Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
A Allah Tout puissant Qui nous a inspirée Qui nous a guidées dans le bon chemin Nous
allons dois ce que nous sommes devenu Louanges et remerciements Pour votre clémence et
miséricorde
Nos héros , ils nous ont donné le meilleur cadeau, ils ont cru en nous...
Qui nous accompagné par leurs prières, puisse Dieu lui prêter longue vie et beaucoup de
santé et de bonheur dans la vie.
I
A LA MEMOIRE DE NOTRE GRANDS-PERES:
Qui ont été toujours dans nos esprit et dans mon cœur,. Que Dieu, le miséricordieux, vous
accueille dans son éternel paradis.
Veuillez trouver tous dans ce travail l’expression de mon respect le plus profond et mon
Que Dieu le tout puissant vous préserve tous , accorde santé, bonheur, quiétude de l’esprit et
II
Remerciements
Ce travail est l’aboutissement d’un cheminement au cours duquel nous avons bénéficié de
l’encadrement, des encouragements, et du soutien de plusieurs personnes, à qui nous tenons à
dire profondément et sincèrement merci.
A l'issue de la rédaction de cette recherche, nous aurons jamais pu réaliser ce travail sans le
soutien d'un grand nombre de personnes dont la générosité, la bonne humeur et l'intérêt
manifestés à l'égard de ma recherche m'ont permis de progresser dans cette phase délicate de
« l'apprenti chercheur ». nous tenons à remercier en premier lieu :
Notre encadrant de mémoire pour la confiance qu'il nous a accordée en acceptant d'encadrer
ce travail, pour ses multiples conseils et pour toutes les heures qu'il a consacrées à diriger
cette recherche. nous apprécions sa grande disponibilité et son respect sans faille des délais
serrés de relecture des documents que nous lui avons adressés.
Nous vous sommes très reconnaissants de l’honneur que vous nous faites en acceptant de
juger ce travail. Veuillez accepter, cher docteur, l’assurance de notre estime et profond
respect.
Nous vous remercions pour vos conseils judicieux et de l’accueil amical et chaleureux que
vous nous avez toujours réservé. Veuillez trouvez ici l’expression de notre grande admiration.
Nous vous remercions pour tous efforts que vous d’éployer pour la réussite de notre
formation. Veuillez trouver ici le témoignage de notre respectueuse gratitude.
III
➢ A nos enseignants et formateurs:
Nous vous présentons nos sincère remerciements pour la qualité de l’enseignement que vous
nous avez dispensé. Nous vous remercions chaleureusement pour votre disponibilité, votre
sens d’humanité et votre accompagnement durant ces années.
Votre participation et collaboration ont facilité la réalisation de ce travail, veuillez trouver ici
le témoignage de notre propre gratitude Avec tous respect.
IV
Résumé
Introduction : Le cancer est une maladie grave, son concept imaginaire constitue toute sa
singularité. Il atteint profondément et douloureusement non seulement la personne qui en est
atteint ce qui altère d’une manière ou autre son qualité de vie.
Objectifs : l’objectif de notre étude était de cerner l’impact de cancer sur la qualité de vie
chez les patients atteints de cancer et les principaux facteurs influençant cette qualité.
Résultats : Les résultats sont résumés comme suit : 40% des patients ont une perte d’énergie
très important, 34% du patient ont une difficulté modérée à répondre aux besoins de leur
famille, une sensation de tristesse attrape 36 % des patients ainsi 34 % de ces derniers sont
inquiète à propos du mort ,52% n’ont pas la capacité à travailler, la qualité de sommeil chez
42 % des patients n’est pas bonne , 44% des patient ne recevaient aucun soutien par leur amie,
en ajoutons à ces résultats le manque d’intérêt à propos la qualité de vie est remarqué chez les
personnels de santé du fait de leur concentration surtout sur le traitement et n’ont pas leur vie.
Conclusion : Des recommandations ont été proposées dans ce sens portant sur l’importance
des séances d’écoute afin d’identifier les besoins spécifiques de nos malades cancéreux, et
L’ouverture de nouveaux centres d’oncologie dans un avenir proche, sensibilisation des
concernés pour savoir comment faire face au cancer et ses retentissements.
V
Liste des figures :
Figure n°5 :la Répartition de la population selon leur bénéfice d’assurance maladie.
Figure n°11 : Le degré de difficulté ressentie par la population cible à répondre aux besoins
de leur famille.
Figure n°13 : représentation des pourcentages des patients qui sentent qu’ils sont malades.
Figure n°14 : La représentation des patients qui sont obligés de passer le temps au lit.
Figure n°18 : la représentation des pourcentages de degré de crainte exprimé par les patients
concernant l’aggravation de leur état.
VI
Figure n°21 : La représentation de la capacité des patients à profiter de la vie.
Figure n°22 : la représentation de degré d’un bon sommeil exprimé par les patients.
Figure n°25 : Le degré des patients qui sentent proche de leur amis.
Figure n°26 : le degré de réception des patients du soutien émotionnel par leur famille.
Figure n°27 : le degré de réception des patients du soutien par leurs amis.
Figure n°28 : La représentation des pourcentages des patients qui sont proche de son
partenaire.
Figure n°30 : La répartition de la population cible selon le degré d’évaluation de leur qualité
de vie.
VII
Liste des Acronymes:
VIII
Sommaire
Dédicaces...................................................................................................................................................I
Remerciements.........................................................................................................................................II
Résumé...................................................................................................................................................IV
Liste des figures :...................................................................................................................................VI
Liste des Acronymes:..........................................................................................................................VIII
Introduction :............................................................................................................................................1
I. La Phase conceptuelle.......................................................................................................................3
1 Problématique...................................................................................................................................3
2 Recension des écrits........................................................................................................................12
2.1 Cancer.....................................................................................................................................12
2.1.1 Historique de cancer.......................................................................................................12
2.1.2 Définition :......................................................................................................................12
2.1.3 Etiologie :.......................................................................................................................13
2.2 Qualité de vie..........................................................................................................................13
2.2.1 Définition de la qualité de vie :.......................................................................................13
2.2.2 Spécificité de la qualité de vie relative à la santé...........................................................14
2.2.3 subjectivité et la multi dimensionnalité de la qualité de vie :.........................................15
2.2.4 Place de la qualité de vie en tant que critère de jugement en oncologie :......................26
2.3 Mesure de la qualité de vie.....................................................................................................26
2.3.1 Comment mesurer la qualité de vie :..............................................................................26
2.3.2 Les instruments de mesure de la qualité de vie :............................................................27
2.4 Les malades cancéreux...........................................................................................................30
2.4.1 Prise en charge des cancéreux........................................................................................30
2.4.2 Les conséquences de cancer sur la vie des malades :.....................................................32
3 Synthèse de la recension :...............................................................................................................39
4 Cadre conceptuelle :.......................................................................................................................41
5 Opérationnalisation des concepts :.................................................................................................42
II. La Phase méthodologique...............................................................................................................44
1 Devis de Recherche :......................................................................................................................44
2 Type d’étude :.................................................................................................................................44
3 Milieu d’étude :..............................................................................................................................44
3.1 Choix du lieu de l’étude :.......................................................................................................44
3.2 Critères de choix :...................................................................................................................45
IX
4 Population d’étude et échantillon :.................................................................................................45
5 Méthode d’échantillonnage et instruments de collecte des données :............................................45
5.1 Description du questionnaire :................................................................................................46
5.2 Description de guide d’entretien semi structuré :...................................................................47
6 Les critères d’inclusion et d’exclusion :.........................................................................................47
7 présentation des considérations éthiques :......................................................................................48
8 Déroulement de la collecte des données :.......................................................................................48
III. La phase empirique :...................................................................................................................50
1 Présentation et analyse des données...............................................................................................50
1.1 Résultats de questionnaire :....................................................................................................50
1.2 Résultats de l’entretien :.........................................................................................................66
2 Discussion des résultats :................................................................................................................73
2.1 Facteurs liées aux bien être physique :...................................................................................74
2.2 Facteurs liées aux bien être social :........................................................................................75
2.3 Facteurs liées aux bien être fonctionnel :...............................................................................76
2.4 Facteurs liées aux bien être émotionnel :................................................................................78
3 Les Forces et limites de l’étude :....................................................................................................81
4 Les Recommandations :..................................................................................................................82
5 Conclusion :....................................................................................................................................83
Recherches Bibliographiques.....................................................................................................................
Annexes......................................................................................................................................................
X
Introduction :
Le patient n’est plus donc considéré du seul point de vue clinique. D’autres paramètres
sont pris en compte comme le poids des traitements et leurs toxicités, le retentissement
psychologique et social de la maladie et du traitement au cours de la phase thérapeutique mais
aussi à plus long terme.
1
médecins et les patients dans l’évaluation de leurs symptômes [7-9]. Globalement, les
médecins ont tendance à sous-estimer les symptômes de leurs patients.
2
I. La Phase conceptuelle
1 Problématique :
Ces dernières décennies, les soins de santé ont adopté une approche plus centrée sur le
patient. Depuis, il y a eu un intérêt croissant pour l’évaluation des variables subjectives telles
que la qualité de vie et la satisfaction des patients à l’égard des soins de santé. Actuellement,
ces paramètres sont des critères de description et d’évaluation des soins de santé et son impact
sur la qualité de vie .
Chaque année, 40'000 personnes sont touchées par le cancer et plus de 16'000 d’entre
elles n’en survivent pas. Il s’agit de la deuxième maladie la plus meurtrière après les maladies
cardiovasculaires. Parmi les cancers les plus courants, en tête de liste on retrouve celui de la
prostate suivi par celui du sein, d’ailleurs le cancer le plus fréquent chez la femme : un chiffre
en constante augmentation, mais le taux de mortalité, quant à lui, a fortement diminué grâce à
l’amélioration des traitements et parce que les tumeurs sont dépistées à un stade moins
avancé. Viennent ensuite le cancer du côlon et celui du poumon d’ailleurs le plus meurtrier de
tous[10-11]..
Les maladies cancéreuses sont dues à des altérations qui affectent le matériel
génétique des cellules. Certains facteurs sont connus pour favoriser ces mutations et jouent un
rôle dans l’apparition du cancer. Cette maladie est notamment en progression en raison du
3
vieillissement de la population. Par exemple, près de 90% des cancers touchent des personnes
de cinquante ans et plus. Mais des influences extérieures telles que des virus, polluants,
rayonnement ultraviolet ou des facteurs héréditaires ou génétiques en sont également la cause.
Bien sûr, le mode de vie joue un rôle important comme une alimentation trop peu variée, la
sédentarité, le tabagisme, la consommation d’alcool, etc. Par exemple, le tabagisme est le
principal facteur de risque du cancer du poumon ; en Europe, il est à l’origine de près de 80%
des cas [10-11-12].
En 2012 l’OMS a déclaré que Les cancers figurent parmi les principales causes de
morbidité et de mortalité dans le monde, on comptait approximativement 14 millions de
nouveaux cas. Le nombre de nouveaux cas devrait augmenter de 70% environ au cours
des 2 prochaines décennies [13].
Le cancer qui constitue la deuxième cause de décès dans le monde a fait 8,8 millions
de morts en 2015. Près d’un décès sur 6 dans le monde est dû au cancer. Ce dernier est un
terme général appliqué à un grand groupe de maladies qui peuvent toucher n'importe quelle
partie de l'organisme. L'une de ses caractéristiques est la prolifération rapide de cellules
anormales qui peuvent essaimer dans d'autres organes, formant ce qu'on appelle des
métastases[14].
4
son état psychologique, son niveau d’indépendance, ses relations sociales ainsi que sa relation
aux éléments essentiels de son environnement » [17].
La qualité de vie est un terme souvent utilisé dans la littérature des sciences médicales
et sociales. Une recherche basée sur le mot clé « Quality of life» rend compte de l’importance
du concept ; sur les 10 dernières années, en s’appuyant sur les résultats du site Pubmed, 143
599 articles traitent ce sujet[18].
A partir la définition de ces deux concepts (le cancer et la qualité de vie ) , Il apparait
que le cancer influence d’une manière ou autre sur la qualité de vie. Puisque l’objectif de la
prise en charge des malades cancéreux n’est plus seulement de guérir ou de prolonger la vie,
mais aussi de préserver ou d’améliorer la qualité de vie.
Cette maladie compte parmi les principales causes de décès dans notre pays, provoque
le plus grand nombre d’années de vie perdues et la plus forte dégradation de la qualité de vie.
Dans le cadre des études pronostiques, la mesure de la qualité de vie liée à la santé a
également sa place ; nombreuses sont les études, notamment en cancérologie et en
néphrologie, qui ont montré qu’une mauvaise qualité de vie initiale entraînait une survie
5
moins longue. Dans le cadre des essais thérapeutiques, les mesures de qualité de vie liée à la
santé peuvent participer à l’évaluation de thérapeutiques ou de technologies nouvelles. Dans
le domaine de la pratique médicale et de la décision individuelle, les mesures de qualité de vie
liée à la santé peuvent aider à dépister précocement des problèmes liés à la santé du patient.
Elles peuvent être importantes pour une aide à la décision quand les différentes possibilités de
traitement sont équivalentes, ou pour le choix de la prise en charge paramédicale.
Au Danemark, le registre des cancers a permis de suivre 3 896 malades atteints d'un
cancer colique sur une période de plus de 20 ans. Une meilleure survie a été constatée chez les
malades mariés, et ce facteur reste pronostique en analyse multivariée après ajustement sur
l'âge, le sexe et le stade de la maladie. Un accès aux soins plus précoce pourrait expliquer ces
données[20] .
Des études ont été élaborés concernant ce sujet, citant à titre d’exemple celle de Dr
Emilie Le RHUN/ CHRU de Lille, Hôpital Roger Salengro , elle confirme que la qualité de
vie constitue un paramètre essentiel de la prise en charge des patients ayant un cancer .
L’impact du cancer sur l’autonomie des patients et sur leur situation familiale et sociale
affecte fortement leur qualité de vie. En effet, le plus important à ce stade de la maladie est
d’assurer un contrôle de la maladie et des symptômes spécifiques du chaque type de cancer
pour améliorer la survie tout en préservant un bien-être physique, psychologique et social le
plus satisfaisant possible[22].. le Sénégal accusent encore un retard considérable dans la prise
en charge globale de ce type de cancer. Au Sénégal, même si la prise en charge des cancers du
sein avancés est actuellement bien codifiée, les résultats en terme de survie et de morbidités
sont encore médiocres vu les retards diagnostiques et les traitements mutilants, parfois
6
onéreux et mal tolérés, devenus nécessaires. Pour ces cancers avancés, les défis qui restent à
relever résident dans l’érection de centres de soins palliatifs et le développement de la
pluridisciplinarité pour améliorer la qualité de vie et l’accompagnement des malades[23].. une
autre étude a été faite au niveau de l’Institut National d’Oncologie à Rabat traitant la mesure
de satisfaction des Usagers de l’unité des soins palliatifs, à montré que la satisfaction des
patients est un indicateur de la qualité des soins et de vie. Cette étude a permis de connaître
les attentes prioritaires des usagers de l’unité des soins palliatifs. Des améliorations devraient
être apportées principalement à la disponibilité du personnel, au temps et à l’intérêt porté à la
personne, à la clarté des explications et à la qualité de l’information fournie pour arriver à
satisfaire cette population et les aider a préserver une qualité de vie adéquate .
Une étude au Maroc dont le but était de cerner l’impact du cancer sur la vie socio-
économique et la santé mentale de nos patients .La médiane des revenus mensuels était de
1200 DH alors que la médiane des dépenses mensuelles liées au cancer représentait 1875 DH.
Les patients étaient le plus souvent pris en charge financièrement par leur famille dans 68%
des cas. La perte de travail a été retrouvée chez 12% des patients. 55% étaient mariés avant la
survenue du cancer avec 4 cas de divorces dus à la maladie. La réaction de l’entourage
familial était généralement positive dans 83% des cas et permettait un soutien moral qui
tamponnait les difficultés auxquelles devaient faire face nos patients. Un stress
supplémentaire était généré par la culpabilité ressentie par 54% des patients ayant des enfants.
Les troubles psychiatriques à type de dépression et d’anxiété ont été retrouvées chez 41% des
patients. L’analyse analytique de l’étude a démontré un rôle protecteur du couple vis-à-vis de
la survenue de l’anxiété et de la dépression. A l’opposé, la culpabilité ressentie vis-à-vis des
enfants se révèle être un facteur de risque. L’étude a évaluée les retentissements du cancer
autre que biologique et physique ainsi que d’identifier les populations les plus fragilisés afin
de guider la mise en place de structure de soutien et de dispositifs d’accompagnement [24].
Le champ d’investigation que nous souhaitons explorer dans cette étude est en rapport
avec les sciences humaines, il concerne les personnes souffrantes de cancer qui influence leur
prise en charge et notamment leur qualité de vie . Il est plus difficile à vivre cette situation au
quotidien par ces malades et aussi par le personnel soignant car une mauvaise prise en charge
entraine des conséquences qui influent sur leur vie court, moyen et long terme. En effet, une
personne étant en période de la maladie peut encore subir des conséquences psychologiques
de sa pathologie dans son cadre familial que professionnel. Afin de cerner et l’impact
psychologique du cancer, il nous paraît important de différencier plusieurs phases de
7
l’annonce du diagnostic: le temps de l’incertitude, l’annonce du diagnostic, la phase de
traitement, phase de rémission et de guérison, phase de rechute et les phases préterminales et
terminales. Toutes les personnes cancéreuses ne vivront pas l’ensemble de ces étapes. Ce
découpage de la maladie permet de mieux cerner les conséquences dues au cancer sur le plan
psychique du patient et son entourage. Nous ne pourrions pas traiter en détail toutes ces
phases [25].
Lorsqu’une personne intègre qu’elle est atteinte d’un cancer, cette idée va provoquer
une véritable tempête psychologique en soi et le sujet se projettera dans le futur et dans la
durée de sa vie (combien de temps vais-je pouvoir vivre ?). L’intégration du diagnostic peut
être plus ou moins longue en fonction des patients. Certains intégrerons cette idée tout de
suite, alors que d’autre mettrons plus de temps et l’installation se fera de manière progressive.
Cette deuxième phase de la maladie est très souvent associée aux représentations du cancer
que chacun de nous peut avoir : pensées relatives à la mort, vulnérabilité, désespoir, anxiété...
Elles s’accompagnent par une remise en question du milieu familial, social et/ou
professionnel (comment vais-je pouvoir gérer ma famille et mon travail alors que je suis
malade ?) Néanmoins, même si cette crise est subite principalement par le patient, elle est
aussi difficile à vivre pour l’entourage proche. Celui-ci peut être accompagné d’une détresse
psychologique parfois importante, pouvant conduire à la dépression du sujet. En effet,
certaines périodes de la vie du sujet sont cruciales pour son développement personnel, telles
que l’adolescence ou l’entré dans la vie adulte par exemple : C’est lors des crises liées au
déroulement du cycle de vie que la maladie cancéreuse et ses conséquences sont les plus
difficiles à gérer. L’autre effet perturbateur de l’annonce du diagnostic est qu’elle entraîne une
remise en question générale de l’individu : par rapport à son avenir, son équilibre familial, ses
symptômes, l’évolution de la maladie… Ces éléments sont sources d’angoisse voire de
dépression pour le patient et son entourage. Par ailleurs, le patient subit, la perte de son état de
santé, et le fait de se projeter dans l’avenir ne lui annonce qu’une perspective de mort
imminente[26].
8
malades cancéreux, intégrant qualité des traitements entrepris et limitation du retentissement
personnel, familial, social et professionnel de la maladie constitue désormais l’objectif des
soins en cancérologie.
Les répercussions psychiques, sociales et financières ’affectent les patients atteints du cancer,
Ces répercussions sont dues aux exigences physiques des soins, au stress émotionnel, à la
peur, à l’incertitude et à la modification du mode de vie.
Les principaux problèmes des survivants du cancer à long terme sont dans les
domaines du soutien social / émotionnel, des habitudes de santé, de la vision spirituelle /
philosophique de la vie et des préoccupations liées à l'image corporelle. Cependant, parmi les
survivants à long terme, les problèmes psychosociaux et les symptômes physiques tels que la
douleur et le lymphœdème, en particulier les effets indésirables de la thérapie adjuvante
systémique (chimiothérapie) sur la qualité de vie, persistent [27].
Le patient cancéreux nécessite une prise en charge psychologique d’autant plus que le
cancer est une maladie mettant en jeu, à plus ou moins long terme, le pronostic vital, qu’il
s’accompagne le plus souvent de traitements pénibles et que, dans l’imaginaire collectif, son
image est déplorable. Cette prise en charge doit s’effectuer tout au long de la maladie par le
corps médical et l’équipe soignante. De ces constatations est née la psycho-oncologie qui
consiste à inscrire le souci du confort moral du patient et de la qualité relationnelle avec lui
comme faisant partie intégrante du projet de soins en cancérologie. L’objectif est de prévenir
et de réduire autant que possible la souffrance psychologique du patient, permettant ainsi
d’améliorer sa qualité de vie, ses relations familiales ou amicales et son adhésion au
traitement. L’amélioration de la qualité de vie implique de connaître quelques notions
spécifiques au patient cancéreux. L’objectif de la prise en charge thérapeutique n’est plus de
guérir le patient mais de limiter la symptomatologie liée à l’évolution du cancer quelque soit
physique ou psychique, cette prise en charge est multidisciplinaire. Elle nécessite de
nombreux intervenants médicaux et paramédicaux, tels que le médecin, l’infirmier (re), le
9
kinésithérapeute, ou le psychologue. L’infirmier (re) tient une place importante au sein de
cette équipe. En effet, il est de son rôle de prévenir et d'évaluer la souffrance et la détresse des
patients et de participer à leur soulagement.
La confrontation de ces deux situations appuie donc bien l'idée que le traitement
médicamenteux pourtant indispensable, n'est pas à lui seul suffisant.
Notre Etude s’intéresse particulièrement au cancer et son effet direct ou indirect sur la
dégradation et la modification de qualité de vie. En effet la situation qui doit exister est
d’aider ces patients atteints de cancer à surmonter ces facteurs perturbants leur image de soi et
commencer de vivre en acceptant totalement la maladie, et de la combattre avec ses
différentes facettes.
10
But de Recherche : Description des facteurs qui engendrent la dégradation et la
perturbation de la qualité de vie des patients atteints de cancer au niveau de
centre Hospitalier d’oncologie de Tanger.
Les examens effectués sur quelques momies égyptiennes datant de 2563 à 2433 avant
J.-C. ont rapportés que déjà à cette époque cette maladie existait. Les chercheurs leurs avaient
11
identifié des ostéosarcomes. Le cancer est donc étudié depuis la plus haute Antiquité. Son
histoire scientifique, sa connaissance, son diagnostic ainsi que sa thérapeutique sont déterminés
au niveau médical. Cependant, le cancer n’a pas d’histoire au sens social du terme. Peut être
parce que les causes de mortalité étaient, à l’époque, très nombreuse et que l'espérance de vie
était réduite. Le cancer était donc une affection parmi d'autres, devant laquelle les médecins
étaient contraints de constater leur impuissance [ 28].
2.1.2 Définition :
Un cancer (ou tumeur maligne) est une maladie caractérisée par une prolifération
cellulaire (tumeur) anormalement importante au sein d'un tissu normal de l'organisme, de telle
manière que la survie de ce dernier est menacée. Toutes ces cellules dérivent d'un même clone,
cellule initiatrice du cancer qui a acquis certaines caractéristiques lui permettant de
se diviser indéfiniment. Au cours de l'évolution de la maladie, certaines cellules peuvent migrer
de leur lieu de production et former des métastases [29].
Au niveau social, P.Moulin à souligné que le cancer est synonyme de mort sociale,
c’est-à-dire qu’avant la mort biologique il détruit l’ensemble des rôles familiaux et
socioprofessionnels habituels de l’individu. Sur le plan de l’imaginaire collectif, le cancer
entraîne une « mauvaise mort » : lente, inéluctable, dégradante, mutilante, invalidante,
douloureuse et solitaire [30]. On peut même noter que dans le discours courant, le mot cancer est
souvent utilisé comme métaphore pour qualifier un fléau social : le cancer du chômage, le cancer
du racisme, le cancer de la drogue... À cette représentation du cancer comme fléau, que l’on peut
qualifier de collective ou de générale, viennent bien sûr s’ajouter des représentations singulières
propres à chacun (patient, famille, soignant...).
2.1.3 Etiologie :
Les facteurs de risques de cancer sont internes (comme : génome, mutation , etc.),
induction par un agent infectieux, etc. et/ou externes (alimentation, exposition à des
substances cancérigènes ou à des conditions telles que l'irradiation, etc.). Le nombre de
multiplication des cellules d'un tissu donné au cours de la vie est fortement corrélé au risque de
cancer, d'après une étude publiée dans Science et portant sur 31 localisations possibles du cancer
les 2/3 de la variation du risque (et n’est pas les 2/3 des cas de cancers comme l'ont souvent
rapportée les médias ) entre ces localisations s'expliqueraient par des mutations aléatoires, le
reste se partageant entre facteurs environnementaux et génétiques[31 ].
12
2.2 Qualité de vie
La qualité de vie permet de mettre au cœur des débats la question des finalités du
développement humain. La qualité de vie se trouvant au point de rencontre de l’individuel et
du collectif, du biologique et du social, du physique et du psychologique, de la nature et de la
culture, elle réintroduit la complexité humaine au cœur des enjeux de la société. De ce fait,
nous avons l’obligation, en tant que soignants, de prendre au sérieux la perspective des
personnes concrètes et la texture riche et subtile de leur vie réelle. Chacun doit être considéré
comme le meilleur expert de sa propre vie et de ses propres besoins. « Le souci de qualité de
vie doit admettre le pluralisme des conceptions de la vie, mais doit rester ancré dans les droits
fondamentaux de l’individu et dans le respect des êtres vivants comme des êtres
sensibles »[32]
Les conceptions de la qualité de vie peuvent donc être très variées. Tout d’abord, elles
relèvent de la diversité des lieux de vie, des cultures et des conditions de développement de la
société. Elles se rapportent ensuite à la variété inter-individuelle des projets de vie. La
préoccupation de la qualité de vie doit bien entendu tenir compte de ce pluralisme.
La qualité de vie (QdV) reste un concept parfois mal compris et encore mal utilisé.
La prise de décision médicale repose le plus souvent sur des critères dits objectifs, qui intègrent
peu l'aspect qualitatif. Pourtant, aujourd'hui, certaines appréciations de la qualité de vie
permettent de quantifier les états de santé et d'éclairer la décision médicale. L'évaluation de la
qualité de vie est devenue une pratique habituelle au cours de la prise en charge des pathologies
chroniques et notamment du cancer.
La qualité de vie est un concept plus large qui comprend des domaines plus variés
tels que la capacité de l'individu à répondre à une liste de besoins : l'alimentation, le sommeil,
l'activité sexuelle, l'absence de douleur, le logement, la sécurité, la stabilité, l'affection, la
curiosité, le sentiment que la vie à un sens, la reconnaissance sociale, le respect, l'estime de soi...
[33]. La QdV englobe quatre dimensions : physique, psychologique, sociale et spirituelle.
D'autre part, la QdV prend en compte au delà de la présence et de la sévérité des symptômes
13
d'une maladie (mesurés également par les indicateurs de santé), la façon dont les manifestations
de la maladie sont vécues par l'individu.
En 1993, l'OMS a proposé une nouvelle définition, qui met l'accent sur la notion de
perception : « La qualité de vie est définie comme la perception qu'un individu a de sa place dans
la vie, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lequel il vit, en relation avec
ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. C'est un concept très large qui peut être
influencé de manière complexe par la santé physique du sujet, son état psychologique et son
niveau d'indépendance, ses relations sociales et sa relation aux éléments essentiels de son
environnement » [34].
la définition de la santé donnée par l'OMS en 1948 : « La santé, ce n'est pas seulement
une absence de maladie, c'est aussi un état total de bien-être physique, psychologique et social
»[35]. La qualité de vie liée à l'état de santé évalue donc les répercussions de la maladie et de son
traitement, perçues par le patient dans les différentes dimensions de la vie et sur son état de bien-
être. Quelle que soit la définition, la mesure de la qualité de la vie est multidimensionnelle et
subjective.
La qualité de vie d'un patient est un concept complexe, multidimensionnel et subjectif dont la
perception est exprimée de façon optimale par le patient lui-même. Son évaluation de sa qualité
de vie est une mesure de ses perceptions intuitives concernant l'impact de sa maladie et des
traitements sur son bien-être.
14
appel aux valeurs personnelles, très variables selon les patients. Il existe des processus modulant
la perception de la QdV du patient : sa perception de la maladie et des handicaps (fréquemment
modifiée selon l'âge soit par sa philosophie de vie, soit par perturbation des fonctions cérébrales),
ses attentes des thérapeutiques et son évaluation personnelle de leurs risques et bénéfices. De
plus la QdV se modifie au cours du temps, non seulement par la maladie, mais aussi en fonction
des processus d'adaptation. Ces interactions entre différents processus
(perception/attente/adaptation) font réellement de la QdV une entité dynamique[36].
15
global ressenti par un individu dans sa vie ». Cette définition minimale a pour principal intérêt de
mettre l’accent sur la subjectivité auto-évaluée par le sujet au détriment de l’hétéro évaluation de
la qualité de vie. Elle néglige malgré tout certains aspects tels que les conditions réelles
d’existence qui sont susceptibles de faire varier le niveau subjectif de satisfaction de vie[37].
Pour leur part, Patrick et Erickson (1993) précisent que « la qualité de vie liée à la
santé est la valeur qui est attribuée à la durée de la vie en fonction des handicaps, du niveau
fonctionnel, des perceptions et des opportunités sociales modifiées par la maladie, les blessures,
les traitements ou les politiques de santé »[38].
Aujourd’hui, il semble que les perspectives couvertes par les sciences de la médecine,
de la sociologie et de la psychologie sociale, se heurtent encore et se disputent au niveau de
l’étiologie de la qualité de vie et de ce qu’elle englobe en termes de concept. On notera qu’il
existe un nombre important de définitions de la notion. Cela dit, il semble que celle qui soit la
plus communément admise est attribuée à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette
définition positionne la qualité de vie dans le champ de la santé publique et la défini comme : «
la perception qu’a l’individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du
système de valeurs dans lesquels il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et
ses inquiétudes. C’est un concept très large, influencé de manière complexe par la santé physique
de la personne, son état psychologique, son niveau d’indépendance, ses relations sociales, ainsi
que sa relation aux éléments essentiels de son environnement » (OMS, 1984). L’OMS distingue
six domaines qui permettent d’éclairer la qualité de vie. Il s’agit des domaines :
1. Physique,
2. Psychologique ;
3. Indépendance de la personne,
4. Relations sociales,
5. Environnement,
Il s’agit d’une perception du soi social qui offre l’avantage d’inclure et de considérer
des systèmes complexes qui s’articulent autour du lien permanent qui s’exerce entre l’individu et
l’environnement global et immédiat dans lequel il se situe. Cette optique intégrative prend en
16
considération la dynamique des interactions ainsi que les composantes liées à l’environnement et
à l’individu sur un mode d’auto et d’hétéro évaluation de la qualité de vie.
La qualité de vie est une notion complexe qui semble dans un premier temps
insaisissable. C’est une notion à la fois individuelle et sociale. Nous pouvons dire qu’elle est
individuelle par le relativisme dont elle est marquée. En effet, les limitations fonctionnelles, les
contraintes et les souffrances sont toujours vécues de manière subjective par chacun. Cette notion
de qualité de vie contient également une part sociale puisque « chaque culture valorise des
qualités, des capacités, des vertus, des dons, en somme des signes de réussite, qui sont pour les
uns et les autres des mutations de valeur favorisées par l’évolution historique et technique des
sociétés humaines ».
Ces dernières années, le concept de qualité de vie prend un essor considérable dans le
domaine de la santé. En plus des différences culturelles au sein d’une même société, la définition
de ce concept prend en compte l’âge, l’état de santé et l’individu. En outre, ce concept diverge de
la notion « commune » de la qualité de vie apparemment strictement intuitive et idiosyncrasique.
Il autorise plusieurs définitions standardisées et explicites mais qui restent abondantes. Les
définitions varient selon les écoles et selon les objectifs de la mesure. Nous n’en verrons qu’un
bref aperçu.
17
Ainsi, à partir d’une situation chronique que le patient perçoit selon ses propres critères, ce
dernier va finalement tolérer ce qui lui paraissait autrefois intolérable [41].
De nombreuses recherches sur la qualité de vie chez des personnes atteintes d’un
cancer se sont heurtées au phénomène du « décalage de la réponse » qui met en lumière le
paradoxe suivant : les modifications des scores de qualité de vie ne suivent pas l’évolution
clinique qui se péjore. Tout se passe comme si le décalage de la réponse avait été défini comme
une modification de la signification de la propre autoévaluation de la qualité de vie du patient.
Ainsi, le patient effectuerait un travail intrapsychique, soit par un changement de l’étalon interne
de la mesure nommé le « rééquilibrage », soit par une reconceptualisation de la qualité de vie
sachant qu’il s’adapte à des circonstances difficiles et par la suite modifie l’autoévaluation de son
état de santé ou de sa qualité de vie [42].
Les échelles proposées dans la littérature et la recherche accordent une part très
importante aux capacités fonctionnelles du patient. Peut-être est-ce dû, comme le souligne
Leplège [43], à une recherche ayant comme modèle prédominant le modèle médical qui accorde
beaucoup de crédit aux capacités à remplir des tâches quotidiennes et à satisfaire des rôles
sociaux et professionnels. De plus, le modèle médical présuppose qu’il existe un niveau optimal
de fonctionnement de l’être humain auquel nous aspirons tous. Or, les jugements sur les
capacités physiques et les performances ne sont que très relatifs. Enfin, la focalisation sur le
contenu fonctionnel (travail, sexualité et autres activités physiques) implique aussi que le
contenu des questions ne peut pas être applicable à tous les patients.
Lorsqu’un individu doit faire face à une maladie grave ou chronique, des ajustements
inévitables se produisent afin de maintenir une certaine satisfaction face à la qualité de vie.
Ainsi, les individus peuvent présenter une bonne évaluation de leur qualité de vie, alors
que leurs capacités physiques sont sévèrement limitées
18
sur l’évaluation du niveau de performance dans les actes de sa vie quotidienne, mais plutôt sur ce
qu’il peut en dire [44].
Le concept de la qualité de vie englobe deux composantes fondamentales : subjectivité
et multi-dimensionnalité. Par subjectivité, on se réfère au fait que la qualité de vie ne peut être
comprise que dans la perspective du patient. Tout comme la douleur, considérée comme ayant
une composante subjective, la qualité de vie ne saurait être évaluée de façon adéquate qu’en
interrogeant directement le patient. Cette remarque peut sembler évidente et futile à première
vue, mais il y a eu de nombreuses tentatives d’estimation de la qualité de vie se basant sur le
comportement observable du patient. Ces tentatives sont régulièrement vouées à l’échec car elles
ignorent les processus cognitifs sous-jacents qui influencent la perception par le patient de sa
qualité de vie. Parmi ces processus sous-jacents, on retrouve la perception de la maladie, la
perception du traitement, les attentes personnelles, l’évaluation des risques et des effets délétères.
Quand nous demandons aux patients comment ils se sentent, leur réponse ne présente
une corrélation que partielle avec leur comportement observable. Elle est également influencée,
positivement ou négativement, par leurs attentes présentes en ce qui concerne leur niveau
fonctionnel, ainsi que par leur perception de l’environnement du traitement. S’ils pensent que
nous sommes en position de les aider, ils pourront exagérer leur symptôme ou leur problème.
S’ils pensent que nous pourrions leur refuser un traitement qui pour eux est important, ils
risquent d’omettre de signaler un effet secondaire, ou de le sous-estimer. L’évaluation de la
qualité de vie par les patients est donc un processus dynamique qui change dans le temps et peut-
être même évolue selon les situations. Dans ce contexte, il convient de comprendre la qualité de
vie comme l’écart existant entre le niveau fonctionnel réel et le niveau idéal pour le patient.
Les patients capables d’ajuster leurs attentes dans des circonstances adverses sont
également mieux à même de s’adapter à leur maladie et aux traitements. Dans l’hypothèse de
deux patients atteints du même niveau de gêne fonctionnelle, le patient avec la meilleure
flexibilité cognitive déclarera que sa qualité de vie est meilleure que le patient moins flexible.
Ces interactions entre attentes, adaptation et perception personnelle de bien-être ont été
démontrées en ce qui concerne la douleur et la qualité de vie globale. De plus, il apparaît que les
patients se trouvant dans des situations de plus en plus menaçantes (par exemple dans un état
pathologique en voie de détérioration) ont tendance à donner des évaluations plus positives de
l’incertitude, minimisant l’écart entre l’état fonctionnel réel et celui escompté et améliorant ainsi
la perception de leur qualité de vie par rapport à celle que l’on pourrait en attendre en l’absence
d’ajustement cognitif [ 45].
19
Les implications sont importantes en termes de politique de santé, car cela semble
indiquer que les patients font preuve de plus de tolérance par rapport aux traitements toxiques en
cas de maladie à un stade avancé, que n’importe quel groupe de personnes « naïves » interrogées
(groupes de population de référence ou même professionnels experts de la santé). Finalement,
cela revient à dire que les personnes atteintes de cancer sont disposées à recevoir des traitements
plus agressifs que ceux qui seraient proposés en se basant sur des projections élaborées à partir
des réponses de personnes interrogées autres que des patients. Pour obtenir une évaluation juste
et offrir des soins palliatifs appropriés, il faut inclure la composante fondamentale de subjectivité
dans les mesures de qualité de vie chaque fois que celle-ci entre en compte pour prendre des
décisions de traitement.
20
Il est important d’apprécier non seulement le degré de dysfonctionnement mais aussi
d’évaluer son intégration dans le système de valeurs du patient. Une évaluation des
dysfonctionnements est importante car elle permet d’apprécier les avantages et les inconvénients
tangibles de traitements différents. Une évaluation se basant sur les valeurs pourra être utile car
elle donnera l’opinion subjective du patient sur la tolérabilité de tel ou tel dysfonctionnement. De
nombreuses décisions sur les traitements incluent cette information, du moins de manière
implicite. Comme il a été mentionné plus haut, les patients perçoivent leur maladie de manière
extrêmement variable et incluent dans cette perception des facteurs autres que l’invalidité en
elle-même. Pour prendre un exemple, le même degré de nausée chez deux patients différents
pourra causer des perturbations majeures socialement ou au quotidien chez l’un, mais passera
relativement inaperçu chez l’autre. Cela peut s’expliquer par une réaction émotionnelle plus ou
moins importante par rapport à la nausée, mais aussi par les rôles différents joués par les
patients, impliquant que l’un pourra fonctionner relativement normalement même avec la nausée,
alors que pour l’autre c’est impossible. Seule une évaluation multi-dimensionnelle de la qualité
de vie incluant les composantes physique, sociale et émotionnelle permettra d’établir ces
distinctions[ 47].
Si l’on admet que l’évaluation par les patients d’un même événement objectif (état
pathologique ou résultats de traitement) différera selon les traits de caractère pré morbides ayant
influé sur les attentes actuelles, il faudra aussi accepter qu’il est important de mesurer non
seulement les valeurs des patients, mais encore les réalités « objectives ». Faute de procéder
ainsi, l’évaluation des troubles fonctionnels actuels sera compromise de manière inextricable par
l’absence de prise en compte des traits de caractère ou de tempérament. A ce jour, aucune échelle
de qualité de vie ou méthode de mesure n’a apporté de réponse satisfaisante à ce dilemme, en
prenant en compte la perspective du patient suivant une méthode qui permettrait de distinguer
entre les caractéristiques prés morbides et les éléments plus pertinents tels que la maladie elle-
même et la morbidité des traitements. Pour apporter une réponse phénoménologique à ce
problème, on pourrait arguer que la distinction entre effets pré morbides et effets de la maladie et
des traitements n’est pas pertinente. En d’autres termes, l’estimation par le patient de sa qualité
de vie actuelle est importante en elle-même, quelle qu’en soit l’étiologie[48]. Ce point de vue est
certes valable pour certaines situations de réhabilitation, mais il pose un problème quand on tente
d’évaluer et de comparer l’impact des différents traitements, et ceci particulièrement sur de petits
échantillonnages de patients. Les spécialistes de l’évaluation de la qualité de vie restent
confrontés à de tels dilemmes.
21
Il existe certes un consensus clair au sujet de la multi-dimensionnalité de la qualité de
vie dans le domaine de la santé, mais les opinions divergent quant à la nature spécifique de ces
dimensions.
Schipper et Levitt ont déterminé quatre facteurs principaux pour la composante qualité
de vie : (1) la fonction physique et la fonction permettant de travailler (la capacité de la personne
à accomplir son travail ou ses tâches) ; (2) l’état psychologique (absence de dépression,
d’anxiété, etc.) ; (3) la sociabilité (la capacité à maintenir des interactions sociales) ; (4) le
confort somatique (absence de douleur, de gêne, etc.). D’autres chercheurs ont aussi pris en
compte des dimensions distinctes, telles que le sentiment d’être globalement satisfait de sa vie et
la capacité à s’impliquer dans des activités de loisirs personnelles.
Une revue récente (2007) a conclu qu’il existe de nombreux domaines à l’intérieur de
ce concept, mais que la plupart pourraient être regroupés en quatre sous-ensembles distincts, bien
que corrélés : domaines physique, fonctionnel, émotionnel et social.
Les échelles utilisées dans la mesure de qualité de vie varient selon les noms donnés
aux dimensions mesurées. Il existe également souvent des différences entre les dimensions soi-
disant mesurées par une échelle, et le contenu même des éléments. Les données psychométriques
qui permettraient de déterminer la dimensionnalité sous-jacente des mesures sont rarement
mentionnées, ceci probablement parce que le nombre de ces tests ont été développés et validés
sur un nombre insuffisant de patients. Les analyses de facteurs disponibles et les études avec
compilation d’échelles ont en général validé les quatre dimensions principales de la qualité de
vie dans le domaine de la santé, telles qu’elles ont été décrites ci-dessus (physique, fonctionnelle,
émotionnelle et sociale).
22
la maladie, et celle induite par les traitements est importante pour l’observateur clinicien qui doit
prendre des décisions quant aux traitements. Pour le patient toutefois, cette distinction est
souvent moins cruciale, car il mélange implicitement toutes ces expériences pour en tirer une
synthèse globale, confondant parfois même symptômes et effets secondaires.
Par statut fonctionnel, on entend la capacité du patient à mener à bien les activités nécessaires
pour répondre à ses besoins personnels, poursuivre ses ambitions et remplir son rôle social. Au
niveau le plus élémentaire, il s’agira des activités quotidiennes telles que marcher, s’alimenter, se
laver, s’habiller. Est incluse également la capacité de la personne à faire face à ses différentes
responsabilités aussi bien à la maison que dans le monde extérieur, envers les membres de la
famille, les amis et les collègues. Bien que les dimensions physique et fonctionnelle soient
étroitement liées, elles peuvent être indépendantes l’une de l’autre comme par exemple pour un
employé de bureau qui pourra continuer à travailler activement malgré la gêne physique qui
réapparaît périodiquement et la faiblesse liée au traitement. Certains chercheurs se sont basés sur
des études d’analyse de facteurs pour proposer une troisième dimension, qui découle des deux
autres : la toxicité gastro-intestinale.
Les troubles anxieux et le trouble dépressif sont des troubles psychiatriques également
fréquents et méritent l’attention des cliniciens (Gouvernement du Québec, 2011; Li et al., 2012;
Mitchell et al., 2012). Bien que la prévalence de la dépression varie de façon importante dans les
études réalisées auprès des populations oncologiques, il est estimé que le trouble dépressif se
retrouverait chez environ 10 % des personnes atteintes de cancer (Ng et al., 2011). Même si elle
n’est pas toujours associée à un trouble dépressif répondant aux critères diagnostiques, l’humeur
dépressive est probablement le symptôme psychologique le plus fréquemment rapporté par les
personnes atteintes de cancer (Li et al., 2012).
23
Bien-être social : La quatrième dimension importante de la qualité de vie, le bien-être
social, est celle dont la définition est la plus difficile. La plupart des échelles de qualité de vie
destinées aux patients cancéreux ne posent aucune question relative à cette dimension, ou bien
comprennent quelques rares items sur le niveau global d’activité sociale ou familiale, comparé au
niveau initial d’avant la maladie. Le bien-être social est un élément traité de manière
superficielle dans de nombreuses échelles, ce qui perpétue la qualité relativement médiocre de
notre compréhension ; c’est une conséquence de la tendance chez de nombreux chercheurs à
éviter de traiter cet aspect ambigu. Cette dimension comprend des éléments très divers qui vont
de la perception du soutien social, la continuation des activités de loisirs et le fonctionnement
familial, jusqu’à la sphère intime, y compris la sexualité [49].
A cause de la nature très diverse du bien-être social, on a tendance à ne pas définir très
clairement cette dimension qui ne fait pas l’objet d’un consensus parmi les chercheurs. Or il
s’agit d’une dimension de toute évidence importante pour les patients qui doivent faire face à la
maladie et s’y adapter. Elle mérite donc d’être incluse dans une évaluation de la qualité de vie
dans le domaine de la santé, avec un examen attentif du contenu des items au moment de
l’interprétation des informations. Il faudrait aussi inclure la continuation de relations
satisfaisantes avec les autres, amis ou relations, et aussi avec les personnes plus proches, comme
les membres de la famille ou autres personnes spécialement importantes pour le patient.
24
élément évidemment important du point de vue de la perception du bien-être et de la qualité des
soins, mais il s’agit d’un constructif multidimensionnel en lui-même. Bien que lié à la qualité de
vie, ce concept sera donc souvent évalué séparément. Il en résulte que les données, combinant
qualité de vie et satisfaction par rapport au traitement, sont rares [50]. Ces deux concepts seront
plus proches pour les thérapies adjuvantes que pour les soins palliatifs. Alternativement, les
estimations de qualité de vie pourront être associées à la satisfaction par rapport au traitement,
mais uniquement si les patients sont plutôt insatisfaits. Il semblerait, à tout le moins, que cette
satisfaction représente un aspect crucial dans l’expérience du patient quant aux soins et pour sa
perception du pronostic. Il est certain que la satisfaction par rapport au traitement et à la qualité
de vie sont liés, mais on ne sait pas très bien si cette dernière en est une cause ou une
conséquence.
La spiritualité est un élément crucial pour certains patients, mais de peu d’importance
pour d’autres. Elle a des significations aussi très différentes suivant les individus. Pour certains,
il s’agit principalement d’une dimension émotionnelle (c’est-à-dire mentale), parce qu’elle met
en jeu un système de croyance interne.
Pour d’autres, elle prend son sens dans les contacts sociaux qui se créent à l’occasion
des cultes, ou en participant aux activités de la communauté. Parmi les patients pour lesquels la
spiritualité est un élément primordial, certains vont voir leur force spirituelle décuplée par le défi
de la maladie, d’autres par contre se révéleront incapables de résoudre la crise spirituelle
engendrée par la maladie. A cause peut-être de ces complications, nous avons estimé qu’il est
difficile d’établir une correspondance statistiquement valable entre les questions spirituelles et
les questions relatives à la qualité de vie dans les quatre domaines principaux. Nous avons donc
décidé d’exclure l’élément spiritualité du concept de qualité de vie, et nous avons choisi de le
considérer, au même titre que la satisfaction par rapport au traitement, comme un domaine trop
différent pour constituer une composante de la qualité de vie. Il convient toutefois de noter que
certains auteurs ont recommandé de considérer la spiritualité comme une dimension à part
entière, distincte de la qualité de vie.
25
On appelle critère de jugement en oncologie, les critères permettant de conclure sur l’efficacité
thérapeutique d’un traitement en oncologie. Si on se réfère aux directives de la Food and Drug
Administration (FDA)[51], les critères de jugement principaux sont la survie globale (délai entre
la date de diagnostic de la maladie et la date de décès) et les critères basés sur l’évaluation de la
tumeur, à savoir le taux de réponse (proportion de patients pour lesquels le traitement a eu un
effet significatif sur la tumeur), la survie sans progression (par exemple, délai entre une date de
début de traitement et la date où la première évolution de la maladie est constatée ou le décès
quelle qu’en soit la cause) et la survie sans maladie (délai pendant lequel le patient ne présente
plus de maladie ou le décès quelle qu’en soit la cause)
La qualité de vie est souvent restreinte aux principaux aspects liés à la santé : on parle
alors de “qualité de vie liée à la santé”. Elle prend en compte les domaines physique (autonomie
et activités physiques), psychologique (anxiété, dépression, émotion), relationnel (familial,
social, professionnel), symptomatique (répercussion de la maladie et de son traitement) et des
aspects plus particuliers tels que la sexualité ou l’image de soi [52]. Ces différents domaines,
correspondant à des éléments objectifs et subjectifs, ont une importance variable d’un sujet à
l’autre et au cours du temps. La qualité de vie ne peut être appréciée que par le patient lui-même
et non par le médecin ou le soignant (à l’exception des cas particuliers où l’état cognitif du
malade ne le permet pas).
26
évaluer , Une fois ces objectifs déterminés, le processus de création du questionnaire peut-être
lancé.
Instruments de mesure :
Instrument : générique ou spécifique
Selon les objectifs de recherche, il est intéressant de disposer d’outils permettant soit
d’évaluer la qualité de vie de façon globale et comparer les populations entre elles sans tenir
compte de leurs spécificités, soit permettant d’évaluer la qualité de vie de façon plus ciblée et de
prendre en considération toutes les subtilités qu’engendre tel ou tel type de maladie, tel état de
santé, etc.
Ainsi trouve-t-on dans la littérature deux grandes familles de questionnaires : les questionnaires
génériques et les questionnaires spécifiques [54]
Les questionnaires génériques sont utilisables et utilisés pour évaluer aussi bien
différents types de populations que différents types de pathologies. Le Medical Outcome Study -
36 items Shortform (SF-36) est un de ces questionnaires [55]. Composé de 36 items, ce
questionnaire permet d’évaluer la qualité de vie de tout type de population à travers huit
domaines (activité physique, limites liées à l’activité physique, douleurs physiques, santé perçue,
vitalité, vie et relations avec les autres, santé psychique, limites liées à l’état psychique).
Les questionnaires spécifiques, quant à eux, ciblent soit une population précise, soit
une pathologie bien définie, soit un symptôme particulier.
Parmi les questionnaires spécifiques d’une population, citons les questionnaires
généraux spécifiques d’une patientèle cancéreuse tel le Quality of life Questionnaire-Core 30
(QLQ-C30) de l’European Organization for Research and Treatment of Cancer (EORTC) qui
évalue six domaines (physique, psychologique, social, cognitif, fonctionnement personnel,
problèmes financiers) et neuf symptômes (fatigue, nausées, vomissements, douleur, dyspnée,
insomnie, appétit, constipation, diarrhée) [56], ou tel le Functionnal Assessment of Cancer
Therapy –General (FACT-G) qui explore quatre dimensions (bien-être physique, bien-être
social, bien-être fonctionnel, bien-être émotionnel) [57].
Parmi les questionnaires spécifiques d’une pathologie, citons à titre d’exemple certains
développés par l’EORTC [58], dédiés à différentes localisations cancéreuses : le H&N35 pour
les cancers de la tête et du cou [59], le BR23 pour les cancers du sein [60], le OV28 pour une
localisation ovarienne [61].
Comme exemple de questionnaire spécifique d’un symptôme, citons le Functionnal
Assessment of Cancer Therapy – Anemia (FACT-An), qui a été développé spécifiquement pour
27
les patients anémiés. Il est composé du FACT-G et de 20 questions supplémentaires spécifiques
à l’anémie .
Les entretiens structurés
Un entretien structuré est un entretien où la personne en charge de l’évaluation
interroge le patient sur l’ensemble de sa vie. C’est l’évaluateur qui dirige la conversation, mais
laisse le patient parler [62].
Si ce type d’évaluation permet d’un point de vue clinique d’évaluer la qualité de vie du
patient dans son ensemble, les données récoltées sont, quant à elles, difficilement utilisables et
transformables en mesure, parce qu’il s’agit de « réponses –discours », donc non standardisées,
et non de choix dans une liste prédéfinie.
C’est une méthode dite qualitative, qui cherche à comprendre l’autre.
Les auto-questionnaires
Un auto-questionnaire est un questionnaire édité sur papier ou disponible sur tablette
tactile et laissé au patient pour qu’il complète seul chacun des items.
D’après la définition de la qualité de vie, quel qu’en soit l’auteur, l’utilisation des
auto-questionnaires est à privilégier. En effet, qui mieux que le patient peut indiquer dans quelle
mesure des difficultés, qu’elles soient physiques, psychologiques ou sociales affectent son bien-
être, et avec quelle intensité ?
L’auto-questionnaire est un questionnaire permettant d’évaluer différentes dimensions
participant au bien-être du patient.
Il est cependant courant que le patient soit aidé par un tiers (un proxy) pour lire et
compléter le questionnaire, surtout si son état de santé ne lui permet pas de le faire seul. Il est
admis que si le patient est aidé pour répondre, les réponses peuvent ne pas être celles qu’il aurait
indiquées s’il avait été seul [ 63]. Dans cette optique, il est important que la personne qui aide le
patient lors de la passation des questionnaires ne soit ni le médecin référent du patient, ni un
proche du patient [64].
Afin de tenir compte de cette potentielle source de variabilité, il est nécessaire, lors de
la récupération des données, d’indiquer quel est le rôle de la personne qui aide le patient. Cette
information pourra alors être utilisée au cours de l’analyse des données.
Les questionnaires sous forme d’entretien
Ce sont des questionnaires qui imposent, tout particulièrement, à l’évaluateur de suivre
scrupuleusement les consignes des auteurs.
L’évaluateur ne doit ni influencer, ni conseiller, ni commenter les réponses données par le
patient. Il se doit donc d’observer la plus grande neutralité.
28
Il n’est pas rare qu’un questionnaire puisse être à la fois présenté sous forme
d’entretien et d’auto-questionnaire.
Ainsi par exemple, le guide d’utilisation du FACT-G précise les conditions
d’utilisation en cas de passation par un membre de l’équipe médicale [65]. Il en est de même
pour le Brief Fatigue Inventory (BFI) ou le Missoula Vitas Quality Of Life Index (MVQOLI)
[66].
Les hétéro-questionnaires
Un hétéro-questionnaire est un questionnaire où la qualité de vie du patient est évaluée
par une autre personne que le patient lui-même. L’évaluateur peut être un membre de l’équipe
médicale ou un proche du patient.
En oncologie, classiquement, les médecins utilisent, probablement sans le savoir, un
hétéro questionnaire pour évaluer la santé globale de leur patient, il s’agit du Eastern
Cooperative Oncology Group performance status sacle (ECOG Performance Status) [67].
En soins palliatifs, il existe le Performance Palliative Scale (PPS), le médecin indique
la mobilité du patient, l’activité du patient et l’intensité de la maladie, l’autonomie du patient
pour ses soins[ 68]
Personnels, son type d’alimentation et son niveau de conscience. Selon ces réponses, le
médecin va obtenir un score en pourcents qui va lui indiquer le niveau de performance de son
patient. Ce score lui permettra d’avoir une vision globale de l’état de santé du patient mais
pourra également lui servir de facteur pronostique quant au décès [ 69].
Les hétéro-questionnaires, sont également employés lorsqu’il s’agit d’évaluer la
qualité des soins à travers la qualité de vie des patients en fin de vie. Après le décès de leur
proche, les membres de la famille sont parfois interrogés sur leurs ressentis concernant la fin de
vie du membre de leur famille décédé [70].
29
moyens d'une véritable concertation pluridisciplinaire constitue une obligation éthique pour tous
les médecins traitant des malades atteints de cancer.
30
Les soignants eux-mêmes ne sont pas indifférents à cette épreuve. Plus ou moins
rapidement au cours de leur vie professionnelle, ils se trouveront face à ces problèmes
existentiels et devront les résoudre pour qu'ils puissent continuer à exercer leur métier, leur
fonction ou leur vocation.
31
La maladie est une expérience éprouvante. Elle affecte la personne concernée et son
entourage dans de nombreux aspects de sa vie. Au cours d’un cancer, on distingue cinq
moments-clés : l’annonce du diagnostic, la période d’entrée dans les traitements, les intervalles
entre deux séances de traitement la fin des traitements et l’après traitements.
Certaines personnes malades se replient sur elles-mêmes. Cet état doit rester
transitoire. S’il s’installe dans le temps, il nécessite une consultation avec un psychiatre ou un
psychologue. Des personnes malades ont besoin d’en parler à des proches, des amis ou d’autres
personnes. Elles peuvent alors faire appel à des associations de personnes malades, à des
bénévoles ou à un psychologue pour un soutien spécialisé [74]. Quelle que soit la façon dont la
personne malade réagit, le sentiment d’impuissance face à la maladie est souvent le plus difficile
à vivre, pour elle-même comme pour son entourage.
Lorsque le cancer est découvert, un traitement doit alors être proposé. Quelques rares
patients refusent de se faire traiter. Ce refus est souvent lié au choc du diagnostic, parfois à
l’impossibilité de croire vraiment en ce qui arrive (ce qu’on appelle le déni). Il peut également
être lié aux représentations négatives du cancer, à son évolution, au risque de mort et à la façon
dont le patient imagine les traitements et leurs effets secondaires. Une mauvaise compréhension
des informations transmises, des malentendus, de mauvaises expériences antérieures peuvent
contribuer à renforcer cette position. Parfois, une dépression sous-jacente accompagnée d’une
perte du désir de vivre et de l’énergie pour combattre la maladie, est la cause du refus de
traitement. Ce refus constitue une véritable perte de chances. Le plus souvent, une consultation
avec un psychiatre ou un psychologue permet de lever cet obstacle.
Ces effets sont fréquents, mais ils ne sont pas systématiques. Ils sont souvent
temporaires. Ils sont directement liés au type de traitement, à la réaction de chaque personne,
32
ainsi qu’à son état général. Des personnes malades les ont parfois observés chez des proches ou
d’autres personnes, ou en ont entendu parler. Elles sont alors angoissées à l’idée de commencer
les traitements. Comprendre comment ils fonctionnent et pourquoi ils provoquent de tels effets
aide à mieux les vivre.
Beaucoup de progrès ont été faits ces dernières années pour améliorer le confort des
personnes soignées pour un cancer. De plus, les recommandations du médecin visent à améliorer
la qualité de vie du patient. Il est important de les suivre. Certains effets secondaires sont ainsi
limités, voire évités, par des soins ou des médicaments adaptés. Des personnes malades
imaginent que les effets secondaires sont liés à l’aggravation de la maladie. D’autres pensent que
le traitement n’est efficace que s’il provoque de telles manifestations ; elles s’inquiètent alors
lorsqu’elles n’en ont pas ou très peu.
À chaque étape de la maladie, l’idée de la mort peut être présente. Elle l’est encore
plus quand la maladie s’aggrave. La personne met en place des mécanismes de défense et des
stratégies pour y faire face. Elle peut minimiser, banaliser la maladie, ou tout simplement ne pas
y croire (déni), ou encore se révolter (colère, agressivité, etc.). Ces défenses constituent des
remparts souvent efficaces contre l’angoisse. Elles se manifestent pendant toute la période durant
laquelle la personne prend conscience de ce qui lui arrive [75]. Certaines réactions risquent
toutefois d’entraîner des difficultés de communication avec l’entourage si celui-ci ne les
comprend pas. Lorsqu’une personne est confrontée à la perspective d’une fin de vie dans des
délais relativement brefs, elle ré-envisage parfois ses priorités de vie pour profiter à fond du
temps qui lui reste. Certains projets maintiennent le désir de vivre.
Lorsque la personne malade prend conscience qu’elle va être séparée de ceux qu’elle
aime, elle éprouve souvent une profonde tristesse. Les réactions sont très variables d’un sujet à
l’autre. Certains se replient sur eux-mêmes comme pour anticiper la rupture. D’autres au
contraire expriment un grand besoin de relations affectives : les derniers échanges entre la
personne malade et ses proches sont alors très intenses sur le plan émotionnel.
33
La fin de vie est parfois très difficile sur le plan médical (inconfort, douleurs),
psychologique et spirituel. Patients et proches doivent savoir qu’ils peuvent demander de l’aide.
Les professionnels de santé (soignants, psychologues ou psychiatres, spécialistes des soins
palliatifs), les bénévoles et les représentants de leur culte religieux sont là pour les soutenir et les
accompagne [ 76].
Des traitements peuvent avoir des répercussions plus ou moins durables sur le plan
émotionnel (comme une dépression), physique, psychique (de la tristesse) et social (la perte de
son emploi). La personne malade devra continuer à y faire face une fois le traitement terminé.
Cela n’est pas toujours facile. Les différents soutiens que la personne malade a pu avoir pendant
la maladie (l’accès à l’information, la communication, le soutien psychologique, etc.) peuvent
34
être poursuivis une fois les traitements terminés. Ce pendant, la personne doit tenter de
réapprendre à vivre en dehors de l’hôpital, même si c’est un lieu rassurant.
Le fonctionnement psychique des patients peut être déstabilisé par la maladie en tant
que telle (douleurs, mutilations, contrainte des traitements...), mais également et parfois bien plus
par ses représentations. Il faut également souligner que les effets psychiques de l’imaginaire de
la maladie influent aussi largement sur les soignants. On ne peut pas prendre en charge un patient
atteint de cancer sans tenir compte de ces phénomènes à tous les niveaux.
35
Facteurs Médicaux : Types de traitement, Types de réhabilitation, Soutien du staff (médical et
paramédical).
La qualité de vie des cancéreux est perturbée, et la raison de cette perturbation diffère d’un
patient à un autre, on peut généraliser et parler de certains éléments essentiels interviennent dans
cette perturbation citons : dans la qualité de sommeil et la crainte de la mort , perte d’énergie ,
estime de soi et l’image corporelle.
- La qualité de sommeil :
Les nuits sont souvent de moins bonne qualité et plus courtes pour les malades atteints d'un
cancer
Comme l'insomnie touche 59% des patients atteints de cancer, les chercheurs de l'Ecole de
psychologie et du Centre de recherche du CHU de Québec (Canada) ont voulu comprendre si
ce trouble du sommeil avait un effet sur la santé des malades. Ils ont étudié le système
immunitaire de 962 personnes atteintes de cancer et leur niveau d'insomnie.
Les résultats de l'étude révèlent que 80% des volontaires ont été touchés par une infection. Et
que le risque d'être contaminé augmentait de 31% quand les malades dormaient mal. Un vrai
problème pour ces personnes au système immunitaire déjà affaibli par la chimiothérapie [80].
Les troubles du sommeil sont notés chez 30% à 75% des patients nouvellement
diagnostiqués ou récemment traités pour un cancer, un taux qui est environ deux fois
supérieur à celui de la population générale. Des études ont indiqué que les plaintes de ces
patients souffrants d’un cancer vont de la difficulté à s’endormir à la difficulté à rester
endormis, avec des réveils nocturnes fréquents et prolongés. Les patients rapportent ces
plaintes aussi bien avant que pendant le traitement. La fatigue est également une plainte
majeure dans cette population, et des données récentes suggèrent que la fatigue liée au cancer
au cours de la journée est liée au cycle veille / sommeil ainsi qu’à la qualité et la quantité de
sommeil obtenu la nuit. Sommeil et fatigue s’aggravent pendant la chimiothérapie.[81]
La fatigue liée au cancer est beaucoup plus importante. Cette sensation d’épuisement, non liée
à un effort particulier, voire d’affaiblissement général de l’organisme (asthénie) n’est pas
comparable aux ressentis d’une fatigue "normale". Elle perdure même après une nuit de
sommeil.
36
Elle est un symptôme très fréquent, retrouvé dans plus de deux tiers des cas. Elle est très
variable en termes d’intensité et de durée et peut fortement affecter la qualité de vie. Elle peut
apparaitre à tout moment au cours des traitements et peut même persister après la fin de ceux-
ci. Souvent sous-estimée, car perçue comme inévitable, la fatigue liée au cancer doit être prise
en charge.
- La perte d’énergie :
La fatigue liée au cancer est un épuisement chronique qui ne s’améliore pas même après une
nuit de sommeil. Elle affecte la qualité de vie en touchant aussi bien le bien-être personnel
que l’interaction avec ses proches.
Des exercices physiques simples causent une grande fatigue (monter des escaliers,
marcher...etc), Un sentiment constant d’exténuation, de manque de tonus et d’énergie
(asthénie), Des difficultés de concentration et de mémorisation, Des sensations de vertige, Des
insomnies, Une irritabilité accrue, nervosité, voire un état dépressif [82]
Ces effets sont dus principalement soit à La maladie elle-même et son évolution ou Les
traitements et Certains effets secondaires des traitements comme l’anémie par exemple.
Tous les patients ne ressentent pas la fatigue de la même façon : certaines personnes sont
épuisées, d’autres sont simplement un peu fatigué. La durée des symptômes varie aussi d’une
personne à l’autre, selon l’étape de la maladie, le traitement et la façon de lutter contre la
fatigue.[83]
Si le diagnostic du cancer est souvent vécu comme un drame, il n’en demeure pas moins qu’il
n’est plus considéré comme une fatalité. La dernière décennie a été marquée par de
nombreuses prouesses de la recherche médicale. Les avancées thérapeutiques permettent
aujourd’hui de vaincre un grand nombre de cancers.
Patron d’un des services hospitaliers de pointe dans la lutte contre le cancer, président d’une
fondation qui finance la recherche, conseiller de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et
membre de sociétés savantes de niveau international, David Khayat apporte ses compétences
à ces travaux. il affirme que "Le cancer n’est pas une fatalité, dit-il. 65 % des cas sont dus à
37
nos comportements : 30 % sont liés au tabac, 20 % à l’alimentation. Nous mangeons de plus
en plus mal. L’américanisation de notre nutrition est un énorme facteur de risque. La
prévention, ce sont les repas familiaux, à table, tranquilles, des aliments moins salés, moins
sucrés, moins toxiques, avec moins de produits chimiques… Il faut jouer la variété, la saison,
la diversité des aliments. Mangez des légumes, oui, mais bio !"[84]
-L’image corporelle :
Les pratiques corporelles portent en elles l’histoire sociale et collective [85]. Elles ont comme
fonction essentielle celle de « porte identité » [86] et peuvent être de différentes natures :
alimentaires, sportives, vestimentaires ou esthétiques [85]. Ces dernières (pratiques
esthétiques) retiendront particulièrement notre attention, car elles font l’objet d’une attention
particulière dans le cadre des soins de support en oncologie (exemple : mise en place de soins
esthétiques au sein des services). Compte tenu de l’influence du sexe et de celui des
stéréotypes de sexe [87,88,89] sur les représentations du corps, l’image corporelle (niveau de
satisfaction corporelle) ou les pratiques corporelles, nous avons centré notre analyse sur les
différences entre hommes et femmes. Une première hypothèse est que les femmes et les
hommes devraient se différencier au niveau de leur niveau de satisfaction corporelle (plus
faible chez les femmes), au niveau de leurs pratiques corporelles (plus fréquentes et
diversifiées chez les femmes), au niveau de leur degré de préoccupation concernant leur
aspect esthétique depuis la maladie (plus élevé chez les femmes) et au niveau des pratiques
visant à masquer les changements esthétiques associés à la maladie (mise en œuvre plus
importante chez les femmes). Un deuxième axe d’analyse concerne les liens potentiels entre
les différentes composantes de l’image corporelle (satisfaction corporelle, degré de
préoccupation associé à l’esthétique), ainsi que les pratiques corporelles avec la qualité de vie
(QDV). Si, comme le suggèrent certains [90,91], l’image corporelle peut être envisagée
comme un élément de la QDV des patients atteints de cancer, on peut supposer qu’existent,
38
d’une part, des liens entre la QDV et l’image corporelle, d’autre part, des liens probables entre
pratiques corporelles et QDV .
Un certain nombre de facteurs vont influencer l’adaptation au cancer , Mais il est difficile de
préciser des facteurs prédictifs de l’adaptation psychologique à la fois sur le plan des études
de populations de patients et également sur le plan individuel. En pratique clinique
quotidienne, on peut repérer chez le patient confronté au cancer un certain nombre de
réactions inhabituelles, d’inadéquations comportementales et relationnelles ou de symptômes
de la lignée anxieuse ou dépressive. Les conséquences psychologiques de la confrontation à la
maladie cancéreuse sont le plus souvent de type réactionnel, mais elles constituent parfois une
pathologie psychiatrique.
3 Synthèse de la recension :
Pour clôturer, La qualité de vie est une notion complexe qui semble dans un premier
temps insaisissable. C’est une notion à la fois individuelle et sociale. Nous pouvons dire
qu’elle est individuelle par le relativisme dont elle est marquée. En effet, les limitations
fonctionnelles, les contraintes et les souffrances sont toujours vécues de manière subjective
par chacun. Cette notion de qualité de vie contient également une part sociale puisque «
chaque culture valorise des qualités, des capacités, des vertus, des dons, en somme des signes
de réussite, qui sont pour les uns et les autres des mutations de valeur favorisées par
l’évolution historique et technique des sociétés humaines ».
Dans tous les cas, il s'agit de suivre le patient cancéreux au cours de sa maladie dans
une démarche à visée curative lorsqu'elle est possible ou palliative lorsqu'il n'est plus
raisonnable d'espérer la guérison. La maladie elle-même, quel que soit son stade évolutif ainsi
que les traitements curatifs proposés (Cf leçon 141) peuvent être générateurs de symptômes
difficiles qui nécessiteront des traitements étiologiques chaque fois que possible et des
traitements symptomatiques. On appelle soins de support ou soins supportifs (adaptation
française du terme "supportive care" des anglo-saxons (Multinational Association of
Supportive Care in Cancer : MASCC), les soins non spécifiques apportés au patient cancéreux
à tous les stades de la maladie et destinés à améliorer sa qualité de vie.
39
mécanismes de défense sont des repères, des balises pour traverser sans trop de mal l'épreuve
de la maladie qui a modifié le cours des choses de la vie d'un point de vue objectif et subjectif.
L'absence d'affects ou l'enlisement de ceux-ci, ou encore l'aspect figé des mécanismes de
défense doit nous interpeller. Il est important de les repérer du fait du risque pour le patient
d'évoluer dans des modes de fonctionnement plus archaïques.
cela revient à dire que les personnes atteintes de cancer sont disposées à recevoir des
traitements plus agressifs que ceux qui seraient proposés en se basant sur des projections
élaborées à partir des réponses de personnes interrogées autres que des patients. Pour obtenir
une évaluation juste et offrir des soins appropriés permettant de préserver leur qualité de vie ,
il faut inclure la composante fondamentale de subjectivité dans les mesures de qualité de vie
chaque fois que celle-ci entre en compte pour prendre des décisions de traitement.
Les écrits nous ont permis de ressortir trois types de facteurs en relation avec
l’implantation du processus de triage, qui sont : (a), les facteurs liés au bien être physique, (b)
les facteurs liés au bien être émotionnel , (c) les facteurs liés au bien être fonctionnel , (d) les
facteurs liés au bien être social/familial . Cette étude permis une analyse de profondeur du
problème posé d’après une multitude dimensions, afin de trouvé des réponses statistiquement
significatives, efficaces, et constitueront des barrières de l’amélioration de la qualité de vie
chez les cancéreux.
4 Cadre conceptuelle :
40
Facteurs liées au bien étre Facteurs liées au bien étre
physique : fonctionnel :
5 Opérationnalisation des
Facteurs liées au bien étre Facteurs liées au bien étre
concepts :
social : émotionnel :
41
Qualité de vie (+) - Bien-être physique et psychique. - Bonne relations familial, social,
amical. - Sensation du bonheur et la pie. - Performance au travail.
L’estime de soi : ’estime de soi, c’est ce que tu penses de toi, c'est une auto-évaluation de toi-
même par toi-même. C’est l’opinion que tu as de ce que tu es et de ce que tu fais, la manière
dont tu te vois et tu te juges. L’estime de soi est une valeur changeante. Elle peut augmenter
ou diminuer selon le regard que tu portes sur toi-même, selon tes actions et leurs résultats.
Ainsi, il est possible qu’elle soit très haute ou très basse selon les périodes de la vie.
L’intégrité sociale : l'intégration est le processus ethnologique qui permet à une personne ou
à un groupe de personnes de se rapprocher et de devenir membre d'un autre groupe plus vaste
par l'adoption de ses valeurs et des normes de son système social.
Le support social : l’aide effective apportée à un individu par son entourage » (Winnubst et
al., 1988, p. 511), c’est l’aspect fonctionnel du soutien en ce sens qu’il reflète un type de
transaction adopté pour aider autrui.
Les sentiments négatifs et positifs : Un sentiment est un état affectif qui se produit par des
causes qui impressionnent. Ces causes peuvent être gaies et heureuses, ou bien douloureuse et
tristes. Le sentiment apparait comme résultat d’une émotion permettant que le sujet soit
conscient de son état affectif.
Les sentiments sont liés à la dynamique cérébrale et déterminent comment une personne
réagit face à divers évènements. Il s’agit d’impulsions de la sensibilité par rapport à ce que
l’on considère positif ou négatif.
L’autonomie : L'autonomie désigne la capacité d'une personne à assurer les actes de la vie
quotidienne. La perte d'autonomie conduit à la dépendance. On l'observe dans les cas
d'invalidité, chez les personnes âgées ou atteintes de pathologies, comme la maladie
d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson. L'autonomie englobe les capacités intellectuelles,
cognitives et motrices.
Les besoins personnels : Le besoin recouvre l'ensemble de tout ce qui apparaît « être
nécessaire » à un être, que cette nécessité soit consciente ou non. De nombreuses
42
classifications des besoins ont été proposées . Elles sont souvent contestées au motif qu'elles
postulent que les besoins sont identiques pour tous les êtres humains.
Le bien-être : l’ensemble des facteurs dont une personne a besoin pour jouir d’une bonne
qualité de vie. Ces facteurs l’aident à jouir d’une existence tranquille et d’un état de
satisfaction.
Bien être physique : Le bien-être physique est défini par la sensation d'une bonne santé
physiologique générale, d'une satisfaction des besoins primordiaux du corps.
Bien-être psychologique qui est issu d'une évaluation personnelle et subjective. Laquelle
peut provenir de perceptions ou satisfactions diverses, financières, professionnelles,
sentimentales mais aussi de l'absence de troubles mentaux
bien être social : englobe donc les choses qui incident de manière positive sur la qualité de
vie: un emploi digne, des ressources économiques pour satisfaire les besoins, une maison,
l’accès à l’éducation et à la santé, du temps pour les loisirs, etc. Bien que la notion de bien-
être soit subjective (ce qui est bon pour une personne peut ne pas l’être pour une autre), le
bien-être social est associé à des facteurs économiques objectifs.
1 Devis de Recherche :
Le devis de recherche présente la phase qui se rapporte à la méthodologie et qui constitue
un plan méthodique et logique permettant à l’étude de recueillir et d’analyser les résultats.
L’étude a adopté une démarche structurée et rigoureuse ayant pour but de répondre à la
question soulevée par la problématique de l’étude. Par conséquence, son élaboration va nous
permettre de déterminer les activités conduisant à la réalisation de cette recherche, tels que, le
43
type de l’étude, la description de lieu où elle a été menée, la population et l’échantillon choisi,
le procédé d’échantillonnage, les instruments de collecte des données, le plan prévu pour le
traitement et l’analyse des données.
2 Type d’étude :
Il s’agit d’une étude exploratoire descriptive de type quantitatif qualitatif de niveau I.
Elle consiste à décrire les principaux facteurs influençant la qualité de vie chez les patients
atteints de cancer au niveau de centre d’oncologie de Tanger.
3 Milieu d’étude :
Le milieu choisi pour cette étude est le centre régional d’oncologie de Tanger
Chaque service à un médecin chef , chef d’unité , les infirmiers , agent de sécurité.
a) Sa vocation régionale
b) C’est un centre qui à un influx important de la population presque de tout région du nord.
c) Un plateau technique très varié et riche de qualification et de compétence en matière des
ressources humaines.
44
d) la faisabilité de l’étude, et la culture de recherche insuffisamment développée dans cet
hôpital justifient le choix de cet établissement.
e) L’accessibilité et la collaboration facile.
Dans le cadre de cette étude, la population était constituée par les malades atteints de
cancer qui reçoivent leurs traitements au niveau de centre régional d’oncologie Tanger.
Le choix de l’échantillonnage accidentel est justifié par la nature du sujet a traité, Les
sujets inclus dans l'étude ont été choisi au fur et à mesure qu'ils se présentent dans cet endroit
jusqu'à compléter la taille désiré.
C’est ainsi que pour cette étude, le choix de la population est fait selon un
échantillonnage aléatoire simple accidentel des patients présents au niveau de centre régional
d’oncologie. Le choix de la taille de l’échantillon s’est fixé sur n=50
Dans une étude descriptive, le chercheur décrit les facteurs ou variables.... il choisira,
par conséquent, des méthodes de collecte des données plus structurées, tels le questionnaire,
les entrevues semi-structurées (Fortin ,1996) , En effet pour répondre à la question de
recherche, et pour entourer le sujet de plusieurs sources de données, cette étude adopte la
triangulation ou l’utilisation de trois méthodes, l’entrevue semi-directive avec pour base un
guide d’entretien, le questionnaire et une grille d’observation, cette combinaison de ces
méthodes est faite dans le but de la confrontation, de complémentarité et de renforcement des
résultats trouvés.
45
5.1 Description du questionnaire :
Le recueil des données de cette étude est fait a travers un questionnaire auto administré. Ce
dernier permet : a)de toucher le maximum de personnes qu’on veut interroger, b) le strict
respect des règles de confidentialité et d’anonymat, c) la liberté d’expression aux participants
en dehors de l’influence de l’enquêteur, d) la collecte d’un maximum d’informations en moins
de temps. En outre, il contribue à la fiabilité en favorisant une meilleure uniformité des
questions.
Pour avoir accès à l’appréciation que se fond les responsables, la directrice de centre
d’oncologie, le médecin chef de service d’oncologie médicale, le chef d’unité des soins
d’oncologie médicale. L’entrevue semi-directive est apparue comme l’outil le plus adéquat est
le plus souple aussi pour explorer quelques aspects des facteurs influençant la qualité de vie
46
des malades cancéreux pour compléter les données recueillies du questionnaire, et donner
leurs avis sur les réponses.
Les guides d’entretiens ont abordé les thèmes suivants: (a) l’appréciation de
l’importance de ce sujet par ces personnes ressources , (b) les facteurs influençant la qualité
de vie chez les malades cancéreux ,(c) les actions mises en œuvre par les interviewés pour
agir sur ces facteurs, (d) les suggestions des interviewés pour améliorer et préserver la
meilleur qualité de vie durant toutes la maladie .
Les entretiens semi-structurés se sont déroulés dans les bureaux des interviewés en utilisant le
collage manuel le leurs paroles sur un registre puis révisées immédiatement après, sauf
l’entretient avec le médecin chef est réalisé a travers Gmail d’où on dégager les réponses a
nous questions de recherche
Il est inclut dans cette étude toutes les malades qui arrivent au centre d’oncologie pour
les séances de traitements anticancéreux et qu’ils ont accordé pour participer.
Ils sont exclus de l’étude les malades qui ont refusés de répondre au questionnaire et les
malades qui ont un trouble mentale et ceux qui ne veulent pas participer.
L’aspect éthique est très important à considérer dans un travail de recherche, c’est
pour cette raison qu’à chaque étape de réalisation de cette étude, on a fait appel aux principes
d’éthique en recherche à savoir :
47
D’une part avoir une demande d’autorisation pour la réalisation de l’étude au centre régional
d’oncologie auprès les patients et les personnes ressources.
le droit à L’autodétermination : les participants ont été libres de renoncer à n’importe quel
moment de l’étude à participer à l’étude.
le droit à l’information : les participants ont été informés sur leurs droits et modalités de
participation à l’étude, sur les objectifs et la méthodologie de la recherche.
L’anonymat et la confidentialité : les participants ont été informés aussi sur leur droit à
l’anonymat et à la confidentialité.
La collecte des données s’est déroulée comme prévu dans l’échéancier de deux semaines du
mois Mai et Juin, l’étude a été lancée en mois Février 2018 par la distribution des
questionnaires au Mai de la même année. Les participants à la recherche ont démontré un
engagement et une collaboration pour prendre part à cette étude. Cela témoigne que les
participants sont conscients de l’ampleur de la problématique et de l’intérêt de leurs
participations pour explorer les facteurs influençant la qualité de vie des cancéreux. Au total
50 questionnaires ont été récupérés entre 25 Mai à 06 Juin 2018 .Ils ont fait l’objet du
traitement statistique, ce qui représente un taux de réponse global de toutes les questionnaires.
Ensuite, les entretiens avec 3 personnes ressources, ont été réalisés durant la même période
dans leur milieu de travail respectif. Dès le début de chacune des entretiens, le temps a été
bien pris pour présenter une synthèse de la problématique de recherche, la question de
recherche, d’expliquer la nature de la contribution qui leur était demandée et d’exposer les
règles de confidentialité. Des rendez-vous ont été fixés à l’avance avec les participants. La
saisie et l’analyse des questionnaires a été pris en charge manuellement. Les données
quantitatives sont saisies et analysées a partir du logiciel Excel à l’aide des tableaux et
graphiques et ceux qui ont obtenues par les entretiens sont représentées thématiquement.
48
III. La phase empirique :
49
Il ressort de figure n°1: qu’il y a une prédominance des femmes, qui représentent plus
de la moitié de la population cible, suivi par les Hommes avec un pourcentage de 36%.
Sexe
Masculin
36%
Féminin
64%
Le figure n°2 montre que presque 74% de la population enquêtée représente les
tranches d’âges qui se situe entre 40 et 55 ans, ,dont 34% de la population qui vont
prochainement être retraitées.
tranches d'age
40%
35%
30%
25%
tranches d'age
20%
15%
10%
5%
0%
15-30 30-45 45-55 55 et plus
50
Le figure n°3 montre que la majorité des patients sont mariés avec un pourcentage de
61.2%, suivant les célibataires qui ont un pourcentage de 22.4% ; puis les veufs (10.2%) et
enfin les divorcés qui représentent 6.1% de la population cible.
divorcés ; 6.10%
veufs ; 10.20%
Célibataires ; 22.40%
Mariés; 61.20%
La figure n°4 affirme que la plupart des patients provenant d’urbain (78%) et ceux de
rural sont peu avec pourcentage de 22%.
51
lieu de provenance
90%
80%
70%
60%
40%
30%
20%
10%
0%
Urbain rural
La figure n°5 montre le pourcentage des patients selon leurs bénéfices en matière
d’assurance maladies. 92% des patients questionnées bénéficient de RAMED et les autres
avec pourcentage de 8% ne bénéficient d’aucune assurance.
Assurance Maladie
11%
RAMED
AUTRES
25% AUCUNE
64%
La figure n°6 illustre que 54% de la population est analphabète, par contre seuls 4% des
patients enquêtées ont un niveau universitaire.
52
niveau d'instruction
universitaire
4%
secondaire
12%
analphabéte
54%
primaire
30%
La figure n°7 illustre que la majorité des patients enquêtés ont un cancer de sein
(36%), suivie des autres localisations différents qui représentent 34% , ensuite il ya le cancer
des poumons avec un pourcentage de 22% , en fin le cancer du col utérin (8%).
8%
22%
Les résultats obtenus du graphique n°8 montrent que 53.1% de la population cible reçoivent la
chimiothérapie, et 28.6% reçoivent la chimio-radiothérapie, 18.6% reçoivent juste la
radiothérapie, 2% ont d’autres traitements.
53
Traitement reçu
autres
2%
chimio_radiothérapie
16%
chimiothérapie
53%
Radiothérapie
29%
Il ressort de graphique n°9 que 40% des patients ont une perte d’énergie très important ,36%
ont assez fortement de cette perte et un pourcentage faible de ceux qui n’ont un peu de perte
d’énergie présentant 6% en total.
pas du tout
2%
j'ai un perte d'energie
très peu
4%
modérèment
18%
énormément
40%
assez fortement
36%
Selon le graphique n°10 qui illustre le degré de sensation des nausées, on remarque que 34%
des patients ressentent modérément des nausées. 26 % des patient ont une énormément
sensation des nausées ,12% se sentent très peu des nausées ou jamais.
54
12%
26%
12%
16%
34%
Il ressort de graphique n°11 que 34% du patient ont une modère difficulté à répondre aux
besoins de leur famille.24% des patient ont énormément de ces difficultés, en contraire on
remarque que 8 % des patients n’en pas de difficultés difficulté à répondre aux besoins de leur
famille
22%
34%
La figure n°11: Le degré de difficulté ressentie par la population cible à répondre aux
besoins de leur famille.
Le graphique n°12 montre que 34% des patients se sentent d’une manière assez forte et
énorme du mal, 26% des patient ont une modère ressentie du mal et 6% se sentent très peu du
mal.
Le degré de mal ressentie par les patients :
55
sensation de mal
38%
33%
28%
23%
18%
Axis Title 13%
8%
3%
pas du tout très peu modérément assez forte- énormément
ment
sensation de 0 0.06 0.26 0.34 0.34
mal
Le graphique n°13 montre que 40% des patients se sentent de manière forte qu’ils sont
malades, et 6% des patients déclarent que cette sensation est faible pour eux.
représentation des pourcentages des patients qui sentent qu’ils sont malades.
je me sens malade
45%
40%
40%
35%
30% 32%
La figure n°13 : représentation des pourcentages des patients qui sentent qu’ils sont
malades.
Les résultats de graphique n°14 indiquent que 36% des patient passe énormément de temps au
lit, au contraire 6% des patient qui ne pas jamais de temps au lit.
56
La représentation des patients qui sont obligés de passer le temps au lit.
6%
14%
36%
12%
32%
Les résultats de graphique n°15 indiquent que 36 % des patients se sentent triste et les autres
pourcentages sont presque les mêmes mais la sensation de tristesse diffère.
je suis triste
40%
35%
30%
25%
je suis triste
20%
15%
10%
5%
0%
pas du tout très peu modérément assez fortement énormément
Selon le graphique n°16, 38 % des patients est modérément nerveux ,24 % ont un degré de
nervosité assez fort puis on remarque que les autre pourcentage est proche ,mais le minimum
pourcentage est pour les patient qui ont un très peu de nervosité .
57
40% 38%
35%
30%
25% 24%
20% 18%
15%
12%
10% 8%
5%
0%
pas du tout très peu modérément assez fortement énormément
je me sens nerveux
Le graphique n°17 affirme que 34 % des patients sont modérément inquiète à propos du mort,
le chiffre 24 % présente les patients qui sont assez fortement peur de la mort et au contraire on
note que juste 8% des patients qui n’ont pas d’inquiétude à propos du mort.
8%
16%
18%
24%
34%
Il ressort de graphique n°18 que 32 % des patients craignent modérément que leur état
s’aggrave, et 8 % craignent très peu que leur état s’aggrave
58
la représentation des pourcentages de degré de crainte exprimé par les patients
concernant l’aggravation de leur état :
Selon le graphique n°19 on remarque que plus que la moitié des patients ne peuvent pas du
tout travailler. les autres patients : 52% n’ont pas la capacité à travailler ,27% travaille très
peu, 16% travaille modérément et 7 % travaille assez fortement.
la capacité de travailler
la capacité de travailler
52%
26%
16%
6%
0%
pas du tout très peu modérément assez fortement énormément
Les résultats de graphique n°20 Montrent que 59% des patients ne sont pas du tout satisfaits
en matière de leur travail. En outre, 31% des patients y sont très peu satisfaits. Par contre, on
trouve 6% des patients y sont modérément satisfaits. Mais aussi il y a ceux qui sont satisfaits
assez fortement ou énormément en matière de leur travail sous un pourcentage de 2%.
60.00%
50.00%
40.00%
la satisfaction de travaill
30.00%
20.00%
10.00%
0.00%
pas du tout très peu modérément assez énormément
fortement
Le graphique n°21 affirme que 28% des patients n’ont pas du tout la capacité pour profiter de
a vie. Les autres patients entre 34% et 32% ont très peu ou modérément de capacité pour
profiter de la vie. Et les 4% restants ont assez forte de cette capacité.
28%
pas du tout
très peu
modérément
32% assez fortement
énormément
34%
Le graphique n°22 illustre que 42 % des patients dort très peu , 36% dort modérément et pour
les deux, 8% on trouve ceux qui dort énormément et ceux qui ne dort pas du tout .
60
un bon sommeil
8% 8%
6%
pas du tout
très peu
modérément
42% assez fortement
36% énormément
le graphique n°23 montre que 36,70% et 38,80% des patient apprécier d’une manière très peu
et modérer leur vie, 14,30% des patients ne n’en pas du tous apprécier.
6.10%
4.10% 14.30%
38.80%
36.70%
Selon le graphique n°24, 52 % des patient se sentent contents de manière modéré de leur
qualité de vie, les autre patient entre 22 % et 24 % n’ont pas du tout ou très peu contents de
leur qualité de vie.
61
contents de leur qualité de vie
pas du tout
énomément 22%
2%
assez fortement
2%
modérément
51%
très peu
24%
Il ressort de graphique n°25 que 38% des patients ne sont du tout proche de leurs amis, 42%
sont très peu proches, aucun des patients n’ont déclarés qu’ils sont énormément proche de
leurs amis.
Le figure n°25 : Le degré des patients qui sentent proche de leur amis.
Le graphique n°26 montre que 32% de la population cible reçoivent modérément de soutien
de la famille ; 10% ont énormément de soutien de leur famille, 20% assez fortement de
support, 16% ont déclarés qu’ils ne reçoivent aucun soutien,
62
réception des soins émotionnels de leur famille
énormément
11%
pas du tout
18%
modérément
36%
Le graphique n°27 indique que 44% des patient ne recevoir pas du tous de soutien par leur
amie, 40% des patients recevoir ce soutien mais très peu. Pour les autre chiffre 14% et 2 %,
représente les patient qui recevoir modérément et assez fortement de soutien par leur amies
2%
14%
pas du tout
très peu
44% modérément
assez fortement
énormément
40%
63
La représentation des pourcentages des patients qui sont proche de son
partenaire :
35.00%
30.00%
25.00%
20.00%
15.00%
5.00%
0.00%
ut
eu
to
t
sp
u
en
sd
t
trè
en
ém
t
pa
en
m
ér
te
ém
od
or
m
m
zf
or
se
én
as
Selon le graphique n°29 , 50% de la population cible sont modérément satisfaits de leur vie
sexuelle, l’autre 50% est reparties sur les autre niveaux de satisfaction (pas du tout , très peu ,
assez fortement , énormément )
64
satisfaction de vie sexuelle
5% 15%
10%
pas du tout
très peu
20% modérément
assez fortement
énormément
50%
Le figure n°30 illustre l’autoévaluation des patients sur la qualité de leur vie allant de
l’échelle 1 (très mauvais) jusqu’à l’échelle 7 (Excellent), le graphique ci-dessous montre que
la majorité présentant 28% de la population cible ont une qualité de vie modérée.
23%
18%
13%
Axis Title
8%
3%
1 2 3 4 5 6 7
evaluation de la qualité de 0.04 0.22 0.2 0.28 0.08 0.12 0.06
vie
65
Selon votre expérience, est ce qu’ils existent des moyens mises en place pour
préserver la meilleure qualité de vie chez ces patients ?
Réponse : «on essaie de sensibiliser le personnelle, ces a dire le personnelle depuis les
agents de sécurité jusqu’au médecin en passons par les hautesses d’accueil, les infirmiers, les
majors … pour qu’ils soient a l’écoute, être passion avec les patient. On essaie aussi d’éviter
les attend inutile, c’est pour ca en a mis en place des consultations de triage, ca nous aide a
trier les patient d’urgence et ceux qui peuvent attendre. En fonction de moyen c’est ça ce
qu’on fait pour le moment. »
Réponse : « le problème de cancer au Maroc c’est que dé qu’on entendre le cancer en pense
directement a la mort, mais actuellement le cancer n’est plus une fatalité, il ‘est devenue
comme les maladies chronique sauf que le traitement de celle si est a vie et le traitement du
cancer est de petit durée. actuellement on sen de changement sur ce point la grâce à la
compagne de sensibilisation et grâce au effort de la fondation lala Salma , les patient est
conscient maintenant que le cancer n’est plus une fatalité , sa se traite, mais dans certain cas
il a des patient qui n’accepte pas la maladie est sa affect leur état psychologique, alors ,
automatiquement s’affect aussi sur l’état physique du patient parce que si on’ est pas bien
psychologiquement , on dors pas bien , on mange pas bien et on fait beaucoup de effet
secondaire au traitement . ici au centre on a remarquer que les patient fort
psychologiquement ne fait plus ou très peu des effet secondaire, au contraire les patient qui
s’on très sensible fait plusieurs effet secondaires et des fois même la tolérance au traitement
n’est pas bonne car l’état psychologique s’ affect l’état physique, l’immunité des patientes et
la façon de réponde au traitement , des foi on trouve des patients qui n’accepte pas la
maladie et qu’ils refuse le traitement a cause des mal idée qu’ils ont entendue de entourage .
Normalement on est besoin ici au centre d’un plusieurs médecin psychologue et des
Assistantes sociale pour les patient et même pour les personnelle, on est un centre qui viens
de démarrer c’est pour cela on n’est pas encor tout le personnelle.»
Est-ce que toutes les patients ont le même degré de supporter les effets
secondaires des traitements ?
66
Réponse : «non, pas tous les patient souffrent les effets secondaires de la même façon, il y a
des patients qui fait plusieurs effet secondaire inattendue et ceux qui ne le font pas du tous ,
en effet intensité des effet secondaire varie d’un personne a l’autre , justement parce que
derrière il y a tous ca : la sensibilité individuelle du chacun, l’immunité de chaque personne ,
l’éducation … ca nous arrive a expliquer au patient les effet secondaire de traitement au
patients, mais parfois ses patients intègre psychologiquement qu’il va avoir ses effet , s’est
pour cela on insiste dans l’éducation que le traitement a des effet secondaire, mais pas
forcement pour tous les patients car on fait la prémédication pour éviter ces effets
secondaires. »
Réponse : «pour améliorer la qualité de vie des patients il faut commencer dés le début,
débutant par l’annonce de la maladie qui doit être faite correctement et dans les bonnes
conditions , on doit donner toujours des explications aux patients pour tous (les effets
secondaires, le traitement, la maladie, l’intérêt des examens complémentaire…) , il faut aussi
toujours avoir un climat de confiance entre le patient et le soignent , les infirmières doivent
être a l’écoute , passion … , il faut un soutien sociale et familiale et économique ( avoir le
transport, les médicaments surplace, la disponibilité de tous les besoin… ) Car le cancer est
très couteux, la disponibilité des personnelle, il faut des séances d’écoute de group en
présence d’un psychologue pour orienté les séances de manière positive, il faut que le nombre
de personnelle aillent en parallèle avec le nombre des patients, le respect de rendez-vous.
La qualité de vie des patient n’est pas au top, c’est normale parce que ce qu’on fait pour eux
n’est pas suffisant, il reste encore beaucoup des choses à faire. En effet nos conditions de
manière générale nous impose à se battre avec le traitement et la prise en charge sans
prendre à la considération la qualité de vie des patients, aussi dans les pluparts des cas on
reçoit le patient trop tard alors on commence immédiatement par le traitement, leur qualité
de vie est déjà altéré car si on traite la maladie et on diminue la douleur on va alors l’aider a
améliorer sa qualité de vie. Un infirmier ou médecin ne peu pas donner beaucoup de temps
pour un patient car ils ont un nombre incroyable des patient par jour, c’est à dire les
conditions actuelles ne sont pas favorables pour améliorer la qualité de vie des patients. Ils
nous restent beaucoup à faire pour atteindre l’objectif d’amélioration de la qualité de vie
dans ses différentes facettes. »
67
Résultats de l’entretien avec le médecin chef de service d’oncologie médicale:
Question 1 : Quelles sont les difficultés physique que le patient conforte à cause du cancer ?et
comment elles affectent leur qualité de vie ? Les résultats de questionnaire ont montré que 40% des
patients ont un perte d’énergie important, 36% sont obligé de passer le temps au lit et n’ont pas la
capacité de répondre aux besoins de leur famille ; comment expliquez vous ces résultats ?
Les facteurs sus-cités provoquent une altération de l’état général ce qui impact la qualité de vie du
patient, qui devient une charge pour lui mémé et pour l’entourage, avec des conséquence physique,
psychologique et socio-économique. »
Question 2 : Est-ce-que le soin de support lors de la prise en charge est efficace pour
améliorer la qualité de vie chez ces patients ? Si non, ou réside le problème à votre avis ?
Il indique que «Les soins de support sont indispensable dans la prise en charge du
malade cancéreux, et cela depuis le diagnostic, et non pas seulement à la phase de la fin de
vie. Si on introduit les soins de support précocement, le résultat est meilleur. »
68
42%dorent très peu, 52% sont modérément content de leur qualité de vie …pouvez vous nous
donner vos clarifications à propos de ces résultats ? Et Est-ce-que le patient est capable de
répondre à ses besoins personnels et ses responsabilités ? si non, c’est due à quoi ?
Le Médecin à noté que La réponse à cette question dépend de plusieurs facteurs, comme le
stade de la maladie, le terrain, et le traitement en cours.
«Un patient jeune atteint d’une maladie curable sous chimiothérapie intensive, n’est pas la
même chose qu’un patient âgé atteint d’un cancer métastatique en fin de vie.
Question 2 : Lors de votre prise en charge, que faites vous aux patient pour l’aider a préserver
le maximum de ses capacités fonctionnels ?
Question 1 : Quels sont les changements psychologiques qui se produisent chez un patient
cancéreux ? 36% les patients enquêtés sont modérément triste, 38% se sent nerveux ,34%ont
modérément d’inquiétude.
Généralement les patients passent par les phases du deuil, avec le déni initialement, puis
l’acceptation et la réconciliation par la suite.
Question 2 : Pour ces patients est-il nécessaire de recevoir un soutien psychologique médicale
si le soutien familiale est sociale ne sont pas suffisants ?
69
le Médecin a noter que « Même si le soutien familial est présent, un soutien psychologique
spécialisé est indispensable. »
Question 1 : A votre avis Quels sont les problèmes sociaux aux quelles le patient est
confronté par sa maladie
Réponse : «Surtout l’mpact économique, chez une population qui estt déjà fragile, et que la
maladie vient aggraver la situation.
Question 2 : Dans le cas ou la famille et ne sait pas comment ce comporter avec le patient,
est-ce-que vous faites les séances d’IEC pour ces famille concernant le coté relationnel ?
Sachant que 44% ont déclarés qu’ils ne reçoivent pas le soutien des amis et 32% reçoivent
modérément le soutien familial.
Réponse : «Dans notre contexte, la contrainte du temps et de la charge du travail sont des
limites pour une meilleure écoute et encadrement psycho-social, même avec la bonne volonté
du personnel médical et paramédicale. »
Résultats de l’entretien avec le chef d’unité des soins de service d’oncologie médicale:
70
Question 1 : Quelles sont les difficultés physique que le patient conforte à cause du cancer ?et
comment elles affectent leur qualité de vie ? Les résultats de questionnaire ont montré que 40% des
patients ont un perte d’énergie important, 36% sont obligé de passer le temps au lit et n’ont pas la
capacité de répondre aux besoins de leur famille ; comment expliquez vous ces résultats ?
le majeur à indiqué que « c’est vrais, il ya des difficultés physiques a cause du cancer qui
affectent la qualité de vie des patients cancéreux, comme la perte d’énergie important, passer
plus de temps au lit, diminution de la capacité de répondre aux besoin de leur famille … car
le cancer peut provoquer plusieurs symptômes différents, selon le type de cancer et selon le
stade de la maladie. Par exemple la membrane qui entour le cœur et les poumons peuvent être
envahies de liquide, ce qui rendre la respiration très difficile »
Question 2 : Est-ce-que le soin de support lors de la prise en charge est efficace pour
améliorer la qualité de vie chez ces patients ? Si non, ou réside le problème à votre avis ?
Il indique que « le soin de support est parfois efficace pour améliorer la qualité de vies chez
les patients »
Le chef d’unité des soins à noté que « rarement ou le patient est capable de répondre à ses
besoin personnels, mais dans les plusieurs cas non »
Question 2 : Lors de votre prise en charge, que faites vous aux patient pour l’aider a préserver
le maximum de ses capacités fonctionnels ?
Le chef d’unité Annonce qu’il fait des prise en charge et soutien psychologique, prise en
charge médicale et paramédicale comme : la prémédication, chimiothérapie et surveillance.
71
Question 1 : Quels sont les changements psychologiques qui se produisent chez un patient
cancéreux ? 36% les patients enquêtés sont modérément triste, 38% se sent nerveux ,34%ont
modérément d’inquiétude.
Réponse : le traitement et les traitements contre le cancer génèrent une grande détresse chez
les patients et ses proches, ils altèrent profondément la vie du malade.
Question 2 : Pour ces patients est-il nécessaire de recevoir un soutien psychologique médicale
si le soutien familiale est sociale ne sont pas suffisants ?
le chef d’unité a noter que « oui, la psychologie est pluridisciplinaire et a plusieurs objectifs
allant de la diminution de la détresse du patient, du traitement de certains symptômes
secondaire comme les nausées et les trouble cognitifs, en passant par l’aide aux vivants dans
le long terme . Elle s’avers un complément efficace avec le traitement médicale des patients,
améliorant la tolérance aux traitements et la qualité de vie durant et après les traitements»
Question 1 : A votre avis Quels sont les problèmes sociaux aux quelles le patient est
confronté par sa maladie ?
Question 2 : Dans le cas ou la famille et ne sait pas comment ce comporter avec le patient,
est-ce-que vous faites les séances d’IEC pour ces famille concernant le coté relationnel ?
Sachant que 44% ont déclarés qu’ils ne reçoivent pas le soutien des amis et 32% reçoivent
modérément le soutien familial.
Réponse « la capacités en communication est un des pilier des soin, plus particulièrement
dans le domaine de la cancérologie. En effet, les perceptions, les attentes, les ressentis du
patient ainsi que le déroulement de la maladie peuvent avoir une résonance négative sur les
relations entre le patient et leur soignants. De ce fait, les soignants doivent posséder de
réelles compétences relationnelles, de communication …Dans le centre d’oncologie de
Tanger, rarement qu’on fait les séances d’IEC pour la famille de patient concernant le coté
relationnelle »
72
2 Discussion des résultats :
Les résultats recueillis auprès des participants qui sont 100% des patients de centre régionale
d’oncologie , sans oublier les personnes ressources qui représentent la directrice du centre
73
d’oncologie, le médecin chef de service d’oncologie médicale confirment la problématique
soulevée au départ, à propos des facteurs influençant la qualité de vie chez les malades
cancéreux .
Dans ce chapitre, seront analysés et discutés les principaux résultats du présent travail et ce,
en se référant principalement a l’agencement des idées au cadre de référence. Il sera en fait
procède a une confrontation, d’;une part, entre les données issues et les différents outils de
collectes adoptes, et d’autre part, entre ces dernières et ceux qu’ont apportes d’autres études et
référentiels sur le sujet.
Concernant les données sociodémographiques, nos patients provenaient aussi bien de milieu
urbain (78%) que de milieu rural (22%).Il existent 64% des patients enquêtés bénéficient de
RAMED, par contre 11% n’ont aucune assurance maladie.
Sur la base des résultats du questionnaire combinés avec l’entretien semi-structuré, et tout en
référent au but de cette présente étude, résidant dans la perspective d’explorer les facteurs
influençant la qualité de vie chez les malades cancéreux, il a été constaté que 74% des
participants ont votés pour les échelles 1/2/3/4 sur 7(1=très mauvaise, 7=excellente.)
considéré comme évaluation de leur qualité de vie en général avec le cancer
74
le degré de sensation des nausées, on remarque que 34% des patients ressentent modérément
des nausées. 26 % des patient ont une énormément sensation des nausées ,12% se sentent
très peu des nausées ou jamais. Cela a été approuvé dans une revue de la littérature montrant
la perturbation de la fonction physique induite par le cancer, On peut citer comme exemples
courants en oncologie la douleur, les nausées, la fatigue. Le bien-être physique consiste en
une combinaison des symptômes pathologiques, des effets secondaires des traitements et du
bien-être physique général tel qu’il est perçu par le patient. La distinction entre la perturbation
physique induite par la maladie, et celle induite par les traitements est importante pour
l’observateur clinicien qui doit prendre des décisions quant aux traitements. Pour le patient
toutefois, cette distinction est souvent moins cruciale, car il mélange implicitement toutes ces
expériences pour en tirer une synthèse globale, confondant parfois même symptômes et effets
secondaires.
Speck et al.(2010) ont publié une mise à jour sur les effets de l’Activité physique chez les
patients atteints ou en rémission d’un cancer. La revue comprend 66 études de haute qualité,
dont 60 ont inclus les effets sur la santé. Aucune de ces études n’avait la puissance et la durée
de suivi suffisant pour évaluer l’effet de l’Activité Physique sur la survie au cancer, mais des
critères intermédiaires ont été évalués. Les résultats comprenaient des changements dans le
niveau d’AP, la condition physique, la composition corporelle, la qualité de vie, des éléments
psychosociaux et des éléments physiologiques tels que la densité minérale osseuse,
l’hématocrite, le profil lipidique, les concentrations hormonales, la réponse immunitaire, la
douleur et les effets indésirables liés aux traitements. Les résultats indiquent une mauvaise
qualité de vie, une diminution de l’activité physique est observée chez ces malades cancéreux.
De plus, la modification de la composition corporelle, qui caractérise une majorité de
patientes recevant une chimiothérapie. Ceci corrobore avec nos résultats qui montrent que
36% des patient passe énormément de temps au lit, au contraire 6% des patient qui ne pas
jamais de temps au lit. Et en appuyant aussi sur les résultats d’entretien avec le médecin chef
d’unité des soins :
Les facteurs sus-cités provoquent une altération de l’état général ce qui impact la qualité de vie du
patient, qui devient une charge pour lui mémé et pour l’entourage, avec des conséquence physique,
psychologique et socio-économique» .
75
Et comme le souligne le chef d’unité des soins d’oncologie qui indique que « c’est vrais, il ya
des difficultés physiques a cause du cancer qui affectent la qualité de vie des patients
cancéreux, comme la perte d’énergie important, passer plus de temps au lit, diminution de la
capacité de répondre aux besoin de leur famille … car le cancer peut provoquer plusieurs
symptômes différents, selon le type de cancer et selon le stade de la maladie» .
Le rôle du soutien social comme élément favorisant l’adaptation a inspiré plusieurs travaux.
Parmi ces études, celle de Thoits (1986) qui définit les modalités d’intervention des facteurs
sociaux dans les stratégies adaptatives. Ainsi les ressources sociales dont disposent les
patients interviennent directement sur le stress engendré par le cancer grâce aux possibilités
d’informations et de discussions portant sur le problème. L’entourage social a également une
importance considérable dans l’aide physique, matérielle et dans le soutien psychologique.
Ceci à été bien précis dans les résultats de notre questionnaires, de fait que la majorité des
patients enquêtés (38%) ne sont du tout proche de leurs amis, (42%) sont très peu proches,
aucun des patients n’ont déclarés qu’ils sont énormément proche de leurs amis ce qui retentit
énormément sur la qualité de leur vie, 32% de la population cible reçoivent modérément de
soutien de la famille ; 10% ont énormément de soutien de leur famille, 20% assez fortement
de support, 16% ont déclarés qu’ils ne reçoivent aucun soutien,
le cocon familial représente la principale source de soutien auprès de laquelle se réfugient nos
patients. Notre étude a permis de souligner l’importance de la réaction de l’entourage et
comment celui-ci influence les différentes stratégies d’adaptation ainsi que la survenue des
troubles psychiatriques, de ce fait, les résultats des questionnaires ont montrés que (44%) des
patients ne reçoivent pas de soutien de leur amis, 40% des patients reçoivent ce soutien mais
très peu.
Comme c’est déjà cité dans la recension, Le bien-être social est un élément traité de manière
superficielle dans de nombreuses échelles, ce qui perpétue la qualité relativement médiocre de
notre compréhension ; c’est une conséquence de la tendance chez de nombreux chercheurs à
éviter de traiter cet aspect ambigu. Cette dimension comprend des éléments très divers qui
vont de la perception du soutien social, la continuation des activités de loisirs et le
76
fonctionnement familial, jusqu’à la sphère intime, y compris la sexualité, cette dernière a été
traité dans notre questionnaire en demandant aux patients d’évaluer leur niveau de satisfaction
à la vie sexuelle, 50% de la population cible sont modérément satisfaits de leur vie sexuelle,
33 % de patients reçoivent assez fortement de soutien par leurs partenaires , Une revue de la
littérature, regroupant le peu d’études faites depuis 1988, objective qu’il n’y a aucune donnée
pour conforter les croyances répandues selon lesquelles les patientes cancéreuses étaient plus
abandonnées par leur conjoint. L’évidence apparaît que la majorité des couples demeure
stable après le cancer et que les ruptures sont souvent liées à des difficultés préexistantes.
Lors de notre entretien, Le médecin chef de service d’oncologie médicale à déclaré que : «Un
patient jeune atteint d’une maladie curable sous chimiothérapie intensive, n’est pas la même
chose qu’un patient âgé atteint d’un cancer métastatique en fin de vie. »
« Le cancer et le malade cancéreux sont des groupes hétérogènes.» et à partir des résultats de
questionnaire, on remarque que plus que la moitié des patients ne peuvent pas du tout
travailler, et c’est principalement du à la maladie cancéreuse et ses effets indésirables.
Les troubles du sommeil sont un symptôme fréquent de la maladie cancéreuse. De fait, cette
insomnie est rarement isolée, en population générale comme dans le cadre du cancer.
Nombreuses sont les études qui relient ces troubles du sommeil à la douleur, l’anxiété, la
dépression, la fatigue, la moindre qualité de vie. La notion de groupement de symptômes,
liant les uns aux autres ces différentes entraves à la qualité de vie du patient, émerge peu à peu
au sein de la littérature international,.
Le sommeil et le cancer à été traité par différents auteurs , citant cette exemple Chez les
personnes atteintes d’un cancer, l’article de Gooneratne et al. Souligne(2010) qu’environ 26
000 américains par an vont survivre plus de 5 ans, et que l’insomnie est importante dans cette
population (31 à 52 %). Un échantillon de 75 personnes dans cette situation de survie
prolongée, comparé à un groupe équivalent de malades non cancéreux, montre plus de temps
passé au lit pour les personnes cancéreuses, mais moins de temps de sommeil. La qualité de
ce sommeil (questionnaire PSQI) est plus pauvre de façon très significative. La qualité de vie,
77
mesurée par une échelle numérique, est significativement moins bonne chez les mauvais
dormeurs, à l’intérieur de chacun de ces deux groupes.
L’étude de Lis et al. (954 patients consultants, tous stades de cancer, tous types de tumeur)
confirme avec le QLQ-C30, qui contient une échelle d’insomnie, et le QLI pour la qualité de
vie, les éléments entrevus précédemment. L’insomnie est un fort prédicateur de la satisfaction
du patient sur sa qualité de vie, indépendant de l’âge du patient et de l’histoire de son
traitement. La santé et le fonctionnement physique, les aspects sociaux et économiques,
psychologiques et spirituels, la famille, sont tous aggravés en proportion de la gravité de
l’insomnie. Il est intéressant de signaler que ces mêmes auteurs, travaillant avec cette échelle
de qualité de vie QLI, montrent son intérêt pronostique, tant dans le cancer du sein que dans le
cancer du poumon, indépendamment de la taille de la tumeur au diagnostic (une bonne
qualité de vie prédit une meilleure survie).
Une étude à affirmé que le cancer à un Impact sur la vie professionnelle: les traitements
proposés sont souvent lourds, la chirurgie peut être mutilante, et la chimiothérapie en plus des
effets secondaires qu’elle occasionne est contraignante par la répétition des séances à dates
imposées avec des déplacements réguliers vers l’hôpital. Le cancer est ainsi à l’origine de
perturbations importantes dans l’activité professionnelle de l’individu et entraîne le plus
souvent un arrêt maladie voire une perte de l’emploi, ce qui explique de façon clair les
résultats de notre recherche.
Le 6ème rapport de l’Observatoire sociétal des cancers, met en lumière la vie des seniors
de 75 ans et plus confrontés à un cancer. Un million de Français âgés de 75 ans et plus
ont ou ont eu un cancer au cours de leur vie, et près de 700 000 d’entre eux sont
actuellement en traitement ou suivis pour cette affection. Cette étude met en lumière des
aspects positifs : 81% des personnes âgées de 75 ans et plus profitent de chaque instant
de la vie, le résultat de cette étude n’est pas identique à celle de notre présente étude,
alors on trouve que 28% des patients n’ont pas du tout la capacité pour profiter de a vie. Les
autres patients entre 34% et 32% ont très peu de capacité pour profiter de la vie.
78
D’autre part, 59% des patients ne sont pas du tout satisfaits en matière de leur travail, c’est ce
que les études ont prouvé, citant à titre exemple l’étude élaboré en France et parmi ses
principales conclusions concernant l’impact de leur maladie sur leur travail actuel : 27 % des
salariés ont travaillé pendant la phase de traitement. Pour 69 % d’entre eux, des
aménagements ou changements ont été proposés. 52% déclarent que l’épreuve du cancer les a
amenés à remettre en question leur vie professionnelle, 65% pensent que leurs conditions de
travail leur permettent de protéger leur santé 59% ont eu des arrêts de travail à cause de
cancer.
On à mentionner dans la recension que Près de la moitié des personnes atteintes de cancer
présentent à un moment donné de l’anxiété, des signes de dépression ou des difficultés
d’adaptation à leur état de santé. Ces troubles varient d’une personne à l’autre, c’est ce qu’on
à remarquée à travers les résultats de questionnaire qui montre que 36 % des patients se
sentent énormément triste..
Les troubles anxieux et le trouble dépressif sont des troubles psychiatriques également
fréquents et méritent l’attention des cliniciens (Gouvernement du Québec, 2011; Li et al.,
2012; Mitchell et al., 2012). Bien que la prévalence de la dépression varie de façon importante
dans les études réalisées auprès des populations oncologiques, il est estimé que le trouble
dépressif se retrouverait chez environ 10 % des personnes atteintes de cancer (Ng et al.,
2011). Même si elle n’est pas toujours associée à un trouble dépressif répondant aux critères
diagnostiques, l’humeur dépressive est probablement le symptôme psychologique le plus
fréquemment rapporté par les personnes atteintes de cancer (Li et al., 2012).et cela à été
prouvé par le médecin chef de service d’oncologie en disant « Généralement les patients
passent par les phases du deuil, avec le déni initialement, puis l’acceptation et la
réconciliation par la suite. » et « Le traitement et les traitements contre le cancer génèrent
une grande détresse chez les patients et ses proches, ils altèrent profondément la vie du
malade. »
79
Le cancer est porteur de mort. Son image porte la mort comme la nuée porte l’orage. Le
cancer fait peur parce qu’il n’avertit pas et quand on le découvre il est toujours tard, parfois
trop tard. Inquiétant aussi notre ignorance sur son origine, son cheminement. Malgré quelques
progrès récents. Chacun de nous court le risque d’être attaqué demain et l’est peut être déjà
depuis hier.
Bouregba1, T. Lebret (2008) ont mentionnés que dans le suivi des patients métastasés, les
angoisses de mort se différencient de la peur de mourir par le fait que les angoisses sont
inconscientes et associées à une anxiété, nervosité, alors que la peur de mourir est une
réaction face à une menace de mort imminente. La douleur physique et l’isolement sont des
facteurs de renforcement de l’angoisse de mort, comme nous l’avons trouvé durant notre
enquête avec les patients au centre d’oncologie 34 % des patients sont modérément inquiète à
propos du mort, 32 % des patients craignent modérément que leur état s’aggrave.
La directrice à réclamée que « l’état psychologique s’affect l’état physique, l’immunité des
patientes et la façon de réponde au traitement, des fois on trouve des patients qui n’accepte
pas la maladie et qu’ils refusent le traitement a cause des mal idée qu’ils ont entendue de
entourage. Normalement on est besoin ici au centre d’un plusieurs médecin psychologue et
des Assistantes sociale pour les patient et même pour les personnelle, on est un centre qui
viens de démarrer c’est pour cela on n’est pas encor tout le personnelle.», et le chef d’unité
des soins à mentionner « Oui, la psychologie est pluridisciplinaire et a plusieurs objectifs
allant de la diminution de la détresse du patient, du traitement de certains symptômes
secondaire comme les nausées et les trouble cognitifs, en passant par l’aide aux vivants dans
le long terme. Elle s’avers un complément efficace avec le traitement médicale des patients,
améliorant la tolérance aux traitements et la qualité de vie durant et après les traitements. »,
Ces réclamations sont confirmés par certains études qui annoncent que Les patients
cancéreux manifestent une détresse émotionnelle par rapport aux patients suivant une
psychothérapie en hôpital de jour par exemple. Il se peut toutefois qu’il y ait un
engourdissement de l’expérience émotionnelle positive au début d’un cancer et de son
traitement, La douleur physique et la souffrance psychologique de la maladie, les traitements
et leurs effets secondaires peuvent entraîner des douleurs physiques importantes. Ces douleurs
peuvent envahir l’esprit et atteindre l’image de soi. La personne perd alors espoir et a le
sentiment de ne plus contrôler les événements. Face à cette souffrance psychologique, un
accompagnement est indispensable, notamment lorsque les émotions sont trop fortes ou
s’installent dans le temps.
80
3 Les Forces et limites de l’étude :
Force de l’étude :
Limite de l’étude :
En dépit des forces précitées, l’étude n’a pas échappé à des limites ayant influence sa portée,
notamment :
la visée de l’étude qui est seulement descriptive et non pas corrélationnelle à même
d’aller plus en profondeur pour ce qui association entre les facteurs ;
la rareté des écrits nationaux et de recherches empiriques portant au niveau national
sur le sujet en question
Le temps imparti pour ce travail de recherche est insuffisant, ce qui empêche la
réalisation d’une étude plus poussée et plus élargie.
81
4 Les Recommandations :
82
5 Conclusion :
La survenue du cancer est à l’origine d’un choc qui va chambouler toute la vie de l’individu
au-delà du simple retentissement physique. Notre objectif était de décrire l’état des patients et
de cerner l’impact du cancer sur eux en traitant les quatre dimensions principales de la qualité
de vie : bien être social, physique, fonctionnel, émotionnel, soit le patient dans son ensemble.
Au vu de nos résultats, il parait difficile de décrire le retentissement du cancer surtout du coté
psychologique sans parler des caractéristiques socio-économiques et démographiques de
chaque patient. En effet, les spécificités propres à notre société modulent la réaction du sujet
et ses capacités d’adaptation. Suite à ce travail aussi , il apparait que l’évaluation de la qualité
de vie d’une population aussi spécifique que les patients atteints d’un cancer en fin de vie
s’impose, que cela soit dans une optique de recherche, avec la réalisation d’essais cliniques,
ou dans une optique d’individualisation des thérapeutiques et de prise en charge.
83
Recherches Bibliographiques
[2]. Engel GL. The need for a new medical model: a challenge for biomedicine. Science.
1977;196:129-36.
[3]. Engel GL. The clinical application of biopsychosocial model. American journal of
psychiatry. 1980;137:535-44.
[4]. Hurny C, Bernhard J, Coates A. Quality of life assessment in the International Breast
Cancer Study Group : past, present, and future. Recent Results Cancer Res 1998;152:390-5.
[5]. Goodwin PJ, Black JT, Bordeleau LJ, Ganz PA. Health-related quality-oflife
measurement in randomized clinical trials in breast cancer-taking stock. J Natl Cancer Inst
2003;95(4):263-81.
[7]. Da Silva FC, Fossa SD, Aaronson NK. The quality of patients with newly diagnosed M1
prostate cancer: experience with EORTC clinical trial 30853. Eur J cancer. 1996;32:72-7.
[8]. Da Silva FC, Fossa SD, Aaronson NK. The quality of patients with newly diagnosed M1
prostate cancer: experience with EORTC clinical trial 30853. Eur J cancer. 1996;32:72-7.
[18].World Health Organization (1984). Report of the working group on concept and
principles of health promotion. Copenhagen : WHO
[19]. La loi relative à la politique de santé publique : objectifs de santé, plans et programmes
d’action 2004/4 (Vol. 16) S.F.S.P.
[23]. SMK Gueye - 2016 Parkin DM, Bray F, Ferlay J, Pisani P. Global cancer statistics, 200
CA. CANCER J CLIN. 2005;55(2):74–108.
[28]. Maret Vanessa , Domaine santé & social Filière de formation des infirmières et
infirmiers Centre de Sion – Agasse , Sion, Juillet 2007
[29].Douglas Hanahan et Robert A. Weinberg, « The hallmarks of cancer », Cell, vol. 100, 7
janvier 2000, p. 57-70 (PMID 10647931)
[31].Conférence [archive] intitulée « Génome et Cancer » par Mark Lathrop, pour l'Université
de tous les savoirs (vidéo de 57 minutes), 21 juin 2008
[33].Patrick D, Erikson P. Health status and health policy : quality of life in health care
evaluation and ressource allocation. New York-Oxford : University Press 1992
[34] .Whoqol Group. Study protocol for the World Health Organisation project to develop a
quality of life assessment instrument (Whoqol). Qual Lif Res 1993; 2 : 153-9.
[35] .Whoqol Group. Study protocol for the World Health Organisation project to develop a
quality of life assessment instrument (Whoqol). Qual Lif Res 1993; 2 : 153-9.
[36] .Xavier RÉBILLARD, Luc CORMIER, Jean Luc MOREAU Comment mesurer de
l’impact sur la qualité de vie d’un traitement du cancer localisé de la prostate ? Progrès en
Urologie (2006), 16, 749-767
[37] .Andersson P., Olaison G., Bendtsen P., Myrelid P., & Siodahl R. (2003). Health related
quality of life in Crohn’s protocolitis does not differ from a general population when in
remission. Colorectal disease, 5 (1), 56-62.
[38].Baron R.M., & Kenny D.A. (1986). The moderator-mediator variable distinction in
social psychological research : Conceptual, strategic, and statistical considerations. Journal of
personality and social psychology, 51, 1173-1182.
[44].Cassou B. Qualité de vie et grand âge. Enquête dans une population de retraités de la
région parisienne. In : Henrard JC et al., Personnes âgées et dépendantes en France et au
Québec : Qualité de vie, pratiques et politiques, Paris, Inserm, 2001.
[45 / 46 /47/48/49 ] .le concept de qualité de vie : les soins palliatifs et la qualité de vie David
F. Cella Rush Presbyterian – St Luke’s Medical Center, Chicago, Illinois, USA
[50].A Hartmann - 2007 Étude longitudinale de la qualité de vie et des stratégies d’ajustement
des patientes avec un cancer du sein et de leur “ accompagnant-référent ” Anne Hartmann
[55].McHorney, C.A., J.E. Ware, Jr., and A.E. Raczek, The MOS 36-Item Short-Form Health
Survey (SF36): II. Psychometric and clinical tests of validity in measuring physical and
mental health constructs. Med Care, 1993. 31(3): p. 247-63.
[56]. EORTC, Q.o.l.g., The EORTC QLQ-C30 Manuals, Reference Values and Bibliography.
2002(EORTC Quality of Life Unit).
[57 ].Sprangers, M.A., et al., The European Organization for Research and Treatment of
Cancer. Approach to quality of life assessment: guidelines for developing questionnaire
modules. EORTC Study Group on Quality of Life. Qual Life Res, 1993. 2(4): p. 287-95.
[58]. Bjordal, K. and S. Kaasa, Psychometric validation of the EORTC Core Quality of Life
Questionnaire,
30-item version and a diagnosis-specific module for head and neck cancer patients. Acta
Oncol, 1992.
[59]. Sprangers, M.A., et al., The European Organization for Research and Treatment of
Cancer breastcancer-specific quality-of-life questionnaire module: first results from a three-
country field study. J Clin Oncol, 1996. 14(10): p. 2756-68.
[60]. Cull, A., et al., Development of a European Organization for Research and Treatment of
Cancer uestionnaire module to assess the quality of life of ovarian cancer patients in clinical
trials: a progress report. Eur J Cancer, 2001. 37(1): p. 47-53.
[61]. Cella, D.F., et al., The Functional Assessment of Cancer Therapy scale: development
and validation of the general measure. J Clin Oncol, 1993. 11(3): p. 570-9.
[62] .Vilatte, J., L'entretien comme outil d'évaluation. Laboratoire Culture & communication,
Université d'Avignon, 2007.
[63]. Bowling, A., Mode of questionnaire administration can have serious effects on data
quality. J Public Health (Oxf), 2005. 27(3): p. 281-91
[64]. Mendoza, T.R., et al., The rapid assessment of fatigue severity in cancer patients: use of
the Brief Fatigue Inventory. Cancer, 1999. 85(5): p. 1186-96
[65-66]. Byock, I.R. and M.P. Merriman, Measuring quality of life for patients with terminal
illness: the Missoula-VITAS quality of life index. Palliat Med, 1998. 12(4): p. 231-44
[67]. Oken, M.M., et al., Toxicity and response criteria of the Eastern Cooperative Oncology
Group. Am J Clin Oncol, 1982. 5(6): p. 649-55.
[68]. de Kock, I., et al., Conversion of Karnofsky Performance Status (KPS) and Eastern
Cooperative Oncology Group Performance Status (ECOG) to Palliative Performance Scale
(PPS), and the interchangeability of PPS and KPS in prognostic tools. J Palliat Care, 2013.
29(3): p. 163-9.
[69-70]. Mei, A.H., et al., Value of the Palliative Performance Scale in the prognostication of
advanced cancer patients in a tertiary care setting. J Palliat Med, 2013. 16(8): p. 887-93
[71 -72]. Ali IKROU La prise en charge des patients en fin de vie par le personnel infirmier
cas de l'institut national d'oncologie Sidi Mohamed Ben Abdallah de Rabat ( Télécharger le
fichier original ) IFCS - 2008
[74 -75 -76].Vivre pendant et après un cancer Guide d’information à l’usage des personnes
malades et de leurs proches Validation : mai 2005 Actualisation : octobre 2007
[77]. RABOUD Hélène HES-SO // Valais Filière Soins Infirmiers – Volée 04 juillet 2009
Mémoire de fin d’études : Comment le soignant infirmier parvient-il à donner du sens à la fin
de vie et au mourir en tant qu’expérience de vie à un bénéficiaire de soins pris en charge à
domicile ?
[78-79]. MERCKAERT, I., LIBERT, Y., DELVAUX, N., MARCHAL, S., BONIVER, J.,
ETIENNE, A.-M., KLASTERSKY, J., REYNAERT, C., SCALLIET, P.,
SLACHMUYLDER, J.-L., AND RAZAVI, D. Factors that influence physicians’ detection of
distress in patients with cancer 104, 2 (2005), 411–421.
[83]. Hofman, Marten, J.L. Ryan, C.D. Figueroa-Moseley, P. Jean-Pierre et G.R. Morrow. «
Cancer-related fatigue; The scale of the problem », The Oncologist, mai 2007, vol. 12, suppl.
1, p. 4-10.
[84]. David Khayat, cancérologue : "Le cancer n’est pas une fatalité" A LA UNESAINT-
JEAN-D'ANGÉLY Publié le 25/11/2015
[85] Meidani A (2007) Les fabriques du corps. Presses universitaires du Mirail, Toulouse
[87] Cash TF, Pruzinsky T (2002) Body image: a handbook of theory, research and clinical
practice. The Guilford Press, New York
[88] Dudoit E, Dany L, Blois S, Cuvello C (2007) Rôle de l’identité sexuée et de l’influence
du genre pour l’analyse des soins de support en oncologie. Psychooncologie 1:265–275
[89] Grogan S (2008) Body image. Routledge, London
[90] Incrocci L, Bosch JLHR, Slob AK (1999) Testicular prostheses: body image and sexual
functioning. BJU Int 84:1043–1045
[91] Pruzinsky T, Cash TF (2002) Assessing body image and quality of life in medical
settings. In: Cash TF, Pruzinsky T (eds), Body image: a handbook of theory, research, and
clinical practice. The Guilford Press, New York, pp. 171–179.
Annexes
Annexe 1 : Questionnaire destinée aux patients de centre d’oncologie Tanger
Etude descriptive sur les facteurs influençant la qualité de vie des patients cancéreux
au niveau de centre d’oncologie de Tanger.
Nous nous intéressons à vous et à votre santé ; répondez-vous même à toutes les
questions en entourant la réponse qui correspond le mieux à votre situation, il n’y a pas de
‘bonne’ ou ‘mauvaise ’ réponse , ces informations sont strictement confidentielles.
- Age : ……………ans
Caractéristique de la maladie
Merci pour bien vouloir consacrer quelques minutes pour répondre à nos questions .
Bon Rétablissement
Annexe2 : Guide d’entretien adressé au Directrice de centre d’oncologie :
Parmi les moyens utilisés dans ce travail pour recueillir les données, on a procédé à un
entretien semi structuré visant à collecter le maximum d’information :
Thème : Description des facteurs influençant la qualité de vie chez les patients atteints de
cancer au niveau de centre régionale d’oncologie Tanger .
1) Selon votre expérience, est ce qu’ils existent des moyens mises en place pour
préserver la meilleure qualité de vie chez ces patients ?
2) Pouvez vous nous décrire l’évolution de la maladie cancéreuse su le plan physique et
psychologique ?
3) Est-ce que toutes les patients ont le même degré de supporter les effets secondaires
des traitements ?
4) Quelles sont vos suggestions/ Conseils pour améliorer la qualité de vie en générale
chez ces patients ?
5) Voici quelques résultats de notre questionnaire :
on remarque que 52% des patients ne sont pas capable de travailler, 60% trouvent que le
travail et insatisfaisant, 42%dorent très peu , 52% sont modérément content de leur qualité de
vie.
44% ont déclarés qu’ils ne reçoivent pas le soutien des amis et 32% reçoivent modérément le
soutien familial.
36% les patients enquêtés sont modérément triste, 38% se sent nerveux ,34%ont modérément
d’inquiétude.
Pouvez vous nous donner votre point de vue concernant ces résultats ?
Annexe 3: Guide d’entretien adressé au médecin chef de service d’oncologie
médicale et le chef d’unité de soins :
Thème : Description des facteurs influençant la qualité de vie chez les patients atteints de
cancer au niveau de centre régionale d’oncologie Tanger .
Identification : …………………………………….
Ancienneté dans l’unité :……………………………
Question 1 : Quelles sont les difficultés physique que le patient conforte à cause du
cancer ?et comment elles affectent leur qualité de vie ? les résultats de questionnaire
ont montré que 40% des patients ont un perte d’énergie important, 36% sont obligé de
passer le temps au lit et n’ont pas la capacité de répondre aux besoins de leur famille ;
comment expliquez vous ces résultats ?
Question 2 : Est-ce-que le soin de support lors de la prise en charge est efficace pour
améliorer la qualité de vie chez ces patients ? Si non, ou réside le problème à votre
avis ?
Question 1 : A votre avis Quels sont les problèmes sociaux aux quelles le patient est
confronté par sa maladie ?