Vous êtes sur la page 1sur 45

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

SECRETARIAT GENERAL

GUIDE CLINIQUE ET
THERAPEUTIQUE A L’USAGE DES
PRESTATAIRES DES HOPITAUX
GENERAUX DE REFERENCE EN
RDC

TOME 9

OTHO-RHINO-LARYNGOLOGIE
(SPHERE ORL)

Edition Mai 2016


Table des matières
PREAMBULE ............................................................................................................................................ 2
REMERCIEMENTS .................................................................................................................................... 3
INSTRUCTIONS SUR L’UTILISATION DU GUIDE CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE .................................... 4
I. L’OREILLE ......................................................................................................................................... 8
1. OTALGIE....................................................................................................................................... 8
2. Otorrhée .................................................................................................................................... 10
3. Baisse de l’audition ................................................................................................................... 10
4. Les acouphènes ......................................................................................................................... 12
5. Paralysie faciale périphérique ............................................................ Erreur ! Signet non défini.
II. LE NEZ ............................................................................................................................................ 16
1. Algie nasale ............................................................................................................................... 16
2. Rhinorrhée ................................................................................................................................ 17
3. Epistaxis..................................................................................................................................... 19
4. Obstruction nasale .................................................................................................................... 20
III. LE PHARYNX .............................................................................................................................. 22
1. Dysphagie .................................................................................................................................. 22
3. Trismus ...................................................................................................................................... 25
IV. LE LARYNX ................................................................................................................................. 27
1. Dysphonie : ............................................................................................................................... 27
2. Dyspnée..................................................................................................................................... 28
ANNEXE : LES CORPS ETRANGERS EN ORL ........................................................................................... 31
1. Corps étrangers de l’oreille ...................................................................................................... 31
2. Corps étranger du nez............................................................................................................... 31
3. Corps étrangers du Pharynx ..................................................................................................... 32
4. Corps étranger du larynx .......................................................................................................... 32
5. La trachéotomie de sauvetage ................................................................................................. 33
Liste générale des experts et personnel d’appoint ayant participé à l’élaboration et/ou la validation
technique et la finalisation des Guides cliniques thérapeutiques des prestataires des Hôpitaux
Généraux de Référence en
RDC……………………………………………………………………………………………….Erreur ! Signet non défini.

1
PREAMBULE
La République Démocratique du Congo(RDC), a adhéré à la stratégie des Soins de Santé Primaires en
1978. Cette stratégie a pour but l’amélioration de la santé de la population et de la qualité des soins et
services offerts à celle-ci pour répondre aux objectifs d’un système de santé. C’est dans cette optique que
le système de santé congolais a été restructuré à tous les niveaux et spécifiquement au niveau
opérationnel de manière à faciliter la continuité des soins par la mise en place des hôpitaux généraux de
référence (HGR), autour desquels gravitent les centres de santé pour assurer la référence et contre-
référence afin que les soins offerts soient globaux, continus, intégrés et de qualité.

Ce système d’orientation recours permet une bonne prise en charge des patients dans une aire de
responsabilité du personnel soignant qui doit le faire en suivant les stratégies des soins édictées par le
niveau central/national qui est normatif et régulateur du système de santé, cela dans le souci d’assurer
ces soins de la même manière pour toute la population de la RDC. De ce point de vue, il était impérieux
de standardiser ces stratégies de prise en charge des patients non seulement pour garantir l’équité dans
l’offre des soins et services de qualité, mais aussi pour permettre la comparabilité sur le plan aussi bien
national qu’international.

La stratégie des soins de santé primaires recommande la rationalisation et l’amélioration de la qualité des
soins et services par l’implantation d’un paquet complémentaire d’activités (PCA) dans les HGR des zones
de santé, pour assurer la prise en charge équitable des cas référés pour les mêmes causes par les
structures de premier contact appelés Centres de Santé en RDC.

A l’instar des ordinogrammes des soins élaborés et actuellement utilisés dans les centres de santé, et qui
servent d’aide-mémoire au personnel soignant et de ‘’garde-fous’’ pour garantir la qualité des soins et des
services par une prise en charge correcte des problèmes de santé. Il y avait au niveau du pays une
impérieuse nécessité que les stratégies des soins soient également standardisées pour les HGR et rendues
disponibles sous forme de guides thérapeutiques ou protocoles de soins et de prise en charge adéquate
selon les normes admises en RDC et dans d’autres pays.

Ces guides thérapeutiques ou protocoles de prise en charge servent d’aide-mémoire aux prestataires
dessoinsdans les 4 services classiques d’un HGR (Médecine Interne, Gynéco-Obstétrique, Pédiatrie,
Chirurgie et leurs Urgences), ainsi que dans les spécialités à connaître par le généraliste avant de référer
comme la Dermatologie, l’Oto-Rhino-Laryngologie, la Dentisterie, l’Ophtalmologie et la Neuro-psychiatrie.
Ces spécialités nécessitent un renforcement des capacités des prestataires des soins dans la prise en
charge des cas au niveau de l’Hôpital Général de Référence, en vue de les permettre d’y recourir pendant
leur exercice de l’art de guérir pour garantir la standardisation des soins selon les principes et les normes
scientifiques éprouvés.

Je recommande vivement l’utilisation de cet outil à tous les prestataires de soins au niveau des Hôpitaux
Généraux de Référence qui font les soins de référence primaire dans notre système de santé.

Pour besoin d’efficacité dans nos actions à tous les niveaux, ces documents normatifs sont opposables à
tous les acteurs et intervenants dans le système de santé en République Démocratique du Congo.

Le Ministre de la Santé Publique,

Dr Félix KABANGE NUMBI MUKWAMPA

2
REMERCIEMENTS
Le Ministère de la Santé Publique s’acquitte de son devoir de reconnaissance envers ses partenaires et
experts dont les noms, institutions, numéros de contact et adresses mail sont repris sur les listes en
annexe, pour tous les efforts consentis dans le processus inclusif d’élaboration depuis 2012 de cet
outil harmonisé et standardisé qui vient de combler un vide énorme dans le système de prise en charge
des malades, surtout ceux référés par les Centres de Santé pour les soins appropriés au niveau des
Hôpitaux Généraux de Référence. Tous ces experts du Secrétariat Général, des Directions Centrales et
Programmes Spécialisés ayant contribué efficacement à la production de ces documents, qu’ils trouvent
ici l’expression de la gratitude du Ministère de la Santé Publique.

Une mention spéciale va aux sommités scientifiques du pays notamment tous les spécialistes des grands
hôpitaux des provinces, les experts venus des institutions de formation supérieures et universitaires, ceux
de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales et des facultés de Médecine de nos différentes
universités, les spécialistes des hôpitaux des confessions religieuses et ceux travaillant auprès de nos
partenaires techniques et financiers.

Nous remercions sincèrement tous les membres de l’équipe technique de rédaction pour leur sens
d’abnégation, du devoir et du sérieux pour un travail bien fait depuis la production de l’ossature des
guides cliniques et thérapeutiques, des différents drafts jusqu’à la validation technique et la finalisation
de ces documents malgré leurs multiples occupations en dehors de ce travail.

Nos remerciements vont spécialement à l’OMS, l’UNICEF, la JICA, la Coopération Allemande au travers de
la GIZ pour les 2 Projets Health Focus et celui de Renforcement des Services de Santé au Kwango et Sud
Kivu (PRSS), au projet Accès aux Soins de Santé Primaires (ASSP) de IMA, MSH-PROSANI+, SANRU,
respectivement financés par DFID, l’USAID et le Fonds Mondial. Nous reconnaissons l’expertise technique
des hôpitaux, des institutions de l’enseignement supérieur et universitaire, de l’Union Européenne, du
BDOM, de l’ECC, de l’église Kimbanguiste et de la Caritas Congo. Ces différents partenaires ont contribué
financièrement et/ou techniquement à l’élaboration de ces documents.

Nous remercions aussi les autorités de la province du Sud Kivu qui se sont impliquées et ont accepté que
ces outils soient consolidés avec l’appui des spécialistes œuvrant dans les formations sanitaires et les
services de leurs ressorts.

Enfin, le Ministère de la Santé Publique remercie sincèrement tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué efficacement à ce chef d’œuvre qui aura dans le futur des versions de poche et celles adaptées
aux téléphones androïdes dans le seul but de faciliter leur utilisation par les prestataires des soins.

Le Secrétaire Général à la Santé a.i.

Dr MUKENGESHAYI KUPA

3
INSTRUCTIONS SUR L’UTILISATION DU GUIDE CLINIQUE ET THERAPEUTIQUE

I. Introduction

Pour réduire la morbidité et la mortalité élevées que connaît la République Démocratique


du Congo, il faut offrir à la population de la zone de santé les services minima de qualité
définis dans le paquet complémentaire d’activités. Parmi ces services, il y a les prestations
qui permettent de prendre en charge les phénomènes morbides qui surviennent.

Ce guide essaie de répondre le plus simplement possible aux questions et problèmes


auxquels est confronté le professionnel de santé par des solutions pratiques, conciliant
l’expérience acquise sur le terrain, les recommandations des organismes de référence tels
que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et celles des ouvrages spécialisés en la
matière.

Seuls les aspects curatifs sont abordés dans ce guide, pour les principales pathologies
rencontrées sur le terrain. La liste des pathologies n’est pas exhaustive, mais couvre
l’essentiel des besoins en soins. Ce guide a été élaboré dans un processus inclusif et
participatif impliquant des professionnels de santé pluridisciplinaires et d’origines multi-
institutionnelles possédant tous une longue expérience du terrain, sans oublier
l’implication des professeurs d’universités et des instituts supérieurs des techniques
médicales.

Malgré les efforts d’attention portée sur l’élaboration du présent document, des erreurs
peuvent s’être glissées dans le texte. Les auteurs remercient d’avance les utilisateurs, si
tel est le cas, de bien vouloir les signaler afin qu’ils puissent en tenir compte dans les
prochaines éditions. Ils rappellent qu’en cas de doute, il appartient au prescripteur de
s’assurer que les posologies indiquées dans ce guide sont conformes aux spécifications des
fabricants.

Les utilisateurs de ce guide sont invités à communiquer au Secrétariat Général de la


Santé/5ème Direction, leurs commentaires, observations et critiques, afin d’assurer à cet
ouvrage l’évolution la plus adaptée aux réalités du terrain et du moment.

II. Définition

Le guide clinique et thérapeutique est un document destiné aux prestataires cliniciens de


l’HGR, qui donne des renseignements et des instructions sur la conduite à tenir face à une
pathologie donnée.

III. Objectif Général

4
Réduire la morbidité et la mortalité en offrant des soins de qualité et des traitements
bien observés sur les pathologies prioritaires comme les maladies infectieuses et
carentielles.

IV. Objectifs spécifiques

1. Standardiser la démarche clinique et le traitement dans les hôpitaux généraux de


référence.
2. Minimiser vis-à-vis du malade les conséquences de la maladie pour lui-même et son
entourage (risque de transmission par exemple).
3. Améliorer la prescription médicale et partant, la gestion efficiente des médicaments.
4. Veiller à la référence des malades dont la prise en charge et le plateau technique
l’exigent.
5. Améliorer la référence secondaire vers les hôpitaux généraux de référence provinciaux.

V. Stratégie
Il convient pour tout prescripteur de s’informer de l’épidémiologie environnant la structure
médicale où il exerce (maladies épidémiques ou endémiques, fréquence de traumatismes,
etc.) ainsi que de la démographie de la population desservie (proportion d’enfants de moins
de cinq ans, femmes enceintes, à cause de leur plus grande vulnérabilité).
Pour répondre à ces particularités épidémiologiques, il faut adapter les protocoles de
traitements et les médicaments utilisés.

VI. Moyens
La qualité de la prescription repose sur la bonne formation du personnel prescripteur
(infirmier, sage-femme, médecin). Celle-ci est variable selon les régions et le niveau de cette
formation, ainsi que de la structure médicale du lieu où il travaille. L’évaluation de ce niveau
est souvent nécessaire pour adapter une formation adéquate, dont ce guide et la liste
nationale des médicaments essentiels doivent servir de base.
La standardisation des protocoles thérapeutiques est la plus importante des règles de base
d’un programme de prescription. Elle est essentielle à l’efficacité globale des traitements
proposés, à la formation du personnel soignant et à la continuité des soins malgré les
mouvements de personnel.

La rédaction des protocoles proposés dans ce guide observe ces principes :

1. Utilisation systématique de la dénomination commune internationale (DCI) pour les


médicaments ;
2. Sélection sur des arguments cliniques, épidémiologiques et des preuves scientifiques qui
puissent être discutées et acceptées par les utilisateurs ;

5
3. Sélection pour faciliter l’observance : traitements les plus courts possibles et les moins
fractionnés dans la journée, traitement à dose unique systématiquement privilégié,
nombre de médicaments d’une prescription le plus limité possible. A efficacité
comparable, la voie orale est privilégiée pour limiter les risques de contamination par les
injections et éviter d’autres conséquences telles que le traumatisme du nerf grand
sciatique chez les tout-petits.

Il vaut mieux avoir un nombre suffisant de prescripteurs par rapport au nombre de patients
attendus pour préserver une durée de consultation minimum (20 à 30 minutes) pour chaque
malade.

Le lieu de la consultation pour le diagnostic et le traitement doit être soigneusement


aménagé pour respecter la confidentialité de l’entretien avec le patient et son confort.
La qualité et le résultat du traitement ne dépendent pas uniquement du protocole. Son
observance repose aussi sur la relation de confiance établie par le prescripteur et du respect
qu’il manifeste au patient. Bref les soins doivent être centrés sur le patient.
Le prescripteur doit connaître les habitudes locales, par exemple en ce qui concerne la
séparation des sexes pour la consultation si c’est la coutume, ou la règle stipulant que
l’examen doit être pratiqué par un prescripteur de même sexe que le patient, ou se faire
accompagner d’une infirmière pour l’examen gynécologique d’une femme/fille.

Il est souvent nécessaire d’avoir recours à un interprète que l’on doit former à
l’interrogatoire systématique du malade sur ses plaintes et son histoire. L’interprète, comme
professionnel de santé entourant la consultation doivent savoir qu’ils sont soumis, comme le
prescripteur, au secret professionnel.
Le diagnostic repose d’abord et parfois uniquement sur l’examen clinique, d’où l’importance
du soin qu’on lui apporte : histoire de la plainte et des symptômes, examen systématique et
complet. Afin de suivre l’évolution du malade, les données sont à reporter sur un carnet de
santé, une fiche d’hospitalisation ou un registre. La bonne tenue de ces outils est fortement
recommandée pour le suivi de la qualité des soins offerts.

VII. Aide au diagnostic


L’équipement pour examens complémentaires dépend du niveau de la structure où se
déroule la prise en charge. Lorsque le laboratoire n’est pas suffisamment équipé, que ce soit
pour la consultation ou l’hospitalisation, des tests rapides peuvent être mis à disposition :
diagnostic du paludisme, HIV, hépatite B et C, etc.
Certaines pathologies endémiques exigent la mise en place d’un laboratoire : tuberculose,
trypanosomiase humaine africaine, leishmaniose viscérale, etc.
L’imagerie médicale (radiographie, échographie) peut être inexistante. Dans ce cas, il faut
référer les patients dont le diagnostic ne peut s’établir sans imagerie (traumatologie en
particulier).

6
VIII. Utilisation du Guide clinique et thérapeutique :
Dans le cadre de l’évaluation et l’amélioration de la qualité des soins, l’utilisation de ce guide
s’inscrit dans la dynamique de la formation continue du prestataire clinicien.

1. Il faut obligatoirement procéder, après l’interrogatoire du (de la) malade, à un examen


clinique approfondi qui orientera les actions à entreprendre.
2. Après l’interrogatoire et l’examen clinique approfondi, cerner, parmi les plaintes
présentées par le (la) malade, une plainte dominante qui permet au clinicien de
s’orienter suivant le guide thérapeutique.
3. Ce guide est réparti en 9 tomes correspondant aux spécialités médicochirurgicales,
notamment la chirurgie, la médecine interne, la gynécologie-obstétrique, la pédiatrie,
l’ophtalmologie, la dermatologie, la dentisterie, l’oto-rhino-laryngologie(ORL) et la
neuro-psychiatrie. Hormis les grands services d’un HGR les spécialités reprises ont pour
but de faciliter le clinicien à maîtriser quelques actes ou gestes salvateurs pour établir
son traitement pré-référenciel et référer. Chaque tome est à son tour subdivisé en
chapitres regroupés en syndromes et pathologies spécifiques telles que reprises dans la
table des matières.
4. Pour chaque entité nosologique ou pathologie spécifique, les auteurs ont développé la
définition, la symptomatologie, les étiologies, le diagnostic et les diagnostiques
différentiels, la conduite à tenir avec l’examen clinique, les examens paracliniques, le
traitement, les complications et la référence.
5. Certaines pathologies ont des algorithmes élaborés et dont certains seront développés
en grandes affiches murales pour faciliter le contact visuel dans une salle
d’accouchement par exemple en qui concerne la gestion des hémorragies du post-
partum, la prise en charge de la déshydratation etc.
6. Les différents tomes produits seront adaptés en versions de poche et autres lisibles par
les téléphones androïdes dans le seul but de faciliter leur utilisation.

Direction de Développement des Soins de Santé Primaires,

7
I. L’OREILLE

1. OTALGIE

 Définition : c’est une douleur qui siège dans le territoire de l’oreille.

L’interrogatoire vise à préciser le mode d’installation qui peut être


brusque ou progressif, recherche la notion de fièvre associée, d’oreille bouchée, de prurit,
de rhume ou de traumatisme direct sur l’oreille ou sur le crâne. L’otodynie fait évoquer la
présence d’une lésion otologique évidente.

L’examen clinique vise à rechercher à l’otoscopie : une inflammation du


conduit auditif externe et/ou du tympan. Il faut signaler que l’otalgie réflexe est évoquée
devant toute douleur projetée dans l’oreille. Il peut s’agir d’une douleur neurologique
intéressant les nerfs V, IX, X ou le nerf d’Arnold, ou d’une douleur projetée à l’oreille par une
infection des molaires et prémolaires supérieures.

 Facteurs étiologiques : l’otite diffuse bactérienne, le furoncle du conduit auditif


externe, le bouchon de cérumen infecté, les tumeurs infectées ou le zona auriculaire.

 Conduite à tenir :
 Devant le bouchon de cérumen on procède au lavage d’oreille après au besoin
usage des solutions cérumunolytiques (ex. Cérulyse : 2x5 gouttes/j/oreille//6j).
 Devant l’infection du conduit auditif externe, le recours aux antibiotiques et les
gouttes auriculaires antiseptiques est nécessaire en l’occurrence l’alcool boriqué
5%.
 Si l’inflammation tympanique est mise en évidence, référer le patient vers l’ORL.

8
OTALGIE: Installation
Douleur brusque,
d'Oreille traumatisme Plaie du CAE et
Antibiotiques
du tympan,
Installation Pendant 7-10 jrs
perforation
progressive +Antalgiques
tympanique
Prurit Rien dans le
conduit auditif
Otite externes
externe
Fièvre diffuse bactérienne
Référer en
associée ORL
associée
Rhume Rougeur
Otite moyennes
tympanique
aigues
Amoxicilli
Oreille Bouchée ne 50
mg /kg
Lavage d’oreilles Si
échec référer en ORL Argyrol
Bouchon de 0,5ou 1 %
cérumen
Furoncle du CAE Anti-
Cloxacilline +
Anti-inflammatoire +
inflammat
Méchage du conduit oires
auditif

9
2. Otorrhée

 Définition : c’est un écoulement d’oreille.

L’interrogatoire vise à préciser le mode de survenue, la durée.On recherche les signes


associés : rhume, douleur à l’oreille, fièvre ; préciser le type d’otorrhée et la notion de
traumatisme.

 Facteurs étiologiques :
 L’otite moyenne suppurée,
 Le furoncle fistulisé du conduit auditif externe,
 L’otomastoïdite chronique,
 Le cancer,
 L’otite moyenne chronique,
 La fracture longitudinale du rocher.

La conduite à tenir dépend du type d’écoulement (clair, purulent,


sanguinolent). En attendant, on préconise l’usage des gouttes auriculaires antiseptiques si le
liquide est purulent, par exemple ciprofloxacine gouttes auriculaires : 3x5
gouttes/j/oreille//10 à 15 jours.
Devant un écoulement sanguinolent ‘origine traumatique, il est conseillé de ne pas y
toucher, mais il faut mettre le malade sous antibiotiques par voie générale (7 à 10 jours).

3. Baisse de l’audition
L’interrogatoire doit préciser :

 L’âge du patient
 Le mode de survenue brusque ou progressive
 Le caractère uni ou bilatéral
 La notion de traumatisme
 La notion de prise des médicaments ototoxiques (amino-glucosides =
gentamycine, kanamycine, streptomycine, etc.)
 La notion de réanimation néonatale,
 La notion familiale de surdité

 Diagnostic : on recourt le plus souvent aux tests audiométriques où l’on précise la


surdité de transmission ou de perception.

Rechercher les affections ci-après :

 Malformations auriculaires
 Otites moyennes chroniques ou séquellaires
10
 Tumeurs auriculaires

 Conduite à tenir : toute baisse d’audition en rapport avec l’un des facteurs sus
mentionnés doit être référée en ORL.

Nourrisson : Absence de réaction à


Baisse de Age la voix, aux bruits environnants forts
l’audition ?

Survenue

Age Préscolaire : Inattentif, distrait,


Brusque instable
?

Progressive
? Age scolaire : Expression pauvre,
Vocabulaire pauvre, phrases
rudimentaires, Articulation floue ou
erronée

Uni ou Référer
bilatéral ? en ORL

A tout âge : Malformations de l’oreille externe ;


otorrhée chronique bilatérale ; Antécédent de
trauma sonore ou crânien, prise de
médicament oto toxique ; notion familiale de
surdité ;

Traumatisme sonore
(détonation)

Presbyacousie :
Vieillard
baisse bilatérale
s
de l’audition

11
4. Les acouphènes

 Définition : c’est l’émission d’un bruit perçu en dehors de toute stimulation sonore
extérieure.

L’interrogatoire précise :

 Le mode de survenue, brutale ou progressive


 Le caractère permanent ou intermittent
 La notion de traumatisme sonore ou crânien
 La notion de prise des médicaments ototoxiques
 Les signes associés : la douleur ou les maladies métaboliques
 Le caractère objectif ou subjectif

L’otoscopie a une valeur d’orientation car elle précise l’état du conduit


auditif externe et de la membrane tympanique.

Le diagnostic différentiel se discute avec les affections suivantes :

 Les maladies traumatiques ou toxiques de l’oreille interne


 Les troubles vasculo-tensionnels
 Dégénérescence labyrinthique
 Arthrose temporo-maxillaire

Ceci permet de préciser les atteintes cochléo-vestibulaires et celles de la membrane


tympanique.

 Conduite à tenir : Référer en milieu spécialisé ORL.

12
ACOUPHENES :
Emission d’un bruit
perçu en dehors de
toute stimulation
sonore extérieure.
Détonation

Survenue
brusque
Intoxications médicamenteuses
(antalgiques),

Survenue Prise des médicaments oto


progressive toxiques, Maladies générales
(HTA, diabète),

Caractère Tumeurs,
permanent
Maladies dégénératives.

OMC

Traumatisme crânien ou sonore

Arthrose temporo-maxillaire

Dégénérescence labyrinthique

Troubles vasculo-tensionels Référer en


ORL

13
VERTIGE

 Définition : c’est une sensation erronée de rotation des objets environnants autour
de soi ou vice-versa.

Il convient de voir s’il s’agit d’un vrai vertige ou d’un faux vertige.

 Un vrai vertige est d’origine labyrinthique : il est giratoire, accompagné toujours


de déviation segmentaire, parfois de nausée, de vomissement et de troubles
auditifs.

On peut avoir un grand vertige aigu en cas de labyrinthite infectieuse, d’atteinte vasculaire
labyrinthique, de zona géniculé ou de névrite du nerf VIII.

On peut avoir un vertige au long cours : troubles vestibulaires, neurinome du VIII,


médicaments ototoxiques (gentamycine).

 Un faux vertige est d’origine extra-labyrinthique. Il s’agit d’un déséquilibre qui


peut relever des causes ci-après :

- Affections générales : HTA, diabète ;


- Traumatismes crâniens ;
- Insuffisance vertébro-basilaire ;
- Affections ophtalmologiques : troubles de réfraction
- Anémie
- Hypoglycémie

 Conduite à tenir :

- Tout vrai vertige doit être orienté vers un service d’ORL


- Les faux vertiges seront traités selon le degré et la cause dans la mesure du possible.

PARALYSIE FACIALE PERIPHERIQUE

Elle se manifeste par une déviation unilatérale de la bouche du coté sain.

 Mode de survenue : une paralysie faciale périphérique peut être brusque ou


progressive.

- On peut avoir une paralysie faciale périphérique (PFP) brusque en cas de


traumatismes ou d’infections ou à frigore.
- Une PFP peut être progressive en cas de tumeurs (parotidiennes ou tumeurs de
l’oreille moyenne).

14
La paralysie faciale périphérique est associative (c.à.d. qu’il y a atteinte
égale des 2 branches du nerf VII (inférieure et supérieure).

Dans la paralysie faciale centrale (PFC), il y a atteinte dissociative, c.à.d.


atteinte sélective de l’une des 2 branches du nerf VII.

 Conduite à tenir : transfert vers l’ORL (PFP) ou la neurologie (PFC).

Paralysie faciale
périphérique
Survenue Anti inflammatoire
Otoscopie normale (corticoïde) si contre
brutale
indication, donner les
non stéroïdiens. +
vitamines neurotropes
Survenue
brusque
Otoscopie
pathologique

Référer
en ORL

OMC,
tumeurs de la
parotide et
de l’oreille
moyenne

15
II. LE NEZ

1. Algie nasale

 Définition : elle se définie comme un douleur du nez.

L’interrogatoire permet de préciser :

- Le mode de survenue spontané ou provoqué,


- La notion de traumatisme,
- La notion de rhume.

L’examen clinique vise à rechercher une inflammation ou une infection du nez.

 Diagnostic :

Le diagnostic peut être évoqué après inspection de la pyramide nasale


et rhinoscopie antérieure ; parfois les radiographies peuvent être utiles au diagnostic en cas
de fracture des os propres du nez. Le diagnostic différentiel est souvent discuté entre
furoncle du vestibule nasal, névralgie du nerf V, rhinite aigüe ou rhino-sinusite aigüe.

 Conduite à dire :

Le traitement dépend du diagnostic. Toutefois le recourt aux


antalgiques usuels (ex : paracétamol ou autres) ; l’antibiothérapie doit être obligatoire
devant toute algie d’origine traumatique.

Nez :

Inflamma-
Douleur Rhinites et RX SINUS
toire,
(algie nasale) Rhino
infectieu- Gouttes
sinusites
se nasales
aigues
antiseptiques,

Déconges-
tionnants
oraux

Antibiotiques
RX os propre si RX
Anti- Référer patholologi-
Traumati du nez ou du
inflammatoi- en ORL que
-que crane
res
16
2. Rhinorrhée

 Définition : écoulement aqueux ou muqueux extériorisé par le nez.

L’interrogatoire vise à préciser :

- La survenue spontanée ou provoquée (mouchage violent) ;


- Les maladies associées notamment la grippe, la rougeole, la rubéole ou la scarlatine ;
- La notion de traumatisme.

Type de rhinorrhée: doit également être recherché

- clair,
- purulent,
- strié de sang.

 Diagnostic :

Le diagnostic est fonction du type de rhinorrhée :

- En cas de rhinorrhée claire, on peut penser à ou rhinite catarrhale ou à allergie


nasale.
- En cas de rhinorrhée purulente, on peut penser à une infection rhino sinusienne ; une
rhinorrhée purulente unilatérale fait évoquer une tumeur endonasale ou un corps
étranger endonasal parfois une sinusite maxillaire d’origine dentaire.

 Conduite à dire :

La prise en charge dépend de type de rhinorrhée :

- Devant une rhinorrhée claire, on peut donner des gouttes nasales antiseptiques (ex :
argyrol 1% ou 0,5% 3x3 gouttes nasales/j, décongestionnants oraux pendant 7 jours
et en cas de fièvre, donner les antipyrétiques.
- Devant une rhinorrhée purulente unilatérale ou bilatérale, on recourt à des gouttes
nasales antiseptiques (argyrol 1% ou 0,5% 3 x 3 gouttes nasales /j), les
décongestionnants oraux peuvent être associés pendant 7-10 jours + les
antibiotiques pendant 7-10 jours. En cas de résistance, référer en ORL.
- Devant une rhinorrhée purulente unilatérale évocatrice d’un corps étranger, il faut
envisager l’extraction du corps étranger si accessible. A défaut de l’accessibilité, il
faut référer en milieu spécialisé ORL.
- En cas de suspicion d’une imperforation choanale : Référer au service d’ORL

17
Gouttes
nasales
+
décon-
Rhinorrhée : Rhini- gestion
Muqueuse et nant
écoulement te
bilatérale oraux
extériorisé par le
nez

Rhino Si RX SINUS
Purulente sinusites pathologi-
bilatérale ques
Référer en
Allergie Antibiotique ORL après
nasale et gouttes échec
Aqueuse + nasales (10
éternuement jours)

Corps
Purulente
étrangers Anti histaminique et
unilatérale
Référer en ORL

Sinusite Anti
maxillaires inflammatoires
d’origine et antibiotiques
dentaire (10 jours)

Tumeur nasale
infectée
Référer en
Stomatologie

18
3. Epistaxis

 Définition : c’est un écoulement de sang extériorisé par le nez.

L’interrogatoire doit préciser :

- La notion de grattage endonasal


- Les troubles de la crase sanguine
- La notion d’exposition au soleil
- La notion de période pubertaire
- La notion d’hémophilie en famille
- L notion de traumatisme du massif facial
- La notion de prise d’anticoagulants
- La notion d’obstruction nasale en permanence.

 Diagnostic :

Le diagnostic détermine le caractère bénin et grave en permanence.

L’épistaxis bénigne se caractérise par un saignement peu abondant, goutte à goutte par la
narine, unilatéral, sans retentissement sur l’état général. Tandis que l’épistaxis grave se
caractérise par son abondance, sa répétition ou sa continuité.

 Conduite à tenir:

Le traitement vise à :

- Préciser l’abondance et le retentissement de l’hémorragie,


- Assurer l’hémostase,
- Rechercher l’étiologie.

Plusieurs gestes sont utiles pour assurer l’hémostase, il s’agit de la compression bidigitale
des ailes du nez pendant 15 min, ou par tampon de coton imbibé hémostatique, de
thrombase ou d’eau oxygénée.

En cas de persistance de saignement malgré l’usage de tampon ou compresse dans la fosse


nasale, Référer le patient en ORL.

19
Epistaxis
Epistaxis bénigne - Préciser l’abondance
(Saignement minime) et le retentissement
de l’hémorragie
- Assurer l’hémostasie
- Ecoulement
- Rechercher étiologie
sanguinolent
Epistaxis grave
- Extériorisé par le nez (Personne abondance)

Hémosta Cfr.
se Epistaxis
bénigne

Référer
en ORL

4. Obstruction nasale

 Définition : c’est l’insuffisance de respiration par le nez.

L’interrogatoire vise à préciser :

- L’âge du patient
- Le mode de survenue brutale ou progressive
- L’exposition aux froid, parfum ou à la pollution (fumée, poussière).
- La notion de promiscuité résidentielle
- Les signes d’accompagnement : éternuement, ronflement, troubles de l’odorat,
troubles de la voix, troubles de déglutition, troubles squelettiques et troubles
généraux.

20
 Diagnostic:

Le diagnostic est fait grâce au test de perméabilité nasale de 2 narines en utilisant le filet de
coton placé devant la narine ou la buée sur le miroir de Glatzer.

Le diagnostic différentiel est discuté en fonction de l’âge :

- Chez le nouveau né : on peut penser à une atrésie des choanes, à une imperforation
choanale ou à une rhinite infectieuse néonatale.
- Chez les nourrisson et enfant : on peut penser à une hypertrophie adénoïdienne, à
une hypertrophie amygdalienne, à une rhinite catarrhale, à une éthmoïdite, à une
allergie nasale ou à un corps étranger endonasal.
- Chez l’adulte : on peut penser à une turgescence de cornets, à une rhinosinusite, à
une allergie nasale, à une crête (épine) de la queue du cornet ou à une tumeur
nasale.

 Conduite à tenir:

La conduite à tenir vise à lever l’obstruction nasale en fonction de son étiologie :

- En cas de fièvre donner des antipyrétiques et des gouttes nasales dont la solution
physiologique à raison de 3 x 3 gouttes nasales surtout chez le nouveau né.

Préciser l’âge

OUI

Mode de survenue Corps Accessible


Enfant Extraire
brutale ou agressive Etranger
nourrisson

NON

Référer en
ORL

21
III. LE PHARYNX

1. Dysphagie

 Définition : c’est une gène à la déglutition ou une difficulté pour avaler.

A l’interrogatoire, il faut rechercher :

a) Son importance : elle peut être :

- Discrète : simple gène au passage du bol alimentaire, sensation fugace de pesanteur


ou de picotement.
- Complète : s’accompagne d’un blocage invincible du bol alimentaire.
- Permanente, capricieuse voire paradoxale c.à.d. les aliments consistants passent plus
facilement que les liquides.
- Intermittente : la crise de dysphagie alternant avec des rémissions plus ou moins
complètes.

b) Son mode d’installation :

- Brutale ou progressive : la dysphagie s’aggravant moins rapidement touchant d’abord


les solides puis les liquides.

c) Les signes d’accompagnent :

- Douleurs (odynophagie)
- Régurgitations
- Eructations
- Dysphonie
- Toux
- Expectorations
- Dyspnée

L’examen ORL consiste à l’examen de l’oropharynx, on trouve :

- Amygdales rouges simplement ou rouges avec enduits blanchâtres


- Gonflement amygdalien ou péri-amygdalien
- Amygdales ulcérées saignant au contact

22
 Examens paracliniques :

- TDR,
- ASLO,
- Gb,
- VS,
- FL.

 Diagnostic :
- Amygdalites aigües
- Pharyngite aigüe
- Abcès rétro-pharyngien
- Phlegmon amygdalien ou périamygdalien

 Conduite à tenir :
- Si amygdalite aigüe rouge, donner les antalgiques (ex aspirine 3 x 1g/j), les
collutoires (ex collu-hextril 3 x 2 pulvérisations/j)
- Si pharyngite aigüe : antalgiques 3 x 1g/j
- Si abcès rétro-pharyngien : collutoires 3 x 2 pulvérisations/j et antibiotiques
(association amoxicilline-acide clavulanique 2 x 1g) et
- Référer le patient en ORL.

23
Dysphagie + Gonflement
Amygdalien ou péri amygdalien

2. Rhinolalie

- Antibiotique par
Associée au trismus Abcès péri amygdalien voie parentérale
ou amygdalien - Anti inflammation
par parentérale

Référer en
ORL

Amygdales ulcérées et
saignement au contact avec
adénopathies sous angulo- Penser a un cancer
mandibulaires amygdalien

 Définition : émission de voix nasonnée ou nasonnement.

A l’interrogatoire, préciser :

- Son mode de survenue : brutal ou progressif


- Les signes d’accompagnement : ronflement sans horaire, ronflement
pendant le sommeil, rhume à répétition, saignement par le nez, troubles
visuels, respiration buccale, fièvre, adénopathie latéro-cervicale uni ou
bilatérale.

24
- L’âge du patient

 Diagnostic :

 Végétations adénoïdes :
- Traitement : antalgiques si fièvre, argyrol 0,5 ou 1% 3x3
gouttes/narine/j//10j et AINS (meftal 2x1 càc).
- Exploration paraclinique : Rx Cavum : si rétrécissement de la
colonne d’air rhinopharyngée, référer en ORL pour
adénoïdectomie.

 Abcès rétropharyngien
 Fibrome nasopharyngien
 Cancer du rhinopharynx

Pour toute suspicion de ces cas (2, 3, 4), référer en ORL pour prise en charge.

Rhinolalie + épisode d’aspiration


1. Fibrome neuropharyngé Référer en ORL
sporodique
2. Cancer du rhinolarynx
+ obstruction nasale

3. Trismus

 Définition : c’est une limitation involontaire de l’ouverture buccale.

A l’interrogatoire, préciser :

- le mode de survenue : brutal ou progressif


- la notion de traumatisme de l’ATM (articulation temporo-mandibulaire)
- la notion de fièvre
- les signes d’accompagnement : odynophagie, dysphagie, hypersalivation, odontalgie.

Rechercher au complément d’anamnèse une carie des molaires surtout et autres


contractures.

25
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

 Conduite à tenir :

- Antalgiques en urgence et transférer en milieu ORL.


- Si suspicion de tétanos, transférer dans un service de réanimation.
- Si abcès dentaire, transférer en stomatologie.

Mode de Luxation de Référer


survenue l’ATM en Chirurgie
Trismus : brutale Maxillo-faciale
ouverture
buccale limitée

Péripharyngées (abcès péri


amygdalien latéropharyngé

retropharyngé
Mode de
survenue
progressif
Avec
fièvre

Abcès dentaires (dents de


sagesse)

Contractures
généralisées Tétanos
Médecine
interne

26
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

IV. LE LARYNX
1. Dysphonie :

 Définition : c’est l’altération du son laryngé.

A l’interrogatoire, préciser :

 Le mode d’installation : brutal ou progressif


 L’ambiance et conditions de travail : fumée, poussière, polluants ?
 La nécessité vocale professionnelle en voix chantée et parlée
 Malmenage vocal : choriste ou musicien ?
 Les traitements déjà subis : médicamenteux, orthophonique ; thyroïdectomie
 Le contexte grippal
 L’exposition au froid
 Les signes associés : dyspnée, toux, fièvre, stridor (gloussement d’un coq en colère).
 L’âge et la tendance à la suffocation.

 Examen clinique : laryngoscopie (apanage des ORL).

 Diagnostic :
- Laryngite aigüe : donner des boissons chaudes, un repos vocal pendant 10 jr et un
anti-inflammatoire par voie générale pendant 8-10 jr.
- Laryngite chronique : donner les anti-inflammatoires et si échec du traitement,
Référer en ORL.
- Tumeurs et pseudotumeurs laryngées : Référer en ORL.
- Corps étrangers : Référer en ORL.

27
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

Dysphagie ou
altération du son Mode de Traumatisme
laryngé survenue du larynx
brutale
Antibiotiques
+

Mode de Anti-
survenue inflammatoi-
progressive res

Référer en
ORL

+ Tabagisme
- Laryngite
+ Alcoolisme aiguë Inhalation +
- Laryngite Anti
clinique ?? inflammato
ires

10 – 11
Malmenage + jours
surmenage Si
vocaux échec

- Tumeurs et
pseudotumeurs
Ambiance et
condition de
travail : fumée,
poussières,
pol ?????

Antécédents de Paralysie récurrentielle


Thyroïdectomie unilatérale
2.

28
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

Dyspnée

 Définition : c’est une respiration difficile et pénible à la suite d’une diminution de la


filière laryngée.

 Caractéristiques : inspiratoire avec cornage ou stridor, tirage sus-sternal et/ou


intercostal.

A l’interrogatoire, préciser :

- L’âge
- La notion de traumatisme
- Manipulations endoscopiques
- Suffocation
- Inhalation des gaz irritants
- Tentative de strangulation
- Notion de fièvre
- Signes associés : stridor.
- Antécédents de thyroïdectomie.

 Diagnostic différentiel :
- Dyspnée bronchique, asthmatiforme : expiratoire
- Dyspnée trachéale : inspiratoire et expiratoire
- Laryngomalacie

 Conduite à tenir :
- Antalgiques en urgence et Référer en ORL pour tous les cas.

29
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

Dyspnée :

Respiration difficile
et pénible qui
survient suite à une
diminution du Chez les
Corps
calibre de la filière nourrissons et
étrangers ORL
laryngée les petits
enfants

Paralysie récurrentielle
bilatérale ………………
Mode
Chez les
de
adultes
surven
ue
Inspirat brutale
oire
Chez les
Palmarès
nouveaux Référer
Kystes
Mode nés et en ORL
endolary
de nourrisson
ngés
survenu s
e
progres
sive

Chez les
Papillomie
enfants
laryngé

Trachéoto
Chez les Si
détres-
mie
adultes Pseudotume
urs de se
respira-
………..
toire
Tumeurs

30
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

ANNEXE : LES CORPS ETRANGERS EN ORL

1. Corps étrangers de l’oreille


Sont fréquents chez l’enfant, la nature diverse, volontiers méconnus, mais
peuvent être responsables :

- Soit d’une inflammation de l’oreille externe surtout si le corps étranger est


ancien, de nature végétale
- Soit d’une blessure tympanique lors de l’introduction ou de manœuvre
d’extraction inappropriées.

Traitement : le lavage d’oreille pour évacuer le corps étranger par les voies
naturelles, a traumatique, indolore, suffit dans la plupart des cas. L’utilisation de
micro-instruments mousses (crochets, micro-pinces) est du ressort du spécialiste ;
elle peut être utile notamment en cas de perforation tympanique préalable mais
nécessite un geste précis.

Le refoulement d’un corps étranger peut entrainer de graves lésions au niveau de


l’oreille moyenne.

2. Corps étranger du nez

C’est une pathologie essentiellement pédiatrique (du grand nourrisson et du petit


enfant).

Clinique :

a. Chez l’enfant :

- caractère unilatéral
- Obstruction nasale,
- Ecoulement purulent ou fétide

b. Chez l’adulte :

- Suppuration nasale tenace, fétide unilatérale ou devant une cellulite


nasojugale.

31
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

Il faut éliminer ici une sinusite ethmoïdo-maxillaire.

Traitement : extraire les corps étrangers a l’aide d’un crochet mais évitez soit de les refouler
en arrière soit de les bloquer dans la fente olfactive .Ici il vaut mieux passer la main a un
spécialiste.

N.B : Il faut que les corps étranger soit très accessible si non Référer le malade en
ORL.

3. Corps étrangers du Pharynx

Ils se manifestent par une simple gêne pharyngée, d’apparition brutale, en règle au cours
d’un repas, tenace, localisée, souvent latéralisée (arrêté de poisson, fragment d’os).

Un corps étranger volumineux, de siège pharyngo-laryngé peut entrainer une aphasie


associée ou non une détresse respiratoire, imposant une extraction en urgence dans un
service d’ORL.

Le corps étranger non urgent sera toujours confié à un service d’ORL, en attendant le patient
doit être mis sous anti inflammatoire.

4. Corps étranger du larynx

Ils sont l’apanage du jeune enfant, dès l’âgé de la préhension (5mois). C’est un
accident relativement fréquent, grave soit du fait du siège du corps étranger
(enclavement laryngé ou corps étranger mobile), soit parce qu'il est méconnu.

Généralement il s’agit de végétaux (cacahuète, haricot, noyaux des fruits ou de


petits jouets plastiques ou métalliques).

a. Syndrome de pénétration :

Bradypnée inspiratoire, tirage :

 sus-sternal
 cornage
 angoisse

32
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

 tendance a la suffocation
 quintes de toux expulsives

Période de tolérance du corps étranger

Elle est dominée par la dysphonie. Les examens Para-cliniques ; les radiographies standard
du larynx peuvent montrer le corps étranger s’il est radio-opaque.

Conduite à tenir :

Tenir l’enfant par les membres inférieures, tête base. Taper sur le dos en vue de provoquer
une toux expulsive (manœuvre Heimlich) en cas d’échec de la manœuvre transférer l’enfant
en ORL. Il faut bien regarder le sujet respirer et le mobiliser doucement (position assise, semi
assise ou allongée) Si une dyspnée importante persiste, une oxygénation permet d’attendre
le geste salvateur. En cas de détresse, il faut faire une trachéotomie.

5. La trachéotomie de sauvetage

La trachéotomie de sauvetage peut être pratiquée en extrême urgence devant toute


détresse respiratoire sévère. Celle-ci ne tient compte ni de l’asepsie et ni de la technique
opératoire. En effet, on peut recourir à un bistouri, a un canif ou la pointe d’un stylo que l’on
peut utiliser pour inciser la trachée.

On procède à une incision verticale à environ 3 – 4 cm au dessus du creux sus sternal jusqu’à
la trachée. Puis alors on peut placer un tube trachéal, une canule trachéale ou tout autre
objet pouvant permettre l’entrée de l’air dans la trachée. Ensuite le patient peut être référé
en service d’ORL.

33
Liste générale des experts et personnel d’appoint ayant participé à l’élaboration et/ou la validation technique et la finalisation des Guides
cliniques thérapeutiques des prestataires des Hôpitaux Généraux de Référence en RDC

0. PHASE PREPARATOIRE (OSSATURE ET CONTENU DES DOCUMENTS) AU CENTRE THERESIANUM


N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email
0998054872
Dr José KUMUMANGI MALEKEA
1. DDSSP 0823281865 kumumang_ssbf@yahoo.fr
(Santé Publique)
0896437657
Dr Matthieu KANDAL A KARUMB 0994595758
2. DDSSP matthieukandal@yahoo.com
(Santé Publique) 0825989792
Dr Stéphane KWATA EWANDO 0815290798
3. DDSSP ewandokwata@gmail.com
(Santé Publique) 0998399817
Dr Robert DJAMBA LAMA 0998841322
4. DDSSP djambalama@yahoo.fr
(Santé Publique) 0811603892
Dr Daniel MUTEBA KOLONGO
5. PNLO 0812424732 danielmuteba2002@yahoo.fr
(Santé Publique)
Dr Christian SIBOKO BOLAMBA
6. DDSSP 0821518696 siboko400@yahoo.com
(Santé Publique)
CD Salomon NYOBI NTAMBU 0898956475
7. DDSSP nyontasa@yahoo.fr
(Chirurgien Dentiste) 0813550557
Dr Josette ILUNGA MULEYA
8. PNSOV 0853057557 joskikaya@yahoo.com
(Ophtalmologue + Santé Publique)
Dr Tutu MUKUNA KATAMBAYI
9. DDSSP 0972253438 tutumukuna@yahoo.fr
(Santé Publique)
Dr Pantaléon LEWO DI MPUTU HGR SAINT LUC
10. 0815253616 pantallewo@yahoo.fr
(Généraliste) (Kisantu)
Dr Isabelle KOBANGANDA Kasaï Occidental 0994558943
11. jeanrenemukendi@gmail.com
(Généraliste) (Kananga) 0815669371
Dr Alex IBANDA MATONDO HGR LUBUNGA matondoalex@yahoo.fr
12. 0993438081
(Généraliste) (Kisangani) alexibanda2010@gmail.com
Dr Guy MUSSAMBA
13. (Généraliste) DDSSP 0998181789 gmussamba@gmail.com
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email


Mme Alphonsine MATABA TSHANGU
14. PNSM 0810991337 matabaalpho@yahoo.fr
(Infirmière)
Dr Déo NSINGI KONDA
15. HGR MAKALA 0990748517 deonsingi@gmail.com
(Gynécologue-Obstétricien)
Dr Jean NDUNDU LUWAWU HGR SAINT LUC
16. 0997414826 Jean.ndundu@yahoo.fr
(Santé Publique) (Kisantu)
Dr Hubert KAKALO LISASI HGR MAKISO
17. 0814983779 Thekakalo51@gmail.com
(Chirurgien) (Kisangani)
Dr Thomas KABANGA KABUYA
18. HASC NDJILI 0999942324 thomaskabanga@gmail.com
(Chirurgien)
Dr Osée LIEKE LIKUNDA HGR MAKISO 0824855041
19. oselieke@yahoo.fr
(Généraliste) (Kisangani) 0999882469
Dr Léonie MANYA KITOTO 0998527897 manyaleonie@gmail.com
20. DLM
(Santé Publique) 0823035935 manyaleonie@yahoo.fr
Mme Germaine KIMBAMBU NSIANGANI 0812903812
21. DDSSP gkimbambu@yahoo.fr
(Pharmacienne + Santé Publique) 0998370817
Mme Emilia NTUMBA NTUMBA emientumba@gmail.com
22. DDSSP 0813107725
(Infirmière) cellulecaps@yahoo.fr
Dr Jolie BISHALA MUTOMBO
23. DDSSP 0998723307 jbishala@yahoo.fr
(Généraliste)
Dr Cathy AKELE ETANGO HGR PEDIATRIQUE
24. 0815252161 akelekat@yahoo.fr
(Pédiatre) KALEMBELEMBE
Dr Josephine NKOY BELILA
25. HGR NDJILI/ISTM 0998402890 docteurnkoy@gmail.com
(Interniste)
Dr Gérard KABAMBA MBWEBWE
26. HGRPK 0999921499 gerkabam@yahoo.fr
(Chirurgien)

1. PHASE DE CONSOLIDATION DU DRAFT 0 EN DRAFT 1 AU PNMLS


N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email
1. Dr José KUMUMANGI MALEKEA DDSSP 0998054872
(Santé Publique) 0823281865 kumumang_ssbf@yahoo.fr
0896437657

35
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email


2. Dr Raymond MUFWAYA JICA
0819072842 raymondmufwaya@yahoo.fr
(Santé Publique)
3. Dr Matthieu KANDAL A KARUMB DDSSP 0994595758
matthieukandal@yahoo.com
(Santé Publique) 0825989792
4. Dr Stéphane KWATA EWANDO DDSSP 0815290798
ewandokwata@gmail.com
(Santé Publique) 0998399817
5. Dr Robert DJAMBA LAMA DDSSP 0998841322
djambalama@yahoo.fr
(Santé Publique) 0811603892
6. Dr Daniel MUTEBA KOLONGO PNLO
0812424732 danielmuteba2002@yahoo.fr
(Santé Publique)
7. Dr Christian SIBOKO BOLAMBA DDSSP
0821518696 iboko400@yahoo.com
(Santé Publique)
8. CD Salomon NYOBI NTAMBU DDSSP 0898956475
nyontasa@yahoo.fr
(Chirurgien Dentiste) 0813550557
9. Dr Josette ILUNGA MULEYA PNSOV
0853057557 joskikaya@yahoo.com
(Ophtalmologue + Santé Publique)
10. Dr Tutu MUKUNA KATAMBAYI DDSSP
0972253438 tutumukuna@yahoo.fr
(Santé Publique)
11. Mme Germaine KIMBAMBU NSIANGANI DDSSP 0812903812
gkimbambu@yahoo.fr
(Pharmacienne + Santé Publique) 0998370817
12. Mme Emilia NTUMBA NTUMBA DDSSP emientumba@gmail.com
0813107725
(Infirmière) cellulecaps@yahoo.fr
13. Mlle Alphonsine KISUMBULE OYOMBA DDSSP
0816830139 alphkisumbule@gmail.com
(Infirmière)
14. Dr Jolie BISHALA MUTOMBO DDSSP
0998723307 jbishala@yahoo.fr
(Généraliste)
15. Dr Jeff MEMBA DIOWO DDSSP
0814434534 drjeffmemba@yahoo.fr
(Santé Publique)
16. Dr Léonie MANYA KITOTO DLM 0998527897 manyaleonie@gmail.com
(Santé Publique) 0823035935 manyaleonie@yahoo.fr
17. Dr Wilfried MUTOMBO KALONJI PNLTHA
0819940326 wmutombo@yahoo.fr
(Santé Publique)
18. Dr Papy MABANZA MENAYAKU PNLS 0815164054
papmabanza@yahoo.fr
(Santé Publique)

36
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

2. PHASE DE VALIDATION TECHNIQUE AU CENTRE THERESIANUM


N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email

1. Dr José KUMUMANGI MALEKEA DDSSP 0998054872


(Santé Publique) 0823281865 kumumang_ssbf@yahoo.fr
0896437657
2. Dr Anastasie MULUMBA MUJINGA OMS
0817006413 mulumbaa@who.int
(Médecin Biologiste)
3. Dr Cosmas TSHEKE KOY IMA
0812987252 tshekekoy@yahoo.fr
(Santé Publique)
4. Dr Ninette MBUYI NDAYA CARITAS CONGO
0999301449 ninette.mbuyi41@gmail.com
(Généraliste)
5. Dr Christian NKENDA MPASI ECC
0814021221 chrisnkenda@gmail.com
(Généraliste)
6. Dr Brigitte KINI NSIKU OMS
0817006417 kininsikub@who.int
(Généraliste)
7. Dr Dieudonné MOTEMANKELE dieudonne.motemankele@giz.de
GIZ 0991006688
(Santé Publique) motemad1@yahoo.fr
8. Dr Amina BANGANA UNICEF 0817106238 abangana@unicef.org
(Spécialiste Nutrition) 0996050399 abangana@yahoo.fr
9. Dr Moise KAKULE KANYERE DDSSP 0992304415
kanyeremoise@gmail.com
(Généraliste) 0812409889
10. Dr Jean Caurent MANTSHUMBA BIKETE Secrétariat Général 0818133511 mantshumba@hotmail.com
(Santé Publique) 0991382184
11. Dr Matthieu KANDAL A KARUMB DDSSP 0994595758
matthieukandal@yahoo.com
(Santé Publique) 0825989792
12. Dr Stéphane KWATA EWANDO DDSSP 0815290798
ewandokwata@gmail.com
(Santé Publique) 0998399817
13. Dr Robert DJAMBA LAMA DDSSP 0998841322
djambalama@yahoo.fr
(Santé Publique) 0811603892
14. Dr Daniel MUTEBA KOLONGO PNLO
(Santé Publique) 0812424732 danielmuteba2002@yahoo.fr

37
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email

15. Dr José LIPEKENE BUSA BOPELE D12 0998366766


jolipek@yahoo.fr
(Généraliste) 0841486683
16. Dr Christian SIBOKO BOLAMBA DDSSP
0821518696 siboko400@yahoo.com
(Santé Publique)
17. CD Salomon NYOBI NTAMBU DDSSP 0898956475
nyontasa@yahoo.fr
(Chirurgien Dentiste) 0813550557
18. Dr Josette ILUNGA MULEYA PNSOV
0853057557 joskikaya@yahoo.com
(Ophtalmologue + Santé Publique)
19. Dr Véronique ASOBEE KOLOTE HGRPK 0815169426
drasovero@gmail.com
(ORListe) 0899484406
20. Dr Tutu MUKUNA KATAMBAYI DDSSP
(Santé Publique) 0972253438 tutumukuna@yahoo.fr

21. Dr Gérard KABAMBA MBWEBWE HGRPK


0999921499 gerkabam@yahoo.fr
(Chirurgien)
22. Dr Josephine NKOY BELILA HGR NDJILI/ISTM
0998402890 docteurnkoy@gmail.com
(Interniste)
23. Dr DEBONDT GARYN HGR PEDIATRIQUE 0999937030
garyndb@gmail.com
(Anesthésiste et Réanimateur) KALEMBELEMBE 0859937030
24. Dr Jean Fidèle ILUNGA MUBAYI PNIRA jfilunga@hotmail.com
0999927053
(Pédiatre)
25. Dr Henry BONGO LYAMBA HGRPK
0998526632 bongohenri@yahoo.fr
(Pédiatre)
26. Dr Jean José WOLOMBY MOLONDO CUK 0818133970
jjwolomby@gmail.com
(Gynécologue-Obstétricien) 0998137662
27. Dr Jérôme SOKOLO GEDIKONDELE CUK
0998134021 sokologedi@yahoo.fr
(ORListe)
28. Prof Dr Jean Pierre ELONGI MOYENE HGRPK
0818104366 elongi2002@yahoo.fr
(Gynécologue-Obstétricien)
29. Mr Patrice KABANGU MUNDIDIMBI PNLTHA
0810318449 patricekab2007@yahoo.fr
(Superviseur THA)
30. Dr Adelard NZANZU KALIMA Nord Kivu (Butembo) 0997729057
nzanzukalima@gmail.com
(Interniste) 0816767134
31. Dr Généviève WASSASYA STAMILI HGR PANZI 0993480363 stamili@yahoo.fr

38
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email

(Dermatologue) Sud Kivu (Bukavu) 0854733890


32. Dr Marcellin BUGEME BAGUMA Katanga (Lubumbashi) 0997014732
marcellinbugeme@yahoo.fr
(Neuro-psychiatre)
33. Dr Evariste LIKINDA BOFONDA Equateur (Mbandaka)
0858164183 evalik2@hotmail.com
(Neuro-Chirurgien)
34. Dr Joseph LUKUSA KAPUTU KANDE Kasaï Oriental (Mbuji Mayi) 0856119796
joselukusakap@gmail.com
(Interniste) 0993708410
35. Dr Chiara CASTELLANI Bandundu (Kenge)
0810300128 bdomkenge@gmail.com
(Gynécologue-Obstétricienne)
36. Prof Dr Philippe MALU KANKU UNIVERSITE DU KASAI
0812362091 malukanku2014@yahoo.fr
(Interniste) (Kananga)
37. Dr Lucien BOLUKAOTO BOME Province Orientale 0998633624
drlucien2011@yahoo.fr
(Interniste) (Kisangani) 0853571639
38. Dr Roger MAHEMA LUTABU Bas-Congo (Kimpese)
0815082947 mahemalut@yahoo.fr
(Ophtalmologue)
39. Dr Philippe TSHIMANGA KALOMBO CUK 0815101278
pkaltshim@yahoo.fr
(ORListe) 0852401239
40. Dr Mimi MUKWAMU MUKENTO HGRPK 0823970530
mukwami@yahoo.fr
(Dermatologue) 0850043875
41. CD Larson KABUENGE MAMBU HGRPK
0815088399 ikabuenge@gmail.com
(Chirurgien Dentiste)
42. Dr Audace MAKAMBA MBONARIBA Secrétariat Général
0859916015 makambaudace@gmail.com
(Santé Publique)
43. Mme Rita BOKEMPOSILA AKANTIMA HGRPK
0813626692 ritabokempo@yahoo.fr
(Biologiste Médicale)
44. Mr Daddy YUMBU WANGANI D2 0993736765
yumbudaddy@gmail.com
(Pharmacien) 0817260850
45. Mme Alexandrine VUHANGA NGOVI DPM
0812989679 vuhanga2014@gmail.com
(Pharmacienne)
46. Mme Germaine KIMBAMBU NSIANGANI DDSSP
0812903812
(Pharmacienne + Santé Publique) gkimbambu@yahoo.fr
0998370817
47. Dr Ally NDJUKENDI OMBA PNSM 0998247640 drallyndjukendi@gmail.com

39
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email

(Neuro-psychiatre) 0810141653
48. Mme YABILI MALUNGA PNSR
0818135354 yabilimalunga@hotmail.fr
(Infirmière EASI)
49. Mr Joseph MAVIANA APATAONE PRONANUT apataone@yahoo.fr
(Nutritionniste) 0816566205
bobomaviana@gmail.com
50. Dr Tony BAKUKULU ITEMAIFANDA PNLMD 0815119290 jeantonybaku@yahoo.fr
(Santé Publique) 0998115490
51. Dr Mamy FINA MAWETE PNLT 0825000713 mawete2014@gmail.com
(Interniste) 0816513864
52. Dr Théodore ASSANI SALUBEZIA PNLS
0997757616 drtheodoreassani@yahoo.fr
(Santé Publique)
53. Dr Donat MBALE IKONDE Secrétariat Général 0998265047
donatmbale@yahoo.fr
(Santé Publique) 0816251403
54. Dr Justin KABONJO LUBALA DDSSP 0994223604 justinlubalakabonjo@gmail.com
(Santé Publique) 0853720709 kajulu2000@yahoo.fr
55. Mr Symphonie KALALA MUJANAY DPM
0995874957 ksmsuccess@gmail.com
(Pharmacien)
56. Dr Ignace MULAMBA TSHIBANGU PNSSU ignacemulamba68@gmail.com
0811432851
(Généraliste) ignacemulamba@yahoo.fr
57. Dr Fernand NTUMBA KAYEMBE DDSSP
0997524445 ntumbafernand@ymail.com
(Santé Publique)
58. Mme Emilia NTUMBA NTUMBA DDSSP emientumba@gmail.com
0813107725
(Infirmière) cellulecaps@yahoo.fr
59. Mlle Alphonsine KISUMBULE OYOMBA DDSSP
0816830139 alphkisumbule@gmail.com
(Infirmière)
60. Dr Dickson VEYI TADULU CUK
0818106788 taduluveyi@gmail.com
(Chirurgien)
61. Dr Trésor MVUNZI SWAMBULU CUK
0814450069 tresormvunzi@gmail.com
(Généraliste)
62. Dr Christian MOTUTA AMISI HGRPK
0895877431
(Parasitologue-Herpétologiste) motuta2003@yahoo.fr
0858618250
63. Dr Xavier MUTSWA KAGU BDOM 0998232013 xaviermutswa@gmail.com

40
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email

(Santé Publique)
64. Mme Ghislaine MBELU KANYUNYU DPM
0998700303 ghislainemap@yahoo.fr
(Pharmacienne)
65. Mme Marie Charlotte NTANKOY NKOMBE ISTM
(Biologiste médicale) 0818109738 sarkysetswaka@gmail.com

66. Mr Cyrille MUTOMBO KALOMBO DPM


0815771403 cyrille_mutombo@yahoo.fr
(Pharmacien)
67. Mme Marie Claire MOLEKA BADIBANGA DPM 0848448110
molekabadibanga@gmail.com
(Pharmacienne) 0993819970
68. Mme Stéphanie TUMBA BINAMA DDSSP 0998600296
binamastephy@yahoo.fr
(Informaticienne) 0813448866
69. Mme Thérèse BAMOLEKE MANGAZA DDSSP
0817226965 Non disponible
(Informaticienne)

3. PHASE DE FINALISATION EN DEUX ETAPES (AU CENTRE THERESIANUM ET AU JARDIN BOTANIQUE DE KISANTU)
N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email

1. Dr Blanchard MUKENGESHAYI KUPA 0999947138 mukkupa@yahoo.fr


SG/MSP
(Santé Publique)
2. AG Paul NGANDU KATALA KAKOLE 0810375482 ngandukatalapaul@yahoo.com
DDSSP
(Directeur a.i. Développement SSP)
3. Dr José KUMUMANGI MALEKEA DDSSP 0998054872
(Santé Publique) 0823281865 kumumang_ssbf@yahoo.fr
0896437657
4. Mme Germaine KIMBAMBU NSIANGANI DDSSP 0812903812
gkimbambu@yahoo.fr
(Pharmacienne + Santé Publique) 0998370817
5. Dr Matthieu KANDAL A KARUMB DDSSP 0994595758
matthieukandal@yahoo.com
(Santé Publique) 0825989792
6. Dr Fernand NTUMBA KAYEMBE DDSSP
0997524445 ntumbafernand@ymail.com
(Santé Publique)

41
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email

7. Dr Ignace MULAMBA TSHIBANGU PNSSU ignacemulamba68@gmail.com


0811432851
(Généraliste) ignacemulamba@yahoo.fr
8. Dr Josette ILUNGA MULEYA PNSOV
0853057557 joskikaya@yahoo.com
(Ophtalmologue + Santé Publique)
9. CD Salomon NYOBI NTAMBU DDSSP 0898956475
nyontasa@yahoo.fr
(Chirurgien Dentiste) 0813550557
10. Dr Mimi MUKWAMU MUKENTO HGRPK 0823970530
mukwami@yahoo.fr
(Dermatologue) 0850043875
11. Dr Josephine NKOY BELILA HGR NDJILI/ISTM
0998402890 docteurnkoy@gmail.com
(Interniste)
12. Mr Jean Marie MBUNGU MATA DDSSP 0998411630
jmbungumata@hotmail.com
(Informaticien) 0898974632
Mme Stéphanie TUMBA BINAMA DDSSP 0998600296
binamastephy@yahoo.fr
(Informaticienne) 0813448866
13. Dr Michel MULOHWE MWANA KASONGO EU
0817009425 Michel.mulohwe-mwana-kasongo@eeas.org
(Santé Publique)
14. Dr Bernadette MBU NKOLOMONYI OMS
0817006429 mbunkolomonyib@yahoo.fr
(Santé Publique)
15. AG Jean Norbert MBONZI MBAYO DES
0815006951 jeanmbonzi@gmail.com
16. Dr Raymond MUFWAYA NSENE JICA
0819072842 mufwayaraymond.cd@jica.go.jp
(Santé Publique)
17. Dr Modeste KASEREKA MEPPA PROSANI +
0972617665 mkasereka@msh.org
18. Dr Alain IYETI MBOKO DEP
0812679503 alainiyeti@yahoo.fr
(Santé Publique)
19. Dr Caroline BONDONGA MONKAMVULA PNLS
0998124132 carobondong@yahoo.fr
20. AG Jean Marie KAYUMBA LISAMBOLA DDSSP
0998179216 Jeanmariekayumba0@gmail.com
21. Dr Achille MUDIANDAMBU PNLP 0998878055 achillemudia@gmail.com
22. Dr Pierre SAMBU NZITA SG
0817286071 sambunzita@yahoo.fr
(Santé Publique)

42
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email

23. Dr Bibiche IZALE SANRU bibicheizale@sanru.org


0971019139
24. Dr Dominique BAABO UNICEF
0812979170 dbaabo@unicef.org
(Santé Publique)
25. Dr Ernest TSHIYOYO KABASELE DDSSP
0997682463 ernesttshiyoyo@yahoo.fr
(Santé Publique)
26. Dr Célestin NSIBU NDOSIMAU UNKIN
0999923676 celnsibu@hotmail.fr
(Pédiatre)
27. Dr Henri BONGO LYAMBA BOLOWETI HGRPK
0998526632 bongohenri@yahoo.fr
(Pédiatre)
28. Dr Marie Josée LOSE HGRPK
0815160969 mariejoséelose@gmail.com
(Pédiatre)
29. Tite NGUANGU CTFBR
0813084408 titenguangu@yahoo.fr
(Informaticien)
30. Dr Serge THASSINDA SG
0810058464 sergethassin@gmail.com
(Informaticien)
31. Dr Christian SIBOKO BOLAMBA DDSSP
0821518696 siboko400@yahoo.com
(Santé Publique)
32. Mme Emilia NTUMBA NTUMBA DDSSP emientumba@gmail.com
0813107725
(Infirmière) cellulecaps@yahoo.fr
33. Dr Déo NSINGI KONDA
HGR MAKALA 0990748517 deonsingi@gmail.com
(Gynécologue-Obstétricien)
34. Dr José LIPEKENE BUSA BOPELE D12 0998366766
jolipek@yahoo.fr
(Généraliste) 0841486683
35. Mlle Alphonsine KISUMBULE OYOMBA DDSSP
0816830139 alphkisumbule@gmail.com
(Infirmière)
36. Dr Dickson VEYI TADULU CUK
0818106788 taduluveyi@gmail.com
(Chirurgien)
37. Mme YABILI MALUNGA PNSR
(Infirmière EASI) 0818135354 yabilimalunga@hotmail.fr

38. Dr Evariste LIKINDA BOFONDA SG


0858164183 evalik2@hotmail.com
(Neuro-Chirurgien)

43
PATHOLOGIES DE LA SPHERE ORL

N° Prénom, nom et post-nom Institution N° téléphone Email

39. Dr Robert DJAMBA LAMA DDSSP 0998841322


djambalama@yahoo.fr
(Santé Publique) 0811603892
40. Prof Dr Jean Pierre ELONGI MOYENE HGRPK
0818104366 elongi2002@yahoo.fr
(Gynécologue-Obstétricien)
41. Dr Yves ILUNGA BANZE IMA/ASSP 0823348884 yvesilunga@imaworldhealth.org
42. Dr Jeff MEMBA DIOWO MEMISA
0814434534 drjeffmemba@yahoo.fr
(Santé Publique)
43. NSARAZA BAGWASIZE SG
0973949411
(Chauffeur)
44. EDMOND MAKITA DDSSP
(Chauffeur)

44

Vous aimerez peut-être aussi