Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SECRETARIAT GENERAL
GUIDE CLINIQUE ET
THERAPEUTIQUE A L’USAGE DES
PRESTATAIRES DES HOPITAUX
GENERAUX DE REFERENCE EN
RDC
TOME 9
OTHO-RHINO-LARYNGOLOGIE
(SPHERE ORL)
1
PREAMBULE
La République Démocratique du Congo(RDC), a adhéré à la stratégie des Soins de Santé Primaires en
1978. Cette stratégie a pour but l’amélioration de la santé de la population et de la qualité des soins et
services offerts à celle-ci pour répondre aux objectifs d’un système de santé. C’est dans cette optique que
le système de santé congolais a été restructuré à tous les niveaux et spécifiquement au niveau
opérationnel de manière à faciliter la continuité des soins par la mise en place des hôpitaux généraux de
référence (HGR), autour desquels gravitent les centres de santé pour assurer la référence et contre-
référence afin que les soins offerts soient globaux, continus, intégrés et de qualité.
Ce système d’orientation recours permet une bonne prise en charge des patients dans une aire de
responsabilité du personnel soignant qui doit le faire en suivant les stratégies des soins édictées par le
niveau central/national qui est normatif et régulateur du système de santé, cela dans le souci d’assurer
ces soins de la même manière pour toute la population de la RDC. De ce point de vue, il était impérieux
de standardiser ces stratégies de prise en charge des patients non seulement pour garantir l’équité dans
l’offre des soins et services de qualité, mais aussi pour permettre la comparabilité sur le plan aussi bien
national qu’international.
La stratégie des soins de santé primaires recommande la rationalisation et l’amélioration de la qualité des
soins et services par l’implantation d’un paquet complémentaire d’activités (PCA) dans les HGR des zones
de santé, pour assurer la prise en charge équitable des cas référés pour les mêmes causes par les
structures de premier contact appelés Centres de Santé en RDC.
A l’instar des ordinogrammes des soins élaborés et actuellement utilisés dans les centres de santé, et qui
servent d’aide-mémoire au personnel soignant et de ‘’garde-fous’’ pour garantir la qualité des soins et des
services par une prise en charge correcte des problèmes de santé. Il y avait au niveau du pays une
impérieuse nécessité que les stratégies des soins soient également standardisées pour les HGR et rendues
disponibles sous forme de guides thérapeutiques ou protocoles de soins et de prise en charge adéquate
selon les normes admises en RDC et dans d’autres pays.
Ces guides thérapeutiques ou protocoles de prise en charge servent d’aide-mémoire aux prestataires
dessoinsdans les 4 services classiques d’un HGR (Médecine Interne, Gynéco-Obstétrique, Pédiatrie,
Chirurgie et leurs Urgences), ainsi que dans les spécialités à connaître par le généraliste avant de référer
comme la Dermatologie, l’Oto-Rhino-Laryngologie, la Dentisterie, l’Ophtalmologie et la Neuro-psychiatrie.
Ces spécialités nécessitent un renforcement des capacités des prestataires des soins dans la prise en
charge des cas au niveau de l’Hôpital Général de Référence, en vue de les permettre d’y recourir pendant
leur exercice de l’art de guérir pour garantir la standardisation des soins selon les principes et les normes
scientifiques éprouvés.
Je recommande vivement l’utilisation de cet outil à tous les prestataires de soins au niveau des Hôpitaux
Généraux de Référence qui font les soins de référence primaire dans notre système de santé.
Pour besoin d’efficacité dans nos actions à tous les niveaux, ces documents normatifs sont opposables à
tous les acteurs et intervenants dans le système de santé en République Démocratique du Congo.
2
REMERCIEMENTS
Le Ministère de la Santé Publique s’acquitte de son devoir de reconnaissance envers ses partenaires et
experts dont les noms, institutions, numéros de contact et adresses mail sont repris sur les listes en
annexe, pour tous les efforts consentis dans le processus inclusif d’élaboration depuis 2012 de cet
outil harmonisé et standardisé qui vient de combler un vide énorme dans le système de prise en charge
des malades, surtout ceux référés par les Centres de Santé pour les soins appropriés au niveau des
Hôpitaux Généraux de Référence. Tous ces experts du Secrétariat Général, des Directions Centrales et
Programmes Spécialisés ayant contribué efficacement à la production de ces documents, qu’ils trouvent
ici l’expression de la gratitude du Ministère de la Santé Publique.
Une mention spéciale va aux sommités scientifiques du pays notamment tous les spécialistes des grands
hôpitaux des provinces, les experts venus des institutions de formation supérieures et universitaires, ceux
de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales et des facultés de Médecine de nos différentes
universités, les spécialistes des hôpitaux des confessions religieuses et ceux travaillant auprès de nos
partenaires techniques et financiers.
Nous remercions sincèrement tous les membres de l’équipe technique de rédaction pour leur sens
d’abnégation, du devoir et du sérieux pour un travail bien fait depuis la production de l’ossature des
guides cliniques et thérapeutiques, des différents drafts jusqu’à la validation technique et la finalisation
de ces documents malgré leurs multiples occupations en dehors de ce travail.
Nos remerciements vont spécialement à l’OMS, l’UNICEF, la JICA, la Coopération Allemande au travers de
la GIZ pour les 2 Projets Health Focus et celui de Renforcement des Services de Santé au Kwango et Sud
Kivu (PRSS), au projet Accès aux Soins de Santé Primaires (ASSP) de IMA, MSH-PROSANI+, SANRU,
respectivement financés par DFID, l’USAID et le Fonds Mondial. Nous reconnaissons l’expertise technique
des hôpitaux, des institutions de l’enseignement supérieur et universitaire, de l’Union Européenne, du
BDOM, de l’ECC, de l’église Kimbanguiste et de la Caritas Congo. Ces différents partenaires ont contribué
financièrement et/ou techniquement à l’élaboration de ces documents.
Nous remercions aussi les autorités de la province du Sud Kivu qui se sont impliquées et ont accepté que
ces outils soient consolidés avec l’appui des spécialistes œuvrant dans les formations sanitaires et les
services de leurs ressorts.
Enfin, le Ministère de la Santé Publique remercie sincèrement tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué efficacement à ce chef d’œuvre qui aura dans le futur des versions de poche et celles adaptées
aux téléphones androïdes dans le seul but de faciliter leur utilisation par les prestataires des soins.
Dr MUKENGESHAYI KUPA
3
INSTRUCTIONS SUR L’UTILISATION DU GUIDE CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE
I. Introduction
Seuls les aspects curatifs sont abordés dans ce guide, pour les principales pathologies
rencontrées sur le terrain. La liste des pathologies n’est pas exhaustive, mais couvre
l’essentiel des besoins en soins. Ce guide a été élaboré dans un processus inclusif et
participatif impliquant des professionnels de santé pluridisciplinaires et d’origines multi-
institutionnelles possédant tous une longue expérience du terrain, sans oublier
l’implication des professeurs d’universités et des instituts supérieurs des techniques
médicales.
Malgré les efforts d’attention portée sur l’élaboration du présent document, des erreurs
peuvent s’être glissées dans le texte. Les auteurs remercient d’avance les utilisateurs, si
tel est le cas, de bien vouloir les signaler afin qu’ils puissent en tenir compte dans les
prochaines éditions. Ils rappellent qu’en cas de doute, il appartient au prescripteur de
s’assurer que les posologies indiquées dans ce guide sont conformes aux spécifications des
fabricants.
II. Définition
4
Réduire la morbidité et la mortalité en offrant des soins de qualité et des traitements
bien observés sur les pathologies prioritaires comme les maladies infectieuses et
carentielles.
V. Stratégie
Il convient pour tout prescripteur de s’informer de l’épidémiologie environnant la structure
médicale où il exerce (maladies épidémiques ou endémiques, fréquence de traumatismes,
etc.) ainsi que de la démographie de la population desservie (proportion d’enfants de moins
de cinq ans, femmes enceintes, à cause de leur plus grande vulnérabilité).
Pour répondre à ces particularités épidémiologiques, il faut adapter les protocoles de
traitements et les médicaments utilisés.
VI. Moyens
La qualité de la prescription repose sur la bonne formation du personnel prescripteur
(infirmier, sage-femme, médecin). Celle-ci est variable selon les régions et le niveau de cette
formation, ainsi que de la structure médicale du lieu où il travaille. L’évaluation de ce niveau
est souvent nécessaire pour adapter une formation adéquate, dont ce guide et la liste
nationale des médicaments essentiels doivent servir de base.
La standardisation des protocoles thérapeutiques est la plus importante des règles de base
d’un programme de prescription. Elle est essentielle à l’efficacité globale des traitements
proposés, à la formation du personnel soignant et à la continuité des soins malgré les
mouvements de personnel.
5
3. Sélection pour faciliter l’observance : traitements les plus courts possibles et les moins
fractionnés dans la journée, traitement à dose unique systématiquement privilégié,
nombre de médicaments d’une prescription le plus limité possible. A efficacité
comparable, la voie orale est privilégiée pour limiter les risques de contamination par les
injections et éviter d’autres conséquences telles que le traumatisme du nerf grand
sciatique chez les tout-petits.
Il vaut mieux avoir un nombre suffisant de prescripteurs par rapport au nombre de patients
attendus pour préserver une durée de consultation minimum (20 à 30 minutes) pour chaque
malade.
Il est souvent nécessaire d’avoir recours à un interprète que l’on doit former à
l’interrogatoire systématique du malade sur ses plaintes et son histoire. L’interprète, comme
professionnel de santé entourant la consultation doivent savoir qu’ils sont soumis, comme le
prescripteur, au secret professionnel.
Le diagnostic repose d’abord et parfois uniquement sur l’examen clinique, d’où l’importance
du soin qu’on lui apporte : histoire de la plainte et des symptômes, examen systématique et
complet. Afin de suivre l’évolution du malade, les données sont à reporter sur un carnet de
santé, une fiche d’hospitalisation ou un registre. La bonne tenue de ces outils est fortement
recommandée pour le suivi de la qualité des soins offerts.
6
VIII. Utilisation du Guide clinique et thérapeutique :
Dans le cadre de l’évaluation et l’amélioration de la qualité des soins, l’utilisation de ce guide
s’inscrit dans la dynamique de la formation continue du prestataire clinicien.
7
I. L’OREILLE
1. OTALGIE
Conduite à tenir :
Devant le bouchon de cérumen on procède au lavage d’oreille après au besoin
usage des solutions cérumunolytiques (ex. Cérulyse : 2x5 gouttes/j/oreille//6j).
Devant l’infection du conduit auditif externe, le recours aux antibiotiques et les
gouttes auriculaires antiseptiques est nécessaire en l’occurrence l’alcool boriqué
5%.
Si l’inflammation tympanique est mise en évidence, référer le patient vers l’ORL.
8
OTALGIE: Installation
Douleur brusque,
d'Oreille traumatisme Plaie du CAE et
Antibiotiques
du tympan,
Installation Pendant 7-10 jrs
perforation
progressive +Antalgiques
tympanique
Prurit Rien dans le
conduit auditif
Otite externes
externe
Fièvre diffuse bactérienne
Référer en
associée ORL
associée
Rhume Rougeur
Otite moyennes
tympanique
aigues
Amoxicilli
Oreille Bouchée ne 50
mg /kg
Lavage d’oreilles Si
échec référer en ORL Argyrol
Bouchon de 0,5ou 1 %
cérumen
Furoncle du CAE Anti-
Cloxacilline +
Anti-inflammatoire +
inflammat
Méchage du conduit oires
auditif
9
2. Otorrhée
Facteurs étiologiques :
L’otite moyenne suppurée,
Le furoncle fistulisé du conduit auditif externe,
L’otomastoïdite chronique,
Le cancer,
L’otite moyenne chronique,
La fracture longitudinale du rocher.
3. Baisse de l’audition
L’interrogatoire doit préciser :
L’âge du patient
Le mode de survenue brusque ou progressive
Le caractère uni ou bilatéral
La notion de traumatisme
La notion de prise des médicaments ototoxiques (amino-glucosides =
gentamycine, kanamycine, streptomycine, etc.)
La notion de réanimation néonatale,
La notion familiale de surdité
Malformations auriculaires
Otites moyennes chroniques ou séquellaires
10
Tumeurs auriculaires
Conduite à tenir : toute baisse d’audition en rapport avec l’un des facteurs sus
mentionnés doit être référée en ORL.
Survenue
Progressive
? Age scolaire : Expression pauvre,
Vocabulaire pauvre, phrases
rudimentaires, Articulation floue ou
erronée
Uni ou Référer
bilatéral ? en ORL
Traumatisme sonore
(détonation)
Presbyacousie :
Vieillard
baisse bilatérale
s
de l’audition
11
4. Les acouphènes
Définition : c’est l’émission d’un bruit perçu en dehors de toute stimulation sonore
extérieure.
L’interrogatoire précise :
12
ACOUPHENES :
Emission d’un bruit
perçu en dehors de
toute stimulation
sonore extérieure.
Détonation
Survenue
brusque
Intoxications médicamenteuses
(antalgiques),
Caractère Tumeurs,
permanent
Maladies dégénératives.
OMC
Arthrose temporo-maxillaire
Dégénérescence labyrinthique
13
VERTIGE
Définition : c’est une sensation erronée de rotation des objets environnants autour
de soi ou vice-versa.
Il convient de voir s’il s’agit d’un vrai vertige ou d’un faux vertige.
On peut avoir un grand vertige aigu en cas de labyrinthite infectieuse, d’atteinte vasculaire
labyrinthique, de zona géniculé ou de névrite du nerf VIII.
Conduite à tenir :
14
La paralysie faciale périphérique est associative (c.à.d. qu’il y a atteinte
égale des 2 branches du nerf VII (inférieure et supérieure).
Paralysie faciale
périphérique
Survenue Anti inflammatoire
Otoscopie normale (corticoïde) si contre
brutale
indication, donner les
non stéroïdiens. +
vitamines neurotropes
Survenue
brusque
Otoscopie
pathologique
Référer
en ORL
OMC,
tumeurs de la
parotide et
de l’oreille
moyenne
15
II. LE NEZ
1. Algie nasale
Diagnostic :
Conduite à dire :
Nez :
Inflamma-
Douleur Rhinites et RX SINUS
toire,
(algie nasale) Rhino
infectieu- Gouttes
sinusites
se nasales
aigues
antiseptiques,
Déconges-
tionnants
oraux
Antibiotiques
RX os propre si RX
Anti- Référer patholologi-
Traumati du nez ou du
inflammatoi- en ORL que
-que crane
res
16
2. Rhinorrhée
- clair,
- purulent,
- strié de sang.
Diagnostic :
Conduite à dire :
- Devant une rhinorrhée claire, on peut donner des gouttes nasales antiseptiques (ex :
argyrol 1% ou 0,5% 3x3 gouttes nasales/j, décongestionnants oraux pendant 7 jours
et en cas de fièvre, donner les antipyrétiques.
- Devant une rhinorrhée purulente unilatérale ou bilatérale, on recourt à des gouttes
nasales antiseptiques (argyrol 1% ou 0,5% 3 x 3 gouttes nasales /j), les
décongestionnants oraux peuvent être associés pendant 7-10 jours + les
antibiotiques pendant 7-10 jours. En cas de résistance, référer en ORL.
- Devant une rhinorrhée purulente unilatérale évocatrice d’un corps étranger, il faut
envisager l’extraction du corps étranger si accessible. A défaut de l’accessibilité, il
faut référer en milieu spécialisé ORL.
- En cas de suspicion d’une imperforation choanale : Référer au service d’ORL
17
Gouttes
nasales
+
décon-
Rhinorrhée : Rhini- gestion
Muqueuse et nant
écoulement te
bilatérale oraux
extériorisé par le
nez
Rhino Si RX SINUS
Purulente sinusites pathologi-
bilatérale ques
Référer en
Allergie Antibiotique ORL après
nasale et gouttes échec
Aqueuse + nasales (10
éternuement jours)
Corps
Purulente
étrangers Anti histaminique et
unilatérale
Référer en ORL
Sinusite Anti
maxillaires inflammatoires
d’origine et antibiotiques
dentaire (10 jours)
Tumeur nasale
infectée
Référer en
Stomatologie
18
3. Epistaxis
Diagnostic :
L’épistaxis bénigne se caractérise par un saignement peu abondant, goutte à goutte par la
narine, unilatéral, sans retentissement sur l’état général. Tandis que l’épistaxis grave se
caractérise par son abondance, sa répétition ou sa continuité.
Conduite à tenir:
Le traitement vise à :
Plusieurs gestes sont utiles pour assurer l’hémostase, il s’agit de la compression bidigitale
des ailes du nez pendant 15 min, ou par tampon de coton imbibé hémostatique, de
thrombase ou d’eau oxygénée.
19
Epistaxis
Epistaxis bénigne - Préciser l’abondance
(Saignement minime) et le retentissement
de l’hémorragie
- Assurer l’hémostasie
- Ecoulement
- Rechercher étiologie
sanguinolent
Epistaxis grave
- Extériorisé par le nez (Personne abondance)
Hémosta Cfr.
se Epistaxis
bénigne
Référer
en ORL
4. Obstruction nasale
- L’âge du patient
- Le mode de survenue brutale ou progressive
- L’exposition aux froid, parfum ou à la pollution (fumée, poussière).
- La notion de promiscuité résidentielle
- Les signes d’accompagnement : éternuement, ronflement, troubles de l’odorat,
troubles de la voix, troubles de déglutition, troubles squelettiques et troubles
généraux.
20
Diagnostic:
Le diagnostic est fait grâce au test de perméabilité nasale de 2 narines en utilisant le filet de
coton placé devant la narine ou la buée sur le miroir de Glatzer.
- Chez le nouveau né : on peut penser à une atrésie des choanes, à une imperforation
choanale ou à une rhinite infectieuse néonatale.
- Chez les nourrisson et enfant : on peut penser à une hypertrophie adénoïdienne, à
une hypertrophie amygdalienne, à une rhinite catarrhale, à une éthmoïdite, à une
allergie nasale ou à un corps étranger endonasal.
- Chez l’adulte : on peut penser à une turgescence de cornets, à une rhinosinusite, à
une allergie nasale, à une crête (épine) de la queue du cornet ou à une tumeur
nasale.
Conduite à tenir:
- En cas de fièvre donner des antipyrétiques et des gouttes nasales dont la solution
physiologique à raison de 3 x 3 gouttes nasales surtout chez le nouveau né.
Préciser l’âge
OUI
NON
Référer en
ORL
21
III. LE PHARYNX
1. Dysphagie
- Douleurs (odynophagie)
- Régurgitations
- Eructations
- Dysphonie
- Toux
- Expectorations
- Dyspnée
22
Examens paracliniques :
- TDR,
- ASLO,
- Gb,
- VS,
- FL.
Diagnostic :
- Amygdalites aigües
- Pharyngite aigüe
- Abcès rétro-pharyngien
- Phlegmon amygdalien ou périamygdalien
Conduite à tenir :
- Si amygdalite aigüe rouge, donner les antalgiques (ex aspirine 3 x 1g/j), les
collutoires (ex collu-hextril 3 x 2 pulvérisations/j)
- Si pharyngite aigüe : antalgiques 3 x 1g/j
- Si abcès rétro-pharyngien : collutoires 3 x 2 pulvérisations/j et antibiotiques
(association amoxicilline-acide clavulanique 2 x 1g) et
- Référer le patient en ORL.
23
Dysphagie + Gonflement
Amygdalien ou péri amygdalien
2. Rhinolalie
- Antibiotique par
Associée au trismus Abcès péri amygdalien voie parentérale
ou amygdalien - Anti inflammation
par parentérale
Référer en
ORL
Amygdales ulcérées et
saignement au contact avec
adénopathies sous angulo- Penser a un cancer
mandibulaires amygdalien
A l’interrogatoire, préciser :
24
- L’âge du patient
Diagnostic :
Végétations adénoïdes :
- Traitement : antalgiques si fièvre, argyrol 0,5 ou 1% 3x3
gouttes/narine/j//10j et AINS (meftal 2x1 càc).
- Exploration paraclinique : Rx Cavum : si rétrécissement de la
colonne d’air rhinopharyngée, référer en ORL pour
adénoïdectomie.
Abcès rétropharyngien
Fibrome nasopharyngien
Cancer du rhinopharynx
Pour toute suspicion de ces cas (2, 3, 4), référer en ORL pour prise en charge.
3. Trismus
A l’interrogatoire, préciser :
25
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
Conduite à tenir :
retropharyngé
Mode de
survenue
progressif
Avec
fièvre
Contractures
généralisées Tétanos
Médecine
interne
26
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
IV. LE LARYNX
1. Dysphonie :
A l’interrogatoire, préciser :
Diagnostic :
- Laryngite aigüe : donner des boissons chaudes, un repos vocal pendant 10 jr et un
anti-inflammatoire par voie générale pendant 8-10 jr.
- Laryngite chronique : donner les anti-inflammatoires et si échec du traitement,
Référer en ORL.
- Tumeurs et pseudotumeurs laryngées : Référer en ORL.
- Corps étrangers : Référer en ORL.
27
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
Dysphagie ou
altération du son Mode de Traumatisme
laryngé survenue du larynx
brutale
Antibiotiques
+
Mode de Anti-
survenue inflammatoi-
progressive res
Référer en
ORL
+ Tabagisme
- Laryngite
+ Alcoolisme aiguë Inhalation +
- Laryngite Anti
clinique ?? inflammato
ires
10 – 11
Malmenage + jours
surmenage Si
vocaux échec
- Tumeurs et
pseudotumeurs
Ambiance et
condition de
travail : fumée,
poussières,
pol ?????
28
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
Dyspnée
A l’interrogatoire, préciser :
- L’âge
- La notion de traumatisme
- Manipulations endoscopiques
- Suffocation
- Inhalation des gaz irritants
- Tentative de strangulation
- Notion de fièvre
- Signes associés : stridor.
- Antécédents de thyroïdectomie.
Diagnostic différentiel :
- Dyspnée bronchique, asthmatiforme : expiratoire
- Dyspnée trachéale : inspiratoire et expiratoire
- Laryngomalacie
Conduite à tenir :
- Antalgiques en urgence et Référer en ORL pour tous les cas.
29
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
Dyspnée :
Respiration difficile
et pénible qui
survient suite à une
diminution du Chez les
Corps
calibre de la filière nourrissons et
étrangers ORL
laryngée les petits
enfants
Paralysie récurrentielle
bilatérale ………………
Mode
Chez les
de
adultes
surven
ue
Inspirat brutale
oire
Chez les
Palmarès
nouveaux Référer
Kystes
Mode nés et en ORL
endolary
de nourrisson
ngés
survenu s
e
progres
sive
Chez les
Papillomie
enfants
laryngé
Trachéoto
Chez les Si
détres-
mie
adultes Pseudotume
urs de se
respira-
………..
toire
Tumeurs
30
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
Traitement : le lavage d’oreille pour évacuer le corps étranger par les voies
naturelles, a traumatique, indolore, suffit dans la plupart des cas. L’utilisation de
micro-instruments mousses (crochets, micro-pinces) est du ressort du spécialiste ;
elle peut être utile notamment en cas de perforation tympanique préalable mais
nécessite un geste précis.
Clinique :
a. Chez l’enfant :
- caractère unilatéral
- Obstruction nasale,
- Ecoulement purulent ou fétide
b. Chez l’adulte :
31
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
Traitement : extraire les corps étrangers a l’aide d’un crochet mais évitez soit de les refouler
en arrière soit de les bloquer dans la fente olfactive .Ici il vaut mieux passer la main a un
spécialiste.
N.B : Il faut que les corps étranger soit très accessible si non Référer le malade en
ORL.
Ils se manifestent par une simple gêne pharyngée, d’apparition brutale, en règle au cours
d’un repas, tenace, localisée, souvent latéralisée (arrêté de poisson, fragment d’os).
Le corps étranger non urgent sera toujours confié à un service d’ORL, en attendant le patient
doit être mis sous anti inflammatoire.
Ils sont l’apanage du jeune enfant, dès l’âgé de la préhension (5mois). C’est un
accident relativement fréquent, grave soit du fait du siège du corps étranger
(enclavement laryngé ou corps étranger mobile), soit parce qu'il est méconnu.
a. Syndrome de pénétration :
sus-sternal
cornage
angoisse
32
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
tendance a la suffocation
quintes de toux expulsives
Elle est dominée par la dysphonie. Les examens Para-cliniques ; les radiographies standard
du larynx peuvent montrer le corps étranger s’il est radio-opaque.
Conduite à tenir :
Tenir l’enfant par les membres inférieures, tête base. Taper sur le dos en vue de provoquer
une toux expulsive (manœuvre Heimlich) en cas d’échec de la manœuvre transférer l’enfant
en ORL. Il faut bien regarder le sujet respirer et le mobiliser doucement (position assise, semi
assise ou allongée) Si une dyspnée importante persiste, une oxygénation permet d’attendre
le geste salvateur. En cas de détresse, il faut faire une trachéotomie.
5. La trachéotomie de sauvetage
On procède à une incision verticale à environ 3 – 4 cm au dessus du creux sus sternal jusqu’à
la trachée. Puis alors on peut placer un tube trachéal, une canule trachéale ou tout autre
objet pouvant permettre l’entrée de l’air dans la trachée. Ensuite le patient peut être référé
en service d’ORL.
33
Liste générale des experts et personnel d’appoint ayant participé à l’élaboration et/ou la validation technique et la finalisation des Guides
cliniques thérapeutiques des prestataires des Hôpitaux Généraux de Référence en RDC
35
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
36
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
37
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
38
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
39
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
(Neuro-psychiatre) 0810141653
48. Mme YABILI MALUNGA PNSR
0818135354 yabilimalunga@hotmail.fr
(Infirmière EASI)
49. Mr Joseph MAVIANA APATAONE PRONANUT apataone@yahoo.fr
(Nutritionniste) 0816566205
bobomaviana@gmail.com
50. Dr Tony BAKUKULU ITEMAIFANDA PNLMD 0815119290 jeantonybaku@yahoo.fr
(Santé Publique) 0998115490
51. Dr Mamy FINA MAWETE PNLT 0825000713 mawete2014@gmail.com
(Interniste) 0816513864
52. Dr Théodore ASSANI SALUBEZIA PNLS
0997757616 drtheodoreassani@yahoo.fr
(Santé Publique)
53. Dr Donat MBALE IKONDE Secrétariat Général 0998265047
donatmbale@yahoo.fr
(Santé Publique) 0816251403
54. Dr Justin KABONJO LUBALA DDSSP 0994223604 justinlubalakabonjo@gmail.com
(Santé Publique) 0853720709 kajulu2000@yahoo.fr
55. Mr Symphonie KALALA MUJANAY DPM
0995874957 ksmsuccess@gmail.com
(Pharmacien)
56. Dr Ignace MULAMBA TSHIBANGU PNSSU ignacemulamba68@gmail.com
0811432851
(Généraliste) ignacemulamba@yahoo.fr
57. Dr Fernand NTUMBA KAYEMBE DDSSP
0997524445 ntumbafernand@ymail.com
(Santé Publique)
58. Mme Emilia NTUMBA NTUMBA DDSSP emientumba@gmail.com
0813107725
(Infirmière) cellulecaps@yahoo.fr
59. Mlle Alphonsine KISUMBULE OYOMBA DDSSP
0816830139 alphkisumbule@gmail.com
(Infirmière)
60. Dr Dickson VEYI TADULU CUK
0818106788 taduluveyi@gmail.com
(Chirurgien)
61. Dr Trésor MVUNZI SWAMBULU CUK
0814450069 tresormvunzi@gmail.com
(Généraliste)
62. Dr Christian MOTUTA AMISI HGRPK
0895877431
(Parasitologue-Herpétologiste) motuta2003@yahoo.fr
0858618250
63. Dr Xavier MUTSWA KAGU BDOM 0998232013 xaviermutswa@gmail.com
40
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
(Santé Publique)
64. Mme Ghislaine MBELU KANYUNYU DPM
0998700303 ghislainemap@yahoo.fr
(Pharmacienne)
65. Mme Marie Charlotte NTANKOY NKOMBE ISTM
(Biologiste médicale) 0818109738 sarkysetswaka@gmail.com
3. PHASE DE FINALISATION EN DEUX ETAPES (AU CENTRE THERESIANUM ET AU JARDIN BOTANIQUE DE KISANTU)
N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email
41
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
42
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
43
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL
44