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► Remerciements ................................................................... 3
► Introduction ....................................................................... 4
► Objectifs du Stage ................................................................ 5
► Présentation du lieu du stage (CHOP) ........................................ 6
► Planning de Stage ................................................................. 9
► Le rôle de la psychologue du service ...................................... 10
___________________________________________________________
Chapitre 1 : PRESENTATION DE MA PRATIQUE AU SERVICE
1
1) Remerciements e
2
2) Avant-propos e
3
4) Objectifs du Stage e
4
3) Présentation du lieu du stage e
Oncologie :
►Neuroblastome.
►L'ostéosarcome.
L’hématologie « les maladies du sang et les cancers du sang »
5
L’organigramme du shop e
L’hémato-oncologie pédiatrique (shop) au sein de l’hopital d’enfants
constitue un service dirigé par son chef et animé par l’ensemble de ses
personnels qui y participent a des soins de qualité.
Les unités :
Le service d’hémato oncologie pédiatrique ce compose de plusieurs unités :
Capacité litière :
6
Hôpital de jour : rez-de-chaussée
Du lundi au vendredi de 8h à 20 h .le samedi de 8H à14 H .fermé le dimanche
- 30 fauteuils.
- 10 fauteuils pour les leucémies aigues lymphoblastiques ( LAL)
- 10 fauteuils pour les tumeurs solides et les urgences
- 10 fauteuils pour les hémoglobinopathies et l’hémophilie 3000 patients
par an.
7
Planning de stage
Planning de stage au sien de l'hôpital d'enfants au service de (SHOP)
Sous l'encadrement de la psychologue Mme Laila ZIYANI.
LE MOIS 3 LE MOIS 4
1 séance 11 séance
-Accueil de psychologue Mme Laila ZIYANI - Observation clinique à l'hôpital de jour
-Première Observation générale - Entretiens avec, Amine, Yahya, Aubaid, Oussama.
-Présentation personnels avec les personnel - Consultation patient interne : Aubaia (LAL)
Première semaine
Autant qu'un psychologue stagiaire. - Discussion de cas. (sur dossier, après les entretiens)
2 séance 12 séance
-Présence en consultation avec la psychologue: Patient - Observation clinique à l'hôpital de jour
externe: - Visite à l’unité protégée
Med Imran RIAD, Hyperactivité - Consultation avec Ali, Mohamed, Ahmed, Ahmed
Patient interne: HASNAE, personnalité hystérique. - Discussion de cas. (sur dossier, après les entretiens)
Patient externe: ABD EL ILLAH, Dépression.
3 séance des cas.
- Discussion 13 séance
- Observation clinique à l'hôpital de jour - Observation clinique à l'hôpital de jour
- La gestion du stress chez les personnels, la souffrance - Consultation, patient externe, Rachid El WAALI
chez les parents des enfants atteints de cancer. - Discussion de cas. (sur dossier, après les entretiens)
- Consultation, Patient interne: HASNAE, personnalité
Deuxième semaine
hystérique.
4 séance 14 séance
- Observation clinique à l’accueil : - Observation clinique à l'hôpital de jour.
- Consultation, Patient interne: ABD EL ALI, (LAL) - Observation clinique des personnels et la gestion du stress
- Discussion des cas. (sur dossier, après les entretiens) - Discussion des cas. (sur dossier, après les entretiens)
5 séance 15 séance
-Observation clinique à l'hôpital de jour. - Observation clinique à l'hôpital de jour.
-Observation clinique à l'accueil. - Consultation, parient externe, El Mallki Reda
- Consultation, Patient externe : EL HOUSSALI, (adolescent LAL).
problème de positionnement familiale. - Discussion de cas. (sur dossier, après les entretiens)
Troisième semaine
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Le rôle de la psychologue du service (SHOP) e
1) Présentation générale :
9
Chapitre 1 : PRESENTATION DE MA PRATIQUE AU SERVICE
1) Les moyens thérapeutiques : e
► Observation Clinique e
Exemple d’observation :
1
L’observation clinique et l’étude du cas, 3eédition, Jean-Louis PEDINIELLI, Lydia FERNANDEZ, © Armand Colin, Paris, 2015 Dunod
Éditeur, Paris, p 8
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► La relation Thérapeutique e
La méthode des 4 R
R = Recontextualiser : .
C’est une technique d'entretien très spécifique des TCC. C’est remettre dans
le contexte, passer du général vers le spécifique. C'est une technique à
utiliser quand les patients s'expriment de façon floue ou très générale.
J’en ai marre, j’m’en sortirais pas, j’ai peur….
On va chercher à le spécifier, on va alors poser des questions ouvertes. On
essaye de préciser les conditions de plaintes du patient. Recontextualiser
consiste à mettre dans le contexte et associer ce que dit le patient
aux conditions de survenue.
Vous en avez le plus marre de quoi ? . Pourquoi craignez-vous de ne pas vous en
sortir, quelles sont les situations les plus concernées , Où, avec qui, quand
avez-vous peur ?, Pouvez-vous me donner un exemple précis ?
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Il est important de toujours le faire dans le sens du vécu du patient,
de reconnaitre sa souffrance.
On lui montre ainsi qu’on s’intéresse à ce qu’il vit, le patient se sent
compris. Si le thérapeute ne développe pas assez d’empathie, le patient va se
sentir incompris et il cherchera à convaincre en augmentant sur son malaise.
Dans ce cas-là, le rapport collaboratif ne se crée pas.
L'intérêt de la recontextualisation :
Une bonne recontextualisation va permettre au patient de se recentrer sur ce
qu’il ressent pour s’en faire une meilleure idée.
Un autre intérêt de la recontextualisation c’est de centrer l’attention du
patient sur ce qu’il vit plutôt que sur la relation avec le thérapeute, cela
renforce l’alliance thérapeutique.
Un dernier intérêt est de faciliter l’analyse fonctionnelle dans sa dimension
synchronique en passant par une situation plus précise.
R = Reformuler : .
Précisions de termes
On peut aussi faire préciser certain mots au patient, surtout s’il a du mal à
verbaliser ce qu’il souhaite dire et ce qu’il ressent. Tout en vérifiant toujours
la pertinence de ce qu’on lui propose.
Quand je suis en classe avec mes camarades, je suis… Je ne sais pas… J’ai peur
de ce qu’ils vont penser de moi
Quand je suis en classe avec mes camarades, je suis mal à l’aise, anxieux,
redoute leur jugement. C’est cela ?
Formulation d'hypothèses
On peut formuler des hypothèses, cela permet de proposer un recadrage, une
nouvelle interprétation et facilite le travail en équipe si elles sont présentées
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de façon claire et précise ainsi que congruentes avec ce que dit le patient. Il
faut bien-sûr vérifier si le patient partage l’hypothèse.
Dois-je mentir ou dire la vérité ?
Qu’appelez-vous mentir ?, Est-ce que ne pas tout dire est mentir ? (hypothèse)
Différents reflets :
Reflet Simple
Il s'agit d'une reformulation neutre.
Reflet double
C’est répéter deux points de vue souvent contradictoires que le patient vient de
dire (ex : d’un côté vous voulez changer ET de l’autre vous ne voulez pas). Cela
sert à renvoyer les ambivalences. La conscience de la contradiction doit
venir du patient, il ne faut par conséquent pas dire mais !
Thérapeute : Donc vous buvez le soir pour soulager vos angoisses, ET quand
vous vous réveillez le matin après avoir bu vous êtes angoissé. C’est cela ?
Reflet de l’émotion
On peut dire qu’on voit une émotion sur le visage de l’autre.
Reflet amplifié
Exagérer ce que dit le patient, aller le secouer sans aller trop loin pour lui
permettre de réagir. Il ne faut pas tomber dans la moquerie.
C’est utile dès qu’on voit une résistance de la part du patient. Cela permet de
voir à quel degré le patient adhère à une idée.
Reflet minimisé
Utile quand le patient éprouve de grands sentiments.
Mon mari me gonfle quand il me dit ce que je dois faire avec mes enfants.
Vous êtes un peu énervée par votre mari.
Ah non, pas énervée, hors de moi !
Cela permet de vérifier qu’on a la bonne interprétation de la force de
l’émotion.
R = Résumer : .
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Quelques types de résumés :
Résumé en début de séance concernant la séance précédente. Nécessite
d’avoir pris des notes précises.
Résumé de séance en fin d’entretien, faire le point de ce qui a été traité ce
jour-là.
Résumé d’analyse fonctionnelle : faire un état des lieux.
Cela renforce la collaboration active du patient.
On peut faire un résumé n’importe quand, l’important c’est qu’on ait une
quantité suffisante d’informations.
On peut également demander au patient de résumer la séance lui-même
: Qu’est-ce que vous concluez sur cette séance ?. Cela permet de voir ce qu’on
a réussi et échoué à transmettre au patient.
R = Renforcer .
Cibles du renforcement :
1. Porte sur des faits : le thérapeute applique le renforcement sur une action qu’a
fait le patient, le félicite pour ce qu’il a fait ou pas fait. Vous avez réussi à
faire…
2. Porte sur la personne elle-même et ses qualités propres. Vous êtes très
courageux
3. Renforcement empathique : une reconnaissance sans nuance de leur
souffrance. Souvent, les patients ne sont pas à l’aise avec leurs émotions, se
sentent coupables : permet de dire « c’est normal ».
Au début d’une thérapie on utilise plus des renforcements sur la personne, cela
facilite l’alliance thérapeutique.
Ensuite renforcement plutôt sur les faits, sur ses ressources à lui, cela
facilite bon rapport collaboratif. On lui fait réattribuer ses progrès (C’est vous
qui avez fait les exercices, vous qui vous êtes mis en danger), cela augmente
son sentiment d’auto-efficacité et valoriser ses réussites. Quand le patient est
dans une optique positive, quand on remarque des changements, quand le
patient commence à avoir des métacognitions, quand une tâche est réussie ou
partiellement réussie...
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► Consultations et entretiens cliniques : e :
- L’objectif de consultation
- L’anamnèse du patient
- Les symptômes pathologiques
- La détermination du problème/ trouble/ syndrome
- La nature de la souffrance
- La vulnérabilité du patient
- La prévention (ses suggestions, astuces, des notions psychologiques...)
- Un diagnostic différentiel
- Déterminer la prochaine date de consultation.
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Groupe de parole e
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Le groupe de parole
Tout au long de cette séance de groupe, je serai présente parmi vous, pour
vous guider, vous accompagner dans l’expression et le partage de vos
expériences et des émotions associées. Je suis formée aux techniques
d’écoute, à l’observation des comportements. Mon animation est non
directive, centrée sur le patient.
Pour que cette séance de groupe se déroule dans les meilleures conditions il
est nécessaire que certaines règles de paroles soient respectées à savoir :
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Ecoute,
Confidentialité,
Liberté de silence et de parole,
Non monopolisation de la parole
Non-jugement,
Propos respectueux,
Discrétion.
Relaxation .
.1 DÉFINITION
Quel que soit le point de départ du trouble, on agit sur la tension musculaire
pour arriver à la détente psychique.
.2 LES INDICATIONS
2
http://www.psychologue-aix-marseille.fr/groupe-de-paroles/groupes-de-parole/
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.3 COMMENT SE PASSE UNE SÉANCE
La troisième étape qui ne peut être atteinte que lorsque les deux
précédentes ont été bien maîtrisées, consiste à prendre conscience des
muscles qui interviennent au cours de la vie de tous les jours. Ainsi pour le
bégaiement, on apprend à maîtriser les muscles de la gorge et de
la langue qui interviennent au cours de la parole. C’est la phase de
relaxation psychique.
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2) Les Activités thérapeutiques : :
► Le dessin :
- Le dessin libre : .
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Luquet et le réalisme : stades d’évolution de l’enfant
Stades Royer
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2. Dessin localisé (6-8 ans) latence, école. Graphisme conventionnel :
tracé-contour au crayon noir, usage de la règle et de la gomme (critique de
soi-même ?). Thème unique (de sujet et de lieu), tracé continu, respect
croissant des proportions et des différences de sexe, double trait des
membres, personnages pantins, vêtements, couleurs visage et éléments
naturels réalistes, flottement ou alignement sur même niveau, maison en
une ou deux faces, cheminée quelques fois verticale, diminution de
l’anthropomorphisme
3
GEOPSY.COM - Psychologie interculturelle et Psychothérapie - Le Dessin d’enfant
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- Le dessin du bonhomme .
Exemple d’interprétation : La fille qui a dessiné une fille avec des longs
cheveux ça exprime que cette dernière a manqué ces cheveux qui les a
perdu à cause ses cures de chimiothérapie
Les capacités à dessiner évoluent avec l’âge. Il est donc apparu naturel
d’établir une relation statistique entre l’évolution des performances en
dessin et le niveau de développement de l’intelligence, puis, cette relation
validée, d’utiliser le dessin pour évaluer le niveau de développement
intellectuel d’un enfant donné. Le dessin constitue une bonne
« préparation » pour étudier et/ou évaluer le développement cognitif : c’est
une activité familière à l’enfant, dont l’observation, généralement à l’école,
comporte un aspect écologique, et qui n’est pas nécessairement médiatisée
par le langage explicite.
4
Picard Delphine, Baldy René, « Le dessin de l'enfant et son usage dans la pratique
psychologique », Développements, 1/2012 (n° 10), p. 45-60.
25
- Le dessin de l’arbre .
Le dessin de l’arbre est un thème favori des tests projectifs (Koch, 1949 ;
Stora, 1978 ; Fernandez, 2005), permettant de révéler le « moi intime » du
sujet. Une étude expérimentale récente s’est penchée sur la question de
savoir si l’usage supposé symbolique de la taille et de la couleur dans le
dessin de l’arbre relevait du mythe ou de la réalité (Picard & Lebaz, 2010).
Des enfants de 5, 7 et 11 ans scolarisés normalement, ainsi qu’un groupe
d’adultes sans pathologie connue, devaient dessiner un arbre normal, puis
joyeux et triste. Neuf crayons de couleur (bleu, vert, marron, noir, jaune,
rouge, orange, violet et rose) et un crayon normal (gris) étaient à la
disposition des sujets pour les dessins. Les auteurs ont mesuré la hauteur (en
cm) des arbres dessinés, et la fréquence d’utilisation de chacune des
couleurs pour chaque version (arbre normal, arbre joyeux, arbre triste).
Si la taille de l’objet dessiné ainsi que les couleurs choisies reflètent l’état
émotionnel attribué à l’objet dessiné (et par là même probablement celui du
dessinateur), alors on pouvait s’attendre à des variations importantes dans
les deux mesures (taille, couleur) en fonction des types d’arbres dessinés.
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rouge, le violet, le rose, le jaune, et le bleu. On serait tenté de penser que
c’est ici la preuve manifeste que l’enfant fait un usage symbolique des
couleurs.
Et pourtant… Lorsqu’on regarde de plus près les dessins (voir Figure 2), il
apparaît qu’en réalité les couleurs positives résultent de l’ajout d’éléments
de contexte (ex. : fruits, soleil, ciel) dans les dessins joyeux. Ainsi, les
couleurs positives sont utilisées, non pas de manière symbolique, mais de
manière visuellement réaliste : le soleil est jaune ou orange, le ciel est bleu,
les fruits sont rouges, etc. Seul le noir, associé aux dessins tristes, semble
être une couleur dont l’usage est symbolique. A nouveau, toutefois, l’usage
du noir pour signifier la tristesse est typique de nos cultures européennes.5
5
Picard Delphine, Baldy René, « Le dessin de l'enfant et son usage dans la pratique
psychologique », Développements, 1/2012 (n° 10), p. 45-60.
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Chapitre 2 :
LE DEROULEMENT .
. DE LA PRISE EN CHARGE .
. PSYCHOLOGIQUE .
28
► La souffrance chez les enfants atteints de cancer
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L'accompagnement des familles, une information précise du patient,
le développement des soins de confort ou soins palliatifs, le traitement de
la douleur, une discussion franche et sincère entre patient et médecin
oncologue, aident à passer cette étape le mieux possible.
‘’ Lorsqu'un enfant est atteint d'une telle pathologie, c'est toute la famille
qui est en souffrance ’’
Dans la grande majorité des familles, c'est la mère qui interrompt ses
activités professionnelles
Afin de rester au chevet de l'enfant. Rapidement, s'établit entre elle et le
petit malade une
Relation fusionnelle régressive proche du maternage.
D’abord :
- Savoir la nature de l’acceptation et l’adaptation psychologique de la
maladie d’enfant.
- Réactions de défense et de résistance.
- La détection de type de personnalité des parents de l’enfant atteints de
cancer (par exemple Hystérie, anxieuse, obsessionnelle..)
- Profil adapté ou pas
- Les Représentations ou l’angoisse de la mort.
- L’angoisse de séparation.
Après la psychologue fait l’évaluation de la nature et de la gravité de la
souffrance et les problèmes psychologiques.
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► Le Cancer et la dépression
De même, la période après l’annonce du diagnostic n’est pas non plus une
étape facile à vivre. Les patients doivent reprendre le rythme de leurs vie,
parfois retourner au travail ou faire bonne figure face à leurs proches qui
pensent que tout va désormais mieux.
Mais survivre à un cancer est aussi difficile. En effet, les patients sont
parfois angoissés face à la possibilité de rechute, certains symptômes sont
encore présents (fatigue, douleurs post-opératoires…) et il arrive que les
patients se trouvent désorientés et sans objectif à la fin de leur maladie. La
dépression est alors une conséquence possible.
- Les changements dans les capacités physiques (en lien avec les symptômes
du cancer),
- Les changements d'apparence comme la chute de cheveux causée par la
chimiothérapie,
- Les changements dans l'estime de soi,
- La peur de la mort,
- La peur de la réapparition du cancer,
- L’interruption des projets que l’on avait,
- Les problèmes financiers,
- Les problèmes relationnels,
- La peur de dépendre des autres.
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Les sentiments ressentis face à ces changements (anxiété, tristesse,
stress) peuvent être forts par moments, mais ils ne durent pas très
longtemps. Le patient et ses proches peuvent se sentir déprimés face au
cancer : c’est une réaction tout à fait normale.
► L’annonce du diagnostic
La phase de traitement
6
https://www.carenity.com/infos-maladie/cancer/cancer-et-depression-153
32
L'anxiété survient souvent dans des situations de menace ; elle anticipe
les dangers ce qui aide le patient à diminuer l'effroi et la surprise. L'absence
d'anxiété, elle, mène souvent à des réactions dépressives dans les cas où la
réalité créée par le cancer est pire que ce que le patient a pu anticiper. Par
contre, une anticipation dramatisée de la réalité future aide souvent le
malade qui récupère ainsi plus rapidement.
1. La chirurgie
2. La chimiothérapie
3. La radiothérapie
33
Une fois la procédure lancée, les séances sont répétitives et connues du
malade.
La phase de rechute
la peur de la séparation,
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Chapitre 2
ETUDE DE CAS .
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I. Présentation des cas et analyse des résultats.
Introduction :
Nous avons sélectionné deux études de cas, qui sont proposé et encadré
par Mme Laila ZIYANI, la psychologue du service hémato-oncologie
pédiatrique (SHOP) à Rabat, échantillons raisonnés; de deux infirmières de
sexe féminin parce qu’on a déjà observé que le nombre des infirmiers de
sexe féminin plus que de sexe masculin, au sein de l’hôpital d’enfants et
spécifiquement au service (SHOP), dans ce cadre il faut signaler qu’on a
choisi ce service puisque le Burn out ou l’épuisement professionnel très
fréquent chez les infirmiers et extrêmement en cancérologie.
Anamnèse :
R1, elle s’agit d’une infirmière, âgée de 30 ans. Elle est née en 1987 à
Rabat, elle est la benjamine d’une fratrie d'un frère et deux sœurs. Elle est
mariée, mère d’un enfant de six ans. Elle vivait avec son mari. Elle ne
présente aucun antécédent que ça soit psychopathologique ou médicaux.
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L’examen psychologique :
R1 se présente comme suit ; La tenue, (une blouse blanche n'ai pas bien
pressé). La mimique, (Rareté du mouvement du visage (Hypomimie) à son
immobilité complète (Amimie). Le visage figé dans une expression de:
Tristesse, inhibée et perplexité. L'attitude, (calme, instable). Le langage,
La Voix, (basse ou chuchotée). Le rythme, (ralenti). Anxieuse. Autrement
dit, une humeur dépressive.
Histoire professionnel :
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Histoire de la maladie (dépression) :
R1 Comme tous les jours elle vient pour travailler. Dans un premiers
temps, elle fait les soins pour un enfant X atteint de cancer à l’âge de
14ans (LAL) Leucémie aiguë lymphoblastique, après qu’elle a terminé les
soins, l'enfant X est mort. « Vraiment j'étais choqué et la mère de l’enfant X
prononce juste cette phrase ‘’ vous avez tué mon fils ‘’ j’ai beaucoup
pleuré, j'ai commencé à me culpabiliser. Après ce traumatisme, j’ai perdu
d'appétit, et j’ai commencé à avoir des troubles de sommeil et de
concentration, mon mari il a remarqué tous cela. Le décès de X et la
réaction de sa mère toujours ça va rester dans ma mémoire, je vais toujours
me rappeler de cet événement. Au niveau de ma vie professionnelle et aussi
sur ma vie personnel ».
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Les premiers réponses de R1 sont des réponses superficielles et falsifier
pour une raison que j’ai fait pas une bonne présentation. Après elle a décrit
le service du (SHOP) comme un service unique « L’oncologie c’est autre
monde » elle est à note que c’est difficile de travailer avec les personnes
attients de cancer et spécifiquement les « les enfants » de sorte qu'elle est
empathique avec eux. « je travail et je sens leur soufrance et surtout la
souffrance de ces parents et je ne peux rien faire pour les aider », ici elle
est en position d’empathie, c'est-à-dire la capacité à ressentir et
comprendre les expériences affectives d’autrui, et lorsqu'un patient meurt
après de ces soins et surveillance elle fait une rechute avec une culpabilté
c’est un échec et résponsabilté pour lui.
Comme tous les jours R1 en train de faire les soins pour un enfant
hospitalisé à l’âge de 14ans. Soudainement l'enfant est mort, et la mère de
l’enfant à dit: « c’est vous qui a tué mon fils ». Les justifications de R1
n’étaient pas en mesure de convaincre la mère de l’enfant c’est pour ces
raison R1 elle a beaucoup pleuré, les cauchemars intrusifs apparaissent,
affects de peur ou de terreur sur le chemin du travail, avec des attaques
d’angoisse surgissent spontanément « à chaque jour je viens pour travailler,
je commence à se rappeler de cet événement. Dans ce cas-là, on parle d’un
stress post-traumatique au travail, selon le tableau clinique de névrose
traumatique ou de stress post-traumatique (PTSD dans le DSM IV).
7
Document de reference «L’épuisement professionnel», Optima Santé globale2013. p3
8
Voire l’arcticle ‘’ Le burn out, mal du siècle ”, de Philippe ZAWEIJA, page 1, revue SIENCES HUMMAINES, mars 2017,
N° 290.
40
tombe ‘malade’, la symptomatologie est celle du Burn out ».9 Pour R1 tous
ces exigences au niveau de travail déclenchent une dépression, à travers le
transfer de plusieurs représentations de cancer « j’ai toujours l’obsession
que mon fils (six ans), a un cancer,ce qui me fait peur tous les jours, c'est
pareille avec mon marie, mes paires..». Alors ici le burn out transformer à
une dépression. Autrement dit, c’est un deuil chronique pour lui sauf au cas
où changer le service dans une certaine mesure. Dans ce cadre: « Il [Freud]
décrit dans le deuil un ensemble d’opérations de pensée destinées à réaliser
une certaine tâche. Il fonde cette analyse sur la théorie des pulsions qu’il a
édifiée et qui unifie toutes les formes d’attachement à un objet (être ou
situation).10 »
9
Canoui P.,Mauranges A., Le Burn out à l’hôpital : le syndrome d’épuisement professionnel des soignants, 4 ème
édition, Masson 2008
10
Freud S. (1915) Deuil et mélancolie, Métapsychologie. Paris : Gallimard, 2001.
41
D'après Pascal Marie, Valérie Mazeran-Lumley, Catherine Faruch, Claudie
Pinel, Philippe Fernandez le « Burn-out » : épuisement des ressources
physiques et émotionnelles d’un individu du fait d’une trop longue exposition
à des conditions de stress ou de frustration dans sa pratique
professionnelle11, (La frustration de R1 après le décés). Et selon Philippe
ZAWEIJA est d’accord avec cette hypthése « La vie hors travail et les
paramétres individuels jouent un rôle beaucoupe plus important qu’il est
généralement admis en modulat( en bien ou mal en mal) l’influence de
certaines conditions de travail12»
11« Burn-out » : éléments sur les logiques de l’effondrement professionnel Réflexion autour du risqué
d’effondrement chez les professionnels de santé mentale parPascal Marie etValérie Mazeran-Lumley
etCatherine Faruch et Claudie Pinel et Philippe Fernandez. Empan2004/3 (no55)
12
Voire l’arcticle ‘’ Le burn out, mal du siècle ”, de Philippe ZAWEIJA, page 2, revue SIENCES HUMMAINES, mars 2017, N° 290.
42
Les difficultés rencontrées
Durant le stage que nous avons effectué, il faut noter qu’il s’est
déroulé sans problème majeur, sauf des petits imprévus ou incommodités
pendant les séances de stage.
Il faut signaler aussi qu’il est obligatoire pour les stagiaires de porter
une blouse dans un établissement de santé, les enfants ont toujours la
peur que nous sommes des médecins et on va leurs faire des piqûres. Ce
qui influence la relation de confiance entre le psychologue et l’enfant.
43
►Conclusion
44