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FOI
B.P :601 BUKAVU
« Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole,
et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut
fermer… Je cours vers le but, pour remporter le prix ».
DEDICACE
Toute ma gratitude à l’endroit du Seigneur Dieu tout puissant, Dieu de l’univers et de la
terre, Dieu de toutes les créatures du monde, lui qui a toujours été à mes cotés, lui qui ne m’a
jamais abandonné dans le bonheur que difficultés. Reçoit encore une fois ma gratitude.
Goûter ce jour les fruits de ta semence, car nous dit la Bible « celui qui élève bien son fils en
tirera satisfaction parmi ces connaissances, il sera fier de lui »
ESPOIR NGAMA
REMERCIEMENTS
En Dieu nous confions notre ame de qui vient notre salut,il est notre refuge,la source de notre
gloire ,le rocher de notre vie, notre très haute retraite en qui nous gardons notre espérance.
Ce pourquoi nous le remercions d’avance
Au royaume du Bonheur les peines et sacrifices sont inevitable, un ticket à coup sur!
Outre, la Somme des sacrifices et peines des autres sont les socles d’un Bonheur espérance.
Nos remerciements sincères s’adressent aux autorités académiques de l’université simon
kimbangu de bukavu et ceux de la faculté de médecine.
C’est par cet extrait de SMITH ADAMS que nous commençons de primes à bord à remercier le
pr.Dr Yassa yoenienne PIERRE ainsi que notre codirecteur Dr MUSHAMALIRWA
BAFURUME James d’avoir accepté d’assurer la direction de ce travail et tous vos effort fournis
pour notre bien et realization de ce travail jusqu’à la fin.
A vous mes frères et soeurs: CHRISTIAN, JOSPIN, FISTON, YVETTE, SYLVIE,
LYDIE et GRACE
Je remercie tous mes amies et amie dont: FIDEL, OSEYA, GERARD, PAUL ,OLIVIER
JACQUELINE, ANDRES, FABRICE THEO ERIC CIKU pour le soutien moral en fin de
réaliser ce travail
ESP
OIR NGAMA
SIGLES ET ABREVIATIONS
%: Pourcentage
<: Inferieur
>: Superieur
Dr: Docteur
ECUB: Examen cytobactériologique des urines
FB: Flore bacteriènne
G6PD: Glucose 6 phosphate déshygrogénase
IU: Infection urinaire
IAU: Infection de l’appareil urinaire
ITU: Infection du tractus urinaire
IUC: Infection urinaire communautaire
BA: bactériurie asymptomatique
IUH: Infection urinaire hospitalier
PA: Pyélonéphrite aigue
NFS: Numération formule sanguine
CU: Culot urinaire
PI: Parasitose intestinale
FT: Fièvre typhoide
FID: Fosse iliaque droite
USK: université Simon kimbangu
TFC: Travail de fin de cycle
SPSS: package statistique pour les sciences sociales
CH: centre hospitalier
ESPOIR NGAMA
CHAP.0 INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
L’infection urinaire est l’une des infections les plus rencontrées en pratique de ville comme en
milieu hospitalier. De nombreuses études montrent que les infections urinaires touchent environs
40% à 50%des femmes dans le décours de leur vie et qu’un tiers des femmes fera infection
urinaire avant 24ans. Les bactéries sont à l’origine de la plupart des infections urinaires (1).
La fréquence des infections urinaires dépend de l’âge et du sexe. Les femmes sont beaucoup plus
touchées que les hommes car l’urètre de la femme plus court que celui de l’homme facilite
l’entrée des bactéries dans la vessie (2). Les infections occupent le deuxième rang (15%) parmi
les causes contributives des décès maternels dans le monde (3).
Les infections graves comptent pour 36% de taux de nouveau-né et 80% des décès néonataux
résultent directement de trois grandes causes: les infestions graves, l’asphyxie et la prématurité.
Elles représentent la principale cause de mortalité néonatale après la première semaine de la vie
(4).
Les infections sont prépondérantes surtout dans les pays en développement ou les soins et
l’environnement des soins sont qualifiés insuffisantes. Les infections pendant la grossesse et
l’accouchement ont longtemps été redoutables et à la basse des secteurs d’isolement dans les
maternités en particulier contre l’infection puerpérale. L’agent infectieux peut-être un virus
(rubéoles, hépatite virale, herpes, varicelle, VIH/SIDA) une bactérie (streptocoque B, gonococcie
Rickettsiose) un parasite (toxoplasmose) ou un autre micro-organique (5).
Dans le monde en général, 13.000.000 des femmes sont estimées atteintes d’infections uro-
génitales chaque année (6).
On estime qu’en Amérique du nord, plus de 20% à 40% des femmes ont déjà eu au moins une
infection urinaire. Environs 2% à 3% des femmes adultes auraient une cystite chaque année.
Tandis que les hommes jeunes sont peu touchés par cette infection, les hommes d’âge mur atteint
de la prostate.
Quant aux enfants, ils sont plus rarement touchés. Environs 2% des nouveau-nés et des
nourrissons contractèrent des infections urinaires. Ce sont surtout les bébés de sexe masculin qui
présentent une anomalie des voies urinaires qui en souffrent. A l’âge de 6 ans, 7% filles et 2%
des garçons ont présenté au moins une fois une infection urinaire (7).
En 2006 aux USA, les infections du tractus ont été à l’origine de 11.000 des visites médicales et
500.000 hospitalisation (6). Plus de 30% des femmes et environs 10% des hommes souffrent au
moins une fois dans leur vie d’une infection urinaire (7).
Au Canada, des récentes données d’hôpitaux ternaires canadiens suggèrent une augmentation de
les infections urinaires chez les femmes, parmi les 2000 isolats urinaires, l’Escherichia coli
présente 84,1% de bactéries isolées, les Klebsiella pneumonila 3,8% l’enterococus sp 2,8% le
proteus mirabilis 2,6% et le staphylin looch staphylococcus saprophyticus 1,4% (8).
Au Pérou, l’infection urinaire est de 10% chez les femmes enceintes la majorité en souffrent
pendant la grossesse. La plupart des infections urinaires accours de repérées et traitées mais un
dépistage et des mesures de préventions simple permettent de militer leur apparition (9).
En France, la prise en charge des infections urinaires fait l’objet d’un consensus révisé en 2008.
Toute bactérie chez les femmes enceintes, qu’elle soit ou non symptomatique doit être traitée en
urgence (10). MEYHER indique que ka fréquence chez les femmes enceintes est de 2,3 à 17,5%
surtout chez les primipares avec le risque de développer une pyélonéphrite de 20 à 40% avec
avortement (10). GOLDSTEIN (2000) montre qu’en France les germes les plus souvent isolées
sont les Escherichia coli (75%) (11).
En Afrique, la présence des bactéries dans les urines est retrouvée chez 2,5 à 12% des femmes
enceintes. La fréquence augmente avec l’âge d’enfant et le diabète. L’infection urinaire est
favorisée chez la femme enceinte par la diminution de tonus musculaire (13)
Au Cameroun, plus de 6000 patients ont été reçus au centre pasteur du Cameroun (CPC) pour
ECBU en 2007. Après l’analyse de la base des données des patients, d’identifier les germes les
plus souvent isolés dans les ECBU en CPC : il s’agit d’analyser les résultats positifs et de
déterminer les fréquences d’apparition de chaque germe chez les patients du CPC, d’analyser la
sensibilité des germes les plus fréquents aux antibiotiques ; ici il s’agit d’identifier les
antibiotiques les plus sensibles aux germes les plus fréquents et d’examiner comment la
probabilité d’un germe soit sensible à un antibiotique varie suivant les caractéristiques (sexe,
âge) des patients et de la présence de plus d’un germe et d’identifier les facteurs de risques des
infections urinaires d’origine bactérienne. L’intérêt de cette étude est qu’elle est sans précédente
au Cameroun et qu’elle sert de base de réflexion pour le traitement empirique des infections
urinaires au Cameroun (14).
Au Maroc, l’ALOUI et al (1998) montrent que les Escherichia coli et les Klebsiellas totalisent à
eux seul 69% des germes isolés dans un urinocolture qui sont suivis des proteus, des
staphylocoques, des Entérocoques, des Nitrobacters et des Pseudomonas à Rabat au Maroc (15).
En RDC, une étude qui a été menée à Kisangani dans la zone de Kabondo a démontré que le
taux de mortalité lié aux infections urinaires chez les femmes enceintes est de 8,5%,
contrairement à celle de Biyanga qui enregistre un taux de mortalité aux infections urinaires à
11%. D’une manière générale, les infections occupent en RDC la première place avec prévalence
de 6% après le paludisme qui est à 8%. Les infections en générale sont à 31,1%(16).
Au Sud-Kivu dans le centre de santé 14,3% des femmes enceintes ont une infection urinaire dans
des hôpitaux 11 2% (17).
En abordant cette recherche, nous nous sommes posé les questions suivantes:
2. Quels sont les facteurs favorisants l'infection urinaire chez notre population d'étude?
0.3 OBJECTIF D'ÉTUDE
• Déterminer le profil socio-démographique des femmes enceintes touches par les infections
urinaires au CENTRE HOSPITALIER PHILADELPHIE.
• Déterminer les facteurs favorisant les infections urinaires chez les femmes enceintes
• Pendant la période de notre stage, nous avons constatés une fréquence élevée de cas d'infection
urinaire chez les femmes, c'est pourquoi, nous avons voulu vérifier ce constat par une étude
scientifique.
• Les résultats du présent travail pourront donc aider les personnels de santé dans l'amélioration
de la prise en charge des infections urinaires chez les femmes.
• Le présent travail donne beaucoup d'information sur les infections urinaires et peut être
consulté par toute personne intéressée par le thème et les autres chercheurs.
En effet, la fréquence d'infection urinaire semble être élevée dans le monde entier, surtout dans
les pays en voie de développement, nous avons jugés bon d'effectuer ce travail dans notre milieu
étant donné que les analyses de certitude pour confirmer l'infection urinaire chez la femme ne
sont pas souvent demander par certains cliniciens suite au manque des réactifs, appareils, dans le
service de laboratoire et parfois les personnels non qualifiés.
0.5 SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction, la conclusion et les suggestions notre travail comprend quatre chapitres à
savoir :
I.1.2.Histologie.
La structure histologique du rein comprend: le néphron et l'appareiljuxtaglomérulaire (AJG), le
tissu interstitiel et les vaisseaux.
Il est constitué de deux éléments: l'un vasculaire, le glomérule qui filtre leplasma, l'autre
épithélial, le tube urinaire qui élabore l'urine définitive.
Le tube urinaire comprend quatre segments: le tube proximal, l'anse de Henle,le tube distal et le
tube collecteur.
L'AJG est composé de l'artériole afférente, l'artériole efférente, la macula densaet du lacis. Les
tissus interstitiels entourent les différentes structures du rein. Le reincomporte IJne micro
vascularisation complexe.
I.1.3.Physiologie rénale.
Le rein, par son rôle d'élaboration de l'urine, assure deux grandes fonctions:
• La formation d'érythropoiétine,
II.1.Anatomie descriptive
Les voies excrétrices vont du sinus rénal à la vessie.
Du sinus rénal partent les petits calices qui se réuniront pour former les grandscalices. Les grands
calices en se réunissant vont former le bassinet qui s'ouvredans l'uretère.
l'uretère iliaque: concave en arrière sur la saillie des vaisseauxiliaques,l'uretère pelvien, différent
selon le sexe.
l'adventice conjonctivo-élastique;
III.La vessie.
III.1.Anatomie descriptive.
La vessie se trouve à la partie antérieure du pelvis, en arrière de la symphysepubienne et en avant
du rectum. Chez l'homme, elle se situe au-dessus de laprostate et chez la femme en avant de
l'utérus.
Elle présente, trois faces: supérieure, antérieure, postéro-inferieure ou base;des bords latéraux et
un sommet antéro-supérieur.
III.2.Histologie et physiologie
• la couche moyenne circulaire, 3 à 4 fois plus épaisse au niveau ducol vésical où elle constitue
les 4/5 du sphincter strié (chez l'homme). Chez lafemme, il n'existe au niveau vésical que des
fibres longitudinales ou obliques qui secontinuent dans la paroi urétrale, ce qui constitue un
sphincter moins puissant quechez l'homme;
L'urothélium est fait de deux couches de cellules: cellules basales, cellules decouverture. Ces
dernières sont de type pavimenteux stratifié chez l'homme et de type malpighien chez la femme.
La vessie a un double rôle: être un réservoir étancl1e entre les mictions etassurer des mictions
efficaces, complètes et contrôlées à travers l'urètre.
IV.L'urètre.
C'est un conduit musculo-membraneux à la fois urinaire et génital chezl'homme. Chez la femme,
c'est un conduit musculo-membraneux court, presquevertical (4 cm) allant du col vésical au
périnée. La faible longueur de l'urètre fémininet la proximité étroite avec l'appareil génital
expliquent, sans doute, la fréquence des lU chez la femme.
NB: C'est la paroi des voies urinaires (notamment la muqueuse) et le parenchyme rénal qui sont
le siège des phénomènes inflammatoires lors des lU.
II.1Définitions - épidémiologie.
L'infection urinaire est une infection à la fois du contenant ( appareil urinaire) etdu contenu
( urines) . Plusieurs termes sont utilisés pour désigner l'infectionurinaire (lU). On parle:
d'infection urinaire, d'infection du tractus urinaire (ITU) ou del'appareil urinaire (JAU), de
bactériurie, de pyurie [10].
La BA concerne 3 à 10% des femmes en période d'activité génitale et selon lesauteurs [8],
pendant la grossesse, elle est de 2,3 à 17,5%. Cette fréquence varieavec l'âge, la parité, augmente
avec l'âge gestationnel, et est inversement proportionnelle au statut socio-économique[ 8].
TLa cystite aiguë associe à la culture positive une symptomatologie du bas appareil urinaire:
brûlures mictionnelles, dysuries, pollakiurie, douleurs pelviennes.
La pyélonéphrite aiguë est une infection du parenchyme rénal. L'ECBU positif s'accompagne de
signes d'infection du haut appareil urinaire: fièvre, frissons, douleurs lombaires, troubles du
transit. Elle concerne 1 à 2% des femmes enceintes, mais survient dans 70 à 80% des cas chez
des patientes ayant un antécédent de
BA[8].
Le germe le plus souvent en cause est Escherichia coli.
La nature des germes varie selon que l'infection est observée en pratique deville ou en milieu
hospitalier [28].
Les Entérobactéries.
Ce sont des bacilles à Gram négatif, mobiles ou immobiles, qui se multiplient aisément sur des
milieux ordinaires, voire hostiles, en donnant des colonies rondes, opalescentes, lisses. Elles sont
aéro-anaérobies facultatives, fermentent le glucose avec ou sans gaz, réduisent les nitrates en
nitrites et ne possèdent pas d'oxydase.
Escherichia coli.
E. coli est habituellement sensible aux antibiotiques actifs sur les bacilles à Gram négatif.
Genre Citrobacter
L'espèce type est Citrobacter freundii. Cette bactérie est proche d'E. coli et desSalmonella par ses
caractères biochimiques et antigéniques. Elle est responsable d'infections spontanées de l'appareil
urinaire et de surinfections hospitalières.
Ce sont des cocci à Gram positif souvent d'allure assez ovoïde, disposés en chaînettes.
Les entérocoques sont des saprophytes de l'intestin humain, de la peau et de l'urètre. Ce sont des
contaminants fréquents des prélèvements d'urine surtout chez la femme.Ils ne doivent être pris en
compte que si 2 examens successifs retrouvent une bactériurie 1aS/mi, associée à une
leucocyturie.Ils sont naturellement résistants aux aminosides; généralement sensibles aux
pénicillines.
Les Staphylocoques
Ce sont des cocci à Gram positif que l'on différencie des streptocoques par leurregroupement le
plus souvent en amas ou en grappe de raisin, et la présence d'une catalase. On distingue deux
groupes de staphylocoques: Staphylococcus aureus à coagulase positive et les staphylocoques à
coagulase négative (SCN).
Staphylococcus aureus est retrouvé dans les urines essentiellement lors des prostatites, des abcès
de rein et des infections post opératoires. Les SCN regroupent 13 espèces dont les plus souvent
isolées chez l'homme sont: Staphylococcus epidermidis, Staphylococcus saprophyticus.
Chez la femme jeune (activité sexuelle, grossesse), sans contexte favorisant apparent, les SCN
causent des lU avec une grande fréquence, au deuxième rang après Escherichia collI 44 ].
Les SCN(à l'exception de S. saprophyticus) sont plus résistants aux antibiotiques que S.
aureus.20
II.2.2 Physiopathologie.
L'urine normale est stérile. Cependant c'est un milieu où la croissance bactérienne est possible,
surtout dans certaines conditions de pH, d'osmolarité et de concentration uréique. Le tractus
urina.ire est également stérile, à l'exception de l'urètre antérieur qui abrite une flore saprophyte. Il
possède également des mécanismes naturels de défense. Une lU suppose donc un apport
extérieur de germes pathogènes et un déséquilibre entre la virulence de l'agent pathogène et les
capacités de défense de l'hôte. Ce déséquilibre peut être accentué parl'existence de facteurs
favorisants.
- flux permanent de l'urine urétérale, un urètre long chez l'homm edes mictions fréquentes une
intégrité de la muqueuse vésicale.
les constantes biochimiques de l'urine (pH acide. osmolarités extrêmes) secrétions prostatiques
bactéricides chez l'homme les facteurs de l'immunité humorale (anticorps circulant et anticorps
locaux) et de l'immunité cellulaire.
Les lU sont relativement plus fréquentes pendant la grossesse: 5 à 10% suivant les auteurs, soit
une multiplication du risque de 2 à 2,5 fois[ 30]. Cette fréquence accrue durant la grossesse peut
s'expliquer par les facteurs suivants:
- Les modifications mécaniques: l'utérus gravide exerce une compression sur la vessie et sur les
deux uretères. Cette compression vésicale favorise l'apparition d'un résidu post mictionnel cause
d'lU.
- Les anomalies de l'appareil excréteur: lithiase, sténoses urétérales ou urétrales, reflux vesico-
uretéral, vidange incomplète de la vessie,
- Les facteurs loco-régionaux dont la constipation et les infections génitales chez la femme.
- Certains états pathologiques comme le diabète (en raison de la glycosurie et des anomalies de la
miction), la bilharziose, les vessies neurologiques.
Les souches de bactéries (surtout E. coli) responsables d'lU, en particulier celles isolées de
pyélonéphrites, possèdent des facteurs de virulence particuliers. La présence d'adhésines
fimbriales; et d'aérobactine sont les facteurs principaux[17].
Les adhésines fimbriales sont des adhésines protéiques qui permettent l'adhésion des bactéries à
l'épithélium urogénital condition nécessaire à la colonisation urinaire.
L'aérobactine permet une croissance rapide de la bactérie dans les tissus en entrant en
compétition avec la transférrine pour chélater le fer ferrique au profit de la bactérie. Les souches
d'E. coli néphritogènes seraient plus souvent productrices d'aérobactine que celles responsables
de bactériurie asymptomatique[17].
Chez la femme le réservoir des germes se situe surtout au niveau péri urétral et anal.
La voie ascendante.
C'est la principale voie de propagation de l'lU chez la femme. L'urètre antérieur est colonisé par
la flore bactérienne saprophyte des régions périnéo-vulvaires. Par réflux urétro-vésical, les
germes colonisent la vessie. Un reflux vésico-urétéral permet l'infection du haut appareil
urinaire. Normalement la colonisation vésicale est temporaire, éliminée par la miction. Mais les
facteurs précédemment décrits, la stase urinaire en particulier, favorise l'infection des urines. Les
germes les plus souvent en cause dans l'infection par voie ascendante sont: E. coli( 50% des
cas ), Klebsiella, Proteus, Enterobacter, Serratia, les staphylocoques à coagulase négative,
Enterococcus, Pseudomonas [4].
La voie descendante.
La localisation se fait sur l'arbre urinaire et est déterminée par les facteurs précédemment décrits.
Les germes les plus souvent en cause sont: Candida albicans, Mycobacterium tuberculosis,
Salmonella sp, Staphylococcus aureus[4].
II.5.Etude clinique.
Les signes cliniques sont comparables à ceux observés chez les femmes en dehors de la
grossesse.
II.5.1.Aspects cliniques.
La cystite aiguë
* Forme typique
Elle est caractérisée par un début en général brusque. La symptomatologie est faite de signes
habituels: pollakiurie, envies pressantes d'uriner (impériosités mictionnelles), dysuries, brûlures
mictionnelles, douleurs sus pubienne et urines troubles. Les signes généraux sont absents
(fièvre).
* Formes cliniques
Ce sont essentiellement les formes atténuées. Elles peuvent rendre le diagnostique difficile
d'autant plus que certains symptômes sont banals au cours de la grossesse en dehors de toute lU.
C'est le cas de la pollakiurie liée à la diminution de la capacité vésicale; des brûlures
mictionnelles liées à une candidose vaginale.
On peut noter également les cystites récidivantes (4 épisodes par an), les cystites qui
compliquent une anomalie sous jacente (sténose urétrale).24
La pyélonéphrite aiguë.
*Forme typique.
. Le début est souvent brutal, marqué par une fièvre supérieure à 38°5c et des frissons.
. Les signes fonctionnels orientent l'attention sur l'arbre urinaire: douleurs lombaires spontanées
avec irradiation descendante en bas et en avant, le long du trajet de l'uretère, pollakiurie et
brûlures mictionnelles. Il existe partois des contractions utérines. La coexistence ou la précession
par des signes de cystites est évocateur, mais manque souvent.
. A l'examen, la palpation de la fosse lombaire provoque une vive douleur. Les classiques points
douloureux ureteraux sont inconstants. Les urines sont troubles.
-Fièvre intermittente sans signe urinaire, ce qui peut faire évoquer une infection virale.
- Des signes localisés posant alors des problèmes de diagnostic avec une appendicite ou une
cholécystite.
- Le tableau peut partois se résumer à une pyurie isolée, à des douleurs lombaires ou à de simples
contractions utérines.
Elles sont rares et particulièrement à craindre chez la femme enceinte en raisonde la stase
urinaire. Elles comportent: une altération de l'état général avec hypothermie, troubles de la
conscience, frissons, collapsus cardiovasculaire, détresse respiratoire, altération de la fonction
rénale ( dans 25% des pyélonéphrites aiguës gravidiques).
Les signes urinaires sont au second plan; des troubles gastro-intestinaux ou un ictère peut faire
errer le diagnostic ( classique forme gravido-toxique associant un syndrome septicémique grave,
une atteinte hépatique, des signes digestifs et une insuffisance rénale).
La bactériurie asymptomatique.
La BA peut évoluer en formes symptomatiques graves, d'où la nécessité de la dépister dès que la
grossesse est confirmée et à chaque consultation prénatale. On peut utiliser notamment les
bandelettes réactives.
II.6.Diagnostic biologique.
C'est l'examen clé sur lequel repose le diagnostic d'lU, il doit donc être réalisé de façon
rigoureuse. Il guide aussi le choix du traitement antibiotique.
- l'antibiogramme
Diagnostic topographique.
Ce diagnostic a un intérêt pronostique et thérapeutique.
Il est essentiel de distinguer les lU basses (cystites) des lU hautes (pyélonéphrites aiguës).
Il repose essentiellement sur des arguments cliniques ( signes urinaires précédemment cités) et
l'exploration de la vessie qui comprend: la cystographie mictionnelle, la cystoscopie, et l'étude
urodynamique de la miction.
- Arguments cliniques: le diagnostic de pyélonéphrites aiguës ( PA) repose sur des faits cliniques
évidents si surviennent brusquement: frissons, une fièvre élevée et une vive douleur lombaire.
Cependant une atteinte asymptomatique du haut appareil urinaire existe dans 30 à 50% des cas
de bactériuries asymptomatiques[7] ; d'où la nécessité de rechercher d'autres faits.
- Arguments bactériologiques: la récidive au même germe ainsi que la présence dans les urines
de cylindres granuleux ou leucocytaires peuvent affirmer une lU haute.
- Arguments étiologiques: reposent sur la probabilité d'lU haute en raison de certains facteurs
favorisants: obstruction des voies excrétrices, lithiase, '"
- Echographie: peu onéreuse et bien tolérée, elle visualise de façon habituelle les signes
échographiques d'une PA grave.
II.7. Evolution
La bactériurie asymptomatique.
Le premier risque de la bactériurie asymptomatique est le développement d'une PA. Dans 20%
des cas au moins la PA survient chez une femme ayant eu une BA [16 ]. Un traitement correct
permet de réduire fortement ce risque.
La cystite aiguë
Le traitement permet une guérison rapide et évite là aussi une propagation de l'infection vers le
haut appareil IJrinaire. Les récidives sont fréquentes.
La pyélonéphrite aiguë.
Un traitement adapté et suffisant permet également une guérison rapide. La récidive est
fréquente; et ces infections peuvent conduire à la chronicité réalisant une néphrite interstitielle
chronique qui peut aboutir progressivement à une altération de la fonction rénale.
L'évolution du foyer parenchymateux responsable des échanges septicémiques peut se faire vers
l'abcès du rein et vers des localisations secondaires, maternelles, placentaires et fœtales.
-Après l'accouchement: l'lU peut se poursuivre ou récidiver dans le post partum responsable à
long terme de néphrites interstitielles chroniques avec apparition progressive d'une insuffisance
rénale chronique et d'une HTA.
Une menace d'accouchement prématuré est fréquente dans les PA ( 20 à 25% des cas). Elle est
principalement liée à l'hyperthermie et à l'infection ovulaire. Ce risque se rencontre également
dans 15% des lU basses[16].
-Risque d'hypotrophie:
Le retard de croissance est plus fréquent chez le fœtus et le nouveau-né de mère atteinte
d'IU[16].
Il est certain. L'enfant peut s'infecter par voie transplacentaire surtout au cours des formes
graves.
Buts du traitement.
Chez la femme enceinte, ce traitement a également pour but de prévenir la survenue d'une PA et
les complications. Il ne doit pas être nocif pour le fœtus
Les moyens.
Mesures hygièno-diétetiques.
Traitement médical.
C'est la base du traitement de l'lU. Pratiquement, tous les antibiotiques utilisés dans le traitement
de l'infection urinaire franchissent la barrière placenta.ire. Il faut donc tenir compte, lors de leur
prescription, de leur risque potentiel pour l'embryon et le fœtus. Ce risque concerne
essentiellement deux périodes. Le premier trimestre, période au cours duquel s'effectue
l'embryogenèse: le risque principal est la survenue d'une malformation. En fin de grossesse le
fœtus est particulièrement sensible à la toxicité des médicaments.
Les antibiotiques urinaires sont le plus souvent contre indiqués pendant la grossesse en raison de
"absence de preuve suffisante de leur innocuité pour l'embryon.
- Les bêta lactamines : pénicillines et céphalosporines. Ce sont les antibiotiques les plus utilisés.
Sur le plan de la tolérance embryonnaire et fœtale, les bêta lactamines, particulièrement
l'ampicilline et l'amoxicilline, semblent être le traitement de choix de "lU pendant la grossesse.
Les céphalosporines de troisième génération ( ceftriaxone, cefotaxime) sont les plus efficaces
mais leur coût élevé doit limiter leur indication.
- Les aminosides.
Leur emploi est discuté. La toxicité auditive des produits récents (gentamicine, netilmicine ) n'a
jamais été formellement démontrée pour des utilisations de courte durée et en absence
d'insuffisance rénale [ 18 ].
. Le Cotrimoxazole :
Peut être utilisé avec plus ou moins de réserves [ 18 ]. Les réserves proviennent du fait que le
Trimethoprime a une action antifolique. donc théoriquement malformative ; mais aucune étude
ne montre une augmentation de la fréquence des anomalies fœtales [18].
• Les tétracyclines
Sont contre indiquées car traversent le placenta et se déposent au niveau des dents et des
épiphyses des os longs ( risque d'anomalie du bourgeon dentaire ou de dyschromie dentaire).
L'acide nalidixique peut être utilisé avec réserve pour certains auteurs ( contre indication au
premier trimestre et dans le dernier mois) [7 ].
- La fosfomycine.
Utilisable chez les patientes poly allergiques, n'a pas suscité de rapports d'anomalies [ 18 ]. Un
traitement unidose est préconisé [18 ]
- Les macrolides :
- La nitofurantoïne ( FuradantineA )
Elle reste un des produits de référence; aucune relation avec des anomalies fœtales n'a été relevée
[18 ]. Le médicament est contre indiqué en cas de déficit en G6PD.
- Les « antiseptiques urinaires» sont soit utilisables tout au long de la grossesse ( Nitroxoline)
soit à éviter en fin de grossesse( Acide pipémidique qui pourrait entraîner des accidents
hémolytiques chez le nouveau-né).
Traitement chirurgical.
Des études comparatives montrent qu'un traitement par une dose éradique 50 à 60% des
infections alors qu'un traitement donné 7 à 10 jours en éradique 70 à 80%[18 ].
Le traitement conventionnel repose sur une antibiothérapie de 7 à10 jours avec un produit à
bonne élimination urinaire aux posologies usuelles: cotrimoxazole, bêta lactamines,
nitrofurantoïne.
Le traitement court à dose unique est contre indiqué chez la femme enceinte.
Le traitement des cystites récidivantes est soit continu( prise quotidienne) ou discontinu(prise bi
ou tri quotidienne) : cotrimoxazole, nitrofurantoïne, céphalosporines, Acide pipémidique.
La pyélonéphrite aiguë
Le traitement est administré par voie parentérale jusqu'à la rétrocession de la fièvre depuis au
moins 24h. On prend alors le relais per os. Ce traitement sera maintenu au minimum 15 jours. Un
ECBU de contrôle sera pratiqué 48 heures après le début du traitement et 48 heures après l'arrêt
du traitement.
II.10.Prévention
Les mesures d'hygiène visant à éviter la colonisation vulvo-vaginale ( lutte contre la constipation,
toilette locale soigneuse de la vulve vers l'anus) et l'envahissement de la vessie par les germes
( boissons abondantes, mictions fréquentes, vidange de la vessie après les rapports sexuels) sont
préconisées. Les sondages vésicaux sont à éviter. Il faut dépister systématiquement et traiter les
bactériuries asymptomatiques.
CHAP II. MATÉRIELS ET MÉTHODE
II.1 TYPE D’ETUDE
Notre étude est rétrospective portant sur le profil Clinique et épidemiologique des infections
urinaires chez les femmes enceintes au CH PHILADELPHIE de Bukavu au cours de la période
allant du 01/01/ au 31/12/2020
II.2 MILIEU D’ETUDE
Notre milieu d’étude est dénommé centre hospitalier Philadelphie de Bukavu.
Le CENTRE HOSPITALIER DE PHILADELPHIE est situé dans:
La province du Sud-Kivu
Commune d’IBANDA
Quartier NDENDERE
Etant donné que les malades ont préférés les soins de qualité qui leurs étaient administrés ; ils
avaient jugé utile d’ouvrir un dispensaire pour que les malades soient bien surveillés au lieu
qu’ils fassent des navettes tout en étant malades.
Vue les moyens très limités et réduites, l’assistant MUGANZA KIBAKULI Isaac avec l’idée
d’orienter cette idée noble du projet dans les cadre associatif. Espérant qu’à la longue on pourra
avoir les bonnes volontés qui pourront nous venir en aide pour sauver l’ensemble de vie de la
population qui a tant souffert dans les cadres des soins des santés primaires.
C’est ainsi qu’en 1997 avec le concours des membres fondateurs en matière et en conseil, avec le
soutien moral des membres cofondateurs ; il décide de créer une association dénommée :
« mouvement communautaire pour la production et prévention » MCPP Asbl en sigle ; laquelle
fut adopté d’ouvrir un dispensaire pourra servir cette population longtemps abandonné d’elle-
même en soin de sante primaire.
L’ouverture ayant eu lieu sur avenue major vangu III dans un bâtiment de 3 chambres et 1 salon
avec une capacité de 3 lits où avait fait tout simplement 10 jours du travail du 01/03/1997 au
10/03/1997 compte tenu de poursuite fétichiste avec comme mauvais signe de tuer un serpent le
jour même du démarrage des activités. Ce mauvais signe nous a poussé de cesser nos activités
dans cette maison. Le 11/03/1997 nous avons déménagé pour une maison de 3 chambres avec un
salon en semi durable sous la supervision du Docteur SAYBA NYANDULA.
La plainte à l’admission;
Le diagnostic ;
Examen de laboratoire
La parité ;
Sa provenance ;
Age ;
La gestité
Age de la grossesse ;
Le traitement reçu ;
Evolution
Les autres pathologies associées aux infections urinaires.
Nous nous sommes aussi servis de certaines formules statistiques pour représenter nos résultats
Le pourcentage :
- Être une femme enceinte reçue au centre hospitalier Philadelphia de Bukavu durant notre
période d’étude, être hospitalisé et suivi pour une infection urinaire au cours de notre période
d’étude, avoir un dossier médical enregistré dans le registre du CENTRE HOSPITALIER
PHILADELPHIA, avec tous les paramètres d’études complétés.
IU 43 12%
PA 314 87,9%
Au vu de ce tableau, nous constatons que sur 357 Patientes hospitalisées dans le service de
gynéco-obstétrique au CENTRE HOSPITALIER PHILADELPHIA Pendant la période du 01
Janvier 2020 au 31 Décembre 2020, soit une période d’une année, nous avons enregistré 43 Cas
d’infection urinaire soit 12 %
<18 3 6, 9%
18─25 16 37, 2%
26─33 12 27, 9%
34─41 8 18, 6%
>41 4 9, 3%
Total 43 100%
L’analyse dans ce tableau nous montre que la tranche d’âge la plus touchée est celle des femmes
enceintes de 18 à 25 ans, soit 37,2%
Total 43 100%
Au vu de ce tableau, nous constatons que la plupart des femmes enceintes qui sont touchées par
les infections urinaires proviennent de GYAMBA avec 25,5%, suivi de ceux de NYAMUGO
avec 18,6 %
Fièvre 4 9,3 %
Pollakiurie 11 25,5%
Hématurie microscopique 3 6,9%
Douleur lombaire 6 13,9%
Douleur abdominale 5 11,6%
Mictalgie 8 18,6%
Pyurie 2 4,6%
Dysurie 4 9,3%
Total 43 100%
Au vu de ce tableau, nous constatons que la pollakiurie est le signe le plus dominant en cas
d’infection urinaire chez les femmes enceintes soit 25,5%
Primigeste 21 48,8%
Multigeste 8 18,6%
Grande multigeste 14 32,5%
Total 43 100%
Au vu de ce tableau, nous constatons que les femmes enceintes primigestes sont les plus
touchées par l’infection urinaire soit 48,8%
Betalactamine 20 46,5%
Tétracycline 6 13,9%
Quinolone 10 23,2%
Macrolide 7 16,2%
Total 43 100%
De ce tableau, il ressort que les betalactamines étaient les plus utilisés soit 46,5%
Guérison 38 88,3%
Référés 3 6,9%
Décès 1 2,3%
Evasion 1 2,3%
Total 100%
Selon le tableau, montre que les gestantes avec infections urinaires évoluaients vers la guerison à
88,3% .
CHAP IV. DISCUSSIONS DES RÉSULTATS
Prévalence de l'infection urinaire
Cette prévalence est de 12%. Ce taux qui est élevé montre que l'lU est une pathologie fréquente
dans notre milieu. Il pose un véritable problème de santé maternelle et infantile vue les
complications possibles aussi bien chez la mère que chez le fœtus. Des prévalences aussi élevées
ont été notées par Olsen BE et coll [40] en Tanzanie (16,4%) et Olusanya 0 et coll[41] à Sagamu
au Nigeria (23,9%).
Les auteurs occidentaux notent des prévalences plus faibles de 5 à 10% [16]. Cette différence
peut s'expliquer par la faible couverture prénatale et le manque de moyens de dépistage et de
traitement des lU dans les pays en voie de développement.
La tranche d'âge de nos patientes allait de 18 à 41 ans avec une moyenne d'âge de 18,25 ans.
Dans les études de Dietrich M et coll.[14] ; Attolou et coll.[2] les tranches et moyennes d'âge
étaient respectivement de 15 à 45 ans; 18 à 47ans ; 26, ans et 30 ans. C'est dire que l'lU se
rencontre à tous les âges de la femme enceinte.
Cependant la fréquence de l'lU est plus élevée chez les femmes enceintes jeunes(37,2% chez les
moins de 25ans contre 18,6% chez les plus de35 ans). Ces jeunes femmes étant au début de leur
vie sexuelle active, le rôle des rapports sexuels (généralement très fréquents dans cette période)
nous paraît vraisemblable dans cette différence. Selon de nombreux auteurs les rapports sexuels
sont un élément essentiel dans la genèse de l'lU chez la femme[18]. En effet, ils favorisent les
infections génitales et la diffusion des germes vers le haut appareil urinaire.
La fréquence de l'lU croît avec l'âge gestationnel (18,6%, 27,9%, 53,4%) respectivement au
premier, deuxième et troisième trimestre de grossesse). Mais cette variation en faveur de la
troisième trimestre est statistiquement significative. Ceci pourrait s'expliquer par le fait qu'au
troisième trimestre, la stase urinaire cause majeure d'lU est majorée par la compression exercée
par l'utérus gravide sur la vessie et les uretères. Selon Stenqvist cité par Colau JC[8] la fréquence
de l'lU augmente avec l'âge gestationnel.
Attolou et coll.[2] au Bénin ont trouvé également une fréquence plus élevée de l'lU au troisième
trimestre de grossesse. Par contre d'autres auteurs trouvent des résultats différents. Olsen B et
coll.[40] ont noté une fréquence plus élevée au premier trimestre. Marrakchi 0 et coll.[34] ainsi
que Diadhiou F et coll.[13] trouvent que le deuxième trimestre est la période de prédilection de
l'lU.
La fréquence de l'lU est plus élevée chez les nullipares(25%). Cependant cette variation de la
fréquence de l'lU selon la parité n'est pas statistiquement significative.
La fréquence élevée de l'lU parmi les nullipares ,et son non-augmentation avec la parité laissent
supposer que celle-ci ne joue pas un rôle direct dans la genèse de l'lU. En revanche ceci pourrait
s'expliquer par l'âge de ces nullipares et donc de leur activité sexuelle. Olsen B et coll.[8],
Olusanya 0 et coll.[6] ont également trouvé une 'fréquence plus élevée de l'lU parmis les
nullipares; respectivement 17,9% et 40,9%.
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
1. CONCLUSION
Au terme de notre étude portant sur <<les profils cliniques et épidémiologiques des
infections urinaires chez les femmes enceintes au CH. PHILADELPHIA de Bukavu>>, nous
avons constatés une fréquence de 12% par rapport à d’autres pathologies.
L'infection urinaire a été indépendante de l'âge, mais l'âge la plus touchée dans notre étude
varie entre 18-25 ans . Le signe plus dominant est la pollakiurie avec 25,5%
Aussi elle se retrouve le plus souvent au cours du troisième trimestre (53,4%) de la première
grossesse( 48,8%).
Le dépistage de l'lU doit donc être systématique chez toute femme enceinte dès la première visite
prénatale particulièrement chez les plus jeunes.
Les résultats de cette étude montre que les infections urinaires chez les femmes enceintes étaient
accompagnées d'une fièvre typhoïde et du paludisme soit 30,2%, évolueraient bien (88,3%)
RECOMMANDATIONS
Prescrire si possible un ECBU à toute femme enceinte dès sa première visite prénatale. A défaut
utiliser les bandelettes réactives pour analyse d'urine.
A défaut d'une identification bactérienne et d'un antibiogramme, et devant les résultats d'un culot
urinaire: prescrire pour les bacilles à Gram négatif, la nitrofurantoine en première intention et
une.céphalosporine de troisième génération en deuxième intention. Pour les cocci à Gram positif,
prescrire l'érythromycine en première intention et l'oxacilline en deuxième intention.
Une évaluation plus complète de la méticillino-résistance des staphylocoques dans notre milieu.
Eviter l'automédication;
8. Colau JC. La bactériurie de la femme enceinte: quand et comment la traiter? Méd Mal
Infect ,1991 ; 21 : 63-66
Infections urinaires en pédiatrie (urinary tract infections in children), Iacobelli S. Bon santé F,
Guignard JP, Arch, pediatr.2009 jull ; 16 (7) ; 1073-9 – Epub 2009 Apr 17. Review-French.
9.Jamieson DJ. Theiler RN, Rasmussen SA. Emerging infections and Pregnancy-
Emergssinfect Dis.2006; 12: 1638-43; Guide d’antibiothérapie, édition 2009
DEDICACE.....................................................................................................................................2
REMERCIEMENTS........................................................................................................................3
SIGLES ET ABREVIATIONS.......................................................................................................4
CHAP.0 INTRODUCTION............................................................................................................5
0.1. PROBLEMATIQUE.................................................................................................................5
0.3 HYPOTHÈSES..........................................................................................................................8
I.1.2.Histologie..............................................................................................................................10
I.1.3.Physiologie rénale.................................................................................................................11
II.1.Anatomie descriptive..............................................................................................................11
II.2.Histologie et physiologie des voies excrétrices......................................................................11
III.La vessie...................................................................................................................................12
III.1.Anatomie descriptive.............................................................................................................12
III.2.Histologie et physiologie.......................................................................................................12
IV.L'urètre......................................................................................................................................13
II.1Définitions - épidémiologie.....................................................................................................13
II.2.2 Physiopathologie..................................................................................................................15
II.5.Etude clinique.........................................................................................................................18
II.5.1.Aspects cliniques..................................................................................................................18
II.6.Diagnostic biologique.............................................................................................................20
II.7. Evolution................................................................................................................................21
II.9.Traitement...............................................................................................................................23
II.10.Prévention.............................................................................................................................26
II.2 MILIEU D’ETUDE................................................................................................................27
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS...........................................................................38
1. CONCLUSION..........................................................................................................................38
RECOMMANDATIONS..............................................................................................................38
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.......................................................................................40