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Être en mesure d’identifier parmi une liste de médicaments ceux qui peuvent être écrasés ou coupés selon la description de la formulation de chaque médicament ou
une liste des ingrédients ............................................................................................................................................................................................................................... 21
Identifier la zone du tractus digestif où une molécule sera absorbée ........................................................................................................................................................... 21
Émettre des recommandations du point de vue pharmacocinétique selon les données PK-PD d’un médicament ..................................................................................... 22
Expliquer le concept d’index thérapeutique.................................................................................................................................................................................................. 22
Appliquer le concept d’interaction pharmacodynamique ............................................................................................................................................................................. 23
Objectif supplémentaire : calcul de paramètres pharmacocinétiques (équation à un compartiment) ......................................................................................................... 23
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PHA 1150-1160-1170 : LADMER 1-2-3
La pharmacocinétique (PK) est l’étude du devenir du médicament dans l’organisme (l’absorption, la distribution, le métabolisme (ou la bio-transformation) et l’élimination
du médicament (ou ADME)).
La pharmacodynamie (PD) est l’étude de l’action/l’effet du médicament sur l’organisme (ou réponse, le R du LADMER).
LIBÉRATION
Définition : Relâche du principe actif dans l’organisme (Le comprimé se dissout et l’actif est libéré sous forme moléculaire.)
Le mécanisme de libération du principe actif peut être de plusieurs types et joue un rôle important dans la pharmacocinétique du médicament :
ABSORPTION
Définition : Passage d’un médicament de son site d’administration vers la circulation générale. Les mécanismes d’absorption varient selon la voie d’administration du
médicament.
BIODISPONIBILITÉ
Définition : Fraction (ou %) de médicament qui, après administration, atteint la circulation générale. Représente la quantité relative de principe actif inchangé qui passe du
site d’administration à la circulation systémique à partir d’une forme pharmaceutique spécifique.
• La voie IV est la voie de référence avec 100 % du produit actif (PA) dans la circulation générale
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Quelques clarifications
• Ne pas utiliser la biodisponibilité pour déduire l’efficacité : Mauvaise biodisponibilité ≠ faible efficacité
• Fraction absorbée (fa) qui réfère à la quantité de médicament inchangé qui entrerait dans le corps sans être détruite par les enzymes métaboliques lors de son premier
passage au foie à F ≤ fa
• Biodisponibilité ≠ fraction absorbée (fa)
Biodisponibilité relative
Définition : Biodisponibilité d’une formulation (A) d’un certain médicament, comparée à celle d’une autre formulation (B) du même médicament. La forme (B) de référence
est généralement la voie IV.
Définition : perte d’une quantité de médicament avant son arrivée dans la circulation générale
dès son contact avec un organe pourvu d’enzymes (tube GI, foie et poumons)
Définition : Processus de répartition du médicament dans l’ensemble des tissus et organes (processus de transfert dynamique et réversible du médicament entre le sang –
mode de transport et les tissus – sites)
C’est l’équilibre entre l’affinité pour les composantes sanguines et tissulaires qui détermine la distribution des médicaments dans le corps
Il s’agit d’un concept essentiel pour que le médicament se rende à sa cible biologique (efficacité, mais aussi toxicité) et à l’organe d’élimination, selon ses propriétés
moléculaires. Ainsi, différents facteurs influencent la distribution, dont la perfusion et la perméabilité de membrane.
VOLUME DE DISTRIBUTION
Le volume de distribution (exprimé en L ou en L/Kg) permet de quantifier de manière théorique la répartition du médicament dans l’organisme. Il s’agit d’un volume virtuel.
La valeur obtenue par le calcul est en fait le volume atteint en supposant une répartition homogène de la molécule dans le corps. Plus grand est V, plus le médicament est
bien réparti dans le corps, et moins il se retrouve en grande concentration dans ce dernier.
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Exemples de Vd
2 grands principes pour évaluer la distribution d’un médicament : la liaison aux protéines et la diffusion tissulaire.
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MÉTABOLISME
Définition : Transformation par une réaction enzymatique d’un médicament en un ou plusieurs composés, dits métabolites qui peuvent être actifs ou inactifs, et parfois
toxiques.
Un médicament peut subir plusieurs biotransformations aboutissant à la formation de plusieurs métabolites. Le métabolisme vise à convertir des substances lipophiles,
actives (ou réactives), endogènes ou exogènes en entités hydrosolubles, inactives, capables d’être éliminées efficacement par des voies normales d’excrétion (urine,
bile/fèces). Il s’agit d’un rôle d’inactivation et de détoxification.
ÉLIMINATION ET EXCRÉTION
ÉLIMINATION
Définition : Voies mises en œuvre pour diriger le médicament vers les organes d’excrétion. L’élimination est la résultante de la contribution de plusieurs mécanismes. Elle
est une étape clé, car sans elle, il y aurait accumulation et toxicité.
Voir Élimination rénale et Élimination hépatique plus bas pour plus de détails.
CLAIRANCE
La clairance correspond à la capacité globale de l’organisme à éliminer une molécule, soit le volume de plasma totalement épuré par unité de temps (mL/min ou L/h). La
clairance totale correspond à la somme des CL de chaque organe (qui intervient dans l’élimination du médicament).
EXCRÉTION
Définition : Voies qui sortent tous les déchets du corps (urines, fèces)
L’excrétion est essentiellement par les voies rénale et biliaire. Les organes excréteurs
principaux sont donc le rein et le tube digestif (les autres étant les poumons via l’air
expiré, les muqueuses via la salive, les seins via le lait, la peau via la sueur, etc.).
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Deux voies sont disponibles pour excréter le médicament :
• Rénale : Les reins sont les organes d’excrétion les plus importants avec comme principale condition
de passage : l’hydrosolubilité.
• Biliaire : Le médicament est éliminé dans la bile/les selles (sous forme intacte, métabolisé ou
conjugué). Il a possibilité également de cycle entéro-hépatique où un médicament est réabsorbé au
niveau intestinal pour rejoindre en partie la circulation générale.
ÉLIMINATION VS EXCRÉTION
Élimination Excrétion
Voies qui sont les premières à mettre en œuvre des mécanismes pour diriger le • Sont principalement les voies qui sortent TOUS les DÉCHETS du corps
médicament vers les organes d’excrétion (urines, fèces)
• Métabolisation • Les voies peuvent être directe (médicament excrété sous forme inchangé)
• Non-métabolisation : excrétion directe du médicament inchangé ou indirecte (médicament excrété via métabolites)
L’organe d’élimination majeur n’est pas nécessairement l’organe d’excrétion majeur (et vice-versa). La voie d’élimination peut donc être différente de la voie
d’excrétion. Par exemple, pour un médicament lipophile, le foie se charge de l’élimination via ses CYP et l’excrétion se fera ensuite par voie urinaire lorsque la molécule est
assez hydrophile.
À l’inverse, les voies peuvent aussi être les mêmes, par exemple pour un médicament hydrophile qui pourra être éliminé sous forme inchangée par le rein.
DEMI-VIE
Définition : Temps nécessaire pour que la concentration diminue de moitié (il s’agit d’un indicateur de la durée de persistance du médicament dans l’organisme.)
La demi-vie permet :
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La demi-vie d’un médicament peut varier considérablement d’un sujet à l’autre sous l’influence
de facteurs affectant la clairance ou le volume de distribution :
DEMI-VIE À L’ÉQUILIBRE
Définition : L’état d’équilibre est obtenu au bout de 5 demi-vies à partir de la première administration.
BIOTRANSFORMATION
Définition: Mécanismes qui ont pour but la détoxification des substances étrangères à leur métabolisme (xénobiotiques), soit l’ensemble des réactions catalysées par les
enzymes responsables du métabolisme des médicaments.
Phase 2 (conjugaison) : Réaction synthétique réversible qui conduit à l’ajout de groupement la plupart du temps très hydrophiles
• Ce sont surtout des enzymes de type transférase (UGT, SULT, NAT, COMPT, TMPT, Glycine, GST).
• Le couplage à un conjugué favorise habituellement l’excrétion et réduit l’étendue de la distribution. Ceci conduit notamment à l’excrétion par transport actif (rein ou
bile). Le type de conjugaison peut « diriger » l’excrétion des métabolites.
Variabilité ADME
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Absorption
Distribution
Facteurs qui influencent la fixation protéique Facteurs qui influencent la diffusion tissulaire
• Caractéristiques physico-chimiques des molécules (taille - petites molécules
• Modification de la protéine (quantité, structure)
passent mieux et lipophilie - médicaments lipophiles passent mieux)
• États physiologiques (âge et grossesse - diminution de la concentration en
• Fixation aux protéines plasmatiques (seule la fraction libre diffuse vers les
albumine)
tissus)
• États pathologiques (insuffisance rénale - diminution de la fixation à
• Irrigation des organes (vitesse de distribution dépend du débit sanguin vers
l’albumine, dénutrition, grands brûlés, cirrhose)
l’organe ou le tissu)
• Interactions médicamenteuses (si 2 médicaments ayant une affinité pour les
• Caractéristiques des tissus (BHE, placenta, …)
mêmes protéines sont administrés en même temps, les concentrations libres
• Pathologies (modification de la perméabilité membranaire - infection et
d’un des deux seront augmentées - ce qui augmentera l’effet du médicament)
inflammation comme les méningites et les péritonites)
Métabolisme
• Environnementaux (médicaments - inducteurs et inhibiteurs enzymatiques, alcool, tabac, alimentation - jus de pamplemousse)
• Génétiques (profil de métaboliseur lent ou ultra-rapide - toxicité et inefficacité thérapeutique)
• Physiologiques (âge - immaturité enzymatique des nouveau-nés, diminution du métabolisme des sujets âgés, sexe - activité CYP3A4 plus importante chez la femme)
• Pathologiques (pathologies hépatiques)
Élimination
• Liaison aux protéines : médicaments liés ne passent pas le glomérule (filtration glomérulaire)
• Lipophilicité, pKa et pH de l’urine (réabsorption tubulaire)
• Physiologique (âge - diminution de la fonction rénale avec âge)
• Pathologiques (insuffisance rénale, hépatique et cardiaque)
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Voies d’élimination (qualitative)
Excrétion directe (élimination directe d’un A → B. Voie métabolique primaire: contribue à la formation
médicament par un organe d’excrétion - ne de métabolite (métabolite primaire provenant directement de
subit pas de transformation métabolique) la molécule mère)
Les voies mineures ou majeures correspondent aux voies d’élimination qui contribuent beaucoup (majeures) ou peu (mineures) à l’élimination globale de la molécule du
corps humain.
ÉLIMINATION RÉNALE
L’élimination rénale est la principale voie d’élimination des médicaments hydrophiles et est la résultante de 3 phénomènes distincts.
• Les médicaments ou leurs métabolites ont habituellement une masse moléculaire inférieure à 5 000 Da.
• La fixation aux protéines plasmatiques est un facteur limitant de l’élimination urinaire par filtration glomérulaire (absence de protéines dans l’urine).
Un volume d’environ 7,2 à 7,9 L/h de plasma est filtré par les glomérules chez l’humain en santé, soit le débit de filtration glomérulaire (DFG).
• Le liquide est réabsorbé presque en totalité (0,06-0,12 L/h est excrété en urine primitive).
• Le DFG est une mesure de la fonction rénale. Des biomarqueurs comme la créatinine sont habituellement utilisés en clinique.
• La filtration glomérulaire est proportionnelle à la concentration plasmatique et au débit sanguin qui lui est apporté, mais indépendante de la lipophilicité et du degré
d’ionisation.
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Sécrétion tubulaire
La sécrétion tubulaire est habituellement contre un gradient de concentration et est SATURABLE. C’est le processus permettant l’apparition de constituants non filtrés dans
l’urine définitive.
• Mécanisme actif catalysé par des transporteurs (plusieurs transporteurs travaillent en équipe au niveau des tubules rénaux, donc la sécrétion est susceptible aux
interactions médicamenteuses).
• Préférence pour certains chémotypes (acide faible/base faible) et impact de la stéréochimie
• Élimination de la forme chargée de la molécule
• Concerne les formes ionisées hydrosolubles des médicaments et favorise l’élimination de la fraction liée du médicament aux protéines plasmatiques
Les processus sont pratiquement indépendants de la fraction libre en raison de la dissociation rapide et préférentielle du complexe protéine-substrat.
La majeure partie des médicaments éliminés au niveau rénal (> 25 % dose sous forme inchangée) sont sécrétés au niveau du tubule proximal.
Réabsorption tubulaire
La réabsorption tubulaire dépend des propriétés physico-chimiques du médicament, du pH urinaire et parfois du débit urinaire. C’est le processus par lequel des constituants
filtrés disparaissent de l’urine définitive. Le volume de l’urine est réduit de façon très importante puisque 85 % de l’eau est réabsorbée (concentration des urines).
Il y a des exceptions (réabsorption active) pour certains médicaments ou substances endogènes (lithium, glucose, sodium).
Clairance rénale
La clairance rénale (CL) définit la capacité d’extraction du rein. Peut être calculée à partir des quantités cumulatives obtenues dans l’urine récoltées à divers temps après
l’administration du médicament sur une période définie (collecte urinaire).
ÉLIMINATION HÉPATIQUE
Le foie est un organe aux multiples fonctions, dont les rôles majeurs sont:
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Élimination hépatique des médicaments
(1) Captation par diffusion passive simple ou par transport actif (via des transporteurs)
(3) Sécrétion biliaire (vers la vésicule biliaire et donc l’intestin par transport actif ou par diffusion passive simple - molécule mère ou métabolite)
• Certains médicaments ou métabolites présents dans l’hépatocyte empruntent la voie biliaire pour être excrétées par deux mécanismes:
- Sécrétion biliaire (un processus saturable - peut être inhibé ou induit et actif - hépatocytes)
- Rarement une contribution diffusion passive poussée par le flot biliaire
Des médicaments excrétés dans la bile peuvent être réabsorbés dans l’intestin (CEH) et leur temps de
demi-vie peut être augmenté. Il y a un impact sur le profil plasmatique due à une augmentation du temps
de séjour du médicament dans le corps.
Le CEH s’agit de la circulation en boucle des acides biliaires à partir du foie où ils sont produits et sécrétés
dans la bile, jusqu’à l’intestin grêle où ils permettent la digestion des graisses et d’autres substances, avec
retour par réabsorption vers le foie.
Ce cycle est vital pour les sels biliaires. On estime que 90 % du contenu de la bile sécrétée au niveau de
l’intestin est réabsorbée par la veine porte par diffusion passive simple ou par transport actif (molécule
mère ou métabolite). La bile a donc un rôle dans l’excrétion et la digestion.
Les barrières diffèrent quant à l’organisation structurale des cellules, de la composition des membranes plasmatiques et de la présence et de la direction des transporteurs.
La barrière hématoencéphalique (BHE) permet l’oxygénation et l’alimentation (glucose) du cerveau. Elle est composée, entre autres, d’un endothélium cérébral avec des
jonctions très serrées, de cellules gliales et de neurones. Les molécules peuvent passer la BHE grâce à un passage transcellulaire sélectif ou une diffusion passive si ses
propriétés moléculaires le permettent.
La lipophilicité et la taille de la molécule sont les 2 principaux facteurs qui influencent le passage d’une molécule à travers la BHE.
• Plus une molécule est lipophile et petite, plus elle passera la BHE.
• La diffusion passive est limitée pour les substances hydrophiles. Pour ces substances, le franchissement de la BHE fait appel à des mécanismes de transports actifs (donc
saturables).
Il existe aussi des transporteurs d’efflux (transporteurs de sélection) qui agissent surtout comme gardiens des cellules ou des structures physiologiques qui les expriment. Par
exemple, la P-gp protège et empêche l’entrée de certains médicaments lipophiles dans le cerveau.
GROSSESSE
L’augmentation de la clairance rénale et hépatique permet des adaptations physiologiques qui permettent d’augmenter les capacités de détoxification et d’excrétion pour
protéger l’enfant à naître mais aussi éliminer les déchets métaboliques (hypermétabolisme et celui du fœtus). Il y a deux problématiques:
Résorption pulmonaire:
• Augmentation du volume respiratoire/min et ventilation
• Augmentation de l’exposition des médicaments administrés par aérosol (risque de toxicité des aérosols)
Débits sanguins:
• Augmentation des débits sanguins cardiaque et rénal (1er trimestre)
• Plus grande perfusion des organes soit une atteinte plus importante des médicaments
• Élimination plus rapide au niveau du rein
Protéinémie:
Distribution
• Hypoalbuminémie, donc une diminution de liaison protéique des acides faibles, ce qui augmente la diffusion tissulaire
• Augmentation de l’alpha-1-glycoprotéine acide, ce qui augmente la fixation protéique des bases faibles, diminue la diffusion tissulaire mais augmente le
débit de perfusion des organes (peut contrebalancer ce problème)
INSUFFISANCE CARDIAQUE
• Les modifications PK qui surviennent (ex.: l’altération de la fonction rénale) peuvent être dues à l’âge ou indirectement à une IC
• Conséquence: impact de l’IC sur les paramètres PK est souvent très difficile à prédire
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• L’hypoperfusion splanchnique diminue l’absorption digestive des médicaments.
• Une stase veineuse du système porte freine également l’absorption.
• L’hypoperfusion tissulaire accompagnant l’IC peut également ralentir de façon considérable l'absorption des médicaments administrés par
Absorption
voie IM et/ou SC ou par patch, et ce car les circulations sous-cutanée et musculaire sont les premières « sacrifiées » au profit du flux des organes
vitaux dans les situations hémodynamiques critiques → perfusion intraveineuse recommandée dans ces situations de défaillance cardiaque
sévère.
Les conditions hémodynamiques diminuent les échanges. Le Vd diminue avec la plupart des médicaments, ce qui augmente les concentrations
Distribution
plasmatiques, notamment lors de la mise en route du traitement. Au plan pratique, il est recommandé de diminuer aussi les doses de charge.
Métabolisme Diminution de la CL des médicaments du fait de l’hypoperfusion des organes excréteurs (foie ou reins) mais également par une altération des
et élimination capacités métaboliques du foie
PERSONNE ÂGÉE
Les modifications ADME augmentent en général les concentrations plasmatiques. Il y a un risque d’accumulation et de toxicité, d’où l’adaptation des posologies.
• ↓ Sécrétion gastrique : ↑ pH gastrique (modification du degré d’ionisation acides/bases faibles, mais impact clinique peu significatif)
• ↓ Motilité GI : Ralentissement de la vidange gastrique. Augmentation du temps de transit des rx donc ↑ Tmax
• ↓ de la concentration des protéines responsables du transport actif : ↓ Absorption Rx absorbés par transports actifs (ex : Ca2+, fer, vitamine B12)
• ↓ Effet de premier passage hépatique
• Concentration plasmatique en protéines totales n’est pas affectée par l’âge, mais la proportion oui
- ↓ de l’albumine sérique (Dénutrition, IC)
- ↑ en 𝛼1-glycoprotéine acide (pathologies inflammatoires)
Modifications hémodynamiques (changements non uniformes dans l’organisme):
• Diminution plus lente des débits sanguins cérébral, musculaire et coronarien par rapport aux débits sanguins rénal et hépatique
• Diminution des vitesses de transfert entre le sang et les organes
• Allongement des phases ADME
Métabolis.
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INSUFFISANCE RÉNALE
INSUFFISANCE HÉPATIQUE
Certaines difficultés
• Ascite: peut générer un compartiment profond avec T1/2 terminale très prolongée →
Même méthode d’adaptation des posologies que pour l’IR (dose, intervalle accumulation progressive du médicament
ou les deux) • Accumulation de métabolites actifs éliminés par le foie
• Impact sur les mélanges racémiques → appauvrissement ou enrichissement en
énantiomère actif
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DÉCRIRE LES VOIES ENZYMATIQUES IMPORTANTES, LEURS INTERACTIONS PRINCIPALES ET LEURS MÉCANISMES
Inducteurs Substrats Inhibiteurs
• Exprimé surtout, et en faible quantité, dans le foie, mais a un rôle clinique assez important
• Médicaments métabolisés par CYP2C19 ont souvent d’autres voies qui contribuent à leur métabolisme qui peuvent compenser (catalyse souvent les voies
secondaires)
• Variabilité interindividuelle pas complètement expliquée par son polymorphisme génétique
• Un peu induit, mais peut être inhibé
- Phénytoine - Kétoconazole
- Inhibiteurs de la pompe à protons : lansoprazole, omeprazole, - Fluvoxamine
pantoprazole, rabeprazole - Ticlopidine
- Benzodiazépines, hydrantoine et barbiturique : diazepam, S-
mephenytoin, phenobarbitone, primidone, R-méphobarbital,
hexobarbital
- Antidépresseurs : amitriptylline, imipramine, clomipramine,
moclobemide, citalopram
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Inducteurs Substrats Inhibiteurs
• Impliqués dans la biotransformation oxydative des médicaments plus cliniquement importants : Souvent molécules volumineuses et lipophiles
• Sont ensemble les plus abondants dans le foie (30 %) et le petit intestin (70 %) → effet de premier passage augmenté
• Grande variabilité interindividuelle due surtout à un contrôle environnemental important
• Des milliers de molécules endogènes et exogènes sont métabolisées par les UGTs.
• Chevauchement dans la spécificité des substrats encore plus importants versus CYPs
UGT
• Il n’est pas très facile d’identifier une enzyme qui contribue de façon unique.
• Le polymorphisme génétique n’est pas toujours concluant (sauf UGT1A1).
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Inducteurs Substrats Inhibiteurs
- Dexaméthasone - Anticancéreux : Amsacrine, colchicine, docétaxel, etoposide, - Anticancéreux : Etoposide, ivermectine, tamoxifène,
imatinib, irinotécan, ivermectine, paclitaxel, téniposide, vinblastine, vincristine
- Efavirenz topotécan, vinblastine, vincristine, vinorelbine, vindésine
- Antibiotique : Azithromycine, clarithromycine,
- Antibiotiques : Actinomycine, azithromycine, ciprofloxacine, daunorubicine, doxorubicine, erythromycine
- Millepertuis
dactinomycine, daunorubicine, doxorubicine, épirubicine,
- Cardiovasculaires : Acébutolol, amiodarone,
- Réserpine érythromycine, lévofloxacine, mitomycine, mitoxantrone,
atorvastatine, céliprolol, dipyridamole, félodipine,
rifampicine, sparfloxacine, tétracycline
P-gp
Une interaction est une modification qualitative ou quantitative des effets d’un médicament par un autre médicament ou par un aliment, une drogue, une boisson, des agents
chimiques ou l’environnement.
• Une interaction implique toujours une victime (substrat) et un agent causal (interacteur) :
- La victime : médicament dont la pharmacocinétique est altérée de façon cliniquement importante
- L’agent causal : médicament qui est à concentration suffisante pour inhiber ou induire une voie d’élimination
• On considère une interaction cliniquement significative lorsque l’intensité ou la durée des variations pharmacologiques entraîne :
- Une modification du rapport bénéfice/risque
- Une contre-indication
- Une adaptation posologique
• Les interactions PK se traduisent par une modification de l’exposition systémique (niveau intracellulaire ou dans un tissu) au médicament ou à ses métabolites :
- Variables selon l’individu et la situation (moins prévisibles)
- Ne modifient pas nécessairement l’effet (à risque surtout pour les médicaments à index thérapeutique étroit ou dont l’effet dépend de la bioactivation - promédicament)
- Impliquent surtout les enzymes du métabolisme et les transporteurs.
• Lors d’une administration orale de la victime, l’interaction affecte souvent l’AUC puisqu’elle peut impliquer le premier passage (F) et les voies d’élimination (CL). Les
interactions qui impliquent l’élimination ou la distribution peuvent moduler la T ½. Lors de l’administration IV de la victime, les interactions affectent (ou pas) la T ½ ou l’AUC.
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Situations plus à risque
L’inhibition est causée par un agent qui gêne (ou inhibe) le fonctionnement de l’enzyme ou des enzymes qui métabolisent un substrat
- Mécanisme d’action le plus fréquent: se fixe à l’enzyme de façon réversible, et plus rarement, de façon irréversible pour gêner son fonctionnement
- Conduit à l’accumulation du substrat et à la diminution de la formation de métabolites
- Potentiel de surdosage ou diminution de formation de métabolite actif
Inhibition
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L’IMPACT DE LA PHARMACOGÉNÉTIQUE EN CE QUI A TRAIT AUX INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES (POLYMORPHISME
GÉNÉTIQUE)
La pharmacogénétique est l’étude des polymorphes d’un gène qui ont un impact sur la réponse aux médicaments. Les enzymes du métabolisme peuvent être affectées par
un polymorphisme génétique et influencer la PK du médicament dans le corps, que ça soit au niveau de l’efficacité ou de l’innocuité.
Polymorphismes enzymatiques :
• PM : Métaboliseur lent
• IM : Métaboliseur intermédiaire
• EM : Métaboliseur bon/rapide (population de référence : normal)
• UM : métaboliseur ultrarapide
Si c’est un métaboliseur lent (PM) pour une enzyme donnée, l’ajout d’un Truc : Un métaboliseur lent nécessite souvent une dose plus faible que la normale pour
inhibiteur pour cette enzyme aura peu de conséquences additionnelles. obtenir un effet clinique (si ce n’est pas un promédicament)
Si c’est un métaboliseur lent (PM) pour une enzyme donnée, l’ajout d’un
Truc : Comprendre que le médicament ne pourra plus être éliminé (toxicité) ou le
inhibiteur pour une voie alternative d’importance aura des conséquences
métabolite actif ne pourra être formé (pas d’efficacité)
dramatiques.
Un générique est un médicament identique ou équivalent à celui d’une marque (appelé médicament innovateur, soit princeps). Il est produit et vendu sous sa dénomination
commune internationale (DCI, nom chimique de la substance) ou sous un nouveau nom commercial.
La bioéquivalence est fondée sur une comparaison des rapports : pour chacune des variables PK, le rapport entre le médicament générique et le médicament de marque
déposé ne doit pas être de plus de 8:10.
• 8/10 = 0,8 (limite inférieure de 80 %)
• 10/8 = 1,25 (limite supérieure de 125 %)
Pour obtenir la bioéquivalence acceptée dans l’intervalle de 80-125 % avec un intervalle de confiance de 90 %, il ne faut pas que les valeurs médianes s’éloignent de plus de
5 % de celles du médicament d’origine.
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NOMMER LES DIFFÉRENTES FORMES PHARMACEUTIQUES POUR LES VOIES D’ADMINISTRATION PRINCIPALES
ORAL
• Forme solide : comprimé (dragéifié, pelliculé, enrobage entérique, effervescent, dispersibles, à sucer, à croquer), capsule à enveloppe dure (gélule), capsule à
enveloppe molle, poudre, granule, pastille
• Forme liquide : émulsion, gouttes, sirop, solution, suspension, rince-bouche, gargarisme, élixir
• Forme pressurisée : nébuliseur
• Autre : solution colloïdale
SUBLINGUAL
TOPIQUE
PARENTÉRAL
RECTAL
VAGINAL
• Forme solide : comprimé, capsule à enveloppe molle, capsule à enveloppe dure, ovule
• Forme liquide : mousse, lavement, douche vaginale
• Forme semi-solide : crème, gel, pâte, onguent
• Autre : insert
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EXPLIQUER LA RELATION ENTRE LA FORME PHARMACEUTIQUE ET LE PROFIL PK EN FONCTION DE LA VOIE
D’ADMINISTRATION ET DE LA FORMULATION
LIBÉRATION IMMÉDIATE
LIBÉRATION RETARDÉE
LIBÉRATION PROLONGÉE
LIBÉRATION CONTRÔLÉE
LIBÉRATION PROGRAMMÉE
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ÊTRE EN MESURE D’IDENTIFIER PARMI UNE LISTE DE MÉDICAMENTS CEUX QUI PEUVENT ÊTRE ÉCRASÉS OU COUPÉS
SELON LA DESCRIPTION DE LA FORMULATION DE CHAQUE MÉDICAMENT OU UNE LISTE DES INGRÉDIENTS
Exemples :
Les médicaments à film entérique ou enrobage gastrique NE
• Prévacid (granule enrobée et encapsulée dans un comprimé) : Ne pas écraser ni couper car
PEUVENT PAS être écrasés NI coupés, car :
principe sensible à l’acidité de l’estomac
• Si coupés, diminution de l’efficacité (IPP par ex.), surdosage
• Entocort (granule gastro-résistante + retard) : Doit seulement se libérer dans l’intestin
• Si écrasés, diminution de l’efficacité ou surdosage
• Wellbutrin XL (enrobage insoluble perméable): Libération contrôlée
Exemples :
Les médicaments avec matrice ou multicouches peuvent PARFOIS
• Concerta (avec le système OROS, une membrane semi-perméable et orifice). Ne pas écraser
être coupés (s’ils ne sont pas enrobés), mais en AUCUN CAS
car engendrerait la libération totale du principe actif. La coupe du médicament n’est pas
peuvent être écrasés, car :
conseillée non plus, car l’enrobage joue un rôle dans la libération programmée du
• Si écrasés, cause un surdosage ou une diminution de l’efficacité. Le
médicament.
rôle de la matrice ou des couches est de contrôler la relâche du ou des
• MS Contin de Sanis/Sandox/TEVA (12h) : Le comprimé de 200 mg est sécable en deux car est
principes actifs ou de séparer des PA incompatibles, ou encore
composé d’une matrice permettant la libération lente du produit et n’est pas enrobé. Toutefois,
d’utiliser des vitesses de libérations différences d’une couche à l’autre.
l’écrasement de ce comprimé est contre-indiqué, car peut donner un surdosage d’opioïdes.
La présence des excipients suivants dans une formulation indique possiblement la présence d’un enrobage qui protège le principe actif ou la présence d’un système qui
contrôle la libération du produit :
L’absorption d’une molécule dans une zone du tractus digestif dépend de sa solubilité, de sa fraction non-ionisée, de sa dissolution et de sa fraction absorbée dans ladite
zone. Pour qu’une molécule soit absorbée, elle doit être sous sa forme non-ionisée (sous forme neutre, sans charge). Alors, le facteur qui est le plus important et qui
détermine réellement la zone d’absorption d’une molécule est la fraction non-ionisée. Celle-ci dépend du pKa de la molécule et du pH du milieu. La fraction non-ionisée sera
donc différente selon la zone du tractus digestif, car le pH varie tout au long de celui-ci.
Chaque molécule a une valeur de pKa propre à elle-même. Le pKa nous indique à quel point un acide est fort ou faible. Le pKa ne détermine en aucun cas si la molécule est
un acide ou une base. Par exemple, un acide peut avoir un pKa de 13 et une base peut avoir un pKa de 1. Lorsque le pH du milieu est égal au pKa de la molécule (qui se
retrouve dans le milieu), il y a autant de forme ionisée que de forme non-ionisée de la molécule.
1 1
Si la molécule est un acide :fraction non ionisée= Si la molécule est une base :fraction non ionisée=
1+10-pka+pH 1+10pka-pH
Pour connaitre la zone dans le tractus GI où le médicament est le mieux absorbé, il faut tout d’abord choisir la bonne formule et ensuite remplacer le pKa dans la
formule par le pKa de la molécule et le pH par le pH du compartiment (2 pour l’estomac, 6 pour l’intestin grêle ou 8 pour le côlon). Il faut donc utiliser la formule un
minimum de 3 fois par molécule. La zone dans laquelle la fraction non-ionisée est la plus grande sera la zone où la molécule sera absorbée. Pour que l’absorption soit
significative, la fraction non-ionisée devrait être supérieure à 0,01 ou 1%.
21
ÉMETTRE DES RECOMMANDATIONS DU POINT DE VUE PHARMACOCINÉTIQUE SELON LES DONNÉES PK-PD D’UN
MÉDICAMENT
Lorsqu'un médicament par voie orale est fortement métabolisé, il est possible de
Peut varier s’il y a un premier passage hépatique passer par les voies rectale, sublinguale ou parentérale pour améliorer son
absorption (si ces voies existent).
Chez l'enfant (qui a un % d'eau dans le corps plus élevé que chez l'adulte), les
Un médicament hydrophile aura généralement un
doses/kg des médicaments hydrophiles (aminosides par ex.) seront plus élevées que
Vd faible.
Volume de distribution chez l'adulte.
(Vd) Les patients obèses peuvent accumuler les médicaments lipophiles. Leurs tissus
Un médicament lipophile aura généralement un
adipeux deviennent des réservoirs de distribution diminuant ainsi l'élimination de
Vd élevé.
ces médicaments.
• Plus la demi-vie d'un médicament est longue, plus l'élimination de celui-ci est longue. Ceci détermine souvent la fréquence de prise du
médicament.
Demi-vie (t1/2) • De plus, l'état d'équilibre étant atteint après 5-7 t1/2, ceci explique le délai d'action parfois plus long de certains médicaments. Cette
même règle s’applique pour l’élimination du médicament, où nous pouvons supposer que la très grande majorité du médicament est
éliminée lorsque 5-7 t1/2 se sont écoulées depuis la dernière administration.
Plus un médicament est puissant, plus la dose L’hydromorphone est plus puissant que la morphine. Il faut donc donner des plus
Puissance
nécessaire à donner est petite. petites doses d’hydromorphone pour arriver à la même efficacité que la morphine.
Pour être efficace, un médicament doit atteindre Le nitrofurantoïne n'est pas un médicament optimal en prostatite, car il ne
Pénétration tissulaire
son site d'action en concentrations suffisantes. s'accumule au niveau de ce tissu.
L’index thérapeutique correspond à l’écart entre les concentrations plasmatiques efficaces et les concentrations plasmatiques toxiques.
Il se calcule en faisant le rapport entre la dose létale 50 (LD50) et la dose efficace 50 (ED50) (LD50/ED50). Plus ce rapport est petit, plus la dose thérapeutique est proche de la
dose létale. Ainsi, plus l’index thérapeutique est faible, plus il faudra surveiller pour éviter d’atteindre la zone toxique.
22
APPLIQUER LE CONCEPT D’INTERACTION PHARMACODYNAMIQUE
Les interactions pharmacodynamiques impliquent qu’un médicament modifie la sensibilité ou la réponse tissulaire d’un autre médicament. Ce ne sont pas les
concentrations de médicaments qui changent. Les interactions PD peuvent être : additive, synergique, antagoniste ou dépendante de la séquence d’administration.
Lorsque deux médicaments aux effets semblables sont donnés et La combinaison de 2 médicaments qui prolongent l’intervalle QT peut
Additive
que l’effet mesuré est la somme des effets individuels de chacun amener divers troubles cardiaques.
Lorsque deux médicaments aux effets opposés sont donnés, ce qui Un AINS qui augmente la pression artérielle via une rétention hydro-
Antagoniste amène un effet moindre pour un des deux médicaments (ou les sodée diminue l’efficacité d’un IECA prescrit pour diminuer la
deux) pression artérielle.
Dépendante de la
Quand l’effet résultant change selon l’ordre d’administration des Salbutamol avant zanamivir pour prévenir bronchospasme (au lieu de
séquence
médicaments le traiter)
d’administration
Dans une interaction PK, un médicament peut modifier le profil LADMER d’un autre augmentant ou diminuant ses concentrations influençant l’amplitude et la durée de
l’effet, mais pas sa nature.
ln(𝐶! ) − ln (𝐶" ) 𝐶𝐿
𝑘𝑒 = =
𝑇! − 𝑇" 𝑉𝑑
$% (#) +,
Demi-vie (T1/2). 𝑇!/# = )*
= ln(2) × -.
#( $%&'
Volume de distribution (V ou Vd) 𝑉 = )' = !"#×)'
+ #( $%&' -%&'
Pour la voie orale : = )' = !"#×)' Avec le graphique : 𝑉= , où C0 est la concentration au temps 0
, #.
Clairance (CL)
• Si F non fourni, pouvons seulement calculer CL/F
• Si administration IV, F = 1
𝐹 × 𝐷𝑜𝑠𝑒
𝐶𝐿 =
𝐴𝑈𝐶
23
PHA 1180 : IMMUNOLOGIE
PLANIFIER ET METTRE EN ŒUVRE DES SOINS PHARMACEUTIQUES ET RECONNAITRE LES SIGNAUX D’ALARME ET CRITÈRES
DE RÉFÉRENCE POUR LES PROBLÈMES SUIVANTS :
RHINITE ALLERGIQUE
24
Signaux Critères Critères de références au médecin
d’alarmes et objectifs et ´ Sx de sinusite : fièvre, écoulement nasal muco-purulent, douleur faciale ou dentaire unilatérale, céphalées persistantes
critères de subjectifs ´ Épistaxis récurrent (procédure possible)
référence pour ´ Sx qui orientent vers une rhinite hormonale (grossesse, début contraceptif oral, dysfonction thyroïdienne)
référer + ´ Exposition à des irritants chimiques (appeler centre antipoison pour marche à suivre si exposition aigue)
Suggestion
Prise de médicaments pouvant être à l’origine des sx (IECA, ASA, AINS, BB, etc.) à réévaluation de la thérapie médicamenteuse
Adulte
Populations
spéciales
Pédiatrique Favoriser anti-H1de 2e génération, CSI (avec faible biodisponibilité si possible), cromoglycate de sodium, solution saline
Gériatrique Débuter les agents systémiques à des doses plus petites, choisir des agents qui ont peu d’interactions (polypharmacie)
Grossesse/ Grossesse : Rhinite peut être exacerbée en grossesse (aggravation chez 1/3 des ptes)
allaitement - Sx légers : anti-H1 oral de 2e génération (cétirizine ou loratadine)
- Sx modérés-sévères : CSI intranasal à faible biodisponibilité (ciclésonide, fluticasone propionate, fluticasone fuorate ou
mométasone)
- Échec de tx : ajouter ipratropium intranasal, stabilisateurs des mastocytes, montelukast ou décongestionnant intranasal pour
courte période
Allaitement : traitement habituel, éviter décongestionnants oraux (peuvent diminuer production lactée).
25
Loi 31/41 ou
MVL si
applicable
26
CORTICOSTÉROÏDES INTRANASAUX
Médicaments : Mométasone (Nasonex), Fluticasone propionate (Flonase, Annexe 2), Fluticasone furoate (Avamys), Béclométhasone (Beconase), Budésonide
(Rhinocort Aqua), Ciclésonide (Omnaris), Triamcinolone (Nasacort, Annexe 2)
Inhibition de l’adhésion, activation, fonctionnement et la survie des leucocytes; inhibition de la production de cytokines inflammatoires;
Mécanisme d’action
stimulation de protéines anti-inflammatoires
Efficacité Traitement le plus efficace
Mométasone Fluticasone propionate Fluticasone furoate Budésonide Ciclésonide
Posologie
2 vap DIE 2 vap DIE 2 vap DIE 2 vap BID Omnaris : 2 vap DIE
Début d’action : <11h Début d’action : 2-3 jrs Début d’action : 8-24h Début d’action : 0,5-3 jrs Début d’action : 1-2 jrs
PK Pic : 1-2 sem Pic : < 14 jours Pic : quelques jours Pic : < 14 jours Pic :7-14 jours
Efficacité maximale des CSI en 7-14 jours, ad 4 semaines
Effets cliniques Gestion
EI Dysgueusie, irritation nasale, saignement de nez, perforation du Ne pas inspirer profondément pendant l’administration
septum, céphalée Orienter le jet latéralement (vers l’œil et non le centre du nez)
Chirurgie du nez ou traumatisme nasal récent
Précaution Utiliser avec prudence : cataractes, cirrhose, glaucome, hypertension oculaire, insuffisance hépatique, kératoconjonctivite, herpès
simplex.
Contre-indication Hypersensibilité au médicament, risque d’allergie croisée avec produits topiques
Médicaments Gestion
IxMed
Inhibiteurs du CYP3A4 à augmentation de l’effet Interaction théorique (peu absorbé), utiliser avec précaution
Étapes d’administration :
4. Actionner le mécanisme pour faire une vaporisation
1. Se moucher/solution saline avant l’administration
(sans inspirer trop profondément)
Particularités 2. Agiter la bouteille (amorcer si 1ère utilisation ou si pas
5. Répéter les étapes 3 et 4 pour l’autre narine
d’utilisation récente)
6. Attendre au moins 15 minutes avant de se moucher
3. Insérer l’embout dans une narine, orientant le jet vers l’extérieur
Suivi Efficacité : apprès 48 heures Suivi des effets indésirables possibles Valider la technique d’inhalation
27
ANTIHISTAMINIQUE H1 DE 1 ÈRE GÉNÉRATION
ANTIHISTAMINIQUE H1 DE 2 E GÉNÉRATION
28
Médicaments : Cetirizine (Reactine)
Mécanisme d’action Voir Bilastine
Dose initiale 10 mg DIE; 5 mg DIE en gériatrie
Dose Max 20 mg DIE (40 mg en urticaire)
- 6 à 11 mois : 2,5 mg DIE
Posologie
Pédiatrie - 12 à 23 mois : 2,5 mg DIE (max : 2,5 mg BID)
- 2 à 5 ans : 2,5 – 5 mg PO DIE
IR/IH - ClCr < 30 ml/min ou insuffisance hépatique modérée/sévère: 5 mg die
Début d’action : < 1 heure Pic d’activité : 4 à 8 heures Durée d’action : 24 heures
PK
A : Bonne (60%) M: Substrat faible du CYP3A4, modéré de la P-gp É : rénale T ½ : 6.5 à 10 heures
Effets cliniques Gestion
EI
Céphalées, somnolence, fatigue, sécheresse buccale Tenter un autre agent de la même classe si trop incommodants
Contre-indication Hypersensibilité à la cétirizine ou sa molécule mère l’hydroxyzine aux dérivés de la pipérazine
29
Médicaments : Rupatadine (Rupall)
Mécanisme d’action Voir Bilastine
Posologie Dose initiale 10 mg DIE
Enfants 2 -11 ans : 10 à 25 kg : 2,5 mg DIE. >25 kg : 5 mg DIE
Pédiatrie
Enfants > 12 ans : 10 mg DIE
Début d’action : 1 à 2 heures Durée d’action : 24h
PK
D : Fortement lié aux protéines plasmatiques M : Substrat important du CYP3A4
EI Somnolence, céphalées, allongement du QT
Précaution Non recommandé en insuffisance rénale/hépatique vu absence de données
Hypersensibilité au médicament, ATCD de prolongation du QT/torsade de point
Contre-indication
Utilisation d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou médicament allongeant le QT
Médicaments Gestion
IxMed Inhibiteurs puissants du 3A4 (clarithromycine, -azoles, cobicistat, Changer d’anti-H1 ou choisir autre agent anti-bactérien si court
etc.) terme
Particularités Éviter le jus de pamplemousse (inhibiteur du 3A4)
Efficacité : questionner les symptômes de rhinite, quantité et qualité après 1 semaine
Suivi Innocuité : présence d’effet indésirables incommodant qui nuisent à la qualité de vie (somnolence, céphalées)
Adhésion : valider que le médicament est pris de façon régulière
30
Médicaments : Phényléphrine
Mécanisme d’action Fixation directe aux récepteurs alpha-adrénergiques à vasoconstriction qui aide à réduire la congestion nasale et la rhinorrhée
10-20 mg q4h (max 60mg/jour)
Posologie Dose initiale
Topique : 2-3 vap q4h
Pic d’activité : 2 heures Durée d’action : 4 heures
PK
É : rénale sous forme de métabolites T ½ : 2,5 heures
Effets cliniques Gestion
Systémique : insomnie, tremblements, nervosité, céphalées, bouche
Ne pas prendre avant de se coucher, éviter si HTA ou troubles
sèche, étourdissements, tachycardie, arythmie, hypertension, rétention
EI de rétention urinaire (choisir une autre classe)
urinaire
Utiliser sur une courte période seulement
Topique : Effet rapide (<2 min), mieux toléré, irritation nasale,
Topique : Durée max 3-5 jours
sensation de brûlure, risque de tachyphylaxie et de congestion rebond
Précaution HTA, maladies CV (risque d’infarctus), diabète surtout insulino-dépendant (peut modifier la glycémie), éviter en grossesse
Grossesse/allaitement Éviter en grossesse
Contre-indication Idem pseudoéphédrine
31
ANTICHOLINERGIQUE TOPIQUE
IMMUNOTHÉRAPIE
32
CONJONCTIVITE ALLERGIQUE
33
Critères objectifs et subjectifs pour référer Vers quelles ressources référer selon la situation
Signaux
- Douleur - Photophobie - Vision embrouillée ou perte de la vision
d’alarmes et
- Conjonctivite chez un porteur de lentille cornéenne Référer à un médecin, un optométriste ou à l’urgence selon la
critères de
- Atteinte périoculaire ou de la cornée (vésicules, ulcération, opacité, tache) situation du patient
référence
- Chirurgie ophtalmique récente
- Éviter les allergènes (voir section rhinite - Éviter les médicaments pouvant causer de la xérophtalmie à Toute substance
allergique) avec des effets anticholinergiques
Conseils -Lubrification des yeux pour diluer les § Antidépresseurs : tricyclique, IMAO, ISRS
appropriés sur le allergènes présents (sans agent de § Antiparkinsoniens : anticholinergiques (benztropine, procyclidine)
MNP
traitement (Tx) conservation idéalement) § Antipsychotique
- Compresses d’eau froide § Antimuscarinique : anti-incontinence, antimuscariniques inhalés
- Lunettes de soleil enveloppantes § Anti-H1 de 1ère génération
- Ne pas se frotter les yeux - Favoriser des lentilles cornéennes jetables
Population
Adulte
spéciale
Si rhinite allergique concomitante : corticostéroïde intranasal, antihistaminique oral, antagoniste des leucotriènes
34
Loi 31/41 ou MVL
si applicable
Efficacité : Soulagement des sx, diminution de l’impact sur la qualité de vie, normalisation de la productivité
Suivi
Innocuité : ES Observance : valider l’administration du produit (gouttes), prise régulière si indiquée
35
VASOCONSTRICTEURS OPHTALMIQUES
ANTIHISTAMINIQUE OPHTALMIQUE
ANTIHISTAMINIQUE SYSTÉMIQUE
36
AGENTS MULTIMODAUX
Classe médicamenteuse : Antagoniste des récepteurs des leucotriènes à voir section rhinite allergique
Médicaments : Montélukast (Singulair) - Peut améliorer les symptômes oculaires
37
AINS OPHTALMIQUE
CORTICOSTÉROÏDE OPHTALMIQUE
38
CHOC ANAPHYLACTIQUE
39
Résultats
thérapeutiques Soulagement rapide de la réaction anaphylactique via l’épinéphrine < 5 min
recherchés
Administrer l’épinéphrine
Adulte
Population Traitements concomitants : anti-H1, anti-H2, corticostéroïdes, bronchodilatateurs
spéciale Pédiatrique Dose de l’épinéphrine selon le poids de l’enfant (voir Epipen)
Grossesse/allaitement Épinéphrine sécuritaire
Loi 31/41 Situation d’urgence nécessitant l’administration d’agonistes bêta adrénergiques
SYMPATHOMIMÉTIQUE
Classes médicamenteuses : Sympathomimétique
Médicaments : Épinéphrine (Epipen ou Allerject)
Agoniste des récepteurs :
Mécanisme • Beta 1 : augmentation FC, débit cardiaque, contractilité cardiaque, conduction cardiaque
d’action • Beta 2 : bronchodilatation, vasodilatation, stabilisation des mastocytes et basophiles
• Alpha 1 et 2 : vasoconstriction périphérique, augmentation la TA, augmentation de la perfusion coronarienne, diminue l’extravasation
0,01 mg/kg (max : 0,5 mg)
Dose initiale IM: Administrer 1 dose IM stat, répéter q 5-15 min PRN
IV: Voie réservée si réaction sévère ou non réponse à la voie IM: 0,1 à 0,25 mg IV q5-15 min PRN
Posologie 0-25 kg: 0,15 mg IM stat (Epipen junior)
Pédiatrie >25 kg: 0,3 mg IM stat (Epipen adulte)
IV: 0,01 mg/kg IV (max: 1 mg), répéter q 20 min PRN
Dose Max Ne peut pas administrer plus que 2 doses séquentielles sans étroite observation médicale
PK Début d’action: immédiate (< 5 min)
Effets cliniques Gestion
Anxiété/agitation, tremblements, faiblesse, étourdissements, transpiration, tachycardie, palpitations,
EI
pâleur, NoVo, céphalée, hypertension, arythmie, angine, hyperglycémie (si diabétique), infection locale Atténuation rapide des EI en général
au site d’injection
Précaution Éviter d’injecter dans le muscle fessier.
Médicaments Gestion
- Bêta-bloqueurs: l’épinéphrine a un effet alpha adrénergique pur qui peut mener à l’urgence
hypertensive, bradycardie et bronchospasme
- Alpha-bloquant : pourrait limiter l’efficacité
IxMed Antidote si urgence hypertensive:
- Antiarythmique/antidiurétique : augmente risque d’arythmie
glucagon 0,15 mg/kg (max: 10 mg)
- Antidépresseur tricyclique et IMAO : exacerbe l’effet de l’épinéphrine
- Phénothiazines : pourrait limiter l’efficacité
- Stimulants : pourrait exacerber le risque d’ES
Particularités Voir Section – Méthode d’administration du cours PHA 1311 et 1320 pour le mode d’administration de l’Epipen
Observation minimale de 4-8 h
Suivi
Réaction légère demande une période d’observation plus courte
40
IDENTIFIER LE TYPE DE RÉACTION IMMUNE SELON LES SIGNES ET SYMPTÔMES (RÉACTION TYPE I, II, III OU IV)
Classe
Mécanisme Présentation clinique
immunologique
Rhinite: éternuement, prurit, rhinorrhée
Conjonctivite : prurit, érythème, œdème, larmoiement
Asthme : toux, bronchospasme, production de mucus
Peau: prurit, érythème, oedème
Liaison du médicament sur les IgE
- Angioedème : enflure aux paupières et lèvres, se résout entre quelques heures et 48h après début
spécifiques présentes à la surface
- Urticaire : lésion cutanée érythémateuse, oedèmateuse et très prurigineuse durant <24h
des mastocytes et des basophiles
- Flushing : érythème cutané mal circonscrit qui dure quelques mins à heures
Type 1 à dégranulation des cellules et
Cardio-vasculaire: hypotension par vasodilatation et augmentation de la perméabilité
(Allergie) libération de médiateurs vasoactifs
Étourdissement, faiblesse, perte de conscience, mort
Oculo-respiratoire: toux éternuement, prurit oculaire, bronchospasme, congestion nasale, érythème
Se déclare généralement en
conjonctival, oedème muqueuses, larmoiement, rhinorrhée, mucus bronchique
moins d’une heure, mais peut
à Dyspnée, oppression thoracique, dysphagie, voix rauque, rhinite, conjonctivite
aller jusqu’à 6h après la prise d’un
DANGER: désaturation en oxygène, hypoxémie, mort
médicament.
Digestif: Contraction du muscle lisse de la muqueuse intestinale, douleur abdominale, N/V, diarrhée
Anaphylaxie: - ± cardiovasculaire
Atteint 2 systèmes: - ± oculo-respiratoire
- Peau (presque toujours) - ± digestif (+ souvent avec allergènes alimentaires)
Anémie hémolytique Thrombocytopénie induite à l’héparine
- Plaquette 4 complexe (PF4) est une protéine libérée
Liaison d’un anticorps (IgG ou IgM) - Antigène reconnu est une protéine du soi
par les plaquettes lors de leur activation
à un médicament lui-même fixé modifiée par un médicament
- Liaison de l’héparine au PF4 à anticorps
sur une cellule à destruction de - L’arrêt du médicament met fin à la réaction
développés contre ce complexe ce qui provoque
Type 2 la cellule lorsqu’il n’en reste plus à la surface des
l’activation des plaquettes à génération de
(Allergie et globules rouges
thrombine et activation de la coagulation
maladie-auto- Se déclare généralement 72h à -Rx en cause : pénicillines, céphalosporines
- Présentation clinique : thrombose artérielle et
immune) quelques semaines après - Présentation clinique : fatigue, dyspnée,
veineuse (embolie pulmonaire, infarctus du
l’exposition. tachycardie
myocarde, AVC, etc.)
- Cesser le Rx → reprise du Rx entraîne une
- Labos : diminution des plaquettes de 50% ou plus
anémie hémolytique dans les heures, car IgG
-Traitement : anticoagulant (éviter le risque de
persistent longtemps dans le sang
thrombose)
Formation de complexes immuns Maladie sérique Autres causes
de grande taille (médicament/IgG - Lupus érythémateux:
- Quelques heures ad jours (2e contact) , se résout sur plusieurs jours ad
ou IgM) à dépôt local ou maladie auto-immune
semaines
généralisé des complexes immuns multi-systémique causée
- Présentation clinique :
dans les tissus ou les vaisseaux par formation de
- Peau: vasculite (purpura palpable, souvent aux membres
sanguins à activation du complexes immuns contre
Type 3 inférieurs), urticaire
complément, recrutement des les antigènes du soi en
(Allergie et - Articulations: arthrite (gonflement, rougeur, douleur au niveau de
cellulaires immunitaires et circulation
maladie-auto- plusieurs articulations)
libération de cytokines à lésions à Présentation clinique :
immune) - Rein: diminution de la capacité de filtration, sang et protéine dans
tissulaires néphrite lupique, rash
l’urine
malaire
- Systémique: fièvre
Se déclare généralement après
quelques jours suivant la prise du - Infections: source
-Traitement : cesser rx (pénicillines, céphalo, sulfonamides, minocycline,
médicament, mais peut parfois importante d’antigènes en
phénytoïne), traitement de support
prendre plusieurs semaines circulation
41
Classe
Mécanisme Présentation clinique
immunologique
Syndrome SJS ou
Éruption cutanée Syndrome de Autres ex de
Médié par les lymphocytes T necrolyse épidermique
maculopapuleuse (EMP) DRESS réactions de type 4
(n’implique pas les toxique
anticorps) à Recrutement et - Peut apparaître 7-10 jrs après début
activation des lymphocytes T du tx (si sensibilisation nécessaire)
auxiliaires CD4+ ou -Présentation clinique : rash
cytotoxiques CD8+ -Rx en cause : pénicillines (rash - Dermite de contact
-SJS : <10% de la
spécifiques à l’antigène partout sauf au visage) allergique
-Réaction tardive : surface corporelle
àRecrutement des - Se résout sur plusieurs jours suite à - Maladie coeliaque
3-8 sem post -TEN : >30% de la
monocytes/ macrophages l’arrêt du tx (intolérance au
initiation surface corporelle se
-Traitement : Cesser rx, anti-H1 2e gluten)
-Présentation détache, taux de
Se déclare généralement gen - Maladies auto-
Type 4 clinique : fièvre, mortalité important (10-
après 3 jours de immunes: PAR,
(Allergie et rash, adénopathie, 70%)
traitement, mais peut - Parfois inflammation d’autres psoriasis, DB type 1,
maladie-auto- hyperéosinophilie, - Présentation clinique :
débuter plus tôt ou survenir organes que la peau (rare): foie, thyroïdite de
immune) atteinte organes érosion muqueuses,
quelques jours après l’arrêt reins, poumons, coeur Hashimoto
-Rx en cause : atteinte oculaire,
du traitement (peut aller ad6 Enfants : >90% des éruptions (hypothyroïdie)
allopurinol, vésicules, bulles,
sem pour le DRESS) cutanées sans critère de gravité -Pustulose
anticonvulsivants desquamation, fièvre
(vésicule, bulle, desquamation) exanthématique
(phénytoïne, -Rx en cause :
Responsable de >90% des survenant sous amoxicilline ne sont aiguë généralisée :
phénobarbital, allopurinol, ATB
allergies aux Rx (EMP) pas des réactions allergiques apparaît en 2-10 jrs,
carbamazépine) (sulfonamides,
Adultes : probabilité + grande que causé par macrolides,
-Urgence médicale pénicillines, céphalo)
Les infections ou réaction réaction allergique (facteurs qui b-lactame,
virale peuvent mimer une augmentent probabilité que réaction antifongique
réaction allergique de type allergique : prurit, éosinophilie,
4. durée prolongée, desquamation)
42
GÉRER UN RISQUE D’ALLERGIE CROISÉE SELON LES ANTÉCÉDENTS ALLERGIQUES, LA CONDITION DE SANTÉ ET LES
TRAITEMENTS DISPONIBLES
Allergie croisée
Réaction d'hypersensibilité à un médicament n’ayant jamais été administré auparavant. Médiation par un mécanisme immunologique impliquant les IgE (médicaments
possédant des déterminants antigéniques communs) ou non (médicaments possédant des caractéristiques pharmacologiques communes).
Autres : allergies croisées aux aliments (lait de vache, œufs, soya, arachides, noix, blé, poisson, fruits de mer, gluten, … )
43
PHA 1215 : LE PHARMACIEN ET LA LOI
IDENTIFIER SUR UNE ORDONNANCE LES DIFFÉRENTES COMPOSANTES, ÉVALUER SA CONFORMITÉ SELON LE
PRESCRIPTEUR ET SAVOIR LA COMPLÉTER
ORDONNANCE MÉDICALE
Selon le Règlement sur les normes relatives aux ordonnances faites par un médecin, l’ordonnance doit comporter les éléments suivants :
Éléments Description
• Nom du patient • Nom du médicament dont le patient doit cesser l’usage si applicable
• Date de naissance ou numéro RAMQ • Le cas échéant, toute contre-indication ou autre renseignements
• Nom intégral du médicament requis pour la condition du patient
Pour un
• Posologie, forme pharmaceutique, concentration, dosage • Période de validité de l’ordonnance
médicament
• Voie d’administration • L’interdiction de procéder à une substitution (Doit absolument être
• Durée du traitement ou quantité prescrite (La durée ne rédigée à la main et ne peut être pré-imprimée ou apposée de façon
peut excéder 24 mois sauf si indication différente à cet effet) automatique)
Situations
Ordonnance collective
• Posologie, voie d’administration, durée de traitement, quantité prescrite, période de validité peuvent être omises
Doit contenir:
• Date d’entrée en vigueur
• Nom de l’ordonnance collective et son objet
• Professionnel ou personne habilité qui peut exécuter l’ordonnance et les exigences professionnelles requises
• Circonstances (groupes de personnes visées ou situation clinique visé)
• Activité professionnelle visée
• Indications permettant l’utilisation de l’ordonnance et intention ou cible thérapeutique
Éléments obligatoires
• Protocole médical ou référence à un protocole médical externe
• Contre-indications ainsi que limites et situations pour lesquelles le patient doit être dirigé chez un MD
• Nom du MD répondant ou un mécanisme permettant d’identifier un répondant rapidement
• Responsabilités du médecin répondant
• Outils de référence et sources
• Dernière date de révision de l’ordonnance (Contenu doit être révisé au minimum aux 36 mois)
• Mode de communication et renseignements qui doivent être transmis au MD traitant
• Nom, numéro de téléphone, numéro de permis d’exercice de tous les médecins prescripteurs et leur signature
44
Autres composants à considérer
• Rx lisible
• Partie non utilisée rayée
• «Usage connu» ou «tel que prescrit» interdit
• Interdiction de substituer «de sa main», le cas échéant
• Attention aux codes RAMQ autorisés
• Aucun logo de produits, de services ou de fournisseurs de produits
• L’outil technologique utilisé par le prescripteur ne fait aucune forme de promotion qui influence l’ordonnance du prescripteur
• Le médecin peut indiquer sur l’ordonnance la mention qu’aucune prolongation n’est autorisée.
Voir M-9, r. 25.1 - Règlement sur les normes relatives aux ordonnances faites par un médecin sur LégisQuébec au besoin.
Selon le Règlement sur les ordonnances d’un pharmacien, l’ordonnance doit comporter les éléments suivants :
Éléments Description
• Nom du patient
• Date de naissance ou numéro RAMQ
Pour un test de
• Sexe du patient
laboratoire
• Test demandé
• Motif derrière le test demandé
• Date de rédaction
Autres éléments • Motif de l'ordonnance
obligatoires • Nom du pharmacien (imprimé ou en lettres moulées), numéro du permis d’exercice, signature
• En cas de prolongation ou d'ajustement, le pharmacien doit reconduire les interdictions de l'ordonnance initiale.
À noter,
• les optométristes, les dentistes et les podiatres doivent inscrire l'adresse du patient mais ne sont pas obligés d’inscrire l'établissement ou le milieu clinique.
• les sages femmes doivent inscrire la date de naissance de la femme ou de l’enfant. Elles n'ont pas l’obligation d’inscrire l’établissement ou le milieu clinique. Elles doivent
inscrire le nombre de renouvellements autorisés ou la durée de validité de l’ordonnance sans toutefois que la date prévue pour le dernier renouvellement dépasse la période
de 6 semaines après l’accouchement.
45
RECONNAÎTRE LES PERSONNES AUTORISÉES À PRESCRIRE ET LEURS RESTRICTIONS
• Annexe I (selon une liste LIMITÉE) • Si obtention du permis d’exercice avant le 1er mai 2020, doivent avoir fait une
• Comprend stupéfiants, drogues contrôlées et formation reconnue par leur Ordre.
substances ciblées
• Le podiatre doit indiquer à la suite de son numéro de permis la mention
Podiatres • Annexes II et III : peuvent prescrire tout médicament par annexe 1 ou 2 précisant ce qu’il peut administrer ou prescrire.
voies orale, topique et injectable
• Médication par voie orale: durée limitée à 30 jrs
• Peuvent prescrire produits, véhicules, solvants,
adjuvants pour préparation magistrale • Identification auprès des tiers-payeurs débutant par 94
• Si obtention du permis d’exercice avant le 1er avril 2022, doivent avoir fait une
• Annexe I (selon une liste LIMITÉE) formation reconnue par leur Ordre
• Comprend stupéfiants, drogues contrôlées et
substances ciblées • Peuvent prescrire seulement pour :
Sages-femmes
-Femme durant la grossesse, le travail et l’accouchement
• Annexes II et III : peuvent prescrire tout médicament par -Femme et l’enfant durant les 6 premières semaines postnatales
voies orale, topique et injectable
• Identification auprès des tiers-payeurs débutant par 93
46
Professionnels Médicaments pouvant être prescrits Particularités
• Soins de plaies
- produits créant une barrière cutanée
- médicaments topiques (sauf sulfadiazine et ceux
pour le traitement dermatologique ou oncologique)
• Santé publique
- contraception hormonale, stérilet, COU
• Doivent détenir un numéro de prescripteur et un code de profession décernés
- médicaments pour l'infection gonococcique ou à C.
par l’OIIQ (PI 1, 2, 3 ou 4)
trachomatis chez une personne asymptomatique
ayant eu un résultat positif et chez une personne
Infirmières • Peuvent prescrire selon des domaines de prescription (doivent détenir
asymptomatique identifiée comme partenaire sexuel
formation particulière dans un domaine)
- cessation tabagique (sauf varenicline et bupropion)
- médicaments pour la pédiculose
• Identification auprès des tiers-payeurs débutant par 82 à 87
- supplément vitaminique en périnatalité
• Peuvent prescrire tous les médicaments, peu importe leur spécialité, tant que
ceux-ci sont utilisés dans le cadre de leur exercice professionnel MAIS dans
• Tous les médicaments des annexes I, II et III
seulement 5 classes de spécialités précises: néonatal, soins pédiatriques, soins
IPS • Comprennent stupéfiants, drogues contrôlées et
aux adultes, santé mentale, soins de première ligne
substances ciblées
• Formules nutritives, vitamines, minéraux, matériel • Dans le cadre d’un traitement nutritionnel
Diététistes d’alimentation entérale, enzymes pancréatiques pour
débloquer le tube entéral • NE PEUVENT PAS prescrire l’alimentation parentérale
• Annexe I :
-tous les médicaments ophtalmiques topiques dont
les préparations magistrales sauf celles avec cocaïne
ou antibiotiques
-immunosuppresseurs pour la xérophtalmie • Seulement si détenteurs du permis actualisé après avoir complété formation
-antiglaucomateux : uniquement pour cas suspect de supplémentaire
glaucome ou glaucome débutant ou induit par les
stéroïdes • Les médicaments doivent servir uniquement pour le traitement d’une
-miotiques (pour l’examen seulement) condition de faible morbidité de l’œil et de ses annexes ou toute autre condition
Optométristes
-analogues des prostaglandines (pour l’hypotrichose) prévue au règlement.
-ATB oraux (sauf préparations magistrales) seulement
dans le cas d’atteinte des paupières d’après le • Identification auprès des tiers-payeurs débutant par:
protocole de l’INESSS - 3 pour optométriste QC
-antiviraux oraux (seulement pour herpès oculaire) - 8 pour optométriste hors-QC inscrit à la RAMQ
selon le protocole d’INESSS et pour période continue
max de 1 an
• Annexes II et III : peuvent prescrire tout médicament par
voies orale et topique
47
COMPRENDRE LES DIFFÉRENTES ABRÉVIATIONS USUELLEMENT UTILISÉES SUR LES ORDONNANCES
En fonction de la journée
Solides
Ophtalmique
AM : avant-midi
Caps : Capsule
PM : après-midi
o.d. : œil droit Cp, Co : Comprimé
HS : au coucher
o.s. ou o.g. : œil gauche Past. : Pastille
o.u. : 2 yeux Supp : suppositoires Unités de mesure
En fonction des repas
Ov. : ovule
Otique Pdre : poudre 1 càt (cuillère à thé): 5 mL
a.c. : avant repas
a.d. : oreille droite 1 càs (cuillère à soupe): 15 mL
c.c. : avec repas
a.s./a.g. : oreille gauche Semi-solides 1 gr (grain) = 68 mg
p.c. : après repas
a.u. : 2 oreilles q.s.: quantité suffisante
Ong. : onguent ppm: partie par million
Périodicité
PO : voie orale Top. : topique 1 ml = 15-20 gttes (très variable selon
S.L. : sublingual Cr. : crème produit)
q.d. : chaque jour
Vag. / P.V. : vaginal
q.a.d ou q.o.d : tous les 2 jours
P.V. : voie vaginale Liquides Catégories de médicaments:
q.4 h : tous les 4 heures
Nas. : nasal
q.2.j. : aux 2 jrs
Top.: topique Sir. : sirop Pr : prescription requise
qh : chaque heure
Cut.: cutané Elix. : elixir C : drogues contrôlées
ad: jusqu’à
Inh : inhalation Coll. : collyre T/C : benzodiazépines et autres substances
S.C. : sous-cutané Teint. : teinture ciblées
Répétition
I.M. : intra-musculaire Susp. : suspension N : stupéfiants
I.V. : intraveineux Gtte: goutte
DIE : 1 fois par jour
I.D. : intra-dermique
BID : 2 fois par jour
I.R./P.R.: intra-rectal Gazeux
TID : 3 fois par jour
QID : 4 fois par jour
Aéro. : aérosol
PRN : au besoin
Identification du patient Les informations pour pouvoir s’assurer qu’on ne remet pas le médicament au mauvais patient
Date de rédaction La date à laquelle le prescripteur a rédigé l’ordonnance et à partir de laquelle la durée de validité débute
Nom et force du Le nom du médicament que le prescripteur a prescrit avec la concentration ou la force du médicament qu’il veut servir. Parfois la
médicament force n’est pas indiquée s’il y a seulement un format du médicament.
Quantité prescrite ou durée Le prescripteur peut déterminer la quantité de médicament à remettre au patient en indiquant la durée pour laquelle il doit remettre
de traitement le médicament ou le nombre de comprimés à remettre au patient
Posologie La façon de prendre le médicament. Voir tableau des abréviations ci-haut pour traduire une posologie
Indique le nombre de fois que le prescripteur veut servir la quantité qu’il a prescrite. Ceci peut être indiqué avec un nombre pour
Nombre de renouvellements
savoir le nombre de fois qu’on peut répéter l’ordonnance ou avec une durée qui commence à partir de la date de rédaction
Identification du L’identification du prescripteur permet de savoir qui a prescrit le médicament et aussi avec qui le pharmacien doit communiquer s’il
prescripteur a des questions, des suggestions ou des commentaires à partager avec le prescripteur.
48
ÉVALUER LA CONFORMITÉ DES ÉTIQUETTES
* Dans le cas du pharmacien œuvrant dans un établissement, l’inscription du numéro de l’ordonnance est facultative, et l’identification du pharmacien peut être remplacée
par l’identification de l’établissement.
** Dans le cas de l'étiquetage d’un opioïde, l'étiquette de mise en garde pour les opioïdes doit être apposée et un feuillet d'information sur le risque de dépendance doit
être remis.
L’étiquette lorsqu’on identifie un médicament sans ordonnance s’il n’est pas dans le contenant original du fabricant doit comprendre :
• Médicament prescrit:
- Date du service et numéro de l'ordonnance
- Dénomination commune ou commerciale
- Quantité et concentration du médicament
- Posologie
- Mode d'administration du médicament, s'il y a lieu
- Mode particulier de conservation du médicament, s'il y a lieu
- Précautions particulières, s'il y a lieu
- Date de péremption du médicament
49
CHOISIR LES BONNES ÉTIQUETTES AUXILIAIRES POUR UN MÉDICAMENT DONNÉ
PRENDRE SEULEMENT
PRENDRE EN MANGEANT AVEC DE L'EAU
NE PAS CONSOMMER DE
ÉVITER ALCOOL PAMPLEMOUSSE
RINCER LA BOUCHE
BIEN AGITER APRÈS USAGE
Calculer la qté nécessaire pour couvrir strictement la durée du traitement, aucune unités supplémentaires :
C’est la concentration qui est importante ! Il faut calculer la quantité nécessaire pour délivrer la bonne dose à chaque prise et couvrir la durée du traitement. En pratique, tenir
compte des pertes possibles.
50
• Crèmes et onguents :
Unité du bout du doigt (UBD) = Quantité de crème ou d’onguent qu’il est possible d’exprimer entre le pli interphalangien distal et le bout de l’index.
Estimation de la Quantités
Quantité pour
Région corporelle proportion par rapport à
l'application unique BID pour 3 jours BID pour 7 jours
la surface corporelle
Cuir chevelu 6% 2g 15g 30g
Quantités minimales de crème nécessaires pour une application BID pendant 7 jours
Âge Corps entier Tronc Bras et jambes
12 ans 120g 45g 65g
Dans le cas où le patient désire obtenir une quantité de médicaments plus importante parce qu’il quitte le pays, le pharmacien a la responsabilité d’informer son patient des
restrictions réglementaires canadiennes :
(1) Le patient [ne] peut [pas] transporter un stupéfiant ou une drogue contrôlée à l’extérieur du pays pour un approvisionnement de plus de trente jours [...]
(2) En général, pour les autres types de médicaments (y compris les substances ciblées), un approvisionnement de 90 jours de traitement [est] considéré comme raisonnable
et toléré.
51
COMPRENDRE LA CLASSEMENT DES MÉDICAMENTS PAR ANNEXE ET LES RÈGLES QUI S’Y RATTACHENT
La classification des produits est la première étape de tout processus d’examen de la réglementation mené à la Direction générale des produits de santé et des aliments
(DGPSA). Si la classification du produit est ambigüe on peut consulter les membres du Comité de classification des produits thérapeutiques (CCPT).
Règlement sur les conditions et modalités de vente des médicaments: Décrit ce qu’on retrouve dans chaque annexe et les particularités qui s’y rattachent voir tableau
suivant pour les détails.
Ne peuvent être vendus au public que par un membre de l’OPQ, donc, seulement dans
une pharmacie.
Exception: peuvent être vendu par un vétérinaire pourvu que ce soit destiné à un animal.
Pour voir quels médicaments se rattachent à quelle annexe voir le site Web suivant: https://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/document/rc/P-10,%20r.%2012?langCont=fr#sc-
nb:5
52
Exigence au niveau des ordonnances : Stupéfiants et drogues contrôlées, benzodiazépines et substances ciblées
• Amphétamines
- Dexedrine • Pentobarbital • Permis pour écrit si le praticien a indiqué
Drogues
- Adderall XR • Préparations : 1 drogue contrôlée + 1 ou Écrite ou par écrit le nombre de renouvellement et les
contrôlées –
plusieurs ingrédients actifs non contrôlés en Verbale dates/intervalles entre les renouvellements,
Partie 1
• Méthylphénidate dose thérapeutique reconnue mais non permis pour verbale
Voir tableau ci-haut (objectif : « Comprendre le classement des médicaments par annexe et les règles qui s’y rattachent selon le règlement sur les conditions et modalités de
vente des médicaments ») pour plus d’informations sur la vente d’un médicament en annexe 2.
Étiquetage: il n’est pas nécessaire d’imprimer une étiquette pour le médicament vendu en annexe 2 si le médicament est livré au patient dans le contenant original et que
cet emballage répond aux exigences de la vente de médicaments de vente libre.
• Posologie sur le contenant original différente de celle recommandée au patient (ex : dose pédiatrique);
• Conditionnement du médicament dans un contenant différent de celui original;
• Nécessité de clarifier ou de grossir l’information sur le contenant original (ex. : personnes avec troubles de vision, précisions sur; posologie, durée de traitement, prise du
Rx, entretien, etc.)
EXÉCUTER DES TRANSFERTS D’ORDONNANCE EN CONFORMITÉ AVEC LA LOI SUR LA PHARMACIE (INCLUANT CELLES
RÉDIGÉES PAR UN PHARMACIEN)
La procédure de transfert d’ordonnance s’applique autant pour le transfert d'ordonnance d’un département de pharmacie d’un établissement de santé à une pharmacie
communautaire que pour le transfert entre deux pharmacies communautaires.
Le transfert d’ordonnance entre différentes provinces canadiennes est accepté, mais les transferts avec les États-Unis sont interdits.
• Communication téléphonique entre le pharmacien sollicitant le transfert et celui disposant de l’ordonnance originale. Il ne faut pas exécuter le transfert seulement à partir
de l’étiquette.
Exceptions :
- S’il est impossible de contacter le pharmacien disposant de l’ordonnance originale ET que la médication est vitale pour le patient, le pharmacien peut fournir le
médicament et effectuer le transfert dès que possible par la suite.
- Aucun contact téléphonique n’est nécessaire si transfert entre 2 pharmacies appartenant au même propriétaire ou si une entente écrite effectuée au préalable existe
entre des dossiers.
• Identification du patient
• Nom, DDN, adresse, numéro de téléphone
• Identification de la pharmacie possédant l’ordonnance originale (adresse)
• Nom et numéro de permis du pharmacien d’origine (du pharmacien qui communique le transfert)
• Nom ou initiales et numéro de permis du pharmacien qui sollicite le transfert
• Informations pour identifier l’ordonnance
• Numéro de l’ordonnance d’origine (pas obligatoire pour transfert en établissement)
• Date de l’ordonnance d’origine
• Nombre de renouvellements autorisés à l’origine (ou durée de traitement autorisée)
• Nombre restant de renouvellements (ou durée)
• Date du dernier renouvellement
• Information sur le médicament (Nom, teneur, posologie complète, forme pharmaceutique)
• Informations sur prescripteur
• Nom
• Numéro de permis
• Transfert complet ou partiel
54
Le pharmacien communiquant le transfert doit :
Fournir au collègue qui le lui demande, toutes les informations que le pharmacien sollicitant lui demande. Il doit également lui fournir toute autre information nécessaire à
la prise de décision (ex : adhésion au traitement, son efficacité, son innocuité, les tests de laboratoire ou les données cliniques pertinentes, etc.)
Annuler tous les renouvellements restants à l’ordonnance s'il s'agit d'un transfert complet.
Noter la date du transfert, le nom et le numéro de permis du pharmacien recevant le transfert, les coordonnées de la pharmacie où ce dernier exerce et le nombre de
renouvellements visés par le transfert.
Lors du transfert de dossiers entre pharmacies, un consentement écrit du patient est fortement suggéré.
** Dans le cadre de l'exemption fédérale en vigueur jusqu'en 2026, tous les transferts sont permis, et ce à travers le Canada. Il est possible de transférer plus
d'une fois une substance désignée. Cependant, tous les transferts concernant les substances désignées doivent être complets.
L'ordonnance verbale ne peut être communiquée qu'entre professionnels. Il ne peut y avoir qu'un seul professionnel intermédiaire entre le médecin et le pharmacien. Le
professionnel qui reçoit l'ordonnance verbale du médecin doit la transmettre par écrit au pharmacien.
55
DÉCRIRE LA PORTÉE DES CONDITIONS ET MODALITÉS DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES DU PHARMACIEN ET LES
APPLIQUER
Communication
Actes Conditions Démarche Autres considérations
avec MD
56
Communication Autres
Actes Conditions Démarche
avec MD considérations
Santé-voyage:
• Prophylaxie du mal aigu des montagnes (excluant sildénafil
Amorcer une
et dexaméthasone)
thérapie
• Prophylaxie du paludisme • Évaluer la condition
médicamenteuse Ne pas amorcer une
• Traitement de la diarrhée du voyageur physique et mentale du
pour traiter substance désignée
patient.
d’autres Facultative (stupéfiants, drogues
Prophylaxie liée à une condition spécifique :
situations ou contrôlées et
• Prophylaxie chez les porteurs de valve • S’assurer de l’absence de
prévenir des substances ciblées).
• Prophylaxie antibiotique pour les personnes exposées à une signaux d’alarme.
problèmes de
piqûre de tique (maladie de Lyme)
santé
• Prophylaxie cytoprotectrice chez les patients à risque
• Prophylaxie post-exposition accidentelle au VIH
Autres situations:
• Traitement de dermatite de contact allergique nécessitant une
corticothérapie de puissance légère à modérée
• Traitement de dyspepsie et de reflux gastro-œsophagien (pour
un maximum de 4 semaines consécutives ou 6 semaines
cumulatives pour une période de 1 an)
• Situation d’urgence nécessitant l’administration d’agonistes
bêta-adrénergiques
• Évaluer la condition
Amorcer une physique et mentale.
Doit être dans un contexte d’autosoins.
thérapie
Annexe 2, 3 ou hors annexe
médicamenteuse • S’assurer de l’absence de
Code d’exception peut être appliqué
pour traiter des signaux d’alarme.
conditions en Facultative
Prescription de fourniture lorsque ceux-ci sont nécessaire ou
autosoins à l’aide • Prescrire selon les
indiqué dans un contexte d’usage approprié des médicaments
de médicaments indications reconnues, les
(glucomètre, bandelettes, etc.)
disponibles en doses et durées de traitement
vente libre normalement utilisées en
contexte d’autosoins.
57
Communicatio
Actes Conditions Démarche Autres considérations
n avec MD
58
Communication
Actes Conditions Démarche Autres considérations
avec MD
Soins palliatifs:
Post-hospitalisation :
• Modification de thérapie non payable si ajustement
de dose. Opinions et refus non payables pour
Documenter au dossier la
médicaments ajustés par un pharmacien.
durée de l’hospitalisation,
motif de l’hospitalisation,
Prise en charge Post-hospitalisation: N/A
nom des tx ajoutés, cessés
• Patient doit avoir été hospitalisé au moins 24h avec
ou modifiés et
plus 3 changements dans les Rx chroniques pour que la
interventions réalisées par
prise en charge soit facturable (plus de 90 jours sauf
le pharmacien avec les
calcium, vitamine D, vitamine B12, acétaminophène,
suivis requis.
ASA, anovulant, laxatif, IPP).
Motifs des demandes de consultation payables : La demande est payable si elle
provient, par voie verbale ou
• Révision de l’historique des traitements et écrite, de tout professionnel
recommandations. Documenter au dossier : habilité à prescrire des
• Recommandations sur conduite à tenir en rapport • Date et heure de la médicaments, sauf d'un
avec des effets indésirables ou des anomalies de demande de consultation pharmacien communautaire.
laboratoire pour des traitements ou médicaments. • Nom du demandeur,
• Analyse pharmacologique pour déterminer présence • Contenu de la demande Le pharmacien ne peut pas:
Demande de
ou absence d’un médicament en cause dans un du professionnel habilité NA • Amorcer une thérapie
consultation
problème de santé ou une anomalie de laboratoire. • Contenu de la médicamenteuse si le demandeur
• Plan de sevrage d’un médicament avec suivi. consultation, incluant n'est pas lui-même autorisé à la
• Évaluation des meilleures options pharmacologiques les recommandations. prescrire
pour une condition particulière sans réponse au Le rapport de consultation • Amorcer une thérapie
traitement pharmacologique de première intention. doit être transmis par écrit. médicamenteuse avec un
• Suggestions d’un traitement alternatif ou d’un titrage stupéfiant, une drogue contrôlée
de médicament lorsqu’il n’existe aucun algorithme de ou une
traitement ou nomogramme s’appliquant à ce patient. substance ciblée
Autres actes: Opinion pour inobservance, refus (n’est plus remboursé depuis 01/2023)
Assouplissements COVID-19
Acte Assouplissement
Durée illimitée
Prolongation
Possibilité selon pertinence clinique de prolonger des substances désignées
Prescription de stupéfiants Ordonnances écrites et verbales autorisées
Communication avec le médecin pour substitution Facultative (mais fortement recommandée)
Transferts de substances désignées Illimités en autant que les transferts soient complets
Délai pour traitement des conditions mineures Candidose orale, dysménorrhée primaire, hémorroïdes : 4 ans depuis la dernière prescription
59
PHA 1220 : LE PHARMACIEN ET LE PATIENT
Code de déontologie des pharmaciens (CDP) - Code des profession - Loi sur la pharmacie
Pour un pharmacien, les éléments juridiques préalable à la communication avec le patient se retrouvent dans le tableau:
Selon le Règlement sur la tenue en pharmacie, art. 2 « une pharmacie doit être tenue dans un lieu accessible au public et distinct de tout autre
local. Aux fins du présent règlement, une pharmacie est sise dans un lieu distinct lorsque les conditions suivantes sont remplies:
1. Ce lieu est entouré de murs fixes, pleins, d'une hauteur minimale de 2,13 mètres à partir du plancher et se touchant les uns les
autres de manière à former un local donnant accès par une ou plusieurs ouvertures à une voie publique, un corridor ou un autre
local;
Aménagement 2. Les ouvertures donnant accès à ce lieu sont d'une largeur maximale de 2 mètres. Le deuxième alinéa ne s'applique pas à une
pharmacie immédiatement adjacente à des locaux servant à l'exercice d'autres professions de la santé;
3. Une pharmacie doit être tenue conformément aux règles de la propreté et de l’hygiène;
4. Une pharmacie doit comporter un endroit permettant au pharmacien de s’entretenir confidentiellement avec ses patients;
5. Une pharmacie doit comporter une section dans laquelle sont conservés hors de la portée du public les médicaments,
substances ou instruments visés par une loi ou un règlement à cet effet. Une pharmacie peut comporter une section accessible au
public dans laquelle peuvent être conservés et offerts en vente, conformément aux règles qui leur sont applicables, des
médicaments et des produits, instruments ou substances visés à l'article 1.
CDP – Art. 15 : Le pharmacien doit mettre en place dans sa pharmacie les mesures de sécurité requises afin de préserver la confidentialité des
Sécurité
renseignements personnels et l’intégrité de ses inventaires de médicaments.
CDP – Art. 62 : Le pharmacien doit respecter le secret de tout renseignement de nature confidentielle obtenu dans l’exercice de la pharmacie. Il
doit notamment éviter de révéler qu’une personne a fait appel à ses services.
CDP – Art. 63 : Le pharmacien ne peut être relevé du secret professionnel qu’avec l’autorisation de son patient ou lorsque la loi l’ordonne.
CDP – Art. 64 : Le pharmacien doit éviter les conversations indiscrètes au sujet d'un patient et des services pharmaceutiques qui lui sont fournis.
CDP – Art. 65 : Le pharmacien doit respecter le besoin de confidentialité de son patient avant de lui prodiguer ses conseils et ses services
pharmaceutiques.
CDP – Art. 66 : Le pharmacien doit prendre les mesures diligentes et raisonnables à l'égard de ses employés et du personnel qui travaille avec lui
Secret pour que soit préservé le secret des renseignements de nature confidentielle.
professionnel
CDP – Art. 67 : Le pharmacien ne doit pas faire usage de renseignements de nature confidentielle au préjudice d'un patient ou en vue d'obtenir
directement ou indirectement un avantage pour lui-même ou pour autrui.
CDP – Art. 68 : Le pharmacien peut communiquer un renseignement protégé par le secret professionnel en vue de prévenir un acte de violence,
dont un suicide, lorsqu’il a un motif raisonnable de croire qu’un danger imminent de mort ou de blessures graves menace une personne ou
un groupe de personnes identifiables.
Dans un tel cas, le pharmacien ne peut alors communiquer ce renseignement qu’à la personne exposée à ce danger, à son représentant ou
aux personnes susceptibles de lui porter secours; il ne peut alors communiquer que les renseignements nécessaires aux fins poursuivies par la
communication.
60
Si les intérêts de la personne exposée à ce danger l’exigent, le pharmacien consulte un autre membre de l’Ordre, un membre d’un autre ordre
professionnel ou toute autre personne compétente à la condition que cette consultation n’entraîne pas de retard préjudiciable à la
communication du renseignement.
CDP – Art. 69 : Lorsqu’il communique un renseignement protégé par le secret professionnel en application de l’article 68, le pharmacien doit
inscrire dans le dossier du client les informations suivantes:
4° l’identité et les coordonnées de toute personne ou de tout organisme à qui le renseignement a été communiqué;
5° la date et l’heure de la communication et les événements ayant donné lieu à cette communication;
CDP – Art. 70 : Le pharmacien doit respecter le droit de son patient de prendre connaissance des documents qui le concernent dans tout dossier
constitué à son sujet et d’obtenir copie de ces documents. Il doit donner suite avec diligence et au plus tard dans les 15 jours de sa réception à
Accès au toute demande faite par le patient à ce sujet.
dossier patient
CDP – Art. 71 : Le pharmacien peut refuser à son patient de prendre connaissance d’un document qui le concerne lorsque sa divulgation
entraînerait vraisemblablement un préjudice grave pour le patient ou pour un tiers.
CDP – Art. 88 : Avant d’entreprendre une recherche, le pharmacien doit en évaluer les conséquences pour les participants; il doit notamment :
90. Le pharmacien doit, à l’égard d’un participant ou de son représentant légal, s’assurer:
1. Qu’il soit adéquatement informé des objectifs du projet de recherche, des avantages, risques ou inconvénients, des avantages
que lui procureraient les soins usuels s‘il y a lieu, ainsi que du fait, le cas échéant, que le pharmacien retirera un avantage de son
Recherche inscription ou de son maintien dans le projet de recherche;
2. Qu’un consentement libre, éclairé, écrit et révocable en tout temps, soit obtenu de celui-ci avant le début de sa participation à la
clinique
recherche ou lors de tout changement significatif au protocole de recherche;
3. Qu’un consentement manifeste, spécifique et éclairé soit obtenu de celui- ci avant de communiquer des renseignements le
concernant à des tiers aux fins d’une recherche scientifique.
DÉTERMINER SI UNE NOTE AU DOSSIER EST APPROPRIÉE PAR RAPPORT AUX BONNES PRATIQUES DE DOCUMENTATION
Voir PHA1220 UA6 – Documenter l’intervention : Notions générales pour plus d’informations
61
Style d’écriture
Le style d’écriture à privilégier comprend les éléments suivants:
- Énoncer le problème de manière concise et pertinente
- Seules les abréviations reconnues et communes devraient être employées
- Les noms génériques des médicaments sont à privilégier (à moins que le nom commercial soit requis pour minimiser la confusion)
- Garder en tête son auditoire (généralement d’autres professionnels de la santé)
- S’assurer de respecter une certaine cohérence dans la rédaction de note
- S’assurer de respecter les règles orthographiques et grammaticales ayant cours dans la langue de rédaction
- Conserver des phrases simples et courtes
Voir PHA1220 UA6 – Documenter l’intervention : Notions générales pour plus d’informations
62
L’analyse est la section où l’on prend les informations que nous avons présentées et que nous utilisons nos connaissances et notre
raisonnement pour développer une solution au problème.
- On doit faire le lien entre les données et le plan (nos suggestions)
Analyse ▪ Il ne devrait donc pas contenir de nouvelles données (Subjective ou Objective), cette section doit se baser sur des données
déjà présentées.
▪ De la même façon, l’Analyse devrait supporter l’ensemble de la solution présentée dans le Plan.
- Cette section doit expliquer et justifier notre décision
- On va généralement la baser sur des lignes directrices, des connaissances en pharmacothérapie et sur notre raisonnement clinique
▪ Y citer des références peut être pertinent
Structure de
note SOAP - Le plan peut également contenir d’autres éléments tels que :
Le plan est la section où le pharmacien indique la solution
▪ Mesures non pharmacologiques
qu’il applique ou qu’il propose au problème. ▪ Examen de laboratoire
- Une suggestion complète pour un médicament va ▪ Horaire de prise
Plan normalement contenir : ▪ Outil de prises
▪ Nom du médicament, Dose, Posologie, Durée ▪ Référence à une autre ressource
- On s’attend également à ce que le pharmacien y indique ▪ Résultat de nos actions (si nos actions ont ou devraient avoir
son plan de suivi un effet immédiat, ou si le patient refuse une suggestion)
▪ Action à prendre dans le futur (si cette suggestion ne
▪ Qui, Quand, Quoi
fonctionne pas ou en fonction du résultat d’un test)
63
PHA 1311-1320-2310-2320 : LABORATOIRES 1 È R E ET 2 E ANNÉE
À noter :
• Il ne faut jamais utiliser un thermomètre au mercure
• Le même type de thermomètre est généralement utilisé pour les mesures buccales, rectales et axillaires. À nettoyer entre les utilisations.
• Les bandelettes thermosensibles ne sont pas recommandées, car leur lecture manque de précision.
Évaluer une personne
souffrant de cette -Le degré de fièvre n’est pas relié à la gravité de la maladie. C’est l’état général d’un enfant fiévreux qui importe le plus. Un enfant qui
pathologie a a une faible fièvre, mais qui est somnolent ou irritable, est plus inquiétant qu’un enfant qui aurait une forte fièvre, mais qui conserve un
*Si applicable à la pratique bon état général. On veut aussi regarder si l’enfant montre des signes de déshydratation.
de la pharmacie (incluant
questionnaires Choix d’une voie pour la prise de la température selon l’âge
standardisés) Âge de l’enfant Premier choix Alternative(s)
0 à 2 ans Rectal Axillaire
2 à 5 ans Rectal Axillaire ou tympanique
> 5 ans Buccal Axillaire ou tympanique
Enfants Adultes
Critères
- Convulsions
objectifs et Consulter < 24h si:
- Vomissements
subjectifs - Âge < 6 mois - Température > 40.5oC
Signaux - Pleurs sans arrêt
pour - Fièvre > 72h - Fièvre > 72h
d’alarmes
référer - Difficile à réveiller
et critères - Mauvais état général - Fièvre + raideur du cou et convulsions
+ - Pâle/manque de
de Consultation urgente si: - Confusion
Vers couleur
référence - Âge < 3 mois - Difficulté à stimuler
quelles - Réagit peu aux autres
ressources - Âge 3-6 mois avec température - Chimiothérapie récente
- Difficulté à
référer rectale > 39oC
respirer/respire vite
Conseils - Hydratation - Retirer les couvertures
appropriés § Enfants : 30-60 mL supplémentaires de - Vêtements légers
sur le MNP liquide/h - Repos
traitement § Adultes : 60-120 mL supplémentaires - Température de la pièce entre 20-21 oC
(Tx) de liquide/h - Éviter les efforts physiques trop importants
64
Résultats Cible à atteindre (si applicable, subjective ou objective) Délai
Amélioration de l’état général de l’enfant (retour à son état de base)
Afébrile
Résultats
Température normale entre:
thérapeutiques Améliorer le confort du
• Rectale 36,6°C à 38°C En quelques heures.
recherchés patient
• Tympanique 35,8°C à 38,0°C
• Buccale 35,5°C à 37,5°C
• Axillaire 34,7°C à 37,3°C
Adulte Voir tableau ci-dessous sur principaux antipyrétiques disponibles pour doses et choix de l’agent chez l’adulte.
Moins de 3 ans : ont une capacité moindre à faire de la fièvre
Après 3 ans : Plus susceptibles de faire de la fièvre avec une infection que les adultes
Populations Pédiatrie Possibilité de convulsions fébriles (consultation nécessaire, mais généralement sans dommage). Le contrôle de la fièvre ne diminue
spéciales pas nécessairement le risque de convulsion fébrile.
*Voir tableau sur les Voir tableau ci-dessous sur principaux antipyrétiques disponibles pour doses pédiatriques et choix de l’agent chez l’enfant.
médicaments pour La fièvre est moins marquée que pour les autres groupes d’âge.
les conseils Gériatrie Si présence de co morbidités cardiaques la fièvre peut augmenter la demande énergétique et l’effort cardiaque.
spécifiques Voir tableau ci-dessous sur principaux antipyrétiques disponibles pour doses et choix de l’agent
G/A
IR Voir tableau ci-dessous sur principaux antipyrétiques disponibles pour doses et choix de l’agent
IH
Loi 31/41 ou MVL Prescription des antipyrétiques en MVL dans un contexte d’autosoins avec Loi 31.
65
Thermomètre Caractéristiques Utilisation
66
ANTIPYRÉTIQUE
67
ANTI-INFLAMMATOIRE NON-STÉROÏDIEN
68
Médicaments : Aspirine (AAS)
Mécanisme Voir section acétaminophène
d’action - Analgésique -Antipyrétique - Anti-inflammatoire - Antiagrégant plaquettaire (80 mg)
Indication
325 à 650 mg q4-6h prn PO - Fièvre (pas recommandé au Canada)
Posologie
Max 4g/j - Autres : prévention primaire/secondaire MCV, douleur, migraine, inflammation,
arthrose, AVC
Formes et
- Co/Caplet : 81 mg, 325 mg, 500 mg, 650 mg
teneur
PK Début: < 60 min Durée: 4-6h
EI - Brûlure d’estomac, nausée
Contre-
- IRC (< 10 ml/min) - IH sévère
indication
- AINS - ISRS/ISRN - AOD - Cortisone
IxMed
- Antiplaquettaire - IECA/ARA - Diurétique (furosémide) - Insuline et sulfonylurée
Avec nourriture
Particularités
Allergie croisée possible avec AINS
À dose anti-inflammatoire (> 150 mg), mêmes restrictions qu’AINS
G/A Allaitement : - Serait sécuritaire à dose antiplaquettaire (80mg/jour)
- À dose analgésique/antipyrétique, utilisation occasionnelle = peu de risque mais privilégier tylenol ou autre AINS
Populations < 18 ans : ne pas utiliser à Risque syndrome de Reyes (forme rare d'encéphalopathie aiguë et d'infiltration graisseuse du foie qui tend à
Pédiatrie
spéciales faire suite à certaines infections virales aiguës, en particulier lorsque des salicylates sont utilisés (Merck Manuals))
Gériatrie Idem à l’adulte. Utiliser la plus petite dose pour la période la plus courte possible.
IR ClCr< 10 mL/min : Éviter
IH - IH sévère : Éviter
69
CONNAÎTRE LES DOSES PÉDIATRIQUE DES MÉDICAMENTS USUELS EN PÉDIATRIE : ACÉTAMINOPHÈNE, IBUPROFÈNE,
DIPHENHYDRAMINE, DIMENHYDRINATE, ANTIHISTAMINIQUE DE 2 E GÉNÉRATION
Médicaments
Indications Doses pédiatriques Commentaires
usuels en pédiatrie
Acétaminophène : Voir tableau précédent pour plus d’info ainsi que les posologies pédiatriques dans la section population spéciale (pédiatrie)
Ibuprofène : Voir tableau précédent pour plus d’info ainsi que les posologies pédiatriques dans la section population spéciale (pédiatrie)
Doses maximales liées à l'âge
Allergies/ Dose usuelle : 5 mg/kg/jour (QID)
- < 6 ans : 37.5 mg/jour Santé Canada ne
fièvre des Dose maximale : 300 mg/jour ou 50
- 6 à 11 ans : 150 mg/jour recommande pas
foins mg/dose l'administration de ce
- ≥ 12 ans : 300 mg/jour
médicament à des
Diphenhydramine Dosage alternatif selon l'âge
Administrer 30 à 60 minutes avant le départ. enfants de moins de
(Benadryl) - 2 à 5 ans: 6.25 mg q4-6H (max : 37.5 mg/jour)
Prévention 6 ans pour le
- 6 à 11 ans:12.5 à 25 mg q4-6H (Max: 150 soulagement des
du mal des Dose usuelle : 5 mg/kg/jour (QID)
mg/jr) symptômes du
transports Dose maximale : 300 mg/jour ou 50
- ≥ 12 ans : idem à l'adulte (25 à 50 mg TID-QID rhume et de la toux.
mg/dose
q4-6H. Max : 300 mg/jour)
>1 mois: 1 à 1.25 mg/kg/dose QID – (max.
300 mg/jour)
2 à 5 ans : 12.5 à 25 mg q6-8H OU 5
Dosage intra rectal:
mg/kg/jour OU 150 mg/m²/jour ÷ QID (max.
2 à 5 ans : 12.5 à 25mg IR q24h
Nausée et 75 mg/jour)
6 à 7 ans : 12.5 à 25mg IR q8-12h
Dimenhydrinate vomissement 6 à 11 ans : 25 à 50 mg q6-8H OU 5
8 à 11 ans : 25 à 50mg IR q8-12h
(Gravol) mg/kg/jour OU 150 mg/m²/jour ÷ QID (max.
>12 ans : 50mg IR q8-12h
150mg/jour)
≥ 12 ans : idem à l'adulte (50 à 100 mg aux
4 à 6 heures (max. 400 mg/jour))
Mal des
Prendre 1.25 mg/kg/dose au moins 30 minutes, et préférablement 1 ou 2 heures, avant le départ.
transports
*Utilisé à partir de
l'âge de 6 mois pour
6* à 11 mois: 2.5 mg PO DIE le traitement de la
12 à 23 mois: 2.5 mg PO DIE, puis augmenter à 2.5 mg PO BID si nécessaire. rhinite allergique et
Cétirizine
Allergies 2 à 5 ans: 2.5 mg PO DIE, puis augmenter à 5 mg/jour PO (DIE-BID) si nécessaire. des manifestations
(Reactine)
6 à 11 ans: 5 à 10 mg/jour PO (DIE-BID) cutanées non
≥ 12 ans: 5 à 20 mg/jour PO (DIE-BID) compliquées
d'urticaire chronique
idiopathique.
≥ 2 ans :
Loratadine • ≤ 30 kg : 5 mg PO DIE
Allergies
(Claritin) • > 30 kg : 10 mg PO DIE
Enfants ≥ 12 ans : 10 mg PO DIE
*Aux É-U, approuvé à
partir de 6 mois pour
Desloratadine
Allergies 2 à 5 ans : 1.25 mg PO DIE 6 à 11 ans : 2.5 mg PO DIE ≥ 12 ans : 5 mg PO DIE le tx de la rhinite
(Aerius) allergique et
l'urticaire chronique.
70
VALIDER QU’UNE ORDONNANCE PEUT ÊTRE SERVIE AU PATIENT D’UN POINT DE VUE RÉGLEMENTAIRE, TECHNIQUE ET
CLINIQUE
PRESCRIPTIONS NORMALES
L’objectif est de s’assurer que l’information indiquée sur la prescription et celle inscrite au dossier est la même.
3 aspects à la vérification technique :
1- Identité du patient : Nom + 2e identification (DDN, RAM, adresse, téléphone)
2- Médicament:
S’assurer que nous avons le bon Rx ou un Rx avec le même ingrédient actif
Nom du
Faire attention aux vieux noms originaux ou aux produits avec plusieurs noms originaux (ex. Acébutolol)
médicament
Faire attention aussi aux différentes formulations d’un même produit (SR, XL, crème, pommade, vaporisateur nasal, sels, etc).
Teneur S’assurer que la teneur est la bonne, en lien avec la dose prescrite et la posologie.
S’assurer que la qtité est la même que celle prescrite si la qté est prescrite numériquement, s’assurer que cette qté est logique avec la poso et la
durée du tx
Quantité
Si nous n’avons pas de qté spécifique inscrite, s’assurer que la qté inscrite est cohérente avec les informations disponibles (en lien avec la durée
et la posologie)
En lien avec la qté et la posologie, donc être certain que la durée du tx est bonne p/r à ces deux valeurs.
Durée de tx Pour plusieurs rx, difficile de déterminer une durée de tx logique = ex, gttes ophtalmiques, rx TOP, rx PRN, rx avec longue durée (ex, stérilet).
Généralement, mettre une durée minimale (surtout pour des raisons d’assurance), évaluer la situation avec les renouvellements.
Devrait être inscrite sur l’ordonnance, s’assurer que c’est la bonne (surtout si l’ordonnance n’est pas en date d’aujourd’hui; important pour les
Date de
durées de validité)
rédaction
Normalement, si pas de date inscrite, on considère que l’ordonnance a été rédigée le jour de sa réception.
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3- Autres éléments techniques
• Numérisation de la prescription. Plusieurs pharmacies numérisent et associent leurs prescriptions. Certaines pharmacies demandent au pharmacien de valider que
la prescription a été numérisée et associée. Très utile lorsqu’on veut rechercher une prescription.
• Assurance: la responsabilité revient usuellement aux assistants techniques. Il peut être intéressant de le signaler si l’on identifie un problème.
• Médicament et patient d’exception
o S’inscrivent également dans le contexte des assurances
o Demande toutefois souvent un jugement plus clinique
Objectif est de s’assurer que la prescription, tel que reçue et dans le contexte actuel, peut être servie au patient selon les lois et règlements en vigueur
Prescripteur autorisé
Voir Section « PHA1215 – Loi, Reconnaître les personnes autorisées à prescrire et identifier les restrictions auxquelles elles sont assujetties. »
La prescription électronique pourrait ↓ ces problèmes. Une bonne ordonnance contrefaite est difficile à identifier. Porter aussi attention aux éléments étranges a/n
clinique, surtout pour les médicaments à risque de détournement
Le moment d’utiliser connaissances pharmacothérapeutiques et de s’assurer que le tx est optimal pour le tx du patient
72
2- Médicaments déjà reçus
Vérifier si le patient a déjà reçu
● Ce médicament
● Un médicament similaire
● Un tx pour ce même problème de santé
Se baser sur cette expérience pour échanger avec le patient et évaluer le tx
7- Adhésion et abus
Vérifier s’il pourrait y avoir des signes de problèmes d’adhésion ou d’abus (ex: renouvellements tardifs).
Surtout face au dossier et au DSQ.
8- Décision
Vous êtes convaincu que
● Le choix de tx est bon pour le patient et sa situation
● Il n’y a pas d’ix, allergie, intolérance ou autre CI
● Les labos obtenus vous satisfont
● Il ne semble pas y avoir de problème d’adhésion ou d’abus dans la situation
● Le mode d’admin est correct pour le patient
La prescription est vérifiée. Il peut toutefois y avoir des éléments de vérification à compléter avec le patient lors du conseil.
73
MAGISTRALES
Vérification de magistrales
1- Magistrales non-stériles
Vérification sert à constater et à documenter qu’un processus, une procédure, un équipement fonctionne correctement et produit le résultat attendu
Pharmacien préparateur
Vérification de la formule maîtresse et du registre de préparation (ou fiches de préparations), afin de déceler les erreurs possibles avant la remise de la préparation au patient
● Calculs
● Quantité délivrée (masse, volume, nombre)
Apparence de la préparation finale doit correspondre à ce qui est attendu et noté sur la formule maîtresse : examiner tout écart noté et prendre les mesures correctives
appropriées avant que l’ordonnance ne soit servie au patient
● Texture, apparence
● Homogénéité et présence de particules
● Couleur, odeur
● Propreté de conditionnement
S’assurer que toutes les procédures pour la préparation ont été respectées
● Parapher sa vérification pour attester
● ATP qui exécutent des tâches déléguées liées à la vérification doivent aussi parapher les formulaires requis pour confirmer l’exécution de ces dernières
Pharmacien dispensateur
Vérifier la préparation magistrale finale afin de déceler des signes d’instabilité ou de détérioration.
S’assurer que les informations requises sont inscrites au dossier patient.
Solides Si le principe actif est un produit commercial : le moindre de 25% du temps restant jusqu’à la date de péremption du produit utilisé
Formules liquides non ou 6 mois. Pour un produit homologué, on peut donc se référer aux informations fournies par le fabricant (pour calculer le 25% restant).
aqueuses Lorsque le USP ou le NF sont la source des ingrédients, la DLU ne dépasse pas 6 mois
Formules contenant de l’eau La DLU ne dépasse pas 14 jours pour les préparations liquides conservées au réfrigérateur (2-8°C) et dans la majorité des cas, devrait
Formules préparées avec des être plus courte
ingrédients de forme solide Moins de 14 jours lorsque les informations recueillies dans la littérature orientent dans ce sens
Le pharmacien doit faire des suivis pour s’assurer du maintien de l’efficacité de la préparation, et les noter au dossier.
Toutes les autres formules Le moindre de la durée de traitement ou 30 jours (date la plus rapprochée entre les deux)
2- Magistrales stériles
Pharmacien désigné au soutien ou le pharmacien préparateur doit:
● S’assurer que toutes les préparations de produits stériles effectuées sont conformes aux protocoles de préparation
● Vérifier l’identité des ingrédients (médicament et diluant)
● Vérifier le volume des ingrédients (médicament et diluant)
● Vérifier régulièrement la qualité des manipulations
Les vérifications peuvent être effectuées de 3 façons:
● Faire les vérifications par des observations directes en cours de préparation
● Aménager une baie d’observation qui sera suffisamment près de l’EPS pour permettre de bien voir le nom et le volume des ingrédients
● Installer une caméra numérique reliée à un écran pour permettre au pharmacien d’effectuer une vérification à distance.
Certaines préparations ne requièrent pas une vérification en cours de préparation en raison du conditionnement ou du système utilisé. Comme pour toutes les préparations,
les produits et le matériel utilisés doivent toutefois être vérifiés avant et après la préparation.
Le pharmacien a la possibilité de déléguer la vérification des préparations en cours à des ATP, ces derniers doivent être expérimentés et avoir suivi une formation adéquate.
74
DLU magistrale stérile
La DLU ne doit pas dépasser la date la plus rapprochée déterminée selon les 2 critères suivants :
● La date de péremption basée sur la stabilité physico-chimique selon les ouvrages de référence
● La durée de conservation liée au risque de contamination microbienne (la stabilité microbiologique liée au processus de préparation des produits stériles).
o Fiole unidose : DLU de 24h, 6h après la première perforation du septum la fiole ne peut pas être utilisée pour un lot.
o Ampoule ouverte : usage immédiat
o Fiole multidose (contenant un agent de conservation): 28 jours à moins d’avis contraire du fabricant
PRODUITS VÉTÉRINAIRES
Ordonnance vétérinaire :
o Nom, adresse, #téléphone client propriétaire
o Signature, permis
o Race, âge, sexe, poids (Pour un troupeau d’élevage: espèce et nb de sujets visés, *Appeler le vétérinaire si c'est manquant*
o Nom du med, qté prescrite, posologie, nbre ren (maximum 1 an), forme, concentration, mode d’administration
o Date qu’elle ne sera plus renouvelable (ne prescrit jamais /5 mL, et SID = DIE)
o Mention du délai minimal : délai entre le moment de la dernière administration du Rx et le moment où le moment où l’animal peut être abattu pour fin de
consommation
o Aliment médicamenteux : qté d’aliment + qté de Rx à incorporer + genre et mode de préparation aliment
Le vétérinaire doit conserver une copie conforme de l’ordonnance au dossier du propriétaire.
Ne pas substituer : aviser le vétérinaire. Phm se fie trop aux doses humaines, toujours vérifier avec le vétérinaire si c’est bien la dose qu’il veut prescrire avant de faire un
refus.
Même si MVL pour les humains, tous les médicaments pour animaux doivent être PRESCRIT PAR UN VÉTÉRINAIRE.
75
Relation vétérinaire-client-patient (RVCP)
Les considérations cliniques et les principes de l’UMDDE (Utilisation des Médicaments en Dérogation des Directives de l'Étiquette: Rx homologué pour humain
utilisé chez une autre espèce) soutiennent aussi la nécessité de remettre tous ces médicaments selon une ordonnance vétérinaire
1.Capacité de réserve,
Instinctivement, les animaux essaient de cacher leurs problèmes de santé afin de ne pas montrer aux prédateurs qu’ils sont vulnérables et
de compensation, des
qu’ils peuvent être une proie facile
animaux
2.Les animaux ne
Lorsque les animaux ne sont plus capables de cacher leur problème de santé, ils en peuvent exprimer leurs difficultés et leurs souffrances
peuvent pas exprimer
autrement que par des vocalises non spécifiques, des signes cliniques tels une boiterie, et par un changement de comportement soudain
clairement leurs
ou graduel à mesure que la maladie progresse
symptômes
3.La description de la Les propriétaires des animaux ne sont généralement pas des spécialistes de la santé animale et/ou ils appliquent aux animaux leur
situation par le compréhension de la santé humaine (arthropocentrisme)
propriétaire de Par conséquent, les propriétaires ne savent pas toujours ce qu’il faut observer et ne portent pas attention à tous les signes cliniques
l’animal peut être pertinents
incomplète ou Les informations que le pharmacien pourrait obtenir de leur part ne sont généralement pas assez précises, à elles-seules, pour permettre
erronée l’identification du problème, même avec le meilleur questionnaire
4.La difficulté
En conséquence des 3 points précédents, en santé animale, la majorité des signes cliniques sont automatiquement des drapeaux rouges
d’identifier les
justifiant un examen vétérinaire
drapeaux rouges
o Le client a donné la responsabilité des soins médicaux au médecin vétérinaire et a accepté de suivre les instructions du
médecin vétérinaire
o Le médecin vétérinaire a assumé la responsabilité donnée par le client de porter un jugement clinique sur l’état de santé de
l’animal, de prescrire un traitement médical et d’assurer la prestation continue de soins à l’animal
RVCP valide si o Le médecin vétérinaire connaît suffisamment bien l’état de santé de l’animal et les soins reçus ou à recevoir. Ces connaissances
ont été obtenus dans le cadre d’un examen récent de l’animal et des lieux dans lesquels il est gardé ou en consultant les
antécédents médicaux appropriés et en effectuant des interventions et des examens opportuns
o Le médecin vétérinaire est disponible ou il a pris les dispositions nécessaires avec un autre médecin vétérinaire pour assurer un
suivi de soins, en cas de réaction indésirable ou d’un échec de traitement
Considérations cliniques
Annexes Pour un usage vétérinaire, une ordonnance vétérinaire est-elle nécessaire ?
Compte tenu des normes professionnelles reconnues Compte tenu des données scientifiquement acceptables
(lois et règlements)
I OUI : pour les médicaments figurant à l’annexe I OUI : pour le pharmacien, une OUI : La RVCP valide est une norme basée sur les
(article 14 du RCMVM) UMDDE nécessite une RVCP valide, ce données scientifiques actuelles en santé animale.
II OUI : pour les médicaments figurant aux annexes II et qui implique généralement une Ceci permet d’assurer au minimum la sécurité de
III II dont les principes actifs se retrouvent également à ordonnance vétérinaire l’animal. Pour le pharmacien, une RVCP valide
l’annexe IV (article 12 du RCMVM) implique généralement une ordonnance
IV OUI : pour tous les médicaments figurant à l’annexe vétérinaire.
IV (article 12 du RCMVM)
OUI : pour une même pathologie, selon l’espèce
animale, et en comparaison à l’humain, il arrive
souvent que la cause et, par conséquent, le
traitement, ne soient pas les mêmes
V NON : Pour les médicaments figurant à l’annexe V NON : Les médicaments figurant à l’annexe V sont des traitements préventifs à utiliser
(article 1 du RCMVM) lorsqu’aucun signe clinique et/ou changement de comportement de l’animal est présent
OUI : S’il s’agit d’une UMDDE ou s’il y a présence de signes cliniques et/ou présence de
changement de comportement chez l’animal
76
Autres informations pertinentes :
Pour le pharmacien : nécessite une ordonnance vétérinaire écrite ou verbale pour TOUS les médicaments. Si présence d’une ordonnance, le pharmacien doit
remettre le médicament avec le conseil approprié et assurer du suivi (ou s’assurer que le vétérinaire fera le suivi). Doit s’ajouter au RVCP et pas se substituer au
vétérinaire.
Substitution : Médicament homologué pour un usage chez l’humain, mais pas pour usage en médecine vétérinaire : PAS SUBSTITUER un médicament humain
par un médicament vétérinaire pour l’humain. Mais on peut donner un médicament humain pour un animal, selon certaines conditions :
▪ Pas d’étude officielle, mais si on sait que le principe actif est sécuritaire et efficace puisqu’on le retrouve dans d’autres formulations de médicaments
approuvés en médecine vétérinaire. Ce sont alors les excipients qui peuvent être néfaste pour les animaux (exemple xylitol pour le chien).
Exemple : un pharmacien ne PEUT PAS SUBSTITUER un générique pour un autre homologué à la médecine humaine pour un animal (même si rupture
de stock), car pour l’animal, les deux génériques ne sont pas bioéquivalents l’un à l’autre. Le pharmacien doit donc remettre le médicament
PRESCRIT.
▪ Médecin vétérinaire prescrit un médicament homologué en médecine vétérinaire en mentionnant le nom commercial ou lorsqu’il prescrit l’ingrédient
actif : peut switcher entre les médicaments qui sont homologué pour un usage vétérinaire. MAIS NE PEUT PAS SUBSTITUER POUR UN MÉDICAMENT
HOMOLOGUÉ POUR USAGE HUMAIN. Donc si la pharmacie n’a pas le médicament homologué pour les animaux : doit appeler le médecin vétérinaire
afin d’avoir une NOUVELLE Rx et en lui demandant de préciser le nom commercial du produit.
Le pharmacien demande au md vétérinaire de prendre lui-même la décision d’une UMDDE qui nécessite RVCP valide (nécessite une ordonnance écrite ou verbale).
Le pharmacien ne PEUT PAS FAIRE UNE UMDDE sans contacter le vétérinaire prescripteur.
MENER UN CONSULTATION AVEC UN PATIENT OU UN PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ POUR LES CONTEXTES SUIVANTS
Standards de pratique de l’OPQ: Le pharmacien remet au patient ou à un tiers désigné par celui-ci :
Modèles de communication :
Modèle unidirectionnel Modèle bidirectionnel
- Perception d’un meilleur contrôle de - Une consultation dans le but de transmettre de l’information individualisée
l’information et du temps requis pour la - Utiliser des questions (ouvertes) pour faire parler le patient sur ce qu’il sait
consultation - Avec ce modèle c’est plus facile d’obtenir de l’information pertinente sur ce que le patient
- Quelquefois plus rapide, mais pas plus sait déjà, de bâtir une relation de confiance avec le patient, d’impliquer le patient dans son
efficace traitement, d’aider à mieux comprendre le problème et de maintenir l’intérêt de la
- Difficile de savoir si le patient a bien compris conversation.
toute l’information avec ce modèle.
77
Corps de la consultation
Pour quelle raison le médecin vous a-t-il prescrit ce médicament?
- Identifier clairement l’indication → Souvent plus d’une indication pour un même médicament
- Identifier les symptômes spécifiques du patient→ Pour un même problème, les symptômes spécifiques de chaque patient peuvent
Indication varier (important au niveau du suivi)
Il est aussi possible de mentionner en complément:
- Le mécanisme d’action/l’effet du médicament selon l’indication
- Le délai d’action du médicament
Que vous a dit votre médecin sur la façon de prendre ce médicament ?
- Permet de s’assurer que le patient prendra le médicament au bon moment de prise, à la bonne posologie, de la bonne manière (mode
Posologie
d’administration), et pour la durée de traitement.
- Important de mentionner le moment de la journée plus précis (horaire), avec ou sans nourriture et outils d’administration s’il y a lieu.
Qu’est-ce que le médecin vous a dit au sujet des effets secondaires?
Effets
- Permet d’informer le patient concernant les effets secondaires et précautions d’usages, de donner au patient des outils pour gérer ou
indésirables
réagir aux effets indésirables possibles et de mettre en rapport les effets indésirables du médicament avec ses effets bénéfiques.
- Nom du médicament - Mode de conservation particulier
- Substitution, s’il y a lieu - Principaux effets indésirables
Quoi
- Indication et effet attendu - Signes et symptômes nécessitant une consultation
indiquer au
- Délai d’action - Mesures de contrôle (suivi), s’il y lieu
patient
- Posologie - Principales interactions (Rx, MVL, PSN et aliments)
- Technique d’administration, s’il y a lieu - Discuter des mesures non pharmacologiques
- Conseil en parallèle (2 médicaments pour le même problème de - Conseil consécutif (2 médicaments avec des liens entre eux) :
santé) : § Médicament 1 :
§ Question #1 : indication 1 et 2 - Question #1 : Indication 1
Si le pt a § Question #2 : posologie 1 et 2 - Question #2 : Posologie 1
plus d’un § Question #3 : effet indésirable 1 et 2 - Question #3 : Effet indésirable 1
médicament - Conseil consécutif (2 médicaments sans lien) : § Médicament 2 :
§ Mêmes étapes que la consultation avec un lien entre les deux - Question #1 : Indication 2
médicaments, mais on ajoute une fermeture entre les deux - Question#2 : Posologie 2
conseils - Question #3 : Effet indésirable 2
Fermeture
1. Question → S’assurer que le patient n’a plus de questions sur le 3. Suivi → Le moment du suivi va dépendre du médicament, du
médicament ou à d’autres sujets avant de quitter Ex. Quelles problème de santé traité, l’état de santé du patient et de l’approche du
questions avez-vous pour moi? patient face au médicament
2. Rétroaction → Nous permet de confirmer que notre objectif de 4. Disponibilité du pharmacien → Rappeler au patient notre
compréhension de la part du patient est atteint. disponibilité pour des questions complémentaires
• On utilise souvent la question suivante: Je vous ai dit 5. Salutations
beaucoup de choses. Pour m’assurer que j’ai été clair,
comment allez-vous prendre votre médicament?
CONSULTATION MVL
Ouverture
1. Premier contact → Salutations 4. Expliquer le but de l’entretien
2. Identifier le patient → Double identification avec nom et 5. Temps disponible → On donne un temps réaliste selon la consultation
DDN 6. Si le patient demande un produit précis, demandez-lui qui lui a
3. Se présenter recommandé
Corps de la consultation
1.Évaluation Depuis quand le problème est-il présent? Comment a évolué le problème de manière générale depuis son apparition? On
Chronologie
avec selon les 7 veut également aller chercher l’information si le problème est aigu, chronique ou intermittent
dimensions Localisation Où se situe le problème? Peut être une partie du corps, multiples ou un/des symptôme.s spécifique.s
Une fois qu’on sait où le problème, la qualité est surtout de comprendre de quoi à l’air le problème. Ça peut être l’apparence
Qualité
d’une lésion, l’apparence d’une sécrétion, le type de douleur ressentie par le patient
78
Pour le pharmacien, son objectif est de se donner une idée de grandeur des symptômes du patient. Ce sera normalement
Quantité
une valeur, une fréquence ou une intensité.
Circonstances Comment sont apparus les symptômes? Qu’est-ce qui a précédé l’apparition des symptômes? Avez-vous remarqué quelque
d’apparition chose de particulier qui pourrait expliquer l’apparition du problème?
Aggravation ou Qu’est-ce qui fait que le problème est plus marqué ou qu’il est moins pire ? Se réfère à des éléments précis qui influencent
atténuation le problème pour une courte durée, et pas au processus d’évolution positif ou négatif du problème
Outre les symptômes principaux pour lesquels le patient vient consulter, est-ce que d’autres symptômes sont présents ? Les
Symptômes
patients ne feront pas toujours le lien entre deux symptômes qui ne semblent pas avoir de lien pour eux. Vérifier avec le
associés
patient la présence de symptômes spécifiques qui seraient logiques avec le problème présenté.
2.On doit - Sexe - Pathologies
ensuite faire - Âge - Grossesse et allaitement
l’histoire du - Poids - Habitude de vie (alimentation, activité physique, alcool,
patient
- Allergie(s) et intolérance(s) drogues récréatives, tabac, café)
- Médicaments, MVL, PSN
3.Prise de a. Référer le patient à une autre ressource (ex. médecin)
décision: b. Rassurer le patient et ne pas lui suggérer de produit (avec ou sans MNP)
c. Suggérer un produit (et les MNP appropriées)
4.Choix d’un - Demander au patient ce qu’il a déjà utilisé pour ce problème.
produit: o Le produit qu’il a déjà utilisé était peut-être votre premier choix, vous devrez peut-être vous tourner vers autre chose.
- Quand le patient va-t-il utiliser le produit? À la maison, au travail, sur la route.
- Prendre en compte le dosage et la posologie
o Nombre de prises/durée du traitement
- Demander les préférences face au médicament → Forme pharmaceutique : liquide, comprimé, comprimé à croquer, Saveur,
Capacité à utiliser le produit ou le dispositif.
- La remise d’un MVL ressemble à la remise d’un nouveau médicament; se référer à la section Remise d’un nouveau médicament.
Fermeture
1. Question → S’assurer que le patient n’a plus de questions sur le 3. Suivi → Le moment du suivi va dépendre du médicament, du
médicament ou à d’autres sujets avant de quitter Ex. Quelles problème de santé traité, l’état de santé du patient et de l’approche
questions avez-vous pour moi? du patient face au médicament
2. Rétroaction → Nous permet de confirmer que notre objectif de 4. Disponibilité du pharmacien → Rappeler au patient notre
compréhension de la part du patient est atteint. disponibilité pour des questions complémentaires
5. Salutations
INOBSERVANCE
Ouverture
1. Premier contact → Salutations 4. Expliquer le but de l’entretien
2. Identifier le patient → Double identification 5. Temps disponible → On donne un temps réaliste selon la
3. Se présenter consultation
Corps de la consultation
Modèle RIG
§ Repérer la non-adhésion: Se baser sur des indices objectifs et subjectifs qui peuvent suggérer la non-adhésion. Porter une attention particulière à
certains médicaments où la non-adhésion est plus fréquente, ou plus risquée.
§ Identifier la cause de la non-adhésion: À cette étape, on voudra identifier à quel type de non-adhésion est en cause pour ce patient (savoir, pouvoir ou
vouloir), pour déterminer par la suite comment nous allons intervenir.
§ Gérer la non-adhésion: Notre intervention pour gérer la situation devra être appropriée au type de problème que nous avons identifié
79
Identifier et classifier le problème d’inobservance Solutions
Savoir • Méconnaissance de la maladie et de ses effets néfastes à long Processus → D’abord vérifier ce que le patient comprend; Compléter et
terme corriger l’information manquante ou incomprise; Retransmettre à plusieurs
• Méconnaissance de l’effet du médicament reprises, de manière différente, selon les besoins;
• Manque d’explications du médecin et/ou du pharmacien Ex. Qu’est-ce que vous savez à propos de …? Qu’est-ce qu’on vous a dit à
• Informations erronées véhiculées par l’entourage propos de …?
• Informations contradictoires provenant de sources différentes Nécessite → Une écoute empathique; La vulgarisation en termes
communs; Une attitude ouverte et sans jugement
Techniques de communication utiles : demander-fournir-demander,
reformulations
Vouloir • Dans ce cas, le patient sait comment et pourquoi utiliser le Processus → Établir un lien de confiance à long terme
médicament et il est en mesure de le faire, mais ne le fait pas
• On considère généralement que le patient décide d’adhérer au Nécessite → Entrevue motivationnelle (Voir section suivant le tableau):
traitement si la nécessité perçue du traitement surpasse les craintes - Échelles de confiance et d’importance
qui y sont associées
• Différentes origines : convictions particulières en matière de santé,
culture, négation du diagnostic (déni), volonté de prendre les
choses en mains par eux-mêmes, préjugés sur les médicaments,
peu de confiance en l’efficacité du traitement, déception à l’égard
des traitements précédents, problèmes avec les traitements
précédents, expériences personnelles ou expériences de proches
négatives, personnalité passive versus proactive, préférence pour
les produits « naturels »
• Les problèmes de type pouvoir surviennent lorsque le patient n’est Processus → D’abord vérifier comment le patient utilise le médicament
Pouvoir pas en mesure de prendre le médicament tel que prescrit ou le dispositif; Trouver une solution applicable pour le patient; Outils de
• Ce peut être en raison d’une limitation physique, rappel Piluliers / calendriers / alarmes; Tester la solution avec le patient si
environnementale ou autre
applicable (surtout pour un dispositif, glucomètre, pilulier); Faire un suivi
• Posologie trop complexe, effets secondaires désagréables, durée
de notre intervention si elle prend du temps à s’appliquer (telle réduction
du traitement trop longue, posologie ne convient pas au rythme de
vie, incapacité à respecter le mode d’administration, médicament des effets indésirables)
trop dispendieux versus bénéfices perçus ou les autres priorités,
oubli, troubles cognitifs, mauvais goût, comprimés trop gros, Nécessite → Comprendre la problématique du patient; Comprendre le
difficulté à sortir les comprimés de l’emballage patient, ses limitations, ses ressources et son quotidien
Fermeture
1. Question: Laisser l’occasion au patient de poser toute question qui pourrait lui rester. 3. Planifier la suite/le suivi
2. Rétroaction: Une rétroaction de notre part (reformulation ou reflet) peut être le plus 4. Disponibilité du pharmacien
pertinent, surtout en vouloir. 5. Salutations
SUIVI
Éléments de suivi :
Éléments subjectifs: Les éléments de surveillance de nature subjective proviennent du patient lui-même ou par le biais d’un autre intervenant.
- Exemples : Anxiété, tristesse, ballonnement, goût métallique, insomnie, nausée, trouble de vision, envie d’uriner, douleur, etc.
Éléments objectifs: On entend par « éléments objectifs » des mesures quantifiables sur le patient. Généralement une mesure prise par un appareil. Peut également être un
test standardisé, une période, une durée, etc.
- Exemples : Tension artérielle, pouls, date de l’installation d’un tuteur cardiaque, glycémie, date du dernier renouvellement d’un médicament, etc.
80
Structure de consultation de suivi :
Ouverture
1. Premier contact → Salutations 4. Expliquer le but de l’entretien
2. Identifier le patient → Double identification 5. Temps disponible → On donne un temps réaliste selon la
3. Se présenter consultation
Corps de la consultation
• Faire une catégorie de suivi à la fois (efficacité, innocuité, adhésion).
• Il est possible de débuter avec une question très générale, puis de poursuivre avec le sujet abordé par le patient.
• Débutez chaque catégorie de suivi par une question ouverte, puis allez vers des questions de plus en plus spécifiques, pour possiblement terminer par
des questions fermées ciblées.
Efficacité On veut évaluer si le traitement en cours atteint les objectifs ou les attentes face à celui-ci.
• Vérifier avec le patient: Soulagement des symptômes → Douleur, nausée, insomnie, etc; Atteinte des cibles thérapeutiques → Valeurs de
laboratoire.
• Si l’objectif n’est pas atteint, tenter d’identifier pourquoi: Le délai de début d’action est-il atteint? Y a-t-il un problème d’adhésion au
traitement? Y a-t-il un problème avec le traitement du patient?
Innocuité • Considérations face aux effets indésirables: Rapport entre les effets indésirables ou les effets bénéfiques du traitement; Effets indésirables
graves; Effets indésirables évitables ou contrôlables.
• Quoi vérifier avec le patient: Est-ce que le patient rapporte des effets indésirables? Effets indésirables fréquents; Effets indésirables graves.
• Si le patient présente des signes de toxicité pouvant être grave → Suivi ou modification du traitement; Arrêt du médicament; Référer à un
autre professionnel; Appeler au centre Antipoison 1800-463-5060; Référer à l’urgence d’un centre hospitalier
Adhésion L’adhésion au traitement n’est pas un objectif en soi, c’est un moyen pour que le médicament soit efficace et un indicateur que le médicament pourrait
être mal toléré.
• Situations de non-adhésion: Ne pas se procurer le médicament prescrit/recommandé; Ne pas prendre le médicament tel que
prescrit/recommandé; Ne pas avoir le bon mode d’administration; Arrêter prématurément la prise d’un médicament (non-persistance); Ne
pas conserver le médicament de façon appropriée.
• Repérer un problème de non-adhésion au traitement; Identifier la cause de non-adhésion; Gérer la non-adhésion.
o Découvrir la cause Modèle SVP: Se fier à la section précédente.
Fermeture
1. Question: Peut être sur le suivi que vous venez de faire ou tout autre sujet. 4. Disponibilité du pharmacien
2. Rétroaction: Intéressant seulement si on a apporté de la nouvelle information au pt sur la 5. Salutations
prise de ses médicaments.
3. Planifier le suivi: Si de nouveau nécessaire
Types de suivi :
• Au renouvellement: Dates de renouvellement du médicament demandé non conformes à la posologie prescrite. Un autre médicament devrait être renouvelé
mais n’est pas demandé par le patient. Un des médicaments prescrits est donné pour soulager un effet indésirable potentiel d’un autre médicament.
• Ajout d’un médicament: Il peut être intéressant de faire un suivi des autres médicaments d’un patient lors d’un ajout de médicament, surtout des médicaments
utilisés dans la même indication que le médicament ajouté. Exemple → Ajout de glyburide au metformin, ajout d’HCTZ au ramipril
• Suivi planifié par le pharmacien: Organisation du suivi → S’entendre avec le patient sur le moment et la méthode du suivi, noter le moment du suivi dans
l’agenda de suivi, documenter l’entrevue avec le patient.
• Programme de surveillance de la thérapie: Est un suivi prévu par le pharmacien → Touche de manière organisée et uniforme un groupe de patient défini.
Exemple: Clozapine, Warfarine, etc.
• Appel du patient: Les appels des patients portent souvent sur le suivi de leur médication. Se baser sur la raison d’appel du patient, creuser le sujet sur lequel
porte l’appel (efficacité, innocuité, observance), identifier et solutionner le problème, occasion d’effectuer un suivi sur les autres aspects de ce médicament,
évaluer la pertinence d’un suivi.
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AUTRE INTERACTION APPLICABLE À LA PRATIQUE
- Assembler les ressources de qualité (regarder dans > 1 référence) - Avoir une posologie complète à suggérer en tête
- Assembler les infos sur le pt pour en discuter avec le MD - Pensez à toutes les options (MD pourrait proposer autre chose, il
Étapes à faire avant
- Parler au pt pour vérifier indication, poids, dose, etc. faut s’y préparer), offrez plusieurs choix
la communication
- Vérifier les références pour la dose, calculer la dose avec le poids - Vérifier interactions/allergies/contre-indications pour toutes les
du pt options
- Ouvrez-vous l’esprit. Les prescripteurs sont frileux de sortir de leur - Expliquer rapidement mais clairement problématique et solutions
Étapes à faire zone de confort. Vous aussi. Soyez prêt et convaincu mais flexible. - Répéter la prescription verbale ou la conduite sur laquelle il y a eu
pendant la - Se présenter une entente pour s’assurer qu’il n’y a pas de malentendus.
communication - Expliquer pour quel pt on appelle + contexte (pt, prescription, - Voulez-vous que je vous transmette un télécopieur qui résume la
indication, date de visite, etc.) situation ?
- Message clair et simple = meilleur taux d’acceptation - Permettre à tous de sauver la face (ex.: « Vous vouliez
Stratégies pour
- Demander quel est le plan du prescripteur si vous semble probablement écrire XYZ… »)
faciliter la
douteux - Humour (applicable seulement avec certaines personnes dans
communication
- Offrir choix certaines situations)
POUR UN MÉDICAMENT
Voir Section « PHA1215 – Loi, Objectif : Décrire la portée des conditions et modalités de la Loi 31 »
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EXPLIQUER À UN PATIENT COMMENT UTILISER LES DISPOSITIFS SUIVANTS :
Quand injecter - Apparition soudaine et rapide d’au moins 1 symptôme dans 2 de ces catégories :
l’épinéphrine § Bouche/peau : Démangeaisons, enflure, plaques rouges, angioedeme (enflure visage, lèvre, langue, contour des yeux,
*Pour plus de détails sur serrement de la gorge, difficulté à avaler).
les réactions § Digestif : Nausées, vomissements, diarrhée, crampes au ventre.
d’hypersensibilité et sur § Respiratoire : Essoufflement, toux, respiration sifflante, enflure des voies respiratoires, écoulement ou congestion nasale, voix
l’épinéphrine, se référer rauque, difficulté à parler.
au cours PHA1180 de ce § Cardiovasculaire : Baisse de tension artérielle, étourdissement, évanouissement, battements de cœur irréguliers, tachycardie
guide d’étude OU La réaction est sévère dans une seule de ces catégories.
1. Saisir l’EpiPen en dirigeant le bout orange vers le bas, former un poing autour de l’unité (bout orange dirigé vers le bas (extrémité de
l’aiguille)), et enlever le capuchon bleu protecteur du bouchon déclencheur en tirant vers le haut. Ne pas plier ou tordre.
2. Avec un mouvement de balancement, pousser fermement sur l’auto-injecteur, soit le bout orange contre le milieu de la cuisse externe
(partie supérieure de la jambe) à angle droit par rapport à la cuisse jusqu’à ce qu’il « clique ». Le clic signale le début de l’injection. Tenir
fermement en place pendant 3 secondes (compter lentement 1, 2, 3). Injecter même à travers les vêtements si nécessaire.
3.Retirer EpiPen de la cuisse, Masser la zone d’injection si désiré. Note: le couvre-aiguille orange se prolonge automatiquement pour
couvrir l’aiguille d’injection quand EpiPen est retiré de la cuisse et l’indicateur dans la fenêtre d’observation noirci.
Étapes du mode 4.L’injection est maintenant terminée.
d’utilisation d’EpiPen 5.Avoir immédiatement recours aux soins d’un médecin même si les symptômes d’allergie graves semblent avoir disparus. Étant donné
que les effets de l’épinéphrine peuvent s’estomper et qu’une deuxième réaction est possible, il est important de consulter un médecin ou
de se rendre à la salle d’urgence immédiatement après avoir utilisé EpiPen. Dans le cas d’une réaction allergique grave qui perdure, on
pourrait devoir administrer une dose additionnelle.
6.Disposer de l’auto-injecteur de façon sécuritaire : donner aux ambulanciers, à l’urgence, à la pharmacie.
7.Même si on a consulté un médecin, on doit demeurer à proximité d’un hôpital ou d’un endroit où on pourrait facilement appeler le 911
pendant les prochaines 48 heures.
8.Il est important de toujours avoir 2 doses d’EpiPen sur soi (École, garderie, chalet, maison, bureau, ect)
1. Retirer le dispositif de l'étui.
2. Tirer le dispositif de protection rouge fermement vers le bas jusqu'à ce qu'il se détache (ne pas toucher la base noire de l’auto-injecteur
car risque d’injection accidentelle).
3. Placer l'extrémité noire du dispositif du côté extérieur de la jambe au centre de la cuisse (par-dessus les vêtements, au besoin), puis
Étapes du mode
appuyer fermement jusqu'au clic.
d’utilisation de l’Allerject
4. Maintenir le dispositif en place pendant 5 secondes.
5. Disposer de l’auto-injecteur de façon sécuritaire (l’aiguille se rétracte automatiquement): donner aux ambulanciers, à l’urgence, à la
pharmacie.
6. Obtenir des soins médicaux d'urgence immédiatement.
1. Retirer le protecteur d’aiguille
Étapes du mode 2. Enfoncer l’aiguille dans le côté extérieur du haut de la cuisse Un « clic » est audible quand l’injection est faite dans le muscle
d’utilisation de 3. Maintenir le stylo contre la cuisse pendant 5 secondes. Masser délicatement le point d’injection par la suite.
l’Emerade 4. Disposer de l’auto-injecteur de façon sécuritaire : donner aux ambulanciers, à l’urgence, à la pharmacie.
5. Obtenir des soins médicaux d'urgence immédiatement.
Quand administrer une - Les intervenants du service d’urgence vont guider.
seconde dose - Si les sx s’aggravent, faire une 2e injection après 5 minutes; si les symptômes persistent, faire une 2e injection après 10 minutes.
- Conservation à la température ambiante (15-25°C). Protéger - La solution doit être claire et transparente.
Conservation
du froid et de la chaleur. - Ne doit pas être exposé directement au soleil. Protéger de la lumière
- Il est recommandé de toujours avoir sur soi 2 doses non périmées. Il est donc impératif de vérifier rles dates d’expiration.
Expiration du dispositif - En cas de grave réaction allergique mettant la vie en danger, si vous ne disposez que d'épinéphrine expirée, se l’administrer si la solution
est toujours transparente.
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GLUCOMÈTRE
Appareils Description
- Quantité de sang requise : 6 mcL. Possibilité d’ajouter du sang à échantillon pendant 60 sec.
- Temps de mesure : 5s
- Fonctions du glucomètre : taux de glucose (mmol/L ou mg/dL), date/heure, analyse en fonction des valeurs visées avec indicateur
couleur, historique des mesures (800 résultats), marqueur de repas affiché sur écran (logo à jeûn, avant repas, après repas, autre
moment), connection possible au téléphone intelligent avec analyse des tendances.
Étapes d’utilisation
1.Se laver les mains et bien les sécher 5.Insérer la bandelette (extrémité carrée) dans
le lecteur jusqu’au bip. L’écran affichera le logo
Contour NextOne
2.Mise en marche : appuyer sur bouton central durant 2 secondes. d’une goutte clignotante. Mettre la goutte de
sang dans les 3 minutes (de côté, pas de
3.1ere utilisation : configurer la date, l’heure, l’intervalle visé et la connexion au
contact avec la peau). Le dispositif émet 2 bip
téléphone.
s’il n’y a pas assez de sang.
4.Autopiqueur (stylo Microlet Next) : retirer l’embase. Tourner d’un quart de tour
6.Résultat : vert = dans la cible, rouge = en-
le capuchon protecteur de la lancette, sans l’enlever. Insérer une lancette dans
dessous de la cible, jaune = au-dessus de la
l’autopiqueur. Retirer le capuchon protecteur de la lancette (le conserver). Replacer
cible.
l’embase. Tourner la molette pour ajuster la profondeur de la piqûre. Appuyer sur
bouton blanc pour piquer. 7.Retirer la lancette par le mécanisme
automatique d’éjection et jeter (déchets
** Piquer sur le côté du bout d’un doigt (moins douloureux et la glycémie s’y biomédicaux). Toujours utiliser une nouvelle
ajuste plus rapidement vs les sites alternatifs comme l’avant-bras et la paume) lancette pour chaque test.
- Fonction : mémoire (500 résultats), date et heure, possible de télécharger les résultats sur un ordinateur
Étapes d’utilisation
OneTouche UltraMini de
LifeScan
1.Se laver les mains et bien les sécher. Désinfecter et sécher le site de prélèvement.
3.Préparer le stylo autopiqueur (One Touch Delica) : retirer l’embout, insérer une lancette stérile, enlever la pointe de la lancette,
remettre l’embout noir, armer la lancette, régler la profondeur, déclencher le bouton.
4.Mettre une goutte de sang sur la bandelette (pas de contact direct de la peau).
6.Retirer la bandelette et jeter (déchets biomédicaux). Toujours utiliser une nouvelle bandelette pour chaque test.
7.Éteindre l’appareil : en pesant sur le bouton pendant 2 secondes, ou s’éteint seul après 2 minutes
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- Quantité de sang requise : 6 mcL.
- Temps de mesure : 5s
- Fonctions du glucomètre mode L1 (mode EZ/easy): heure/date, effet sonore, mémoire de 480 résultats, moyenne sur 14 jours,
nombre de résultats élevés et bas sur 7 jours
- Fonctions du glucomètre mode L2: marqueurs « avant repas », «après repas», « lecture particulière» , rappel après les repas
(périodes de temps fixes), personnalisation des valeurs élevées et basses, moyenne 7 jours, moyenne 30 jours, moyenne avant repas
Contour Next EZ sur 30 jours, moyenne après repas sur 30 jours, graphiques et tableaux
Étapes d’utilisation
1.Se laver les mains et bien les sécher. Désinfecter et sécher le site 5.Insérer la bandelette (extrémité gris foncé) dans le lecteur.
de prélèvement. L’écran affichera le logo d’une bandelette avec une goutte
clignotante. Mettre la goutte de sang sur la bandelette dans
2.1ere utilisation : configurer la date, l’heure, le son et le mode L1 les 3 minutes (au bout, pas de contact avec la peau). Le
ou L2. dispositif émet 2 bips et montre une bandelette non remplie
s’il n’y a pas assez de sang.
4.Autopiqueur (stylo Microlet Next) : retirer l’embase. Tourner d’un
quart de tour le capuchon protecteur de la lancette, sans l’enlever. 6.Le lecteur émet 1 bip et le résultat s’affiche après 5
Insérer une lancette dans l’autopiqueur. Retirer le capuchon secondes.
protecteur de la lancette (le conserver). Replacer l’embase. Tourner la
molette pour ajuster la profondeur de la piqûre. Appuyer sur bouton 7.Retirer la bandelette et jeter (déchets biomédicaux).
pour piquer. Toujours utiliser une nouvelle bandelette pour chaque test.
** Piquer sur le côté du bout d’un doigt (moins douloureux et la 8.Fermer : le lecteur se ferme après le retrait de la
glycémie s’y ajuste plus rapidement vs les sites alternatifs comme bandelette.
l’avant-bras et la paume)
- Fonctions du glucomètre : date, heure, résultats en mmol/L et en mg/dL, mémoire de 400 mesures, moyenne des résultats des 7,
14 et 30 derniers jours
Freestyle Lite
Étapes d’utilisation
1.Se laver les mains et bien les sécher. Désinfecter et sécher le Ajuster le niveau de profondeur avec la molette (4 niveaux
site de prélèvement. différents; niveau 1 est pour l’extrémité des doigts). Tirer le
levier d’armement. Appuyer le capuchon contre le côté du doigt
2.Ouverture glucomètre : en insérant une bandelette (mettre le et enfoncer le bouton déclencheur.
papillon vers le haut).
5.Mettre une goutte de sang sur la bandelette (pas de contact
3. Apparition de 2 symboles sur l’écran : goutte de sang et avec la peau).
électrode de dosage indique que l’appareil est prêt à recevoir un
échantillon de sang 6. Une alerte sonore ou une courte ligne affichée sur l’écran
indiquent l’analyse de l’échantillon. Si absence : ajout de sang
4.Utilisation du stylo auto-piqueur : retirer l’embout et insérer possible dans les 60 secondes.
une lancette. Maintenir fermement le stylo et tourner l’extrémité
extérieure de la lancette dans le sens horaire pour retirer le 7. Deux alertes sonores indiquent la fin de l’analyse.
protecteur de lancette et exposer l’aiguille. Replacer l’embout
foncé (pour se piquer sur l’extrémité des doigts). 8.Retirer et jeter la bandelette et la lancettes usagées
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CAPTEURS
Étapes d’utilisation
• Dispositif d’affichage : Appareil intelligent ou récepteur 1. Configurer l’application Dexcom G6 sur votre
Dexcom; téléphone intelligent ou allumer le récepteur
Dexcom G6 • Applicateur avec capteur intégré: L’applicateur insère le Dexcom et suivre les instructions à l’écran
capteur sous la peau. Le capteur lit les taux de glucose; 2. Choisir le site d’insertion du capteur
• Émetteur : Il envoie la lecture du taux de glucose au dispositif • 2 à 17 ans : ventre ou le haut des fesses.
d’affichage. • 18 ans et + : ventre ou à l’arrière des bras
• Évitez les os, la peau irritée, les tatouages et
les zones susceptibles d'être heurtées.
Durée de vie Entreposage
3. Lavez et séchez vos mains. Nettoyez le site du
Capteur 10 jours 2 à 30°C
capteur avec une lingette imprégnée d’alcool.
Émetteur 90 jours 0 à 45°C 4. Décollez les papiers adhésifs de l’applicateur. Ne
Récepteur 2 jours d’autonomie 0 à 40°C touchez pas le côté adhésif.
5. Placez l’applicateur sur la peau.
6. Pliez et brisez le sceau de sécurité sur l’applicateur.
Particularités:
7. Appuyez sur le bouton orange pour insérer le
- Les résultats du G6 indique une flèche de tendance et un capteur dans la peau.
graphique des glycémies 8. Fixer l’émetteur sur le capteur. Il émet un clic quand
il est bien en place.
86
- Rouge : glycémie basse 9. Allumer le dispositif d’affichage et attendre 2h avant
- Jaune: glycémie haute les premières lectures de glycémie.
- Grise : glycémie dans les cibles 10. Ne jetez pas l’émetteur à la fin d’une session.
- Possible de configurer des alertes lorsque le glucose est trop bas L’émetteur est réutilisable jusqu’à ce que le G6 vous
ou trop haut avise que la pile de l’émetteur est sur le point d’être
- L’émetteur et le capteur sont résistant à l’eau épuisée (environ 90 jours).
Précautions:
- Les écrans solaires et les chasse-moustiques peuvent faire craquer
le plastique utilisé dans le G6
DISPOSITIFS D’INHALATION
Aérosol doseur - Masque facial : pour les enfants de 4 ans et moins. Masques pédiatriques, mais il y a aussi des masques pour adultes.
Le masque doit être étanche.
- Embout buccal : pour les enfants de plus de 4 ans. Mais à utiliser dès qu’enfant est capable, car réduit dépôt sur le
Accessoires
visage et donne plus de responsabilité à l’enfant pour l’impliquer dans son traitement.
Médicament en - Chambre d’espacement : recommander d’utiliser une chambre d’espacement même chez les adultes. Augmente
suspension, l’efficacité puisque plus de médicament se rend aux poumons.
propulseur gazeux
1.Retirer le capuchon. 7.Continuer d’inspirer lentement et
2.Agiter (pas besoin d’agiter Alvesco et Qvar car solutions). profondément.
3.Amorcer le dispositif (si 1ère utilisation/pas utilisé depuis 7-14 J) : 8.Retenir la respiration au moins 10
vaporiser 2-4 x. secondes. Expirer par le nez.
Étapes
4.Incliner légèrement la tête vers l’arrière. Expirer normalement. 9.Attendre 1 minute entre chaque
d’utilisation
5.Mettre le dispositif entre les dents, les lèvres autour, ne pas obstruer inhalation.
avec la langue. 10.Répéter les étapes pour chaque
6.Débuter l’inspiration et appuyer 1 fois sur la cartouche inhalation prescrite.
simultanément. 11.Remettre le capuchon.
- Nettoyez le dispositif 1x/sem, tel que recommandé par le fabricant. Remplacez la chambre d’inhalation après 12 mois
d’utilisation.
-Entretien de la chambre : faire tremper 15 min dans l'eau tiède et du savon doux 1x/sem en démontant les parties. Ne
Entretien
pas rincer. Sécher à l’air libre en position debout avant de réassembler. Ne pas essuyer l’intérieur de la chambre.
Certaines chambres peuvent aller au lave-vaisselle. Remplacer 1x/an ou s’il y a des dépôts blancs sur les parois
intérieures.
87
Breezhaler 1.Retirer le capuchon. 9.Doit entendre la capsule vibrer (si n’entend rien :
2.Tenir fermement la base et faire basculer l’embout buccal pour ouvrir ouvrir l’inhalateur pour vérifier si la capsule est
l’inhalateur. coincée et si c’est le cas, taper doucement sur table
3.Retirer une gélule de la plaquette alvéolée immédiatement avant l’utilisation pour décoincer, ne pas peser sur les boutons de
(avoir les mains sèches). perçage).
Capsule de poudre 4.Insérer la gélule dans le compartiment. 10.Éloigner le dispositif et retenir sa respiration 10
sèche pour inhalation 5.Refermer l’inhalateur (va entendre un déclic). secondes. Expirer loin du dispositif.
6.Percer la gélule en tenant l’inhalateur vers le haut et en appuyant sur les 2 11.Ouvrir l’embout. S’il reste de la poudre,
boutons en même temps, en poussant jusqu’au fond 1 fois. recommencer.
7.Relâcher complètement les boutons, sinon cela va obstruer. 12.Jeter la gélule sans la toucher avec les mains
8.Expirer loin du dispositif. Tenir le dispositif en dégageant les boutons de (peut la jeter dans la poubelle).
perçage. Garder la tête droite et placer l'embout dans la bouche, les lèvres 13.Essuyer l’embout avec un linge sec et refermer le
serrées, et inspirer rapidement et profondément. dispositif.
*Note : Peut détecter un goût sucré. 14.Se laver les mains.
Handihaler 1.Ouvrir le capuchon protecteur en poussant le bouton vert. 6.Expirer loin du dispositif. Placer l’embout dans la bouche. Appareil
2.Ouvrir l’embout. à l’horizontal. Inspirer lentement et profondément.
3.Placer la capsule dans la chambre centrale (peler l’emballage- 7.Doit entendre la capsule vibrer (si n’entend pas, tapoter pour
coque juste avant utilisation, si jamais en pèle trop et qu’expose décoincer, ne pas réappuyer sur bouton de perçage).
deux gélules, doit jeter la 2ème). 8. Retenir la respiration pour 10 secondes. Expirer doucement.
Capsule de poudre 4.Refermer fermement l'embout buccal. 9.Recommencer le processus une seconde fois pour s’assurer que
sèche pour inhalation 5.Tenir le dispositif en position verticale. Enfoncer 1 seule fois le toute la dose est prise .
bouton vert pour perforer la capsule, puis le relâcher (sinon 10.Ouvrir la chambre, jeter la capsule à la poubelle sans la toucher et
obstrue inhalation). se laver les mains.
11.Refermer le dispositif.
12. Jeter rangée ouverte de capsules après 5 jours
Diskus 1.Placer le pouce dans l’encoche et pousser le boîtier le plus loin possible vers l’arrière, jusqu’au clic.
2.Refaire le même mouvement avec levier jusqu’au clic pour charger la dose.
3.Expirer loin du dispositif.
4.Tenir la tête légèrement penchée vers l’arrière. Placer l’embout entre les lèvres. Inspirer le plus rapidement et profondément.
5.Éloigner le dispositif et retenir sa respiration 5-10 secondes. Expirer par le nez.
Poudre sèche pour
6.Répéter si plus qu’une dose à prendre, après avoir attendu 1 minute.
inhalation
7.Placer le pouce dans l’encoche et ramener le boîtier vers l’avant jusqu’au clic (pour qu’il soit prêt pour une prochaine utilisation).
Ellipta 1.Faire glisser le couvercle sur le côté, jusqu’au déclic (si l’ouvre pour 5.Placer l'embout dans la bouche et inspirer profondément et
rien, perd une dose). régulièrement (respirer FORT et lentement).
Poudre 2.Le nombre affiché sur le compteur doit diminuer de 1 pour que la 6.Éloigner le dispositif de la bouche et retenir son souffle 10
sèche dose soit prête. secondes. Expirer par le nez.
pour inhalation 3.Ne pas secouer. 7.Fermer le couvercle
4.Expirer loin du dispositif. Ne pas mettre les doigts sur ventilation.
Genuair 1.Retirer le capuchon. 5.Placer l’embout dans la bouche puis inspirer rapidement et
2.Tenir l’inhalateur horizontalement (mécanisme se brise très profondément. Continuer à inspirer même après avoir entendu un
facilement et peut inhaler moins de médicament si l’incline). clic (indique que le médicament est libéré).
3.Appuyer sur le bouton vert jusqu’à ce que la fenêtre passe du 6.Éloigner le dispositif de la bouche et retenir sa respiration 5-10
rouge au vert puis relâcher. Ne pas maintenir le bouton enfoncé secondes. Expirer par le nez.
Poudre sèche pour
durant l’inhalation. 7.Vérifier que la fenêtre est devenue rouge (indique que toute la
inhalation
4.Expirer loin du dispositif. dose est inhalée). Si la fenêtre est restée verte : recommencer.
8. Remettre le capuchon.
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Respimat Préparation 1.Appuyer sur le cran de sécurité et enlever la base transparente.
du dispositif 2.Insérer la cartouche (extrémité étroite en premier). Appuyer sur une surface plane jusqu’au déclic pour s’assurer que la
lors de la capsule entre au complet et ne dépasse pas.
première 3.Replacer la base transparente.
utilisation 4.Il ne faut pas retirer la cartouche/base transparente après l’avoir installée.
5.Activer le médicament : faire quelques vaporisations vers le bas, pour ne pas s’en envoyer dans les yeux. Réactiver 1
fois quand fait plus que 3 jours (Combivent) ou 7 jours (Spiriva et Inspiolto), et 4 fois si fait plus que 21 jours.
Solution pour Étapes 1.Tenir l’inhalateur à la verticale et tourner la base d’un demi-tour dans 5.Continuer d’inspirer lentement et
vaporisation d’utilisation la direction de la flèche (vers la droite)) jusqu’au déclic (si ne tourne pas profondément.
la base, le bouton d’activation ne peut pas être enfoncé). 6.Retenir la respiration 10 secondes. Expirer
2.Ouvrir complètement le capuchon. par le nez.
3. Expirer profondément, puis placer les lèvres autour de l'embout 7.Attendre 1 minute avant de prendre la 2e
buccal (ne pas couvrir les prises d'air). Mettre l’inhalateur à l’horizontal. dose.
4.Débuter l’inspiration et appuyer 1 fois sur le bouton. 8.Fermer capuchon
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VAPORISATEUR NASAL
- Produit : isotonique 0,9%, eau de mer naturelle vaporisée en jet Technique administration
moyen. Jets de différentes puissances, aussi produits pour les
bébés/enfants. Pas d’agent de conservation et stérile.
- Posologie : 1 vap dans chaque narine QID PRN 1.Se moucher. Se laver les mains.
- Conservation : 15-30°C, ne pas mettre dans l'eau chaude. 2.Pencher la tête vers l'avant ou légèrement sur le côté.
Salinex - Entretien : rincer l’embout à l’eau tiède et essuyer après chaque 3.Insérer l’embout maximum ¼ pouce et orienté vers l’extérieur de
utilisation. la narine.
- DLU : date de péremption du fabriquant. 4.Vaporiser pendant 2-3 secondes.
à Enfant : se laver les mains (avant et après). Coucher l’enfant sur le 5.Répéter avec l’autre narine
côté avec une débarbouillette sous le nez. Irriguer la narine. Répéter la 6.Se moucher
même chose de l’autre côté
- Produit : Sachet d’électrolytes + eau bouillie 3 minutes puis refroidie Technique d’administration
(se conserve 7 jours au réfrigérateur) ou eau distillée/microfiltrée/
embouteillée. Dispositif d’irrigation nasale saline isotonique 0,9 % .
1.Se laver les mains.
- Posologie : irrigation nasale TID-QID PRN si congestion
2.Remplir le flacon avec de l'eau bouillie jusqu’à la ligne du 240
- Entretien : après chaque utilisation. Laver le dispositif (avec de l’eau
ml.
bouillie et du savon à vaisselle). Laisser sécher sur une surface propre.
3.Verser le contenu du sachet.
- DLU : remplacer le flacon aux 3 mois. Sachets : date du fabricant.
4.Visser l’embout.
Solution : jeter directement après utilisation.
5.Bloquer l’orifice avec doigt et agiter doucement pour dissoudre la
préparation.
-Bébé < de 6 mois : se laver les mains avant et après. Coucher
Sinus Rinse 6.Debout, devant le lavabo : se pencher vers l’avant et incliner la
l’enfant sur le côté. Mettre une débarbouillette sous le nez. Irriguer la
tête légèrement vers la gauche.
narine du haut en vidant le contenu de la seringue rapidement
7.Appuyer l’embout sur la narine droite
(sécrétions peuvent sortir par les 2 narines / la bouche). Retourner
8.Presser jusqu’à ce qu’au moins ¼ à ½ (environ 120 mL) de la
l’enfant et répéter les étapes.
solution soit sortie par la narine gauche.
- 6 mois à 2 ans : tenir le bébé sur vos genoux avec sa tête droite.
9.Se moucher doucement pour éviter que la solution ne bloque les
Envelopper l’enfant dans une grande serviette. Tenir sa mâchoire avec
oreilles.
une main et coller votre joue contre la sienne, du côté de sa narine
10.Répéter dans l’autre narine
traitée, pour le garder immobile. Irriguer la narine rapidement avec le
11.Jeter toute solution restante (doit en préparer une nouvelle à
contenu complet d’une seringue. Utiliser la même technique pour
chaque utilisation).
l’autre narine. Séchez le nez en tapotant à l’aide d’un mouchoir.
Technique d’administration
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GOUTTES OPHTALMIQUES
1.Se laver les mains 7.Appliquer une pression sur le coin interne de l’œil pour bloquer
2. Retirer les verres de contact et attendre 15 minutes avant de les le canal lacrymal pendant 30-60 secondes (pour éviter le drainage).
replacer. 8.Si doit appliquer une 2e goutte : attendre 5 minutes entre
3.Incliner la tête légèrement vers l’arrière. chaque.
4.Créer une poche avec la paupière du bas. *Séquence d’administration des gouttes: larmes artificielles-
5.Regarder vers le haut et instiller la goutte sans toucher l’œil. solutions - suspensions – gels - onguents
6.Relâcher la paupière inférieure lentement. Fermer l’œil pendant 3 Si doit administrer plusieurs types de gouttes : administrer les
minutes. gouttes DIE en premier, prioriser les antibiotiques.
1.Se laver les mains. 7.Tenir le front avec la main non dominante.
2.Laver l’œil au besoin (avec une débarbouillette, mettre de l’eau 8.Positionner le flacon au-dessus de l’œil avec la main dominante.
bouillante dessus et la laisser devenir tiède). Avec le petit doigt, tirer la paupière inférieure vers le bas.
3.Coucher sur le dos (ou assis). 9.Faire regarder l’enfant vers le haut et verser la goutte au centre de
4.Si jeune enfant : envelopper dans une couverture/serviette pour la paupière inférieure.
l’empêcher de bouger. 10.Faire garder les yeux fermés pendant 1-3 minutes. Appliquer une
5.Se placer du côté de l’œil où l’on applique le produit. Ouvrir le légère pression sur le coin intérieur de l’œil.
contenant. 11.Nettoyer l’excès. Laver l’embout et le fermer. Se laver les mains.
6.Incliner la tête légèrement vers l’arrière.
Précautions : éviter de contaminer l’embout, ne pas partager produit DLU : 30 jours suivant l’ouverture
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AIDE À LA MOBILITÉ : BÉQUILLE, CANNE, DÉAMBULATEUR, MARCHETTE
1.Porter des chaussures plates 1.La canne doit être droite. Le coude 1.Se mettre dos à la chaise.
2.Se tenir debout avec le dos droit doit rester prêt du corps. Faire des pas 2.Appuyer l’arrière des jambes sur la
3.Pieds écartés (largeur des épaules) et bras relâchés de la même longueur. chaise.
4.Bout de la canne à 15 cm du pied 2.Si blessure : Mettre la canne du 3.Placer jambe faible légèrement vers
5.Ajuster la longueur : la partie supérieure de la côté de la jambe saine. À chaque pas, l’avant.
poignée doit arriver au pli du poignet. Desserrer la la canne doit suivre la jambe affectée. 4.Pencher son tronc vers l’avant en
bague de serrage. Peser sur le bouton à pression. 3.Si pour équilibre : mettre la canne du s’appuyant sur canne (qui est du côté
Rallonger / raccourcir. Lorsqu’est à la bonne hauteur : côté de la jambe dominante (jambe la faible).
s’assurer que bouton pression est bien engagé dans plus forte). 5.Fléchir les genoux, saisir l’appui bras
le trou et que la bague de serrage est bien ajustée. avec le côté sain. S’asseoir dans le fond
de la chaise.
1.Glisser les fesses au bord de la chaise. 1. Tenir la rampe, si possible 1.Tenir la rampe, si possible.
2.Mettre la jambe faible légèrement en avant. 2. Déposer la jambe la plus forte sur la 2. Descendre la canne sur la première
3.Mettre la canne du côté faible. première marche marche
4.Pencher le corps vers l’avant, prendre appui sur 3. Lever la jambe plus faible et la canne 3. Descendre la jambe faible sur la
l’accoudoir du côté fort. en même temps sur la marche première marche
5.Pousser sur la canne / jambe pour lever les fesses. 4. Répétez avec les autres marches 4. Descendre la jambe la plus forte sur la
**Toujours garder la canne au niveau première marche.
ou plus bas que le corps afin d’éviter 5. Répétez avec les autres marches
les chutes** ** Les bons vont au ciel (la bonne jambe
monte en premier). Les méchants vont
en enfer (la jambe blessée descend en
premier).**
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Déambulateurs Ajustement Marcher avec un déambulateur à 4 Se lever
roues
1.Debout, avec souliers plats et les pieds légèrement 1.S’appuyer sur le déambulateur et 1.Glisser les fesses au bout de la chaise.
écartés avancer en contrôlant vitesse. 2.Pieds à plat. S’appuyer sur l’appui-bras
2.Positionner le patient à l’intérieur du cadre, au 2.Ralentir : serrer ou relever le frein à de la chaise.
centre main. 3.Pencher le tronc vers l’avant et se
Marchette 3.Corps droit, et allonger les bras de chaque côté du 3.Utiliser le siège : abaisser le frein à soulever tranquillement.
corps main et bloquer frein stationnement. 4.Prendre la barre transversale à une
4.Régler l’ajustement à l’aide du tubulaire jusqu’à ce Pour enlever le frein de stationnement main.
que l’appui-main arrive à la hauteur du pli du poignet : presser à nouveau sur le frein à main. 5.Une fois levé : peut prendre appui sur
(enfoncer les boutons à pressions sur les pattes et les les 2 poignées.
glisser vers le haut ou vers le bas).
Déambulateur à 2
roues
Marcher avec une marchette ou un déambulateur S’asseoir Monter et descendre des escaliers
à 2 roues
1.Placer le déambulateur à environ 30-40 cm de soi 1.Se mettre dos à la chaise, contact à Jamais
Déambulateur à 4 2.S’assurer qu’il touche le sol aux 4 points appui. avec les jambes. Très dangereux avec un déambulateur
roues 3.Avancer le déambulateur. 2.Saisir l’appui-bras ou mettre une car trop large, éviter à tout prix. Opter
4.Avancer la jambe faible (à la hauteur de l’arrière de main sur le siège avec la main qui est pour un ascenseur ou une rampe.
la marchette), puis la jambe forte (à l’intérieur du du même côté que la jambe la plus
cadre). forte. Mettre l’autre main au centre du
déambulateur.
3.Ne pas tenir le déambulateur à deux
mains en s’asseyant car risque de
basculer.
4.Pour 4 roues : important de bloquer
les freins.
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Béquilles Ajustement Se lever
1.Se mettre droit, les bras le long du corps. 1.Se mettre dos au siège
2.Ajuster la hauteur des poignées pour qu’elles soient au niveau des poignets. 2.Transférer la béquille du côté sain vers
Béquille avant- 3.Ajuster la position des bandes en tenant les poignées pour que les bandes soient juste en le côté du membre inférieur atteint.
3.Tenir les béquilles en croix ou par les
bras dessous du coude (2 doigts sous l’olécrâne)
deux appuie-mains.
4.Ne doit pas pousser les épaules vers le haut.
4.Prendre appui avec la main du côté
5.Les bras doivent être légèrement pliés avec un angle de 15-30°. sain sur la chaise. Plier la jambe saine et
allonger la jambe atteinte.
Béquilles gouttières
**Techniques de
Tenir les béquilles Marche avec mise en charge (MEC)
déplacement
similaires pour les 3
1.Ne pas appuyer ses aisselles sur les béquilles. 1.Marche normale avec soutien.
types de béquilles
2.Garder les bras droits avec le coude légèrement fléchi. 2.Avancer les béquilles en même temps que le membre inférieur
3.Coller les béquilles sur le thorax. faible.
4.Placer les béquilles légèrement en angle à environ 10-15 cm des 3.Ramener la jambe saine vers l’avant et mettre le poids sur celle-
pieds. ci.
5.Avancer les béquilles d’un pas lors de la marche.
Monter escalier avec MEC** Monter escalier sans MEC** Descendre escalier avec MEC** Descendre escalier sans
MEC**
1.Monter le membre inférieur 1.Monter le membre inférieur 1.Descendre les béquilles et le 1.Descendre les béquilles et le
sain sur la marche. sain sur la marche en appuyant membre atteint sur la marche. membre inférieur atteint en
2.Ramener le membre atteint fermement sur les béquilles et en 2.Ramener le membre inférieur premier (en le gardant sans
et les béquilles sur la même gardant le membre atteint sans sain sur la même marche. contact au sol) en appuyant
marche. contact au sol. fermement sur les béquilles.
2.Ramener les béquilles et le 2.Ramener le membre
membre atteint sur la même inférieur sain sur la même
marche. marche.
**MAIS que ce soit avec ou sans MEC : s’il a une rampe d’escalier, il faut prendre les béquilles du côté atteint, et utiliser la rampe comme
support du côté sain. Prioriser cette option en tout temps.
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CONNAÎTRE LES TECHNIQUES D’INJECTION SC ET IM
Informations générales
- Calibre = 32G + petit que 25G + c’est petit moins ça fait mal
- Si aiguille est longue = il faut un plus gros calibre pour ne pas qu’elle se pli durant injection
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Effet secondaire et complications
Solution possible
possible
- Si l’injection nécessite le prélèvement à partir d’une fiole, changer l’aiguille car la perforation
Douleur, inconfort au site de la fiole émousse l’aiguille (aide à diminuer la douleur surtout chez les enfants)
d’injection - Injection rapide et ferme
Sous-cutanée - analgésie PO possible si douleur persiste
Rougeur/œdème/irritation - Laisser reposer le site
localisée - Appliquer une compresse d’eau tiède ou froide
Lipohypertrophie (accumulation
- Rotation des sites d’injections (minimise dommages aux tissus, favorise absorption adéquate
de tissus adipeux)
Rx, réduit inconfort)
Lipoatrophie (perte de tissus
- Respecter une distance minimale de 2,5 cm entre chaque site d’injection
adipeux)
- Indiqué pour les volumes plus large (ad 5 mL en fonction de la taille, de la condition et du choix du muscle) *5ml max pour muscles
larges adultes
- Privilégier si : autres voies CI pour le Rx à admin (ex : détruit par TGI, irritant pour les veines, pas bien toléré PO), usager qui ne
coopère pas, vaccin
- Médicament irritant ou visqueux – moins sensible que voie SC
- Absoprtion plus rapide vs SC
▪ Formulation LA ou dépôt – Émulsion, suspension, forme huileuse
- Dépôt dans le muscle et médicament libéré sur une période de temps prolongée
- Médicament hydrophile absorbé plus rapidement (vs lipophile)
- 2ml chez enfants, aînés, personnes minces
Chez les nourrissons :
-Privilégier le vaste externe : 0,5 mL chez nourrison qui ne marche pas, 1 mL chez ceux qui marche, enfant 3-5 ans : 1,5 mL, enfant de 6
Intramusculaire à 11 ans : 2 mL. Privilégier deltoïde pour enfant de plus de 18 mois.
Introduire une 1 à 1 ½ po, 25 à 30G
substance de Méthode d’injection
manière aseptique 1. NE PAS ASPIRER dans le cas de la vaccination 7. Aspirer si nécessaire (pour s’assurer que nous ne
dans le tissu L’aspiration c’est de tirer sur le piston de la seringue après avoir sommes pas dans un vaisseau, rarement fait car
musculaire inséré l’aiguille pendant environ 5 secondes pour vérifier s’il y a augmente la douleur et aucune donnée probante
eu l’atteinte d’in vaisseau sanguin. l’appui)
S’il y a du sang, il faut recommencer la procédure (disposer du 8. Injecter le médicament
matériel souillé et recommencer dans un autre site 9. Attendre environ 10 secondes avant de retirer l’aiguille
10. Appliquer une légère pression sur le site avec une
2. Différent selon le muscle
compresse sèche
3. Désinfecter le site d’injection avec tampon d’alcool
**Technique en Z : rétroaction des tissus superficiels avant
pendant 30sec
4. Tendre la peau entre l’index et le pouce ou, si le pt introduction de l’aiguille dans le muscle (tirer la peau et tissus
est très maigre, saisir le muscle avant et pendant sous-jaçent d’un côté avant insertion de l’aiguille et maintenir tirée
l’injection durant injection), pour éviter l’infiltration dans le tissu SC
5. Insérer l’aiguille selon un angle de 90 degrés (douloureux), diminue le risque de décoloration du tissu SC par les
6. Relâcher la peau et stabiliser avec la main non solutions (ex : fer dextran), injection de médicament irritant ou
dominante, si le patient est très maigre, saisir le
cytotoxique, privilégier un gros muscle – Muscle ventroglutéal
muscle tout le long de l’injection
Selon âge/poids
Longueur - 5/8-1po : 12 mois-12 ans ou <60kg
- 1- 1 ½ po : 12 ans et +, f : 60-90kg, m :60-118kg
aiguilles
- 1 ½ po : 18 ans et +, f : >90kg, m : >118kg
- Ad 2po : patient obèse
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Caractéristique des muscles
Vol habituel Calibre Longueur
Muscles Information Repérer le muscle
(Vol max) (adulte) (adulte)
Plus petit volume,
- Patient doit être assis
facile d’accès, (alternative : allongé sur le dos)
absorption la plus - Trouver l’acromion
RAPIDE, - Poser 2 à 4 doigts sous
0,5-1
Deltoïde administration de 1 à 1½ po l’acromion
(2 mL)
vaccin - Écarter le pouce vers la partie
inférieure du muscle
- Injecter face externe du bras, à
Non recommandée
l’intérieur de la zone délimitée
chez <12 mois
Épais et bien
développé chez
- Patient doit être allongé ou
adulte et enfant, pas
assis
de vaisseaux - Divisé la région en 3 parties
Solution aqueuse : 20 à 25G
majeurs – À (entre le grand trochanter
considérer pour 1-2 Solution visqueuse/
fémoral et le condyle
Vaste externe
auto-administration (5 mL) huileuse : 18 à 21G fémoral latéral)
et injection IM chez ** possible de prélever avec - Repérer le site à la partie
médicane latérale de la
un patient obèse. une aiguille de + gros
calibre et de piquer avec une cuisse
À privilégier pour
aiguille de + petit calibre 1 à 2 po - tiers central de la cuisse
nourrisson et jeunes
*Tenir compte
enfants de l’épaisseur
Vaccins : 22-25G - Placer le pt en position
Site ventroglutéal, à du tissu
adipeux dans le latérale, côté opposé au
privilégier pour
choix de la site d’injection, avec
grand volume,
longueur genou supérieur fléchi
solution irritante ou vers le thorax.
visqueuse – injection - Placer paume de main
Fessier en Z possible, moins sur grand trochanter du pt,
1-2
antérieur/ dlr que vaste doigt vers le haut
(3-5 mL)
moyen fessier externe, tissu - Placer l’index sur l’épine
97
- Éviter le membre si présence d’un accès vasculaire d’hémodialyse ou d’un cathéter central introduit par voir périphérique
- Éviter muscle qui présente des spasmes ou des tressaillements
- Vaccins : maladie aiguë, modérée ou sévère avec ou sans fièvre, coagulopathie nécessitant un suivi régulier
- Ne pas utiliser de filtres dans l’aiguille avec les vaccins = pourrait filtrer les ingrédients actifs
- Tissu musculaire peu développé
- Peau non intacte : blessure, nodule, bosse, abcès, sensibilité, cicatrice, inflammation, démangeaison, induration ou autre pathologie
- Site dorsoglutéal
CI
- Site droit antérieur de la cuisse => non sécuritaire, risque atteinte de l’artère fémorale + nerf fémoral
- Vaccins : immunosuppression (vivant atténué), grossesse (vivant atténué), syndrome Guillain-Barré suite à un vaccin
- Tatouage et tâche de naissance = pas une CI
- Date, lieu
- Nom commercial et celui du fabricant
Spécifique à la
- # de lot, date de péremption
vaccination
- Site d’administration, voie et dose d’admin
- Doit être documenté dans : carnet vaccinal, dossier, registre de vaccination du Qc
- Rester au moins 15 min après injection (pires réactions anaphylactiques dans les 15 min après l’injection)
- Types de réactions possibles : anaphylaxie, réaction ou syncope vasovagale (évanouissement), attaque/crise de panique (anxiété,
réaction locale, effet indésirable associé au Rx
Soins et
- Réactions locales : douleur, sensibilité, érythème, chaleur, léger saignement (++ patient anticoagulé), ecchymose, risque d’induration
surveillance
(durcissement)
ð En cas de réaction modérée/sévère ou persistante, aviser de reconsulter (dans certains cas, il faut éliminer la possibilité d’une
cellulite)
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CONSEILLER UN PARENT SUR L’ALIMENTATION DU NOURRISSON
Alimentation Informations
- Aliments complets adaptés aux besoins de l’enfant, digestion améliorée, protection contre les infections (contenu en Ac et nutriments qui
favorisent une bonne implantation de flore adéquate), relation plus intime, avantages pour la famille (économique et écologique), contient plus
de substances bonnes pour l’enfant comparativement aux formules artificielles
- Doit avoir un supplément de vit D chez les enfants qui sont exclusivement allaités
- Chez la mère : diminution du risque de cancer et aide à la perte de poids
Contres-indications médicales
Allaitement - Cancer du sein (si les canaux lactifères sont endommagés)
- Maladies menaçant le pronostic vital chez la mère (VIH, leucémie) - Galactosémie (seule condition où le bébé est atteint et qu’il ne peut
- État nécessitant la prise d’un médicament pouvant être dangereux pas recevoir le lait maternel)
pour l’enfant (ex. chimiothérapie) - Virus du lymphome humain à cellules T
- Mère qui fait usage de drogues illicites (passe dans le lait - Herpès simple (lésions au niveau de l’aréole ou du mamelon)
maternel) - Chirurgie mammaires (si canaux lactifères sont endommagés)
- Hépatite B active (si le bébé n’a pas été vacciné)
Préparations standards à base de lait de vache (lactosérum : caséine)
Prédominance de lactosérum
Prédominance de caséine
Améliorent le confort digestif (plus facile à digérer car plus soluble dans l’eau)
100 % protéines de lactosérum Prédominance de lactosérum,
partiellement hydrolysées mais pas à 100%
1er âge (pour les enfants de 0-12 mois)
- Similac Simply Nurture
- Similac étape 1 1er âge
- Similac étape 1 faible en fer - Bon départ 1 - Bon départ Plus 1
Préparations
- Similac advance (w-3 et w-6) étape 1 - Bon départ Soothe - Similac total comfort
commerciales
- Similac Pro-advance étape 1 - Enfamil A+ Gentlease (w-3, w-6)
pour -Enfamil
- Bon Départ biologique
nourrissons -Enfamil plus faible en fer
2e âge :
-Enfamil A+ (w-3, w-6, GOS, polyd.)
2e âge = préparation de transition (6-36 mois) - Bon départ 2
- Enfamil 2 - Bon départ 2 Plus (w3,w-6, probiotiques,
- Enfamil A+ (w-3 et w-6) GOS)
- Similac étape 2
- Similac Advance (w-3 et w-6) étape 2
Préparations à base de protéines de soya
Pour l’intolérance au lactose, végétalisme, galactosémie. Non recommandé chez les prématurés.
1èr âge 2e âge
- Enfamil A+ soya (w-3 et w-6) - Isomil avec DHA étape 1 - Bon départ 2 Alsoy
- Isomil étape 1 - Bon départ 1 Alsoy - Isomil étape 2
99
Préparations thérapeutiques et produits spéciaux
Sans lactose Pour prématurés non
Épaissie avec amidon de
Caséine extensivement 100% acides aminés Si incapable de digérer le hospitalisés
riz
hydrolysée libres lactose (Sx : ballonnements, (22 kcal/once)
Pour nourrisson avec reflux
Hypoallergène Hypoallergène gaz, diarrhées, crampes) Plus riches en protéines,
léger
C-I: galactosémie vits, et minéraux
- Similac alimentum (w-3, w-6)
- Alimentum étape 1(w-3, w-6) - Similac sensitive (sensibilité
- Néocate infant DHA-
- Nutramigen A+ (w-3, w-6) au lactose) étape 1 - Enfamil A+ pour bébé qui - Enfamil Enfacare A+
ARA
- Nutramigen A+ LGG (w-3, w-6, - Enfamil A+ sans lactose régurgite - Similac Neosure
- Puramino A+
probiotiques) (w-3, w-6)
- Pregestimil A+ (w-3, w-6)
- Réaction immunitaire aux protéines contenues dans le lait.
- Chez 2-3% des nourrissons âgés de moins d’un an et disparaît après l’âge de 6 mois.
- Symptômes : Diarrhée, constipation tenace, selles noires, urticaire, éruptions cutanés, eczéma, présence de sang dans les selles, vomissement
en jet, retard staturo-pondéral. Anaphylaxie si grave.
- Ne pas confondre allergie au lait et intolérance au lactose!
- Lire la liste des ingrédients et ne pas donner de produits laitiers à l’enfant tant que son allergie est présente. Inclure des aliments riches en
Allergies aux calcium. Choisir une préparation hypoallergénique pour nourrissons spécialement conçue pour les bébés allergiques au lait de vache.
protéines de ● Solutions appropriées: extensivement hydrolysées et acides aminés libres
lait de vache ● Solutions non appropriées: préparations avec des protéines partiellement hydrolysées, sans lactose, à base de soya (possibilité
allergie croisée)
- Au départ, doit essayer les hydrolysats de caséine car couverts par la RAMQ. Si on ne les tolère pas, et toujours allergiques (réexposition aux
protéines bovines), on peut se tourner vers les produits à 100% d’acides aminés qui pourront être couverts jusqu’à l’âge de 12 mois ou jusqu’à
ce que l’allergie soit partie. Si au contraire il tolère bien les hydrolysats de caséine on continue avec cette formule jusqu’à 12 mois ou jusqu’à ce
que l’allergie soit partie. Dans les 2 cas, si l’allergie persiste après 1 an, il est nécessaire d’avoir une réexposition aux protéines bovines, pour
que la RAMQ couvre les deux types de produits.
Types de préparations : Enfamil, Similac, Bon départ et ceux de soya → peuvent se faire dans les 3 types de préparation suivantes :
100
Poudre Liquide concentré Prêt-à-servir
Moins cher, non stérile, risque de contamination plus grand Stérile à l’achat, plus facile à utiliser et plus Stérile à l’achat, seulement à réchauffer,
(plus de manipulations), plus de précaution au moment de la sécuritaire que la poudre, mélangé en quantité mais coût élevé.
dilution. égales d’eau bouillie (voir préparation ci-bas). Les préparations spéciales, hydrolysats de
caséines, 100% acides aminés ou autre, style
Conservation de la poudre non reconstituée : Conservation boîte ouverte non reconstitué : alimentum, nutramigen, pregestimil, sont
- Si ouvert : 1 mois dans un endroit frais et sec avec son - Maximum 2 h à T˚P et 48 heures au frigo (bien seulement disponibles en prêt-à-servir.
couvercle bien en place. couvrir la boîte)
Conservation boîte ouverte :
Conservation lorsque reconstitué : Conservation lorsque reconstitué : - Maximum 2 h à T˚P et 48 heures au frigo
- Maximum de 2h à T˚P et 24h au frigo (bien couvrir la boîte) - Maximum de 2h à T˚P et 24h au frigo (bien (bien couvrir la boîte)
couvrir la boîte)
Méthodes de préparation
Bébé de moins de 4 mois : Bébé de moins de 4 mois : Spécifications à propos de l’eau bouillie
1.Remplissez une casserole avec de l’eau froide du robinet 1. Remplissez une casserole avec de l’eau froide du 1. Utiliser de l’eau froide bouillie 2 minutes
2.Faites bouillir l’eau à gros bouillons 1 minute robinet puis refroidie 20 minutes jusqu’à l’âge de 4
3.Mettez la quantité d’eau recommandée dans un biberon ou 2. Faites bouillir l’eau à gros bouillons pendant 1 mois. S’assurer que l’eau est encore tiède
dans un autre contenant minute (environ 70˚C) pour pour tuer les bactéries
4.Mesurez la poudre avec la mesurette fournie, car les 3. Mélangez une quantité égale d’eau bouillie et présentes dans les poudres. Cela signifie
mesurettes différent d’une marque à l’autre de liquide concentré (dilution 1:1) que vous devez utiliser l’eau moins de 30
5.Ajoutez la quantité de poudre nécessaire à l’eau 4. Brassez pour bien mélanger minutes après l’ébullition.
6.Brassez pour bien mélanger 5. Refroidissez rapidement à l’eau froide avant de ❖ Ne pas utiliser l’eau chaude du
7.Refroidissez rapidement le biberon à l’eau froide avant de mettre au réfrigérateur ou avant de donner le robinet pour préparer les biberons,
car elle peut contenir plus de plomb,
le mettre au réfrigérateur ou avant de le donner à votre bébé biberon à votre bébé contaminants, bactéries!
8.Lavez la mesurette et placez-la à l’abri de la poussière (ex : 6. S’il reste du liquide concentré dans la boîte, 2.Se conserve 24h au froid suite à la
sac refermable, petit contenant propre). Ne la remettez pas couvrez-la bien et rangez-la au réfrigérateur préparation
dans la boîte, afin d’éviter toute contamination. 3.Réchauffer le biberon dans un récipient
Bébé de 4 mois ou plus : d’eau chaude. Ne pas réchauffer le biberon
Bébé de 4 mois ou plus : - Suivez les mêmes consignes, mais vous pouvez au micro-onde (peut créer des poches de
- Suivez les mêmes consignes, mais vous pouvez maintenant maintenant utiliser l’eau froide du robinet sans la chaleur dans le lait et entraîner des brûlures
utiliser l’eau froide du robinet sans la faire bouillir faire bouillir chez le nourrisson)
4.Tester sur le poignet avant d’offrir au
nourrisson
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Introduction des aliments complémentaires
- Pas de différence au niveau de la croissance entre les nourrissons allaités exclusivement pendant 4 mois vs 6 mois.
Introduction des - Capacité digestive et fonction rénale du nourrisson sont suffisamment matures vers l’âge de 4-6 mois pour permettre l’introduction
aliments d’aliments complémentaires
complémentaires -But : l’enfant mange un peu comme tout le monde dans la famille, pour qu’il s’intéresse à la nourriture. S’il s’étouffe : laisser faire (pas
d’expertise pour donner un conseil, mais référer vers des nutritionnistes qui ont une expertise)
1. Enfant boit plus souvent et est insatiable (augmentation de la demande sur plus de 5 jours consécutifs)
2. Environ 6 mois : production de salive est suffisante, enzymes qui servent à digérer les aliments sont présents en quantité
suffisante, reins sont plus matures, SI est plus fort et le risque de développer des allergies est moins importants
3. Son tonus est suffisant pour tenir seul sa tête et se tenir assis, maîtrise les muscles de son cou et peut tourner la tête
Signes indiquant 4. Intéressé par les aliments consommés par son entourage
que le nourrisson 5. Porte les aliments à sa bouche
est prêt 6. Pleure après les boires sans autre cause que la faim
7. Peut serrer les lèvres pour prendre les aliments et pousse les aliments dans le fond de sa bouche avec sa langue
Important de retenir qu’un bébé de moins de 6 mois qui boit plus souvent durant quelques jours n’est pas nécessairement prêt à manger des
aliments. Pourrait être dû à une poussée de croissance (1 semaine, 1 mois et 3 mois) ou à un besoin passager de boire plus de lait
1. On débute avec 1 seul aliment à la fois, en petite qté pendant qq jours consécutifs. Augmenter par la suite les qté selon l’appétit
du bébé.
2. Après 6 mois les réserves en fer sont appauvries et l’introduction d’aliments complémentaires riches en fer est nécessaire pour
limiter le risque de carence. Donc, servir en premier des aliments riches en fer* (céréales enrichies en fer pour bébés, viande et
volaille, poisson, tofu, légumineuses, œufs)
3. On progresse en alternance avec autres groupes nutritifs variés (fruits riches en vitamine C, légumes, PC, PL)
4. Produits laitiers peuvent être introduits avant 9 mois lorsque le nourrisson consomme suffisamment d’aliments riches en fer
(contient beaucoup plus de protéines que lait maternel et donc plus difficile à digérer pour le bébé)
❖ Lait de vache : Recommandé de ne pas l’introduire avant 1 an (3,25%). Éviter les laits de vache écrémé, 1 à 2% avant l’âge
de 2 ans sauf en cas de pathologie nécessitant une diète hypolipidique stricte. Les boissons végétales ne sont pas
recommandées pour les jeunes enfants sauf sous supervisions médicales. Ne comble pas leurs besoins en nutriments.
Comment 5. Introduction plus précoce d’aliments allergènes solides pourrait prévenir l’allergie aux arachides et l’allergie à l’œuf chez les
nourrissons à haut risque. Protéger, promouvoir et soutenir l’allaitement au moins ad 2 ans. Si tolère un aliment allergène,
procéder
conseiller de lui servir quelques fois par semaine pour qu’il demeure tolérant.
❖ Signes d’intolérance ou d’allergie : Éruptions cutanées, respiration sifflante, picotement des yeux, vomissement, diarrhée,
constipation.
6. Encourager les parents à donner de plus en plus des aliments avec des textures différentes, épaissir progressivement les céréales
(introduction des textures granuleuses avant 9 mois)
*La plupart des nourrissons nés à terme et en santé ont des réserves en fer suffisantes pour combler leurs besoins ad 6 mois. Après le lait
maternel ne peut plus combler les besoins nutritionnels du nourrisson. Importants d’offrir des aliments riches en fer, comme la viande,
substituts de la viandes, céréales pour nourrisson enrichies de fer à partir de ce moment-là pour combler les besoins associés à la croissance
rapide du nourrisson. Introduire les céréales pour nourrissons ainsi que les légumes et les fruits en tant que premiers aliments
complémentaires.
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