédents familiaux et le sexe (les hommes sont deux fois plus à
risque) en sont quelques-uns.

Que faire ?
D’abord, il faut maintenir un poids santé par l’exercice physique,
comme la marche, 20 minutes par jour. Ensuite, il faut une
alimentation variée et équilibrée, faible en gras saturés et en sel, riche
en fruits et légumes frais, en légumineuses, en noix, graines et
céréales entières. Parallèlement, des suppléments alimentaires ciblés
et bien dosés, consommés uniquement pour combler une carence,
aident aussi à régulariser la tension. En voici quelques-uns :
• L’aubépine : c’est un des remèdes les plus prescrits en Europe
pour contrer les maladies du cœur. Non seulement elle
abaisse la tension, mais elle contribue aussi à rendre le
battement plus efficace, dans les cas d’insuffisance
cardiaque. De plus, elle aide à corriger l’arythmie et à
soulager la douleur angineuse;
• La coenzyme Q10 : elle améliore la fonction cardiaque et la
circulation en cas d’insuffisance cardiaque, de cardiopathie,
d’hypertension, de troubles de rythme ou d’angine;
• La vitamine C : essentielle à la formation du collagène, elle
dilate les vaisseaux sanguins et renforce les capillaires;
• Le calcium : des études ont démontré que le calcium abaisse
la tension (il produit un effet calmant, nécessaire au cœur) et
qu’il participe à la contraction musculaire;
• Le magnésium : il détend les muscles qui contrôlent les
vaisseaux sanguins et permet au sang de mieux circuler. Il
aide également à maintenir l’équilibre entre le potassium et le
sodium dans le sang et produit un effet positif sur la tension;
• L’ail : il réduit les risques de cardiopathie, aide à prévenir
l’athérosclérose, dilate les vaisseaux sanguins et abaisse
légèrement la tension artérielle.

Le saviez-vous ?
Les acides gras oméga-3 polyinsaturés améliorent notamment le
bilan lipidique (le taux de cholestérol et de triglycérides) et agissent
sur les parois vasculaires. Selon Kromhout (1985), une consommation
quotidienne de 30 g de poisson (comme le saumon, la sardine, le thon
et le maquereau) permet de diminuer de moitié l’incidence de
mortalité coronarienne, comparativement aux personnes qui ne
mangent pas du tout de poisson.
C’est le temps de ressortir sa canne à pêche !
L’intoxication
S’y attaquer pour retrouver son énergie !

En naturopathie, comme en médecine ayurvédique (médecine


traditionnelle indienne visant à établir un équilibre entre le corps et
l’esprit), la détoxication est une partie essentielle du cycle saisonnier.
Effectivement, on recommande aux patients de se détoxiquer deux
fois par année, idéalement, à la pousse et à la tombée des feuilles.

De quoi s’agit-il ?
La détoxication est le processus d’élimination des substances
chimiques et des toxines accumulées dans l’organisme. La présence
de toxines altère les fonctions physiologiques et la santé globale. Ces
substances nocives sont normalement traitées par le foie pour être
ensuite éliminées par les intestins, les reins, les poumons et la peau.
L’accumulation de déchets toxiques surcharge le foie et entrave ainsi
le processus normal d’élimination.

Le saviez-vous ?
Les déchets accumulés dans le corps rongent l’énergie et
ralentissent le métabolisme. Une fois amorcés, ces changements
peuvent causer la fatigue, l’embonpoint, des maux de tête, des cernes
sous les yeux, des étourdissements, une digestion difficile, etc.
La cure de détoxication est souvent l’étape décisive du traitement de
plusieurs maladies. Notre santé physique et psychique dépend en
grande partie du bon fonctionnement de nos organes d’élimination.

Alors, comment peut-on rétablir l’équilibre de l’organisme ?


• Par une cure dépurative, efficace et douce, qui stimule tous
les organes d’élimination : le foie et la vésicule, les intestins,
les reins, la peau et les poumons, entre autres.
• Par la chlorelle, une algue verte d’eau douce monocellulaire
utilisée pour éliminer les métaux lourds et les substances
chimiques toxiques; elle contient la plus forte concentration
connue de chlorophylle chez les plantes.
• Par l’extrait de Wasabia japonica (raifort ou wasabi), la pectine
d’agrumes modifiée (polysaccharide colloïdal) et un complexe
d’alginate (polysaccharides obtenus à partir d’une famille
d’algues brunes : les laminaires), qui sont d’autres produits
permettant de rétablir l’équilibre de votre organisme.
• Par toute plante amère amie du foie, comme l’artichaut, le
boldo, le chardon-marie, le pissenlit, la fumeterre et le radis
noir.
Ce ne sont que des exemples. Il ne faut pas oublier non plus
l’importance vitale d’une saine alimentation, variée et équilibrée,
exempte d’agents chimiques et d’aliments nuisibles comme les
charcuteries, les graisses animales et hydrogénées, les féculents
raffinés et toutes les sucreries. Durant une cure, il faut absolument
boire beaucoup d’eau. Enfin, un exercice modéré contribuera aussi à
éliminer les toxines. Rappelons qu’un bon programme de détoxication
permet de retrouver son énergie.

La détoxication : c’est le grand ménage du printemps et de


l’automne.
Les troubles digestifs
Des solutions à la portée de la main !

Êtes-vous aux prises avec des problèmes comme les rots, les
brûlures d’estomac, les étourdissements, les vomissements, les maux
de tête, la somnolence après les repas, les reflux gastriques ou la
constipation ? Si tel est votre cas, il s’agit probablement d’un foie
encombré ou paresseux, qui n’assure que très imparfaitement sa
fonction.
Le foie participe à la fonction de digestion. Son action est
indispensable à la transformation des protéines et des graisses. Il
sécrète la bile dont le rôle est primordial pour la digestion et
l’utilisation des graisses, il garde en réserve le glycogène, le fer et les
albumines digérées, il transforme l’azote en urée et il détruit les vieux
globules rouges en conjugaison avec la rate.

Pour favoriser une bonne digestion :


• faites attention au stress;
• adoptez une alimentation riche en fibres;
• assurez-vous de bien mastiquer vos aliments;
• évitez les épices, l’alcool, le vin blanc, les mets gras, les
charcuteries et les fromages fermentés;
• faites de l’exercice régulièrement;
• optez pour une formule à base de plantes qui favorisera
l’écoulement de la bile et qui aidera la digestion et
l’élimination.

Existe-t-il d’autres solutions à ce problème ? Oui en voici


quelques exemples :
• Une infusion de feuilles de mélisse ou de menthe après un
repas copieux facilite la digestion;
• Si vous êtes victime d’insuffisance biliaire, la fumeterre aura
une double action cholagogue, augmentant la sécrétion
biliaire et cholérétique, facilitant son écoulement;
• Une infusion de verveine sert traditionnellement à stimuler la
sécrétion des sucs digestifs. Se substituant facilement aux
menthes chocolatées que nous avons tous déjà mangées
après le souper, elle favorise une meilleure digestion…;
• Le gingembre soulage les nausées, les vomissements, les
ballonnements, les gaz et les douleurs intestinales;
• En plus de calmer le système nerveux, le basilic contribue à
atténuer les flatulences, les maux d’estomac, les coliques ou
l’indigestion;
• Avec l’âge, le pancréas produit de moins en moins
d’enzymes; une supplémentation appropriée d’enzymes
digestives permet d’en rétablir le niveau normal et d’apporter à
l’organisme les cofacteurs nutritionnels et énergétiques
indispensables à une bonne digestion.

Le saviez-vous ?
Le boldo, arbuste originaire du Chili, possède un alcaloïde précieux,
la boldine (qui augmente la sécrétion de la bile par votre foie, c’est-à-
dire qu’elle est cholagogue). Si vous souffrez de dyspepsie (trouble
digestif fonctionnel), le boldo aide à stimuler tout le carrefour digestif :
l’estomac, le foie, la vésicule biliaire et le pancréas.

Une bonne santé commence par une bonne digestion !


La dysfonction érectile
Des solutions naturelles !

Si vous pensez souffrir de problèmes érectiles, dites-vous que vous


n’êtes pas seul. Cette affection atteint plus de 30 % des hommes vers
l’âge de 40 ans, quoiqu’ils soient peu nombreux à en parler pour
diverses raisons.

De quoi s’agit-il ?
Le dysfonctionnement érectile se définit comme une incapacité
persistante d’éjaculer ou d’obtenir, sinon de maintenir, une érection
assez longtemps pour permettre une activité sexuelle satisfaisante.
Plusieurs ennuis physiques peuvent causer cette affection; en voici
quelques-uns : le diabète, les problèmes cardiovasculaires, l’obésité
et la maladie de la Peyronie. Le dysfonctionnement érectile est aussi
attribuable à certains troubles psychologiques.
Parmi ceux-ci, il y a, entre autres, l’anxiété de la performance
provenant, par exemple, d’une nervosité face aux relations sexuelles,
le stress causé par des inquiétudes liées au travail, à la famille ou aux
difficultés financières, l’homosexualité « latente » ou non reconnue et
la dépression.
Dans le but d’accroître la vitalité, privilégiez une alimentation saine
et diversifiée et l’ajout de certaines épices et fines herbes, notamment
la cannelle, le gingembre, la sarriette, le clou de girofle, le safran et la
menthe : elles auront pour effet d’éveiller le désir sexuel et de
pimenter votre vie amoureuse…
Finalement, qu’il soit question de baisse de libido, de dysfonction
érectile ou de panne érectile occasionnelle, des suppléments naturels
pour homme de tout âge ont été formulés afin d’aider à préserver, à
restaurer, voire à améliorer la fonction sexuelle.

Existe-t-il d’autres solutions à ce problème ?


Pour augmenter la testostérone libre, vous pourriez avoir recours
aux produits suivants :
• Le bois de velours de wapiti
• La damiana (Turnera aphrodisiaca)
• Les plantes africaines (Aframomum, Kola nitida)
• Le ginseng
• La gelée royale (pour son action sur les surrénales)

Le saviez-vous ?
Au Moyen Âge, la sarriette était interdite dans les jardins des
monastères en raison de ses vertus aphrodisiaques. Saviez-vous
aussi que la plus vieille référence connue au safran comme fortifiant
et stimulant sexuel est décrite dans un livre de médecine chinoise
datant de 2 600 ans av. J.-C. ?

Je jouis de ma vie sexuelle,


Je la vivifie par des solutions naturelles.
La fatigue
Épuisé d’être fatigué ?

Êtes-vous de ceux qui sont affectés par une baisse d’énergie ?


Ressentez-vous une certaine lassitude ? Vos forces vous ont-elles
trahi ? Avez-vous tendance à être stressé ? Si votre état de santé
correspond à ce profil, il s’agit peut-être d’asthénie, c’est-à-dire un
manque de force, une sensation de fatigue non justifiée par une
activité physique et intellectuelle.

Que faire pour remédier à cet état de faiblesse ?


Premièrement, en période de fatigue intense, il importe d’adopter de
bonnes habitudes alimentaires. Ces dernières assurent un meilleur
développement physique et psychique en plus de renforcer
l’immunité.
Deuxièmement, il est essentiel de dormir suffisamment et de se
détendre, car la relaxation est la condition essentielle à un sommeil de
qualité.
Finalement, que vous cherchiez un surplus d’énergie ou encore une
protection contre la maladie, certaines plantes et certains
suppléments alimentaires (voir le chapitre Je me supplémente au besoin)
peuvent grandement contribuer à vivifier l’organisme.

Existe-t-il d’autres solutions à ce problème ? En voici quelques


exemples :
• On peut renforcer les glandes surrénales et tonifier la glande
thyroïde;
• On peut faire vérifier sa formule sanguine, pour voir s’il y a
carence en fer;
• La médecine orientale traditionnelle utilise le ginseng pour
soulager la fatigue ou l’impuissance et pour servir d’antidote
général aux effets du vieillissement; il a une action tonique
globale sur l’organisme;
• La spiruline, riche en protéines, augmente la masse
musculaire et tonifie les cellules grises du cerveau;
• Le bois de velours de cerf rouge du Québec est utilisé comme
tonique pour renforcer l’organisme des personnes affaiblies et
il améliore les performances sportives.

Sachez qu’il existe bien d’autres suppléments pour refaire le plein


d’énergie, les vitamines du complexe B, la vitamine C et certains
oligoéléments, comme le cuivre-or-argent, sans parler de ceux qui
ciblent expressément les glandes surrénales.

Le saviez-vous ?
Parfois, la fatigue est le premier signe d’une maladie plus grave,
d’où la nécessité de toujours consulter en cas de fatigue persistante.

Êtes-vous à bout de forces ?


Il n’y a que deux solutions : augmenter l’énergie ou diminuer le
gaspillage.
Le rhume et la grippe
« J’ai pris mon rhume en grippe ! »
(Sacha Guitry)

De quoi s’agit-il ?
Le rhume est une maladie bénigne et courante que l’on peut
contracter plusieurs fois par année. Dans la plupart des cas, elle est
attribuable au rhinovirus et à de nombreuses autres souches de virus,
et provoque des symptômes très incommodants comme
l’inflammation de la muqueuse nasale, les maux de gorge et la toux. Il
faut patienter quatre à sept jours avant de les voir disparaître.
La grippe, elle, c’est une maladie infectieuse épidémique d’origine
virale qui se caractérise par la fièvre, des céphalées, des courbatures,
de la fatigue et des maux de gorge, auxquels s’ajoutent l’inflammation
des muqueuses nasales ou bronchiques (c’est ce qu’on appelle un
catarrhe). Il existe aujourd’hui de nombreuses souches de grippe. Là
encore, il faut prendre son mal en patience et attendre une dizaine de
jours pour que les symptômes finissent par se résorber.

Quelles sont les complications possibles de la grippe ?


Il en existe plusieurs, notamment la bronchite et la pneumonie,
surtout chez les personnes de 65 ans et plus, et celles qui souffrent
déjà d’asthme, de bronchite chronique, d’emphysème, d’insuffisance
cardiaque ou de diabète.

À quoi sert le système immunitaire ?


Notre organisme est doté de différents moyens de défense. Par
exemple, la phagocytose est un phénomène par lequel les leucocytes
(globules blancs) dévorent les microbes. Quand un microbe pénètre
dans l’organisme, les leucocytes se multiplient très rapidement, puis
traversent les vaisseaux et les tissus. Ils se rassemblent autour des
microbes, les absorbent, puis les digèrent. Malheureusement, les
leucocytes ne sortent pas toujours vainqueurs de cette lutte. S’ils
meurent au combat, leurs cadavres contribuent à former le pus
(infection); s’ils gagnent la bataille, la maladie ne se déclare pas.

Peut-on renforcer, sinon équilibrer son système immunitaire ?


Il est possible de renforcer, sinon d’équilibrer son système
immunitaire, puisque sans équilibre, ce moyen de défense accroît le
risque de maladie auto-immune, d’allergie, d’infection et même de
grippe et de rhume. Il est donc souhaitable d’appliquer des mesures
pour renforcer et équilibrer les défenses naturelles de l’organisme afin
de prévenir et de traiter les infections bénignes et chroniques.
Une bonne alimentation favorise le maintien d’une bonne santé.
Certains aliments tels que les fruits et légumes, les graines, les noix,
les poissons, le bouillon de poulet, le thym, l’origan, l’ail et l’oignon,
pour ne nommer que ceux-là, ont pour effet d’équilibrer le système
immunitaire grâce à leur pouvoir de protection. Il ne faut pas oublier
les ingrédients comme les probiotiques.

Le saviez-vous ?
Certains suppléments comme la vitamine C, la vitamine D et
l’échinacée, ciblés et dosés, sont aptes à renforcer le système de
défense et à réduire considérablement la durée d’un rhume. D’autres
sont efficaces pour combattre les symptômes de la grippe, traiter tous
les types de toux, éviter la surinfection lors d’une congestion nasale
ou soulager le mal de gorge et l’enrouement.

« Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester. »
(Proverbe indien)
L’insomnie
À la recherche d’un marchand de sommeil ?

Éprouvez-vous de la difficulté à vous endormir ? Votre sommeil est-il


interrompu durant la nuit ? Le réveil est-il difficile ? Vous vous sentez
fatigué presque tout le temps et somnolez fréquemment pendant la
journée ? Sachez qu’une personne sur trois se plaint d’insomnie.
Heureusement, il existe diverses « berceuses » naturelles, sans
danger et sans effets secondaires.

Solutions naturelles aux problèmes d’insomnie


• Éviter l’alcool, la caféine, le sucre et le tabac.
• Se coucher à heure fixe.
• Opter pour une alimentation saine et équilibrée.
• Ne pas manger trop lourdement le soir.
• Prendre un bain tiède à chaud en soirée (avec quelques
gouttes d’huile essentielle de petit grain de bigarade) qui agit
sur la nervosité, l’anxiété et l’agitation et favorise la détente.
De plus, certains suppléments alimentaires et certaines plantes
médicinales permettent de combler les carences nutritionnelles et
prédisposent l’organisme à une plus grande détente, condition
essentielle à un sommeil de qualité.

Existe-t-il d’autres solutions à ce problème ?


• La mélatonine (hormone naturelle) produite par la glande
pinéale au cours de la nuit en réponse à l’obscurité améliore
rapidement l’endormissement, induit un sommeil naturel et
réparateur qui resynchronise le rythme circadien. Elle ne crée
aucune dépendance.
• Un massage à l’huile essentielle de lavande officinale,
Lavandula officinalis (sur la région du plexus solaire, dans le
sens des aiguilles d’une montre, au coucher), évoque aussitôt
les paysages provençaux grâce à son odeur familière, douce
et fine et à ses propriétés relaxantes, apaisantes et sédatives.
• Les infusions de millepertuis améliorent la qualité du sommeil,
diminuent l’anxiété et le stress chronique (en régularisant le
taux de cortisol) et apaisent le système nerveux central.
• La camomille allemande, le tilleul, la passiflore et le houblon
(qui entre dans l’élaboration d’une bonne bière, par exemple)
ont aussi des propriétés calmantes.
• La mélisse, quant à elle, agit comme un tonique nerveux et
produit des effets sédatifs. Elle ne provoque aucune
dépendance et n’empêche nullement de vaquer à ses
occupations quotidiennes.

Le saviez-vous ?
Une étude menée pendant 16 semaines sur 43 adultes en bonne
santé (de 50 à 76 ans) affligés de troubles modérés du sommeil,
publiée dans le Journal of the American Medical Association, conclut
qu’une marche vigoureuse de 40 minutes quatre fois par semaine
aide les participants à s’endormir profondément toute la nuit.

Maintenant, allez dormir dans les bras de Morphée !


L’intolérance au gluten
L’entéropathie au gluten en six questions

Bien que des milliers de gens souffrent d’intolérance au gluten, ce


problème de santé demeure difficile à diagnostiquer. Le gluten fait
beaucoup parler de lui, mais qu’en est-il vraiment ?

Qu’est-ce que le gluten ?


Le gluten est une matière protidique localisée à la périphérie des
graines de graminées, qui subsiste après l’élimination de l’amidon des
farines de céréales comme le blé, l’avoine, le seigle et l’orge. C’est le
gluten qui rend la farine panifiable.

Qu’est-ce que la sensibilité au gluten ?


C’est la propriété de l’intestin de réagir à la partie de la protéine
nommée gliadine en induisant une inflammation. Cette dernière
entraîne une malabsorption des nutriments. Les déficiences en
vitamines, minéraux, protéines, glucides et lipides peuvent donc
s’accentuer pendant des années avant qu’un diagnostic ne soit établi.

Quels en sont les symptômes ?


Là réside toute la problématique : les symptômes sont très variés,
d’où la difficulté à poser un diagnostic. En voici quelques-uns :
• la diarrhée
• les douleurs abdominales
• la fatigue chronique
• la perte de poids
• la diminution de la masse musculaire
• l’irritabilité
• une carence en calcium, en vitamine B12 et en acide folique

Et quelles en sont les causes ?


Les causes exactes demeurent encore inconnues bien que certaines
théories considèrent comme possibles le patrimoine génétique, un
déséquilibre du système immunitaire, une déficience d’une enzyme
intestinale ou encore une allergie à la gliadine.

Que dois-je faire ?


Vous devez supprimer le gluten de votre alimentation. Il est
également souhaitable de prendre certains suppléments alimentaires
pour améliorer votre état de santé et combler les carences
alimentaires possibles. Enfin, une décoction de racine de guimauve
calme les inflammations des muqueuses.

Existe-t-il d’autres solutions à ce problème ?


• Au restaurant, demander au serveur si le plat qu’il vous sert
en contient.
• Acheter un livre de recettes sans gluten.
• Assurer un apport suffisant en fibres alimentaires.
• Préférer les fruits frais aux jus de fruits, car ils contiennent
plus de fibres, puisque les régimes alimentaires sans gluten
contiennent peu de fibres.
• Ajouter des protéines à certains plats.

Il y a des limites à tolérer l’intolérance !


La ménopause
Vous vous sentez dépassée par une mauvaise passe ?

Êtes-vous confrontée à des désagréments physiologiques tels que


les bouffées de chaleur, les maux de tête, la perte de mémoire,
l’irritabilité, les tendances dépressives, l’insomnie et le gain de poids ?

De quoi s’agit-il ?
La ménopause est un changement hormonal qui survient
généralement dans la cinquantaine et qui mène à la cessation des
règles après une période d’irrégularité menstruelle. Elle résulte de
l’arrêt de l’activité ovarienne, donc de l’arrêt de la production des
hormones œstrogènes et de la progestérone.

Peut-on en soulager les symptômes ?


Il est possible d’atténuer les désagréments de cette étape en ayant
recours à une supplémentation appropriée et en adoptant de bonnes
habitudes de vie. Parmi celles-ci figure, certes, une alimentation saine
et complète, mais également une vie active. Faire de l’exercice
régulièrement aide l’organisme à mieux s’adapter aux changements
hormonaux.
De plus, pour garder l’ossature en bonne santé, l’apport en calcium
doit demeurer constant. Les acides gras essentiels ont, quant à eux,
la propriété de conserver l’équilibre du cycle hormonal.

Existe-t-il d’autres solutions à ce problème ?


• Le calcium, le magnésium, la silice et la vitamine D sont
souhaitables dans l’alimentation de la femme ménopausée.
• Pour atténuer les chaleurs, ayez une alimentation riche en
isoflavones et en lignanes, consommez de bons gras et des
antioxydants, puis optez pour des aliments riches en bore et
en manganèse.
• Vous pouvez également consommer de la sauge rouge, Salvia
officinalis, et des fleurs de souci, Calendula officinalis, en
infusion.

Le « retour d’âge » : le cycle d’une nouvelle liberté !


L’obésité
Maigrir intelligemment
permet d’atteindre et de conserver un poids santé

Près de la moitié des adultes nord-américains ont un problème


d’embonpoint ou d’obésité. Pour ces personnes, le poids devient alors
une question aussi bien de santé que d’apparence physique.
L’excès de poids nuit au bon fonctionnement de l’organisme et à la
qualité de vie. D’ailleurs, une étude effectuée par l’American Institute for
Cancer Research et le World Cancer Research Fund démontre qu’un
excès de poids augmente les risques de contracter un cancer.

De quoi s’agit-il ?
L’Organisation mondiale de la santé parle d’obésité lorsque l’indice
de masse corporelle (le poids du patient divisé par sa taille au carré)
est égal ou supérieur à 30.

Quels sont les problèmes de santé liés à l’obésité ?


• L’hypertension artérielle
• La lipidémie anormale (teneur du sang en lipides trop élevée)
• Le diabète sucré de type 2
• La maladie coronarienne
• L’AVC
• Les calculs biliaires
• L’arthrose
• L’apnée du sommeil
• De nombreux cancers : du sein, de l’utérus, du côlon et du
rectum

Comment faire pour maigrir ?


Premièrement, il faut apporter quelques modifications à ses
habitudes de vie. De même, la motivation (discipline et volonté) est un
facteur indispensable.
Petits conseils à mettre en pratique
Commencez la journée en buvant un verre d’eau citronnée. Puis
réduisez les aliments riches en sucre et en matières grasses; adoptez
des habitudes alimentaires qui impliquent une réduction des calories,
respectez les portions, évitez les aliments frits ou panés, privilégiez
les viandes maigres, mangez à des heures régulières, évitez le
grignotage entre les repas, soyez moins sédentaire, soyez un peu
plus actif, et bougez.

Existe-t-il d’autres solutions à ce problème ? Oui, en voici


quelques-unes :
• Les herbes amères (en teinture mère, en comprimé ou en
infusion) favorisent le bon fonctionnement du foie. Le boldo,
l’artichaut, le pissenlit, le radis noir et le chardon-marie en
sont quelques exemples;
• Le topinambour (en teinture mère) est un légume qui aide à
contrôler la glycémie et à diminuer l’importance et la
fréquence des rages de sucre;
• Certaines substances sous forme de liquide ou de capsules
(l’orange de Séville, la coenzyme Q10, l’acide lipoïque, l’acide
hydroxycitrique (contenu dans le Garcinia cambogia) et le thé
vert) contribuent à accélérer le métabolisme de base et, par
conséquent, à accroître la capacité du corps à brûler les
graisses.

Le saviez-vous ?
L’exercice quotidien, modéré mais prolongé, est idéal, car il trouve
davantage d’énergie dans la consommation de lipides que dans la
consommation de glucides. La dépense calorique de l’exercice est
cumulative, c’est-à-dire qu’une séance n’est jamais perdue. Il n’est
pas nécessaire de s’entraîner pour un triathlon à raison de
6 000 calories par jour pour perdre du poids, il suffit de marcher
20 minutes tous les jours pour obtenir des résultats.

Des kilos en trop ? Une tonne de solutions…


Les varices
Les hommes aussi peuvent en être affligés

De quoi s’agit-il ?
Une varice est la dilatation permanente d’une veine. Les troubles
veineux des jambes font partie des maux qui gênent la vie quotidienne
et qui, néanmoins, restent souvent négligés. Bénins au départ, les
premiers signes de l’insuffisance veineuse peuvent, notamment chez
la femme, donner lieu à des séquelles inesthétiques et à l’apparition
plus ou moins tardive de varices.
Par conséquent, il est souhaitable de traiter l’insuffisance veineuse
dès ses premières manifestations et de tenir compte de ses différents
facteurs pour en limiter le développement. Parmi ces facteurs, nous
retrouvons entre autres l’hérédité, l’âge, l’obésité, la chaleur, la
grossesse et la station debout prolongée.
La prévention demeure toujours la meilleure solution. Il est d’abord
essentiel d’adopter de bonnes habitudes alimentaires, c’est-à-dire de
consommer des fruits et légumes frais et des céréales entières, dont
le sarrasin et le seigle, qui sont riches en bioflavonoïdes, nutriments
empêchant la perméabilité capillaire et augmentant l’élasticité
veineuse. Certaines vitamines accroissent la fluidité du sang ainsi que
la résistance des veines; elles favorisent le bon fonctionnement de la
circulation sanguine, en plus d’oxygéner les muscles.
Ensuite, l’activité physique, notamment la marche, la natation, le
vélo, la danse et le trampoline, stimule la pompe musculaire du mollet
et procure un meilleur flux sanguin veineux. Vous aurez ainsi
contribué à rétablir la circulation.
Finalement, certaines plantes, celles qui ont une action
veinotonique, anti-inflammatoire, anti-œdémateuse et
vasoconstrictrice, ont démontré leur efficacité dans le traitement des
varices.
Existe-t-il d’autres solutions à ce problème ? Oui, en voici
quelques-unes :
• L’hamamélis de Virginie, plante précieuse dans le traitement
des varices, de la couperose et des hémorroïdes, est
considéré comme un protecteur veineux;
• L’extrait de marron d’Inde standardisé traite les veines
variqueuses, l’insuffisance veineuse chronique et les œdèmes
des jambes;
• Les bioflavonoïdes agissent ensemble pour freiner l’apparition
de la maladie veineuse tout en soulageant efficacement les
symptômes;
• La taxifoline (dihydroquercétine), extraite du mélèze sibérien,
est un bioflavonoïde; elle aide à diminuer la viscosité du sang
et améliore la microcirculation dans les capillaires.

Le saviez-vous ?
Il existe deux complications majeures des varices : la phlébite
(l’inflammation aiguë ou chronique d’une veine qui peut provoquer la
formation de caillots), qui exige un traitement médical d’urgence, et
l’ulcère variqueux (plaie cutanée qui ne cicatrise pas, attribuable à une
mauvaise circulation veineuse). Toutes deux se déclarent sur les
jambes.
Prévenir : ça marche !

« Le problème n’est pas ce que vous mangez dans la vie, c’est la vie que
l’on retrouve dans ce que vous mangez. »
(Institut de santé Hippocrate)
Conclusion

Si vous souffrez d’une maladie et désirez évaluer le potentiel de


certains suppléments alimentaires pour améliorer votre état, il est
souhaitable de consulter un professionnel de la santé, qui saura
choisir les produits appropriés.
De très nombreux spécialistes croient que les vitamines, les
minéraux et d’autres suppléments, avec une alimentation variée et
équilibrée, et l’exercice physique, aident à protéger ou à recouvrer la
santé.
Rappelez-vous que la première mesure à prendre pour se maintenir
en bonne santé ou pour corriger un problème consiste le plus souvent
à manger mieux. Le proverbe bien connu est très juste; vous le
connaissez ? « Vous êtes ce que vous mangez ».

Faites de la prévention une priorité !


Et si on parlait d’émotions…
Notre corps a son langage : il suffit de l’écouter.

Nous connaissons les facteurs qui aident à maintenir une bonne


santé émotionnelle, comme l’alimentation saine, l’activité physique, le
repos et l’équilibre affectif; ils sont tous reliés les uns aux autres. S’il
en manque un, cela nuit aux autres. Il n’est donc pas réaliste
d’essayer d’améliorer sa santé en se limitant à un seul élément.
Nous connaissons aussi les facteurs qui nuisent à la santé
émotionnelle, comme le stress, les mauvaises nouvelles, le
surmenage, la sédentarité, la malbouffe, l’atmosphère négative au
travail ou à la maison, ou encore le patrimoine génétique (un
déséquilibre dans la concentration des neurotransmetteurs à la
naissance).

De quoi s’agit-il ?
Une émotion est un état de conscience complexe qui s’exprime par
notre corps. En effet, elle produit trois types de réaction : musculaire
(le premier niveau d’alarme, la tension musculaire), émotionnelle (la
mémorisation des agressions et des stress) et interne (le stress
chronique, voire oxydatif, pouvant aller jusqu’au dérèglement
endocrinien). Nous avons tous déjà remarqué chez les gens qui nous
entourent ou encore nous-mêmes la pâleur ou le rougissement, les
palpitations, une sensation de malaise, les tremblements, la paralysie
ou au contraire l’agitation. La joie, l’angoisse, la tristesse et la colère
sont quelques causes de ces symptômes. L’idéal, c’est de toujours
exprimer ses émotions parce que leur refoulement est propice à
l’apparition de maladies psychosomatiques.

Que faire pour améliorer sa santé émotionnelle ?


Il faut investir dans les facteurs, indiqués ci-haut, qui favorisent la
santé globale.
Commençons par l’alimentation. Comme pour tous les aspects de
notre santé, nous devons privilégier un régime alimentaire
préindustriel, et il en existe plusieurs. Qu’il soit paléolithique, originel
ou méditerranéen, il a toujours pour effet de nous apporter l’énergie
dont nous avons besoin pour « passer à travers nos journées ».
D’ailleurs, avez-vous déjà remarqué que la bonne humeur consomme
plus d’énergie que la tristesse ?
Une alimentation saine, variée et équilibrée comprend des acides
gras essentiels (propices à la concentration, à la mémorisation et à la
bonne humeur), peu de sucre (non transformé, c’est une bonne
source d’énergie), des céréales entières (les pâtes nous apportent la
sérotonine, un neurotransmetteur qui participe à plusieurs processus
mentaux), des fruits et légumes (qui nous fournissent les vitamines et
minéraux essentiels à la santé mentale), parfois du yogourt, du
fromage et du poisson (des sources de protéines qui donnent
beaucoup d’énergie). Dans l’idéal, ces aliments sont biologiques, afin
qu’ils ne contiennent aucun agent de conservation, pesticide, produit
chimique ajouté ou produit de la transformation.
Poursuivons par l’exercice physique. Dans le cadre de ma pratique,
on me demande souvent des suggestions d’exercice « idéal » pour
perdre du poids, accroître la masse musculaire ou simplement se
sentir bien dans sa peau. Je réponds toujours qu’un exercice ou une
discipline imposée à un patient ne produit pas toujours l’effet
recherché parce que le patient finit par manquer de motivation, de
courage ou de conviction pour se lever tôt et se livrer à l’activité
physique recommandée par son professionnel de la santé. Je conclus
en disant que « le meilleur exercice qui soit, c’est celui que vous
aimez, c’est le sport qui vous passionne. Si vous préférez nager,
pédaler ou jouer au volley-ball, c’est pas important. Mais faites-le, et
n’arrêtez jamais de le faire. Vous ne vous lasserez pas puisque c’est
votre passion ».
Passons maintenant au repos. Le repos — et notamment le sommeil
— permet à l’organisme de récupérer après l’effort physique ou
mental, de se refaire des forces. Il permet à l’organisme de recharger
l’ATP des mitochondries (les « piles » de la cellule) et de mieux
stocker les glucides, une importante source d’énergie. D’ailleurs, le
sommeil fait intervenir le système parasympathique, qui amène
presque toutes les fonctions du corps à ralentir afin de conserver
l’énergie. Le manque de sommeil est si important que des travaux
démontrent qu’il accroît l’incidence de dépression. Alors, n’oubliez
jamais de programmer chaque jour suffisamment de temps pour vous
arrêter, méditer, faire des exercices de respiration, faire une sieste et
dormir suffisamment.
Parlons enfin de l’équilibre affectif. Saviez-vous qu’il est possible de
se libérer de certaines émotions négatives par la lecture, l’écriture, la
danse, la zoothérapie, la méditation, la thérapie de groupe, la pensée
positive, la consultation d’un psychologue ou encore une discipline
(comme le yoga) ou une méthode de relaxation (comme la
sophrologie), par exemple ?
Les rapports affectifs harmonieux avec les êtres chers et la place
occupée dans la société sont également des facteurs qui favorisent
les émotions positives et l’estime de soi.
Au milieu du siècle dernier, le Dr Edward Bach, célèbre médecin,
bactériologiste, homéopathe et chercheur anglais, conclut que les
maladies de ses patients ont un lien direct avec leurs pensées
négatives. Il a reconnu que les humeurs négatives entraînent un
déséquilibre et un conflit intérieurs qui menacent la santé. De plus, les
états d’esprit comme la jalousie, la peur, le souci, le désespoir, le
manque de confiance en soi et l’agressivité affectent la vitalité de
l’individu et diminuent sa résistance aux maladies.
Pour retrouver l’équilibre et l’harmonie, selon le Dr Bach, il faut
remplacer les idées négatives par la pensée positive. Il a mis au point
une thérapie, nouvelle pour l’époque, à base de plantes et d’arbres,
simple et sans danger. Il a observé et classifié 38 sentiments négatifs
que nous éprouvons tous.
Pour apaiser chaque humeur spécifique, il a établi une
correspondance avec une fleur de plante ou d’arbre. C’est ainsi que
furent élaborées les essences dites « fleurs de Bach », aussi
appelées quintessences florales ou harmonisants. Elles ont un effet
stabilisant et calmant dans une grande variété de situations
stressantes et émotionnelles.
En somme, rappelez-vous qu’il est préférable de toujours exprimer
l’émotion au moment où elle se manifeste. Après avoir extériorisé
cette émotion, l’organisme retrouvera l’équilibre et son énergie
circulera mieux. En revanche, une émotion refoulée est propice aux
maladies psychosomatiques.
3e cas : dépression
Le combat de Maria

Je me souviens d’une autre patiente, Maria, qui a traversé deux


périodes de dépression. Elle vivait seule, ou plutôt, elle vivait avec ses
deux petits chiens. Maria travaillait, étudiait et s’adonnait à des
activités physiques. Ses conditions de travail étaient vraiment difficiles
et les heures, très longues. Ce mode de vie était fort exigeant, et
Maria avait accumulé de la fatigue, beaucoup de fatigue.
Un jour, affaiblie et déprimée, Maria a téléphoné à sa mère en lui
disant « viens me chercher, amène-moi à la clinique, j’me sens pas
bien du tout ». Dans l’auto, Maria s’était blottie sur la banquette
arrière, dans la position du fœtus. Elle tremblait beaucoup et était
secouée par des spasmes.
À la clinique médicale, incapable de soulever sa fille pour la sortir de
la voiture, la mère a dû demander de l’aide à un préposé qui, en
voyant Maria, a appelé une ambulance pour la faire conduire à
l’hôpital. À l’urgence, un psychiatre l’a évaluée et il est arrivé à la
conclusion que Maria souffrait d’un épuisement professionnel et de
dépression. Maria est restée à l’hôpital pour la nuit. Elle a reçu son
congé le lendemain. Le psychiatre lui a prescrit un antidépresseur et
demandé un arrêt de travail. Grâce à une convalescence d’environ
trois mois et au médicament, Maria s’est remise sur pied, enfin elle le
croyait, mais elle a repris trop rapidement ses activités habituelles.
Pendant l’année qui a suivi, l’épuisement et la dépression l’ont
rattrapée graduellement. Elle est devenue agressive et d’humeur très
inégale, surtout pendant la semaine précédant ses règles (SPM).
Un jour, en arrivant au centre de conditionnement physique où elle
était abonnée, elle s’est sentie comme dans un trou noir. Elle s’est
vue s’effondrer. Elle s’est sentie déprimée au point de demander à
quelqu’un de faire venir une ambulance. Le psychiatre a cette fois
diagnostiqué un trouble d’adaptation, une anxiété sévère et une
dépression. Il a assuré dès lors un suivi régulier et prescrit à Maria un
anxiolytique, un nouvel antidépresseur et un nouveau congé de
maladie.
Pendant ce temps, Judith, la meilleure amie de Maria dont nous
avons parlé plus haut, apprenait qu’elle souffrait d’un cancer des
ganglions.
Cette nouvelle a terrassé Maria. Judith et Maria étaient amies depuis
une dizaine d’années. Envahie par ses souvenirs et la perspective de
perdre sa meilleure amie, Maria a commencé à se poser des
questions sur la vie, de même que sur ses choix personnels et
professionnels. Elle ressentait le besoin de faire le point. Sa maladie
mentale l’a placée dans un dilemme. Elle se sentait incapable
d’avancer tout en comprenant que Judith avait besoin d’elle. Elle se
sentait épuisée et trouvait souvent refuge chez sa mère, qui lui a été
d’un très grand secours.
Sa mère a fait comprendre à Maria qu’elle avait le choix entre le
laisser-aller, même si ce chemin peut mener au suicide, et la
recherche d’un équilibre. Pour se sortir de sa maladie mentale (la
dépression), avec l’aide de sa mère, elle a décidé de puiser en elle la
volonté et la force de recommencer à avancer.
Elle a concocté des projets, s’est donné des objectifs, s’est inscrite à
une thérapie de groupe à l’hôpital. Au fil des échanges avec les autres
participants, elle a remarqué avec soulagement qu’elle était loin d’être
seule. Les maladies mentales sont très répandues, et les stigmates
sociaux sont en train de s’effacer.
Maria constata qu’elle avait peur de tout, de la maladie, de la mort.
« J’ai peur de mon propre cerveau », disait-elle. Maria en avait assez
d’avoir peur. Elle devait réagir.
Elle voulait s’occuper de son amie, et aussi s’occuper d’elle-même.
Elle accompagnait Judith à ses rendez-vous et Judith accompagnait
Maria aux siens.
L’approche globale qui réussit à Maria
C’est à ce moment-là qu’elle a décidé de communiquer avec moi;
parce qu’elle ne voulait pas dépendre des médicaments toute sa vie
et qu’elle souhaitait garder son autonomie. Après l’avoir évaluée, j’ai
dressé son bilan de santé. J’ai également mis au point un protocole
alimentaire et supplémentaire pour la soutenir physiologiquement et
mentalement dans son cheminement. Les tests ont révélé un
déséquilibre des neurotransmetteurs. C’est cet équilibre que mon
protocole cherchait à rétablir.
À ce moment-là germait en Maria l’idée de réorienter sa carrière, de
fonder sa propre entreprise. Passionnée de mode et de glamour, elle
souhaitait se tailler une place dans ce beau monde. Elle désirait
mener une vie éclatante. Des villes comme Los Angeles ou San
Francisco exercent une fascination sur elle. Elle aimerait bien s’y
établir — et s’y faire un nom — un jour.
C’est donc dans l’entraide — qui resserre les liens entre sa meilleure
amie et elle — et les projets d’avenir qu’elle trouve maintenant la
motivation et la joie qui l’aideront à s’en sortir. C’est plus facile, plus
excitant, maintenant qu’elle jouit d’une meilleure santé, soutenue par
une alimentation mieux équilibrée. Maintenant, quand elle fait son
épicerie, elle choisit les magasins d’aliments naturels, lit les étiquettes
sur les emballages, ne saute plus de repas et prends des collations à
heure fixe. Enfin, elle a consulté un entraîneur personnel qui lui a
préparé un programme d’activités physiques et recommandé un
régime alimentaire cétogène (qui ne contient à peu près pas de
glucides ni de féculents, mais surtout des protéines, de bons gras, des
baies et des légumes, par exemple). Cependant, elle se garde des
petits plaisirs, en trichant 20 % du temps dans son alimentation, par
exemple.
Pendant ce temps, elle s’occupe activement du démarrage de son
entreprise. Elle fait beaucoup de recherches, prend contact avec ses
premiers fournisseurs, et travaille à un partenariat avec une société de
distribution en ligne.
Mais elle s’est engagée dans cette voie un pas à la fois, prenant le
temps de s’arrêter quand elle sent venir la fatigue. Elle reprend le
collier lorsqu’elle se sent mieux. Pendant ses temps d’arrêt, elle fait de
la méditation, de la marche avec ses chiens et celui de Judith (et oui,
elle aussi a un chien). Elle écoute beaucoup de musique de
relaxation. Elle participe à des repas et à d’autres activités avec ses
amis. Elle fait même de la moto avec son père. Quoi de plus grisant ?
Elle voit maintenant l’avenir d’un œil plus favorable. Elle
recommence à faire confiance à la vie et à se faire confiance.

Une émotion qui n’est pas exprimée s’imprime.


CONCLUSION
« Conscience et responsabilité doivent devenir les deux mots
d’ordre en ce qui concerne notre santé. »
(Dr Philippe Gaston Besson)

Nombreux sont ceux qui découvrent aujourd’hui les bienfaits d’un


mode de vie sain. De plus en plus, ils envahissent les supermarchés
d’aliments naturels et les centres de conditionnement physique, et se
tournent vers les médecines complémentaires. Ils ont un seul objectif :
être en forme et en santé tout en gardant l’équilibre.
La plupart du temps, un mode de vie sain ne pose pas de problème
à ceux qui l’ont déjà adopté. Un mode de vie équilibré qui s’appuie sur
une nutrition saine, une supplémentation encadrée, et sur une activité
physique régulière ne comporte aucun danger, à l’opposé de la
sédentarité qui fait malheureusement partie de la vie moderne.
Vous savez maintenant qu’une bonne alimentation peut vous aider à
vivre en santé. De plus en plus de travaux de recherche démontrent
qu’une alimentation variée favorise le bon fonctionnement de
l’organisme, contribue à l’autonomie et au bien-être des gens et aide à
allonger l’espérance de vie.
Les fonctions cérébrales et cognitives non plus n’échappent pas aux
effets de l’alimentation; l’adage « un esprit sain dans un corps sain »
est donc bien fondé.
Pour éviter de passer plus de temps qu’il n’en faut chez le médecin
ou à l’hôpital, et consacrer plus de temps au travail, à la famille ou aux
loisirs, il est possible de freiner la diminution des capacités physiques
et mentales, et l’apparition des bobos de vieillesse.

« L’aspect clinique de la maladie n’est qu’un élément, le plus superficiel et


le plus récent, d’un dérèglement biologique beaucoup plus profond et
beaucoup plus ancien. »
(Pr Henri Serre)
4e cas : céphalée de Horton
Mon cas à moi

Même les professionnels de la santé ne sont pas à l’abri des


affections. J’ai moi-même dû composer avec des céphalées.
Tout a commencé au printemps 2014, à l’époque où je traversais
une période très difficile (rupture amoureuse, traumatisme crânien,
stress intense, surplus de travail, insomnie, etc.).
Le soir lorsque je fermais les yeux pour m’endormir, j’avais
l’impression d’avoir un grain de sable dans mon œil droit. Ce grain de
sable devenait de plus en plus gros chaque soir et la douleur
augmentait progressivement et rapidement, m’empêchant de dormir.
Je cherchais désespérément une position ou un endroit où la douleur
serait plus supportable. Une fois endormie, vers deux heures du
matin, presque toutes les nuits, une douleur d’une violence extrême et
localisée dans la zone œil-tempe me réveillait brutalement.
J’avais remarqué chez moi quelques signes caractéristiques du côté
où la douleur se manifestait. Mon œil était rouge et larmoyant, ma
paupière était tombante et gonflée, ma narine était bouchée, puis le
nez coulait. J’avais une douleur dans cette partie de la tête. Souvent,
je ressentais des tensions dans le cou, des serrements à la tête et des
douleurs aux mâchoires ainsi qu’à une dent. Enfin, j’avais développé
une grande sensibilité à la lumière et au bruit. La sensibilité à la
lumière est peut-être la chose qui m’a le plus dérangée.
Un bon matin, j’ai décidé de faire des recherches dans mes livres et
sur Internet pour découvrir que ça ressemblait étrangement à des
névralgies migraineuses. Je commençais sérieusement à m’inquiéter.
J’ai donc décidé de consulter en neurologie : le diagnostic m’a
renversée : céphalée de Horton, cluster headache en anglais ou encore
algie vasculaire de la face (AVF). Ça vous dit quelque chose ?
L’AVF est une forme aiguë de céphalée essentielle. Il s’agit d’une
affection rare, extrêmement douloureuse et invalidante pour celui ou
celle qui en souffre. Unilatérale, topographie orbitaire, supra-orbitaire
et/ou temporale, elle se manifeste de l’un des deux côtés de la tête.
L’AVF est associée à l’injection conjonctivale, au larmoiement, à
l’obstruction nasale, à la rhinorrhée, au cuir chevelu sensible ou à
l’œdème de la paupière, par exemple. Plus dramatiquement, on la
surnomme « céphalée suicidaire », en raison de la violence des
attaques, et sa fréquence rend infernale la vie des personnes qui en
sont atteintes, soit environ 0,2 % de la population. On compare
souvent cette douleur à celle d’un pic à glace brûlant que l’on
enfoncerait de manière répétée à travers l’œil et le cerveau, sinon à
celle d’une déchirure ou d’un broiement. Les médecins estiment qu’il
s’agit de l’une des douleurs les plus intenses et qu’elle dépasse celle
d’une amputation sans anesthésie. Cependant, les crises ne laissent
pas de séquelles neurologiques et n’aggravent pas la situation. On
constate, sans pouvoir encore l’expliquer, que l’AVF peut disparaître
aussi rapidement qu’elle est venue.
La cause exacte de l’AVF est inconnue. On pense que la partie du
cerveau qu’on appelle hypothalamus joue un rôle important dans cette
maladie. L’hypothalamus est une glande qui contrôle les cycles d’éveil
et de sommeil, ainsi que la production de plusieurs hormones.
L’hypothalamus activerait les nerfs responsables de la douleur du
visage et enverrait des messages de douleur au cerveau. Les
symptômes, comme les larmes et le nez qui coule, seraient causés
par l’intensité de la douleur. D’autres études permettent de croire qu’il
existe un lien entre l’AVF et les vertèbres C1, C2 et C3 dans les cas
de traumatisme.

Traitement médical
La neurologue m’a prescrit le vérapamil, un médicament largement
utilisé. À l’heure actuelle, on considère que c’est le traitement le plus
efficace. La posologie usuelle est de 120 mg, 3 à 4 fois par jour. En
cas d’échec, il est possible d’augmenter considérablement le dosage
(le faisant passer de 600 à 1 200 mg par jour), mais il faut pour cela
augmenter la fréquence des examens cardiovasculaires. Toutefois, ce
médicament peut engendrer d’importants effets secondaires comme :
la constipation; la nausée; les maux de tête; l’enflure des chevilles,
des pieds ou de la partie inférieure des jambes; les étourdissements;
l’éruption cutanée; la faiblesse musculaire; enfin, l’arythmie cardiaque.
Aussi, il pourrait se produire une interaction entre le vérapamil et l’un
des agents suivants : l’alcool, le jus de pamplemousse et les anti-
inflammatoires non stéroïdiens pour ne nommer que ceux-là.
Compte tenu des indésirables effets du vérapamil, j’ai décidé
d’approfondir mes recherches avec un collègue naturopathe dans le
but de trouver une solution globale, sans danger et définitive.

Mon protocole
Bien que mon alimentation soit déjà très saine, j’ai dû l’adapter à
mon état. J’ai opté pour le Régime alimentaire hypotoxique du
Dr Seignalet. En effet, Jean Seignalet, clinicien, biologiste,
conférencier et chercheur, s’intéresse à la nutrition depuis le milieu
des années 80, à l’époque où il a mis au point le régime qui porte son
nom et qui est aussi appelé diète ancestrale ou paléolithique, parce
qu’il prône une alimentation diversifiée et la plus proche possible de
celle de nos ancêtres. La méthode Seignalet tient compte non
seulement de la composition du menu, comme c’est le cas dans la
diététique classique, mais aussi de la qualité et de la forme
moléculaire des aliments.
Ces changements alimentaires ont eu des effets rapides sur ma
santé en réduisant la perméabilité de l’intestin. Un intestin perméable
se laisse traverser par des molécules toxiques et empêche
l’inflammation de disparaître, notamment l’inflammation vasculaire. En
outre, ces changements m’ont permis d’éviter des traitements lourds
et parfois permanents.
Parallèlement, ma supplémentation adaptée, qui englobait
l’homéopathie, l’oligothérapie et l’enzymothérapie, a donné de bons
résultats. Les traitements d’acupuncture, de chiropratique et de
kinésiologie appliquée ont aussi participé à ces résultats.
Depuis la disparition de mes symptômes, mes nuits sont beaucoup
plus calmes et réparatrices. Je me sens soulagée, beaucoup plus
énergique et fonctionnelle. Je peux maintenant lire ou travailler à
l’écran plus longtemps sans ressentir de douleur. J’ai même arrêté de
porter mes lunettes de soleil dans la maison. Quel sentiment de
liberté, quel bonheur de ne plus craindre la lumière ou une
aggravation de mon état.
J’ai vécu un stress intense, accompagné d’une grande anxiété, et je
soupçonnais l’existence d’un lien avec ma pathologie (l’AVF). Je
savais très bien qu’un choc psychologique peut provoquer des
troubles physiologiques. Le stress que j’ai vécu a très certainement
contribué à la production d’hormones qui ont pu affaiblir mes défenses
immunitaires. Je me suis rappelé que, pour traiter efficacement une
affection psychosomatique, il était essentiel de contrôler le stress.
Les exercices de relaxation, ou de méditation, ainsi que la pratique
de loisirs m’ont également aidée à replacer mes problèmes dans leur
contexte et à limiter le stress ainsi que ses manifestations.
Connaissant les travaux du Dr Bach, j’ai entrepris de soigner mes
émotions, car un déséquilibre et un conflit intérieurs contribuaient
aussi à la manifestation des symptômes. Chaque fois que je vivais
quelque chose de difficile, les symptômes réapparaissaient, mais il
suffisait d’une dose de fleurs de Bach pour qu’ils se résorbent
rapidement. Les essences de Bach ont, elles aussi, contribué à mon
rétablissement.

Le saviez-vous ?
Le comportement joue un rôle essentiel dans le maintien de la santé.
Il ne faut pas tenir la santé pour acquise. On l’entretient au prix
d’efforts quotidiens, en harmonie avec la nature. Cette dernière a ses
propres règles et si on y contrevient, la maladie nous guettera.
N’attendez pas que le système de santé vous prenne en charge. Il
sera peut-être trop tard. Le mode de vie sain est un fondement
incontournable du maintien d’une bonne santé, même en cas de
blessure.
J’espère sincèrement que ce livre, qui avait pour principal objectif de
vous familiariser avec le concept d’une santé globale (qui comprend la
prévention), suscitera en vous le désir d’une bonne et durable santé
tout en vous en suggérant les moyens de la conquérir.

Mens sana in corpore sano,


Un esprit sain dans un corps sain.
Tel est le souhait que je formule du plus profond de mon cœur,
pour vous, cher lecteur.
BIBLIOGRAPHIE
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l’activité physique ? http ://www.phac-aspc.gc.ca

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Zayat Aroma
www.zayataroma.com/fr
GLOSSAIRE
Accident vasculaire cérébral (AVC) : Destruction du tissu cérébral
causée par une défaillance de la circulation sanguine qui irrigue le
cerveau.

Acide aminé : Molécule organique constituée d’un groupement acide


carboxylique et d’un groupement amine. C’est le maillon d’une chaîne,
la protéine.

Albumine : Substance organique, la plus petite des protéines


plasmatiques et non la moindre (60 %) qui a principalement pour
fonction de stabiliser la pression osmotique du plasma.

Anémie : Diminution du nombre de globules rouges dans le sang qui


se reflète par une pâleur de la peau et de l’épuisement.

Anorexie : Affection chronique caractérisée notamment par une


absence d’appétit, une perte de poids volontaire et une perception
erronée de soi. Inévitablement, les carences alimentaires provoquent
certains changements physiologiques.

Antibiotique : Substance médicamenteuse issue de microorganismes,


qui agit comme bactériostatique, bactéricide, et bactériolytique.
Antibiotique signifie « anti-vie ».

Apnée : Interruption temporaire de la respiration. Cette interruption


s'avère anormale lorsqu’involontaire, pendant le sommeil, par
exemple.

Artère : Vaisseau sanguin qui transporte le sang, depuis sa sortie du


cœur, dans toutes les parties du corps.

Arthrose : Au nombre des maladies rhumatismales, l’arthrose est une


affection chronique dégénérative, mais non inflammatoire des
articulations, provoquée par une ou des lésions dans le cartilage.
Athérosclérose : Maladie coronarienne, elle se caractérise par une
perte d’élasticité des artères causée par une accumulation de plaques
(dépôts de gras) sur la paroi intérieure des artères qui ralentissent et
gênent la circulation sanguine. L’athérosclérose est une des causes
principales de l’infarctus du myocarde.

Bile : Liquide biologique épais, visqueux, au goût amer. Sa couleur


varie selon sa localisation — jaune doré, vert olive ou brune. Sécrété
par le foie, au moment de la digestion, la bile s’écoule dans l’intestin
grêle. Elle aide à émulsionner les graisses. Elle contient des sels et
des pigments biliaires, du cholestérol, de la lécithine et plusieurs ions.

Biodisponibilité : En nutrition, c’est la quantité de nutriments assimilés


par l’organisme et dès lors disponibles pour son bon fonctionnement.

Broméline : Enzyme présente dans l’ananas, elle aurait des propriétés


anti-inflammatoires et analgésiques tout en favorisant la guérison des
plaies.

Cancer : Tumeur maligne (groupe de cellules anormales) d’origine


épithéliale ayant tendance à grossir, à se répandre et à former des
métastases. La tumeur bénigne est considérée comme non
cancéreuse et cause rarement des problèmes.

Cellule : Élément constitutif de tous les organismes vivants; elle


contient l’information génétique des végétaux et des animaux qu’elle
constitue. Elle représente à elle seule le début de la vie puisqu’elle a
été le premier être vivant — l’organisme monocellulaire.

Cholestérol : Substance graisseuse fabriquée par le foie aux deux


tiers. L’alimentation y contribue pour un tiers. Contenu dans les
cellules et les liquides de l’organisme, il est indispensable à la vie. Il
sert aussi à la synthèse des hormones stéroïdes et des sels biliaires.

Collagène : Élément constitutif du tissu conjonctif, cette protéine est


présente dans tous les organes de notre corps.

Corticosurrénale : Partie externe de la glande surrénale qui sécrète


des hormones baptisées corticostéroïdes, dont les plus connues sont
la cortisone, les œstrogènes et la testostérone.

Cytoprotecteur : Qui protège la cellule.

Dégénérescence : Altération partielle ou complète d’un tissu, d’une


cellule ou d’un organe dont la structure ou le fonctionnement devient
pathologique.

Déglycyrrhinisé : L’acide glycyrrhinique, un composé de la réglisse


naturelle qui aide à soulager, à réparer et à protéger la muqueuse de
l’estomac et de l’œsophage contre les acides gastriques, peut en
revanche faire monter la pression artérielle. C’est pourquoi il est
préférable de prendre des suppléments de réglisse déglycyrrhizinée.

Digestion : Décomposition mécanique et chimique des aliments, dans


l’appareil digestif, pour en faire des nutriments assimilables par
l’organisme.

Endorphine : Hormone naturelle produite par l’organisme et libérée


par l’hypothalamus et l’hypophyse dans le cerveau et qui a pour
propriété de calmer la douleur. Elle agit comme analgésique au même
titre que la morphine.

Estomac : Organe de digestion en forme de J, situé directement sous


le diaphragme, dans les régions épigastriques, entre l’œsophage et
l’intestin grêle et dans lequel les aliments sont brassés, transformés
en chyme.

Fatigue musculaire : Perte de la capacité de réponse d’un muscle


sollicité en raison d’une insuffisance en oxygène, d’un manque de
glycogène ou d’une accumulation d’acide lactique.

Foie : Organe vital, c’est un viscère volumineux situé sous le


diaphragme, du côté droit, qui sécrète la bile et filtre le sang.

Glandes surrénales : Il y en a deux. Ce sont des glandes endocrines


situées chacune au-dessus d’un rein, constituées de deux parties
distinctes — corticosurrénale et médullosurrénale.

Glycogène : Glucide complexe (polysaccharide) constitué de plusieurs


molécules de glucose qui contient des milliers de sous-unités liées
entre elles; il sert à entreposer les molécules de glucose dans les
cellules du foie et des muscles jusqu’au moment où le corps aura
besoin d’énergie.

Helicobactère pylori : Bactérie qui croît dans l’estomac tout en


l’infectant. Elle contribue à l’apparition de l’atrophie gastrique, ainsi
qu’à la formation d’ulcères gastroduodénaux. C’est à partir de cette
bactérie que se développe le cancer de l’estomac et certains types de
lymphome.

Hypophyse : Glande endocrine, située à la base du crâne et rattachée


au cerveau par la tige pituitaire. Elle participe à la sécrétion de
nombreuses hormones, dont l’hormone de croissance.

Insuline : Hormone hypoglycémiante sécrétée par les îlots


pancréatiques. Elle active l’utilisation du glucose dans l’organisme.
Les diabétiques insulinodépendants sont contraints de s’injecter de
l’insuline.

Leucotriène : Hormone qui intervient dans le métabolisme. C’est une


des responsables de l’inflammation et de certaines pathologies,
l’asthme et la rhinite allergique, par exemple.

Libido : Énergie de la pulsion sexuelle, consciente ou non. On


l’appelle aussi appétit sexuel.

Lipide : Corps gras d’origine organique qui est constitué de carbone,


d’hydrogène et d’oxygène. Il est insoluble dans l’eau, mais soluble
dans l’alcool, l’éther et le chloroforme. Les triglycérides, les
phospholipides, les stéroïdes et les prostaglandines en sont des
exemples.

Lipoprotéine : Molécule (composée d’une protéine et d’un lipide) qui


assure le transport des lipides insolubles dans le sang (les
triglycérides et le cholestérol).

Lordose : Courbure exagérée de la colonne vertébrale, qui lui donne


une forme concave dans le bas du dos.

Lymphocyte T : Type de globule blanc présent dans le sang et sécrété


par le thymus qui contribue à la défense immunitaire. Il aide le corps à
lutter contre les bactéries, les virus et toutes les cellules qui ont subi
des transformations anormales (comme les cellules cancéreuses).

Médullosurrénale : Partie interne d’une glande surrénale située au-


dessus du rein et composée de cellules qui sécrètent l’adrénaline et la
noradrénaline. Ces dernières participent à la réponse au stress en
augmentant la pression artérielle et le rythme cardiaque, par exemple.

Mélatonine : Appelée hormone du sommeil, elle est sécrétée par la


glande pinéale ou épiphyse lorsqu’une personne ferme les yeux ou se
trouve plongée dans l’obscurité. C’est à partir de la sérotonine que
l’épiphyse sécrète la mélatonine et régule les rythmes biologiques
circadiens (veille/sommeil et saisonniers).

Ménopause : Étape normale qui marque la fin des cycles menstruels.

Métabolisme : Ensemble des réactions biochimiques par lesquelles,


après avoir mangé, nous dégradons certaines substances
(catabolisme) pour en élaborer de nouvelles (anabolisme).

Minéraux : Dans l’organisme, éléments inorganiques homogènes


solides qui peuvent jouer un rôle vital. Le calcium, le sodium, le
potassium, le fer, le phosphore et le chlore en sont des exemples.

Moelle épinière : Partie du système nerveux central qui prend place


dans le canal rachidien et d’où émergent les 31 paires de nerfs
rachidiens.

Molécule : Combinaison d’atomes, joints par des liaisons chimiques.


La molécule est l’élément constitutif d’un corps pur (simple ou
composé) qui existe sous forme solide, liquide ou gazeuse.
Œsophage : Partie de l’appareil digestif (tube musculaire creux) qui
relie le pharynx à l’estomac et y conduit les aliments que nous
avalons.

Œstrogènes : Hormones stéroïdes sexuelles femelles produites par les


ovaires. Les plus importantes sont la folliculine et l’œstradiol. Les
œstrogènes provoquent l’œstrus, mieux connu sous le nom de
« chaleurs ».

Organe : Ensemble formé de tissus qui remplit une ou plusieurs


fonctions déterminées au sein de l’organisme.

Ostéoporose : Raréfaction et détérioration du tissu osseux attribuable


au vieillissement, qui se traduit par une plus grande susceptibilité aux
fractures, notamment de la hanche, de la colonne vertébrale et du
poignet.

Phlébite : Inflammation aiguë ou chronique d’une veine,


habituellement dans les membres inférieurs, pouvant entraîner la
formation d’un caillot de sang, qui bloque le vaisseau ou qui se
déplace à l’intérieur du vaisseau et provoque une embolie.

Plasma sanguin : Partie liquide du sang qui se compose notamment de


sels minéraux, d’eau et de molécules organiques.

Polyphénols : Phytonutriments présents, entre autres, dans le thé vert


et le raisin rouge. Ils ont des vertus antioxydantes.

Progestérone : Hormone stéroïdienne sexuelle femelle sécrétée par les


ovaires, elle participe à la préparation de l’endomètre en vue de la
nidation d’un ovule fécondé. La progestérone est produite dans la
seconde moitié du cycle menstruel, après l’ovulation.

Radicaux libres : Molécules instables produites par le métabolisme ou


par la pollution de l’environnement, comme la fumée de cigarette ou
les gaz d’échappement. En excès, les radicaux libres créent un stress
oxydatif qui entraîne le vieillissement précoce et l’apparition de
nombreuses maladies.
Rate : Organe lymphoïde volumineux, rempli de sang, il est situé dans
l’abdomen, entre le fundus de l’estomac et le diaphragme.

Symptôme : Façon dont une maladie ou un trouble de l’organisme se


manifeste. La nausée et la fièvre en sont des exemples. Il faut
distinguer le symptôme objectif (qu’un professionnel de la santé est
capable de percevoir) du symptôme subjectif (que seul le patient
perçoit).

Testostérone : Hormone sexuelle, stéroïdienne du groupe des


androgènes, sécrétée par les cellules interstitielles du testicule. La
testostérone participe à la spermatogenèse et à la croissance
corporelle. Les ovaires en produisent aussi, mais en moins grande
quantité.

Toxinique : Synonyme de toxique, s’entend de ce qui est poison ou de


ce qui en contient.

Triglycéride : Composé lipidique formé de glycérol et de trois acides


gras différents, c’est le constituant principal des graisses. Les
triglycérides représentent une importante réserve d’énergie et un
excellent isolant thermique.

Vésicule biliaire : Organe creux formé de petits sacs situés sous le


foie qui entreposent la bile et se vident par le canal cystique.

Vitamine : Molécule organique active indispensable, quoiqu’en


quantité minime, à la croissance et au bon fonctionnement de
l’organisme. Elle sert de catalyseur biologique, tout comme les
enzymes, d’ailleurs.

Zona : Affection aiguë de la peau d’origine virale qui se caractérise par


une éruption cutanée douloureuse qui n’est pas sans rappeler
l’herpès.
Je prends soin de ma santé : guide pratique
vers la prévention et les approches
thérapeuthiques naturelles

« N’espérez pas conserver votre santé sans effort dans ce monde. Tout ce
qui a quelque valeur se paie. La santé est le prix d’un continuel combat. »
(Henri Churchill King) Puisque nous sommes responsables de notre
santé et de notre bien-être, nous devons impérativement apprendre à
les gérer correctement et globalement dans l’harmonie.
Ce guide pratique orienté vers la prévention et les approches
thérapeutiques naturelles vise à vous aider à améliorer votre santé et
ainsi à réduire les coûts liés aux soins et le temps passé dans les
salles d’attente. Nous espérons que ce livre de référence sera pour
vous une source précieuse de motivation et d’information. Vous y
trouverez enfin des témoignages aussi percutants que probants.

Un parcours impressionnant
Lise Chaussé est diplômée en naturopathie et membre de l’ANAQ.
Professionnelle renommée, elle est bien connue du public. Œuvrant
depuis plus de 20 ans dans le domaine des médecines alternatives,
ses vastes connaissances en naturopathie lui permettent
d’accompagner ses patients avec succès sur la voie de la santé
globale. Mme Chaussé continue d’ajouter à ses titres de compétence
par des formations toujours plus pointues qu’elle suit année après
année.
Praticienne certifiée en FirstLine Therapy, elle détient aussi les
certifications en neurotransmission et en endocrinologie de la
reproduction, du laboratoire NeuroScience. Mme Chaussé a aussi fait
des études complémentaires en gérontologie à l’UQAM, ayant su
mettre au point une approche unique au sein de sa profession qui
passe par la compréhension du processus de vieillissement. Elle peut
ainsi aider les gens à mieux vieillir. On ne saurait passer sous silence
la rigueur scientifique, la réflexion et, il faut bien le dire, le cœur avec
lesquels Lise s’investit dans chacun de ses patients.

Thérapeute et auteure
Le désir de partager ses connaissances a incité Mme Chaussé à
prendre la plume et à signer de nombreux articles spécialisés dans le
domaine de la santé. Elle a aussi produit un documentaire sur les
bienfaits de l’alimentation, intitulé La Grèce, un joyau au cœur de
l’histoire – La naturopathie au pays des Crétois.
Établie dans les Cantons de l’Est, entre monts et vallées,
Mme Chaussé vous accueillera sur le seuil de la clinique naturopathique
NaturoScience. Toutefois, rien ne vous empêche de lui rendre visite sur
son site Internet, à : www.naturoscience.com

Lise Chaussé, ND.A., FLT, NEI

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