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PROMOTION (2012-2014)
Méthode : Une étude transversale descriptive a été réalisée du 1er Mai au 2 juin
2014, un questionnaire auto administré évaluant les connaissances, les attitudes et
le statut vaccinal du personnel a été rempli par les professionnels en contact avec
le sang, la description de la gestion des déchets souillés de sang, du matériel de
sécurité utilisé et de la surveillance des AES au centre, a été faite à l’aide de
grilles d’observations préétablies et par des entretiens avec les responsables ainsi
que par la consultation de divers documents et registres du CRTS de Rabat.
Résultats : 17,4% des enquêtés ont reçu trois vaccins contre l’hépatite B, et
seulement 8.7 % ont confirmé cette vaccination. 50 % des victimes d’AES n’ont
pas déclaré l’accident, 17% n’ont cité aucune maladie à risque de contamination
lors d’un AES, 87 % n’ont reçu aucune formation sur les AES, 95 % portent
toujours des gants lors des activités. Le personnel travaille avec un système de
prélèvement qui permet une protection des piqures accidentelles après utilisation,
les collecteurs de déchets sont disponibles, utilisés, les accidents déclarés sont
toujours analysés mais sans questionnaire préétabli, aucune conduite à tenir en cas
d’accident n’est affichée dans les locaux du travail.
iii
hepatitis B, staff training and awareness on accidental exposures to blood, to
ensure to staff the best conditions of safety and health at work.
iv
ﻣﻠﺨــــــــﺺ
اﻟﮭﺪف :ﺗﮭﺪف ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔ إﻟﻰ ﺗﻘﯿﯿﻢ ﻣﺪى وﺿﻊ وﺗﻨﻔﯿﺬ اﻟﺠﮭﺎز اﻟﻮﻗﺎﺋﻲ
ﻣﻦ ﺣﻮادث اﻟﺘﻌﺮض ﻟﻠﺪم ﺑﺎﻟﻤﺮﻛﺰ اﻟﺠﮭﻮي ﻟﺘﺤﺎﻗﻦ اﻟﺪم ﺑﺎﻟﺮﺑﺎط.
vi
LISTE DES TABLEAUX
Séropositif……………………………………………………. 9
vii
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique 6 : L’existence d’un protocole écrit à suivre lors d’un AES ………...13
viii
ACRONYMES.
ix
TABLE DES MATIERES
Introduction…………………………………………………………....….1
Matériel et Méthodes………………………………………………….......4
Résultats………………………………………………………………...…5
1-Mesure de la couverture vaccinale……………………….…..…5
2-Evaluation des connaissances du personnel…………….……...5
3-Utilisation du matériel de sécurité……………………….……10
4-Gestion des déchets souillés de sang…………………….……11
5-Prise en charge des AES………………………………………13
6-Surveillance et analyse des AES………………………………15
Discussion…………………………………………………………..……15
Conclusion………………………………………………………………19
Références bibliographiques
Annexes.
x
INTRODUCTION :
Un accident exposant au sang (AES), est défini comme tout contact avec
du sang ou un liquide biologique contenant du sang et comportant : soit une
effraction cutanée (piqûre ou coupure), soit une projection sur une muqueuse (œil,
bouche) ou sur une peau lésée (plaie, eczéma, excoriation) [1].
1
Une telle stratégie de prévention doit répondre à des règles universelles [7]
qui reposent sur les deux notions suivantes :
-Tout liquide biologique est potentiellement contaminant ;
-Les mesures à appliquer sont les mêmes quelque soit le type de produit et
quelque soit son origine.
2
Modèle conceptuel des éléments du dispositif de sécurité contre les AES
(GERES, 2008)
Vaccination
contre l’HB
Réduction des
Dispositif de sécurité contre les
AES AES
Analyse et
surveillance
des AES
Gestion des PEC des
déchets souillés victimes
de sang d’AES
3
Matériel et Méthodes.
Nous avons réalisé une étude transversale descriptive au CRTS de Rabat
durant une période allant du 01 Mai au 02 juin 2014. Nous avons mesuré le degré de
mise en place de chaque élément du dispositif de sécurité contre les AES.
Ainsi, Nous avons mesuré la couverture vaccinale contre le VHB par la
recherche du statut vaccinal de tout le personnel impliqué dans la manipulation du
sang. Notre Population cible était toutes les personnes qui font les prélèvements et
ceux du laboratoire. Le recueil de données a été fait à l’aide d’un questionnaire auto-
administré portant sur la vaccination contre l’hépatite B, la vérification des
attestations de vaccination, la consultation des registres de vaccination et des dossiers
du personnel. Chez la même population, Nous avons évalué le niveau de
connaissance à l’aide d’un test anonyme portant notamment sur : les connaissances
générales sur les AES, les formations reçues, les besoins exprimés en formation, le
respect des recommandations et la conduite à tenir en cas d’AES.
4
formation professionnelle où une compagne de collecte de sang a été réalisée.
Le traitement a été fait, manuellement, par nos soins et à l’aide du logiciel Epi-info.
Résultats :
Parmi ceux qui ont déclaré qu’ils sont vaccinés et à la question sur le nombre de
doses qu’ils ont reçues, les résultats étaient comme suit : 4 personnes (25 %) ont reçu
3 doses ; 4 (25 %) ont reçu deux doses ; 1 (6.2) a reçu une seule dose et 7 personnes
(44%) ne se rappellent plus du nombre de doses qu’ils ont reçues.
Une seule personne (4.3 %) seulement parmi les enquêtés dispose d’une
attestation prouvant la vaccination contre l’ HB.
A la question sur la fréquence des AES au CRTS 14 (60.9 %) ont répondu que ces
accidents sont fréquents ; alors que 6 (27 %) ont répondu qu’ils ne le sont pas et
seulement trois (13 %) ne savent pas si ou non les AES sont fréquents.
La majorité des enquêtés (61 %) ont déclaré qu’ils ont été victimes d’AES.
Parmi le personnel qui ont répondu qu’ils ont été sujets d’AES et à la question
« est ce que vous avez déclaré ces accidents ? » ; les réponses sont réparties comme
suit :
5
Tableau 1 : Fréquence des déclarations des AES.
Toujours 3 21.4 %
Parfois 4 28.6 %
Jamais 7 50 %
50% des enquêtés victimes d’AES ne déclarent pas ces accidents contre seulement
21.4 % qui les déclarent toujours.
Les raisons citées par les personnes victimes de la non déclaration des AES sont
réparties comme suit :
Je me sens fautif 0 0%
6
La procédure compliquée est la plus citée par les enquêtés (36 %) comme raison
qui les a empêchés de déclarer l’accident.
Aucune réponse 4 17 %
7
Un pourcentage important du personnel interrogé (17 %) n’a cité aucune
maladie à risque de contamination lors d’un AES.
Aucun des enquêtés n’a cité toutes les maladies à risques de contamination
lors d’un AES.
Pour le soin immédiat le plus approprié après une piqûre accidentelle, les
réponses ont été réparties comme suit :
Tableau 4 : Soin immédiat le plus approprié après un AES selon les enquêtés.
Autres 1 4.3
La désinfection à l’eau de javel est le soin le plus approprié pour la majorité des
enquêtés (74 %)
8
Quant aux connaissances sur l’existence d’une prophylaxie post accident
d’exposition au sang si le patient est séropositif, les réponses étaient comme suit :
Ne sait pas 20 87 %
La majorité des enquêtés (87 %) ne sait pas s’il existe ou non une
prophylaxie post accident d’exposition au sang quand le patient est séropositif.
9
Graphique 1 : Formation du personnel en prévention des AES.
13%
Formé
Non formé
87%
La majorité du personnel enquêté n’a reçu aucune formation sur les AES.
Et pour la question du besoin ou non d’une telle formation, les réponses sont
illustrées par le graphique suivant :
Oui
78% Non
22%
Sur la question du port ou non des gants lors des prélèvements ou de manipulation
de sang, le graphique ci-dessous illustre les réponses des enquêtés :
10
Graphique 3 : Port des gants lors des prélèvements ou de manipulation du
sang.
4%
Oui
Non
96%
Le sang est prélevé dans des pochettes en plastique y compris l’échantillon destiné
au laboratoire pour les examens biologiques.
Pour la gestion des déchets, nous nous sommes limités au tri et à la collecte des
déchets souillés de sang lors des prélèvements ou des manipulations du sang.
A la question posée au personnel qui fait les prélèvements « est ce que vous
recapuchonnez les aiguilles après utilisation ? » les réponses sont représentées par
le graphique suivant :
11
Graphique 4 : Recapuchonnage des aiguilles après utilisation.
8%
15% Oui
Parois
Non
77%
Pour le tri et la collecte, 100% des répondants ont déclaré qu’ils éliminent
les déchets souillés de sang dans ces collecteurs quand ces derniers sont
disponibles.
12
Graphique 5 : Fréquence de l’élimination sans délai des collecteurs remplis.
5%
Oui
Non
95%
La majorité des répondants (95 %) ont déclarés que les collecteurs sont
toujours éliminés sans délais lorsque le niveau de remplissage est atteint,
Les deux équipes mobiles de collecte de sang que nous avons visité
utilisent des sacs rouges en plastique pour la collecte des déchets souillés de sang.
Sur l’existence ou non d’un protocole écrit à suivre dans le centre lors d’une
survenance d’un AES, les réponses étaient comme suit :
13% 17%
Oui
non
Je ne sais pas
70%
13
La majorité des répondants déclare qu’il n’y a pas de protocole écrit à
suivre dans le centre lors d’une survenance d’accident d’exposition au sang.
Au cours de nos visites aux différents locaux de travail, nous n’avons pas
vu afficher des conduites en cas d’AES aussi bien au niveau du CRTS qu’au
niveau des sites mobiles de collecte de sang.
9%
Non
Je ne sais pas
91%
La grande majorité des répondants (87 %) déclare qu’il n’existe pas de médecin
référent pour prendre en charge les victimes d’AES.
14
Graphique 8: Disponibilité d’une dotation d’antibiotique pour l’antibio-
prophylaxie
87%
Oui
Non
Je ne sait pas
9%
4%
Tous les AES déclarés par le personnel, sont analysés pour chercher les
circonstances de leur survenu mais sans questionnaire préétabli. Il n’y a pas de
registre des AES dans le centre ni de dotation des antibiotiques pour l’antibio-
prophylaxie et Aucun rapport annuel des AES n’est élaboré.
Discussions.
15
ayant reçu trois doses et qui ont vérifié l’efficacité de cette vaccination par un
dosage des anticorps anti-HBS, étant donné qu’il y a des non répondeurs à la
vaccination et ceux qui sont non vaccinés mais immunisés contre le VHB,
seulement 8.7 % des personnes du CRTS en contact avec le sang, peuvent être
considérées comme protégées. Il est donc nécessaire de renforcer la politique
vaccinale pour cette vaccination, en délivrant des messages ciblés et adaptés, en
rappelant la gravité potentielle de l’HB et de revoir la réglementation afin de
rendre cette vaccination obligatoire chez les personnes en contact avec le sang
comme cela est le cas en France depuis 1990[1].
La sous notification des cas ayant été victimes d’AES (voir tableau 1 page 6)
est directement liée au comportement du personnel. En effet, face à un événement
indésirable d’AES, le personnel du CRTS devrait le déclarer automatiquement et
sans problème pourtant, il ne le fait pas : Pourquoi ? D’après leur déclaration cet
état de fait est directement lié à son niveau de connaissances et à ses compétences
en la matière. Voilà pourquoi la formation et l’information du personnel sur les
AES et sur les conduites à tenir ont occupées une place importante dans notre
étude. Notre travail confirme cela, en effet 50 % des répondants ayant été au
moins une fois victimes d’un AES n’ont pas déclaré l’accident. Cette sous
déclaration est expliquée d’après nos résultats (voir tableau 2 page 6) par la
méconnaissance du personnel de l’intérêt d’une telle déclaration et de la
complexité de la procédure.
La déclaration d’un AES qu’est un accident de travail, permet d’obtenir la
prise en charge immédiate de la victime et, ultérieurement, l’indemnisation des
dommages. Elle permet aussi l’analyse des causes de l’accident Afin prendre des
mesures pour éviter qu'il ne se reproduise. Pour cela, il est nécessaire de simplifier
les procédures, d’organiser des campagnes d’information afin de sensibiliser
davantage le personnel à l’intérêt de signaler ces accidents, en leur apportant une
meilleure compréhension du risque. Il appartient également aux responsables du
CRTS de garantir la confidentialité des informations concernant son personnel
afin de le rassurer et d’améliorer le taux de déclaration spontanée des AES en
plus de la mise en place d’un registre de relevé des AES dans le centre pour
optimiser l’exhaustivité du recueil, en permettant d’enregistrer tous les accidents
survenus.
16
Si le soin immédiat le plus approprié après une piqûre accidentelle était
bien connu chez la plus part du personnel enquêté, les réponses sur les maladies à
risque de contamination lors d’une installation d’un AES et sur l’existence ou non
d’une prophylaxie post accident d’exposition au sang, montrent que le personnel
avait des connaissances théoriques très insuffisantes. Ce qui peut expliquer le
besoin d’une formation sur les AES exprimé par la majorité des enquêtés (78 %).
Le personnel du CRTS en contact avec le sang devrait donc être informé des
risques des AES et formé sur les mesures préventives à prendre ainsi que sur la
conduite à tenir après un AES [9]. Cette formation doit être régulièrement
répétée, notamment en cas de changement de procédure de prise en charge ou
d’introduction de nouveau matériel de sécurité.
D’un autre coté, le port de gants lors du prélèvement sanguin fait partie des
précautions standard de prévention, en effet un gant en bon état offre une barrière
efficace au risque d’AES grâce à la diminution du risque de contamination en
réduisant la volume d’inoculum par un phénomène d’essuyage du sang présent sur
l’aiguille (1).le port de gants et l’introduction des premiers matériels de sécurité
au début des années 90 ont rapidement prouvé une grande efficacité dans la
prévention des AES. Dans notre étude, l’utilisation par le personnel d’un
système de prélèvement dotés de mécanismes de protection intégrés permettant de
recouvrir l’aiguille du dispositif après le geste et avant l’élimination du matériel,
assure une protection des piqûres accidentelle de l’aiguille après usage aussi bien
pour le personnel qui a effectué le prélèvement que pour celui qui est chargé de
l’élimination des déchets. La disponibilité de ce matériel de protection ainsi
l’utilisation des tubes en plastique montrent que cette composante du dispositif de
sécurité est bien implantée au CRTS.
Tout le monde sait combien les déchets souillés de sang représentent un
facteur de risque et d’atteinte à la sécurité des agents du soin [10]. De là, nous
avons accordé une importance particulière dans notre modèle conceptuel à la
gestion des déchets souillés de sang en intra CRTS de Rabat ; En effet, la
principale voie d’exposition professionnelle aux infections transmissibles par voie
sanguine est la voie percutanée, à cause des piqures par l’aiguille, et le personnel
intervenant à tous les stades de la filière d’élimination des déchets d’activité de
soins est particulièrement exposé et les études ont montré que les piqûres
accidentelles survenaient surtout à la phase d’élimination du matériel, après le
17
geste, lorsqu’il n’y avait pas de collecteur ou qu’il était mal placé, [6, 7,10 ,11,
12]. L’utilisation de collecteurs pour éliminer les aiguilles et autres matériels
piquants est devenue par conséquent un des éléments essentiels de la stratégie de
prévention des AES.
La disponibilité, l’utilisation des collecteurs et l’élimination de ceux-ci
sans délais lorsque le niveau de remplissage est atteint montrent que ces éléments
de la prévention en rapport avec la gestion des déchets est bien implanté dans le
CRTS de Rabat.
18
Une conduite à tenir pratique, propre au centre, doit donc être élaborée et
affichée dans tous les locaux de travail, un médecin référent qui se chargera de la
prise en charge des victimes des AES doit être désigné et doit être parfaitement
identifié par tout le personnel et doit pouvoir répondre à tout moment de la
journée, y compris les week-ends et jours fériés. Ce médecin doit être en plus
formé, disposé et équipé de procédures décisionnelles préétablies pour les cas où
des décisions complexes doivent être prises. Les coordonnées précises de cette
personne référent (nom, fonction, téléphone, …) doivent être connues de tous,
affichées au même niveau que les mesures immédiates.
Par rapport au volet suivi et surveillance des AES, l’analyse des AES
déclarés au CRTS sans l’utilisation d’un questionnaire préétabli rend difficile
l’exploitation des données recueillies ; En effet, l’utilisation d’un questionnaire
préétabli, contenant les variables nécessaires à la documentation d’un AES,
assurera une certaine homogénéité dans le recueil et permettra l’exploitation des
données. Le type de données à collecter peut être de nature qualitative ou
quantitative, mais doit être suffisant pour évaluer, comprendre et caractériser au
mieux chaque accident [15-17]
Cette surveillance doit donc faire partie des priorités du CRTS dans le
domaine de la lutte contre les risques d’AES, en plus qu’elle figure dans le
manuel d'accréditation à la quelle le centre se prépare.
Conclusion :
A travers ce travail, nous avons pu mesurer le degré de couverture vaccinale
contre l’hépatite B du personnel du CRTS qui était seulement de 8.7 % des
répondants et dont nous avons également testé le niveau de connaissances en
rapport avec les AES qui s’est révélé très faible. Il nous était possible également
de décrire le matériel de sécurité disponible au CRTS et son utilisation par les
19
équipes. Comme nous nous sommes arrêtés à analyser tout le circuit suivi pour le
tri et la collecte de ses déchets souillés de sang et pour finir nous avons décrit le
dispositif de prise en charge des AES mis en place tel qu’il existe dans le CRTS
de même que le système de déclaration et d’analyse des AES. A la vue de nos
résultats d’ensemble, nous pouvons avancer que l’objectif que nous nous sommes
fixés en démarrant cette étude, d’évaluer l’implantation par le Centre Régional
de Transfusion Sanguine de Rabat du dispositif de sécurité contre les AES a été
atteint.
Le plan stratégique de développement de la transfusion au Maroc [22] élaboré par
le centre national de transfusion sanguine en particulier l’axe 4 en rapport avec
l’hygiène, sécurité et environnement et l’existence d’un référentiel des BPT [22]
sont des opportunités à saisir pour développer certains éléments de la prévention.
Nous proposons enfin certaines recommandations jugées prioritaires :
20
Recommandations relatives au suivit et surveillance des AES :
Elaborer un questionnaire propre pour l’analyse des AES ;
Enregistrer tous les AES déclarés ;
Elaborer annuellement un rapport des AES survenus au CRTS ;
Evaluer constamment les mesures préventives prises.
21
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1) Prévention et prise en charge des AES, GERES (groupe d’études sur le risque
d’exposition des soignants aux agents infectieux), Manuel pratique; Edition
Février 2008.[Consulté le 04/04/2014 ] Consultable au site internet du GERES
à l’adresse suivante : http://www.geres.org
2) Guide méthodologique “L’audit en hygiène hospitalière : du concept à la
réalisation” CCLIN Paris Nord 1999, [consulté le 06/04/2014] consultable à :
http://nosobase.chu lyon.fr/recommandations /Qualite /qualite.htm
3) Abiteboul D, Lamontagne F, Lalom I, Trantola A, Descamps JM, Bouvet E,
Incidence des accidents exposant au sang chez le personnel infirmier en
France métropolitaine, 1999-2000 : résultats d’une enquête multicentrique
dans 32 hôpitaux, Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 2002 décembre,
n° 51 : 256-59
4) Cantineau A, Brauer G, Deiss V, Guillet N, Hechet MT. Prévention des AES
et formation-action, Soins, 2002 décembre, n°671 : 42-44.
5) l’hépatite B, OMS , aide-mémoire N°204 Juillet 2013.
6) Trantola A, Fleury L, Astagneau P, Smail A, Hubscher AM, Taleb D,
Bouvet E, Brucher G. Surveillance des accidents exposant au sang : résultats
du réseau AES inter région Nord entre 1995 et 1997, Bulletin épidémiologique
hebdomadaire 1999, juin, n° 25 : 105-6.
7) Conseil Supérieur de la Santé. Recommandations en matière de prévention
des accidents d’exposition au sang et autres liquides biologiques dans les
institutions de soins. Bruxelles: CSS; 2011. Avis n° 8429.
8) Nelsing S, Nielsen TL, Brannum-hansen H, Nielsen JO. Incidence and risk
factors of occupational blood exposure: a nation-wide survey among danish
doctors, European Journal of Epidemiology, 1997 janvier, volume 13, n°1: 1-
8.
9) Ciseau F, Deblangy C, Dagon C, Kosmann MJ, Lecerf V, Pelletier A. Etude
de l’impact de l’information et des formations effectuées par le GERES pour
le personnel soignant du Groupe Hospitalier Bichat-Claude Bernard. Actes du
Colloque AISS 1995, Paris, France : 454-455.
22
10) Elimination des déchets d’activités de soins à risques – Guide technique.
Direction Générale de la Santé, Direction des Hôpitaux. Paris (France), 1999,
2e éd :50 p.
11) Méthodologie de la surveillance nationale des AES en France (Guide
méthodologique, Fiche patient et établissement, applications et guide
informatiques, rapport de surveillance), [consulté le 08/04/2014] consultable à
l’URL: http://www.cclinparisnord.org/
12) Laudette G, Protection vis-à-vis des accidents d’exposition au sang. Aspect
économique (incidence de surcoût), A.D.P.H.S.O., 1996, n°4 : 39-44.
13) Gestion des déchets solides d’activités de soins dans les centres de santé
primaire, OMS, Genève 2005.
14) Abiteboul D, Forestier-auter AF, Domart M, Laville MF, Touche S, Bouvet E,
Leprince A, Conso F. Accidents avec exposition au sang et Prise en charge
des professionnels de santé, Concours médical, 26 2000 février ; volume 122,
n°7 : 471-8.
15) Abiteboul D, Forestier-auter AF, Domart M, Laville MF, Touche S, Bouvet E,
Leprince A, Conso F .Accidents avec exposition au sang et Prise en charge
des professionnels de santé, Concours médical, 26 2000 février ; volume 122,
n°7 : 539-45.
16) Cohen A, Eymard N, Droits et devoirs en cas d’AES, Soins, 2002 décembre,
n° 671 : 47-50.
17) Minary P, Deveaux V, Mulin B), Guiot A, Mousset P, Chopard C, Talon D,
Efficacité d’une action d’information vis-à-vis du risque d’exposition au sang
chez le personnel hospitalier, Hygiènes, 2000, volume 8, n°4 : 219-22.
18) Louis N, vela G, et al. Evaluation de l’efficacité d’une mesure de prévention
des accidents d’exposition au sang au cours des prélèvements de sang veineux,
Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 2002, décembre n°51 : 260-1.
19) Beekmann SE, Valhov D, Koziol DE, et al. temporal association between
implementation of universal precautions and sustained, progressive decrease
in percutaneus exposures to blood, Clinical infection Diseases, 1994, n° 18:
562-9.
23
20) Guide des matériels de sécurité et des dispositifs barrières 2010. GERES
(groupe d’études sur le risque d’exposition des soignants aux agents
infectieux), [consulté le 04/04/2014] .Consultable à l’URL:
http://www.geres.org/docpdf/gms104.pdf
24
ANNEXES
25
QUESTIONNAIRE
Oui
Non
Une dose
Deux doses
Trois doses
Je ne me rappelle plus
Oui
Non
Oui
Non
26
II- L’évaluation des connaissances du personnel sur les AES :
5) L'accident d'exposition au sang ( AES) est définit par un contact avec du sang
ou un liquide biologique.
Sont fréquents
Je ne sais pas
Oui
Non
Toujours
Parfois
Jamais
Je me sentais fautif
Manque de temps
27
9) Quels sont les maladies à risque de contamination lors d'une installation
d'un AES ?
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
……………………………...………………………………………………………
10) Quel est le soin immédiat le plus approprié après une piqûre
accidentelle (AES)?
Lavage simple
- Autres : ....................................................................................................................
Pour le VHC
Pour le VHB
Pour VIH
Ne sais pas
Oui
Non
28
13) Avez-vous besoin d’une formation sur les AES ?
Oui
Non
14) Est ce que vous portez des gants lors du prélèvement ou de manipulation
de sang ?
Toujours
Parfois
Jamais
Oui
Parfois
Non
16) Des collecteurs à objets piquants sont disponibles sur les lieux de travail :
Oui
Parfois
Non
Oui
Parfois
Non
29
18) Les collecteurs sont éliminés sans délai lorsque le niveau de remplissage
est atteint :
Toujours
Souvent
Rarement
19) Y a-t-il un protocole écrit à suivre dans votre service lors d'une
installation d'accident d'exposition au sang ?
Oui
Non
Je ne sais pas
20) Y a-t-il un médecin référent pour prendre en charge les victimes d’AES ?
Oui
Non
Je ne sais pas
21) Si oui, les coordonnées de ce médecin sont affichées dans les locaux du
travail ?
Oui
Non
30
22) Une dotation des antibiotiques pour l’antibio-prophylaxie est disponible
au service
Oui
Non
Je ne sais pas
Toujours
Parfois
Jamais
Oui
Non
Oui
Non
Oui
Non
31
GRILLE D’OBSERVATION
A. Prélèvement sous-vide
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………….
B. Autres systèmes de prélèvement
…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………
Tube
:…………………………………………………………………………………
Matériau
:…………………………………………………………………………………
Verre
Plastique
Type de bouchon :
Coiffant
Non coiffant
32
3) Elimination des piquants :
-Vide
- À la limite
- Débordant
Oui
Non
Couloir
Zone de prélèvement
Autres locaux
Non affiché
33
Le Curriculum vitae
ADRESSE: Résidence Mail Central, Av Hassan II, Imm C1, App 10 Sala
aljadida.
Tel: 0661774353.
E.mail: iliasnassiri@yahoo.fr
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE:
FORMATION:
34
2003: Diplôme de médecine du travail et d’ergonomie. Faculté de médecine de
RENNES.
35