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Résumé des cours de VOM

Leçon 1 : Généralités sur les vibrations


• Définition : tout mouvement qui se répète après un intervalle de temps est appelé
vibration ou oscillation.
• Exemples :
– Mouvements oscillatoires des activités humaines
– Mouvements vibratoires autour de nous
– Le vent
– Mouvements des électrons, des planètes
– Le son, l’être humain entend des fréquences allant de 20 Hz à 20 kHz
– Les vibrations dans l’industrie.

Exemple du pendule simple

s 0  0
s  s 0 cos t
v  s 0 sin t
a  2s 0 cos t
Ftan g   mgsin 
E p  mg 1  cos  
1
E  m02s 02
2

Autres définitions sur les vibrations


• Degrés de liberté : c’est le nombre minimum de coordonnées indépendantes nécessaires
pour décrire un système
• Oscillations libres : le système est livré à lui-même.
• Oscillations amorties : le système est ralenti par ses frottements
• Oscillations forcées : le système est soumis à une force extérieure
• Résonance : la fréquence de la force extérieure coïncide avec les fréquences naturelles
du système.

1
Leçon 2 : Composantes Elémentaires des Systèmes Vibratoires

Les ressorts
 Pour n ressorts en parallèle : K eq = K1 + K 2 … … + K n

1 1 1 1
 Pour n ressorts en série : = K +K +⋯+K
Keq 1 2 n

Les amortisseurs

 L’énergie de vibration est convertie en chaleur ou en bruit.


 Amortissement visqueux : la force d’amortissement est proportionnelle à la vitesse du
corps vibrant : F = −αẋ
 Amortissement sec : la force de ralentissement est une grandeur constante : F=-N
 Les amortisseurs peuvent être combinés en série ou en parallèle.

Théorème de Huygens ou théorème des axes parallèles

 J∆ + ma2 + J∆G

Energie cinétique

Pour un solide de masse M et de moment d’Inertie I :


1
• Mouvement de translation : T= 2 MvG2 ; vG= vitesse du centre de gravité
1 2̇
• Mouvement de rotation : T= Iθ ; θ̇ = vitesse angulaire
2
1 1
Mouvement mixte : T = MvG2 + 2 Iθ̇2
2

Energie potentielle et condition d’existence d’oscillations libres :

• ⃗ = ∑ ⃗⃗⃗
Conditions d’équilibre : F Fi = 0 ⃗⃗⃗ =
;M
i

∑ ⃗⃗⃗⃗
Mi = 0
i
𝜕𝑈 𝜕𝑈 𝜕𝑈
• Si les forces dérivent d’un potentiel U : 𝜕𝑥 = = |=0
𝜕𝑦 𝜕𝑧
U U 2
 0 et 0
• Equilibre stable : x x 2

• Equilibre instable : U 2U


 0 et 0
x x

Pour qu’un système effectue des oscillations libres autour d’une position, il faut que celle-ci
soit une position d’équilibre stable.

2
Leçon 3 : Oscillations libres non-amorties

d L L
L  TV ;  0
dt x x
1 1
L  mx 2  kx 2  mx  kx  0
2 2
1/2
k
x  t   Cet  m 2  k  0    i    i0
m
x  t   C1ei0 t  C 2e  i0 t  A1 cos 0 t  A 2 sin 0 t
x  t  0   A1  x 0 ; x  t  0   0 A 2  x 0
x0
 x  t   x 0 cos 0 t  sin 0 t
0

Oscillations libres amorties

 Equation du mouvement mx  x  Kx  0
 Que l’on écrit :
 k
x  2x  02 x  0 avec   ; 02 
2m m
 L’équation caractéristique :  2  2  02  0
 Les racines :
1    2  02 ;  2    2  02
 Solution générale :
x  t   C1e1t  C2e2 t  C1e
1  2 02 1  2 02
 C2e
 C1 et C2 sont des constantes arbitraires à déterminer à partir des conditions initiales.
 La valeur particulière pour laquelle le radical s’annule δ=ω0 donne la constante
d’amortissement critique αc :
 c  K
2
K
 2m   m  0   c  2m m  2 Km  2mn
 

Comportement du système :
 Les racines 1,2 et donc le comportement du système dépend de δ et donc de α.
 Pour δ=0, nous avons des oscillations libres.
 Si δ ≠0, il y’a trois comportements possibles :
1. δ<ω0, λ1,2 sont deux racines complexes, l’amortissement est sous-critique ;
2. δ=ω0, λ1=λ2=λ est une racine double réelle, amortissement critique ;
3. δ>ω0, λ1 et λ2 sont deux racines distinctes réelles, amortissement sur-critique ;

Amortissement sous-critique :

x t  C e
  
2 02 t
C e
    t
2 2
0
; 0
1 2

3
 Pulsation des oscillations amorties : a  02   2
 Différentes écritures des solutions :
x  t   e t A cos a t  Bsin a t ; x  t   Xe t sin  a t   
 (A, B) et (X, ) viennent des conditions initiales.
 La fréquence des oscillations amorties est inférieure
à la fréquence des oscillations libres.

 E-δt fait décroitre exponentiellement l’amplitude.

x  t   e t A cos a t  Bsin a t


x 0  x 0
x  t  0   x 0 ; x(t  0)  x 0 ; A  x 0 , B 
a
 x  x 0 
x  t   e t  x 0 cos a t  0 sin a t 
 a 
 x 0  x 0    x 0a 
2 2
x 0 a
x  t   Xe t
sin  a t    ; X  ,   tan 1
 2
a x 0  x 0

L’amortissement critique
1   2     0

La solution générale : x  t    C1  C 2 t  e 0
 t

 Les conditions initiales : C1  x 0 ; C2  x 0  0 x 0 ; x  t    x 0   x 0  0 x 0  t  e0 t
Le mouvement est apériodique (non périodique). Il possède le plus petit amortissement. Cette
propriété possède diverse applications pratiques.

Application de l’amortissement critique


x  t   e0 t  C1  C 2 t  ; x  t  0   0 , x  t  0   V
C1  0 , C 2  V  x  t   Vte 0 t
Déplacement maximal quand :
1 V
x  Ve0 t 1  0 t   0  t  ; x  e 1
0 0

L’amortissement sur-critique
 
1 et 2 sont réelles et distinctes : 1    2  02  0 , 2    2  02  0  
 La solution s’écrit : x  t   C1 e
    t  C e   t
2 2
0
2 2
0

 En insérant les conditions initiales : C1 



x 0   2  02  x 0  ; C2 
 
 x 0    2  02  x 0

2 2  02 2  2  02

4
Leçon 4 : Système soumis à une force sinusoïdale

 Equation du mouvement pour un système non-amorti : mx  kx  F0 cos t


 Solution de l’équation homogène : x h  t   C1 cos 0 t  C2 sin 0 t
 La solution particulière est de la forme : x p  X cos  t
F0
 Substituer dans l’équation du mouvement : X 
k  m2
 La solution complète de l’équation est donc :
F0
x  t   C1 cos 0 t  C2 sin 0 t  cos t
k  m2
F0 x0
 Avec les conditions initiales, nous avons : C1  x 0  , C2 
k  m2 0
 La solution complète peut se réécrire :
 F0  x  F0 
x  t    x0  2 
cos 0 t  0 sin 0 t   2 
cos t
 k  m  0  k  m 
 L’amplitude X de la solution particulière :
F0 X 1 1 
X    ; r
k  m2 st  
2
1 r 2
0
1  
 0 
F0
Où st  est la déflection statique de la masse m
k
sous F0.
X/st = facteur d’amplification ;
Le rapport des amplitudes montre qu’il y’a trois type
de réponses.

Premier cas : r inférieur à un

Le dénominateur du rapport est positif de la réponse xp(t) du


système est en phase avec la force appliquée.

5
Deuxième cas : r supérieur à un

Le dénominateur du facteur d’amplification est négatif, la


réponse du système a un déphasage de 180° avec la force
extérieure.

Troisième cas : r égal à un

L’amplitude est infinie, cette condition est appelée résonance.


x0  t
En utilisant n et sin t t, on trouve : x  t   x 0 cos 0 t  sin 0 t  st 0 sin 0 t
0 2
Equation du mouvement pour un système amorti
 L’équation du mouvement est : mx  x  kx  F0 cos t
 La solution particulière est harmonique, on la suppose de la forme :
x p  t   X cos  t   
où X et  dénotent l’amplitude et l’angle de phase de la réponse. En substituant xp(t) dans
l’équation du mouvement, on trouve : X  k  m2  cos  t    sin  t    F0c os t
 

Solution particulière
 En utilisant les relations trigonométriques et en égalant les coefficients des fonctions cos t
et sin t, on trouve : X 
F0   
et   arctg  2 
 k  m2    22  2  k  m 
1

 
  F 
 On opère les changements de variables :    , st  0 , r
 c 2m0 k 0
 Le facteur d’amplification et la phase s’écrivent :
X 1  2r 
 ,   tg 1  2 
st  1 r 
1  r    2r 
2 2
2

 La solution complète est x(t)=xh(t)+xp(t) : x  t   X 0 e n cos  a t  0   X cos  t   


 t

 X0 et 0 sont déterminés à partir des conditions initiales et de la solution complète.


x 0  X 0 cos  0   X cos    ; x 0  0 X 0 cos 0  a X 0 sin 0  X sin 

6
Bande passante, gain
X X 1
 Pour des faibles valeurs de l’amortissement :      Q
 st max  st 0 2
Q= facteur de qualité ou coefficient de
surtension.
 Les points R1 et R2 qui correspondent à une
amplification de Q sont appelés « points de
2
demi-puissance ». A ces points, l’amplitude
maximale a diminué d’un facteur 2 . Le carré
de l’amplitude, donc la puissance a diminué de
moitié.

Courbe d’une réponse harmonique montrant les


points de demi-puissance et la bande passante.

7
Leçon 5 : Système soumis à une force quelconque

1- Excitation de la base

 L’équation du mouvement s’écrit :


mx    x  y   k  x  y   0
Si y(t) = Ysint, on obtient :
mx  x  kx  ky  y  kY sin t  Y cos t

 Le membre de droite peut prendre la forme :


kY sin t  Y cos t  A sin  t   
  
où A  Y k 2    et   tan 1  
2

 k 
Système amorti soumis à une
excitation de base

Y k 2   
2

 La solution particulière s’écrit : x p  t   sin  t  1   


 
1/2
 k  m2 2
   
2
 
  
où 1  tan 1  2 
 k  m 

2- Déséquilibre de rotation

Modèle simplifié d’une machine tournante

 Masse totale de la machine M avec 2 petites masses en rotation dans des directions
opposées.
 Force centrifuges me2/2 pour chaque masse. La force d’excitation a seulement une
composante verticale : F  t   me sin t
2

 Equation de mouvement : Mx  x  kx  me2 sin t

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Solution de l’équation du mouvement

Identique à l’équation d’un système avec à un mouvement sinusoïdal de la base.


me2
xp  t   sin  t    ;
 
1/2
 k  M2 2   2 
 
  
  tan 1  2 
 k  m 
MX r2
 1
;
 
me 
1  r 2   2r  
2 2 2

 
 2r 
  tan 1  2 
 1 r 

3- Séries de Fourier
• Une force périodique quelconque de période T=2/ peut être développée en séries de
Fourier :
 
a
F  t   0   a n cos nt   b n sin nt
2 n 1 n 1

2
a n   F  t  cos nt dt , n  0,1, 2,...
T

T 0
2 T
b n   f  t  sin nt dt , n  1, 2,...
T 0
a0  
• L’équation du mouvement s’écrit : mx  x  kx    a n cos t   b n sin t
2 n 1 n 1
• En utilisant le principe de superposition, la solution particulière est la somme des
solutions particulières des trois équations suivantes :
a
mx  x  kx  0 ; mx  x  kx  a n cos nt
2
mx  x  kx  b n sin nt
a0
dont les solutions sont respectivement : x p  t  
2k
an bn
xp  t   k cos  nt  n  ; x p  t   k sin  nt  n 
1  n r    2nr  1  n r    2nr 
2 2 2 2
2 2 2 2

 2nr 
n  tan 1  2 2 
 1 n r 

9
• La solution complète s’écrit :
an bn
a0  
xp  t    k cos  nt  n    k sin  nt  n 
  
2k n 1 1  n 2 r 2 2  2nr 2
 1  n r    2nr 
2 2
n 1 2 2

4- Intégrale de convolution pour une force quelconque

x  t   F    g  t    ;
x  t    F    g  t    
• On prend   0 et en utilise l’intégrale :
x  t    F    g  t    d
t

1 t
x t   F    e0  t  sin a  t    d
ma 0

Cette équation appelée intégrale de Duhamel ou


de convolution montre qu’il suffit de connaitre
F() pour trouver x(t).

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Leçon 6 : Oscillations libres d’un système non-amorti à
deux degrés de liberté

 Energies cinétique et potentielle et


Lagrangien :

1 1 1 1 1
T  m1x12  m 2 x 22 ; V  k1x12  k 2  x1  x 2   k 3 x 22
2

2 2 2 2 2
1 1 1 1
L  T  V  m1x12  m2 x 22   k1  k 2  x12   k 2  k 3  x 22  k 2 x1x 2
2 2 2 2
d L L d L L
 les équations de Lagrange s’écrivent :  0 ;  0
dt x1 x1 dt x 2 x 2
 Les équations du mouvement sont :
m1x1  t    k1  k 2  x1  t   k 2 x 2  t   0
m 2 x 2  t    k 2  k 3  x 2  t   k 2 x1  t   0
 Supposons que m1 et m2 peuvent osciller avec la même pulsation et la même phase mais
avec des amplitudes différentes :
x1  t   X1 cos  t   
x 2  t   X 2 cos  t   
 Une substitution dans les équations du mouvement donne :
 
 m12   k1  k 2  X1  k 2 X 2  cos  t     0
 
 
 k 2 X1  m22   k 2  k 3  X 2  cos  t     0
 
 Pour une solution non triviale de X1 et de X2, le déterminant suivant des coefficients de X1
et de X2 doit être égal à zéro :

 m12   k1  k 2   k 2 
det  0

 k 2 
m 2   k 2  k 3  
2

 qui donne l’équation caractéristique :
m1m24   k1  k 2  m2   k 2  k 3  m1 2   k1  k 2  k 2  k 3   k 22   0

 Les pulsations propres, fréquences naturelles ou valeurs caractéristiques du système


s’écrivent :
1
1   k1  k 2  m 2   k 2  k 3  m1  1    k1  k 2  m 2   k 2  k 3  m1    k1  k 2  k 2  k 3   k 22 
2 2

 ,  
2
1
2
2     4 
2 m1m 2  2   m1m 2   m1m 2 

 Il y’aura deux groupes de valeurs (X1, X2), un correspondant à 1 que l’on notera (X1(1),
X2(1)), et l’autre correspondant à 2 que l’on notera (X1(2), X2(2)).

11
 Puisque les équations qui donnent X1 et X2 sont homogènes, nous ne pouvons déterminer
que les rapports :
X 21  m11   k1  k 2 
2
k2
r1   
X11 k2 m 2 1   k 2  k 3 
2

X 21 m12   k1  k 2 
2
k2
r2   
 2
X1 k2  m 2 2   k 2  k 3 
2

 Les vecteurs propres ou directions propres correspondant aux valeurs propres 1 et 2


peuvent s’écrire :
 1   1 
1 X1  X1 
  2    2 
 2 X1  X1
X  1  1  X  2 
 2 
;
   
  
 2  1 1 
X r X   X  
 2   2 1 
r X
Ces vecteurs dénotent les modes normaux des vibrations.

 Le système aura deux modes de vibration :


 x1  t 
 1  
1
X11 cos 1t  1  
x  1     premier mode

 x 
2  t  
 
 r1X1
1
cos 1 t  1 

 x1  t 
  2  X 2 cos  t    
x  2
 t     2    1  2 2 2
  deuxième mode
x 2  t 
 r2 X1 cos 2 t  2 
  

où les constantes X1(1), X1(2), 1 et 2 sont déterminées par les conditions initiales.

• Ce qui veut dire que le mouvement général s’écrit :


x1  t   x11  t   x1 2  t   X11 cos  1t  1   X1 2 cos  2 t  2 
x 2  t   x 21  t   x 22  t   r1X11 cos  1t  1   r2 X1 2 cos  2 t  2 
• Si les conditions initiales sont données par :
x1  t  0   x1  0  , x1  t  0   x 1  0 
x 2  t  0  x 2  0 , x2  t  0  x 2 0
• Les constantes X1(1), X1(2), 1 et 2 peut être trouvées en résolvant les quatre équations
algébriques suivantes :
x1  0   X11 cos 1  X1 2 cos 2 , x1  0   1X11 sin 1  2 X1 2 sin 2
x 2  0   r1X11 cos 1  r2 X1 2 cos 2 , x 2  0   1r1X11 sin 1  2 r2 X1 2 sin 2
 Il est plus facile de calculer d’abord les valeurs X1(1) cos 1, X1(2) cos 2, X1(1) sin1, X1(2)
sin2 que l’on écrit :
 r x 0  x 2 0   r1x1  0   x 2  0  
X11 cos 1   2 1  2
 , X1 cos 2   
 r2  r1   r2  r1 

 r x  0   x 2  0    r x  0   x 2  0  
X11 sin 1   2 1  , X1 2 sin 2   1 1 
 1  r2  r1    2  r2  r1  

12
 on obtient les solutions :
1

 r2 x1  0   x 2  0   
  1 
1 2 2

  X 
 r2 x1  0   x 2  0   

2 2
1 1 1 2 2
X1  X1 cos 1 sin 1  
1
 r2  r1   1 2


 r1x1  0  x 2  0  
 
1
1 
1 2

  X 
 r1x1  0   x 2  0   
2 2
 2  2  2 2 2
X1  X1 cos 2 sin 2  
1
 r2  r1   22 

 r2 x1  0   x 2  0  
 1
 X sin 1 
1  arctg  11   arctg  
 X1 cos 1 
   1  r2 x1  0   x 2  0   
 
 r1x1  0   x 2  0  
  2
 X sin 2 
2  arctg  12   arctg  
 X1 cos 2 
   2  r1x1  0   x 2  0   
 
 En général, on peut donner aux oscillateurs couplés dissymétriques la forme :
x1  a1x1  b1x 2 ; x 2  a 2 x 2  b2 x1
où a1, a2, b1 et b2 sont des coefficients constants caractéristiques de chacun des deux
oscillateurs et de leur couplage (avec b1<a1 et b2<a2).
 On appelle coefficient de couplage K (0<K<1) du système de deux oscillateurs la quantité :
b1b 2
K
a1a 2
 Ce coefficient caractérise l’interaction de chaque oscillateur sur l’autre.
 Couplage serré (K=1) :  2 2   12  22   0
 
  0 et      2
1
2
2

 Couplage normal (0<K<1)


12  22   12  22  
 
2
et  
2
avec  
  22  12  4K 21222

   
   
 K2   K2 
 Couplage lâche (K<<1) :   1 1  et   2 1 
   2    2

 2 1  12    2  22  1 
  2     1  
 Couplage nul (K=0), oscillateurs sont indépendants :

 12  2  
2
2 
 2  0 soit   1 et   2 ;

Oscillations en quadrature :

 Les mouvements des masses :


A A A A
x1  t   cos  t   cos  t  ; x 2  t   cos  t   cos  t 
2 2 2 2
 Peuvent être mis sous la forme :
                   
x1  t   A cos  t  cos  t  ; x 2  t   A sin  t  sin  t
 2   2   2   2 
 En introduisant le coefficient de couplage K(K<<)1 :     K1 et     21.

13
 K1t   K1t 
on trouve : x1  t   A cos   cos  1t  et x 2  t   A sin   sin  1t 
 2   2 
Oscillation en quadrature (x1 est maximal lorsque x2 est nul) avec une période T1=2/1 et une
amplitude lentement variable qui s’annule périodiquement avec une période TB qui est la
période des battements.
K1 2 2
 La période des battements est telle que : TB    TB  
2 K1   
 La pulsation B des battements est égale à la différence  "  '  des pulsations du
système couplé.

14
Leçon 7 : Systèmes forcées à deux degrés de liberté et
systèmes à plusieurs degrés de liberté

Présentation du problème

Equation du mouvement

• Energies cinétique et potentielle, Lagrangien et


fonction de dissipation :

Système masse-ressort-amortisseur
à deux degrés de liberté
1 1 1 1 1
T m1x12  m 2 x 22 ; V  k1x12  k 2  x1  x 2   k 3 x 22
2

2 2 2 2 2
1 1 1 1
L  T  V  m1x12  m 2 x 22   k1  k 2  x12   k 2  k 3  x 22  k 2 x1x 2
2 2 2 2
1 1 1
D  1x12   2  x1  x 2    3 x 22
2

2 2 2
• Les équations de Lagrange s’écrivent :
d L L D d L L D
   F1 ;    F2
dt x1 x1 x1 dt x 2 x 2 x 2
• Les équations du mouvement sont :
m1x1   1   2  x1   2 x 2   k1  k 2  x1  k 2 x 2  F1
m2 x 2   2 x1    2  3  x 2  k 2 x1   k 2  k 3  x 2  F2

Ecriture sous forme matricielle

• Sous forme matricielle, on écrit :  m x  t    x  t    k  x  t   F  t 


où [m], [] et [k] sont les matrices symétriques masse, amortisseur et raideur :
m 0  1   2  2   k1  k 2 k 2 
 m    01 m 2 
,      2   3 
, k    k 2  k 3 
   2  k 2
et où x  t  et F  t  sont les vecteurs déplacement et force :
x1  t  F1  t 
x t   et Ft   
x 2  t  F2  t 

 L’équation du mouvement matricielle la plus générale s’écrit :


 m11 m12   x1   11 12   x1   k11 k12   x1   F1 
 m m   x       x    k     
 12 22   2   12 22   2   12 k 22  x 2  F2 

15
Nous supposons : Fj  t   Fj0 e , x j  t   X jeit , j  1, 2
it

 L’équation matricielle du mouvement s’écrit :  Z  i X  F0
Avec :
 Z  i Z12  i 
 Z  i    11  ; Zpq  i   m pq  i pq  k pq
2
; p, q  1, 2
 Z12  i Z22  i 
X  F 
X   1  , F0   10 
X 2  F20 

 On peut réécrire l’équation  Z  i X  F0 de la manière suivante : X   Z  i F0


1

 Où l’inverse de la matrice impédance s’écrit :


1 1  Z22  i  Z12  i
 Z  i   
Z11  i Z22  i  Z12  i   Z12  i Z11  i 
2

 Les équations précédentes nous donnent les solutions :


Z  i F 10  Z12  i F20  Z12  i F 10  Z11  i F20
X1  i  22 ; X 2  i  
Z11  i Z22  i  Z12  i
2
Z11  i Z22  i  Z12 2
 i 

 Les solutions permanentes complètes x1(t) et x2(t) sont obtenues en multipliant ces
solutions par eit.

 Pour un système masses-ressort, la comparaison de l’équation précédente avec


l’équation  Z  i X  F0 montre que :
m11  m22  m , m12  0 , 11  12   22  0
k11  k 22  2k , k12  k , F1  F10 cos t , F2  0
 On suppose une solution de la forme : x j  t   X j cos t ; j  1, 2
 Les composantes de la matrice impédance sont :
Z11    Z22    m2  2k , Z12    k
• Nous obtenons X1 et X2 à partir de l’équation des composantes de l’inverse de la
matrice impédance :

X 1   
  m  2k  F
2
10

  m  2k  F
2
10

  m  2k   k
2
2
2
 m  3k  m
2 2
k 
kF10 kF10
X2  ω  
 mω 2

 2k  k 2
2
 mω 2

 3k mω2  k 
k 3k
En prenant 12  et 22  , qui sont les fréquences de résonances, ces équations
m m
s’écrivent :

16
   2 
2     F10
  1   F10
X1    ; X 2   
          
2 2 2
       2      2 
2

k  2      1     k  2      1    
 1   1     1    1   1     1  

Résolution matricielle d’un système à plusieurs degrés de liberté, problèmes


aux valeurs propres

• Soit un système à N degrés de liberté. On choisit les paramètres qi où i=1,2,…,N, pour


exprimer en fonction du temps l’état de notre système.
• On introduit les matrices « bra » et « ket » que nous notons respectivement :
 q1 
 
 q2 
 . 
 
 . 
 . 
q   q1 , q 2 ,...., q N  ; q   
 . 
 . 
 
 
 . 
 
q 
 N
Solution du problème aux valeurs propres
1
Le problème se pose de la manière suivante : T q  2 q  0 ,
ou T et sont les matrices énergie cinétique et énergie potentielle
on définit la matrice L : L  T 1

qui nous permet d’écrire ; L q   q où    2

Pour une solution triviale de |q>, le déterminant caractéristique de l’équation doit être nul :
  L  I  0 où I est la matrice identité.

Analogie Force-Tension
• Système mécanique : mx  x  kx  F  t 
• Circuit électrique, analogie M/L en posant i  q ou en écrivant la
somme des trois différences de potentiel : u L  v R  vc  E  t 
1
On trouve : Lq  Rq  q  E  t 
c

17
Analogie Force-Courant
• Circuit mécanique : mx  x  kx  F  t 
• Circuit électrique, Analogie M/c en posant : i c  i R  i L  I  t 
dv v 1
vdt  I  t 
dt R L 
c  
1 1
En posant : u   vdt  Cu  u  u  I  t 
R L
Ce qui est la même équation.

Tableau de Correspondance

Systèmes mécanique Circuits électriques


Rotation Translation Analogies m / l Analogies m / c

Angle  Déplacement x Charge q u   vdt

Vitesse  x Courant q  i Tension v

Moment d’inertie J Masse m Inductance L Capacité c

Constante de torsion C Raideur k 1/C 1/L


Coefficient de frottement résistance Admittance

  R 1/R

Energie cinétique

1 2 1 1 2 1 2
T J T mx 2 T Li T Cv
2 2 2 2

18

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