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Physique MIAS2

Physique Ondulatoire

I Oscillateurs Harmoniques simples


II Oscillateurs harmoniques couplés
III Phénomènes de propagation
IV Ondes sonores
V Ondes lumineuses
VI Interférences et Diffraction

MIAS 2 – Chap. I & II - page 1


I Oscillateurs Harmoniques simples
I.1 Généralité : Quelques exemples d’oscillateurs

Pendule simple oscillant dans un plan

Petites oscillations : d 2 g
 l 2
 0
dt l
m

 frottements
Masse glissante sans
K M
d 2x K
 x0
dt 2 M
x

Circuit
 LC

C L d 2q 1
 q0
dt 2 LC

MIAS 2 – Chap. I & II - page 2


Caractéristiques communes à tous ces systèmes
d 2s 2 2
Ils obéissent tous à la même équation du type : 2
  0 s  0 avec  0 0
dt
C’est une équation d’oscillateur harmonique à un degré de liberté (équation différentielle du 2nd
ordre à coeff. csts)

Oscillations : compétition entre élasticité et inertie (oscillateur mécanique)

Définitions
Oscillateur libre : Oscillateur est placé hors équilibre et abandonné c-à-d à t > 0, on ne fournit
pas d’énergie à l’oscillateur.
Oscillateur à la fréquence propre

Oscillateur forcé : On impose la fréquence d’oscillations à l’aide d’un système extérieure qui
fournit d’énergie à l’oscillateur.

MIAS 2 – Chap. I & II - page 3


I.2 Oscillateurs libres non amorti (sans pertes)

K M
x R Hypothèses
Pas de frottements
F Masse du ressort négligeable
Oscillations le long de Ox

x0 x(t)

P
I.2.1 Equation du mouvement Solution Equation caractéristique
d 2 x     K K
M 2 x  R F  P r2 +  0  r = j   j0
 dt  M M
F   K (x  x0 ) x K
   Bilan des forces  Xt   A cos0 t   avec 0 
R P  0 M
d 2x A et  sont des constantes d’ intégrations
 M 2   K (x  x0 )
dt déterminées par les conditions initiales
d2X K
On pose x - x0  = X allongement  2  X 0
 dt M MIAS 2 – Chap. I & II - page 4
K
X t  Acos0 t    avec 0 
M Ec  0
K .A 2
Ep 
2

 Mouvement harmonique (sinusoïdal)


0 = pulsation Ec 
K .A 2


2 K . A2
0 = 2..f0  f0 = fréquence
Ec 
Ep  0 2
Ep  0

A = Amplitude des oscillations  Ec  Ep  K . A 2

 = Phase à l’origine des temps 


Ec  0
2
 K .A
Ep
I.2.2 Energie de l’oscillateur libre non amorti 2

Echange entre deux forme d’énergie : 

Energie cinétique de la masse M


Energie potentielle stockée dans le ressort
Calcul de Ep Calcul de Ec
dEp 1 1  dX 
2
dW  FdX  dEp  F   2
Ec  Mv  M . 
dX 2 2  dt 
et
1
 Ec  M . A2 . 0 .sin 2  0t   
2
F   K.X   K.Acos0t    2
1 1 1
 Ep  K.X 2  K.A2 cos2 0t     Ec  K . A2 .sin 2  0t   
2 2 2
Si on néglige les pertes
1 1 2
E  Ec  Ep  .A2 .K  .A2 .M.0 Etotale = Ec +Ep = Constante
2 2
Système conservatif MIAS 2 – Chap. I & II - page 5
I.3 Oscillateurs libres amortis 

I.2.1 Equation du mouvement Solution e 2M

Bilan des forces


 
Force élastique : F   K (x  x0 ) x

 dx 
Force de frottement : F f   x avec   0
   dt
R P  0
d2X dX
 M 2   KX    Solution
dt dt
2
d 2 X  dX K 
  
C .e 
- t
X t  e
2
 2   X 0 2.M jt
 C2 .e jt avec  0   
 dt M dt M 1
2.M 
Equation caractéristique ou
 K 
r2 + r 0 - t
M M X t  A.e 2.M
.cost   
2
   2 
      0
Coefficient d'amortissement :  =
2.M  2.M
On suppose  < 0 cas oscillatoire uniquement A j A
on a : C1  .e et C2  .e j
2 2 2
    
  0  r = -
2
 j 0    Les constantes d'intégration sont déterminées
2.M 2.M 2.M  à l'aide des conditions initiales MIAS 2 – Chap. I & II - page 6
I.4 Oscillateurs harmoniques à 1 degré liberté forcé
On va donc exciter le système par une force extérieure dans le cas d’un système mécanique. Pour
le cas électrique on intercalera un générateur de tension ou de courant.
I.4.1 Equation du mouvement Bilan des forces
 
Force élastique : Fr   K (x  x0 ) x
 dx 
Amortissement () Force de frottement : F f   x avec   0
Force extérieure dt
 
F  F0 cost  Force excitatrice : F  F0 cost x
K M   
R P  0
x
d 2 X  dX F K
 0 X  0 cost  avec 0 
2
 2 
  dt M dt M M
Solution mathématique = Solution générale + solution particulière


d 2 X  dX 2
X  X 0 cost   
   0 X 0
dt 2 M dt
Cette solution est la superposition du mouvement libre (déjà étudié) et d’un terme d’oscillation
forcé. Pour avoir le régime forcé il faut donc attendre que le régime propre d’oscillations soit

amorti. MIAS 2 – Chap. I & II - page 7
Force appliquée : F  F0 cost  F0e jt
j t 
Solution particulière : X  X 0 cost    X 0 .e
d 2 X  dX F0
cost 
2
2
   0 X 
dt M dt M
j t   j t  2 j t  F
  2 .X 0 .e  j X 0 .e  0 .X 0 .e  0 e jt
M M
  2  F
 X 0 .e j  2  j  0  0
 M  M
F0 M
 X 0 .e j 
 2
  2  j   0
M
2
F0
X0 
K  M    
2
2 2 2

  
  arctan 2 
M  K 

  1
Degré d’amortissement : D  
0 2 MK
MIAS 2 – Chap. I & II - page 8
II Oscillateurs Harmoniques couplés
II.1 Un cas simple à 2 degrés de libertés
y

K M1 K M2 K

• Oscillations longitudinales : si on l’écarte de sa position


d’équilibre suivant x’x
• Oscillations transversales : si on l’écarte de sa position
d’équilibre suivant y’y ou z’z

MIAS 2 – Chap. I & II - page 9


II.1.1 Oscillations longitudinales

y a0 a0 a0

K M1 K M2 K

x1 x2
x
En appliquant la RFD aux deux masses M1 et M2 :

d 2x 1 d 2x 1

M 2  Kx1  K x 2  x 1
dt
 1.a M 2  2Kx 1  Kx 2 (2.a)
dt
ou
d 2x 2 d 2x 2

M 2  Kx 2  K x 2  x1
dt
 1.b M 2  Kx1  2Kx 2 (2.b)
dt

MIAS 2 – Chap. I & II - page 10


Le système différentiel obtenu (2) est un système couplé car les variables x1 et x2 apparaissent dans
les 2 équations. On peut obtenir des équations indépendantes, en posant le changement de variable :

S  x1  x 2 et D  x1  x 2

Donc le système (2) devient: d2


 
(2.a) + (2.b)  M 2 x1  x 2  Kx1  Kx 2 = -K x1  x 2
dt
 
d2
 
(2.a) - (2.b)  M 2 x 1  x 2  3Kx1  3Kx 2 = -3K x1  x 2
dt
 
 d2S

M dt 2  KS (3.a)
  2
 d D
M
  3KD (3.b)
 dt 2
Les solutions du système (3) sont :
2 K
St  A1 cos 1t B1 sin  1t 1 
avec M
Dt  A 2 cos 2 t B 2 sin  2 t 2 3K
2 
M

MIAS 2 – Chap. I & II - page 11


Une autre solution aurait pu être : St  A1 cos 1t   1
Dt  A 2 cos 2 t   2 

Les constantes A1, B1, A2 et B2 (ou A1, 1, A2 et 2) sont déterminées à l’aide des conditions
initiales. On abandonne généralement le système dans une position quelconque et sans vitesse.
 à t  0 x10 = A x 2 0 = B
x10 = 0 x2 0 = 0

St Dt 1
x1t   A1 cos 1t A 2 cos 2 t B1 sin  1t  B 2 sin 2 t
2 2
St D
t 1
x 2 t   A1 cos 1 t A 2 cos 2 t B1 sin  1t  B 2 sin 2 t
2 2
x10 0  B1 1  B 2 2  0 
 B1  B 2  0
x2 0 0  B1 1  B 2 2  0
 A1 A2
 1   2
x t  cos 1  2 cos 2 t
 t 
 
x t  A1 cos  t  A 2 cos  t
 2   2
  1 2  2
MIAS 2 – Chap. I & II - page 12
Si par exemple on écarte de la même grandeur les masses M 1 et M2 on obtient :
A1  A 2 
x10 A   A
 A1  A
2 
A  A2  A 2  0 Le mouvement des
x 2 0 A  1  A
2  deux masses est
 A uniquement décrit par

 x1 t 
2
cos 1t la pulsation 1
 
x t  A cos  t
 2   2
  1
Dans le cas opposé, on écarte les masses M1 et M2 de quantité opposées à t=0 .

A1  A 2 
x10 A   A 
2  A1  0

A  A2  A  A
x 2 0 A  1  A 2 On excite dans ce cas
2 
 uniquement la pulsation
A
 x
 1 t 
2
cos 2 t 2
 
x t   A cos  t
 2  
 2
 2
MIAS 2 – Chap. I & II - page 13
Représentation graphique des 2 solutions :
2 K
Mode 1:  2  1 
M
2 2 3K
Mode 2:   2 
M

Ces deux cas particuliers représentent une base permettant de décrire toutes les oscillations
possibles du système. On les appelle les modes normaux. Les pulsations sont appelées pulsations
propres.

II.1.2 Oscillations transversales

On suppose qu’il n’y aura pas de mouvement suivant l’axe x’x, donc des mouvements
purement transversaux. Ceci peut être obtenue facilement en faisant un trou dans chaque masse
et en mettant un axe pour empécher le déplacement horizontal.

MIAS 2 – Chap. I & II - page 14


y
a a a

T0 M1 T0 M2 T0

y1
y2

Lorsque le système est à l’équilibre les ressorts ont tous la même tension : T0  K a  a 0 
Comme précédemment nous allons écrire la RFD pour les deux masses.
T2
T1 l2
l1 2
  d y1
y1 M  T1 cos  T2 cos 
 y2 dt 2

a a

MIAS 2 – Chap. I & II - page 15


On peut facilement écrire T1 et T2 : T1  K l1  a 0 
T2  K l 2  a 0 

On obtient donc :
d 2 y1  2 2   
 
2 2
M 2  K y1  a  a 0 cos   K y1  y 2  a  a 0 cos 
dt    

Cette équation différentielle n’est pas linéaire.


- termes en puissance de y1 et y2
- les coefficients ne sont pas constant (cos et cos).
Pour revenir au cas linéaire nous allons faire l’approximation des petites oscillations, c’est-à-
dire que l’angle  est petit ou encore que la longueur l du ressort lors du mouvement est très
voisine de a.
y
  
T1 cos   K l1  a 0 cos   K l1  a 0 1
l1 On obtiendrait de la même
 a  Ky  a  façon :
 Ky11 0  1 a  a 0  T
 l1  a  
l1  T2 cos   0 y1  y 2
a
 
Ky1

a

a  a0 
T
T1 cos   0 y1
a MIAS 2 – Chap. I & II - page 16
Le système final est :

 d 2 y T0 T0 2T0 T0
M
 dt 2
1
 y 1
a

a
 1 2  a 1 a y 2 (4.a)
y  y =  y +
 2
 d y 2 T0 T 0 T0 2T0
M

 dt 2
 y 2
a

a
 1 2  a 1 a y 2 (4.b)
y  y = y -

Les solutions sont 

 A1 A2 T0
    cos 2 t
2

y 1 t  cos  1 t  1 
 2 2 avec Ma
y t  A1 cos  t  A 2 cos  t 3T
 2   2  1 2  2
2
 2  0
Ma

MIAS 2 – Chap. I & II - page 17


Représentation graphique des 2 solutions :

2 2 T0
  1 
Mode 1 : Ma

2 2 3T0
  2 
Mode 2 : Ma

En regardant de plus près le système on aurait pu trouver directement les deux modes
normaux du système oscillant.

Exercice : déterminer les modes normaux d’un système à 3 masses pour des
mouvements purement transversaux ou longitudinaux.

MIAS 2 – Chap. I & II - page 18


II.1.3 Recherche générale des modes propres
y a0 a0 a0
Reprenons l’exemple des oscillations longitudinales
(II.1.1). Pour chercher les modes propres, on M1 M2
K K K
substitue les solutions suivantes dans les équations
du mouvement (2.a).

x1t  A1 cost  1 et x2 t  A2 cost  2  x1 x2


x
On utilise généralement la notation complexe pour la
simplicité.
j t i 
xi t  Aie  Aie jt

2



 M 2  2K A  K A  0
 1 2
d x1
M
dt 2
 2Kx1  Kx2 K

 A1 M  2

 2K A2  0

d 2 x2
M 2  Kx1  2Kx2
dt On obtient un système de Kramer qui admet deux solutions :
  A1  A2  0(représente la position d’équilibre et donc sans intérêt)

 le déterminant du système est nul.


MIAS 2 – Chap. I & II - page 19

Il faut donc annuler le déterminant :

    
2
D  M  2K  K 2  M 2  K M 2  3K  0
2

 K
  1 

 M
 
 3K

   2 
 M

On a donc retrouvé les deux pulsations propres. Pour  = 1, le système se réduit à A1  A2 et

les abscisses x1 et x2 sont d’amplitude égales et varient en phase. Pour  = 2, le système se
réduit à A1   A2 et là elles sont de même amplitudes mais en opposition de phase.




MIAS 2 – Chap. I & II - page 20


II.1.3 Oscillations forcées

Dans les deux cas précédents (II.1.1 et II.1.2), nous avons étudié le régime d’oscillations
libres.

Aucune force extérieur n’est appliquée sur le système

Ici nous allons donc nous intéresser aux oscillations forcées. Prenons l’exemple des oscillations
longitudinales et supposons que l’on applique une force F(t)=F0cost x sur M1. Le système
différentiel s’écrit alors :

d 2 x1 K K F
 2 x1  x 2 + 0 cost (5.a)
dt 2 M M M
d 2 x2 K K
 x1  2 x 2 (5.b)
dt 2
M M

La solution de ce système est obtenue en superposant la solution de l’équation homogène et une


solution particulière. L’équation homogène est l’équation ne faisant apparaître que des termes où
les variables d’espaces sont présentes, donc la solution homogène a déjà été déterminée au
paragraphe II.1.1. Il faut juste déterminer une solution particulière.

MIAS 2 – Chap. I & II - page 21


Généralement on prend comme fonction d’essai une fonction semblable à F(t) ou encore :
F t  Fonction d’essai
x2  4 Ax 2 + Bx + C
cost Acos t +  
sint Asin t +  
4cos1t + 5sin1t Acos 1t + 1  + Bsin2t +  2 

Donc on va choisir pour fonction d’essai :


 x1t  x10 cost  1 et x 2 t  x 20 cost   2 

Pour simplifier les calculs, on va utiliser la notation complexe :

j t 1 
x1 t   x10e  X10e jt
j t 2 
x2 t   x20e  X20e jt

La force excitatrice s’écrit :


F0 jt
 F t   e
M
MIAS 2 – Chap. I & II - page 22
Le système (5) devient :

2 2 F0 jt
 2 X 10e jt  2 0 X 10e jt   0 X 20e jt = e 2 K
M avec 0 =
2 2 M
 2 X 20e jt  2 0 X 20e jt   0 X 10e jt = 0

 F
2 0   2 
2 2
X 10   0 X 20  0
   M
2  2 
 0 X 10  2 0   2 X 20  0
 
Finalement :
2
 Pour  2  2 0
 2   2 
2 0   2  2 0   2 
F   F0  
X 10 = 0  x1 
t  cost
 
M 3   2 
2  2  
M 3   2 
2 
 2 
 0   2   0   2 
 0
   0
 
2 2
F 0 F0 0
X 20 = 0  x 2
t  cost
 2 2 

M 3    2 2   

M 3   
2 2 2 2 
 0       
 0
   0  0 

MIAS 2 – Chap. I & II - page 23


 Pour  2  2 0
2
X 10 = 0
F0
X 20 = - 2
M 0
2 2
Les amplitudes deviennent infinies pour les pulsations propres  0 et 3 0 .

Fréquences ou pulsations de résonance

MIAS 2 – Chap. I & II - page 24


II.2 Passage à la limite : Système continu

II.2.1 Mouvements longitudinaux : Cas de N oscillateurs non-amortis

Mn-1 Mn Mn+1
K K

x
xn-1 xn xn+1

Intéressons nous au mouvement de la masse Mn

d 2 xn
M 2  Kx n  x n 1 K x n1  x n 
dt
RFD
d 2 xn 2 2 2 2 K
   0 x n 1  2 0 x n   0 x n1 avec 0 
dt 2
M

MIAS 2 – Chap. I & II - page 25


Supposons maintenant que les différentes masses sont soumises à de faibles oscillations, c’est-à-
dire que le mouvement de chaque masse est petit.

La distance entre les différentes masses est pratiquement


constante et égale à celle au repos a 0.

On peut donc poser :   


x n t  u x, t
x 
t  ux  a ,t 
n1 0
L’équation différentielle devient
x 
t  ux  a , t
n1 0

 2 ux, t
  0 u x  a 0 , t 2 0 u x, t  0 u x  a 0 , t
2 2 2

t 2

a0 étant petit on peut utiliser un développement limité pour exprimer ux  a 0 , t et ux  a 0 , t
2
u a 0  2 u
ux  a 0 , t u x, t a 0 
x 2 x 2
2
u a 0  2 u
ux  a 0 , t u x, t a 0 
x 2 x 2
MIAS 2 – Chap. I & II - page 26
Finalement :  2 ux, t 2 2  2 u x, t
 2
 0 a0
t x 2

2 2
Cette équation est dite d’Alembert ou équation de propagation. On peut voir que le terme  0 a 0
est homogène à une vitesse.
2 2 2
En posant c   0 a 0 , on peut écrire l’équation de propagation unidimensionnelle de la
grandeur u(x,t) à la vitesse c .
 2 ux, t 2
 2
u x, t
 2
c
t x 2

Exercice : montrer que  0a 0 est homogène a une vitesse.

MIAS 2 – Chap. I & II - page 27


II.2.1 Mouvements transversaux : Cas d’une corde vibrante

Prenons comme exemple unecorde faiblement extensible de longueur l et de masse linéique .


F appliquée à son extrémité droite.
Elle est tendue par une force 

y(x,t)
F

équilibre

Pour déterminer l’équation du mouvement des différents points de la corde au voisinage de


F. On se limite à des petits mouvements
l’équilibre. On négligera le poids de la corde devant 
transversaux.

MIAS 2 – Chap. I & II - page 28


Considérons un élément infinitésimal de la corde :
y T(x+dx,t)
B
y(x+dx,t)
A (x,t)
y(x,t)

-T(x,t)

x x+dx x

Le point d’abscisse x (A) subit l’action de la partie gauche  de la corde : Tx, t 

Le point d’abscisse x+dx (B) subit l’action de la partie droite de la corde : Tx  dx, t

RFD dx
  y Tx  dx,t  Tx, t
2y x,t
t 2 
T
 dx
 x

MIAS 2 – Chap. I & II - page 29


En projetant sur les axes on a :
Tx
 0

 Tcos T

0 (6.a)
x x x
Ty

 
2y x, t


 Tsin  T
 
  
2 y x, t   (6.b)
2
x t x x t 2

(6.a) montre que T est indépendant de x : Tx, t T t 


Donc la valeur de la tension est calculée en se plaçant à l’extrémité droite de la corde :Tt  F

 2 yx, t    


 T F
t 2 x x
y
On sait que tg  
x
 2 yx, t F  2 y x, t Equation d’Alembert ou

t 2  x 2 de propagation

F
Excercice : Montrer que est homogène à une vitesse.

MIAS 2 – Chap. I & II - page 30

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