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HISTOIRE DE L’INFORMATIQUE
I. Les grandes lignes de pensée
L’histoire de l’informatique débute par l’invention de machines pour résoudre des problèmes qui
au départ correspondent à des lignes de pensées différentes. L’informatique résultera de la fusion
des savoirs acquis dans ces domaines. Elle n’est pas une synthèse de plusieurs disciplines ; mais
plutôt une discipline entièrement nouvelle ; puisant ses racines dans le passé. Seul l’effort
permanent et le génie créatif humain l’a rendue accessible au grand public de nos jours.
L’ordinateur que nous utilisons presque tous actuellement est alors l’aboutissement d’évolutions
techniques liées au souci d’automatiser les opérations de calcul. Le mot lui correspondant est
introduit en 1955 par Jacques Perret mandaté par IBM alors que l’on parle encore couramment de
« calculateur » ou « computer » en anglais. IBM voyant dans le « computer », un potentiel avenir
en termes de traitement de l’information bien au-delà des opérations arithmétiques.
Depuis la haute antiquité les hommes ont développés des méthodes de calcul de plus en plus
puissantes.
Tout au début les hommes utilisaient uniquement leurs doigts. C’est la raison du système décimal.
Vite limité par leurs doigts, ils se mirent à utiliser les cailloux (origine mot calcul). D’abord en les
posant au sol ou sur des pierres plates, ensuite en les empilant intelligemment pour former des
instruments facilitant le calcul que l’on appellera les bouliers. Les plus aboutis ont été créés en
Chine environ 1000 ans avant JC.
Mais, ce n’est qu’en 1642 que le philosophe mathématicien Blaise PASCAL construit la première
machine à calculer (la Pascaline, aussi appelée roue Pascal), capable d’effectuer des additions et
soustraction pour aider son père collecteur d’impôt.
L’automatisation de l’industrie
Parallèlement à l’évolution des machines à calculer, les entrepreneurs et les inventeurs cherchent
à automatiser les activités de production. C’est ainsi que vers 1800 Joseph-Marie JACQUART met
au point la commande automatique du métier à tisser à partir des cartons perforés.
Un peu plus tard, à partir des travaux de Pascal et Jacquart, Charles BABBAGE construit une
machine encore plus élaborée; la sienne est capable d’exécuter une suite d’opération (fournie
comme données d’entrée) et de stocker les résultats. De part son fonctionnement Entrée-
exécution-sortie ; Charles crée ainsi les fondements de la machine analytique. Sa machine est
considérée par beaucoup comme le premier ordinateur. C’est à son associée la mathématicienne
ADA Bryon que l’on doit un peu plus tard les principes de bases de la programmation.
En 1890 l’américain Herman Hollerich utilise un appareil similaire pour dépouiller les résultats du
recensement américain. Sa société « Tabulating Machine Company » deviendra plus tard IBM.
Naissance de l’architecture de l’ordinateur
La fin du XIXe siècle et le début du XX e siècle vont voir les premiers développements importants de
machines à traiter les informations. Mais ce sont les travaux d’Alain TURING sur la calculabilité et
surtout ceux de John VON NEUMANN qui vont véritablement marquer la naissance de
l’ordinateur.
En 1946, Von Neumann imagine une machine ayant les fondements de la machine universelle à
traiter l’information de Babbage ; mais ou les données à traiter, les instructions de traitement de
ces données et les résultats sont dans une mémoire ; reprogrammable selon le problème à traiter :
c’est la naissance de l’ordinateur.
Note : Alain TURING avait prouvé que toute la réalité du monde pouvait se décrire et se coder sous forme de 0 et 1, imprimés
sur un simple rouleau de papier.
Notons que chez Babbage les données étaient externes sur carton perforé.
Occupant d’abord des salles entières et coutant très chères, l’histoire des ordinateurs est
caractérisée par une diminution considérable de leur taille et de leur prix ; et parallèlement, une
augmentation considérable de leur capacité de traitement.
L’histoire des ordinateurs est très liée à celle des technologies de l’électronique. On distingue
généralement cinq générations d’ordinateurs, chacune étant caractérisée par une technologie
différente, l’intégration de nouveaux composants, une amélioration de la puissance de traitement
et une augmentation de la capacité de la mémoire.
La première génération d’ordinateur reposait sur les tubes à vides. Les ordinateurs avaient la taille
de bâtiments entiers ; et avaient pourtant une mémoire et une capacité de traitement très
modestes : de l’ordre de 2000 octets maximum pour la mémoire et 10 000 instructions par
seconde. Ces ordinateurs n’étaient utilisés que par les armées et pour des calculs scientifiques de
recherche. A cause de la technologie utilisée, la consommation d’un ordinateur était de l’ordre de
150 000WJ.
Les ordinateurs de la deuxième génération utilisaient des transistors au lieu des tubes à vide, ce
qui contribue à une grande diminution de la taille des ordinateurs et leur coût. Ces ordinateurs
avait jusqu’à 32ko de mémoire et ils pouvaient traiter jusqu’à 300 000 instructions à la seconde. Ils
avaient assez de mémoire pour servir à des tâches scientifiques, ainsi qu’à des tâches
administratives, comme la paye ou la facturation : c’est la naissance de l’informatique de gestion.
La taille des ordinateurs est celle d’une armoire ; ils consomment 2500W.
Exemple : IBM 704 et 1400
Les ordinateurs de troisième génération possédaient des circuits intégrés ; c'est-à-dire des circuits
obtenus en gravant des centaines, puis plus tard des milliers de transistors microscopiques dans
des puces de silicium. Ces dispositifs étaient appelés des semi-conducteurs. La capacité mémoire
de ces ordinateurs allait jusqu’à 2Mo et la vitesse de traitement atteignait les 5 millions
d’instructions à la seconde. Cette troisième génération a permis l’introduction de logiciels ; qui
pouvaient être exploités par les utilisateurs sans formation technique. Le processeur est introduit
pendant cette même période ; néanmoins il est encore très gros (taille carte): C’est la naissance de
la microinformatique.
Quatrième génération : les circuits intégrés à très grande échelle –1975 à nos jours
Les ordinateurs de la quatrième génération sont construits à partir de la technologie VLSI (Very
Large Scale Integrated circuit). Cette technologie, qui consiste à comprimer des centaines de
milliers de circuits intégrés, voire des millions, dans la même puce, a permis d’intégrer la mémoire,
la logique et les commandes de l’ordinateur à l’intérieur de petites puces appelées
microprocesseur.
Dans la lancée des ordinateurs de cinquième génération on pense aussi aux ordinateurs quantiques.
Un ordinateur est une machine électronique capable de traiter des millions d’instructions à la
seconde. C’est une machine souple qui a conquis presque tous les domaines d’activité. De nos
jours, il va du simple Smartphone au supercalculateur occupant toute une salle.
Chapitre II :
Les types d’ordinateurs et d’applications
Les superordinateurs
Les superordinateurs, ou supercalculateurs, sont des ordinateurs conçus pour atteindre les plus
hautes performances possibles au monde en ce qui concerne la vitesse de calcul. Leurs techniques
et sciences de conception sont particulières. Contrairement a un ordinateur conventionnel, un
superordinateur regroupe des milliers de processeurs fonctionnant ensemble sur une architecture
massivement parallèle ; de plus il est fabriqué avec des composants électroniques beaucoup (plus
couteux).
Les superordinateurs sont utilisés les tâches qui nécessitent une très forte puissance de calcul,
comme les prévisions météorologiques, l’étude du climat, la modélisation d'objets chimiques, les
simulations physiques (simulations aérodynamiques, calculs de résistance des matériaux,
simulation d'explosion d'arme nucléaire), …
Les mainframes
Un ordinateur central ou un macroordinateur (mainframe computer), est un ordinateur de
grande puissance de traitement et qui sert d'unité centrale à un réseau de terminaux.
On compte parmi les fabricants de ces systèmes de grandes compagnies telles Bull, EMC²
Computer, IBM avec les zSeries, …
En pratique, le terme désigne aujourd'hui plutôt les ordinateurs issus de la gamme IBM 360 et 370,
introduite en 1965, et dont l'IBM System zEnterprise est la dernière incarnation. Les grands
systèmes non IBM sont plutôt appelés « serveurs » ou « superordinateurs ».
Les ordinateurs centraux sont utilisés dans les très grandes entreprises (banques, compagnies
d'assurances, compagnies aériennes, sociétés de services, mairies…). Leur fiabilité est telle qu’ils
peuvent fonctionner plusieurs années sans arrêt.
Le Mini PC
Un mini PC est un ordinateur compatible PC de petite taille conçu pour le besoin basique de
consultation grand public du web en liaison filaire ou sans fil, le multimédia et pour le nomadisme
commercial des entreprises.
La particularité du mini PC par rapport au PC conventionnel est que de par son petit boitier, il n’est
pas conçu pour évoluer.
L’ordinateur de bureau
Un ordinateur de bureau ou ordinateur fixe (desktop computer en anglais) est un ordinateur
personnel destiné à être utilisé sur un bureau.
Il peut être connecté en permanence à plusieurs périphériques comme un ou des écrans, clavier,
souris, tablette graphique, haut-parleurs, micro, disques durs externes, scanner, imprimante, etc.
L'ordinateur de bureau peut être démonté pour en changer des composants. Cette particularité
permet à son propriétaire de faire évoluer l'ordinateur selon ses nouveaux besoins et/ou les
nouvelles avancées techniques. Comme les pièces de l'ordinateur de bureau n'ont pas à être
miniaturisées comme celles des ordinateurs portables, l'ordinateur de bureau offre un meilleur
rapport qualité/prix que l'ordinateur portable.
La station de travail
On appelle station de travail, un ordinateur personnel demandant une batterie de processeurs
puissants et l'accès à de grosses unités de stockage. Les stations de travail sont généralement
spécifiques aux travaux nécessitant beaucoup de puissance de calcul pour lesquels ils sont conçus,
comme c'est le cas du montage vidéo, de l'infographie, la conception assistée par ordinateur
(CAO), la publication assistée par ordinateur (PAO) ou la retouche numérique par exemple.
Note : L'ordinateur personnel (personal computer ou PC en anglais) se confond aujourd'hui avec
le micro-ordinateur ou ordinateur individuel : c'est un ordinateur destiné à l'usage d'une personne
et dont les dimensions sont assez réduites pour tenir sur un bureau.
L’ultraportable
Un ultraportable ou notebook désigne un ordinateur portable de taille très réduite et de masse
minimum dont la principale qualité est de pouvoir être transporté et utilisé n'importe où avec un
encombrement minimum tout en conservant de bonnes performances. Leur taille est comprise
entre celle des Smartphones (environ format A6) et des ordinateurs portables (environ format A4).
Depuis début 2008, une nouvelle catégorie d'ultraportables à bas prix et aux performances plus
limitées est née, le netbook. Sa configuration matérielle est juste pensée pour consulter le web,
lire son courrier, ou utiliser une suite bureautique.
La tablette tactile
La tablette tactile est un ordinateur portable ultraplat qui se présente sous la forme d'un écran
tactile sans clavier et qui offre à peu près les mêmes fonctionnalités qu'un ordinateur personnel.
Elle permet d'accéder à des contenus multimédias tels que la télévision, la navigation sur le web, la
consultation et l'envoi de courrier électronique, l'agenda, le calendrier et la bureautique simple. Il
est possible d'installer des applications supplémentaires depuis une boutique d'applications en
ligne. En quelque sorte, la tablette tactile est un intermédiaire entre l'ordinateur portable et le
Smartphone.
L’ordinateur portable
L’ordinateur portable est un ordinateur personnel dont le poids et les dimensions limitées
permettent un transport facile. Contrairement a un PC classique, un ordinateur portable muni
d’une batterie rechargeable à l’aide d’une prise de courant. Il existe plusieurs types d’ordinateur
portable : les transportable (7kg) ; portable (3kg) ; les ultraportables (2kg), les netbooks, les tablets
PC, …
La dernière catégorie d’ordinateur concerne les téléphones et objets connectés intelligents. Ils ont
la même architecture que les ordinateurs modernes.
Une Smarthwatch est une montre bracelet informatisée avec des fonctionnalités allant au delà du
simple affichage de l’heure et du chronométrage, présentant des caractéristiques comparables à
celles d’un PDA.
Un programme informatique, est une suite d’instructions machines permettant de réalisé une
tâche bien précise. Exemple programme de conversion d’un son audio mp3 en wav.
On distingue deux types de logiciels : les logiciels d’exploitation et les logiciels d’application.
1) Le logiciel d’exploitation
Encore appelé système d’exploitation, il s’agit d’un programme qui permet d’exploiter les
ressources de la machine et de gérer la communication entre ces différents périphériques. C’est la
première application à installer, et celle sur laquelle viennent se greffer toutes les autres.
Exemples: MS-DOS, Windows XP, Seven, Linux Red Hat, Ubuntu, OS 6, Android KitKat …
2) le logiciel d’application
Un logiciel d’application est un ensemble de programmes informatiques conçus pour aider un
utilisateur à réaliser un travail déterminé.
Les logiciels d’exploitation sont très nombreux et peuvent être regroupé selon le domaine d’usage.
Nous présentons dans cette section les principaux.
- Traitement de texte ;
- Tableur ;
- Présentation ;
- Base de données ;
- PAO
Le tableur
Un tableur est une un logiciel bureautique ou les données sont organisées sous forme de
tables afin de les analyser et d’effectuer des calculs. Les tableurs sont alors principalement
utilisés comme outil de comptabilité, de statistiques, pour organiser des listes, …
Le tableau dispose en plus des fonctionnalités de traitement de textes sur ses données.
Exemples : Excel de MS Office, Calc de Libre Office, Lotus
Le logiciel de présentation
C’est un logiciel qui permet de composer des présentations sous forme de diapositives ; afin
de mettre en valeur visuellement les points importants d’un exposé oral (réunions
professionnelles, formations, …).
Exemples : Powerpoint de MS Ofiice, Impress d’Open Ofiice
Le logiciel de base de données
Les outils de base de données d’une suite bureautique permettent de classer les éléments
par catégories sous forme de tables.
Exemples : Access de MS Office, Base d’Open Office
Ils sont généralement rassemblés dans un seul pack logiciel appelé environnement de
développement intégré. Un environnement de développement intégré classique, comprend :
Exemple d’ERP : Oracle Buisines Suite, Microsoft Dynamics, Odoo, Sage, EBP, …
Notons par ailleurs qu’un progiciel est un ensemble complet et documenté de programmes conçu
pour être fourni à plusieurs utilisateurs, en vue d’une même application ou fonction. La vente de
progiciel inclus généralement aussi la formation des utilisateurs.
Un GPAO diffère d’un ERP ; en ce qu’il s’agit d’un unique logiciel alors d un ERP est un ensemble de
logiciel. Les GPAO sont donc plus accessibles en termes de coût.
L’offre des ESN est encore disparate au Cameroun (Afrique) car les grands groupent suscités
préfèrent souvent leur fournisseurs internationaux aux entreprises locales ; et nos Etats
empreintes aussi souvent le même chemin des les projets ont une taille intéressante.
Face à quoi, pour accroitre leurs revenus, les SSII (ancien nom - Société de Service et d’Ingénierie
Informatique) africaines ont investi des activités connexes moins rentables et à plus faible valeur
ajoutée comme la distribution de matériel informatique, l’installation et la maintenance de
réseaux, l’intégration de progiciel (paie par exemple), la fourniture d’accès à internet et téléphonie
sur internet (VOIP), et surtout les formations.
Grands regroupements
Notons qu’internet est un levier de croissance incroyable actuellement pour les pays en voie de
développement en particulier et pour les pays de manière générale. A travers internet et les
services y proposés par des entreprises locale ou non, il est actuellement tres facile d’embaucher
rapidement de très bonnes recrûts, il est possible de trouver du travail, de développer des activités
diverses comme le commerce, les échanges, trouver des clients, …
Chapitre III :
L’ORDINATEUR PERSONNEL ET SON
ENVIRONNEMENT
Un ordinateur personnel est composé de deux principaux éléments. Une unité centrale et un
moniteur. L’unité centrale est l’élément principal auquel viennent se greffer tous les autres
éléments constituant l’ordinateur appelés périphériques.
1) La carte mère
La carte mère est l’élément qui relie tous les éléments constituant un ordinateur. La principale
fonction d’une carte mère est la mise en relation de ces composants par des bus ou des circuits
imprimés. Elle comporte notamment des emplacements (ou « slots »), prévus pour accepter
différents types de composants. Il y a par exemple un ou plusieurs emplacements prévus pour le(s)
processeur(s), pour les barrettes mémoire, et des emplacements génériques pour les
périphériques.
2) Le processeur
Le processeur ou microprocesseur (CPU) est l’élément qui permet à l’ordinateur d’effectué les
opérations (calculs) demandées. Un microprocesseur est une puce électronique qui se présente
sous la forme d’une boîte, dont la taille et la forme varient selon son degré de perfectionnement
et la technologie qui a permis sa fabrication. Lorsque vous regardez à l’intérieur d’un ordinateur, il
est souvent caché par un dispositif de refroidissement, qui lui permet de fonctionner à une vitesse
élevée en conservant une température optimale.
3) Les bus
En informatique, un bus permet le transport des informations entre différents composants d’un
ordinateur. Il peut par exemple servir à relier le microprocesseur à la mémoire centrale, aux
dispositifs de stockage ou aux périphériques. D’un point de vue technique, il est constitué d’un
ensemble de fils (i.e. une nappe) ou de « pistes » sur un circuit intégré.
Chacune de ces pistes permet de véhiculer une information en parallèle. Par conséquent, leur
nombre influe sur la vitesse de transfert des données entre les composants de l’ordinateur. Ainsi
les architectures 64 bits seront préférables aux architectures 32 bits. Notons aussi que la taille du
bus définit la capacité maximale d’adresse de la mémoire ; exemple 4go (≈ 232) max pour la ram en
architecture 32 bits.
7) Le disque dur
Le disque dur est l’élément qui stocke les informations des programmes et données de base de la
machine. Son stockage est permanent contrairement à celui de la RAM ; néanmoins il n’est
beaucoup plus lent ; c’est pour cette raison, que le processeur communique plus avec la ram que
le disque dur.
8) Le lecteur de disque
Qui peut être un lecteur et graveur en même temps. Il peut être un lecteur Cd-Rom, un lecteur
Dvd-Rom, un lecteur Blue Ray, …
9) Le block d’alimentation
Il s’agit d’un boitier délivrant les différentes tensions (3.3V, 5V et 12V) nécessaires au
fonctionnement des différents composants et périphériques d’un ordinateur.
Le BIOS est le premier programme chargé en mémoire dès que vous allumez votre ordinateur. Il
assure essentiellement deux fonctionnalités fondamentales de l’ordinateur :
o Le POST (Pre-Operating System Tests ou Power-On Self-Tests; qui est un ensemble de tests
de bon fonctionnement sur effectué les éléments matériel de bases de l’ordinateur avant le
démarrage du système d’exploitation.
Tests carte mère, barrettes mémoires, contrôleurs ports séries, parallèles, IDE, …
Tests périphériques de bases : clavier, carte graphique, disque dur, lecteur disquette,
…
o Repérer les systèmes (sur disque dur, ou lecteur amovible) les charger et en mémoire et les
lancer.
Le BIOS permet également de paramétrer la carte mère à partir des informations stockées dans sa
partie CMOS.
Notons que BIOS est en train de disparaitre progressivement au profit de UEFI ( demander aux
enfants de chercher).
Exercice étudiants : faire les recherches sur les chipsets ; les Northbridge et Southbridge.
D’autres éléments peuvent aussi être considérés comme principaux, mais l’on peut aussi les
retrouver comme périphérique (voir : les périphériques):
o la carte son
o la ou les cartes réseaux
o …
Selon qu’ils permettent d’introduire ou restituer des informations, on distingue : les périphériques
d’entrées, les périphériques de sortie et les périphériques d’entrée-sortie.
Sur les micro-ordinateurs, tous les périphériques sont reliés à la carte mère par un connecteur que
l’on insère :
o Ports USB, Série, Parallèle : qui permettent de connecter facilement des périphériques tels
qu’une imprimante, une souris, un clavier, un disque dur externe, une webcam, un scanner,
…
o Les ports PCI, PCI Express : qui permettent de connecter facilement à la carte mère des
cartes additionnelles telles que la carte son, la carte vidéo, la carte réseau.
o Les ports Séries ou Sérial-Ata : Pour connecter les disques durs interne à l’unité centrale, les
lecteurs de disques (CD-ROM, Dvd-Rom, Blue Ray), …
o Prise écouteurs, prise micro : Relié en générale à la carte son qui nous permettent de
connecter un micro et des écouteurs (haut-parleur) à notre ordinateur.
o Port réseau (ou Lan) : Relié à la carte réseau et qui nous permet de nous brancher notre
ordinateur au réseau internet (Intranet) ou externe (exemple : Internet).
o Les ports VGA ou DVI : relié à la carte graphique et qui nous permettent de relier notre ou
nos écrans à l’ordinateur.
La carte d’extension étant amovible, il est facile de la remplacer en cas de panne ou d’évolution
technologique (exemple : carte son, carte réseau, …).
Pour reconnaitre Tous les composants reliés à la carte mère, l’ordinateur (ou le système
d’exploitation installé) doit disposer d’un programme qui lui permet de reconnaitre le
périphérique, c’est-à-dire un logiciel chargé de communiquer avec lui et d’intégrer ses
fonctionnalités au système d’exploitation. Ce logiciel ou programme est appelé pilote ou driver (en
anglais).
Chapitre IV :
LE CODAGE DES INFORMATIONS