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Chapitre I – Les TIC : Outils et Applications

Introduction

Nous vivons une époque où il existe plus de moyens de communication que


l’Histoire n’ait jamais connu. Le vertigineux développement des technologies de
l’information et de la communication touche tous recoins de la planète et ces dernières
occupent une place particulière au sein de la vie de tout un chacun.

L’essor des NTIC s’est fait d’une manière plus rapide que prédit. En effet, plus de la
moitié de la population mondiale a aujourd’hui accès aux NTIC notamment grâce à la
révolution de la téléphonie mobile (smartphones, etc.), l’accès à ces nouvelles
technologies devient en plus aisé. Le rôle des NTIC dans le développement socio-
économique des pays, notamment des pays émergents, est une thèse de plus en plus mise
en avant. Actuellement, les nouvelles économies, l’économie numérique et le E-commerce
font l’objet de nombreuses recherches, c’est pourquoi l’évolution technologique a conduit
les sociétés modernes à adopter de nouvelles façons de travailler.

L’introduction des NTIC et sa rapide propagation dans la société, de même que la


reconnaissance dans leur utilité, ont rendu ces médias extrêmement populaires. En
conséquence, de nombreuses entreprises et organisations font appel aux nouvelles 1

technologies de l’information et de la communication dans le but de perfectionner leurs


domaines, d’augmenter leur productivité et de minimiser leurs coûts, étant donné que ces
moyens permettent l’amélioration des activités et assurent plus d’efficacité dans le travail.

Dans ce module, nous allons nous allons jeter la lumière sur les TIC selon
différentes perspectives. Tout d’abord, dans un premier chapitre, nous allons aborder
quelques définitions suivies de certaines outils et applications des TIC. Ensuite, nous nous
intéresserons l’univers d’Internet et des différents aspects de la recherche sur le Web.
Dans le troisième et dernier chapitre, nous allons en venir aux apports des NTIC à la
communication externe en passant par quelques concepts de publicité et de sécurité sur
Internet.

M. TAZIBT A. A.
Chapitre I – Les TIC : Outils et Applications

A- Définitions et contexte

Définition 1 :

Le terme TIC (acronyme de Techniques de l'Information et de la Communication


appelé généralement Technologies de l'Information et de la Communication dans le langage
courant) couvre un large éventail de services, applications, technologies, équipements et
logiciels, c'est-à-dire les outils comme la téléphonie et l'Internet, l'apprentissage à
distance, les télévisions, les ordinateurs, les réseaux et les logiciels nécessaires pour
employer ces technologies.

Définition 2 :

Les notions de technologies de l'information et de la communication (TIC) et de


nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) (en anglais,
Information and communication technologies, ICT) regroupent les techniques utilisées
dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l’informatique,
de l’internet et des télécommunications.

Définition 3 : 2

Selon Herbert Simon, prix Nobel en sciences économiques 1998, Les TIC aident à
rendre :"Toute information accessible aux hommes, sous forme verbale ou symbolique,
également sous forme lisible par ordinateur ; les livres et mémoires seront stockés dans les
mémoires électroniques...". Ainsi les technologies d'information et de communication
peuvent être définies comme étant : "L'ensemble des technologies d'informatiques et de
télécommunication, elles sont les résultats d'une convergence entre technologies. Elles
permettent l'échange des informations ainsi que leurs traitements. Elles offrent aussi de
nouveaux moyens et méthodes de communication".

Pour mieux comprendre Les Technologies de l’Information et de la Communication,


il est nécessaire de définir trois notions :

 L’information : L’information a deux sens :


– D’un point de vue technique: l’information est un signe, un symbole, un
élément qui peut être transmis et stocké ;
– L’information aux sens de renseignement : des données qui apportent une
connaissance, un renseignement sur un objet ou sur un événement.

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 La communication : C’est la manière dont l’information circule dans


l’entreprise. Elle s’effectue au travers d ‘un réseau qui comporte au moins un
émetteur, un canal de transmission et un destinataire (le récepteur).
 La technologie : l'étude des outils et des techniques. Le terme désigne tout ce
qui peut être dit aux diverses périodes historiques sur l'état de l'art en matière
d'outils et de savoir-faire. Il inclut l'art, l'artisanat, les métiers, les sciences
appliquées et éventuellement les connaissances. Par extension et
abusivement, le mot désigne les systèmes ou méthodes d'organisation qui
permettent telle ou telle technologie, ainsi que tous les domaines d'études et
les produits qui en résultent.

À la lumière de ces définitions, nous pouvons déduire que le secteur des TIC est la
dérivée de trois secteurs, à savoir le secteur de l’électronique (composants électroniques,
semi-conducteurs, circuits imprimés, etc.), le secteur des télécommunications
(équipements de transmission, commutateurs, relais, fibre optique, etc.) ainsi que le
secteur de l’informatique (ordinateurs personnels, serveurs, matériels de réseaux, etc.).

B – Outils des TIC 3

L’émergence et le développement des TIC a entrainé l’arrivée de nombreux outils dans


différents domaines donnant la possibilité d'améliorer les pratiques actuelles et de
développer de nouvelles solutions pour faire face aux défis d'aujourd'hui.

1- Les ordinateurs
Un ordinateur est un système de traitement de l'information programmable
tel que défini par Alan Turing et qui fonctionne par la lecture séquentielle d'un
ensemble d'instructions, organisées en programmes, qui lui font exécuter des
opérations logiques et arithmétiques. Les ordinateurs sont distingués soit par
leurs tailles (micro / mini / mainframe), leurs architectures matérielles, leurs
domaines d'applications (terminal / serveur / station de travail).

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Figure 1 - Différents types d'ordinateurs

Un ordinateur possède un cerveau, un système nerveux, des organes, nous


pouvons communiquer avec lui à condition de connaître son langage. Sa mémoire
est immense et il n’est pas intelligent parce que malgré le progrès l’ordinateur n’est
qu’une machine qui traduit la pensée humaine, donc il restera toujours dépendant
de l’homme et des instructions que ce dernier lui communique.
2- Les Logiciels

Un ordinateur sans programme n’est pas utilisable, il est nécessaire de lui


donner des informations pour qu’il collabore, il faut d’abord lui expliquer ce qu’on
4
attend de lui et ensuite lui donner les instructions pour agir.

Les logiciels informatiques sont généralement de longues listes


d’instructions exécutables par un ordinateur. De nombreux programmes
contiennent des millions d’instructions, effectuées pour certaines de manière
répétitive. De nos jours, un simple ordinateur personnel est capable d’exécuter
plusieurs milliards d’instructions par seconde. Depuis le milieu des années 1960,
des ordinateurs exécutent plusieurs programmes simultanément. Cette possibilité
est appelée le « multitâche ». C’est le cas de tous les ordinateurs aujourd’hui. En
réalité, chaque cœur de processeur n’exécute qu’un programme à la fois, passant
d’un programme à l’autre chaque fois que nécessaire. Si la rapidité du processeur
est suffisamment grande par rapport au nombre de tâches à exécuter, l’utilisateur
aura l’impression d’une exécution simultanée des programmes.

Tout ordinateur est constitué d’un ensemble de programmes qu’on appelle


système d’exploitation ou logiciel de base (en anglais Operating System). Ce système
d’exploitation est livré avec l’ordinateur par le constructeur. L’utilisateur peut

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l’ajouter des programmes spécifiques et personnels appelés aussi logiciels


d’application.

Les priorités associées aux différents programmes sont, en général, gérées


par le système d'exploitation. Le système d’exploitation est le programme central
qui contient les programmes de base nécessaires au bon fonctionnement des
applications de l’ordinateur. Le système d’exploitation alloue les ressources
physiques de l’ordinateur (temps processeur, mémoire…) aux différents
programmes en cours d’exécution. Il fournit aussi des outils aux logiciels (comme
les pilotes) afin de leur faciliter l’utilisation des différents périphériques sans avoir
à en connaître les détails physiques. Parmi les systèmes d’exploitation les plus
connus, nous pouvons citer Windows développé par Microsoft®, Mac OS
développé par Apple® ainsi que Linux qui est un système d’exploitation Open
Source dont il existe de nombreuses distributions (Ubuntu, Fedora, Red Hat, etc.).
Dans l’univers de la mobilité (smartphones, tablettes, systèmes embarqués, etc.),
il existe également un certain nombre de systèmes d’exploitation. Les plus
populaires étant iOS développé par Apple® ainsi que Android doté d’un noyau
Linux. 5

Figure 2 - Différents systèmes d'exploitation

Les logiciels d’application sont les programmes élaborés afin de répondre


aux besoins spécifiques. Les logiciels d’application sont des programmes élaborés
en vue d’une application qui peut être soit générale soit spécialisée, il existe des
logiciels traitant des problèmes standards tels que les langages de programmation

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(langage Pascal, C, Java, etc.) et les outils de la Bureautique (Word, Excel,


PowerPoint, etc.)

3- Les réseaux de communication


Un réseau de communication peut être défini comme l’ensemble des
ressources matériels et logiciels liées à la transmission et l’échange d’information
entre différentes entités. Suivant leur organisation, ou architecture, les distances,
les vitesses de transmission et la nature des informations transmises, les réseaux
font l’objet d’un certain nombre de spécifications et de normes.

Une autre façon de définir un réseau de télécommunications est tel un


réseau d'arcs (liaisons de télécommunications) et de nœuds
(commutateurs, routeurs...), mis en place de telle sorte que des messages puissent
être transmis d'un bout à l'autre du réseau au travers des multiples liaisons.
Exemples de réseaux de télécommunications : réseau de télévision, réseaux
informatiques, réseaux de téléphonie mobile, réseau Internet, etc.

Supprimant la notion d’espace et du temps, les réseaux de


télécommunication ont couvert le monde par des moyens filaires, de fibres 6
optiques, d’ondes hertziennes, etc. Selon la zone géographique couverte par ceux-
ci, nous pouvons distinguer les LAN (Local Area Networks) ou réseaux locaux, les
MAN (Metropolitan Area Networks) correspondant à des réseaux interconnectant
des immeubles appartenant à la même ville et enfin les WAN (Wide Area
Networks) destinés à transporter des données à l’échelle d’un pays.

4- Les puces intelligentes


Plus connue sous le nom de nanotechnologie, la puce intelligente ou puce
électronique est réalisée, en général, sur une surface en silicium sur laquelle se
trouve un assemblage de plusieurs composants interconnectés généralement
intégrée à une carte à puce.
Le circuit intégré (la puce intelligente) peut contenir un microprocesseur
capable de traiter cette information, ou être limité à des circuits de mémoire non
volatile et, éventuellement, un composant de sécurité (carte mémoire). Les cartes
à puce sont principalement utilisées comme moyens d'identification personnelle
(carte d'identité, badge d'accès aux bâtiments, carte d'assurance maladie, carte

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SIM, etc.) ou de paiement (carte bancaire, etc.) ou preuve d'abonnement à des


services prépayés (carte de téléphone, titre de transport).

C – Applications des TIC

1- Les espaces de communication

Nous pouvons distinguer trois types d’espace de communication selon leur


portée :

 Internet : un réseau ouvert

Internet est le réseau informatique mondialement connu. Il correspond à


une interconnexion d’un grand nombre de machines entre-elles à l’échelle
mondiale. Ce réseau Internet rend accessible au public un certain nombre de
services hébergés en son sein. Le point commun de tous ces services est le
protocole IP (Internet Protocol) qui assure la communication entre toutes ces
machines via un navigateur et une connexion Internet. 7
 Intranet : un réseau interne
Un Intranet est un ensemble de services Internet (par exemple un serveur
Web, un serveur de messagerie, un serveur de fichiers) mais à l’échelle d’un réseau
local. On utilise donc des technologies Internet qui reposent sur le fameux
protocole IP mais à l’échelle du réseau de l’entreprise. Ce réseau privé n’est pas
visible du réseau Internet. Sa particularité est donc d’adopter les grands standards
Internet mais de manière privée. L’Intranet est particulièrement adapté pour le
travail collaboratif.
 Extranet : Un réseau privé
Un Extranet est une extension du système d’information d’une entreprise à
des partenaires situés au-delà du réseau de cette entreprise. Cette extension est
sécurisée de manière à n’autoriser l’accès uniquement qu’aux personnes
désignées. Dans ce cas, le réseau Internet est mis à contribution pour véhiculer
l’information, mais l’information n’est pas accessible du grand public. Un Extranet
n’est donc ni un Intranet, ni un site Internet Il s’agit d’un système supplémentaire
offrant par exemple aux clients d’une entreprise, à ses partenaires ou à des filiales,

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un accès privilégié à certaines ressources informatiques de l’entreprise par


l’intermédiaire d’une interface Web.

2- Les bases de données


Une base de données (en anglais database), communément appelée une BDD,
permet de stocker et de retrouver l'intégralité de données brutes ou
d'informations en rapport avec un thème ou une activité ; celles-ci peuvent être de
natures différentes et plus ou moins reliées entre elles. Dans la très grande
majorité des cas, ces informations sont très structurées, et la base est localisée dans
un même lieu et sur un même support qui est généralement informatisé. Les bases
de données informatiques sont utilisées dans un grand nombre d’entreprises, dans
toutes les industries, pour stocker, organiser et analyser les données.
La faculté de consulter ou de modifier une base de données (lire ou écrire)
est conférée aux divers utilisateurs par un database manager (gestionnaire de base
de données). Les bases de données sont principalement présentes au sein des
systèmes mainframe les plus larges, mais on les retrouve aussi au sein de stations
de travail distribuées de moindre envergure et d’autres systèmes ou même les 8
ordinateurs personnels.
Les bases de données traditionnelles sont organisées par champs (en anglais
fields), enregistrements et fichiers. Un champ est une seule pièce d’information. Un
enregistrement est un ensemble de champs. Un fichier est une collection
d’enregistrements.
Dans le cas d’une grande base de donnée, les multiples utilisateurs doivent être
en mesure de manipuler les informations qu’elle contient rapidement et n’importe
quand. De plus, les grandes entreprises ont tendance à cumuler de nombreux
fichiers indépendants comprenant des fichiers liés ou même des données se
superposant. Dans le cadre d’une analyse de données, il est nécessaire que les
données en provenance de plusieurs fichiers puissent être liées. C’est pourquoi
différents types de bases de données ont été développé pour répondre à ces
exigences, nous en citons les plus connues :
 Base de données hiérarchique : Les bases de données hiérarchiques
comptent parmi les plus anciennes bases de données. Au sein de cette
catégorie, les enregistrements sont organisés dans une structure

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d’arborescence (Cf. Figure 1). Chaque niveau d’enregistrements découle


sur un ensemble de catégories plus petites.

Figure 3 - Exemple de structure arborescente hiérarchique

 Base de données SQL (relationnelle) : Les bases de données


relationnelles sont constituées d’un ensemble de tableaux. Au sein de
ces tableaux, les données sont classées par catégorie. Chaque tableau
comporte au moins une colonne correspondant à une catégorie. Chaque
colonne comporte un certain nombre de données correspondant à cette
9
catégorie. L’API standard pour les bases de données relationnelles est le
Structured Query Language (SQL). Les bases de données relationnelles
sont facilement extensibles, et de nouvelles catégories de données
peuvent être ajoutées après la création de la base de données originale
sans avoir besoin de modifier toutes les applications existantes.
 Base de données distribuée : Une BDD distribuée est une BDD
dont certaines portions sont stockées à plusieurs endroits physiques. Le
traitement est réparti ou répliqué entre différents points d’un réseau.
Les bases de données distribuées peuvent être homogènes ou
hétérogènes. Dans le cas d’un système de base de données distribuée
homogène, tous les emplacements physiques fonctionnent avec le
même hardware et tournent sous le même système d’exploitation et les
mêmes applications de bases de données. Au contraire, dans le cas d’une
BDD distribuée hétérogène, le hardware, les systèmes d’exploitation et
les applications de bases de données peuvent varier entre les différents
endroits physiques. Ce stockage peut être soit partitionné entre

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différents nœuds du réseau, soit répliqué entièrement sur chacun d'eux,


ou soit organisé de façon hybride.

3- Le multimédia
De nombreuses entreprises éprouvent le besoin de réunir leurs
collaborateurs avec leurs partenaires à distance afin d'assurer le bon
déroulement de leurs projets. Plus rapides et moins coûteuses qu'une réunion
en présentiel, l'audioconférence et la visioconférence ont énormément gagné en
popularité.

 L'audioconférence : Alors qu'une conversation téléphonique


s'effectue généralement entre deux personnes, l'audioconférence, ou
conférence téléphonique, permet à un plus grand nombre
d'interlocuteurs de participer à un échange par téléphone.

En entreprise, l'audioconférence permet un gain de


productivité. Plus directe et moins sujette aux interprétations
10
erronées que de longs fils d'e-mails, l'audioconférence peut aussi se
substituer à la réunion en présentiel sans toutefois l'égaler. En effet,
cette technologie fait l'impasse sur la communication non-verbale
qui constitue une part importante du message que l'on souhaite
transmettre lors d'une réunion. Pour pallier ce manque, il existe
désormais une multitude d'appareils de visiophonie.

Si parfois, un simple téléphone fixe sur mode haut-parleur


permet d'organiser une audioconférence rudimentaire, la pieuvre
téléphonique combine de nombreux avantages dès lors qu'un usage
professionnel est envisagé. Cet appareil pour conférence
téléphonique est conçu afin de capter les voix provenant des quatre
coins d'une table de réunion grâce aux micros incorporés qui lui
confèrent ce design si évocateur, d’où le nom qu’on lui confère.

 La visioconférence : Lors d'une audioconférence, un certain


nombre d'informations ne peuvent être transmises par la seule voie

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du son. Pour pallier l'absence de communication non-verbale, la


visioconférence ou vidéoconférence, s'impose peu à peu comme un
nouveau standard de la communication en entreprise et permet
enfin d'allier le geste à la parole. Pour développer cette solution à
grande échelle, les constructeurs de téléphones s'appuient sur le
potentiel technique du protocole standard SIP1. Pour fonctionner,
cette solution nécessite néanmoins que votre interlocuteur soit muni
d'un système identique ou, tout du moins, compatible avec le même
protocole. Plus exigeante en terme de bande passante que l'audio, la
vidéo impose donc une connexion Internet haut-débit stable pour
être utilisée dans les meilleures conditions.

4- L’échange de données informatisé (EDI)

L'échange de données informatisé (EDI), ou en anglais Electronic Data


Interchange, est le terme générique définissant un échange d'informations
automatique entre deux entités à l'aide de messages standardisés, de machine 11
à machine. L'EDI a été conçu à l'origine dans l'optique du « zéro papier » et afin
d'automatiser le traitement de l'information : disposer rapidement d'une
information exhaustive et fiable. Dans la pratique, l'EDI permet de réduire
notablement les interventions humaines dans le traitement de l'information, et
donc de le rendre effectivement plus rapide et plus fiable. La rapidité et la
meilleure fiabilité des échanges par EDI permettent de fluidifier les
informations échangées, et de réduire considérablement les coûts de
traitement tout en améliorant la sécurisation des transactions. Ceci est
maintenant indispensable selon la politique de gestion en juste-à-temps qui
augmente le nombre de transactions à traiter dans un temps de plus en plus
court.

Par exemple, une entreprise peut émettre ses commandes, ses avis
d'expédition, ses factures par EDI, c'est-à-dire qu'elle va émettre des messages
électroniques normalisés qui seront télétransmis vers les ordinateurs de ses

1
https://fr.wikipedia.org/wiki/Session_Initiation_Protocol

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partenaires commerciaux (fournisseurs, clients, banques) qui seront capables


d'interpréter et d'intégrer automatiquement les données correspondantes
dans leurs systèmes d'information respectifs sans papier ni intervention
humaine. Ce processus permet la suppression des documents papier
acheminés par la poste ou par fax et des saisies manuelles par des opérateurs.

5- Les workflows

Le workflow, ou « flux de travaux » pour la traduction littérale officielle, dit


bien ce qu'il veut dire. Il s'agit en effet de formaliser les traitements à réaliser,
le cheminement à suivre et les acteurs concernés pour accomplir un travail
précis.

De façon pratique, le workflow sert à décrire le circuit des traitements, les


tâches à répartir entre les différents acteurs d'un processus, les délais, les
contrôles et modes de validation, et à fournir à chacun des acteurs les
informations nécessaires à l'exécution de sa tâche. Le workflow identifie les 12
acteurs en précisant leur rôle et la manière de le remplir au mieux. Les acteurs
peuvent être "humains" ou des automates présents dans le système
d'information. Le workflow permet un pilotage et un suivi des traitements.
Pour un processus de publication en ligne par exemple, il s'agit de la
modélisation des tâches de l'ensemble de la chaîne éditoriale.

On appelle workflow management (gestion du flux de travail) la


modélisation et la gestion informatique de l'ensemble des tâches à accomplir
et des différents acteurs impliqués dans la réalisation d'un processus métier2
(ou « processus d'affaires » ou encore « processus opérationnel ») ou d'une «
procédure d'entreprise3 ».

Un moteur de workflow est un dispositif logiciel permettant d'exécuter une


ou plusieurs définitions de workflow. Par abus de langage, on abrège parfois
cette expression en « workflow ».

2
https://fr.wikipedia.org/wiki/Processus_d%27affaires
3
https://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A9dure_d%27entreprise

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Dans la littérature, deux type de Workflows peuvent être identifiés:

 Le Workflow procédural : les parcours sont définis à l’avance, ce


mode convient aux procédures structurés et répétitives.
 Le Workflow ad hoc : les utilisateurs interviennent dynamiquement
et adaptent le cheminement selon les situations.

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