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RECOMMANDATIONS ET RÉFÉRENTIELS
CANCER
BRONCHIQUE
NON À PETITES
CELLULLES
/ Référentiel national de RCP
CANCER BRONCHIQUE NON À PETITES CELLULES
/ RÉFÉRENTIEL NATIONAL DE RCP
L’Institut national du cancer (INCa) est l’agence d’expertise sanitaire et scientifique en cancérologie
chargée de coordonner la lutte contre les cancers en France.
Depuis 2003, la lutte contre le cancer en France est structurée autour de plans nationaux visant à mobiliser tous les acteurs
autour de la prévention, du dépistage, des soins, de la recherche et de l’accompagnement du patient et de ses proches.
Le Plan cancer 2003-2007 a dressé une première stratégie globale de lutte contre le cancer ; le Plan 2009-2013 a introduit la
notion de prise en charge personnalisée.
Le Plan cancer 2014-2019 a pour ambitions de donner à chacun, partout en France, les mêmes chances de guérir et de mettre plus
rapidement encore les innovations au service des malades. Il comprend 17 objectifs regroupés autour de quatre grandes priorités de
santé :
Plan
l Guérir plus de personnes malades
l Préserver la continuité et la qualité de vie
2014-2019
l Optimiser le pilotage et les organisations
Le Plan cancer s’inscrit dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de santé
et de l’Agenda stratégique pour la recherche, le transfert et l’innovation « France-Europe 2020 ».
Cette recommandation répond à l’Action 2.7 : Définir et diffuser auprès des professionnels de santé et du public les pratiques
cliniques de référence.
Ce document doit être cité comme suit : © Cancer bronchique non à petites cellules, référentiel national de RCP, INCa, mars 2015
Ce document est publié par l’Institut national du cancer et les sociétés savantes qui en détiennent les droits. Sous réserve des exceptions prévues à
l’article L122-5 du code de la propriété intellectuelle, toute reproduction intégrale ou partielle, traduction, adaptation des contenus provenant de ce
document doit faire l’objet d’une demande d’autorisation préalable et écrite auprès de la direction de la communication de l’INCa.
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C
e référentiel a été élaboré par un groupe de travail pluridis- L
es sociétés savantes suivantes ont également participé à ce
ciplinaire de professionnels avec la coordination méthodolo- travail :
gique des réseaux de cancérologie de Franche-Comté (ONCOLIE), l A
ssociation francophone pour les soins oncologiques de sup-
de Rhône-Alpes (Réseau Espace Santé Cancer) et de Lorraine port (AFSOS)
(ONCOLOR) avec le soutien de l’INCa. l I ntergroupe francophone de cancérologie thoracique (IFCT)
l S ociété française de chirurgie thoracique et cardiovasculaire
I l a été écrit en se basant sur la 10e révision annuelle du réfé- (SFCTCV)
rentiel Rhône-Alpes/Auvergne de cancérologie thoracique l S ociété française de pathologie (SFP)
(décembre 2013) et sur celui du Grand-Est (mai 2012) (partici- l S ociété française de radiothérapie oncologique (SFRO)
pation des réseaux régionaux de cancérologie d’Alsace (CAROL), l S ociété d’imagerie thoracique (SIT) - Société française de
de Bourgogne (ONCOBOURGOGNE), de Champagne-Ardenne radiologie (SFR)
(ONCOCHA), de Franche-Comté (ONCOLIE) et de Lorraine l S ociété de pneumologie de langue française (SPLF)
(ONCOLOR)) conformément aux données acquises de la science
au 4 décembre 2014. L
’utilisation de ce référentiel s’effectue sur le fondement des
principes déontologiques d’exercice personnel de la médecine
et fera l’objet d’une mise à jour régulière prenant en compte
les recommandations nationales de pratique clinique.
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Introduction........................................................................................................................................................................... 6
Bilan diagnostique............................................................................................................................................................ 7
Démarche diagnostique anatomopathologique devant un CBNPC
sans signes morphologiques de différenciation................................................................................. 8
Bilan préthérapeutique.................................................................................................................................................. 9
Bilan préthérapeutique d’un cancer bronchique (adapté de INCa, 2011)................... 9
Bilan préopératoire d’une chirurgie thoracique............................................................................. 10
Évaluation préopératoire de la fonction respiratoire
selon les recommandations de l’ERS/ESTS (Brunelli A, 2009).............................................. 11
Évaluation préopératoire de la fonction respiratoire
selon les recommandations de l’ACCP (adapté de Colice GL, 2007)................................ 12
Classifications.................................................................................................................................................................. 13
SOMMAIRE /
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Surveillance........................................................................................................................................................................ 27
Annexes................................................................................................................................................................................ 28
Classification TNM 2009 (7e édition)........................................................................................................... 28
T umeur primitive (T)................................................................................................................................... 28
SOMMAIRE /
A dénopathies régionales (N)................................................................................................................. 28
M étastases à distance (M)......................................................................................................................... 29
Classification par stades (2009)....................................................................................................................... 29
Cartographie ganglionnaire.................................................................................................................................... 30
Oncodage............................................................................................................................................................................. 31
Bibliographie...................................................................................................................................................................... 32
Contributeurs.................................................................................................................................................................... 33
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BILAN DIAGNOSTIQUE
L
e diagnostic doit privilégier les prélèvements histologiques, d’exclure également un carcinome neuroendocrine à grandes
même si les cytoblocs peuvent également permettre la réalisa- cellules à l’aide d’anticorps comme la chromogranine, la synap-
tion d’études moléculaires. Le pathologiste doit veiller à pré- tophysine ou CD 56.
server le matériel pour ces études et si possible limiter les D émarche diagnostique anatomopathologique devant un
analyses immunohistochimiques. CBNPC sans signes morphologiques de différenciation (voir
L
e nombre de biopsies bronchiques doit être supérieur à 3 et, page 8) (adapté de Brambilla, 2010 et de Travis, 2011).
idéalement, à 5 sur les zones suspectes. En cas de biopsies U ne recherche d’altérations moléculaires doit systématique-
transthoraciques pour des lésions périphériques, il est néces- ment être demandée si l’échantillon est suffisamment riche en
saire de réaliser plusieurs prélèvements. Les renseignements cellules tumorales, pour les patients ne relevant pas d’un trai-
cliniques et le compte rendu de l’endoscopie bronchique doi- tement locorégional :
vent être transmis au pathologiste. l en cas de cancer non à petites cellules, NOS et adénocarcinome,
L
a fixation des prélèvements histologiques doit utiliser le for- l en cas de cancer épidermoïde chez des non-fumeurs.
mol. Il faut proscrire les fixateurs à base d’acide picrique et L a recherche systématique des mutations et translocations
d’AFA et éviter les sur-fixations et sous-fixations. suivantes EGFR, KRAS, B Raf, HER2 et ALK est recommandée.
E
n l’absence de différenciation malpighienne ou glandulaire L’ensemble des analyses moléculaires de même que les analyses
reconnaissable sur la coloration classique HES, il est IHC et/ou FISH ALK sont réalisées selon les modalités de chaque
recommandé de réaliser une recherche de mucines par colo- plateforme INCa.
ration histochimique et une étude immunohistochimique avec L’interprétation du résultat de biologie moléculaire devra tenir
les Ac anti-TTF1 ou P40 (les marqueurs P63 et CK5-6 sont moins compte du pourcentage de cellules tumorales.
spécifiques). Selon l’aspect morphologique, il peut être utile T élécharger le compte rendu anatomopathologique standardisé.
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Mucines
(neutres et/ou acides) ?
Mucines Mucines
(neutres et/ou acides) (neutres et/ou acides)
+ -
Adénocarcinome Immunohistochimie
d’architecture solide anti TTF1 et anti P40
(CK5-6, P63) ?
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BILAN PRÉTHÉRAPEUTIQUE
D’UN CANCER BRONCHIQUE (ADAPTÉ DE INCa, 2011)
NON OUI
Examens discutés
en fonction des signes
d’appel cliniques
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E
n cas de cancer bronchique avéré ou suspecté, un scanner U
ne imagerie spécifique adaptée à l’évaluation de l’atteinte
thoracique doit être réalisé. vasculaire, neurologique ou pariétale (IRM ou angio-TDM) peut
P our les patients relevant potentiellement d’un traitement être utile.
locorégional à visée curative, une TEP-TDM est recommandée. E
n cas de suspicion de maladie oligométastatique, il est
E n cas d’adénomégalies médiastinales au scanner (≥ 16 mm recommandé d’obtenir une preuve histocytologique si ce site
petit axe) et/ou de fixation ganglionnaire médiastinale à la TEP- suspect de métastase est facilement accessible.
TDM, une confirmation histocytologique est recommandée, si U
n épanchement pleural doit être exploré par ponction pleurale
cela doit changer la prise en charge. et en cas de négativité par biopsies sous thoracoscopie vidéo-
P lusieurs méthodes permettent d’explorer l’atteinte gan- assistée si cela doit modifier la prise en charge thérapeutique.
glionnaire médiastinale, en cas d’adénomégalies au scanner U
ne scintigraphie osseuse peut être réalisée en cas de points
thoracique et/ou fixant à la TEP et en l’absence de diffusion d’appel osseux et quand la TEP-TDM n’est pas indiquée.
métastatique : L
es marqueurs tumoraux sanguins ne sont d’aucune utilité
l l es ponctions transbronchiques et/ou œsophagiennes sous pour le dépistage, le diagnostic et le suivi des CBNPC.
échoendoscopie ;
l l es biopsies transthoraciques sous TDM ;
l l a médiastinoscopie ou autre exploration chirurgicale du
médiastin.
BILAN PRÉOPÉRATOIRE
D’UNE CHIRURGIE THORACIQUE
L
’évaluation de la réserve cardiorespiratoire avant chirur- dations européennes (Brunelli A, 2009) ou américaines (Colice
gie du cancer bronchique peut être faite selon les recomman- GL, 2007) (voir page 11 et 12).
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VEMS et DLCO
> 80 % ?
OUI NON
VO2 max > 75 % 35 % < VO2 max < 75 % VO2 max < 35 %
(> 20 mL/kg/min) (10-20 mL/kg/min) (< 10 mL/kg/min)
OUI NON
OUI NON
% : toutes les valeurs sont exprimées en pourcentage
de la valeur théorique Résection possible : Pneumonectomie
DLCOpop : valeur postopératoire prédite de la diffusion
pulmonaire du monoxyde de carbone étendue à discuter ou lobectomie
VEMSpop : valeur postopératoire prédite du volume
maximum expiré en 1 seconde non recommandée
VO2 max : consommation maximale d’oxygène (mL/kg/min)
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Spirométrie
Dyspnée inexpliquée
Atteinte parenchymateuse
diffuse ?
NON OUI
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D
es explorations complémentaires cardiovasculaires peuvent U
ne scintigraphie pulmonaire de ventilation et de perfusion
être demandées à l’issue de l’évaluation clinique, ECG et de la peut être utile en cas de réserve respiratoire limite.
créatininémie.
CLASSIFICATIONS
C
lassification TNM 2009 (7e édition). C
artographie ganglionnaire (2011).
C
lassification par stades (2009). C
f. annexes.
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Stades cliniques I et II
RCP
Standard :
Chirurgie : exérèse anatomique Radiothérapie
+ stéréotaxique si tumeur
curage ganglionnaire hilaire et médiastinal de petite taille N0
Options :
Option : chimiothérapie néoadjuvante Radiothérapie conformationnelle
dans certains cas particuliers ± chimiothérapie
Radiofréquence
pTNM
Résection ?
Reprise chirurgicale
ou surveillance (CIS)
ou radiothérapie
Résection complète Résection incomplète et/ou chimiothérapie
Cf.
arbre
RCP RCP RCP RCP « Stade IIIA
– PS 0-2 »
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ATTITUDE THÉRAPEUTIQUE l u
ne chimiothérapie préopératoire peut être proposée chez
C
hirurgie d’exérèse complète : l’étendue de l’exérèse (lobec- certains patients après avis d’une RCP en privilégiant une
tomie minimum + curage ganglionnaire hilaire et médiastinal) association avec un sel de platine ;
dépend du volume de la tumeur, de sa topographie et de ses l e n cas de T3 par atteinte pariétale, si l’exérèse a été complète,
éventuelles extensions ganglionnaires et aux structures de il n’y a pas de nécessité de réaliser une radiothérapie postopé-
voisinage. Elle est aussi conditionnée par les EFR, l’âge et les ratoire. En cas de doute sur le caractère complet de l’exérèse,
comorbidités. La chirurgie vidéo-assistée est une alternative une radiothérapie pariétale doit être discutée en RCP.
possible pour les stades précoces.
L a chirurgie du cancer du poumon doit être pratiquée par un
chirurgien qualifié, dans un établissement autorisé.
DÉFINITIONS SOCIÉTÉ FRANÇAISE
DE CHIRURGIE THORACIQUE
L e seuil minimal d’activité spécifique est de 30 interventions
par an et par établissement (recommandation INCa) et 10-20
ET CARDIOVASCULAIRE (SFCTCV)
interventions majeures curatives par an et par chirurgien. La
DE LA QUALITÉ DE LA RÉSECTION
résécabilité de la tumeur ainsi que l’opérabilité du patient Résection Définitions
seront discutées en RCP en présence d’un chirurgien thoracique R
qualifié. R0 Marges vasculaires, bronchiques, périphérie des
L ’intervention sera réalisée selon les modalités techniques structures réséquées en bloc histologiquement
recommandées par la Société française de chirurgie thoracique saines
et cardiovasculaire (objectif = résection R0). R1 Marges histologiquement non saines
U n curage ganglionnaire systématique est recommandé. À
Cytologie d’un épanchement pleural ou
défaut, pour les malades de stade I exclusivement, un curage
péricardique positive
lobe-orienté avec une exploration minimale telle que définie
par l’ESTS (De Leyn, 2014) doivent être réalisés (au moins R2 Résidus tumoraux ou ganglionnaires
6 ganglions dont le site sous-carénaire et 3 sites ganglionnaires macroscopiques laissés en place
différents) est une option.
L a suite du traitement dépend des résultats anatomopatholo-
giques. EXÉRÈSE INCOMPLÈTE
O ptions : S i résidu macroscopique (R2), indication d’une radiothérapie
l s egmentectomie pour les tumeurs périphériques de taille ou d’une association chimioradiothérapie comme pour un
inférieure ou égale à 2 cm, sans atteinte ganglionnaire (cN0), cancer localement avancé.
tumeurs de topographie favorable (Fowler, culmen, lingula, S i résidu microscopique (R1 hors cytologie pleurale ou péricar-
segment apico-dorsal), tumeurs multifocales (synchrones ou dique positive), une radiothérapie peut être proposée.
métachrones) ; En cas de tranche de section bronchique envahie, un traitement
l dans le cas d’un patient ayant des explorations fonctionnelles complémentaire est licite, à discuter en concertation multidis-
respiratoires (EFR) « limites », âgé ou fragile, il est possible de ciplinaire : par chirurgie (si elle est possible) ou par radiothé-
n’effectuer qu’un geste limité (segmentectomie de préférence rapie (suivant l’état clinique et fonctionnel du patient). S’il s’agit
ou éventuellement wedge resection) même si la fréquence d’un carcinome in situ aux alentours de la tranche de section
des récidives locales est plus importante. La radiothérapie ou si l’exérèse est limite (< 1 cm de la tumeur), une simple sur-
stéréotaxique peut être une alternative. Cette décision doit veillance est logique.
être discutée en réunion de concertation multidisciplinaire
(RCP) ;
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PN0 À 2 L
a chimiothérapie doit être débutée si possible dans les 4 à
I l n’y a pas d’indication de radiothérapie postopératoire pour 8 semaines suivant l’acte chirurgical, car il n’a pas été démon-
les pN0-1. tré de bénéfices à commencer la chimiothérapie au-delà de
O
ption : la radiothérapie postopératoire peut diminuer le 8 semaines.
risque de rechute locale pour les stades IIIA N2 sans O ptions :
démonstration actuelle d’une amélioration de la survie. En l e n cas de contre-indication documentée au cisplatine (âge,
cas de décision de radiothérapie médiastinale, elle sera réalisée PS, comorbidités...), une chimiothérapie par carboplatine-
après la fin de la chimiothérapie. paclitaxel pourra être réalisée.
L
a chimiothérapie postopératoire systématique chez tous les P our les stades pIA et pIB, la chimiothérapie postopératoire
patients en état de la recevoir est indiquée pour les stades IIA, n’est pas proposée en dehors d’essais thérapeutiques, mais
IIB et IIIA. L’utilisation d’un protocole contenant du cisplatine peut être discutée pour les pT2aN0 de taille ≥ 4 cm.
et de la vinorelbine est privilégiée (4 cycles). I l n’y a pas d’indication aux thérapies ciblées en situation
adjuvante hors essais cliniques.
U
n chirurgien thoracique qualifié doit participer à la décision le cadre d’un suivi rapproché et hyper métabolique à la TEP-
d’inopérabilité. TDM.
S i l’état général du patient le permet et en l’absence de contre- S i la radiothérapie stéréotaxique n’est pas possible, discuter
indications, une radiothérapie, en conditions stéréotaxiques, à d’une radiothérapie externe seule ou associée à une chimiothé-
visée curative est recommandée. rapie (si preuve histocytologique de cancer).
E n cas d’impossibilité d’obtenir un diagnostic histocytologique, E n cas de contre-indication à toute radiothérapie, une chimio-
la radiothérapie stéréotaxique peut être discutée sur une lésion thérapie peut être discutée s’il existe une preuve histocytolo-
suspecte évolutive sur deux examens d’imagerie réalisés dans gique de cancer.
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Tumeurs
Stade IIIA, PS 0-2
de l’apex
RCP
cN0 N1 cN2
T3 ou T4 Arbre
opérable et résécable ? suivant
NON OUI
Performance Chirurgie
Status (PS) ? Option : après chimiothérapie néoadjuvante
À discuter
PS 0-1 PS = 2 en RCP
Chimioradiothérapie Chimiothérapie
concomitante Si pT ≥ 3 pN2 ACCP
2013-2
Radiothérapie
séquentielle
Chimiothérapie* Chimiothérapie
adjuvante adjuvante
Option :
radiothérapie*
*S
i T3 paroi : discuter radiothérapie pariétale si doute sur
qualité de l’éxèrèse
médiastinale
Si R > 0 : discuter radiothérapie sur le site R >0
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cN2, PS 0-2
RCP RCP OU
Chimiothérapie si non
irradiable
Chimiothérapie Chirurgie
adjuvante (réévaluer la
± maladie après
radiothérapie* chimiothérapie)
médiastinale
séquentielle
RCP
*S
i R > 0 : discuter radiothérapie sur le site R > 0
R
ésécabilité des tumeurs N2
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RCP
Standard
Confirmation histologique Chimioradiothérapie
si possible concomitante
Option
Chimioradiothérapie
séquentielle
Standard
Contre-indication RCP
chirurgicale en fonction du
Chimioradiothérapie nouveau stade
concomitante
Options :
Chimioradiothérapie
séquentielle
Chimiothérapie si non
irradiable
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CANCER BRONCHIQUE NON À PETITES CELLULES
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L’attitude thérapeutique dépend de la possibilité d’une résection CBNPC DE STADES IIIA (T1-3, N2, M0 ; T4, N0-1, M0)
complète de la tumeur. RÉSÉCABLES CHEZ DES PATIENTS MÉDICALEMENT
L es stades IIIB (T4N2 ou TxN3) sont jugés inopérables sauf OPÉRABLES
quelques cas particuliers. La discussion de la résécabilité ne D eux attitudes peuvent être proposées :
concerne que les stades IIIA, en fonction de l’envahissement l c hirurgie d’exérèse avec un curage ganglionnaire hilaire et
ganglionnaire homolatéral (N2). En effet, si les adénopathies médiastinal complet, précédée de 2 à 4 cycles de chimiothé-
circonscrites de petit volume à droite, paratrachéales basses rapie à base de sels de platine ;
ou intertrachéo bronchiques, à gauche sous-aortiques, l c hirurgie première avec chimiothérapie postopératoire.
para-aortiques ou inter-trachéobronchiques, peuvent être l L a radiothérapie postopératoire peut diminuer le risque
réséquées en totalité, les adénopathies paratrachéales hautes de rechute locale pour les stades IIIA N2 sans démonstra-
volumineuses constituent une contre-indication opératoire. tion actuelle d’une amélioration de la survie.
La réalisation d’une échoendoscopie bronchique et/ou œso-
phagienne et/ou d’une médiastinoscopie doit être systéma- CBNPC DE STADES IIIA NON RÉSÉCABLES ET IIIB
tiquement discutée en RCP afin de ne pas récuser abusivement OU PATIENTS NON MÉDICALEMENT OPÉRABLES
ni d’opérer à tort certains patients. I l y a lieu de réaliser une association de chimiothérapie et
I l est démontré qu’un envahissement microscopique est de de radiothérapie si l’état du patient le permet. La chimio-
moins mauvais pronostic qu’un envahissement massif et qu’une thérapie doit comporter 2 à 4 cures à base d’un sel de platine,
atteinte d’un seul relais ganglionnaire est moins péjorative et être associée à une radiothérapie à une dose de 66 Gy en
qu’une atteinte de plusieurs niveaux. étalement classique.
U ne chimiothérapie ou une radiothérapie seule peuvent être L ’association chimioradiothérapie concomitante est
discutées en cas de contre-indication de l’association. recommandée chez les patients avec PS 0 ou 1, sans comorbi-
L es patients de PS 3 ou 4 relèvent des soins palliatifs (soins de dité, de moins de 70 ans (entre 70 et 75 ans, elle peut être dis-
support seuls). Les patients, stade IIIA ou B, quel que soit le PS, cutée) compte tenu de ses meilleurs résultats. Une technique
ne pouvant relever d’un traitement locorégional et avec une de radiothérapie de conformation est indispensable avec éva-
mutation activatrice de l’Epidermal Growth Factor Receptor luation précise des volumes pulmonaires irradiés. La chimio-
(EGFR) doivent être traités par un Inhibiteur de Tyrosine Kinase thérapie doit être à base d’un sel de platine (à dose cytotoxique),
(ITK) de l’EGFR. mais sans gemcitabine (sauf essai) et sans bevacizumab.
L es 3 schémas de chimiothérapie les plus utilisés en concomi-
tant de la radiothérapie sont :
l c isplatine et vinorelbine,
l c isplatine et étoposide,
l c arboplatine et paclitaxel.
L ’association chimiothérapie–radiothérapie séquentielle
est préconisée chez les patients PS ≥ 2 et/ou âgés et/ou fragiles.
L a radiosensibilisation par sels de platine ou autre molécule,
hebdomadaire, à faible dose, sans action systémique, ne doit
être réalisée que dans le cadre d’essais cliniques.
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Exploration médiastinale
RCP
Radiothérapie
+ chimiothérapie
Radiothérapie 46 Gy Chirurgie concomitante
+ chimiothérapie
concomitante
RCP
RCP
Chimiothérapie
± radiothérapie
Deuxième ligne de Chirurgie
chimiothérapie et/
ou poursuite
radiothérapie
RCP
U
ne suspicion d’atteinte vertébrale doit faire réaliser une IRM mitante de chimiothérapie (doublet à base de sels de platine)
vertébrale. et de radiothérapie jusqu’à 46 Gy, puis une réévaluation en vue
L a chirurgie doit être réalisée par un chirurgien qualifié et d’une chirurgie et/ou poursuite de la radiochimiothérapie
ayant l’expérience de ce type de chirurgie. Cette chirurgie est jusqu’à une dose de 66 Gy, sans interrompre la radiothérapie.
réservée à des équipes de centres de référence. C
hez les patients non opérables, une association radiochimio-
D ès la première RCP, l’opérabilité doit être définie par un chirur- thérapie concomitante ou séquentielle est réalisée.
gien thoracique qualifié et experimenté. E
n cas de N2 prouvé (médiastinoscopie ou ponction), les patients
I l est recommandé de réaliser d’emblée une association conco- ne tirent aucun bénéfice d’un acte chirurgical.
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CANCER BRONCHIQUE NON À PETITES CELLULES
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CBNPC
Stade IV
Carcinome Carcinome
NON épidermoïde épidermoïde
métastatique : traitement métastatique : traitement
de première ligne de première ligne
E
n l’absence de mutation activatrice de l’EGFR, ou si le statut Durée optimale de la chimiothérapie de première ligne dans
mutationnel de la tumeur n’est pas disponible ou incertain, il les stades IV
n’y a pas d’indication d’ITK de l’EGFR en première ligne, le On réalise 4 à 6 cures, moins en cas de progression ou d’intolérance.
patient devant être traité par chimiothérapie. En cas de On s’arrêtera à 4 cures en cas de stabilité, sans dépasser 6 cures en
contre-indication documentée à la chimiothérapie, lorsque la cas de réponse. La décision d’un traitement de maintenance après
recherche de mutation est impossible et s’il existe des facteurs 4 à 6 cycles doit dépendre de l’évolution tumorale sous traitement,
prédictifs de réponse (en particulier absence de tabagisme), un de l’état général du patient, des toxicités et de la stratégie thérapeu-
ITK de l’EGFR peut être proposé en première ligne avec évalua- tique ultérieure.
tion précoce de la réponse dans certains cas exceptionnels et Une maladie oligométastatique doit faire discuter un traitement
motivés, après discussion en RCP. local bifocal (chirurgie ou radiothérapie).
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CANCER BRONCHIQUE NON À PETITES CELLULES
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Carcinome
NON ÉPIDERMOÏDE
métastatique
Identification
d’une mutation
activatrice de l’EGFR ?
NON OUI
Traitement de
maintenance
*L
a dose de carboplatine doit être plafonnée (400 mg/m2)
chez les patients âgés et/ou dénutris pour réduire la toxicité
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CANCER BRONCHIQUE NON À PETITES CELLULES
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Carcinome
ÉPIDERMOÏDE
métastatique
Traitement à proposer en
fonction de l’âge et du PS
*L
a dose de carboplatine doit
Traitement de être plafonnée (400 mg/m2)
maintenance chez les patients âgés et/ou
dénutris pour réduire
la toxicité
TRAITEMENT DE MAINTENANCE DES CBNPC DE STADE IV sifs après 4 à 6 cycles de chimiothérapie à base de cisplatine
S uivant la réponse à la chimiothérapie d’induction (4 à 6 cycles) et pemetrexed ;
et ses toxicités, un traitement de maintenance, de deuxième l o ption : gemcitabine en maintenance dans les cancers épi-
ligne ou l’arrêt seront discutés en RCP, en tenant compte de dermoïdes non progressifs après 4 cycles de cisplatine et
l’âge et du PS du patient. gemcitabine ;
l o ption : bevacizumab associé à pemetrexed chez des patients
« MAINTENANCE DE CONTINUATION » : continuer un des médi- sélectionnés après discussion du dossier en RCP.
caments utilisés en première ligne
À réserver chez les patients restant PS 0 ou 1, répondeurs ou « SWITCH MAINTENANCE » : utiliser une autre molécule de chimio-
stables après 4 à 6 cycles de doublets de chimiothérapie à base thérapie que celles utilisées lors de l’induction
de sels de platine : P emetrexed chez les patients stables ou répondeurs après 4 à
l poursuite du bevacizumab si cette molécule a été administrée 6 cycles d’un doublet à base de sels de platine sans pemetrexed.
au départ ; L ’erlotinib peut être utilisé en maintenance chez les patients
l p emetrexed : en traitement d’entretien toutes les 3 semaines, stables après 4 cycles d’un doublet avec sels de platine (non
dans les cancers non épidermoïdes de stade IV, non progres- remboursé).
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CANCER BRONCHIQUE NON À PETITES CELLULES
/ RÉFÉRENTIEL NATIONAL DE RCP
Carcinome
NON ÉPIDERMOÏDE
métastatique
Traitement de première
ligne (chimiothérapie
de 4 à 6 cycles)
RCP
Réponse au
traitement ?
Arrêt (après 4
Progression Stabilité à 6 cycles) puis Réponse objective
surveillance
Jusqu’à progression
ou toxicité
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Carcinome
ÉPIDERMOÏDE
métastatique
Traitement de première
ligne (chimiothérapie
de 4 à 6 cycles)
RCP
Réponse au
traitement ?
Arrêt (après 4
Progression Stabilité à 6 cycles) puis Réponse objective
surveillance
Jusqu’à progression
ou toxicité
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TRAITEMENT DE DEUXIÈME LIGNE ou de toxicités, un traitement par crizotinib est indiqué à partir
E
n l’absence de mutation activatrice de l’EGFR et de réarran- de la deuxième ligne.
gement de ALK, chez les patients éligibles, il est recommandé O ption en cas de contre-indication avérée aux sels de platine
de proposer une chimiothérapie de deuxième ligne, dont la et pemetrexed, un traitement par crizotinib en cas de translo-
nature dépendra des molécules utilisées auparavant : cation ALK est justifié, après avis d’une RCP.
ld ocetaxel tous les 21 jours ou hebdomadaire ; O ptions :
lp emetrexed, uniquement pour les cancers bronchiques non l e n cas de progression sur un seul site accessible à un traite-
épidermoïdes ; ment local, doivent être discutés en RCP la réalisation de ce
l e rlotinib ; traitement local et la poursuite de l’ITK de l’EGFR ou du
l t oute autre molécule après discussion en RCP. crizotinib ;
l e n cas de progression lente et peu symptomatique, il est pos-
TRAITEMENT DE TROISIÈME LIGNE ET ULTÉRIEUR sible de poursuivre l’ITK de l’EGFR ou le crizotinib.
U
n traitement de troisième ligne et ultérieur peut être proposé
par l’une des molécules suivantes : MÉTASTASES CÉRÉBRALES SYNCHRONES
ld
ocetaxel ; M aladie oligométastatique cérébrale :
lp
emetrexed (uniquement pour les cancers bronchiques non l e n cas de métastase(s) cérébrale(s) ≤ 3 et de cancer bronchique
épidermoïdes) ; résécable, une prise en charge curative est proposable par
l e rlotinib ; intervention neurochirurgicale première ou radiothérapie
l t oute autre molécule après discussion en RCP. stéréotaxique dans des circonstances précises à discuter en
RCP en fonction de la taille lésionnelle, de la symptomatologie,
PRÉSENCE DE MUTATIONS ACTIVATRICES DE L’EGFR de la zone fonctionnelle, du nombre de lésions et de l’extension
OU TRANSLOCATIONS ALK locorégionale de la tumeur primitive ;
E
n cas de mutation activatrice de l’EGFR, un traitement par l a près chirurgie à visée curative de la métastase cérébrale,
inhibiteur des Tyrosines Kinases de l’EGFR (géfitinib, erlotinib l’irradiation stéréotaxique du lit opératoire ou panencépha-
ou afatinib) est à préférer par rapport à la chimiothérapie en lique doit être discutée en RCP. Une chimiothérapie peut être
première ligne. En cas de réévolution, il doit être discuté de délivrée.
réaliser un nouveau prélèvement de la tumeur chez les patients M étastases cérébrales multiples :
mutés EGFR (changement d’histologie ? recherche de biomar- l M étastases asymptomatiques : la chimiothérapie a montré une
queurs permettant l’inclusion dans un essai). En deuxième ligne efficacité comparable à la radiothérapie en l’absence de radio-
chez un patient traité initialement par ITK de l’EGFR une chi- thérapie stéréotaxique réalisable (que la tumeur primitive soit
miothérapie à base de sels de platine doit être utilisée et obéit contrôlée ou non) et la même efficacité que dans les autres
aux mêmes règles qu’une première ligne chez les patients non organes. La chronologie de la radiothérapie cérébrale n’est pas
mutés. clairement établie par rapport à la chimiothérapie. La radiothé-
E
n cas de translocation ALK, une chimiothérapie par sels de rapie panencéphalique sera discutée en fonction de l’évolution.
platine et pemetrexed suivie d’une maintenance par peme- l Métastases symptomatiques : radiothérapie panencéphalique.
trexed est le standard en première ligne. En cas de réévolution
SURVEILLANCE
D
ans le but d’augmenter la survie, l’objectif des consultations L
’arrêt du tabac est impératif pour diminuer le risque de second
et des examens est de diagnostiquer un second cancer ou une cancer.
rechute accessible à un traitement performant. P our les patients opérés :
A
ucun consensus n’existe concernant les modalités et la l u ne imagerie thoracique régulière doit être proposée ;
fréquence de surveillance pour détecter une récidive ou un l l ’endoscopie bronchique systématique ne serait éventuellement
second cancer, que le patient ait été traité par chirurgie, utile que chez les patients ayant un cancer épidermoïde.
chimiothérapie et/ou radiothérapie.
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ANNEXES
CLASSIFICATION TNM 2009 (7E ÉDITION)
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CARTOGRAPHIE GANGLIONNAIRE
The IASLC lymph node map shown with the proposed amalgamation of lymph node levels into zones.
(©Memorial Sloan-Kettering Cancer Center, 2009)
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ONCODAGE
O
util de dépistage gériatrique en oncologie. L
a moyenne d’âge des patients interrogés était de 78,2 ans.
C
et outil a été validé dans le cadre de l’essai ONCODAGE promu L
a généralisation de son utilisation était inscrite dans l’action
par l’Institut national du cancer. 23.4 du Plan cancer 2009-2013.
Items Score
A Le patient présente-t-il une perte d’appétit ? A-t-il mangé moins ces 3 derniers mois 0 : anorexie sévère
par manque d’appétit, problèmes digestifs, difficultés de mastication ou de 1 : anorexie modérée
déglutition ? 2 : pas d’anorexie
B Perte récente de poids (< 3 mois) 0 : perte de poids > 3 kilos
1 : ne sait pas
2 : perte de poids entre 1 et 3 kilos
3 : pas de perte de poids
C Motricité 0 : du lit au fauteuil
1 : autonome à l’intérieur
2 : sort du domicile
E Problèmes neuropsychologiques 0 : démence ou dépression sévère
1 : démence ou dépression modérée
2 : pas de problème psychologique
F Indice de masse corporelle 0 : IMC < 19
1 : IMC = 19 à IMC < 21
2 : IMC = 21 à IMC < 23
3 : IMC = 23 et > 23
H Prend plus de 3 médicaments ? 0 : oui
1 : non
P Le patient se sent-il en meilleure ou moins bonne santé que la plupart des 0 : moins bonne
personnes de son âge ? 0,5 : ne sait pas
1 : aussi bonne
2 : meilleure
Âge 0 : > 85
1 : 80-85
2 : < 80
Score total 0-17
SEUIL : ANORMAL SI ≤ 14
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CONTRIBUTEURS
R
éseaux : Laurent l HENNINGER Jean-François l HERMANN Jacques
l Oncolie : Gilles NALLET, Emilie BEY l HOMINAL Stéphane l HUTT Nicolas l ISAAC Sylvie
l Oncolor : Véronique BLOCK, Samia RHOUNI ISSARTEL Gérard l JACOULET Pascale l JANICOT Henri
l Réseau Espace Santé Cancer : Hélène LABROSSE, Marjorie l JEANNIN Gaëlle l JOLIMOY Geneviève l KAZMAREK David
DUMONT l KEHRLI Pierre l KEMENY Jean-Louis l KIAKOUAMA Lize
l KOUZAN Serge l LAFFAY Lisa l LAGRANGE Aurélie
RÉDACTEUR(S) DU DOCUMENT ACTUEL l LAHOURCADE Jean l LALUC Frédéric l LANTUÉJOUL Sylvie
l Bruno COUDERT l Pascal FOUCHER l Pierre FOURNEL l l LARIVÉ Sébastien l LION Robert l LIZARD Sarab
Etienne MARTIN l Maurice PÉROL l Elisabeth QUOIX l l LOCATELLI-SANCHEZ Myriam l LOMBARD-BOHAS Catherine
Pierre-Jean SOUQUET l Virginie WESTEEL l MAISONNEUVE Dominique l MARTEL-LAFAY Isabelle
l MARTIN Etienne l MARTINET Yves l MASSARD Gilbert
RÉDACTEURS DES RÉFÉRENTIELS RÉGIONAUX l MASTROIANNI Bénédicte l MAURY Jean-Michel
« SOURCE » l MENNECIER Bertrand l MERLE Patrick l MICHEL Xavier
l ABOU HANNA Halim l ADOTEVI Olivier l ALMOTLAK l MOLARD Anita l MOREAU Lionel l MORO-SIBILOT Denis
Hamadi l ARNOULD Laurent l ARPIN Dominique l ATLANI l MULLER Marc-Antoine l MULSANT Pierre l NAAMEE Adel
David l AUBERT Axel l AUBERT Maxime l AUDRAS-LUCIANI l NAGY-MIGNOTTE Hélène l NAKAD Assaad l NEIDHARDT
Stéphanie l AUPECLE Bertrand l AVRILLON Virginie Anne-Catherine l NOËL Georges l ODIER Luc l OLARU Irina
l BARBIEUX Hubert l BECKENDORF Véronique l BÉLLIÈRE l OSTER Jean-Philippe l PAILLOT Nadine l PASSERAT Victor
Aurélie l BERNARD Alain l BERTOCCHI Michelle l BIC l PELONI Jean-Marc l PENET Alain l PÉROL Maurice
Jean-François l BISCHOFF Nicolas l BOMBARON Pierre l PERRICHON Marielle l PERROT Emilie l PETIT Lydia
l BONNAUD Gérard l BOTRUS Pierre l BOULEDRAK Karima l PLAZA Jérôme l PRETET Jean-Luc l PREVOST Alain
l BRACHET Alain l BRICHON Pierre-Yves l BRUN Philippe l QUINQUENEL Marie-Claude l QUOIX Elisabeth
l BYLICKI Olivier l CAILLET Bernard l CHADEYRAS Jean- l RANGASAMY Ravi l RAYMOND Stéphane l REBOULLET
Baptiste l CHAMBONNIÈRE Marie-Laure l CHAPET Olivier Véronique l REIBEL Stephen l RIOU Robert l ROSNER Vincent
l CHARLES Pascal l CHATAIGNER Olivier l CHENARD Marie- l ROYER Etienne l SAKHRI Linda l SALZE Pierre l SANTELMO
Pierre l CHOUABE Stéphane l CLEMENT François Nicola l SCHEID Philippe l SCHINKEWITCH Philippe
l CLEMENT-DUCHENE Christelle l COLIN Philippe l SCHIPMAN Benjamin l SCHMITZ Claude l SCHOTT Roland
l COPREAUX François l COUDURIER Marie l COUDERT Bruno l SCHULLER Armelle l SCHUMACHER Catherine l SIAT Joëlle
l COURAUD Sébastien l COUVAL Françoise l DARNEAU Gilles l SIMON Bernard l SINGEORZAN Christina-Maria l SOUQUET
l DARUT-JOUVE Ariane l DAUPLAT Marie-Hélène Pierre-Jean l STENGER Rodolphe l SUN Xu-Shan l TABUTIN
l DEBIEUVRE Didier l DECROISETTE Chantal Mayeul l TAGU Philippe l TANGUY Ronan l TANNOUS Rafick
l DELAROCHE Eric l DELCLAUX Bernard l DELEPINE l TAVIOT Bruno l TELLAROLI Bernard l THIBOUT Yoann
Gonzague l DESMOULINS Isabelle l DEVOUASSOUX Mojgan l THIVOLET-BEJUI Françoise l TISSERANT Philippe
l DIAB Samia l DONNÉ Chantal l DOT Jean-Marc l DOURTHE l TOFFART Anne-Claire l TOULOUSE Jean l TRONC François
Louis-Marie l DUCOLONE Alain l DUCROCQ Xavier l EL HAJJ l UWER Lionel l VIEL Erika l VILLA Julie l VONESCH Etienne
Labib l ELGARD Anne-Marie l FALCHERO Lionel l FALCOZ l VUILLERMOZ-BLAS Sylvie l WAGNER Jean-Philippe
Pierre-Emmanuel l FALLER Michelle l FANTON Annlyse l WESTEEL Virginie l ZOUAI Mohamed.
l FAUCHON Eric l FAVIER Laure l ERNOUX Philippe
l FOUCHER Pascal l FOURNEL Pierre l FOURNERET Philippe
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