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DOSSIER D’ORIENTATION

Personnellement, je souhaiterais devenir médecin chirurgien (générale). Je trouve


qu’aujourd’hui plus que jamais il est important d’aider son prochain et être dans un esprit
de solidarité. Comme il est dit dans le serment d’Hippocrate, « agir toujours dans l'intérêt
des malades ». Les médecins jouent un rôle important voire primordial dans la société
actuelle et je veux faire partie de ceux qui font avancer les choses.
Pour accéder à ce métier, il est nécessaire de s’orienter vers une filière scientifique. Une
fois le bac général obtenu (bac st2s, avec mention de préférence), il faudra s’inscrire à la
fac pour pouvoir commencer la PACES (Première année commune aux études de santé).
Après avoir passé, au bout de la 6ème année, les épreuves classantes nationales (ECN),
une spécialisation est nécessaire lors des 5 années d'internat au bout desquelles les
étudiants obtiennent un diplôme d'études spécialisées appelé DES.
Il y a de nombreuses universités de médecine qui permettent de bien se former à ce
métier.
L’université d’Amiens (de son nom, L’UFR de Médecine d’Amiens) qui est le plus ancien
établissement supérieur d’Amiens. Pour les inscriptions des internes de 3 ème cycle, tous les
étudiants doivent s’acquitter des frais CVEC (Contribution Vie Etudiante et Campus) d’un
montant de 90 euros avant leur inscription. Pour cela, il faut impérativement se rendre sur
le site : www.messervices.etudiant.gouv.fr muni d’un numéro INE (indiqué sur la carte
d’étudiant ou relevé de note du BAC) régler la somme et enfin télécharger l’attestation
sur lequel sera indiqué un code qu’il faudra fournir lors de l’inscription (sans celui-ci,
aucune inscription ne sera possible). Pour un paiement en 3 fois, il faudra, le jour de
l’inscription, se munir du RIB et du code CVEC.
De nombreuses conférences sont organisées au sein de cette université, voici un exemple
de quelques cours qu’il faudra suivre ; organisation des appareils et systèmes, chimie et
biochimie, cours d’anatomie, santé et société, sciences humaines et sociales et enfin
pharmacologie.
L’université de médecine de Montréal est également une bonne faculté. Le programme
de chirurgie générale, vise à former des spécialistes compétents, autonomes, prêts pour
un pratique en milieu communautaire ou pour entreprendre une formation
postdoctorale. Elle se divise en deux temps : les 2 premières années permettent
d’acquérir les fondements chirurgicaux et préparent au passage de l’examen des
fondements chirurgicaux du Collège royal des médecins et chirurgien du Canada. Les
résidents font partie intégrante du programme de chirurgie générale mais relèvent du
tronc commun de chirurgie pour les grilles de stage et les cours. Les activités
pédagogiques particulières incluent entre autres la semaine de technique chirurgicale, le
séminaire d’épidémiologie et la semaine d’introduction à la recherche. Les 3 dernières
années de formation sont consacrées à la chirurgie générale et à l’acquisition des
habiletés nécessaires à une pratique compétente. Parmi les stages permettant d’atteindre
ce but, figurent la chirurgie pédiatrique, la gastroentérologie, l’ORL-chirurgie cervicale, un
stage en service de chirurgie aux soins de courte durée, des stages en milieu
communautaire, la chirurgie vasculaire et la chirurgie thoracique, ainsi que de trois à cinq
périodes dans les unités de chirurgie du CHUM, de l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal.
Ce métier nécessite une grande maitrise et beaucoup de pratique avant de pouvoir
exercer, il faut donc y être bien préparé. Les apprentis doivent suivre des formations et
stages obligatoires qui leur permettra de devenir un bon chirurgien. Notamment avec
celui de 2 cycles (6 à 8 semaines à temps plein ou 12 à 16 semaines à temps partiel),
durant lequel il permettra d'appréhender les particularités de la médecine générale.
S’il le souhaite et s’il est plutôt bon dans son domaine, le chirurgien peut pousser un peu
plus ses études pour devenir professeur à l’université tout en continuant à exercer son
métier, devenir chef de clinique, chef de service (en neurologie par exemple) ou encore
chef d’hôpital.
Le travail de chirurgien est passionnant, il permet de sauver des vies tous les jours et
former d’autres jeunes à suivre cet exemple. La satisfaction que vous obtenez en sauvant
des vies est incommensurable. Pour moi la clé de la réussite, c’est la passion. Si j’ai décidé
de faire ce métier c’est parce que depuis toute petite, j’ai toujours été passionnée par
tout ce qui était en lien avec le corps et son fonctionnement. Avoir tout ce savoir entre les
mains et pouvoir le transmettre à travers la médecine, c’est impressionnant. Le patient
doit avoir une totale confiance en son chirurgien alors qu’il ne le connaît pas, et c’est pour
moi, la beauté de ce métier. Pouvoir éprouver une satisfaction et la joie de dire que vous
avez sauvé une vie, voire plus. Après être devenu chirurgien, vous êtes préparé à
n’importe quelle épreuve de la vie. On ressort plus grand de cette expérience et plus
solide. Dès que je voyais à la télévision un personnage incarnant le rôle d’un médecin, je
voulais être à sa place. Je ne pourrais expliquer ce que je ressentais mais j’avais
l’impression d’être destinée à ce métier-là. J’aime travailler en groupe, et dans ce métier il
faut avoir l’esprit d’équipe. C’est un travail gratifiant, et le salaire est très élevé.
Je me vois déjà dans ma blouse blanche et mon stéthoscope autour du cou. Soudain un
patient entre, entouré d’une dizaine de pompiers et d’ambulanciers. J’accours voir le
patient, lui demande son nom, son âge, et comment il en est arrivé là. Je lui mets une
petite lumière dans les yeux pour voir s’il est conscient et si ses pupilles sont dilatées. Je
demande aux pompiers et ambulanciers comment et dans quel état ils l’ont trouvé. S’il
avait des papiers sur lui et une description la plus préciser sur ce qui s’est passé. Par la
suite, je pose mon diagnostic et accompagne d’urgence le patient dans un lit inoccupé. Je
m’occupe de lui faire des analyses et dialoguer avec lui pour mieux comprendre sa
situation. Je lui pose si nécessaire une perfusion. Une fois le patient stabilisé, je retourne
voir les pompiers et leur demande s’il a une famille et si nous avons les moyens de la
contacter pour pouvoir les tenir au courant.
Cependant, être chirurgien n’est pas toujours facile, l’un des premiers inconvénients en
vue, ce sont les horaires. Elles sont très contraignantes car le chirurgien est obligé d’être
disponible à tout moment. Il faut avoir un bon mental puisque c’est sur le chirurgien que
repose la vie du patient. Il est donc tout à fait possible de craquer à la suite d’une
intervention échouée. L’autre inconvénient, c’est le coût élevé pour devenir chirurgien.
Les étudiants doivent prendre de gros prêts pour poursuivre les études. Il faudra
compter entre 3 800€ et 5 000€ pour une prépa médecine en PACES. De plus, le stress est
à son comble avec les longues heures de travail enchainées et les heures de sommeil
perdues, il est possible de craquer et tomber en dépression.

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