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(∫ ) (∫ )
c d d b
∫ x =a y =c
f (x , y )dy dx = ∫
y =c x =a
f (x , y )dx dy .
Déf : La valeur commune de ces intégrales est appelée intégrale double de f sur [a ,b ]×[c ,d ] , on la note
∫∫[ a ,b ]×[c ,d ]
f ou ∫∫[
a ,b ]×[c ,d ]
f (x , y )dxdy .
∫∫ A
f (x , y ) dx dy = ∫∫ f (x , y ) dy dx .
A
Théorème :
∫∫ A
λ f + µg = λ ∫∫ f + µ ∫∫ g , f ≥ 0 ⇒ ∫∫ f ≥ 0 ,
A A A
f ≥ 0 et ∫∫ A
f =0⇒ f =0, ∫∫ A
f ≤ ∫∫ f ,
A
A ∩ B = ∅ ⇒ ∫∫
f = ∫∫ f + ∫∫ f .
A∪B A B
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4°) Formule de changement de variables
Soit U ,V deux ouverts de ℝ 2 et ϕ :U →V un C 1 difféomorphisme. ϕ (x , y ) = (u (x , y ), v (x , y ))
∂u ∂u
D (u , v ) ∂x ∂y
Le jacobien de ϕ en (x , y ) est noté = (x , y ) .
D (x , y ) ∂v ∂v
∂x ∂y
Théorème :
Soit A est une partie incluse dans U .
Si A et ϕ (A) sont des parties simples de ℝ 2 alors pour toute fonction f : ϕ (A) → ℂ continue on a la
relation :
D (u , v )
∫∫ϕ (A) f (u , v )dudv = ∫∫A f (u (x , y ),v (x , y )) D (x , y ) dxdy .
Le passage d’une quantité à l’autre est appelé changement de variable défini par la relation
(u , v ) = ϕ (x , y ) .
On pose alors ∫∫ I ×J
f= sup
P =[a ,b ]×[c ,d ]⊂I ×J
∫∫ P
f appelée intégrale double de f .
Théorème : [domination]
Soit f , ϕ : I ×J → ℝ + continues.
Si f ≤ ϕ et ϕ intégrable alors f l’est aussi.
Théorème :
Soit f : I ×J → ℝ + continue.
Si pour tout x ∈ I , y ֏ f (x , y ) est intégrable sur J et si x ֏ ∫ f (x , y )dy est intégrable sur I alors f
J
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Déf : Pour f : I ×J → ℝ continue et intégrable, on pose ∫∫ I ×J
f = ∫∫
I ×J
f + − ∫∫
I ×J
f − avec f + = sup( f ,0) et
f − = sup(−f ,0) .
Pour f : I ×J → ℂ continue et intégrable, on pose ∫∫ I ×J
f = ∫∫
I ×J
Re f + i ∫∫
I ×J
Im f .
lemme :
Si f : I ×J → ℂ est intégrable et si (Pn ) est une suite croissante de pavés de réunion I ×J alors
∫∫ I ×J
f = lim
n →+∞ ∫∫ Pn
f.
Théorème :
L1 (I ×J , K) est un sous-espace vectoriel de C (I ×J , K) et l’application f ֏ ∫∫ f y définit une forme
I ×J
linéaire.
Cor : Pour f , g : I ×J → ℝ continues intégrables : f ≤ g ⇒ ∫∫ f ≤ ∫∫ g.
I ×J I ×J
Théorème :
Pour f : I ×J → ℂ continue et intégrable : ∫∫ I ×J
f ≤ ∫∫
I ×J
f .
∫∫ I ×J
f =∫
I
(∫ f (x ,y )dy )dx .
J
∫∫ I ×J
f (x , y )dxdy = ∫
I
(∫ f (x ,y )dy )dx = ∫ (∫ f (x ,y )dx )dy .
J J I
∫∫ ℝ +∗×ℝ+∗
f (x , y ) dx dy = ∫∫
ℝ+∗×]0,π 2[
f (r cos θ , r sin θ )r dr dθ .
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Théorème :
∂f ∂f
Si f :U → ℝ est de classe C 1 alors df = dx1 + ⋯ + dx n .
∂x1 ∂x n
∂Pi ∂Pj
Si ω est exacte alors ∀i ≠ j ∈ {1,…, n } : = .
∂x j ∂x i
∂Pi ∂Pj
∀i ≠ j ∈ {1,…, n } : = .
∂x j ∂x i
∫ Γ
ω=∫
Γ
∑ P (x )dx =∫ ∑ P (M (t ))x ′(t )dt
i =1
i i
a
i =1
i i
Prop : ∫ Γ
ω est inchangée par changement de paramétrage croissant et est transformée en son opposé par
changement de paramétrage décroissant.
Déf : On appelle arc C 1 par morceaux toute famille Γ = (Γ1 , Γ 2 ,…, Γ p ) avec Γ j = ( a j ,bj , M j ) des arcs C 1
tels que ∀1 ≤ j ≤ p −1, M j (bj ) = M j +1 (a j +1 ) . (figure)
Déf : Soit ω une forme différentielle définie et continue sur U et Γ = (Γ1 , Γ 2 ,…, Γ p ) un arc C 1 par morceaux
p
inscrit dans U . On appelle intégrale de ω le long de Γ le réel : ∫ ω = ∑∫ ω .
Γ Γj
j =1
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Théorème :
Pour ω (x , y ) = P (x , y )dx +Q (x , y )dy forme différentielle de classe C 1 définie sur un ouvert U contenant
∂Q ∂P
D on a : ∫ ∂D+ ω = ∫∫D ∂x − ∂y dx dy .
1
Cor : Aire(D ) = ∫ xdy = −∫
2∫
ydx = ∂D+ xdy − ydx . figure.
∂D + ∂D +
1
2∫
Cor : Aire(D ) = 2
∂D+ r dθ . figure du cornet de glace.
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