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IN MEMORIAM
EPOGRAPHE
Tuberculose est une maladie très contagieuse qui peut décimer des populations
entières si des précautions n'ont pas été prises au moment opportun ».
ALEXANDRE LAO
3
DEDICACE
REMERCIEMENTS
A Dieu tout puissant source d’intelligence et sagesse le père qui
promet et réalise gloire et louange à jamais.
Nous exprimons nos sincères remerciements et notre gratitude à tous
ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Nos remerciements sincères et considérables sont adressés ensuite au
Directeur KANDANDA MUELE Fortunat Professeur Ordinaire, qui malgré ses
multiples occupations a accepté de diriger avec expertise cette recherche. Sa
patience, ses conseils, sa rigueur scientifique ont permis de bien orienter ce
travail et de le mener à son terme.
Dans le même cadre, nous tenons à remercier le corps professoral de
l’université Omnia Omnibus, qui par la qualité des enseignements dispensés
s’est acquitté de son devoir de nous équiper. C’est grâce à lui que nous avons
acquis des connaissances scientifiques dans le domaine de la santé.
Nos remerciement vos s’adresse directement à notre congrégation
des filles de marie de diocèse de Molegbe pour le soutient tant spirituel que
moral nous accordé, à
Profonde gratitude à l’endroit de nos frères et sœurs MAKIA Etienne
Marie, MATETE Bébé, EDINGONGO Reddy, ABEKA Philippe et
AMBANDO Aimé ainsi que mes nièces et neveux Alain, Alpha, Janvier,
Patrick, et Joceline pour vos innombrables soutiens.
INTRODUCTION GENERALE
consultaient dans les services du district sanitaire de Mopti avec une toux. Les
insuffisances de dépistage correspondaient à un taux de détection à 29%, lequel
était dû au recours tardif des malades et les occasions manquées de dépistage qui
se sont révélé être associés aux : caractéristiques sociodémographiques et
cliniques des patients. Ainsi que l’organisation du système de santé.
D’après les résultats de l’étude de Ndeikoundam (2012), un revenu
bas, le sexe féminin, la ruralité, le vieillissement, le chômage et la
méconnaissance de l’étiologie microbienne de la tuberculose sont associés aux
retards de diagnostic. Les facteurs organisationnels tels qu’une faible couverture
sanitaire, le paiement des soins par les patients, l’entrée dans le système de soins
par la consultation d’un professionnel de santé informel, traditionnel ou peu
qualifié allongent le délai d’initiation du traitement antituberculeux.
Poursuivant sur la même lancée, Seydou KAREMBE (2020)
renseigne que parmi les facteurs associés au retard diagnostic on pouvait noter
les facteurs lies aux malades qui étaient d’ordres personnels, financiers, sociaux,
professionnels, l’automédication et les facteurs liés aux personnels soignants qui
étaient le plus incriminé parmi les problèmes.
Pour Abass Abdul-Karim (2016), les causes d’un faible taux de
détection des cas de tuberculose pulmonaire positif dans la région nord du
Ghana étaient corrélées à un faible accès au service curatif (41,2%) suite à la
pauvreté, (4,9 %) à la stigmatisation (35,9%) et aux croyances culturelles (28,2
%).
Dans la région de Nkwanta Sud au Ghana, Gregory K.
Amenuvegbe et al en 2016 ont trouvé que la faible détection des cas de
tuberculose était associé à certains facteurs tels que : la faiblesse du système de
santé ; l’absence d’un examen minutieux des dossiers, des équipements de
détection inadéquats au niveau des centres de diagnostic, un manque de
personnes formées et un certain niveau de stigmatisation au niveau
communautaire.
En Guinée, A. Camara et al en 2006 ont rapporté que la raison
évoquée le plus souvent pour ne s’être pas rendu dès le dé but des symptômes
dans une structure sanitaire conventionnelle était l’ignorance des manifestations
de la maladie chez 54% patients, 12% ont incriminé principalement le coût élevé
des prestations dans les structures conventionnelles de soins, 9% attribuaient
leur maladie à un mauvais sort alors que 4% patients affirmaient habiter loin
12
d’une structure sanitaire de soins et 20% ont déclaré s’être rendu dans une
structure sanitaire moins de 2 semaines après le début de leur maladie.
urbains de Lusaka ? ». Leurs résultats ont attesté que le retard était associé à
l'âge avancé, à une maladie sous-jacente grave, à une mauvaise perception des
services de santé, à l'éloignement de la clinique et la fréquentation antérieure
d'une clinique privée.
Il ressort de l’étude Marocaine de que les déterminants des délais
de consultation, de diagnostic et de traitement pour les nouveaux patients
tuberculeux pulmonaires à microscopie positive étaient constitués par
l’analphabétisme, une croyance à la disparition spontanée des symptômes,
existences des contraintes économiques ou peur du diagnostic et de l’isolement
social mais le fait de consulter en premier dans le secteur privé ou faire trois
consultations au moins avant le diagnostic sont associés au délai idéal du
dépistage.
Au Madagascar, Michel Tiaray Harison et al en 2017 rapportent
que la réduction du délai patient est basée essentiellement sur l’éducation
sanitaire en éclairant le public en particulier sur le mode et les causes
favorisantes de la contamination et du développement de la maladie, sur les
signes révélateurs de la tuberculose et sur la nécessité de la consultation
précoce. Tandis que la réduction du délai institution passe obligatoirement par
l’amélioration du diagnostic et de la connaissance de la tuberculose chez le
personnel de santé au moyen d’une formation continue.
Quant à Ravahatra Kiady (), les facteurs associés aux retards dans la
prise en charge de la tuberculose ont été classés en trois catégories : les facteurs
liés à l’individu, liés au système de soins et les facteurs liés à la fois à l’individu
et au système de soins (délai total). En ce qui concerne les facteurs individuels
associés au retard diagnostique de la tuberculose étaient le tabagisme, la
croyance de la tuberculose comme un sujet tabou, les connaissances sur signe de
la tuberculose et son mode de contamination.
En RDC, le problème du retard du dépistage de la tuberculose date
de long temps, en 1993, Kashongwe Munogolo en dressant le profil de la
tuberculose à Kinshasa. Il a déploré que l'accroissement du nombre de cas
s’inscrive probablement dans un contexte multifactoriel. Tout en ayant une
couverture sanitaire suffisante; Kinshasa ne dépiste pas encore; ou ne déclare
pas; tous ses tuberculeux et la prise en charge des cas diagnostiques butte contre
le cout élevé du traitement et ou l'insuffisance de préparation du personnel du
terrain. Il y a la une interpellation qui risque d'exposer une fraction plus
importante de la collectivité a la maladie
14
aux points d’entrée des services de santé et aux voies d’aiguillage au sein du
système de santé (OMS. 2021).
L’autre approche visant à améliorer la détection des cas est le
dépistage, ou le parcours de dépistage et de diagnostic de la tuberculose initié
par le prestataire. le parcours de diagnostic de la tuberculose initié par le
prestataire implique l’identification systématique des personnes présentant une
possible tuberculose dans un groupe cible prédéterminé au moyen de tests,
d’examens ou d’autres procédures qui peuvent être appliqués rapidement (OMS.
2021).
Malheureusement, c’est dans ce continent que les méthodes de
diagnostic de la TBC restent insuffisantes reposant essentiellement sur la
microscopie au niveau des structures de santé de premier niveau, la culture se
faisant uniquement dans certaines structures de santé du niveau tertiaire (WHO.
2014).
La sensibilité de la microscopie dans la détection de nouveaux cas
et la coïnfection VIH-TBC est faible et devient ainsi un réel frein pour le
contrôle de la TBC. Des méthodes de diagnostic basées sur la biologie
moléculaire sont actuellement proposées, dont deux ont été validées dans
différents programmes de pays en voie de développement par l’OMS, le
GenoType MTBDR plus assay (Hain Lifescience GmbH, Nehren, Germany) et
le Xpert MTB/RIF assay (Cepheid, USA) (Matabane. 2015)
Ces méthodes de dépistage sont en principe extrêmement sensibles,
spécifiques et rapides. Cependant, la limite de la PCR est son coût excessif. En
République Démocratique du Congo (RDC), le Programme de lutte contre la
Tuberculose (PNLT) a toujours été parmi les mieux organisés du pays (Kaswa
MK et al. 2014)
Malheureusement, parmi les 22 pays portant la charge de la
Tuberculose à 80% dans le monde, la RDC occupe la 11ème position, avec une
incidence estimée à 549 pour 100000 habitants par an. Ainsi, pour augmenter la
détection de cas de TBC, le PNLT a doté les principales structures de santé du
pays en automate GeneXpert MTB/RIF (Kaswa MK et al. 2014).
Selon OMS (2020), sur une population mondiale estimable en 2020
de 7,7millliards, on peut voir la tuberculose elle-même rapporter plus de 10
millions de nouveaux cas, fait d’elle une question préoccupante.
18
que chaque tuberculeux TPM+ peut être en mesure de contaminer une moyenne
de 5 nouvelles personnes en l’espace d’une année (PNLT/RDC. 2005).
Cette facilité de transmission de la tuberculose rend sa charge
épidémiologique quasi-stable Le diagnostic tardif suite à une consultation
tardive met en péril l’évolution clinique des malades. Il augmente le risque de
décès, de séquelles post tuberculeuses (dilatations des bronches, évidements
pulmonaires, fibroses pulmonaires etc.…). Il parait ainsi évident que la
tuberculose dans une certaine mesure apparaît comme une maladie débilitante
lorsque celle-ci est diagnostiquée tardivement.
La nécessité d’identifier les déterminants des consultations tardives
s’impose en vue d’optimiser la détection des cas de TMP+ et de réduire la
charge épidémiologique de la tuberculose en RDC ; en particulier dans une
grande agglomération telle que Kinshasa. C’est autant de raisons qui nous ont
conduits à mener cette étude dont la question fondamentale est la suivante :
Quels sont les facteurs associés au dépistage tardif de la tuberculose
dans la zone de santé de Ngiri-Ngiri ?
0.4. Hypothèse
En guise de l’hypothèse, nous estimons que les facteurs associés au
dépistage tardif des tuberculeux au centre de santé d’état Ndjombo de la zone de
santé de Ngiri-Ngiri seraient d’ordre individuel, socioéconomique et
institutionnel.
Relever les méthodes utilisées par le centre de santé d’état Ndjombo dans
la détection de cas tuberculeux ;
Identifier les facteurs associés au dépistage tardif des tuberculeux ;
Proposer un projet de développement visant à améliorer le dépistage
précoce de cas de tuberculose.
0.6.1. Méthode
Selon Bokongo (2013), la méthode par définition, est une voie à
suivre, une démarche de l’esprit pour construire l’ordre des phénomènes où le
chercheur observe les faits en formulant des hypothèses et en vérifie les
conséquences.
Pour réaliser cette recherche, nous avons utilisé la méthode
d’enquête, celle-ci nous a permis d’explorer ou découvrir les facteurs du
dépistage tardif de la tuberculose.
1.2.1. Définition
La tuberculose est une maladie infectieuse transmissible et non
immunisante, avec des signes cliniques variables, qui est provoquée par une
mycobactérie des complexes tuberculoses correspondant à différents germes et
principalement le Mycobactérium tuberculosis autrement appelé bacille de Koch
BK. (Robert Laffont Et Al 1996).
Notons que la tuberculose peut affecter plusieurs organes mais celle
dite PHTISIE ou tuberculose pulmonaire est de loin la plus fréquente et la plus
répandue, mais il existe des atteintes osseuses (mal de pott, tumeur blanche du
genou, rénales, intestinales, génitales, méningées, cutanées ou autres.
26
1.2.2. Historique
Avant le XIXème Siècle, la tuberculose était confondue avec toutes
les autres maladies pulmonaires, mais en 1819, Laennel va l'isolée de toute autre
infection et en 1839, le médecin allemand Schönleinva réunir en une description
unifiée ses différentes manifestations cliniques et va lui attribuée le nom qu'elle
porte présentement.
C'est en 1865, après avoir prouvé sa transmission par la méthode
expérimentale avec les moyens techniques de l'époque que le docteur Jean-
Antoine Villemin a pu affirmer que la tuberculose était due a un microbe
invisible.
Enfin, à la suite des travaux de pasteur, le médecin Allemand
Robert Koch de couvre le bacille en 1882, alors que la tuberculose était à cette
époque la cause d'un décès sur sept en Europe.
Les bacilles de Koch existaient il y a trois millions d'années. Puis
qu'il en est ainsi, on pense que cette maladie serait aussi veille que l'humanité et
son expansion a travers le monde serait intimement liée à celle de l'homme. Ce
serait l'homme qui aurait tous mis la maladie à ses animaux domestique ou
commerciaux et non l'inverse.
Selon la science, il existe deux lignées évolutives différentes aux
complexes tuberculoses : la première m'infectant que l'homo sapiens et a
seconde, d'origine animale, pouvant infecter l'être humain, mais affectant surtout
les autres mammifères (banvins, rongeurs,..)
Le complexe actuel est, d'après les scientifiques, le résultat des
différentes migrations humaines hors de l'Afrique.
1.2.3. Epidémiologie
1.2.3.3. Contagion
La tuberculose est une maladie contagieuse due au bacille de Koch
agent infectieux transmis par voie aérienne via des gouttelettes contaminées par
la bactérie en suspension dans l'air provenant des maladies. Cette transmission
peut se faire directement comme indirectement.
28
1. Contagion direct :
Elle est très fréquente dans l'entourage du tuberculeux qui ne prend
pas de précaution. Lorsqu'il tousse, le phtisique asperge ses voisins de bacilles
virulents dans un rayon de un à plusieurs mètres ; la mère tuberculeuse, elle
aussi, peut contaminer sur enfant en l'embrassant.
2. Contagion indirecte
Les crachats virulents très longtemps surtout dans les endroits
sombres humides arrivent à contaminer l'être qui les touche, et même les
mouches s'y contaminent et déposent des excréments virulents sur les aliments,
sur les plaies des blessés, sur la bouche du bébé.
Il n'est point à exclure les viandes et lait insuffisamment cuits qui
sont dangereux lorsqu'ils proviennent d'animaux tuberculeux.
La deuxième phase :
Est celle de la dissémination par l’intermédiaire du sang des bacilles
qui ont pénétré dans l’organisme avec des manifestations suivantes : bénigne
(fièvre, entérite) et séreuses (pleurésie, péritonite)
30
Figure n° 3 :
Ces troubles peuvent définitivement guérir parfois le bacille se
cantonnent silencieusement en certains organes pour se réveiller plus tard quand
les défenses nature de l’organisme fléchiront pour provoquer des lésions
évolutives.
Ces lésions évolutives constituent la troisième phase ; et se
traduisent par des lésions tuberculeuse variées ; le plus souvent, une tuberculose
pulmonaire fixation initiale de bacille de koch se fait au niveau du poumon dans
la partie supérieure du lobule.
Les bacilles de koch vivants maintenus jusqu'alors en respect dans
la lésion primitive cavernes cicatrisées, ganglions de primo - injection / se
multiplient et essaiment par vrai sanguine au lymphatique. Il y a alors une
réinjections endogène. Comme dans le cas précédent, le réveil peut être suivi
d'une évolution plus ou moins rapide vers la mort.
1.2.7.1. Intradermoréaction
La réaction cutanée tuberculinique met en évidence la présence
d’une hypersensibilité retardée induite par les antigènes mycobactériens
(Mycobacterium tuberculosis, BCG, certaines mycobactéries atypiques).
La réaction cutanée à la tuberculine est explorée par IDR. Cette
IDR est réalisée par une injection dans le derme à la face antérieure de l'avant-
bras d'un volume exact de 0,1 ml de la solution liquide de tuberculine. La
35
1.2.8. Traitement
Il repose sur deux volets : curatif et préventif.
1.2.8.1.1. But :
- Guérir les malades ;
- éviter qu’ils ne meurent de la tuberculose ou de ses effets tardifs ;
- éviter les rechutes ;
- diminuer la transmission de la tuberculose à d’autres personnes.
Il est essentiel d’atteindre ces objectifs tout en évitant la sélection de bacilles
résistants chez les patients contagieux.
1.2.8.1.2. Moyens :
Les moyens utilisés sont les drogues antituberculeuses.
1.2.8.1.6. Chimiothérapie
Principes et règles généraux
- Il faut une association médicamenteuse pour éviter les résistances ;
- Il faut une prise quotidienne et à jeun ;
- Le choix dépend de l’état du malade
- La durée et la posologie doivent être respectées deux cas à traiter.
Nous avons quatre catégories :
Catégorie I :
► Nouveau cas de tuberculose pulmonaire à microscopie positive et autres
formes graves de la maladie, jamais traitées (ou traiter moins d’un mois) ;
► Cas de tuberculose pulmonaire positive (plus nombreux) ;
► Les formes graves de la maladie : Miliaire aiguë localisée ou généralisée,
méningite ; forme extra pulmonaire : pleurésie massive ou bilatérale,
péricardite ; forme pulmonaire : VIH, diabète
Régime thérapeutique : 2RHZE/6HE pendant 8 mois traitement en deux
phases : phase initiale de deux mois : 2R7H7Z2E7 et phase d’entretien de six
mois : H7E7
Catégorie II :
Cas de retraitement, cas de tuberculose pulmonaire à microscopie positive : il y
a trois groupes :
► Rechutes définies par réapparition de BK à deux semaines successives
chez un malade considéré guéri auparavant ;
► Echecs définis par la présence de bacilles dans l’expectoration à deux
examens successifs au 5ème mois ou plus du traitement ;
► Le cas de reprise en traitement après interruption ;
Régime thérapeutique : 2SRHZE/1RHZE/5R3H3Ec. La durée est de 8 mois
sous surveillance stricte.
Catégorie III :
Nouveau cas de tuberculose pulmonaire à microscopie négative à
lésions peu étendues et autres cas de tuberculose extra pulmonaire. Ici on
retrouve :
42
l’école seront mises en œuvre. Il faudra alors rechercher et traiter des éventuels
contaminateurs.
- Ventilation naturelle
La ventilation naturelle simple est optimisée en ayant une ouverture
des fenêtres maximales et en les plaçant sur des murs opposés. Le choix de cette
ventilation est fonction des conditions climatiques (province chaude et froide) et
des conditions socioéconomiques. Assurer une bonne ventilation ou aération des
locaux réduit le risque de transmission.
- Ventilation mécanique
Les ventilations artificielles par le ventilateur sont aussi conseillées.
Les plafonniers seront utilisés si l’air peut être évacué à travers les fenêtres.
Dans certaines situations, la ventilation mécanique (avec ou sans climatisation)
sera nécessaire. Cela pourra être le cas, par exemple, quand il est impossible de
mettre en place des systèmes efficaces de ventilation naturelle ou mixte ou
quand ces systèmes ne conviennent pas en raison des conditions locales
(structure du bâtiment, climat, réglementation, culture, coût, qualité de l’air
extérieur, par exemple
8 Les personnes dont la radiographie thoracique présente une lésion fibreuse non traitée
peuvent faire l’objet d’un dépistage systématique de la tuberculose
(recommandation existante : recommandation conditionnelle, très faible certitude
quant aux données).
Age
Niveau d’étude
Facteurs individuelle du
dépistage tardif de Groupe à risque
tuberculose. Mode du dépistage
Type de cas
Degré de contage
Occupation professionnelle
Sexe
55
Conclusion partielle
La tuberculose est aussi ancienne que la civilisation humaine ;
elle est l’une des plus vieilles affections touchant l’homme. C’est une maladie
infectieuse, contagieuse, à transmission essentiellement interhumaine, due
principalement à Mycobacterium tuberculosis (bacille de Koch)
Le retard dans le diagnostic et dans l’initiation d’un traitement
antituberculeux efficace chez ces patients conduit à des affections plus
étendues et plus compliquées et à une augmentation du taux de mortalité. Il
implique aussi une contagiosité plus prolongée dans la communauté et au sein
du personnel de santé (Sendagire I. 2010).
Le choix de cette étude est motivé par le souci d’améliorer la
détection de cas des TPM+ et de cas de tuberculose pulmonaire latente qui sont
des potentielles sources d’expansion des germes. Cette amélioration est passe
par la recherche des obstacles au dépistage ou l’identification des facteurs
associés au retard du dépistage ou diagnostic, précisément dans la zone de
santé de Ngiri- Ngiri en étudiant trois catégories des facteurs à savoir : les
facteurs sociodémographiques, économiques et institutionnels.
57
1°INTRODUCTION.
La zone de santé de NGIRI-NGIRI est l’une de 35 zones de santé
que compte la ville province de Kinshasa, située au centre-ville dans le district
sanitaire de la Funa.
De la création :
A titre de rappel, la zone de santé urbaine de MBOKA SIKA
englobait dans ses débuts deux entités administratives, c’est-à-dire les
communes de KASA-VUBU et de NGIRI-NGIRI et son bureau central de la
zone se trouvait d’abord dans l’enceinte du centre de santé et maternité
OPALA actuellement Centre de santé et Maternité Mama PAMELA, puis dans
l’enceinte de la paroisse protestante CBFC/ LISALA de la commune de Kasa-
Vubu.
En Février 2001 intervenait l’éclatement de la zone de santé de
Mboka-Sika donnant ainsi naissance à la zone de santé urbaine de Kasa-Vubu
et celle de Ngiri-Ngiri. Dès leur création, la ZSU de Kasa-Vubu n’avait qu’une
seule structure sanitaire de l’Etat (CSM OPALA) et la ZSU Ngiri-Ngiri n’en
avait que le CS NDJOMBO.
La succession de Médecins Chefs de Zone de santé de Ngiri-Ngiri
se présente de la manière suivante :
Dès Février 2001 à Septembre 2001 : Dr Gaspard MATUMIKINA,
Dès Septembre 2001 au Juillet 2007 : Dr Evelyne NKAKU LUTETE,
Dès Juillet 2007 au Novembre 2008 : Dr Valentin NDAYE à titre
intérimaire,
Dès Novembre 2008 au Novembre 2010 : Dr Albert-Ruchard BOYI
NKUFLIBONGO,
58
Au Nord : ZS KASA-VUBU
Au Sud : ZS BUMBU
A l’Est : ZS KALAMU 1
59
A l’Ouest : ZS BANDALUNGWA
La zone de santé est urbaine avec un sol sablonneux dans
l’ensemble de son étendue. Toutefois, elle renferme quelques zones
marécageuses dans les aires de santé Saio, Assossa, Diomi et Elengesa
lesquelles poseraient les problèmes de creuser de trous. La zone de santé a un
climat tropical avec comme voie de communication principale la route. Le
relief dominant est la plaine.
4) Situation socio-économique.
5) DESCRIPTION.
Comme dit ci-haut, la zone de santé de Ngiri-Ngiri étant l’une de
la ville province de Kinshasa, elle a huit aires de santé qui correspondent aux
huit quartiers de la commune de Ngiri-Ngiri.
60
SECRETARIAT
CHAUFFEUR
HUISSIER
ADMINISTRATEUR GESTIONNAIRE
INFIRMIER SUPERVISSEUR
NUTRITIONNISTE
ANNIMATEUR COMMUNAUTAIRE
PHARMACIEN
TECHNICIEN D’ASSAINISSEMENT
63
2. Taille de ménage
3. Source de financement
4. Accessibilité à l’examen
5. Rythme de repas
6. Accessibilité financier
2. 2. Matériel de l’étude
2.2.1 Outil de collecte
La fiche de collecte était élaborée selon les différentes variables décrites et ce
protocole a fait l’objet d’amendements.
2.2.2. Déroulement de l’étude
2.2.2. 1. Phase Préliminaire
Elle a consisté à obtenir d’abord la lettre de recherche auprès de service
académique de l’université Omnia Omnibus, ensuite cette lettre était présentée
aux autorités administratives centre de sante Ndjombo pour approbation avant
de débuté l’enquête.
2.2.2. Déroulement pré-enquête
Dès notre arrivé au Centre de sante Djombo de la zone de sante de Ngiri-Ngiri
nous nous acquittons des formalités d’usage après lesquelles nous menions
notre étude selon le plan d’échantillonnage établi.
2.2.3 Considérations d’ordre éthique
Les autorisations administratives ont été obtenues à partir des correspondances
adressées aux responsables du centre de sante Ndjombo. Le consentement
éclairé libre et volontaire de chaque participant était obtenu avant toute
participation à l’étude.
Nous avons garanti l’anonymat des participants dans la diffusion des résultats.
En effet ces résultats ont été diffusés de manière à ne pas identifier un
participant. Il n’y avait aucune compensation financière et matérielle à
participer à cette étude.
2.2.4 Difficultés rencontrées
66
frequence pourcentage
Le graphique renseigne que 29,2% des enquêtes ont tranche d’âge entre 16 à
20 ans, 26% se trouvent dans la tranche d’âge 11 à 15 ans, suivi de tranche
67
d’âge entre 5 à 10 ans avec 20,1% ; 14,9% de celui de la tranche d’âge entre 21
à 25 ans et en fin 9,7% ont la tranche d’âge entre 26 à 30 ans.
24%
masculin
feminin
76%
Le graphique montre que, dans l’ensemble 76% des enquêtes est de sexe
Masculin, tandis que 24% est de sexe féminin. Ce ci montre que c’est les
hommes qui souffrent beaucoup de la tuberculose.
50 47 35
45 32.9
30
40 36
35 33 25.2 25
23.1
30 20
25
20 15
15 12 10
9 8.4
10 6 6.3
4.2 5
5
0 0
cu
n re re at ire n
u ai ai et is ta tio
a im nd d' r
a
pr co e rm
se om nive fo
pl tu tre
s
di e
ur au
rie
upe
s
frequence pourcentage
3.5
prisonnier 5
population vivent en 5.6
proscuite,pauvre,ou arbre 8
jeune de 15 à 24 ans 14
20
aucun 14.7
21
0 10 20 30 40 50 60
pourcentage frequence
70
60
50
23.8
40 20.3 18.9
30
20 11.2
9.1 34
29 27 6.3
10 4.9 5.6
16 13
7 9 8
0
oi ta
t
ive le nt an
t
nt
e er
pl l' e pr cia ia n eti
em e er ud i g sa m
ns de un om et se de un
a ire d' sc ou en lle ce
se na e e ne er
n oy ite ev n
tio pl tiv el rs
o e x
nc em c
fo
a pe
frequence pourcentage
0 10 20 30 40 50 60 70
30 26.6
20
12
7 8.4
10 4.9
0
poumon infection con infection TBC rechute MDR
VIH
frequence pourcentage
En ce qui concerne le type de cas il ressort nos enquêtes que la majoritaire, soit
60,1% poumon infection, 26,6% con infection TBC VIH, 8,4% MDR, et en fin
4,9% rechute.
Graphique n° 7 Types de contagieux
60
50
40
55.2
30
41.3
20
10
3.5
0
Avec qui avec 1 cas de avisite 1 cas de TBC à avec qui avec 1 cas de
TBC dans une meme l'hopial ou à la maison TBC sur la meme avenue
maison
71
Variable Modalité FO %
Connaissez-vous le signe de la Oui 118 82,5
tuberculose
Non 25 17,5
Si oui pouvez-vous indiquer Tout persistance plus de deux 34 23,8
semaines
Taux avec du sang 48 33,6
Amaigrissement, fièvre, taux, 37 25,9
transpiration, abstenir, taux
Fièvre anopsie, perte d'appétit et taux 19 13,3
N’est sais pas 5 3,5
Si oui quelle était la source Personnelle de santé 58 40,6
d'information
Relai communautaire 46 32,2
Parent ou grand parent 19 13,3
Ami ou voisin 7 4,9
Radio ou télévision 5 3,5
N’est sais pas 8 5,6
Que peut être les facteurs de risque Boire de l'alcool et le tabac 70 49
de la tuberculose
Infection à VIH 26 18,2
Vivre avec quelqu'un qu'il y a de VIH 6 4,2
Malnutrition 20 14
Patient diabétique 17 11,9
Prisonnier 4 2,8
Les problèmes des facteurs de risque de la tuberculose 70 soit 49% des patients
souffert de la tuberculose enquêtes boire de l’alcool et le tabac.
Variable Modalité FO %
Comment estimez- vous la distance Proche 60 42
entre CDST Ndjombo et la maison
Éloigne 52 36,4
Acceptable 9 6,3
Très éloigne 22 15,4
Moyen de transport utilisez-vous pour En pied 62 43,4
joindre CSDT Ndjombo
Moto cycliste 35 24,5
Transport commun 26 18,2
Vécu personnel 20 14
Source de revenir du ménage Parent 38 26,6
Le patient 61 42,7
Aide familiale 36 25,2
ONG 8 5,6
Rythme de repas journalier Selon le moyen 37 25,9
Une fois le soir 15 10,5
Deux repas par jour 80 55,5
Chacun se débrouille 11 7,7
Visite de par prestataire travaillant sur Oui 101 70,6
la tuberculose
Non 27 18,9
N’est sais pas 15 10,5
Le parcours de soins avant être de piste De la CSDT maison 48 33,6
de la tuberculose
De la maison au centre de santé ou 68 47,6
l'hôpital vers CSDT
Du dépistage de tuberculose de VIH 25 17,5
vers dépistage de tuberculose
Cas d'abandon de traitement 2 1,4
Examen utilise pour le diagnostic de la Teste GN espère 6 4,2
tuberculose
Examen crachant 75 52,2
Radiologie 35 24,5
UDRT 27 18,5
73
Sexe du patient
Dépistage Dépistage X DDL P-Value
actif passif
Masculin 13 96
Féminin 0 34
Total 13 130 7,456 1 0,024
Appartenance de l'enquête à la population
Aucun 1 20
Patient VIH 0 33
Consommateur alcool enfant 2 46
Consommateur alcool enfant moins de 1 7
5 ans avec notion contage
Jeune de 15 ans à 24 ans 3 17
Population vivant avec promiscuité, 4 4
pauvre, ou sans arbre
Prisonnier 2 3
Total 13 130 21,7 6 0,000
Occupation professionnelle
Sans emploi 0 7
Fonctionnaire de l’État 4 12
Employé d'une privée 0 29
Activité commerciale 0 13
Enseignant 3 24
Personnelle de santé 0 9
Exerce un métier 6 28
Total 13 130 18,606 7 0,014
Mode de dépistage de tuberculose
Chercher active de cas 13 0
Consultation personnelle du CSDT 0 86
Consultation après apparition du 0 5
émussiez
74
Moins cher 2 25
Très cher 0 39
Abordable 11 66
Total 13 130 9,709 2 0,039
Parce que le khu-cares calculé (17, 478, 13, 671, 9,709) est supérieurs au khu-
care de la table.
Ces différents lieux permettent d’établir que les facteurs économiques de la
tuberculose sont :
La réalisation des examens payant dans le cadre de diagnostic de la
tuberculose (P : 0,000) ;
Types examens effectuent (P : 0,004) ;
Cout de ces examens (p : 0,039).
Conclusion partielle
Tout au long de ce chapitre, notre démarche était de présenter, analyser et
discuter des résultats nos enquêtes effectuées au centre Ndjombo dans la zone
de santé de Ngiri-Ngiri sur les facteurs du dépistage tardif de la tuberculose.
Apres traitement et analyse de nos données, nous sommes arrivés aux résultats
suivants :
Les facteurs individuels du dépistage tardif de la tuberculose sont :
Sexe : (P : 0,024) ;
Appartenance à une population (P : 0,000) ;
Mode de dépistage de tuberculose (P : 0,000).
Les facteurs économiques de la tuberculose sont :
La réalisation des examens payant dans le cadre de diagnostic de la
tuberculose (P : 0,000) ;
Types examens effectuent (P : 0,004) ;
Cout de ces examens (p : 0,039).
76
DISCUTION
b) Problèmes
Manque des matériels de dépistage actif au centre NZOMBO ;
Insuffisance des connaissances sur la prise en charge des tuberculeux ;
Insuffisance de matériels.
c) Problème prioritaire
Manque des matériels de dépistage actif au centre NZOMBO
d) Variables
Présence des bailleurs de fonds ;
Existence des ONG travaillant dans ce secteur ;
Disponibilité des matériels.
e) Contraintes
Insécurité dans la zone d’intervention ;
Inflation monétaire ;
Instabilité politique.
f) Alternatives
1. Vulgariser les informations sur la prise en charge gratuite des
tuberculeux ;
79
h) Titre du projet
4.4.4. Activités
Collecter le fonds ;
Recruter les personnels ;
Recycler les personnels ;
Acheter les matériels ;
Appuyer ;
Accompagner le centre par des dépistages actifs ;
Suivre et contrôler ;
Evaluer.
4.5. Indicateurs de suivi
Hauteur du financement ;
Qualité des matériels appuyés.
81
Titre du projet : Projet d’appuis techniques et financiers du centre hospitalier NZOMBO de NGIRI NGIRI
Objectif global : Contribuer dans la lutte contre la contamination de la tuberculose dans la ville province de Kinshasa.
Objectif spécifique : Appuyer techniquement et financièrement le centre hospitalier NZOMBO de NGIRIR NGIRI endéans 6
mois.
Résultats Activités Indicateurs Moyen de Cout estimatif Responsables
vérification
R1. D’ici 6 mois R1. A1. Cibler les Nombre de sites Rapport du
augmenté le taux sites ; ciblés par le centre ; Voir le budget Gestionnaire
de dépistage actif R1.A2. projet ; Rapport de la du projet
dans la zone de Sélectionner les Nombre de zone de santé ;
santé de NGIRI bénéficiaires du personnes Rapport du
NGIRI projet sélectionnées ; projet ;
R1.A3. Préparer Nombre de Rapport de
les documents de personnes sensibilisation ;
la sensibilisation ; dépistées par Photo de
R1.A4. Organiser semaine ; sensibilisation.
82
R.2. Au bout de 6 R2. A1. Organiser Nombre de Rapport du Voir le budget Gestionnaire
mois appuyé des ateliers de centre appuyés ; projet ; du projet
financièrement le démarrage du Coût du Rapport du
centre hospitalier projet ; financement par centre ;
NZOMBO ; R2. A2. Planifier centre ; Rapport de
le programme du Matériels dotés suivi ;
finement ; par le projet ; Rapport de
R2. A3. Financer Nombre de l’évaluation.
le projet ; prestataires qui
R2. A4. Suivre et manipulent
contrôler les facilement les
activités du projet. matériels.
R.3. Dans 6 mois R.3.A1. Organiser Nombre Rapport de Voir le budget Superviseur
83
Conseil d’administration
Secrétaire exécutif
Comptable/Caissier Gestionnaire
Superviseur
Sensibilisateurs
85
Evaluer Evaluateur
86
Coût
Durée Coût total en
Libellé Nombre unitaire en
en mois $
$
Secrétaire exécutif 1 6 2 500,0 15 000,0
Gestionnaire 1 6 200,0 1 200,0
87
d) Besoins en évaluation
Coût
Nombre de
Libellé unitaire en Coût total en $
jours
$
Evaluateur 4 450 1800
Auditeur 2 300 600
Total 2400
e) besoin en équipements
Unité
Coût
Libellés comptabl Nombre Coût total en $
unitaire en $
e
Ordinateurs Kit 4 1500 6000
Projecteur Kit 1 1200 1200
Photocopieuse
Pièce 2 800 1600
imprimante
Table Pièce 5 230 1150
Chaise Pièce 8 150 1200
Armoires Pièce 4 300 1200
Total 12350
f) Besoins en déplacement
Unité Coût
Libellé Nombre Coût total en $
comptable unitaire en $
Déplacement
forfait 1 6000 6000
des agents
Total 9000
89
g) Budget récapitulatif
1. RECETTES en $ 2. DEPENSES en $
17453,617
1.1. Apport local 8 2.1. Dépenses d'investissement
1.2. Apport
extérieur Equipements 12 350,00
Fondation DANIEL 157 082,56 Sensibilisation 60 000,00
S/total1 72 350,00
2.2. Dépenses de
fonctionnement
Salaire 66 300,00
Frais généraux 16 080,00
Déplacement 9 000,00
Evaluation 2 400,00
S/total2 93 780,00
166 130,0
S/Total 3 0
Frais Administratifs 2% 3 322,60
169 452,6
S/total4 0
Frais bancaire 3% 5 083,58
174 536,1
Total général 174 536,18 Total général 8
90
a) Appropriation
Nous pouvons confirmer qu’il y aura l’appropriation d’autant plus que les et
les autorités vont considérer ce projet comme sien, le projet va résoudre les
problèmes de santé de communautaire.
b) Validité
c) Caution politique
La caution politique sera respectée puisque nous allons nous soumettre aux
exigences politico-administratives, en leur demandant l’aval pour amorcer les
activités.
d) Technologie adaptées
La technologie à utiliser est facile, simple et adaptée au contexte du milieu et à
l’environnement du projet. Les professionnels qui seront formés dans ce projet
vont bien manipuler les matériels dotés.
e) Respect de l’environnement
Ce projet donne une place de choix aux femmes, garçons et respecte la parité
au travers d’un recrutement équitable. Les premiers bénéficiaires de ce projet
sont les populations de la zone de santé de NGIRI NGIRI sans distinction de
race ou de religion.
CONCLUSION GENERALE
Nous sommes arrivés à la conclusion de notre étude qui portée sur les facteurs
du dépistage tardif de la tuberculose.
La tuberculose est une maladie infectieuse contagieuse due à une mycobactérie
du complexe tuberculosis, connu sous le nom de Bacille de Koch. Depuis
toujours et dans toutes les civilisations humaines connues, la tuberculose n´a
jamais cessé de faire des victimes. Encore aujourd´hui, elle représente un
problème majeur de santé publique dans le monde. Le diagnostic est évoqué
devant des données cliniques et radiologiques, mais la confirmation n´est que
bactériologique et/ou histologique
En dépit de l´amélioration des conditions de vie et l´existence d´un traitement
efficace, la tuberculose reste l´une des maladies infectieuses et contagieuse les
plus meurtrières, et fait actuellement partie des dix premières causes de
mortalité dans le monde. L´Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fixé
pour objectif de l´éradiquer d´ici 2035
Pour confronter notre hypothèse, la démarche était la suivant :
Faire une revue de la littérature ;
Proposer un questionnaire sur les facteurs du dépistage tardif de la
tuberculose ;
Apres traitement et analyse de nos données, nous sommes arrivés aux résultats
suivants :
Les facteurs individuels du dépistage tardif de la tuberculose sont :
Sexe : (P : 0,024) ;
Appartenance à une population (P : 0,000) ;
Mode de dépistage de tuberculose (P : 0,000).
Les facteurs économiques de la tuberculose sont :
La réalisation des examens payant dans le cadre de diagnostic de la
tuberculose (P : 0,000) ;
Types examens effectuent (P : 0,004) ;
Cout de ces examens (p : 0,039).
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