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IN MEMORIAM

A notre regretté père MAKIA Etienne, mère MATETE Marie Josée


et nos sœur Godelieve, Agathe, Josée Marie qui nous ont quitté très tôt alors
que nous avions encore besoins de vous. hélas que le destin puisse décider
autrement avant ce jour mémorable que la terre de nos ancêtres vous soit douce.

Repose vous en paix !


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EPOGRAPHE

Tuberculose est une maladie très contagieuse qui peut décimer des populations
entières si des précautions n'ont pas été prises au moment opportun ».

ALEXANDRE LAO
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DEDICACE

A mère générale YEPUMBA Pascaline, pour sa contribution


exceptionnelle tant morale, spirituelle et financière à notre égard.
A nos frères et sœurs BOKUNDOA BO LIKABE André,
ADIKANABANA Janvier, ce travail est le résultat de votre amour, sacrifice,
patience, prière que vous avez toujours manifesté à mon égard. Le Dieu tout
puissant vous accorde une longue vie afin de profiter de tout ce que vous avez
semé en moi.
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REMERCIEMENTS
A Dieu tout puissant source d’intelligence et sagesse le père qui
promet et réalise gloire et louange à jamais.
Nous exprimons nos sincères remerciements et notre gratitude à tous
ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Nos remerciements sincères et considérables sont adressés ensuite au
Directeur KANDANDA MUELE Fortunat Professeur Ordinaire, qui malgré ses
multiples occupations a accepté de diriger avec expertise cette recherche. Sa
patience, ses conseils, sa rigueur scientifique ont permis de bien orienter ce
travail et de le mener à son terme.
Dans le même cadre, nous tenons à remercier le corps professoral de
l’université Omnia Omnibus, qui par la qualité des enseignements dispensés
s’est acquitté de son devoir de nous équiper. C’est grâce à lui que nous avons
acquis des connaissances scientifiques dans le domaine de la santé.
Nos remerciement vos s’adresse directement à notre congrégation
des filles de marie de diocèse de Molegbe pour le soutient tant spirituel que
moral nous accordé, à
Profonde gratitude à l’endroit de nos frères et sœurs MAKIA Etienne
Marie, MATETE Bébé, EDINGONGO Reddy, ABEKA Philippe et
AMBANDO Aimé ainsi que mes nièces et neveux Alain, Alpha, Janvier,
Patrick, et Joceline pour vos innombrables soutiens.

Nous ne saurons clôture sans pourtant reconnaitre et remercier nos


compagnons de lutte, MAKELA Lasconny, UNAMAKA René, GABIA Gabriel
Ndolo Juliene, NGBALE Blaise, ATATA Evariste, pour les merveilleux
moments passés ensemble.
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INTRODUCTION GENERALE

0.1. Présentation, motivation et intérêts de l’étude


La tuberculose est aussi ancienne que la civilisation humaine ; elle
est l’une des plus vieilles affections touchant l’homme. C’est une maladie
infectieuse, contagieuse, à transmission essentiellement interhumaine, due
principalement à Mycobacterium tuberculosis (bacille de Koch) (Daniel TM.
2006).
Aujourd’hui, même si la tuberculose est une maladie guérissable,
que l’on peut prévenir, elle n’en reste pas moins l’une des plus grandes causes
de morbidité et de mortalité à l’échelle mondiale.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en 2019, on
estime que 10 millions de nouveaux cas de tuberculose sont apparus dans le
monde et que plus de 1,4 million de personnes sont mortes de la tuberculose, ce
qui en fait la principale cause de décès par maladie infectieuse cette année-là
(Houben RM. 2016). Sur ces quelque 10 millions de personnes, environ 2,9
millions n’ont pas été diagnostiquées comme atteintes de tuberculose et n’ont
donc pas reçu un traitement antituberculeux de qualité garantie. En outre, de
nombreuses personnes tardent à se faire soigner ou sont mal diagnostiquées
avant d’être correctement diagnostiquées et traitées (OMS. 2020).
Par ailleurs, la République Démocratique du Congo (RDC) est
parmi les trente pays de la planète les plus touchés. Il occupe le 9e rang dans le
monde et le 2e en Afrique. La tuberculose constitue un problème de santé
publique majeure (Sobanuka Bienfait. 2021)
Pour preuve, depuis le début de la pandémie à Covid 19 au mois de
mars 2020, la RDC a enregistré 95 861 cas avec 1464 décès soit une létalité de
1,53% (Données du 15 mars 2023) avec seulement 321 zones de santé touchées
sur les 519 que comptent notre pays, alors qu’en 2022, toutes les ZS ont notifié
au moins 100 cas de tuberculose (OMS. 24 mars 2023).
Rien que pour l’année 2022, la RDC a notifié 248 761 cas de
tuberculose toutes formes, dont 245 475 cas incidents et 4 184 décès en une
seule année. Ces chiffres montrent un accroissement de 15% des cas
additionnels par rapport à l’année 2021, soit 32 974 personnes de plus ont
développé une des formes de la tuberculose (OMS. 24 mars 2023).
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Afin de diminuer l’impact de la tuberculose sur la population


mondiale, les Nations Unies avait fait de la lutte contre cette maladie l’un des
huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), la cible à l’horizon
2015 étant de réduire l’incidence de la tuberculose de moitié par rapport au
niveau de 1990 (3).
Selon un rapport de l’OMS (2022), en 2021, grâce à une feuille de
route claire, l’OMS dans la Région africaine a montré qu’il était possible
d’atteindre, voire de dépasser, la première étape intermédiaire de la Stratégie
pour mettre fin à la tuberculose (qui était de réduire de 20 % l’incidence de la
tuberculose au plus tard en 2020), avec un taux de diminution des nouvelles
infections de 22 % depuis 2015 (OMS. 24 mars 2023).
Pour atteindre cette cible, l’Assemblée mondiale de la Santé a
retenu deux indicateurs : un taux de dépistage des cas de tuberculose, à
l’échelle mondiale et au niveau des pays, supérieur à 70 % et un taux de succès
thérapeutique de 85 % (OMS. 1993).
L’un des principaux objectifs de tout programme de lutte
antituberculeuse est de réduire la transmission de la tuberculose dans la
communauté, et ce à travers le dépistage précoce des cas et l’instauration
rapide d’une thérapeutique adaptée (Enarson DA et al. 1996).
Ceci est encore plus important lorsqu’il s’agit de patients avec e la
tuberculose pulmonaire à microscopie positive (TPM+), lesquels constituent la
principale source d’infection dans la communauté. En effet, on estime qu’un
patient TPM+ non détecté a le potentiel d’infecter 10 à 15 personnes par an et
plus d’une vingtaine au cours de l’évolution naturelle de sa maladie s’il n’est
pas traité (Storla DG et aal. 2008).
Malgré les énormes avancées dans plusieurs aspects de la lutte
contre la tuberculose, le délai de diagnostic et de mise sous traitement reste un
grand problème dans plusieurs pays (Bassili A et al. 2008).
La détection précoce et le traitement des cas TPM+ sont les points
clés du succès des programmes de lutte. L’identification et le traitement de ces
cas infectieux de tuberculose sont considérés comme la mesure de lutte contre
la tuberculose la plus rentable en termes de coût-efficacité (Currie et al. 2005).
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Le retard dans le diagnostic et dans l’initiation d’un traitement


antituberculeux efficace chez ces patients conduit à des affections plus
étendues et plus compliquées et à une augmentation du taux de mortalité. Il
implique aussi une contagiosité plus prolongée dans la communauté et au sein
du personnel de santé (Sendagire I. 2010).
De plus, un dépistage tardif peut amener à des complications, mais
surtout, un traitement inadéquat pouvant induire une tuberculose multirésistante
(TBmR) qu’il est plus difficile et plus coûteux de guérir.
A cet effet, les autorités sanitaires de la RDC ont augmenté la
capacité de dépistage actif gratuit de la tuberculose en mobilisant les équipes et
les unités mobiles sur le terrain. ‘‘Pour en finir avec la tuberculose, en se
focalise sur une action concertée et des campagnes de dépistage actif (Franck
Moma. 2022).
Cette action visée plus particulièrement les communautés spéciales,
les prisonniers, les déplacés internes, les forces de défense et de la sécurité afin
de sensibiliser tout le monde. Pour cela, des unités mobiles dotées d’un
laboratoire avec les machines GeneXpert pour le diagnostic rapide (Franck
Moma. 2022).
Le choix de cette étude est motivé par le souci d’améliorer la
détection de cas des TPM+ et de cas de tuberculose pulmonaire latente qui sont
des potentiels sources d’expansion des germes. Cette amélioration est passe par
la recherche des obstacles au dépistage ou l’identification des facteurs associés
au retards du dépistage ou diagnostic ; telle est la raison d’être de ce travail qui
du reste aura un triple intérêt ;
Intérêt personnel : Ce sujet nous permettra d'approfondir les
connaissances sur la tuberculose partant de nos recherches que nous aurions à
faire tout au long de ce travail.
Intérêt scientifique : Le présent travail avec comme sujet, constitue
un support de référence utile pour les chercheurs qui voudront avoir une
connaissance dans ce domaine.
Intérêt social : Ce travail aidera la population à acquérir des
connaissances sur les éléments de la surveillance de la tuberculose et des
mesures des préventions en vue d'éviter la survenue de cette dernière.
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0.2. Etat de la question


La détection des cas les plus infectieux de tuberculose, les cas
pulmonaires frottis positifs, par dépistage des patients est une composante
essentielle de la lutte contre la tuberculose.
Son objectif est d’identifier les sources d’infection dans la
collectivité, c’est-à-dire de trouver les sujets qui excrètent un grand nombre de
bacilles tuberculeux. Le traitement de ces patients infectieux les rend rapidement
non contagieux, interrompant ainsi la chaîne de transmission. L’un des bénéfices
secondaires du dépistage est de minimiser le délai de mise en route du
traitement, d’où une plus grande probabilité de guérison (Borgdorff MW. 2002)
C’est pourquoi le dépistage au temps opportun est le point d’or des
objectifs pour parvenir à l’élimination de la tuberculose afin d’éduquer les
membres de la collectivité de manière à leur faire comprendre qu’une toux
persistante est anormale, à leur indiquer où trouver des services de santé et à les
persuader de consulter rapidement un prestataire de santé pour subir un examen
de frottis d’expectorations.
Le dépistage de la tuberculose et plus particulièrement la recherche
de facteurs de retard de prise en charge, est un sujet déjà abordé dans la
littérature avec plusieurs études ayant tenté d’identifier ces facteurs.
Ainsi au niveau mondial, conscients de ces défis et mettant à profit
les progrès déjà accomplis dans certains pays, le Fonds mondial de lutte contre
le sida, la tuberculose et le paludisme et un certain nombre de partenaires ont uni
leurs forces afin d’intensifier le dépistage de la tuberculose et d’améliorer les
résultats en matière de traitement dans les sous-régions de l’Afrique de l’Ouest
et de l’Afrique du Centre pour la période 2018-2020.
D’après le rapport de l’atelier de Cotonou en 2018, 40% des cas de
tuberculose en Afrique sont sous-détectés ou sous déclarés ; la détection est
particulièrement lacunaire chez les hommes âgés de 15 à 44 ans. Par ailleurs,
chaque année, plus de 100 000 enfants et adolescents atteints de tuberculose ne
sont pas diagnostiqués (fond mondial, Genève 2018).
A travers l’analyse de l’accessibilité de la population indigène deux
municipalités du Mexique sur le dépistage et du traitement de la tuberculose,
Blandine DEVEAUX (2011), souligne l’existence des certaines barrières
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rencontrées par les professionnels de santé et les populations indigènes dans le


cas de la tuberculose. Ces barrières concernent, pour les patients, à la fois la
difficulté d’être détecté de manière précoce, l’accès au traitement, le coût
financier engendré par les soins mais aussi les conditions de vie.
Dans le cadre de la prévention et protection en milieu du travail
Belge, le comité conduit par M. Van Sprundel et al. (2005), ont recommandé
que dans le milieu du travail, e dépistage mis en place doit prioritairement
permettre la détection de l’infection tuberculeuse latente (LTBI). Le test cutané
tuberculinique reste la technique de choix pour le dépistage de la LTBI tandis
que chez un travailleur antérieurement documentée, il y a lieu de dépister la
maladie tuberculeuse par un cliché thoracique.
T. May et S. Bevilacqua (2005) ont étudié les aspects cliniques
actuels de la tuberculose en France, ils ont soulevé que le diagnostic de
tuberculose à tous les stades de la maladie reste donc difficile et souvent porté
avec retard. Ceci est en partie lié à l’absence de spécificité des symptômes,
symptômes initialement négligés par les patients et mal analysés par le praticien.
Toujours en France, M Dailloux et al (2003) ont rapporté que
malgré près de 7 000 cas/an de tuberculose déclarés en France, le diagnostic de
la tuberculose reste encore trop tardif. Dans ce contexte, le cliché thoracique et
la prise en compte des facteurs environnementaux demeurent une étape
importante dans l’évocation du diagnostic.
En 2015, Simon Tomala avait recherché les déterminants des
retards de prise en charge du dépistage de la tuberculose chez l’enfant. Sa
conclusion avait établi que dans la majorité des cas, le délai n’est pas respecté
puisque le délai moyen (64,2jours) et la médiane (40 jours) sont en dehors des
recommandations actuelles qui préconisent un délai inférieur ou égal à 14 jours.
Néanmoins, la répartition par tranche d’âge montre que la population des moins
de 5 ans est la plus touchée par le retard et plus particulièrement celle des moins
de 2 ans. Ceci prouve la difficulté de la symptomatologie moins parlante chez
les enfants.
Ainsi en Angleterre, une étude rétrospective dans la région de
Thames Valley (2013) s’était intéressée à l’identification de facteurs de retard
dans l’initiation au traitement anti tuberculeux et avait retrouvé que la
tuberculose extra pulmonaire, le genre féminin et la naissance en Angleterre
étaient des facteurs de risques de retard de prise en charge.
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D’autres études menées dans d’autre régions du monde tel que


l’étude de Linh HP à Taiwan (28), Zerbini en Argentine (2008), ou Tobgay en
Inde (2006) ont tenté d’identifier des facteurs de retard de prise en charge de la
tuberculose avec des résultats le plus souvent propres au pays où l’étude a été
menée et difficilement. Tobgay avait ainsi retrouvé que l’usage de médecine
traditionnelle ou le cout du traitement étaient des facteurs de risques de retard de
prise en charge).
Dans une méta-analyse et revue systématique sur Retards de
diagnostic et de traitement des patients en Chine, Zhi Zhen Qin (2015) relève le
délai de diagnostic des patients dans l'ouest de la Chine (85,2 jours, IC à 95 % =
23,8 à 146,7 jours) était nettement plus long que dans l'est de la Chine (17,4
jours, IC à 95 % = 10,4 à 24,4 jours). Les facteurs liés à ce retard étaient le
manque des connaissances des patients sur les signes et les éléments de
l’exposition à la tuberculose.
Dans la région africaine, plusieurs écrits abondent pour déplorer les
causes du retard de diagnostic de la tuberculose, étant donné que le diagnostic et
le traitement précoces sont la pierre angulaire d'un contrôle efficace de la
tuberculose (TB), tant, en Afrique qu'ailleurs. De ce fait partant du nord du
continent, en traversant l’Ouest et le centre pour chuter vers l’Afrique australe,
plusieurs études ont retenu notre attention. C’est le cas de :
Boubacar Fassara et al. (2013) ont constaté que le retard de
diagnostic s’explique par le fait que la population connaissait très peu la maladie
tuberculeuse et cette connaissance dépendait de la source d’information et du
niveau de sensibilisation de la population. Environ 76,5% de patients ignoraient
que la voie aérienne était la voie de transmission de la tuberculose et 100%
ignoraient qu’une toux supérieure à 2 semaines malgré le traitement antitussif et
antibactérien non spécifique pouvait être d’origine tuberculeuse.
Ce même constat a été fait par A. Fofana a. (2012) où a majorité des
patients (76,5 %) ne connaissaient pas la voie transmission de la tuberculose et
ignoraient également les signes d’appel. S’agissant du diagnostic et du
traitement, respectivement 61 % et 58,5 % des patients ne savaient pas que la
bacilloscopie et le traitement sont gratuits et que la maladie est curable.
Selon Coulibaly Dramane. (2010), s’est proposé d’analyser les cas
d’occasions manquées de dépistage parmi les patients de plus de 15 ans qui
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consultaient dans les services du district sanitaire de Mopti avec une toux. Les
insuffisances de dépistage correspondaient à un taux de détection à 29%, lequel
était dû au recours tardif des malades et les occasions manquées de dépistage qui
se sont révélé être associés aux : caractéristiques sociodémographiques et
cliniques des patients. Ainsi que l’organisation du système de santé.
D’après les résultats de l’étude de Ndeikoundam (2012), un revenu
bas, le sexe féminin, la ruralité, le vieillissement, le chômage et la
méconnaissance de l’étiologie microbienne de la tuberculose sont associés aux
retards de diagnostic. Les facteurs organisationnels tels qu’une faible couverture
sanitaire, le paiement des soins par les patients, l’entrée dans le système de soins
par la consultation d’un professionnel de santé informel, traditionnel ou peu
qualifié allongent le délai d’initiation du traitement antituberculeux.
Poursuivant sur la même lancée, Seydou KAREMBE (2020)
renseigne que parmi les facteurs associés au retard diagnostic on pouvait noter
les facteurs lies aux malades qui étaient d’ordres personnels, financiers, sociaux,
professionnels, l’automédication et les facteurs liés aux personnels soignants qui
étaient le plus incriminé parmi les problèmes.
Pour Abass Abdul-Karim (2016), les causes d’un faible taux de
détection des cas de tuberculose pulmonaire positif dans la région nord du
Ghana étaient corrélées à un faible accès au service curatif (41,2%) suite à la
pauvreté, (4,9 %) à la stigmatisation (35,9%) et aux croyances culturelles (28,2
%).
Dans la région de Nkwanta Sud au Ghana, Gregory K.
Amenuvegbe et al en 2016 ont trouvé que la faible détection des cas de
tuberculose était associé à certains facteurs tels que : la faiblesse du système de
santé ; l’absence d’un examen minutieux des dossiers, des équipements de
détection inadéquats au niveau des centres de diagnostic, un manque de
personnes formées et un certain niveau de stigmatisation au niveau
communautaire.
En Guinée, A. Camara et al en 2006 ont rapporté que la raison
évoquée le plus souvent pour ne s’être pas rendu dès le dé but des symptômes
dans une structure sanitaire conventionnelle était l’ignorance des manifestations
de la maladie chez 54% patients, 12% ont incriminé principalement le coût élevé
des prestations dans les structures conventionnelles de soins, 9% attribuaient
leur maladie à un mauvais sort alors que 4% patients affirmaient habiter loin
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d’une structure sanitaire de soins et 20% ont déclaré s’être rendu dans une
structure sanitaire moins de 2 semaines après le début de leur maladie.

Au Mali, démontre la nécessité d’identifier les déterminants des


consultations tardives s’impose en vue d’optimiser la détection des cas de TMP+
et de réduire la charge épidémiologique de la tuberculose. Ces résultats ont
révélé que la population générale avait une connaissance très peu de la maladie
tuberculose et 29% d’entre eux ont été diagnostiqué tardivement c'est-à-dire
après les 2 semaines, seulement 18,5% ont consulté avant 2 semaines.
Par ailleurs, la voie de transmission, le signe principal, la gratuité de
l’examen et du traitement, et même la curabilité de la maladie était ignorée par
la majorité de sujets ainsi que la profession étaient les facteurs du retard de
diagnostic.
Au Sénégal, Diop MD et al en 2015 ont indiqué que les facteurs du
retard de diagnostic de la tuberculose dans la banlieue dakaroise étaient associés
à la méconnaissance par les populations de la maladie, aux recours complexes et
multiples aux structures de soins non conventionnelles et à l’automédication.
Au Cameroun, Alexis Cambanis (2007) ont constaté que les retards
du dépistage tuberculeux étaient significativement associés au fait d'être le
principal soutien économique, à la croyance que la tuberculose est stigmatisant
et à l'utilisation de la médecine traditionnelle ce dernier facteur étant le seul
facteur significatif.
En Ouganda, Ategeka Shabani (2017) avait conclu que le faible
taux de détection de cas de la tuberculose était dû au manque de matériel et
d'équipements suffisants pour diagnostiquer, aux agents de santé moins motivés
et aussi un certain retard dans la prise en charge des patients.
En Éthiopie, les conclusions de l’étude de Desalegn Dabaro. (2017)
ont établi que la pénurie de ressources, l'interruption de l'électricité, le faible
engagement des prestataires de soins, la faiblesse des pratiques d'assurance
qualité et la mauvaise culture d'utilisation des informations sur la santé étaient
des facteurs majeurs de faible identification des cas de tuberculose.
A travers une approche de recherche sur les systèmes de santé en
Zambie, J. Kamanga avaient répondu à la question de savoir « Pourquoi les
patients qui toussent tardent-ils à se faire soigner dans les centres de santé
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urbains de Lusaka ? ». Leurs résultats ont attesté que le retard était associé à
l'âge avancé, à une maladie sous-jacente grave, à une mauvaise perception des
services de santé, à l'éloignement de la clinique et la fréquentation antérieure
d'une clinique privée.
Il ressort de l’étude Marocaine de que les déterminants des délais
de consultation, de diagnostic et de traitement pour les nouveaux patients
tuberculeux pulmonaires à microscopie positive étaient constitués par
l’analphabétisme, une croyance à la disparition spontanée des symptômes,
existences des contraintes économiques ou peur du diagnostic et de l’isolement
social mais le fait de consulter en premier dans le secteur privé ou faire trois
consultations au moins avant le diagnostic sont associés au délai idéal du
dépistage.
Au Madagascar, Michel Tiaray Harison et al en 2017 rapportent
que la réduction du délai patient est basée essentiellement sur l’éducation
sanitaire en éclairant le public en particulier sur le mode et les causes
favorisantes de la contamination et du développement de la maladie, sur les
signes révélateurs de la tuberculose et sur la nécessité de la consultation
précoce. Tandis que la réduction du délai institution passe obligatoirement par
l’amélioration du diagnostic et de la connaissance de la tuberculose chez le
personnel de santé au moyen d’une formation continue.
Quant à Ravahatra Kiady (), les facteurs associés aux retards dans la
prise en charge de la tuberculose ont été classés en trois catégories : les facteurs
liés à l’individu, liés au système de soins et les facteurs liés à la fois à l’individu
et au système de soins (délai total). En ce qui concerne les facteurs individuels
associés au retard diagnostique de la tuberculose étaient le tabagisme, la
croyance de la tuberculose comme un sujet tabou, les connaissances sur signe de
la tuberculose et son mode de contamination.
En RDC, le problème du retard du dépistage de la tuberculose date
de long temps, en 1993, Kashongwe Munogolo en dressant le profil de la
tuberculose à Kinshasa. Il a déploré que l'accroissement du nombre de cas
s’inscrive probablement dans un contexte multifactoriel. Tout en ayant une
couverture sanitaire suffisante; Kinshasa ne dépiste pas encore; ou ne déclare
pas; tous ses tuberculeux et la prise en charge des cas diagnostiques butte contre
le cout élevé du traitement et ou l'insuffisance de préparation du personnel du
terrain. Il y a la une interpellation qui risque d'exposer une fraction plus
importante de la collectivité a la maladie
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Kabemba Bukasa, et al en 2017 ont étudié les Facteurs associés au


faible dépistage de la tuberculose pulmonaire à Mutambala, il ressort de leurs
analyses qu’il faudrait un renforcement de l'instruction de la population afin de
lutter efficacement contre les faibles connaissances, dénominateur commun
évoqué dans le sous-dépistage de la tuberculose. Les pratiques de recours aux
guérisseurs traditionnels et de vente des tuberculostatiques devraient être
découragées.

Par ailleurs, David Lupande et al. (2017) ont rapporté la supériorité


de GeneXpert MTB/RIF sur la coloration de Ziehl-Neelsen dans la détection de
la tuberculose et dans la prédiction de la multi résistance. Son utilisation
systématique couplée au Ziehl-Neelsen permettrait de mieux contrôler la
tuberculose en Afrique subsaharienne.
La revue présentée avait comme objectif de faire un état des
connaissances sur les déterminants des différents temps composant la période
allant de la survenue des premiers signes de la tuberculose pulmonaire à
l’initiation du traitement antituberculeux dans les pays aux faibles revenus.
A la fin de ce parcours de la littérature, nous retenons que de
nombreuses études ont analysé les délais de diagnostic et d’initiation du
traitement de la tuberculose. Elles ont montré que le retard à la mise sous
traitement des patients tuberculeux existe dans la plupart des pays. La
compréhension des déterminants du délai de diagnostic de la tuberculose peut
concourir à la réduction du temps écoulé entre la survenue de la maladie et le
commencement du traitement.
La particularité de ce travail est de rechercher les facteurs associés
au retard de dépistage de la tuberculose en milieu Kinois, précisément dans la
zone de santé de Ngiri- Ngiri en étudiant trois catégories des facteurs à savoir :
les facteurs sociodémographiques, économiques et institutionnels.

0.3. Enoncé du problème


La tuberculose est une maladie infectieuse contagieuse due à une
mycobactérie du complexe tuberculosis, connu sous le nom de Bacille de Koch.
Depuis toujours et dans toutes les civilisations humaines connues, la tuberculose
n´a jamais cessé de faire des victimes. Encore aujourd´hui, elle représente un
problème majeur de santé publique dans le monde. Le diagnostic est évoqué
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devant des données cliniques et radiologiques, mais la confirmation n´est que


bactériologique et/ou histologique (Bouytse K. 2021).
En dépit de l´amélioration des conditions de vie et l´existence d´un
traitement efficace, la tuberculose reste l´une des maladies infectieuses et
contagieuse les plus meurtrières, et fait actuellement partie des dix premières
causes de mortalité dans le monde. L´Organisation mondiale de la Santé (OMS)
a fixé pour objectif de l´éradiquer d´ici 2035 (Dupont A. 2019).
Par conséquent, la maîtrise de cette épidémie ne peut se réaliser
qu’en limitant la transmission du bacille dans ces pays. Un patient tuberculeux
contagieux peut infecter dix à 20 personnes au cours de l’histoire naturelle de sa
maladie dans les pays en voie de développement (A. Thorson et al. 2000).
Ainsi, tout programme de lutte contre la tuberculose mais beaucoup
plus dans d’endémie doit pouvoir identifier précocement les tuberculoses
pulmonaires bacillifères et les mettre immédiatement sous traitement afin de
rendre ces malades non contagieux et réduire ainsi la transmission du bacille (J.
Kumaresan et al. 2004).
Il a été établi également que l’entrée tardive du patient tuberculeux
dans une filière de soins majore le risque d’une plus grande morbidité et
mortalité pour le malade lui-même (2010). Pour ces raisons, le délai de
diagnostic est donc un indicateur important de la qualité d’un programme de
lutte contre la tuberculose.
En effet, le but du dépistage (ou de la détection active des cas de
tuberculose) est de détecter la tuberculose maladie à un stade précoce afin de
réduire au minimum les retards évitables dans le diagnostic et la mise en place
du traitement, diminuant ainsi le risque de mauvais résultats thérapeutiques, les
séquelles sanitaires et les conséquences sociales et économiques néfastes de la
tuberculose pour les individus et leurs familles.
En outre, le dépistage réduit la transmission de la tuberculose dans
le foyer, sur le lieu de travail, à l’école ou dans les autres milieux
communautaires, grâce à l’isolement des personnes atteintes de la maladie
prévalent et au raccourcissement de la durée de l’infectiosité. Cela réduit
l’incidence de la tuberculose-infection et, par ricochet, l’incidence et la
prévalence de la tuberculose-maladie.
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Lorsque cette approche est mise en œuvre avec un algorithme


efficace de dépistage et de tests de diagnostic et qu’elle est intégrée au
traitement préventif de la tuberculose (TPT) des personnes exemptes de
tuberculose-maladie qui risquent de progresser, cela augmente la probabilité
d’améliorer la santé des individus et de la communauté (OMS. 2020).
Pour trouver toutes les personnes atteintes de tuberculose, il n’est
pas suffisant de détecter la tuberculose uniquement chez les personnes qui
viennent dans les centres de santé. L’écart qui subsiste en matière de détection
des cas,

Plus particulièrement dans certaines populations vulnérables, la


persistance des retards de diagnostic et la poursuite de la transmission
communautaire qui en résulte montrent qu’il est nécessaire d’adopter une
approche plus active en matière de détection précoce de la tuberculose (OMS.
2020). Cela justifie le dépistage systématique de la tuberculose-maladie dans
certains groupes et populations à risque.
La Stratégie de l’OMS pour mettre fin à la tuberculose inclut le
dépistage systématique de la tuberculose-maladie dans les groupes à haut risque
comme élément central de son premier pilier, afin de garantir un diagnostic
précoce de toutes les personnes atteintes de tuberculose (OMS. 2020).
En 2021, l’OMS a mis à jour les lignes directrices sur le dépistage
de la tuberculose de 2013 pour aider les pays à mettre en œuvre cette
composante programmatique essentielle en proposant deux approches
complémentaires pour améliorer la détection précoce de la tuberculose.
La première approche consiste à optimiser le parcours de diagnostic
et de traitement de la tuberculose initié par le patient. Cette approche ne
constitue pas un dépistage ; elle est plutôt une forme passive de détection des cas
(OMS. 2021).
Parce qu’elle repose sur l’initiative des personnes atteintes de
tuberculose et sur la réponse des systèmes de santé, cette approche est affectée
par les retards liés aux normes sociétales, la stigmatisation et la discrimination,
le comportement face à la maladie, les limites de la couverture sanitaire, les
obstacles à l’accès aux services et les contraintes de ressources et de capacités
17

aux points d’entrée des services de santé et aux voies d’aiguillage au sein du
système de santé (OMS. 2021).
L’autre approche visant à améliorer la détection des cas est le
dépistage, ou le parcours de dépistage et de diagnostic de la tuberculose initié
par le prestataire. le parcours de diagnostic de la tuberculose initié par le
prestataire implique l’identification systématique des personnes présentant une
possible tuberculose dans un groupe cible prédéterminé au moyen de tests,
d’examens ou d’autres procédures qui peuvent être appliqués rapidement (OMS.
2021).
Malheureusement, c’est dans ce continent que les méthodes de
diagnostic de la TBC restent insuffisantes reposant essentiellement sur la
microscopie au niveau des structures de santé de premier niveau, la culture se
faisant uniquement dans certaines structures de santé du niveau tertiaire (WHO.
2014).
La sensibilité de la microscopie dans la détection de nouveaux cas
et la coïnfection VIH-TBC est faible et devient ainsi un réel frein pour le
contrôle de la TBC. Des méthodes de diagnostic basées sur la biologie
moléculaire sont actuellement proposées, dont deux ont été validées dans
différents programmes de pays en voie de développement par l’OMS, le
GenoType MTBDR plus assay (Hain Lifescience GmbH, Nehren, Germany) et
le Xpert MTB/RIF assay (Cepheid, USA) (Matabane. 2015)
Ces méthodes de dépistage sont en principe extrêmement sensibles,
spécifiques et rapides. Cependant, la limite de la PCR est son coût excessif. En
République Démocratique du Congo (RDC), le Programme de lutte contre la
Tuberculose (PNLT) a toujours été parmi les mieux organisés du pays (Kaswa
MK et al. 2014)
Malheureusement, parmi les 22 pays portant la charge de la
Tuberculose à 80% dans le monde, la RDC occupe la 11ème position, avec une
incidence estimée à 549 pour 100000 habitants par an. Ainsi, pour augmenter la
détection de cas de TBC, le PNLT a doté les principales structures de santé du
pays en automate GeneXpert MTB/RIF (Kaswa MK et al. 2014).
Selon OMS (2020), sur une population mondiale estimable en 2020
de 7,7millliards, on peut voir la tuberculose elle-même rapporter plus de 10
millions de nouveaux cas, fait d’elle une question préoccupante.
18

En Afrique 2016, 2,5 millions de personnes ont contracté la


tuberculose, soit un quart des nouveaux cas de tuberculose dans le monde, Les
enquêtes de prévalence menées de 2010 à 2016 ont révélé que, dans certains
États Membres, jusqu'à la moitié des cas de tuberculose existants n'étaient pas
dépistés (OMS Afrique, 2017).
Cependant, la tuberculose est une maladie encore largement
répandue et où les mesures visant à freiner son expansion souffrent souvent de
faiblesses liées aux contraintes financières, au niveau de vie de la population et
au système de santé en place. (OMS Afrique, 2019).
Parallèlement Kasua Kayomo, (2021), en RDC, chaque individu a
les bacilles avec lui. Mais le bacille est dormant, il attend des conditions
favorables pour se réveiller. Et donc, chaque centimètre de ce pays est supposé
couvert par les activités de lutte contre la tuberculose.

Pourtant, la maîtrise de la tuberculose passe par la diminution de sa


transmission. Cela est réalisée par la détection et le traitement des cas qui
disséminent la maladie (cas de tuberculose pulmonaire à microscopie positive:
TPM+)
Le Mali, notamment à travers des activités de formation des
prestataires ont été réalisées à tous les niveaux pour renforcer les compétences
dans le dépistage et le traitement des cas. Avec le succès dans le traitement des
cas de tuberculose, en améliorant le taux de détection on pourrait réduire la
morbidité et la mortalité liées à la maladie. Toute fois l’analyse des indicateurs
montre un faible taux de dépistage au plan national avec 26% en 2007.
Le rapport de Globalement, le taux de détection des cas de
tuberculose a stagné à d’environ 60 % et n'a toujours pas atteint l'objectif de 70
% fixé pour 2005 (Kik SV. 2008), l'Afrique subsaharienne ayant un taux
beaucoup plus faible de 52 %. Alors qu’une mauvaise détection des cas de
tuberculose entraîne une transmission accrue et des taux de prévalence élevés
de la tuberculose, car chaque cas actif a la capacité d'infecter 10 à 15 personnes
par an (OMS. 2014)
Selon Pronyk et al. 2018), Dans une étude menée en Afrique du
Sud, 22% des patients à frottis positifs n’étaient pas détectés. Ce faible taux de
détection pourrait être lié à des occasions manquées.
19

En vue de mieux comprendre le problème des cas manquants de


tuberculose dans la région, et afin de faciliter la discussion et l’analyse au sein
des pays concernant à la fois les possibles obstacles à la détection des « cas
manquants » (non diagnostiqués, non traités ou non déclarés) et l’amélioration
des résultats du traitement pour les patients atteints de tuberculose et de
tuberculose multirésistante (Fond mondial. 2018).
De nombreuses études ont analysé les délais de diagnostic et
d’initiation du traitement de la tuberculose. Elles ont montré que le retard à la
mise sous traitement des patients tuberculeux existe dans la plupart des pays. [7,
8]
Les résultats de cet exercice sont assez révélateurs. Les pays ont
identifié les zones rurales et faiblement peuplées, les détenus, les enfants, les
personnes vivant avec le VIH et les personnes à risque de tuberculose
multirésistante comme étant les cinq principaux groupes/zones présentant les
plus faibles résultats en matière de détection des cas et de traitement. Ils ont
également relevé les obstacles les plus courants nuisant à la déclaration des cas
et aux bons résultats en matière de traitement, qui comprennent (Fond mondial.
2018) :

Un accès limité à des services de diagnostic et de dépistage de la


tuberculose de grande qualité; une capacité technique inadéquate; un ticket
modérateur élevé pour les services et les produits de santé; la pauvreté et une
charge économique élevée; le manque de respect des directives ; l’absence de
directives et d’algorithmes ; et des ressources financières insuffisantes pour les
activités du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) (Fond
mondial. 2018).
Des obstacles liés au système de santé ont également été relevés,
tels que: de longs délais d’attente pour les consultations, une dotation en
personnel inadéquate, un taux de rotation élevé du personnel, un ratio
patients/prestataires de services de santé élevé, et des problèmes d’infrastructure
(Fond mondial. 2018).
Toutefois, malgré ces efforts il apparaît dans la pratique médicale
que certains patients même étant proches d’un centre de santé consultent
tardivement. Ce phénomène complique la lutte contre la tuberculose étant donné
20

que chaque tuberculeux TPM+ peut être en mesure de contaminer une moyenne
de 5 nouvelles personnes en l’espace d’une année (PNLT/RDC. 2005).
Cette facilité de transmission de la tuberculose rend sa charge
épidémiologique quasi-stable Le diagnostic tardif suite à une consultation
tardive met en péril l’évolution clinique des malades. Il augmente le risque de
décès, de séquelles post tuberculeuses (dilatations des bronches, évidements
pulmonaires, fibroses pulmonaires etc.…). Il parait ainsi évident que la
tuberculose dans une certaine mesure apparaît comme une maladie débilitante
lorsque celle-ci est diagnostiquée tardivement.
La nécessité d’identifier les déterminants des consultations tardives
s’impose en vue d’optimiser la détection des cas de TMP+ et de réduire la
charge épidémiologique de la tuberculose en RDC ; en particulier dans une
grande agglomération telle que Kinshasa. C’est autant de raisons qui nous ont
conduits à mener cette étude dont la question fondamentale est la suivante :
Quels sont les facteurs associés au dépistage tardif de la tuberculose
dans la zone de santé de Ngiri-Ngiri ?

0.4. Hypothèse
En guise de l’hypothèse, nous estimons que les facteurs associés au
dépistage tardif des tuberculeux au centre de santé d’état Ndjombo de la zone de
santé de Ngiri-Ngiri seraient d’ordre individuel, socioéconomique et
institutionnel.

0.5. Objectifs de l’étude

0.5.1. Objectif général


L’objectif général de ce travail est de contribuer à l’amélioration de
la lutte contre la tuberculose à travers la détection de potentielles personnes
porteuses des bacilles actifs et ainsi interrompre la chaine de transmission.

0.5.2. Objectifs spécifiques


Nos objectifs spécifiques sont les suivants :
 Revoir la littérature sur le dépistage de la tuberculose ;
 Décrire les caractéristiques sociodémographiques des tuberculeux dépistés
tardivement ;
21

 Relever les méthodes utilisées par le centre de santé d’état Ndjombo dans
la détection de cas tuberculeux ;
 Identifier les facteurs associés au dépistage tardif des tuberculeux ;
 Proposer un projet de développement visant à améliorer le dépistage
précoce de cas de tuberculose.

0.6. Méthode et techniques

0.6.1. Méthode
Selon Bokongo (2013), la méthode par définition, est une voie à
suivre, une démarche de l’esprit pour construire l’ordre des phénomènes où le
chercheur observe les faits en formulant des hypothèses et en vérifie les
conséquences.
Pour réaliser cette recherche, nous avons utilisé la méthode
d’enquête, celle-ci nous a permis d’explorer ou découvrir les facteurs du
dépistage tardif de la tuberculose.

0.6.2. Techniques utilisées


Les techniques sont des éléments, des outils de recherche que le
chercheur utilise pour l’investigation, la collecte des données, le dépouillement
et l’interprétation des résultats.
Ce travail a recouru aux techniques ci-dessous.
 Technique documentaire : elle nous a permis de lire les documents
édités et inédits, les archives, les rapports en rapport avec notre thème de
recherche.
 La technique d’observation : Elle nous a aidés à observer les
personnels de santé de la zone de santé de Ngiri-Ngiri de façon directe en
vue de faire un prélèvement quantitatif pour comprendre des attitudes et
des comportements en matière de dépistage de tuberculeux.
 La technique d’entretien : Elle nous a aidé d’échanger avec nos
enquêtés sur certains thèmes en rapport avec notre travail. C’est ici que le
questionnaire d’enquête, comme support de travail nous a aidé à travers
une série de questions d’entrer en communication avec nos enquêtés.
22

0.7. Délimitation de l’étude


Du point de vue temporel s’étant du 10 Avril jusqu’au 30 Mai 2023
alors que spatialement elle se déroule au sein du centre de sante d’état Ndjombo
de la zone de santé de Ngiri-Ngiri.
0.8. Subdivision de l’étude.
Outre l’introduction et la conclusion générales, notre mémoire comprend ces
quatre chapitres :
 Le premier chapitre concerne les généralités;
 De son côté, le deuxième chapitre porte sur la présentation du milieu
d’étude.
 Le troisième chapitre, quant à lui, consacré à la présentation des résultats
de l’enquête ;
 le quatrième et dernier chapitre aborde le dossier projet de
développement.
23

CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE


Le présent chapitre décrit le cadre théorique de notre travail. Il
permet d’appréhender les concepts de base, les généralités sur la tuberculose et
son dépistage ainsi que la présentation du schéma conceptuel de l’étude.

1.1. Définitions opérationnelles des concepts de base


 Facteur
Selon Jean-Paul Dadon (2009), le facteur est un déterminant qui
influence l’état de santé d’une population. Il peut faire référence facteur,
physique, biologique, psychologique, sociologique, comportemental susceptible
d’expliquer l’existence ou de favoriser la survenue d’un phénomène de santé
Pour l’OMS il s’agit des circonstances dans lesquelles les individus
naissent, grandissent, vivent, travaillent et vieillissent en faisant face à la
maladie. Ces circonstances étant déterminer par plusieurs forces dont :
l’économie, la politique, l’environnement, la culture et le système de santé.
Pour nous, il s’agit des facteurs capables d’influencer positivement
ou négativement le dépistage de la tuberculose.
 Les facteurs socio-économiques :
Dans notre étude, ils désignent l’ensemble des facteurs qui
déterminent les conditions économiques du ménage où réside le tuberculeux.
 Les facteurs socio-culturels :
Pour nous, ils font référence à l’ensemble des facteurs sociaux
susceptibles d’orienter les comportements du tuberculeux à travers les normes,
les valeurs, les croyances et les pratiques culturelles.
 Les facteurs sociodémographiques :
Il s’agit pour nous des caractéristiques du tuberculeux qui sont susceptibles
d’influencer de pistage de la tuberculose.
 Tuberculose :
Maladie causée par Mycobacterium tuberculosis. Elle est
généralement caractérisée par des manifestations cliniques, ce qui la distingue
de l’infection tuberculeuse sans signes ni symptômes. (OMS 2020.)
24

 Détection active des cas (tuberculose) :


Dépistage et tests effectués au sein des communautés, initiés par un
prestataire et réalisés par des équipes mobiles, souvent à l’aide d’appareils de
radiographie mobiles et de tests moléculaires rapides. Cette expression est
parfois utilisée en tant que synonyme de (Storla DG et al.2008).
 Dépistage systématique.
On parle de « détection des cas intensifiée » lorsqu’elle est menée
dans les centres de santé, et de « détection des cas améliorée » lorsqu’elle est
menée dans les communautés. (OMS, 2021).
 Contact proche :
Personne qui ne vit pas dans le foyer mais qui a partagé un espace
clos, tel qu’un lieu de rassemblement social, un lieu de travail ou un
établissement, avec le patient index pendant de longues périodes de la journée
au cours des 3 mois qui précédent le début de l’épisode pathologique actuel.
(OMS 2020).
 Contact familial :
personne qui a partagé le même espace de vie fermé pendant une
ou plusieurs nuits ou pendant des périodes fréquentes ou prolongées durant la
journée avec le patient index au cours des 3 mois qui précédent le début du
traitement en cours ( Jaramillo J et al. 2019).
 Détection passive des cas de tuberculose :
Parcours de diagnostic de la tuberculose initié par le patient, qui
comprend ce qui suit : (1) une personne atteinte de tuberculose-maladie a des
symptômes qu’elle estime être graves ; (2) cette personne a accès à des soins de
santé et les recherche en se rendant spontanément dans un centre de santé
adéquat ; (3) un agent de santé évalue correctement que la personne satisfait aux
critères de présomption de tuberculose. (OMS 2020).
 Traitement préventif de la tuberculose :
Traitement proposé aux personnes considérées à risque de
tuberculose-maladie afin de réduire ce risque. Également appelé « traitement de
25

l’infection tuberculeuse » et, auparavant, traitement de « l’infection tuberculeuse


latente » (Biermann O, 2020).

 Dépistage à quatre symptômes recommandé par l’OMS :


Test de dépistage utilisé chez les personnes vivant avec le VIH,
basé sur la présence de toux, de fièvre, de perte de poids ou de sueurs nocturnes.

1.2. Généralités sur la tuberculose et le dépistage

1.2.1. Définition
La tuberculose est une maladie infectieuse transmissible et non
immunisante, avec des signes cliniques variables, qui est provoquée par une
mycobactérie des complexes tuberculoses correspondant à différents germes et
principalement le Mycobactérium tuberculosis autrement appelé bacille de Koch
BK. (Robert Laffont Et Al 1996).
Notons que la tuberculose peut affecter plusieurs organes mais celle
dite PHTISIE ou tuberculose pulmonaire est de loin la plus fréquente et la plus
répandue, mais il existe des atteintes osseuses (mal de pott, tumeur blanche du
genou, rénales, intestinales, génitales, méningées, cutanées ou autres.
26

Figure n°1 : aperçu sur la Tuberculose source (Bakakenga, 2020)

1.2.2. Historique
Avant le XIXème Siècle, la tuberculose était confondue avec toutes
les autres maladies pulmonaires, mais en 1819, Laennel va l'isolée de toute autre
infection et en 1839, le médecin allemand Schönleinva réunir en une description
unifiée ses différentes manifestations cliniques et va lui attribuée le nom qu'elle
porte présentement.
C'est en 1865, après avoir prouvé sa transmission par la méthode
expérimentale avec les moyens techniques de l'époque que le docteur Jean-
Antoine Villemin a pu affirmer que la tuberculose était due a un microbe
invisible.
Enfin, à la suite des travaux de pasteur, le médecin Allemand
Robert Koch de couvre le bacille en 1882, alors que la tuberculose était à cette
époque la cause d'un décès sur sept en Europe.
Les bacilles de Koch existaient il y a trois millions d'années. Puis
qu'il en est ainsi, on pense que cette maladie serait aussi veille que l'humanité et
son expansion a travers le monde serait intimement liée à celle de l'homme. Ce
serait l'homme qui aurait tous mis la maladie à ses animaux domestique ou
commerciaux et non l'inverse.
Selon la science, il existe deux lignées évolutives différentes aux
complexes tuberculoses : la première m'infectant que l'homo sapiens et a
seconde, d'origine animale, pouvant infecter l'être humain, mais affectant surtout
les autres mammifères (banvins, rongeurs,..)
Le complexe actuel est, d'après les scientifiques, le résultat des
différentes migrations humaines hors de l'Afrique.

1.2.3. Epidémiologie

1.2.3.1. Facteurs de risque (Jarlier, et al 1999).


La plupart des nouveau cas estimés à 49% se situent dans les zones
peuplées d'Asie (chine, Bangladesh, Inde, Indonésie et Pakistan) et en Afrique
subsaharienne, mais une augmentation considérable se laisse remarquer aussi en
Europe de l'est voir même en Russie. Son incidence s'accroît jusqu'à 10% chez
les porteurs du VIH et les utilisateurs de drogues par intraveineuse, et la
27

malnutrition et les intoxications médicamenteuses sont des causes reconnues de


l'augmentation du nombre de cas. ( Murray Jf 1990).
Il faut noter que les facteurs de risque qui exposent facilement à la
tuberculose sont la malnutrition, l'immunodéficience, la toxicomanie
intraveineuse, l'absence de domicile fixe, le contact direct des personnes
infectées et même certaines professions de santé (Dye C., 2006).
Cette infection touche beaucoup plus les jeunes adultes et les
hommes sont les plus affectés que les femmes.

1.2.3.2. Agent causal


La tuberculose peut être causée par différents germes :
- Le Mycobactérium tuberculoses (bacilles de Koch)
- Le Mycobactérium africanum
- Le Mycobactérium canetti. Il est noté que c’est avec lui qui a été préparé par
BCG par atténuation découvert par Podeme Kimonde(2008) .
Le plus fréquent de ces Mycobactérium est le BK qui a été
découvert par Koch en 1882. C'est un bâtonnet fin à enveloppe cireuse lui
permettant de résister aux sucs digestifs et a la phagocytose. Il est un bacille
aérobie qui conserve sa virulence plusieurs mois dans les crachats à l'ombre,
mais qui meurt par exposition au soleil et à l'ébullition.
Ils se distinguent des autres microbes par sa teneur très élevée en
graisse et son action toxique très particulière, tandis que l'infection de bacilles,
même tués, détermine des lésions avec abcès, les extraits microbiens, les filtrats
de cultures laissent, insensibles un animal ou un individu sain, par contre un
sujet contaminé, porteur de bacilles de Koch vivants, même s'il n'est pas malade,
réagit violemment à ces extraits.

1.2.3.3. Contagion
La tuberculose est une maladie contagieuse due au bacille de Koch
agent infectieux transmis par voie aérienne via des gouttelettes contaminées par
la bactérie en suspension dans l'air provenant des maladies. Cette transmission
peut se faire directement comme indirectement.
28

1. Contagion direct :
Elle est très fréquente dans l'entourage du tuberculeux qui ne prend
pas de précaution. Lorsqu'il tousse, le phtisique asperge ses voisins de bacilles
virulents dans un rayon de un à plusieurs mètres ; la mère tuberculeuse, elle
aussi, peut contaminer sur enfant en l'embrassant.

2. Contagion indirecte
Les crachats virulents très longtemps surtout dans les endroits
sombres humides arrivent à contaminer l'être qui les touche, et même les
mouches s'y contaminent et déposent des excréments virulents sur les aliments,
sur les plaies des blessés, sur la bouche du bébé.
Il n'est point à exclure les viandes et lait insuffisamment cuits qui
sont dangereux lorsqu'ils proviennent d'animaux tuberculeux.

1.2.4. Physiopathologie de la tuberculose Oumar N’dao (2008)


D’après ONUSIDA (2003) ; le bacille de la tuberculose a la
propriété de survivre et de se multiplier dans les macrophages.
Habituellement la réaction immunitaire va donc des macrophages
qui ont entrainé l’arrêt de la multiplication des bacilles (infection latente). Cet
arrêt est définitif dans 90% de cas, mais dans 10% de cas, l’infection
tuberculeuse devienne latente, c’est la tuberculose maladie. Il existe une réaction
mathématique entre incidence de l’infection et l’incidence de la tuberculose.
D’après Podeme Kimonde(2008) ; la tuberculose évolue en 3
phrases :
 La première phase :
Correspond à la pénétration de bacille dans l’organisme ; c’est la
phase primo infection silencieuse, si l’infection est faible au point d’inoculation
un nodule avec réaction des ganglions voisins, si l’infection est massive la mort
peut survenir.
29

Figure n°2 : évolution de la primo-infection (source : Ikolongo, 2009)

Cette primo- infection est décelée par « virage » de la cuti réaction


qui passe de négative à positive, et dans le cas d'infection par croies
respiratoires.
La radiographie pulmonaire montre une lésion localisée dite «
chancre d'inoculation » et l'hypertrophie des gougions trachéobronchite
correspondants. Celle-ci présentera un peu de fièvre, d'inappétence et de fatigue
(attribuées parfois chez l'enfant a une fièvres de croissance)

 La deuxième phase :
Est celle de la dissémination par l’intermédiaire du sang des bacilles
qui ont pénétré dans l’organisme avec des manifestations suivantes : bénigne
(fièvre, entérite) et séreuses (pleurésie, péritonite)
30

Figure n° 3 :
Ces troubles peuvent définitivement guérir parfois le bacille se
cantonnent silencieusement en certains organes pour se réveiller plus tard quand
les défenses nature de l’organisme fléchiront pour provoquer des lésions
évolutives.
Ces lésions évolutives constituent la troisième phase ; et se
traduisent par des lésions tuberculeuse variées ; le plus souvent, une tuberculose
pulmonaire fixation initiale de bacille de koch se fait au niveau du poumon dans
la partie supérieure du lobule.
Les bacilles de koch vivants maintenus jusqu'alors en respect dans
la lésion primitive cavernes cicatrisées, ganglions de primo - injection / se
multiplient et essaiment par vrai sanguine au lymphatique. Il y a alors une
réinjections endogène. Comme dans le cas précédent, le réveil peut être suivi
d'une évolution plus ou moins rapide vers la mort.

1.2.5. Etude cliniques de la tuberculose

1.2.5.1. Symptomatologie tuberculeuse


Selon J. Courte Joie (2002) la tuberculose pulmonaire débite d’une
manière insidieuse, certaines symptômes sont connus et d’autres sont assez
31

évocateurs. Les signes de la tuberculose varient d’après les formes de la maladie


ou types de la maladie et l’organe atteint.
Les symptômes évocateurs : toux prolongée, expectoration,
hémoptysie, d’autres le sont moins : amaigrissement, fatigue, anorexie, fièvre,
douleur thoracique, transpiration nocturne. Le symptôme le plus caractéristique
est la toux (avec ou sans hémoptysie).
C’est pourquoi toute personne qui tousse depuis plus de 3 semaines
doit être considérée comme suspect de la tuberculose pulmonaire.
Chez l’adulte, les formes pulmonaires souvent excavées et
bacillifères sont les plus communes. Les formes fibreuses, Les tuberculoses
pulmonaires aigues sont les plus rares ; les adénopathies médiatisnales.

1.2.5.2. Signes objectifs (ONUSIDA 2003)

1.2.5.2.1. Signes clinique respiratoires :


Les signes fonctionnels sont dominés par la toux qui devient de plus
en plus fréquente au cours des semaines et ne cède pas aux traitements
symptomatiques. Elle peut être productive ou non productive. Les hémoptysies
ne surviennent que dans 10% de cas, mais inquiétant le malade et orientent
rapidement vers le diagnostic.
La dyspnée traduit une forme évoluée de la maladie ou une atteinte
pleurale. Les douleurs thoraciques sont peu fréquente là encore, la persistance
des signes plus de 3 semaines doit orienter vers les diagnostiques et conduire à
prescrire une radiographie l’examen clinique du thorax est remarquablement
négatif dans la tuberculose pulmonaire contrastant en cela avec l’importance des
signes cliniques et radiologiques. (Mambala)

1.2.5.2.2. Signes clinique extra respiratoire :


Ces signes sont très nombreux et dépendent de la localisation de la maladie :
- Signes urinaires d’une tuberculose rénale
- Atteinte épididyniaires d’une tuberculose génitale masculine
- Stérilité d’une tuberculose génitale féminine ;
- Adénopathie clinique fluctuante et parfois même douloureuse, d’une
tuberculose ganglionnaire.
- Douleur lombaire ou articulaire d’une tuberculose osseuse ;
32

- Dyspnée et douleur thoracique d’une péricardite tuberculeuse ;


- Trouble de la conscience et hyponatrémie d’une tuberculose méningée ;
- Ictère d’une tuberculose hépatique miliaire ou par compression des voies
biliaires.

1.2.6. Location de la tuberculose


Suivant la localisation, on distingue :
1° La T.B.C pulmonaire ;
2° TBC extra pulmonaire
- la TBC osseuse ;
- la TBC Rénale et vésicale ;
- la TBC ganglionnaire ;
- la TBC méningée ;
- la TBC péritonéale.

1.2.6.1. Tuberculose pulmonaire :


C'est la tuberculose la plus fréquente, plus de 80% des cas, aussi
appelée PHTISIE par allusion au fait qu'à son atteinte le patient se consume à
petit feu. Son évolution vers la mort se fait en quelque jour d'une manière
presque foudroyante lorsque tous les signes cliniques sont réunis.

1.2.6.2. Tuberculose extra pulmonaire :


C'est toute la tuberculose qui aurait affecté un autre organe que les
paumons. L'envahissement des autres disséminations hématogène sur cette liste
nous citons:

1.2.6.2.1. Tuberculose méningée :


C'est la tuberculose qui atteint la méninge au niveau cérébral
pouvant aboutir à une méningite très grave. Elle survient surtout chez les
patients immigrés, les immunodéprimés, et peut se rencontrer aussi chez les
patients éthyliques chroniques et rencontrer aussi chez les patients éthyliques
chroniques et les personés âgées.

1.2.6.2.2. Tuberculose génitale :


Cette tuberculose est beaucoup plus fréquente chez la femme avec
comme conséquence une aménorrhée et une infertilité.
33

1.2.6.2.3. Tuberculose rénale et vésicale :


Lorsque les BK atteignent les reins et la vessie ils se multiplient
jusqu'à former des tubercules et des cavernes qui libèrent dans les urines comme
dans le sang une bonne quantité BK voire même de plus qui injecte le corps tout
entier par dissémination de plus conduit rapidement à la mort. La tuberculose
peut aussi être cutanée faisant suite à une atteinte osseuse ou d'un organe proche
affecté, et péritonéale ou péricardique, mais dans tous les cas, c'est une
dissémination qui en est à la base

1.2.6.2.4. Tuberculose osseuse :


C'est toute la tuberculose peut affecte les tissus osseuse à quelque
endroit que ce soit Généralement on trouve les spondylodiscites tubercule uses
ou mal de pott c à d la tuberculose qui atteint la colonne vertébrale. Aussi, la
tuberculose peut atteindre les genoux et hier une tumeur branche, et même les os
caverneux et y siège jusqu' à la caséification qui conduit a près une courte durée
à la distinction ossues. Dans les os elle peut conduire à un abcès qui s'ouvre à la
peau après un trajet parfois logt et tartreux.

Figure n°4 : tuberculose vertebrale source (Mafuta, 2021)

1.2.6.2.5. Tuberculose ganglionnaire


C'est toute la tuberculose qui atteint les ganglions au sein d'un
même ganglion, plusieurs lésions tuberculeuses peuvent s'observer :
34

- la lésion folliculaire à foyer arrondi formé d'elles géantes et de cellules


épitheloïdes entouré d'une couronne de lymphocytes ;
- la lésion caséofibreuse qui est cette mécrusse centrale éosinophile
anhiste : nécrose caséeuse carnée par une coque fibreuse ;
- la lésion caséofolliculaire qui est un foyer centré par une plage de nécrose
caséeuse, entourée par des cellules épitheloïdes, des cellules géantes d'une
avironne de lymphocytes.

Figure n°5 : tuberculose gangluonnaire

1.2.7. Diagnostic paracliniques de la tuberculose

1.2.7.1. Intradermoréaction
La réaction cutanée tuberculinique met en évidence la présence
d’une hypersensibilité retardée induite par les antigènes mycobactériens
(Mycobacterium tuberculosis, BCG, certaines mycobactéries atypiques).
La réaction cutanée à la tuberculine est explorée par IDR. Cette
IDR est réalisée par une injection dans le derme à la face antérieure de l'avant-
bras d'un volume exact de 0,1 ml de la solution liquide de tuberculine. La
35

validité d'interprétation du test tuberculinique nécessite une technique


parfaite67.

Figure n° 6 : test de l’intradermoréaction


Le test cutané de dépistage de la tuberculose est encore appelé test
intradermo à la tuberculine, ou test de Mantoux. Ce test permet de mesurer la
réactivité du système immunitaire face aux germes qui causent la tuberculose.
Les résultats peuvent être interprétés par votre médecin deux jours après le test

1.2.7.2. Diagnostic bactériologique


Après avoir extrait des expectorations ou du liquide de ponction
auprès du malade, l’échantillon du prélèvement fait l’objet d’un examen
cytobactériologique à travers les différentes techniques50 :
36

Figure n°7 : échantillon des crachats d’un tuberculeux

1.2.7.2.1. La coloration de Ziehl-Neelsen (ZN) :


La méthode de ZN, datant de 1880 est la méthode la plus
fréquemment utilisée69. C’est un examen rapide, simple, et très spécifique (> 95
% dans les pays à haute prévalence). Elle permet de mettre en évidence le
caractère acidoalcoolorésistant des bactéries. L'observation et l’identification des
bactéries s'effectuent à l’aide du microscope optique, avec objectif à immersion.
Les mycobactéries apparaissent alors comme des bacilles rouges sur fond bleu-
gris ;

1.2.7.2.2. La microscopie à fluorescence (MF) :


Après coloration à l’auramine elle augmente de 10 % la sensibilité
de la détection au microscope par rapport à la méthode classique de ZN70. Cet
examen reposant sur le microscope à fluorescence, n’est pas utilisé dans tous les
laboratoires au pays de sud en raison de son cout élevé70 ;

1.2.7.2.3. L’examen de culture :


C’est l’examen de référence des TBC utilisant traditionnellement un
milieu solide Löwenstein-Jensen riche en protéines et ressources énergétiques
nécessaires à la prolifération de la bactérie(Bonnet, M 2011). En comparaison
avec la méthode classique sur milieu solide, l’utilisation des milieux liquides
augmente la sensibilité de plus de 10 % tout en réduisant le délai de la culture de
six à deux semaines.( . Kivihya-Ndugga et al 2003).

1.2.7.3. Diagnostic anatomopathologique


L’examen anatomopathologique se pratique sur l’échantillon
résultant de la biopsie. Il met en évidence une lésion spécifique à la tuberculose
dite : granulome épitheloide gigantocellulaire à centre caséeux nécrosé. Le
terme de granulome désigne l’ensemble des éléments cellulaires présents dans
un foyer inflammatoire. Le foyer tuberculeux est entouré d’une grande cellule
polynucléaire résultant de la fusion des macrophages tel que mentionné dans la
physiopathologie de la maladie (B Marchand 2002).
37

Figure n° 8 : Nécrose caséeuse mise en évidence par un examen


anatomopathologique.

1.2.7.4. Diagnostic moléculaire


Met en évidence la présence de l’ADN du germe dans l’échantillon
issu de la ponction ou des crachats en cas de TBC pulmonaire(Jean Roch Alliez
et al 2006). La technique de l’art et telle que recommandée par l’OMS est
réalisée à l’aide d’un dispositif nommé GeneXpert et l’utilisation du test rapide
Xpert MTB/RIF (J Maugein 2003). La technique s’appuie sur l’amplification de
l’ADN dermique (M. Rowneki, 2015). via la cartouche Xpert MTB/RIF riche en
ADN polymérase (enzyme intervenant dans la réplication de l’ADN au cours du
cycle cellulaire) et les ressources énergétiques et protéiques nécessaires à cette
procédure. Son utilisation a largement augmenté depuis 2010, date à laquelle
l’OMS a recommandé pour la première fois son utilisation. Cela comporte un
avantage majeur portant sur son efficacité et son faible coût (Matthew Bates
2016).

Figure n°9 : Dispositif de l’examen GeneXpert


38

De nombreuses études (OMS 2015) ont évalué l’efficacité de la


cartouche dans la mise en évidence des BK et BK résistants à la Rifampicine ; il
est rapporté par une méta-analyse compilant plusieurs études (OMS 2015) que le
test MTB/RIF est spécifique à plus de 90 % et présente un outil important
facilitant l’accès à un diagnostic précis à faible cout. La mise en évidence des
BK est établie dans 2 heures après le test (K. Chang et al 2012).

1.2.7.5. Diagnostic radiologique


La modalité de diagnostic radiologique se révèle très utile et
indiquée comme étant un examen de première intention en cas de tuberculose
pulmonaire et ostéoarticulaire(C Boehme 2011). Cela est justifié par les images
radiologiques plus ou moins spécifiques à la tuberculose. La littérature rapporte
que la spécificité varie de 27 à 81 % selon l’étude. Les imageries idéales et
révélatrices de la tuberculose répondent à certains attributs dont le premier est
lié au siège. En raison de l’affinité que les BK ont envers les régions aérées, la
lésion radiologique est souvent observée dans les parties hautes des poumons.
Néanmoins, l’image radiographique peut contenir différentes formes :
 infiltrat : traduisant des lésions débutantes de l’infection via une opacité
peu dense, hétérogène et étendue ;
 nodule : granulome de taille variable, isolé ou groupé ;
 tuberculome : nodule isolé pseudotumoral ;
 caverne : excavation par perte de substance au sein d’un infiltrat, aux
parois épaisses.
39

Figure n°10 : Radiologie de la TBC.

1.2.8. Traitement
Il repose sur deux volets : curatif et préventif.

1.2.8.1. Traitement curatif

1.2.8.1.1. But :
- Guérir les malades ;
- éviter qu’ils ne meurent de la tuberculose ou de ses effets tardifs ;
- éviter les rechutes ;
- diminuer la transmission de la tuberculose à d’autres personnes.
Il est essentiel d’atteindre ces objectifs tout en évitant la sélection de bacilles
résistants chez les patients contagieux.

1.2.8.1.2. Moyens :
Les moyens utilisés sont les drogues antituberculeuses.

1.2.8.1.3. Les médicaments antituberculeux :


En 1982 à Buenos Aires (Argentine), la commission du traitement
de l’Union International de lutte Contre la Tuberculose(UICT) a retenu six
médicaments essentiels dans le traitement de la tuberculose :
- la streptomycine ;
- l’isoniazide ;
- la rifampicine ;
- le pyrazinamide ;
- l’éthambutol ;
Les médicaments antituberculeux essentiels ont trois propriétés
essentielles : bactéricides, stérilisant et capable de prévenir l’apparition des
résistances. Ils possèdent ces caractéristiques à des degrés divers. L’isoniazide et
la rifampicine sont les bactéricides les plus puissants et ils sont actifs contre
toutes les populations de bacilles tuberculeux. Le pyrazinamide est actif en
milieu acide, contre les bacilles situés à l'intérieur des macrophages. La
streptomycine est active de son côté contre les bacilles se multipliant rapidement
dans le milieu extracellulaire. L’éthambutol est bactériostatique utilisé en
40

association avec des bactéricides plus puissants pour éviter l’apparition de


bacilles résistants.
D’autres médicaments utilisés, identifiés comme antituberculeux de
seconde ligne sont: l’éthionamide, la kanamycine, la cycloserine, la
capreomycine et les quinolones.

Figure n°11 : Une combinaison de 3 médicaments soigne la tuberculose


sévère en 6 mois

1.2.8.1.4. Principe de base de la prise en charge


* Une classification correcte de cas à traiter ;
* Un régime thérapeutique correct comprenant au moins trois médicaments
dont deux datés d’activité bactéricide majeur pendant la phase initiale de
traitement ;
* Une posologie correcte ;
* Une durée suffisante ;
* Une régularité au traitement.

1.2.8.1.5. Mesures générales


* Repos physique, psychique et intellectuel pendant une période d’attaque
(6 à 8 semaines) ;
* Une alimentation équilibrée (apport protéique) ; - Réduire les contacts
dans les formes excavés.
41

1.2.8.1.6. Chimiothérapie
Principes et règles généraux
- Il faut une association médicamenteuse pour éviter les résistances ;
- Il faut une prise quotidienne et à jeun ;
- Le choix dépend de l’état du malade
- La durée et la posologie doivent être respectées deux cas à traiter.
Nous avons quatre catégories :

Catégorie I :
► Nouveau cas de tuberculose pulmonaire à microscopie positive et autres
formes graves de la maladie, jamais traitées (ou traiter moins d’un mois) ;
► Cas de tuberculose pulmonaire positive (plus nombreux) ;
► Les formes graves de la maladie : Miliaire aiguë localisée ou généralisée,
méningite ; forme extra pulmonaire : pleurésie massive ou bilatérale,
péricardite ; forme pulmonaire : VIH, diabète
Régime thérapeutique : 2RHZE/6HE pendant 8 mois traitement en deux
phases : phase initiale de deux mois : 2R7H7Z2E7 et phase d’entretien de six
mois : H7E7

Catégorie II :
Cas de retraitement, cas de tuberculose pulmonaire à microscopie positive : il y
a trois groupes :
► Rechutes définies par réapparition de BK à deux semaines successives
chez un malade considéré guéri auparavant ;
► Echecs définis par la présence de bacilles dans l’expectoration à deux
examens successifs au 5ème mois ou plus du traitement ;
► Le cas de reprise en traitement après interruption ;
Régime thérapeutique : 2SRHZE/1RHZE/5R3H3Ec. La durée est de 8 mois
sous surveillance stricte.

Catégorie III :
Nouveau cas de tuberculose pulmonaire à microscopie négative à
lésions peu étendues et autres cas de tuberculose extra pulmonaire. Ici on
retrouve :
42

► des enfants et adolescents qui ont de primo infections potence avec


opacité pulmonaire ;
► On a la tuberculose extra pulmonaire sous forme des adénopathies
périphériques, la pleurésie, tuberculose osseuse et ostéarticulaires des
membres.
Régime thérapeutique est composé de ; R7H7Z7/6H7E7.
Si L’ethambutol est contre indiqué chez les enfants de 6 ans en
raison de risque de toxique oculaire, difficile à déceler chez eux, on a :
2RH2/4R3H3.
Catégorie IV :
Cas chroniques : l’expectoration reste positive.
Régime thérapeutique : la prise se fait dans les milieux spécialisés sur base
d’antibiogramme et on recourt aux quinolones (norfiaxacine), trecator.

1.2.8.2. Traitement préventif


La meilleure prévention de la tuberculose consiste à dépister et à
traiter précocement les cas. La transmission de la TB est toujours directe, de
l’homme malade au sujet réceptif, par voie aérienne. Un malade bacillifère non
traité infecte en moyenne jusqu'à 10 personnes par an. Le dépistage et la mise en
traitement rapide contribuent à rompre la chaine de transmission de la TB

1.2.8.2.1. Vaccination au BCG


La vaccination au BCG protège l’enfant contre les formes graves et
généralisées de la tuberculose (méningite, miliaire,…). Elle doit être faite à la
naissance et si cela n’a pas été fait, elle devra intervenir le plus tôt possible après
la naissance. Elle est obligatoire avant 6 ans.
Elle est recommandée à tous les enfants, exceptés ceux qui sont
hypotrophiques, qui présentent un faible poids de naissance et ceux qui
présentent des symptômes de SIDA maladie

1.2.8.2.2. Détection active des cas index d’une tuberculose de l’enfant


L’apparition d’une tuberculose chez l’enfant doit toujours conduire
à réaliser une enquête d’investigation dans l’entourage soit familial, soit scolaire
de l’enfant pour retrouver le foyer primaire de la maladie.
En cas de tuberculose apparu chez un enfant, des mesures adéquates
liées au contrôle de l’infection sur l’environnement en famille, à l’hôpital ou à
43

l’école seront mises en œuvre. Il faudra alors rechercher et traiter des éventuels
contaminateurs.

1.2.8.2.3. Prévention de la tuberculose chez les nouveau-nés/nourrissons


d’une mère TB confirmée :
Si le nouveau-né/nourrisson est asymptomatique et l’infection TB a
été écartée, les mesures suivantes seront d'application :
- contact entre la mère et son nouveau-né/nourrisson limité à des périodes
d'allaitement jusqu'à ce que la mère commence le traitement anti-TB ;
- séparation complète uniquement si la mère est confirmée TB-MR ;
- traitement prophylactique à l’INH (TPI) à la dose de10 mg/kg/j/6mois ;
- IDR et test VIH, si nécessaire;
- administration du vaccin BCG deux semaines après le TPI, si le test VIH
est négatif.

1.2.8.2.4. Prévention de la TB chez l’adulte PVVIH


L’infection par le VIH entraîne une destruction très étendue des
mécanismes de défense du corps humain. En effet, le virus altère les fonctions
des cellules de défense essentiellement des macrophages et des neutrophiles.
L’infection à VIH a un effet amplificateur sur la tuberculose.
Pour réduire le risque d’apparition d’une TB active chez les
PVVIH, l’OMS préconise « le traitement Préventif à l'Isoniazide » (TPI) dont
les principaux avantages sont les suivants :
- La diminution du risque d’un premier épisode de TB (chez le sujet exposé
à l’infection ou ayant une infection latente) ou d’une récidive de la
maladie (chez le sujet qui a déjà souffert de la tuberculose) ;
- Le TPI empêche le développement de la TB dans 60 à 70% des cas chez
les PVVIH ;
- Le risque individuel de développer la TB est réduit de 70 à 90% chez les
patients sous ARV, la rechute est réduite de 50%. Administrés ensemble
(ARV et INH), l’incidence de la TB sera réduite de 50 à 80%.

1.2.8.2.5. Mesures d’ordre environnemental


Dans les structures de santé, la ventilation est essentielle pour la
prévention de la transmission par voie aérienne des infections nosocomiales.
Une bonne aération contribue à la réduction du risque de transmission de la
tuberculose. Il existe deux types de ventilation : naturelle et mécanique.
44
45

- Ventilation naturelle
La ventilation naturelle simple est optimisée en ayant une ouverture
des fenêtres maximales et en les plaçant sur des murs opposés. Le choix de cette
ventilation est fonction des conditions climatiques (province chaude et froide) et
des conditions socioéconomiques. Assurer une bonne ventilation ou aération des
locaux réduit le risque de transmission.
- Ventilation mécanique
Les ventilations artificielles par le ventilateur sont aussi conseillées.
Les plafonniers seront utilisés si l’air peut être évacué à travers les fenêtres.
Dans certaines situations, la ventilation mécanique (avec ou sans climatisation)
sera nécessaire. Cela pourra être le cas, par exemple, quand il est impossible de
mettre en place des systèmes efficaces de ventilation naturelle ou mixte ou
quand ces systèmes ne conviennent pas en raison des conditions locales
(structure du bâtiment, climat, réglementation, culture, coût, qualité de l’air
extérieur, par exemple

1.2.8.2.6. Mesures d’ordre individuel


Lors de l’éducation sanitaire le prestataire des soins préconisera
l’hygiène de la toux auprès de tous ces patients en se couvrant la bouche et le
nez lors des efforts de toux et d’éternuement avec un mouchoir ou l’avant–bras.

1.2.9. Bref Aperçu sur la tuberculose

1.2.9.1. Identification et hiérarchisation des groupes à risque


Les groupes à risque comprennent les groupes qui sont à haut risque
d’exposition à la tuberculose ou d’évolution vers la tuberculose-maladie ou qui
ont un accès limité aux services de lutte contre la tuberculose. Les groupes à
risque suivants doivent toujours faire l’objet d’un dépistage systématique de la
tuberculose :
 les contacts familiaux et proches de personnes atteintes de tuberculose ;
 les personnes vivant avec le VIH ;
 les personnes exposées à la silice (principalement certains travailleurs des
mines) ;
 les personnes dans les prisons et les établissements pénitentiaires.
46

La stratégie de dépistage la plus souhaitable est celle qui présente


un rendement total élevé de cas de tuberculose réellement positifs, peu de faux
positifs, un faible NSD, un faible coût, un algorithme rapide et simple et une
grande acceptabilité par le client. Dans la pratique, comme nombre de ces
facteurs ont tendance à aller

1.2.9.2. Justification du dépistage systématique de la tuberculose.


La tuberculose est une maladie infectieuse transmise par voie
aérienne, majeure mais évitable. Le but du dépistage (ou de la détection active
des cas de tuberculose) est de détecter la tuberculose- maladie à un stade
précoce afin de réduire au minimum les retards évitables dans le diagnostic et la
mise en place du traitement, diminuant ainsi le risque de mauvais résultats
thérapeutiques, les séquelles sanitaires et les conséquences sociales et
économiques néfastes de la tuberculose pour les individus et leurs familles.
En outre, le dépistage réduit la transmission de la tuberculose dans
le foyer, sur le lieu de travail, à l’école ou dans les autres milieux
communautaires, grâce à l’isolement des personnes atteintes de la maladie
prévalente et au raccourcissement de la durée de l’infectiosité.

1.2.9.3. Principes du dépistage de la tuberculose


Le déspistage systématique de la tuberculose répond aux critères classiques de
dépistage (Andermann et al 2008). Lors de la planification d’une initiative de
dépistage de la tuberculose, il convient de prendre en compte les principes clés
suivants :
 Principe 1 : Le dépistage de la tuberculose doit toujours être effectué dans
le but d’offrir ensuite des soins médicaux appropriés.
 Principe 2 : Le dépistage doit concerner les personnes les plus exposées
au risque de développer une tuberculose-maladie, notamment les groupes
à haut risque et les communautés où la prévalence de la tuberculose est
élevée.
 Principe 3 : Le dépistage de la tuberculose doit respecter des principes
éthiques établis pour le dépistage des maladies infectieuses, notamment le
respect des droits humains et l’obtention du consentement volontaire et
éclairé avant de procéder au dépistage des personnes. •
 Principe 4 : Le choix d’un algorithme pour le dépistage et le diagnostic
repose sur une évaluation de la précision de l’algorithme pour chaque
47

groupe à risque, ainsi que sur la disponibilité, la faisabilité et le coût des


tests de dépistage.
 Principe 5 : Le dépistage de la tuberculose doit être effectué en synergie
avec la fourniture d’autres services sanitaires et sociaux.
 Principe 6 : Une stratégie de dépistage atteindra ses buts si elle maximise
la couverture et la fréquence du dépistage. Cela inclut l’évaluation du
risque de diagnostics faussement positifs résultant du dépistage.

Tableau 1.1 Recommandations présentes dans les Lignes directrices


unifiées de l’OMS sur la tuberculose. Module 2 : dépistage – dépistage
systématique de la tuberculose, 2021
Dépistage de la tuberculose dans les populations cibles
1 Un dépistage systématique de la tuberculose-maladie peut être effectué dans la
population générale dans les zones où l’on estime que la prévalence de la tuberculose
est supérieure ou égale à 0,5 %
(recommandation mise à jour : recommandation conditionnelle, faible certitude
quant aux données).
2 Le dépistage systématique de la tuberculose-maladie peut être réalisé dans les sous-
populations présentant des facteurs de risque structurels de tuberculose. Cela comprend
les communautés urbaines pauvres, les sans-abri, les communautés vivant dans des
zones éloignées ou isolées, les populations autochtones, les migrants, les réfugiés, les
personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et d’autres groupes vulnérables ou
marginalisés ayant un accès limité aux soins de santé
(recommandation existante : recommandation conditionnelle, très faible certitude
quant aux données).
3 Les personnes vivant avec le VIH doivent faire l’objet d’un dépistage systématique
de la tuberculose-maladie à chacune de leurs visites dans un centre de santé
(recommandation existante : recommandation forte, très faible certitude quant aux
données).
4 Les contacts familiaux et les autres contacts proches de personnes atteintes de
tuberculose- maladie doivent faire l’objet d’un dépistage systématique de la
tuberculose-maladie (recommandation mise à jour : recommandation forte, certitude
moyenne quant aux données).
5 Un dépistage systématique de la tuberculose-maladie doit être effectué dans les prisons
et les établissements pénitentiaires
(recommandation mise à jour : recommandation forte, très faible certitude quant aux
données).
6 Les personnes travaillant ou ayant travaillé dans des lieux comportant une exposition à
la silice doivent faire l’objet d’un dépistage systématique de la tuberculose-maladie
(recommandation existante : recommandation forte, faible certitude quant aux
données).
7 Dans les milieux où la prévalence de la tuberculose dans la population générale est
supérieure ou égale à 100/100 000, un dépistage systématique de la tuberculose peut être
effectué chez les personnes présentant un facteur de risque de tuberculose qui viennent
pour des soins de santé ou sont déjà prises en charge
(recommandation existante : recommandation conditionnelle, très faible certitude
quant aux données).
48

8 Les personnes dont la radiographie thoracique présente une lésion fibreuse non traitée
peuvent faire l’objet d’un dépistage systématique de la tuberculose
(recommandation existante : recommandation conditionnelle, très faible certitude
quant aux données).

1.2.9.4. Approches du dépistage de la tuberculose


La première approche consiste à optimiser le parcours de diagnostic
et de traitement de la tuberculose initié par le patient. Cette approche ne
constitue pas un dépistage ; elle est plutôt une forme passive de détection des
cas. Parce qu’elle repose sur l’initiative des personnes atteintes de tuberculose et
sur la réponse des systèmes de santé, cette approche est affectée par les retards
liés aux normes sociétales, la stigmatisation et la discrimination, le
comportement face à la maladie, les limites de la couverture sanitaire, les
obstacles à l’accès aux services et les contraintes de ressources et de capacités
aux points d’entrée des services de santé et aux voies d’aiguillage au sein du
système de santé. L’autre approche visant à améliorer la détection des cas est le
dépistage, ou le parcours de dépistage et de diagnostic de la tuberculose initié
par le prestataire.

Figure n°12 : Comparaison du parcours de dépistage de la tuberculose


initié par le prestataire et du parcours de soins de santé initié par le patient
pour la tuberculose

1.2.9.5. Moyens de dépistage de la tuberculose


49

1.2.9.5.1. Dépistage des symptômes


Le dépistage des symptômes est faisable, facile à mettre en œuvre et
peu coûteux. Il est également très acceptable, car il n’est pas invasif et fait partie
intégrante de l’évaluation clinique des personnes prises en charge.
En outre, le dépistage des symptômes est subjectif et dépend tant de
l’interprétation du prestataire qui effectue le dépistage que de la personne
dépistée. Par exemple, les définitions de la toux (par exemple, toute toux, toux
actuelle, toux « de longue date » ou prolongée, toux depuis 2 semaines ou plus)
peuvent différer
50

Figure n°13 : Dépistage séquentiel négatif basé sur tout symptôme de la


tuberculose et sur la radiographie thoracique

1.2.9.5.2. Dépistage au moyen des radiographies thoraciques


La radiographie thoracique est une technique d’imagerie rapide
permettant d’identifier les anomalies pulmonaires. Elle est utilisée pour
l’évaluation clinique de l’état de la cavité thoracique, notamment les voies
respiratoires, les côtes, les poumons, le coeur et le diaphragme.
51

Tableau 2. Précision diagnostique des symptômes, de la radiographie


thoracique et des mWRD pour le dépistage de la tuberculose-maladie chez
les personnes séronégatives
Test de dépistage Sensibilité (%) Spécificité (%)
Toux prolongée (≥ 2 semaines) 42 94
Toute toux 51 88
Tout symptôme tuberculeux (toux, hémoptysie, 71 64
fièvre, sueurs nocturnes, perte de poids)
Radiographie thoracique (toute anomalie) 94 89
Radiographie thoracique (anomalie évocatrice 85 96
de la tuberculose)
mWRD (adultes à haut risque) 69 99

1.2.9.5.3. Tests moléculaires rapides recommandés par l’OMS pour le


dépistage
Les mWRD sont des tests moléculaires rapides et sensibles pour la
détection de la tuberculose. Dans la mise à jour de 2021 des lignes directrices de
dépistage, les mWRD sont également recommandés pour le dépistage de la
tuberculose-maladie2. Dans le cadre du présent manuel, les mWRD qui peuvent
être utilisés pour le dépistage sont les tests Xpert® MTB/RIF et Xpert MTB/RIF
Ultra (Cepheid, États-Unis), l’amplification isotherme à médiation par boucle
(LAMP, Eiken Chemical, Japon) et les tests Truenat™ MTB et MTB Plus
(Molbio Diagnostics, Inde).
52

Figure n°14 : Dépistage basé sur le mWRD


Les personnes dont le test de dépistage de la tuberculose avec un
mWRD est positif doivent toujours faire l’objet d’une évaluation clinique
approfondie qui comprend un dépistage des symptômes et d’autres tests, tels
qu’une radiographie thoracique ou des mWRD supplémentaires sur d’autres
échantillons d’expectoration, afin de poser un diagnostic définitif de la
tuberculose. Pour les patients ayant des antécédents de tuberculose au cours des
5 dernières années, un résultat positif peut être dû à la détection d’ADN qui
subsiste depuis le précédent épisode de tuberculose. Dans un tel cas, un test
positif doit être examiné au moyen de méthodes phénotypiques afin d’exclure un
résultat faussement positif (
53

1.2.9.5.4. Choix des algorithmes de dépistage et de diagnostic


Les algorithmes de dépistage combinent un ou plusieurs tests de
dépistage et un ou plusieurs tests de diagnostic. La précision des différents tests
de dépistage et des algorithmes potentiels pour différentes populations, ainsi que
les aspects à prendre en compte lors du choix des algorithmes,

Figure n°14 : 4 Modèles de programmes de dépistage


Accessibilité géographique
54
Taille de ménage
Source de financement
1.3. Schéma conceptuel Accessibilité à l’examen
Facteurs socioéconomique
Ru time de repas
Figure n° 3 : Schéma conceptuel
Accessibilité financier

Connaissance signe TBC


Connaissance transmission TBC
Connaissance risque du TBC
Perceptions de la tuberculose
Facteurs du dépistage Socio culturelle
Source d’information sur TBC
tardif de la tuberculose.
Acceptabilité de dépistage
Information sur TBC.

Age
Niveau d’étude
Facteurs individuelle du
dépistage tardif de Groupe à risque
tuberculose. Mode du dépistage
Type de cas
Degré de contage
Occupation professionnelle
Sexe
55

1.3.1. Explication du schéma conceptuel


Le schéma conceptuel ci- haut exprime notre analyse des raisons
pouvant expliquer le retard du dépistage de la tuberculose. Selon notre
conception ce retard est sous l’influence des facteurs socioculturels,
économiques et individuels.
56

Conclusion partielle
La tuberculose est aussi ancienne que la civilisation humaine ;
elle est l’une des plus vieilles affections touchant l’homme. C’est une maladie
infectieuse, contagieuse, à transmission essentiellement interhumaine, due
principalement à Mycobacterium tuberculosis (bacille de Koch)
Le retard dans le diagnostic et dans l’initiation d’un traitement
antituberculeux efficace chez ces patients conduit à des affections plus
étendues et plus compliquées et à une augmentation du taux de mortalité. Il
implique aussi une contagiosité plus prolongée dans la communauté et au sein
du personnel de santé (Sendagire I. 2010).
Le choix de cette étude est motivé par le souci d’améliorer la
détection de cas des TPM+ et de cas de tuberculose pulmonaire latente qui sont
des potentielles sources d’expansion des germes. Cette amélioration est passe
par la recherche des obstacles au dépistage ou l’identification des facteurs
associés au retard du dépistage ou diagnostic, précisément dans la zone de
santé de Ngiri- Ngiri en étudiant trois catégories des facteurs à savoir : les
facteurs sociodémographiques, économiques et institutionnels.
57

CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE ET MATÉRIELS


Ce chapitre aborde les aspects méthodologiques de cette recherche
qui a été menée au centre de sante d’état Ndjombo de la zone de santé de Ngiri-
Ngiri.

2.1 Méthodologie de l’étude

2.1.1 Description du milieu de l’étude

APERCU HISTORIQUE DE LA ZONE DE SANTE DE NGIRI NGIRI

1°INTRODUCTION.
La zone de santé de NGIRI-NGIRI est l’une de 35 zones de santé
que compte la ville province de Kinshasa, située au centre-ville dans le district
sanitaire de la Funa.
De la création :
A titre de rappel, la zone de santé urbaine de MBOKA SIKA
englobait dans ses débuts deux entités administratives, c’est-à-dire les
communes de KASA-VUBU et de NGIRI-NGIRI et son bureau central de la
zone se trouvait d’abord dans l’enceinte du centre de santé et maternité
OPALA actuellement Centre de santé et Maternité Mama PAMELA, puis dans
l’enceinte de la paroisse protestante CBFC/ LISALA de la commune de Kasa-
Vubu.
En Février 2001 intervenait l’éclatement de la zone de santé de
Mboka-Sika donnant ainsi naissance à la zone de santé urbaine de Kasa-Vubu
et celle de Ngiri-Ngiri. Dès leur création, la ZSU de Kasa-Vubu n’avait qu’une
seule structure sanitaire de l’Etat (CSM OPALA) et la ZSU Ngiri-Ngiri n’en
avait que le CS NDJOMBO.
La succession de Médecins Chefs de Zone de santé de Ngiri-Ngiri
se présente de la manière suivante :
 Dès Février 2001 à Septembre 2001 : Dr Gaspard MATUMIKINA,
 Dès Septembre 2001 au Juillet 2007 : Dr Evelyne NKAKU LUTETE,
 Dès Juillet 2007 au Novembre 2008 : Dr Valentin NDAYE à titre
intérimaire,
 Dès Novembre 2008 au Novembre 2010 : Dr Albert-Ruchard BOYI
NKUFLIBONGO,
58

 Dès Novembre 2010 à Mai 2020 : Dr Hubert BUKA FUNZI,


 Dès Mai 2020 à ce jour : Dr Eric MWALUMBA MALIBA.
Pour ce qui concerne la succession des administrateurs
gestionnaires se présente comme suit : AG TABALA, AG Tshimpaka, AG
Fanny, AG Jean BAKUKA et enfin AG Fabrice KABEYA secondé par l’AG
Indien MUTOMBO en 2016.Quant aux infirmiers superviseurs, la première fut
Madame Charlotte MUSOGA (2001-2005) puis remplacée par Mr Sébastien
MANITU DIFWAYAME (2005 à ce jour) qui est secondé par Mr Donatien
MIKOBI depuis le mois d’Avril 2015 et d’un 3 ème en la personne de Mr
Célestin LOLENGOLA. Dès la création jusqu’à ce jour, la zone de santé n’a
connu que trois animateurs communautaires (AC),c’est-à-dire Mr François
MBAMINA le premier, puis Mr Isidore MUTOBOTO MUSUNGU secondé
par Mr Roger MAKWA et un 3 ème en la personne de Mr Martin MUYA
MATENDA. En ce qui concerne les techniciens d’assainissement (TA),il y’a
eu également trois qui sont d’abord Mr NSIMBA (2002-2007),puis Madame
Alphonsine VUMI NGUDI (2007 à ce jour) secondée par Mademoiselle
Choisie LUMETA ( 2015 à ce jour).La Nutritionniste Madame Rosette LAU
TSASA est restée la même du début à ce jour. Quant aux pharmaciens, la
première fut Madame Louise MULIMBI et enfin Monsieur Elias KAYEMBA
KISIMBA.Au secrétariat, quatre personnes également y sont passées, d’abord
Madame Micheline PEKUNDA, puis Mademoiselle Claudine MBO, Monsieur
Pithou BEYA et enfin Madame Lucie MABIKA qui est là jusqu’à ce jour.
Comme chauffeur, il y’avait d’abord monsieur Emmanuel
MUKOKO et enfin Monsieur Dieudonné ZALU. Comme Huissier, la zone de
santé a commencé avec Monsieur Joseph MULEKI WASILA parti pour
raisons de santé puis décédé et qui a été remplacé par Monsieur François
NKIESA ZOLA lequel est secondé par Mr MUZAMA. Comme technicienne
de surface nous avons Madame Henriette KIETA MASAMBA secondée de
Madame Alphonsine MAMONA et de Madame Laurentine KAKAZI.

2 Situation géographique et géologique (état du sol…) :

La Zone de santé de NGIRI-NGIRI est limitée :

 Au Nord : ZS KASA-VUBU
 Au Sud : ZS BUMBU
 A l’Est : ZS KALAMU 1
59

 A l’Ouest : ZS BANDALUNGWA
La zone de santé est urbaine avec un sol sablonneux dans
l’ensemble de son étendue. Toutefois, elle renferme quelques zones
marécageuses dans les aires de santé Saio, Assossa, Diomi et Elengesa
lesquelles poseraient les problèmes de creuser de trous. La zone de santé a un
climat tropical avec comme voie de communication principale la route. Le
relief dominant est la plaine.

3) Situation démographique (densité) :

La zone de santé a 9 aires de santé correspondant aux quartiers


administratifs de la commune de Ngiri-Ngiri : Assossa, Diangienda, Diomi,
Elengesa, Khartoum, 24 Novembre, Peti-Peti et Saio .Sa superficie est de 3.5
Km²avec une population totale estimée à 238571 Habitants et une densité de
68163 habitants/Km².Cette population est obtenue par le calcul du taux
d’accroissement fait à l’indice de 1.03.Elle peut aussi être obtenue par le
dénombrement fait par les relais communautaires dans leur base respective.

4) Situation socio-économique.

La population de la zone de santé est en grande partie constituée


des salariés œuvrant dans le secteur public ou privé, et on note également des
commerçants, menuisiers, mécaniciens, ainsi que des usines de panification. La
zone de santé dispose d’un marché appelé BAYAKA, de nombreuses
boutiques, dépôts et débits de boissons, et 4 grands parkings (Mariano, Bayaka,
Ndjombo, Mosamba). Elle n’a qu’une seule chambre froide et pas de dépôts
pharmaceutiques. Dans la zone de santé, on peut également dénombrer
plusieurs boulangeries tant industrielles qu’artisanales.

5) DESCRIPTION.
Comme dit ci-haut, la zone de santé de Ngiri-Ngiri étant l’une de
la ville province de Kinshasa, elle a huit aires de santé qui correspondent aux
huit quartiers de la commune de Ngiri-Ngiri.
60

ORGANES DE PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE :


Dans chaque aire de santé, il y’a un comité de développement
(CODEV) anciennement appelée comité de santé (CODESA) supervisé par un
comité communal de développement (COCODEV).
Chaque comité de développement (CODEV) a un noyau composé
d’au moins 6 personnes. Chaque CODEV regroupe un bon nombre de
volontaires appelés relais communautaires (RECO) fonctionnant dans une
même aire de santé ou quartier. Dans chaque rue, il y’a une cellule d’animation
communautaire composée d’au moins trois personnes. Ces relais
communautaires jouent le rôle de pont entre le Bureau central de la zone de
santé et les structures sanitaires d’une part, la communauté et les structures de
soins d’autres parts, et parfois entre la communauté elle-même. Ils sensibilisent
la communauté pour leur bien-être social sans discrétion tribale, ethnique et
surtout pas politique. Ils aident l’équipe du BCZS dans la récolte de différents
rapports dans les structures sanitaires de leur juridiction. Ils défendent les
intérêts de la communauté en matière de santé.

DU POINT DE VUE INFRASTRUCTURES SANITAIRES :


Dans chaque aire de santé (quartier), il y’a une structure sanitaire
de responsabilité autrement appelée Centre p
Pilote de l’aire de santé. A travers cette structure de responsabilité,
il y’a lieu d’analyser toutes les données de l’aire de santé qui pourront être
présentées et défendues au Bureau Centre de la Zone de santé.
La zone de santé a un cadre de conception, de planification,
d’analyse, d’étude, de décision, de suivi et d’évaluation où ses différents
animateurs se mettent pour travailler. Ce cadre n’est autre que le Bureau
Central de la Zone de Santé (BCZS). Ce bureau est actuellement implanté dans
l’enceinte du Centre Hospitalier d’Etat de Ngiri-Ngiri (CHEN) qui joue le rôle
d’Hôpital General de Reference (HGR).
Présentement, la ZS compte 45 structures sanitaires dont 3
considérées Hôpitaux avec Paquet Complémentaire des Activités (PCA), 20
centres de santé avec paquet complémentaire des activités (PCA) et 22 postes
de santé ou dispensaires avec plateau technique simple c’est-à-dire les soins
curatifs seulement.
61

Du point de vue fonctionnement :


Le leadership intégré de la ZS est assuré par l’Equipe Cadre de la
Zone de Santé (ECZS). Cette ECZ a pour mission d’assurer le pilotage du
développement de la zone de santé en tant que système intégré qui offre de
soins de santé de qualité, globaux, continus et intégrés.
L’ECZ a pour fonctions :
 La planification du développement des services, des activités et de
ressources ;
 Prestation de soins ;
 Elaboration des instructions ou stratégies spécifiques ;
 Formation du personnel ;
 Supervision et audit médical ;
 Gestion, spécialement la prise de décisions importantes ;
 Recherche opérationnelle ;
 Suivi et évaluation.
Le fonctionnement de l’Equipe Cadre de la Zone de Santé obéit aux principes
suivants :
 Responsabilité ;
 Redevabilité ;
 Coordination ;
 Intégration ;
 Séparation de fonctions.
La communication au sein de l’ECZ est comme l’huile dans le moteur.
Elle permet ou aide l’ECZ à fonctionner sans heurts et à harmoniser
l’effort collectif. Le cadre du travail comme nous l’avons dit
précédemment reste le Bureau Central de la Zone de Santé.

L’équipe du bureau central de la zone de santé est composée de :


 1 Médecin Chef de Zone (MCZ),
 3 Administrateurs Gestionnaires (AG),
 3 Infirmiers Superviseurs (IS),
 3 Animateurs Communautaires (AC),
 1 Pharmacien (Phn),
 2 Techniciennes d’Assainissement (TA),
 1 Nutritionniste (NUT),
 1 Secrétaire (SEC),
 1 Chauffeur,
 2 Huissiers,
 3 Techniciennes de surface (TS).
62

PS : Aucune copie ne peut être produite sans l’autorisation de son initiateur


ou exiger le paraphe de son rédacteur.

Organigramme général de la Zone de Santé de Ngiri Ngiri

MEDECIN CHEF DE ZONE

SECRETARIAT

CHAUFFEUR

HUISSIER

ADMINISTRATEUR GESTIONNAIRE

INFIRMIER SUPERVISSEUR

NUTRITIONNISTE

ANNIMATEUR COMMUNAUTAIRE

PHARMACIEN

TECHNICIEN D’ASSAINISSEMENT
63

2.1.2 Population l’étude


La population de cette étude est constituée des patients
tuberculeux reçus au centre de sante d’état Ndjombo de la zone de santé de
Ngiri-Ngiri.

2.1.3 Critères d’inclusion et d’exclusion


Ont été inclus dans cette étude, les patients tuberculeux reçus au
centre de sante Ndjombo et qui ont accepté de participer à l’enquête en donnant
leur consentement libre et volontaire.
Toute personne ne répondant pas aux critères sus mentionnés était
exclus

2.1.4 Echantillonnage et taille d’échantillon


La taille de l’échantillon était exhaustive avec une technique
d’échantillonnage probabiliste de type stratifié, basé sur une sélection
catégorisée des patients tuberculeux en fonction du mode du dépistage de la
tuberculose, soit par recherche active (initié par le prestataire), soit par
dépistage passive (consultation du centre par le patient). Ainsi nous avons eu
l’opportunité de rencontré les tuberculeux suivis au centre de sante Ndjombo,
jusqu’à atteindre un nombre de 100 participants répartis lors de notre enquête.

2.1.5. Méthode d’analyse


Les informations transcrites sur nos questionnaires ont été saisies dans une
base de données élaborée sur SPSS version 21. Pour l’analyse des données, les
statistiques descriptives usuelles ont été utilisées ainsi qu’une mesure
d’association (test de chi-carré) entre le mode de dépistage comme variable
dépendante et les variables indépendantes représentées par les différents
facteurs identifiés dans le schéma conceptuel.
Les facteurs atteignant un degré de signification de p < 0,05 ont été retenus
comme liés au retard du dépistage de la tuberculose. Le seuil de signification
était fixé à 5% et les intervalles de confiance à 95% (IC = 95%).

II.1.6. Etude des variables

II.1.6.A. Type de variable


L’étude est centrée sur deux types des variables. La variable dépendante
traduite par la réalisation d’un test de dépistage alors que les variables
64

indépendantes sont constituées par les différents problèmes présentés dans le


schéma conceptuel.
II.1.6.A. Description des variables
1° Variable dépendante
La variable dépendante est la réalisation d’un test de dépistage, elle a les deux
modalités dont « oui et non ».
2° Variables indépendantes
Les variables indépendantes sont regroupées en trois catégories suivantes :
En rapport avec les facteurs culturels
1. Connaissance signe TBC
2. Connaissance transmission TBC
3. Connaissance risque du TBC
4. Perceptions de la tuberculose
5. Source d’information sur TBC
6. Acceptabilité de dépistage
7. Information sur TBC.
En rapport avec les facteurs individuels
1. Age
2. Niveau d’étude
3. Groupe à risque
4. Mode du dépistage
5. Type de cas
6. Degré de contage
7. Occupation professionnelle
8. Sexe
En rapport avec les facteurs économiques
1. Accessibilité géographique
65

2. Taille de ménage
3. Source de financement
4. Accessibilité à l’examen
5. Rythme de repas
6. Accessibilité financier
2. 2. Matériel de l’étude
2.2.1 Outil de collecte
La fiche de collecte était élaborée selon les différentes variables décrites et ce
protocole a fait l’objet d’amendements.
2.2.2. Déroulement de l’étude
2.2.2. 1. Phase Préliminaire
Elle a consisté à obtenir d’abord la lettre de recherche auprès de service
académique de l’université Omnia Omnibus, ensuite cette lettre était présentée
aux autorités administratives centre de sante Ndjombo pour approbation avant
de débuté l’enquête.
2.2.2. Déroulement pré-enquête
Dès notre arrivé au Centre de sante Djombo de la zone de sante de Ngiri-Ngiri
nous nous acquittons des formalités d’usage après lesquelles nous menions
notre étude selon le plan d’échantillonnage établi.
2.2.3 Considérations d’ordre éthique
Les autorisations administratives ont été obtenues à partir des correspondances
adressées aux responsables du centre de sante Ndjombo. Le consentement
éclairé libre et volontaire de chaque participant était obtenu avant toute
participation à l’étude.
Nous avons garanti l’anonymat des participants dans la diffusion des résultats.
En effet ces résultats ont été diffusés de manière à ne pas identifier un
participant. Il n’y avait aucune compensation financière et matérielle à
participer à cette étude.
2.2.4 Difficultés rencontrées
66

La longue distance entre Limeté et Ngiri-Ngiri le cout financier de l’enquête et


les risques d’un long trajet ont été les difficultés rencontrées pendant
l’effectivité de cette étude.
Accessibilité pendant les enquêtes n’était pas facile car toutes les enquêtes sont
toujours occupées par les patients.

CHAPITRE 3 : PRESENTATION, ANALYSE ET DISCUSSION DE


RESULTAT

3.1. PRESENTATION DE RESULTATS


3.1.1. PRESENTATION DE RESULTATS DESCRIPTIVES
3.1.1.1 CARACTERISTIQUE SOCIO DEMOGRAPHIQUE

Dans ce chapitre, nous allons présenter, analyser, et discuter les résultats de


notre enquête basée les facteurs du dépistage tardif de la tuberculose au centre
de sante NDJOMBO.
Ainsi, cette présentation des résultats se fera en deux catégories premièrement,
nous présenterons les résultats de l’analyses descriptive, sous forme de
graphique, et deuxièmement, nous allons présenter les résultats des analyses
différentielles, bi variée et multi variée (Khi-deux au seuil de signification de
5% et la régression), sous forme des tableaux rattachés à leurs questions
principales.

Graphique n°1 tranche d’âge


50 35
45
45
40 29.2 30
40
26
35 25
31
30 20.1 20
25 23
14.9 15
20
15
15 9.7 10
10
5
5
0 0
5 0 10 ans 11 à 15 ans 16 à 20 ans 21 à 25 ans 26 a 30 ans

frequence pourcentage

Le graphique renseigne que 29,2% des enquêtes ont tranche d’âge entre 16 à
20 ans, 26% se trouvent dans la tranche d’âge 11 à 15 ans, suivi de tranche
67

d’âge entre 5 à 10 ans avec 20,1% ; 14,9% de celui de la tranche d’âge entre 21
à 25 ans et en fin 9,7% ont la tranche d’âge entre 26 à 30 ans.

Graphique n°1 sexe des enquêtes

24%

masculin
feminin
76%

Le graphique montre que, dans l’ensemble 76% des enquêtes est de sexe
Masculin, tandis que 24% est de sexe féminin. Ce ci montre que c’est les
hommes qui souffrent beaucoup de la tuberculose.

Graphique n° 2 Niveau d’étude

50 47 35
45 32.9
30
40 36
35 33 25.2 25
23.1
30 20
25
20 15
15 12 10
9 8.4
10 6 6.3
4.2 5
5
0 0
cu
n re re at ire n
u ai ai et is ta tio
a im nd d' r
a
pr co e rm
se om nive fo
pl tu tre
s
di e
ur au
rie
upe
s

frequence pourcentage

Nous avons classe nos enquêtes après dépouillement six catégorie :


 Le diplôme d’état est en tête avec 32,9% ;
 Le niveau supérieur et universitaire à 25,2% ;
 Le niveau secondaire soit 23,1% ;
68

 Autres formation 8,4% ;


 Primaire soit 6,3%, et puis en fin aucun niveau 4,2%

Graphique n° 3 Appartenance de l’enquête à la population cible

3.5
prisonnier 5
population vivent en 5.6
proscuite,pauvre,ou arbre 8

jeune de 15 à 24 ans 14
20

consommateur alcool enfant 5.6


8
33.6
conssommateurs tabac ou drogue 48

patient VIH 23.1


33

aucun 14.7
21
0 10 20 30 40 50 60

pourcentage frequence

En ce qui concerne l’appartenance de l’enquête à la population cible, le


graphique nous indique que, 33,6% consommateur de tabac ou drogue, patient
VIH soit 23,1%, d’aucun 14,7% suivi ce lui de jeune de 15 à 24 ans avec 14%,
ceux de la population vivent en proscuite, pauvre, ou arbre, et consommateur
d’alcool enfant, avec 5,6% et en fin prisonnier soit 3,5%.
Graphique n° 4 Occupation professionnelle

70
60
50
23.8
40 20.3 18.9
30
20 11.2
9.1 34
29 27 6.3
10 4.9 5.6
16 13
7 9 8
0
oi ta
t
ive le nt an
t
nt
e er
pl l' e pr cia ia n eti
em e er ud i g sa m
ns de un om et se de un
a ire d' sc ou en lle ce
se na e e ne er
n oy ite ev n
tio pl tiv el rs
o e x
nc em c
fo
a pe

frequence pourcentage

Les enquêtes présentent la situation suivante pris dans le graphique ci-dessus.


69

En effet, 34 patient souffert de la tuberculose enquêtes sur 143 soit 23,8%


exercer un métier, 29 patient souffert de la tuberculose enquêtes sur 143 soit
20,3%, sont employé d’une prive, 27 patient souffert de la de la tuberculose
enquêtes sur 143 soit 18,9% Elevé ou étudiant, 16 patient souffert de la
tuberculose enquêtes sur 143 soit 11,2% fonctionnaire de l’état, 9 patient sur
143 enquêtes soit 6,3% enseignant, et puis 8 patient sur 143 enquêtes soit 5,6%
personnelle de santé, en fin 7 patient enquêtes sur 143 soit 4,9% sans emploi.

Graphique n° 5 Mode de dépistage de tuberculose

cas refere 16.8

consultation apres alteration de l'etat 4.9


generale

consultation de but du taux 5.6

consultation apres apparition emusisie 3.5

consultation personnelle CDST 60.1

Cherche active le cas 9.1

0 10 20 30 40 50 60 70

L’analyse de ce graphique fait ressortir que 60,1% affirment qu’ils faits le


dépistage de tuberculose à la consultation personnelle CSDT, 16,8% cas réfère,
9,1% cherche active le cas, 5,6% consulte au de but du taux, 4,9% consulte
après altération de l’état générale, et en fin 3,5% consulte après apparition
emusisie.
70

Graphique n° 6 Types de cas


100
90 86
80
70
60.1
60
50
40 38

30 26.6
20
12
7 8.4
10 4.9
0
poumon infection con infection TBC rechute MDR
VIH

frequence pourcentage

En ce qui concerne le type de cas il ressort nos enquêtes que la majoritaire, soit
60,1% poumon infection, 26,6% con infection TBC VIH, 8,4% MDR, et en fin
4,9% rechute.
Graphique n° 7 Types de contagieux

60

50

40

55.2
30
41.3
20

10
3.5
0
Avec qui avec 1 cas de avisite 1 cas de TBC à avec qui avec 1 cas de
TBC dans une meme l'hopial ou à la maison TBC sur la meme avenue
maison
71

A travers ces graphique on observe que, 55,2% des patients souffert de la


tuberculose sont contaminés avec qui avec 1 cas de TBC dans une même
maison, suivi ce lui a visité 1 cas de TBC à l’hôpital ou à la maison soit 41,3%,
et en fin avec qui avec 1 cas de TBC sur la même avenue soit 3,5%.

Tableau n° facteurs culturels de la tuberculose

Variable Modalité FO %
Connaissez-vous le signe de la Oui 118 82,5
tuberculose
Non 25 17,5
Si oui pouvez-vous indiquer Tout persistance plus de deux 34 23,8
semaines
Taux avec du sang 48 33,6
Amaigrissement, fièvre, taux, 37 25,9
transpiration, abstenir, taux
Fièvre anopsie, perte d'appétit et taux 19 13,3
N’est sais pas 5 3,5
Si oui quelle était la source Personnelle de santé 58 40,6
d'information
Relai communautaire 46 32,2
Parent ou grand parent 19 13,3
Ami ou voisin 7 4,9
Radio ou télévision 5 3,5
N’est sais pas 8 5,6
Que peut être les facteurs de risque Boire de l'alcool et le tabac 70 49
de la tuberculose
Infection à VIH 26 18,2
Vivre avec quelqu'un qu'il y a de VIH 6 4,2
Malnutrition 20 14
Patient diabétique 17 11,9
Prisonnier 4 2,8

L’analyse de ce tableau fait ressortir que 25 patients souffert de la tuberculose


sur 143 soit 17,5% connaissez pas le signe de la tuberculose, 48 patients
souffert de la tuberculose sur 143 soit 33,6% enquêtes indique Taux avec du
sang.
En ce qui concerne de ça voir comment ils peuvent avoir de l’information sur
la source de la tuberculose, 58 soit 40,6% patients souffert de la tuberculose
enquêtes reçoivent de l’information chez les personnelle de sante, et 8 patients
sur 143 soit 5,6% n’est sais pas comment ils peuvent avoir de l’information
concernant de la tuberculose.
72

Les problèmes des facteurs de risque de la tuberculose 70 soit 49% des patients
souffert de la tuberculose enquêtes boire de l’alcool et le tabac.

Tableau n° facteurs économiques de dépistage de la tuberculose

Variable Modalité FO %
Comment estimez- vous la distance Proche 60 42
entre CDST Ndjombo et la maison
Éloigne 52 36,4
Acceptable 9 6,3
Très éloigne 22 15,4
Moyen de transport utilisez-vous pour En pied 62 43,4
joindre CSDT Ndjombo
Moto cycliste 35 24,5
Transport commun 26 18,2
Vécu personnel 20 14
Source de revenir du ménage Parent 38 26,6
Le patient 61 42,7
Aide familiale 36 25,2
ONG 8 5,6
Rythme de repas journalier Selon le moyen 37 25,9
Une fois le soir 15 10,5
Deux repas par jour 80 55,5
Chacun se débrouille 11 7,7
Visite de par prestataire travaillant sur Oui 101 70,6
la tuberculose
Non 27 18,9
N’est sais pas 15 10,5
Le parcours de soins avant être de piste De la CSDT maison 48 33,6
de la tuberculose
De la maison au centre de santé ou 68 47,6
l'hôpital vers CSDT
Du dépistage de tuberculose de VIH 25 17,5
vers dépistage de tuberculose
Cas d'abandon de traitement 2 1,4
Examen utilise pour le diagnostic de la Teste GN espère 6 4,2
tuberculose
Examen crachant 75 52,2
Radiologie 35 24,5
UDRT 27 18,5
73

En plus, le tableau indique la distance et pourquoi pas le temps que parcours


les patients soufferts de la tuberculose pour joindre le CSDT 42% Estimez que
la distance entre CSDT Ndjombo et la maison sont éloigné, 43,4% marche en
pied pour joindre CSDT Ndjombo ; source de revenir du ménage 42,7% des
patients sourcent de revenir toujours chez leur confrère patient ; comment le
rythme journalier de repas de patient souffert de la tuberculose ceci montre
que, 25,9% manger selon le moyen.
Par rapport à la visite de prestataire travaillant sur la tuberculose 18,9% n’est
sont pas visite par le prestataire travaillant sur la tuberculose ; pour diagnostic
de la tuberculose, 52,2% fait examiner par le crachant.

Tableau n° facteurs individuels du dépistage tardif de la tuberculose

Sexe du patient
Dépistage Dépistage X DDL P-Value
actif passif
Masculin 13 96
Féminin 0 34
Total 13 130 7,456 1 0,024
Appartenance de l'enquête à la population
Aucun 1 20
Patient VIH 0 33
Consommateur alcool enfant 2 46
Consommateur alcool enfant moins de 1 7
5 ans avec notion contage
Jeune de 15 ans à 24 ans 3 17
Population vivant avec promiscuité, 4 4
pauvre, ou sans arbre
Prisonnier 2 3
Total 13 130 21,7 6 0,000
Occupation professionnelle
Sans emploi 0 7
Fonctionnaire de l’État 4 12
Employé d'une privée 0 29
Activité commerciale 0 13
Enseignant 3 24
Personnelle de santé 0 9
Exerce un métier 6 28
Total 13 130 18,606 7 0,014
Mode de dépistage de tuberculose
Chercher active de cas 13 0
Consultation personnelle du CSDT 0 86
Consultation après apparition du 0 5
émussiez
74

Consultation dès le début du taux 0 8


Consultation après altération de l'état 0 7
générale
Cas réfère 0 24
Total 13 130 87,126 5 0,000

De ce tableau montre existence des plusieurs lignes significatives entre le


moment de dépistage et les facteurs individuelle de tuberculeux.
Parce que le khu-cares calculé (7, 456, 21, 700, 18, 606, 87,126) est supérieurs
au khu-care de la table.
Ces différents lieux permettent d’établir que les facteurs individuels de la
tuberculose sont :
 Sexe : (P : 0,024) ;
 Appartenance à une population (P : 0,000) ;
 Mode de dépistage de tuberculose (P : 0,000).

Tableau n° facteurs économiques de la tuberculose

Avez-vous réalisé les examens payant dans le cadre de diagnostic de la tuberculose


Dépistage Dépistage X DDL P-Value
actif passif
Oui 5 117
Non 8 13
Total 13 10 17,478 1 0,000
Quels sont ces examens
Radio du thorax 3 72
Radio de la colonne et du 3 26
coude
Ecographie en domina 0 15
Bilan inflammatoire (V.S, FL, 5 12
G.B, HB)
N’est sais pas 2 5
Total 13 130 13,671 4 0,004

Comment estimez-vous le cout de ces examens

Moins cher 2 25
Très cher 0 39
Abordable 11 66
Total 13 130 9,709 2 0,039

De ce tableau indique existence des plusieurs lignes significatives entre le


moment de dépistage et les facteurs économique de la tuberculose.
75

Parce que le khu-cares calculé (17, 478, 13, 671, 9,709) est supérieurs au khu-
care de la table.
Ces différents lieux permettent d’établir que les facteurs économiques de la
tuberculose sont :
 La réalisation des examens payant dans le cadre de diagnostic de la
tuberculose (P : 0,000) ;
 Types examens effectuent (P : 0,004) ;
 Cout de ces examens (p : 0,039).
Conclusion partielle
Tout au long de ce chapitre, notre démarche était de présenter, analyser et
discuter des résultats nos enquêtes effectuées au centre Ndjombo dans la zone
de santé de Ngiri-Ngiri sur les facteurs du dépistage tardif de la tuberculose.
Apres traitement et analyse de nos données, nous sommes arrivés aux résultats
suivants :
Les facteurs individuels du dépistage tardif de la tuberculose sont :
 Sexe : (P : 0,024) ;
 Appartenance à une population (P : 0,000) ;
 Mode de dépistage de tuberculose (P : 0,000).
Les facteurs économiques de la tuberculose sont :
 La réalisation des examens payant dans le cadre de diagnostic de la
tuberculose (P : 0,000) ;
 Types examens effectuent (P : 0,004) ;
 Cout de ces examens (p : 0,039).
76

DISCUTION

Selon Dr M. wanlin 2005 Les données concernant l e s caractéristiques socio-


démographiques et les facteurs de risque pour l’ensemble de la population à
l’étude et par sexe Parmi les 250 patients interviewes, 182 (73,1 %) étaient des
hommes, 69,0 % appartiennent à la tranche d’âge 15-44 ans et l’âge moyen est
de 36,7 ans. L’âge médian est de 29 ans pour les femmes et de 33 ans pour les
hommes, avec des âges extrêmes
Le résultat est par laraire à notre, dans l’ensemble 76% des enquêtes est de
sexe Masculin, tandis que 24% est de sexe féminin. Ceci montre que c’est les
hommes qui souffrent beaucoup de la tuberculose
De nous, 29,2% des enquêtes ont tranche d’âge entre 16 à 20 ans, 26% se
trouvent dans la tranche d’âge 11 à 15 ans, suivi de tranche d’âge entre 5 à 10
ans avec 20,1% ; 14,9% de celui de la tranche d’âge entre 21 à 25 ans et en fin
9,7% ont la tranche d’âge entre 26 à 30 ans.
Selon RAVAHATRA KIADY, MICHEL TIARAY HARISON, (2017), Chef de
Clinique en Pneumologie, Faculté de Médecine d’Antananarivo, Université
d’Antananarivo, MadagascarDurant la période d’étude, 75 patients présentaient
une tuberculose Pulmonaire soit 12,21% des patients hospitalisés et 81,5 % des
tuberculoses toutes formes confondues
Le sultat est contraire à notre resultat, 60,1% poumon infection, 26,6% con
infection TBC VIH, 8,4% MDR, et enfin 4,9% rechute.
Selon A. CAMARA et al 2006 Parmi les patients (n = 90) pour lesquels le
délai était long, la raison évoquée le plus souvent pour ne s’être pas rendu dès
le début des symptômes dans une
Structure sanitaire conventionnelle était l’ignorance des manifestations
De la maladie chez 49 patients (54 %). Onze patients (12 %) ont incriminé
Principalement le coût élevé des prestations dans les structures
conventionnelles de soins. Huit patients (9 %) attribuaient leur maladie à un
mauvais sort. Quatre patients (4 %) affirmaient habiter loin d’une structure
sanitaire de soins. Dix-huit patients (20 %) ont déclaré s’être rendu dans une
structure sanitaire moins de 2 semaines après le début de leur maladie. Aucun
des patients n’a évoqué un mauvais accueil dans les structures
conventionnelles de soins.
77

Le résultat est à l’oppose de nous ; les parcours les patients soufferts de la


tuberculose pour joindre le CSDT 42% Estimez que la distance entre CSDT
Ndjombo et la maison sont éloigné, 43,4% marche en pied pour joindre CSDT
Ndjombo ; source de revenir du ménage 42,7% des patients sources de revenir
toujours chez leur confrère patient ; comment le rythme journalier de repas de
patient souffert de la tuberculose ceci montre que, 25,9% manger selon le
moyen.
Etude des facteurs conduisant les tuberculeux bacillifères à une consultation
Tardive.
Selon N’DIAYE ALSSATA MALGA 2012, Notre étude à porter sur un total
de 200 cas et parmi eux seulement 20,50% ont consulté à temps, et 10,5%
d’entre eux disaient avoir Consulté à cause de la toux.
Le résultat est à l’oppose de nous 60,1% affirment qu’ils faits le dépistage de
tuberculose à la consultation personnelle CSDT, 16,8% cas réfère, 9,1%
cherche active le cas, 5,6% consulte au de but du taux, 4,9% consulte

N’DIAYE ALSSATA MALGA 2012, La majorité de nos patients disent avoir


eu des informations sur la
Tuberculose à l’école, mais 27,5% en ont entendu parler à la
Télévision sans y prêter attention.
Le résultat est contraire à nos très En ce qui concerne de ça voir comment ils
peuvent avoir de l’information sur la source de la tuberculose, 58 soit 40,6%
patients souffert de la tuberculose enquêtes reçoivent de l’information chez les
personnelle de sante, et 8 patients sur 143 soit 5,6% n’est sais pas comment ils
peuvent avoir de l’information concernant de la tuberculose.
Selon N’DIAYE ALSSATA MALGA 2012, Les patients qui ignoraient la
gratuité de l’examen et du traitement
Étaient de 61%. Est contraire à nous l’examen du traitement est très cher soit
39%.
78

CHAPITRE V : DOSSIER PROJET DE DEVELOPPEMENT

4.1. RESUME DU PROJET


Le projet que nous initions ici, est de demander de l’aide auprès des
organismes internationaux de financer ce projet pour permettre à la population
de la zone de santé de NGIRI NGIRI qui ne connaît pas leur état d’avoir
l’accès facile pour se faire dépister.

4.2. DESCRIPTION CONTEXTUELLE


a) Situation géographique
Présentation de la zone de santé de NGIRI NGIRI

b) Problèmes
 Manque des matériels de dépistage actif au centre NZOMBO ;
 Insuffisance des connaissances sur la prise en charge des tuberculeux ;
 Insuffisance de matériels.

c) Problème prioritaire
 Manque des matériels de dépistage actif au centre NZOMBO
d) Variables
 Présence des bailleurs de fonds ;
 Existence des ONG travaillant dans ce secteur ;
 Disponibilité des matériels.

e) Contraintes
 Insécurité dans la zone d’intervention ;
 Inflation monétaire ;
 Instabilité politique.

f) Alternatives
1. Vulgariser les informations sur la prise en charge gratuite des
tuberculeux ;
79

2. Appuyer financièrement et techniquement le centre NZOMBO ;


3. Renforcer les capacités des professionnelles de santé.

g) Analyse des alternatives


Indicateurs Alterna Alterna Alterna Observations
tive 1 tive 2 tive 3
Faisabilité X x X Après une analyse des
Validité - x x alternatives, appuyer
Viabilité x x - financièrement et
TOTAL 2/3 3/3 2/3 techniquement le centre
hospitalier NZOMBO de
NGIRI NGIRI est retenu la
meilleure des alternatives.

h) Titre du projet

Projet d’appuis techniques et financier du centre hospitalier NZOMBO de


NGIRI NGIRI

4.3. Justification du projet


Donner l’occasion à la population de la zone de santé de NGIRI NGIRI de se
faire dépister avant même de connaitre leurs situations sanitaires. Ce présent
projet consiste à appuyer le centre hospitalier NZOMBO de NGIRI NGIRI les
techniques et matériels appropriés pour commencer à faire de dépistage actif.
4.4. Hiérarchie des objectifs du projet

4.4.1. Objectif général

 Contribuer dans la lutte contre la contamination de la tuberculose dans la


ville province de Kinshasa.

4.4.2. Objectif spécifique

 Appuyer techniquement et financièrement le centre hospitalier


NZOMBO de NGIRIR NGIRI endéans 6 mois.
4.4.3. Résultat attendus
80

 D’ici 6 mois augmenté le taux de dépistage actif dans la zone de santé de


NGIRI NGIRI ;
 Au bout de 6 mois appuyé financièrement le centre hospitalier
NZOMBO ;
 Dans 6 mois le centre est appuyé.

4.4.4. Activités
 Collecter le fonds ;
 Recruter les personnels ;
 Recycler les personnels ;
 Acheter les matériels ;
 Appuyer ;
 Accompagner le centre par des dépistages actifs ;
 Suivre et contrôler ;
 Evaluer.
4.5. Indicateurs de suivi

 Hauteur du financement ;
 Qualité des matériels appuyés.
81

4.6. Stratégies du projet

Titre du projet : Projet d’appuis techniques et financiers du centre hospitalier NZOMBO de NGIRI NGIRI

Objectif global : Contribuer dans la lutte contre la contamination de la tuberculose dans la ville province de Kinshasa.

Objectif spécifique : Appuyer techniquement et financièrement le centre hospitalier NZOMBO de NGIRIR NGIRI endéans 6
mois.
Résultats Activités Indicateurs Moyen de Cout estimatif Responsables
vérification

R1. D’ici 6 mois  R1. A1. Cibler les  Nombre de sites  Rapport du
augmenté le taux sites ; ciblés par le centre ; Voir le budget Gestionnaire
de dépistage actif  R1.A2. projet ;  Rapport de la du projet
dans la zone de Sélectionner les  Nombre de zone de santé ;
santé de NGIRI bénéficiaires du personnes  Rapport du
NGIRI projet sélectionnées ; projet ;
 R1.A3. Préparer  Nombre de  Rapport de
les documents de personnes sensibilisation ;
la sensibilisation ; dépistées par  Photo de
 R1.A4. Organiser semaine ; sensibilisation.
82

les descentes de  Nombre de


terrain ; personnes
 R1.A5. testées positif
Sensibiliser la
communauté ;
 R1. A6. Dépister ;
 R1.A7. Suivre et
contrôler les
activités du projet

R.2. Au bout de 6  R2. A1. Organiser  Nombre de  Rapport du Voir le budget Gestionnaire
mois appuyé des ateliers de centre appuyés ; projet ; du projet
financièrement le démarrage du  Coût du  Rapport du
centre hospitalier projet ; financement par centre ;
NZOMBO ;  R2. A2. Planifier centre ;  Rapport de
le programme du  Matériels dotés suivi ;
finement ; par le projet ;  Rapport de
 R2. A3. Financer  Nombre de l’évaluation.
le projet ; prestataires qui
 R2. A4. Suivre et manipulent
contrôler les facilement les
activités du projet. matériels.

R.3. Dans 6 mois  R.3.A1. Organiser  Nombre  Rapport de Voir le budget Superviseur
83

le centre est les ateliers de d’ateliers suivi du projet


appuyé. lancement ; organisé ;  Rapport
 R.3.A2.  Coûts matériels d’évaluation ;
Sélectionner le appuyés ;  Rapport
centre ;  Coûts technique d’activités ;
 R3.A3. Appuyer appuyés.  Photos.
centre ;
 R.3. A4. Suivre et
contrôler
84

4.7. ORGANIGRAMME DU PROJET

Conseil d’administration

Secrétaire exécutif

Comptable/Caissier Gestionnaire

Superviseur

Sensibilisateurs
85

4.8. DIAGRAMME DE GANTT


Activités Responsables Durée en mois
1 2 3 4 5 6
Collecter le fonds Gestionnaire

Recruter les personnels Equipe du projet

Recycler les personnels Equipe du projet

Acheter les matériels Caissier

Appuyer Equipe du projet

Accompagner les campagnes Gestionnaire


de dépistage
Suivre et contrôler Superviseur

Evaluer Evaluateur
86

4.9. Budget du projet


4.9.1. Analyse des besoins
a) besoin en ressources humaines
o
n Activités nombr Unité Normes Jr de Total jr
e comptable travail de travail
1 Collecter le fonds 1 Mois 1j=1jt 1m=26jt 26
2 Recruter les 2 Semaines 1j=1jt 1s=6jt 6
personnels
3 Recycler les 2 Semaines 1j=1jt 1s=6jt 12
personnels
4 Acheter les matériels 1 Semaine 1j=1jt 1s=6jt 6
5 Appuyer 2 Semaines 1j=1jt 1s=6jt 12
6 Accompagner le 3 Mois 1j=1jt 1m=26jt 78
campagne de
dépistage
7 Suivre et contrôler 6 Mois 1j=1jt 1m=26jt 156
8 Evaluer 1 Semaine 1j=1jt 1s=6jt 6
Total 302

Conformément aux normes du BIT (Bureau International du Travail), un


individu doit travailler 220 jours par an.
Notre projet est de 6 mois. D’où, nous devons procéder de la manière
suivante pour avoir le nombre de jours de travail pour un individu : 220/2 =110
jours. Pour trouver le nombre de personnes qui va travailler dans ce projet
nous faisons 302/110= 2.7 ≈ 3. C’est le nombre de personnes à engager à
temps plein dans notre projet. Nous ferons recours aux autres afin de réaliser
nos objectifs.

4.9.2. Budget proprement dit


a) Besoins en salaire

Coût
Durée Coût total en
Libellé Nombre unitaire en
en mois $
$
Secrétaire exécutif 1 6 2 500,0 15 000,0
Gestionnaire 1 6 200,0 1 200,0
87

Superviseur 1 6 1 700,0 10 200,0


Comptable/Caissier 1 6 1 500,0 9 000,0
Formateur 3 1 300,0 900,0
RECO 50 3 200,0 30 000,0
Total 66 300,0

b) Besoins en frais généraux


Unité Coût
Libellé Nombre Coût total en $
comptable unitaire en $
Internet Mois 6 250 1500
Consommation
Mois 6 300 1800
informatique
Loyer bureau Mois 6 1500 9000
Eau et
Mois 6 130 780
électricité
Autres services Mois 6 500 3000
Total 16080

c) Besoins en appuis techniques et matériels

Unité Coût Coût total en


Libellé Nombre
comptable unitaire en $ $
Appuis
Forfait 1 30000 30000
Matériels
Appuis
Forfait 1 25000 25000
technique
Autres frais Forfait 1 5000 5000
Total 60000
88

d) Besoins en évaluation

Coût
Nombre de
Libellé unitaire en Coût total en $
jours
$
Evaluateur 4 450 1800
Auditeur 2 300 600
Total 2400

e) besoin en équipements

Unité
Coût
Libellés comptabl Nombre Coût total en $
unitaire en $
e
Ordinateurs Kit 4 1500 6000
Projecteur Kit 1 1200 1200
Photocopieuse
Pièce 2 800 1600
imprimante
Table Pièce 5 230 1150
Chaise Pièce 8 150 1200
Armoires Pièce 4 300 1200
Total 12350

f) Besoins en déplacement

Unité Coût
Libellé Nombre Coût total en $
comptable unitaire en $
Déplacement
forfait 1 6000 6000
des agents

Collation forfait 1 3000 3000

Total 9000
89

g) Budget récapitulatif

1. RECETTES en $ 2. DEPENSES en $
17453,617
1.1. Apport local 8 2.1. Dépenses d'investissement
1.2. Apport
extérieur Equipements 12 350,00
Fondation DANIEL 157 082,56 Sensibilisation 60 000,00
S/total1 72 350,00
2.2. Dépenses de
fonctionnement
Salaire 66 300,00
Frais généraux 16 080,00
Déplacement 9 000,00
Evaluation 2 400,00
S/total2 93 780,00
166 130,0
S/Total 3 0
Frais Administratifs 2% 3 322,60
169 452,6
S/total4 0
Frais bancaire 3% 5 083,58
174 536,1
Total général 174 536,18 Total général 8
90

4.10. Plan de trésorerie


2 ème 3 ème 4 ème 5 ème 6 ème
Libelles Budget en $ 1 er mois
mois mois mois mois mois
Plan d’encaissement - - -
solde reporté 55735,25 111470,5 64839,47 18208,44 19031,03
Apport local 17453,6178 17453,62
Apport extérieur 157 082,56 78541,28 78541,28
Total recettes 174536,178 78541,3 134276,5 111471 64839,47 35662,1 19031,03
Plan de décaissement - - -
Salaire 66 300,00 11050 11050 11050 11050 11050 11050
Frais généraux 16 080,00 2680 2680 2680 2680 2680 2680
Appuis 60 000,00 30000 30000
Déplacement 9 000,00 1500 1500 1500 1500 1500 1500
Equipement 12 350,00 6175 6175
Evaluation 2 400,00 2400
Frais Administratif 3 322,60 553,7667 553,7667 553,7667 553,7667 553,7667 553,76667
Frais bancaire 5 083,58 847,263 847,263 847,263 847,263 847,263 847,263
Total dépenses 174536,178 22806 22806,03 46631 46631,03 16631 19031,03
Solde à reporter 0 55735,3 111470,5 64839,5 18208,44 19031 0
91

4.11. Viabilité du projet

a) Appropriation

Nous pouvons confirmer qu’il y aura l’appropriation d’autant plus que les et
les autorités vont considérer ce projet comme sien, le projet va résoudre les
problèmes de santé de communautaire.

b) Validité

La validité de ce projet sera justifiée dans la mesure où le problème à résoudre


provient d’un besoin ressenti de la part des professionnels de santé.

c) Caution politique

La caution politique sera respectée puisque nous allons nous soumettre aux
exigences politico-administratives, en leur demandant l’aval pour amorcer les
activités.

d) Technologie adaptées
La technologie à utiliser est facile, simple et adaptée au contexte du milieu et à
l’environnement du projet. Les professionnels qui seront formés dans ce projet
vont bien manipuler les matériels dotés.

e) Respect de l’environnement

L’exécution de ce projet respecte bien l’environnement et ne présente aucun


impact négatif sur l’environnement.

f) Implication des femmes et enfants

Ce projet donne une place de choix aux femmes, garçons et respecte la parité
au travers d’un recrutement équitable. Les premiers bénéficiaires de ce projet
sont les populations de la zone de santé de NGIRI NGIRI sans distinction de
race ou de religion.

4.12. Plan de suivi et d’évaluation


92

Début projet suivi fin projet


janvier 2024 juin 2024
juin Evaluation finale
4.13. Gestion des risques
No Risques Impact négatif Niveau de Mesure Responsables Durée Observation
possible risque d’atténuation

1 Mauvaise gestion Détournement de Moyen Mise en place Caissier 1mois


du financement fonds d’une bonne
gestion

2 Insécurité dans la Arrêt immédiat Faible Collaborer avec


zone des activités du les autorités Gestion du 2 mois ------------
d’intervention du projet locales pour projet
projet assurer la sécurité
3 Manque des Rupture du projet Faible Bien lancé l’appel
matériels sur les d’offre Gestionnaire 1 mois ------------
marchés
4.14. Cadre logique

Logique d’intervention Indicateurs objectivement Sources de vérification Hypothèses


vérifiables (I.O.V) (S.V)
Objectifs général: o Rapport
 Contribuer dans la lutte contre la  Baisse du taux de la ministère de la
contamination de la tuberculose dans la mortalité ; santé;
ville province de Kinshasa.  Nombre de tuberculeux o Rapport de la zone
par mois. de santés

Objectif spécifique:  Les autorités


 Nombre de centre  Rapport du politico-
 Appuyer techniquement et appuyés ; centre ; administratives
financièrement le centre hospitalier  Coût du financement par  Rapport de la zone s’impliquent
NZOMBO de NGIRIR NGIRI endéans centre ; de santé ; dans le projet
6 mois.  Nombre de sites ciblés  Rapport du projet ;
par le projet ;  Rapport de
 Nombre de personnes sensibilisation ;
sélectionnées ;  Photo de
 Nombre de personnes sensibilisation.
dépistées par semaine ;
 Nombre de personnes
testées positif
Résultats attendus
 Nombre de centre  Rapport du projet ; Les autorités de la
 D’ici 6 mois augmenté le taux de appuyés ; zone de santé s’y
dépistage actif dans la zone de santé de  Coût du financement par  Rapport du impliquent dans le
NGIRI NGIRI ; centre ; centre ; projet.
 Au bout de 6 mois appuyé  Matériels dotés par le  Rapport de suivi ;
financièrement le centre hospitalier projet ;
NZOMBO ;  Nombre de prestataires  Rapport de
 Dans 6 mois le centre est appuyé. qui manipulent l’évaluation.
 Collecter le fonds facilement les matériels.
Activités Moyens Couts (en $)  Les
 Recruter les personnels ;  Moyen humain professionnels
 Recycler les personnels ;  Moyen en frais Total : 174.536,178 sont intéressés
 Acheter les matériels ; généraux et s’impliquent
 Appuyer ;  Besoins en appuis ; dans le projet.
 Accompagner le centre par des  Equipement
dépistages actifs ;  Déplacement
 Suivre et contrôler ;  Evaluation
 Evaluer.  Frais bancaire
Le fonds suffisant et
versé temps
49
50

CONCLUSION GENERALE

Nous sommes arrivés à la conclusion de notre étude qui portée sur les facteurs
du dépistage tardif de la tuberculose.
La tuberculose est une maladie infectieuse contagieuse due à une mycobactérie
du complexe tuberculosis, connu sous le nom de Bacille de Koch. Depuis
toujours et dans toutes les civilisations humaines connues, la tuberculose n´a
jamais cessé de faire des victimes. Encore aujourd´hui, elle représente un
problème majeur de santé publique dans le monde. Le diagnostic est évoqué
devant des données cliniques et radiologiques, mais la confirmation n´est que
bactériologique et/ou histologique
En dépit de l´amélioration des conditions de vie et l´existence d´un traitement
efficace, la tuberculose reste l´une des maladies infectieuses et contagieuse les
plus meurtrières, et fait actuellement partie des dix premières causes de
mortalité dans le monde. L´Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fixé
pour objectif de l´éradiquer d´ici 2035
Pour confronter notre hypothèse, la démarche était la suivant :
 Faire une revue de la littérature ;
 Proposer un questionnaire sur les facteurs du dépistage tardif de la
tuberculose ;
Apres traitement et analyse de nos données, nous sommes arrivés aux résultats
suivants :
Les facteurs individuels du dépistage tardif de la tuberculose sont :
 Sexe : (P : 0,024) ;
 Appartenance à une population (P : 0,000) ;
 Mode de dépistage de tuberculose (P : 0,000).
Les facteurs économiques de la tuberculose sont :
 La réalisation des examens payant dans le cadre de diagnostic de la
tuberculose (P : 0,000) ;
 Types examens effectuent (P : 0,004) ;
 Cout de ces examens (p : 0,039).

Ces résultats confirment notre hypothèse et permet de faire les suggestions


suivantes :

 Développer des formations continues du personnel de santé, à la fois


institutionnel mais également du secteur privé.
51

 Développer l’insertion de personnel de santé ayant une certaine


sensibilité culturelle par le biais de formations
 Favoriser la diffusion de l’information de la TB par le biais de
différents modes de communication dans la langue tseltal (radio,
écoles, réunions communautaires,)
 Mettre en place un programme d’aides (transport, alimentaire,)
destinées aux patients tuberculeux afin de pouvoir répondre aux
besoins financiers du patient qui ne peut travailler mais aussi de sa
famille ;
 Favoriser une meilleure organisation entre le niveau central et
régional sur la distribution des traitements pharmaceutiques
 Favoriser l’information sur les conditions d’accès au dépistage, aux
traitements et au droit à la santé auprès de la société civile
 Développer une vision intégrale de la santé prenant en compte les
déterminants sociaux de santé
52

BIBLIOGRAPHIE
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Nov;100(11):1862–70. PMID:16949809.
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du Centre et d’ailleurs Octobre 2018. Genève, Suisse.
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Recueil des résolutions et décisions de l’Assemblée mondiale de la Santé
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WHA44.8. Tuberculosis control Programme. In: Handbook of resolutions
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Volume III, 3rd edition (1985-1992)]. Genève, Organisation mondiale de
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