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Chapitre I :

HISTOIRE DE L’INFORMATIQUE
I. Les grandes lignes de pensée

L’histoire de l’informatique débute par l’invention de machines pour résoudre des problèmes qui
au départ correspondent à des lignes de pensées différentes. L’informatique résultera de la fusion
des savoirs acquis dans ces domaines. Elle n’est pas une synthèse de plusieurs disciplines ; mais
plutôt une discipline entièrement nouvelle ; puisant ses racines dans le passé. Seul l’effort
permanent et le génie créatif humain l’a rendue accessible au grand public de nos jours.
L’ordinateur que nous utilisons presque tous actuellement est alors l’aboutissement d’évolutions
techniques liées au souci d’automatiser les opérations de calcul. Le mot lui correspondant est
introduit en 1955 par Jacques Perret mandaté par IBM alors que l’on parle encore couramment de
« calculateur » ou « computer » en anglais. IBM voyant dans le « computer », un potentiel avenir
en termes de traitement de l’information bien au-delà des opérations arithmétiques.

 Evolution des machines à calculer

Depuis la haute antiquité les hommes ont développés des méthodes de calcul de plus en plus
puissantes.

Tout au début les hommes utilisaient uniquement leurs doigts. C’est la raison du système décimal.
Vite limité par leurs doigts, ils se mirent à utiliser les cailloux (origine mot calcul). D’abord en les
posant au sol ou sur des pierres plates, ensuite en les empilant intelligemment pour former des
instruments facilitant le calcul que l’on appellera les bouliers. Les plus aboutis ont été créés en
Chine environ 1000 ans avant JC.

Mais, ce n’est qu’en 1642 que le philosophe mathématicien Blaise PASCAL construit la première
machine à calculer (la Pascaline, aussi appelée roue Pascal), capable d’effectuer des additions et
soustraction pour aider son père collecteur d’impôt.

 L’automatisation de l’industrie

Parallèlement à l’évolution des machines à calculer, les entrepreneurs et les inventeurs cherchent
à automatiser les activités de production. C’est ainsi que vers 1800 Joseph-Marie JACQUART met
au point la commande automatique du métier à tisser à partir des cartons perforés.

Un peu plus tard, à partir des travaux de Pascal et Jacquart, Charles BABBAGE construit une
machine encore plus élaborée; la sienne est capable d’exécuter une suite d’opération (fournie
comme données d’entrée) et de stocker les résultats. De part son fonctionnement Entrée-
exécution-sortie ; Charles crée ainsi les fondements de la machine analytique. Sa machine est
considérée par beaucoup comme le premier ordinateur. C’est à son associée la mathématicienne
ADA Bryon que l’on doit un peu plus tard les principes de bases de la programmation.

En 1890 l’américain Herman Hollerich utilise un appareil similaire pour dépouiller les résultats du
recensement américain. Sa société « Tabulating Machine Company » deviendra plus tard IBM.
 Naissance de l’architecture de l’ordinateur

La fin du XIXe siècle et le début du XX e siècle vont voir les premiers développements importants de
machines à traiter les informations. Mais ce sont les travaux d’Alain TURING sur la calculabilité et
surtout ceux de John VON NEUMANN qui vont véritablement marquer la naissance de
l’ordinateur.

En 1946, Von Neumann imagine une machine ayant les fondements de la machine universelle à
traiter l’information de Babbage ; mais ou les données à traiter, les instructions de traitement de
ces données et les résultats sont dans une mémoire ; reprogrammable selon le problème à traiter :
c’est la naissance de l’ordinateur.
Note : Alain TURING avait prouvé que toute la réalité du monde pouvait se décrire et se coder sous forme de 0 et 1, imprimés
sur un simple rouleau de papier.

Notons que chez Babbage les données étaient externes sur carton perforé.

Occupant d’abord des salles entières et coutant très chères, l’histoire des ordinateurs est
caractérisée par une diminution considérable de leur taille et de leur prix ; et parallèlement, une
augmentation considérable de leur capacité de traitement.

II. Différentes générations d’ordinateurs

L’histoire des ordinateurs est très liée à celle des technologies de l’électronique. On distingue
généralement cinq générations d’ordinateurs, chacune étant caractérisée par une technologie
différente, l’intégration de nouveaux composants, une amélioration de la puissance de traitement
et une augmentation de la capacité de la mémoire.

 Première génération : les tubes à vides – 1940 à 1955

La première génération d’ordinateur reposait sur les tubes à vides. Les ordinateurs avaient la taille
de bâtiments entiers ; et avaient pourtant une mémoire et une capacité de traitement très
modestes : de l’ordre de 2000 octets maximum pour la mémoire et 10 000 instructions par
seconde. Ces ordinateurs n’étaient utilisés que par les armées et pour des calculs scientifiques de
recherche. A cause de la technologie utilisée, la consommation d’un ordinateur était de l’ordre de
150 000WJ.

Exemples : UNIVAC de Remington, IBM 701 et 703

 Deuxième génération : les transistors – 1955 à 1965

Les ordinateurs de la deuxième génération utilisaient des transistors au lieu des tubes à vide, ce
qui contribue à une grande diminution de la taille des ordinateurs et leur coût. Ces ordinateurs
avait jusqu’à 32ko de mémoire et ils pouvaient traiter jusqu’à 300 000 instructions à la seconde. Ils
avaient assez de mémoire pour servir à des tâches scientifiques, ainsi qu’à des tâches
administratives, comme la paye ou la facturation : c’est la naissance de l’informatique de gestion.
La taille des ordinateurs est celle d’une armoire ; ils consomment 2500W.
Exemple : IBM 704 et 1400

 Troisième génération : les circuits intégrés – 1965 à 1975

Les ordinateurs de troisième génération possédaient des circuits intégrés ; c'est-à-dire des circuits
obtenus en gravant des centaines, puis plus tard des milliers de transistors microscopiques dans
des puces de silicium. Ces dispositifs étaient appelés des semi-conducteurs. La capacité mémoire
de ces ordinateurs allait jusqu’à 2Mo et la vitesse de traitement atteignait les 5 millions
d’instructions à la seconde. Cette troisième génération a permis l’introduction de logiciels ; qui
pouvaient être exploités par les utilisateurs sans formation technique. Le processeur est introduit
pendant cette même période ; néanmoins il est encore très gros (taille carte): C’est la naissance de
la microinformatique.

Exemple : MICRAL R2E

 Quatrième génération : les circuits intégrés à très grande échelle –1975 à nos jours

Les ordinateurs de la quatrième génération sont construits à partir de la technologie VLSI (Very
Large Scale Integrated circuit). Cette technologie, qui consiste à comprimer des centaines de
milliers de circuits intégrés, voire des millions, dans la même puce, a permis d’intégrer la mémoire,
la logique et les commandes de l’ordinateur à l’intérieur de petites puces appelées
microprocesseur.

 Cinquième génération : les superpuces

Les progrès techniques dans le domaine des microprocesseurs et du matériel informatique


rendent les ordinateurs de plus en plus puissants et évolués. Aussi les chercheurs envisagent-ils
une cinquième génération d’ordinateurs. Encore au stade de la recherche, elle s’appuiera sur
l’intelligence artificielle ; nous verrons probablement, dans un futur rapproché, l’ordinateur
apprendre de ses propres expériences.
Quelques progrès a signaler en tant qu’exemple sur l’intelligence artificielle le robot médecin Xxx de Microsoft ; plus efficace
qu’un médecin humain Xxxx, il apprend grace aux technologies et algorithmes de elearning, datamining, bigdata, fouille de
données … les mêmes technologies utiliser par la plus part des moteurs intelligents comme Google, Amazon, Yahoo, bint, … pour
nous proposer des produits selon nos habitudes, nos recherchent, … les habitudes des personnes qui font souvent les mêmes
recherchent que nous, … les algorithmes d’intelligence artificielle actuellement utilisés dans les banques et les assurances, pour
reconnaitre les profils des clients dangereux, des prêts risqués, leurs niveau de risques, sur des centaines d’années
d’information.

Dans la lancée des ordinateurs de cinquième génération on pense aussi aux ordinateurs quantiques.

Au terme de ce chapitre, définissons l’informatique comme la science du traitement rationnel de


l’information par des machines automatique. Le mot informatique vient alors de la contraction des
mots informatique et automatique. L’ordinateur en est l’essence principale.

Un ordinateur est une machine électronique capable de traiter des millions d’instructions à la
seconde. C’est une machine souple qui a conquis presque tous les domaines d’activité. De nos
jours, il va du simple Smartphone au supercalculateur occupant toute une salle.
Chapitre II :
Les types d’ordinateurs et d’applications

I. les types d’ordinateur

De nos jours, il existe un nombre impressionnant de variantes d’ordinateurs sur le marché. La


principale classification peut être faite en tenant essentiellement compte de la puissance et de la
taille de l’ordinateur. De ces deux éléments découlent le domaine d’utilisation de celui-ci.

1) Les ordinateurs géants : superordinateurs, mainframes

Les superordinateurs
Les superordinateurs, ou supercalculateurs, sont des ordinateurs conçus pour atteindre les plus
hautes performances possibles au monde en ce qui concerne la vitesse de calcul. Leurs techniques
et sciences de conception sont particulières. Contrairement a un ordinateur conventionnel, un
superordinateur regroupe des milliers de processeurs fonctionnant ensemble sur une architecture
massivement parallèle ; de plus il est fabriqué avec des composants électroniques beaucoup (plus
couteux).

Les superordinateurs sont utilisés les tâches qui nécessitent une très forte puissance de calcul,
comme les prévisions météorologiques, l’étude du climat, la modélisation d'objets chimiques, les
simulations physiques (simulations aérodynamiques, calculs de résistance des matériaux,
simulation d'explosion d'arme nucléaire), …

Exemples : TaihuLight de Sunway, Tianhe-2 d’ Intel, Titan de Cray, Sequoia de IBM

Les mainframes
Un ordinateur central ou un macroordinateur (mainframe computer), est un ordinateur de
grande puissance de traitement et qui sert d'unité centrale à un réseau de terminaux.

On compte parmi les fabricants de ces systèmes de grandes compagnies telles Bull, EMC²
Computer, IBM avec les zSeries, …

En pratique, le terme désigne aujourd'hui plutôt les ordinateurs issus de la gamme IBM 360 et 370,
introduite en 1965, et dont l'IBM System zEnterprise est la dernière incarnation. Les grands
systèmes non IBM sont plutôt appelés « serveurs » ou « superordinateurs ».

Les ordinateurs centraux sont utilisés dans les très grandes entreprises (banques, compagnies
d'assurances, compagnies aériennes, sociétés de services, mairies…). Leur fiabilité est telle qu’ils
peuvent fonctionner plusieurs années sans arrêt.

Exemples : serveur HP Proliant dl360, Seveur Bull Escala PL640R


2) Ordinateur intermédiaire : Mini-ordinateur
Le terme mini-ordinateur est un ancien terme. A l'origine il représentait une catégorie
d'ordinateurs de milieu de gamme, intermédiaires entre les ordinateurs centraux (mainframe) et
les micro-ordinateurs, populaire dans les années 1970. Pendant une période cette catégorie avait
un type de matériel et de systèmes d'exploitation spécifique (par exemple les systèmes Digital
Equipment Corporation dans les années 1970-1990).

À la suite de l'évolution des techniques et de la montée en puissance des ordinateurs personnels,


les caractéristiques techniques des ordinateurs de milieu de gamme se sont presque confondues
avec celles des micro-ordinateurs. Les ordinateurs de milieu de gamme ont alors commencé à être
appelés serveur ou station de travail en référence à l'usage le plus courant qui est fait de ces
machines, et la désignation mini-ordinateur a été abandonné par les fabricants.

3) Ordinateur de bureau : Mini PC, Ordinateur de bureau, Station de travail

Le Mini PC
Un mini PC est un ordinateur compatible PC de petite taille conçu pour le besoin basique de
consultation grand public du web en liaison filaire ou sans fil, le multimédia et pour le nomadisme
commercial des entreprises.

La particularité du mini PC par rapport au PC conventionnel est que de par son petit boitier, il n’est
pas conçu pour évoluer.

L’ordinateur de bureau
Un ordinateur de bureau ou ordinateur fixe (desktop computer en anglais) est un ordinateur
personnel destiné à être utilisé sur un bureau.

Il peut être connecté en permanence à plusieurs périphériques comme un ou des écrans, clavier,
souris, tablette graphique, haut-parleurs, micro, disques durs externes, scanner, imprimante, etc.

L'ordinateur de bureau peut être démonté pour en changer des composants. Cette particularité
permet à son propriétaire de faire évoluer l'ordinateur selon ses nouveaux besoins et/ou les
nouvelles avancées techniques. Comme les pièces de l'ordinateur de bureau n'ont pas à être
miniaturisées comme celles des ordinateurs portables, l'ordinateur de bureau offre un meilleur
rapport qualité/prix que l'ordinateur portable.

La station de travail
On appelle station de travail, un ordinateur personnel demandant une batterie de processeurs
puissants et l'accès à de grosses unités de stockage. Les stations de travail sont généralement
spécifiques aux travaux nécessitant beaucoup de puissance de calcul pour lesquels ils sont conçus,
comme c'est le cas du montage vidéo, de l'infographie, la conception assistée par ordinateur
(CAO), la publication assistée par ordinateur (PAO) ou la retouche numérique par exemple.
Note : L'ordinateur personnel (personal computer ou PC en anglais) se confond aujourd'hui avec
le micro-ordinateur ou ordinateur individuel : c'est un ordinateur destiné à l'usage d'une personne
et dont les dimensions sont assez réduites pour tenir sur un bureau.

4) Ordinateur portable : Ultraportable, Tablette tactile, Ordinateur portable

L’ultraportable
Un ultraportable ou notebook désigne un ordinateur portable de taille très réduite et de masse
minimum dont la principale qualité est de pouvoir être transporté et utilisé n'importe où avec un
encombrement minimum tout en conservant de bonnes performances. Leur taille est comprise
entre celle des Smartphones (environ format A6) et des ordinateurs portables (environ format A4).

Depuis début 2008, une nouvelle catégorie d'ultraportables à bas prix et aux performances plus
limitées est née, le netbook. Sa configuration matérielle est juste pensée pour consulter le web,
lire son courrier, ou utiliser une suite bureautique.

Exemple : les notebooks IBM ThinkPad, le netbook Asus Eee PC 700, …

La tablette tactile
La tablette tactile est un ordinateur portable ultraplat qui se présente sous la forme d'un écran
tactile sans clavier et qui offre à peu près les mêmes fonctionnalités qu'un ordinateur personnel.
Elle permet d'accéder à des contenus multimédias tels que la télévision, la navigation sur le web, la
consultation et l'envoi de courrier électronique, l'agenda, le calendrier et la bureautique simple. Il
est possible d'installer des applications supplémentaires depuis une boutique d'applications en
ligne. En quelque sorte, la tablette tactile est un intermédiaire entre l'ordinateur portable et le
Smartphone.

L’ordinateur portable
L’ordinateur portable est un ordinateur personnel dont le poids et les dimensions limitées
permettent un transport facile. Contrairement a un PC classique, un ordinateur portable muni
d’une batterie rechargeable à l’aide d’une prise de courant. Il existe plusieurs types d’ordinateur
portable : les transportable (7kg) ; portable (3kg) ; les ultraportables (2kg), les netbooks, les tablets
PC, …

5) Ordinateur de poche : Assistant numérique personnel, Smartphones,


Smarthwatch, …

La dernière catégorie d’ordinateur concerne les téléphones et objets connectés intelligents. Ils ont
la même architecture que les ordinateurs modernes.

Le PDA (Personnal Digital Assistant) particulièrement désigne un ancêtre du Smartphone actuel. Il


s’agit d’un ordinateur de poche initialement conçu pour servir d’organisateur électronique
(agenda, finances) et de client de messagerie. Les PDA sont équipés à la base des systèmes
d’exploitation Palm OS et Windows mobile.
Le Smartphone est un ordinateur de poche de seconde génération, combinant trois appareils au
moins : un assistant personnel (PDA), un téléphone mobile, et un appareil photo. Ce sont des
appareils de plus en plus puissants capables parfois de tourner les mêmes systèmes d’exploitation
que les ordinateurs portables. Les systèmes d’exploitation les plus courants actuellement sont :
Android, Windows Phone, iOS, Blackberry OS.

Une Smarthwatch est une montre bracelet informatisée avec des fonctionnalités allant au delà du
simple affichage de l’heure et du chronométrage, présentant des caractéristiques comparables à
celles d’un PDA.

II. les types de logiciel

Un programme informatique, est une suite d’instructions machines permettant de réalisé une
tâche bien précise. Exemple programme de conversion d’un son audio mp3 en wav.

Un logiciel ou une application informatique quant à elle un ensemble de programmes mis en


ensembles affin de réaliser les taches liées à une fonction. Exemple logiciel de conversion audio et
vidéo, logiciel de traitement de texte, … Bien que les termes suscités soit similaire, on utilisera plus
facilement le terme logiciel pour un ordinateur et le terme application pour un Smartphone ou
une tablette.

On distingue deux types de logiciels : les logiciels d’exploitation et les logiciels d’application.

1) Le logiciel d’exploitation
Encore appelé système d’exploitation, il s’agit d’un programme qui permet d’exploiter les
ressources de la machine et de gérer la communication entre ces différents périphériques. C’est la
première application à installer, et celle sur laquelle viennent se greffer toutes les autres.

Exemples: MS-DOS, Windows XP, Seven, Linux Red Hat, Ubuntu, OS 6, Android KitKat …

2) le logiciel d’application
Un logiciel d’application est un ensemble de programmes informatiques conçus pour aider un
utilisateur à réaliser un travail déterminé.

Les logiciels d’exploitation sont très nombreux et peuvent être regroupé selon le domaine d’usage.
Nous présentons dans cette section les principaux.

a) Les outils bureautiques


Les logiciels de bureautique se présentent généralement sous forme de « suite » regroupant des
outils de bases et des outils complémentaires :

- Traitement de texte ;
- Tableur ;
- Présentation ;
- Base de données ;
- PAO

Exemple: MS Office, Open Office, WPS Office (Android)

 Le logiciel de traitement de texte


C’est un outil principal d’une suite bureautique. Il permet de réaliser tous les documents de
la vie courante, tels que :
o Courriers administratifs ;
o Courriers professionnels ou personnels,
o CV, livres, articles, …
Le traitement de texte permet de : Saisir du texte ; Le modifier ; Mais aussi le mettre en
page avec l’utilisation de style, d’images, tableaux, …
Exemples Word de MS Office, Writer d’Open Office

 Le tableur
Un tableur est une un logiciel bureautique ou les données sont organisées sous forme de
tables afin de les analyser et d’effectuer des calculs. Les tableurs sont alors principalement
utilisés comme outil de comptabilité, de statistiques, pour organiser des listes, …
Le tableau dispose en plus des fonctionnalités de traitement de textes sur ses données.
Exemples : Excel de MS Office, Calc de Libre Office, Lotus

 Le logiciel de présentation
C’est un logiciel qui permet de composer des présentations sous forme de diapositives ; afin
de mettre en valeur visuellement les points importants d’un exposé oral (réunions
professionnelles, formations, …).
Exemples : Powerpoint de MS Ofiice, Impress d’Open Ofiice
 Le logiciel de base de données
Les outils de base de données d’une suite bureautique permettent de classer les éléments
par catégories sous forme de tables.
Exemples : Access de MS Office, Base d’Open Office

 Les outils de PAO


Les outils de PAO (Publication Assistée par Ordinateur) permettent de mettre en page des
documents de communication sous forme de : Magazine, livre, Plaquettes, publicités, cartes
professionnelles, … pour des publication imprimées ; Mais aussi sous forme de sites web
pour des publication numérique sur la toile.
Exemple : Publisher de MS Office

b) les logiciels utilitaires


Il s’agit des programmes permettant de réaliser des fonctions complémentaires au système
d’exploitation on peut citer :
o Les outils d’administration système : Partition magic, Norton Navigator.
o Les outils de sécurité : Norton Ghost (suite d’application de sécurité)
o Les utilitaires de sauvegarde : Drive Image, Active Backup
o Les logiciels de Compactage : Winzip, Winrar, 7Zip…
o Les antivirus : AVAST, Avira, Kapersky, Norton,Panda…
o Les navigateurs : explorer, mozilla Firefox, opéra

c) Les logiciels de développement d’applications


Les outils de développement d’application permettent de créer les différentes applications qui
tournent sur un système d’exploitation.

Ils sont généralement rassemblés dans un seul pack logiciel appelé environnement de
développement intégré. Un environnement de développement intégré classique, comprend :

o un éditeur de texte permettant d’écrire les instructions du programme ;


o un compilateur permettant de traduire les instructions en langage de haut niveau en
langage machine ;
o et un débogueur permettant d’exécuter le programme pas à pas pour le tester.

Exemple: Visual Studio, Eclipse, Netbeans, ...

d) Les Logiciels de gestion d’entreprise


Ce sont des logiciels permettant d’optimiser tous les processus de travail dans une entreprise. Ils
comprennent des logiciels de gestion : de la relation client (CRM Customer Relatonship
Management), des achats, des ventes, des stocks, paye et RH, … La tendance actuelle est celle des
Progiciels de Gestion Intégrés (PGI ou ERP pour Entreprise Resource Planing en anglais) ; qui
intègrent autour une base de données centrale et unifiée toutes les applications nécessaire au
pilotage des activités d’une entreprise.

Exemple d’ERP : Oracle Buisines Suite, Microsoft Dynamics, Odoo, Sage, EBP, …

Notons par ailleurs qu’un progiciel est un ensemble complet et documenté de programmes conçu
pour être fourni à plusieurs utilisateurs, en vue d’une même application ou fonction. La vente de
progiciel inclus généralement aussi la formation des utilisateurs.

f) les applications de jeux


Ils servent essentiellement au divertissement et son disponibles pour plusieurs types d’ordinateur
et plate forme.

e) Les logiciels de production industrielle


Un logiciel de GPAO (Gestion de Production Assistée par Ordinateur) est un logiciel qui permet aux
entreprises de gérer sur ordinateur et de façon automatisée diverses activités liées à la production
industrielle. Parmi les plus connus on peut citer Sage, SILOG ou encore Solune.
Chacun des logiciels de GPAO précités permet aux entreprises de gérer les stocks et les achats, de
gérer les commandes, de créer et de gérer un planning de fabrication, de facturer
automatiquement, suivre les expéditions de produits, etc.

Un GPAO diffère d’un ERP ; en ce qu’il s’agit d’un unique logiciel alors d un ERP est un ensemble de
logiciel. Les GPAO sont donc plus accessibles en termes de coût.

3) Les logiciels selon leur type de licence


Il est possible d’effectuer une classification des logiciels selon le type de contrat de licence. On
parle alors de :

o logiciel propriétaire, lorsque l’auteur se réserve le droit de diffuser et de modifier le logiciel.


o logiciel libre ou open source. Lorsqu’il est permis de l’exécuter, d’accéder au code source
pour l’étudier ou l’adapter à ses besoins, redistribuer des copies, modifier et redistribuer le
logiciel.
o Logiciel gratuit ou gratuiciel, ou freeware (en anglais), pou un logiciel propriétaire qui peut
être distribué, copié et utilisé gratuitement, sans frais de licence.
o Partagiciel (shareware en anglais), lorsque l’auteur autorise autrui à diffuser le logiciel.

4) Le marché de l’informatique au Cameroun


Le marché de l’informatique est dominé au Cameroun par une multitude de SARL et d’entreprises
personnelles génériques et peu spécialisées (ESN pour Entreprise de Service Numérique) ; car
offrant une large palette de services. Il n’y a que très peu de géants de la taille de CFAO
Technologie. Face à elles, le marché est tout aussi disparate. Apres les opérateurs de téléphonie
mobile, c’est aujourd’hui le secteur public qui est le principal moteur de croissance des services
informatiques en Afrique sub-saharienne ; grâce aux projets lancés par les gouvernements autour
des e-administrations et des intranets gouvernements. Viennent ensuite l’assurance et la banque,
dont les acteurs développent de nouvelles applications commerciales comme la banque à distance
ou le paiement par téléphone mobile. Autres débouchés, les transports et la logistique, les
délégations de services publics (eau, électricité, collectivités…)

L’offre des ESN est encore disparate au Cameroun (Afrique) car les grands groupent suscités
préfèrent souvent leur fournisseurs internationaux aux entreprises locales ; et nos Etats
empreintes aussi souvent le même chemin des les projets ont une taille intéressante.

Face à quoi, pour accroitre leurs revenus, les SSII (ancien nom - Société de Service et d’Ingénierie
Informatique) africaines ont investi des activités connexes moins rentables et à plus faible valeur
ajoutée comme la distribution de matériel informatique, l’installation et la maintenance de
réseaux, l’intégration de progiciel (paie par exemple), la fourniture d’accès à internet et téléphonie
sur internet (VOIP), et surtout les formations.

Grands regroupements

- La téléphonie mobile et l’internet


- La numérisation ou digitalisation des entreprises. Touchant beaucoup plus les jeunes
dirigeants qui comprennent et crois aux nouvelles technologies de buisines intelligence,
d’organisation et partages des données à travers les ERP, CRM, …
- L’équipement en infrastructure (PCs, serveurs, consommables informatiques, …)

Notons qu’internet est un levier de croissance incroyable actuellement pour les pays en voie de
développement en particulier et pour les pays de manière générale. A travers internet et les
services y proposés par des entreprises locale ou non, il est actuellement tres facile d’embaucher
rapidement de très bonnes recrûts, il est possible de trouver du travail, de développer des activités
diverses comme le commerce, les échanges, trouver des clients, …
Chapitre III :
L’ORDINATEUR PERSONNEL ET SON
ENVIRONNEMENT
Un ordinateur personnel est composé de deux principaux éléments. Une unité centrale et un
moniteur. L’unité centrale est l’élément principal auquel viennent se greffer tous les autres
éléments constituant l’ordinateur appelés périphériques.

I. Les principaux éléments de l’unité centrale

1) La carte mère
La carte mère est l’élément qui relie tous les éléments constituant un ordinateur. La principale
fonction d’une carte mère est la mise en relation de ces composants par des bus ou des circuits
imprimés. Elle comporte notamment des emplacements (ou « slots »), prévus pour accepter
différents types de composants. Il y a par exemple un ou plusieurs emplacements prévus pour le(s)
processeur(s), pour les barrettes mémoire, et des emplacements génériques pour les
périphériques.

2) Le processeur
Le processeur ou microprocesseur (CPU) est l’élément qui permet à l’ordinateur d’effectué les
opérations (calculs) demandées. Un microprocesseur est une puce électronique qui se présente
sous la forme d’une boîte, dont la taille et la forme varient selon son degré de perfectionnement
et la technologie qui a permis sa fabrication. Lorsque vous regardez à l’intérieur d’un ordinateur, il
est souvent caché par un dispositif de refroidissement, qui lui permet de fonctionner à une vitesse
élevée en conservant une température optimale.

3) Les bus
En informatique, un bus permet le transport des informations entre différents composants d’un
ordinateur. Il peut par exemple servir à relier le microprocesseur à la mémoire centrale, aux
dispositifs de stockage ou aux périphériques. D’un point de vue technique, il est constitué d’un
ensemble de fils (i.e. une nappe) ou de « pistes » sur un circuit intégré.

Chacune de ces pistes permet de véhiculer une information en parallèle. Par conséquent, leur
nombre influe sur la vitesse de transfert des données entre les composants de l’ordinateur. Ainsi
les architectures 64 bits seront préférables aux architectures 32 bits. Notons aussi que la taille du
bus définit la capacité maximale d’adresse de la mémoire ; exemple 4go (≈ 232) max pour la ram en
architecture 32 bits.

4) La mémoire vive ou RAM


La RAM pour « Randon Access Memory » permet de stocker les informations des programmes et
données en cours de fonctionnement. Les informations contenues dans la RAM sont perdues après
une extinction de l’ordinateur.
5) La carte graphique
La carte graphique ou carte vidéo, permet de produire une image pouvant être affichée sur un
écran. Elle est généralement intégrée à la carte mère ; et peut être sur planter par une carte
d’extension (utile par exemple en cas de panne).

6) Les ports entrées-sorties


Ce sont ces dispositifs qui permettent de communiquer avec le monde extérieur (USB, port série,
port parallèle …).

7) Le disque dur
Le disque dur est l’élément qui stocke les informations des programmes et données de base de la
machine. Son stockage est permanent contrairement à celui de la RAM ; néanmoins il n’est
beaucoup plus lent ; c’est pour cette raison, que le processeur communique plus avec la ram que
le disque dur.

8) Le lecteur de disque
Qui peut être un lecteur et graveur en même temps. Il peut être un lecteur Cd-Rom, un lecteur
Dvd-Rom, un lecteur Blue Ray, …

9) Le block d’alimentation
Il s’agit d’un boitier délivrant les différentes tensions (3.3V, 5V et 12V) nécessaires au
fonctionnement des différents composants et périphériques d’un ordinateur.

10) La puce du BIOS


Le BIOS (Basic Input/Output System) est un petit programme situé dans une puce de type ROM sur
la carte mère de l’ordinateur.

Le BIOS est le premier programme chargé en mémoire dès que vous allumez votre ordinateur. Il
assure essentiellement deux fonctionnalités fondamentales de l’ordinateur :

o Le POST (Pre-Operating System Tests ou Power-On Self-Tests; qui est un ensemble de tests
de bon fonctionnement sur effectué les éléments matériel de bases de l’ordinateur avant le
démarrage du système d’exploitation.
 Tests carte mère, barrettes mémoires, contrôleurs ports séries, parallèles, IDE, …
 Tests périphériques de bases : clavier, carte graphique, disque dur, lecteur disquette,

o Repérer les systèmes (sur disque dur, ou lecteur amovible) les charger et en mémoire et les
lancer.

Le BIOS permet également de paramétrer la carte mère à partir des informations stockées dans sa
partie CMOS.
Notons que BIOS est en train de disparaitre progressivement au profit de UEFI ( demander aux
enfants de chercher).

Exercice étudiants : faire les recherches sur les chipsets ; les Northbridge et Southbridge.

D’autres éléments peuvent aussi être considérés comme principaux, mais l’on peut aussi les
retrouver comme périphérique (voir : les périphériques):

o la carte son
o la ou les cartes réseaux
o …

II. Les périphériques

Selon qu’ils permettent d’introduire ou restituer des informations, on distingue : les périphériques
d’entrées, les périphériques de sortie et les périphériques d’entrée-sortie.

1) Les périphériques d’entrée


Les périphériques d’entrée servent à fournir des informations (ou données) au système
informatique.

 Clavier : Permet d’écrire


 Souris : Permet de déplacer sur l’écran le curseur de pointage. Et faire plusieurs actions
selon l’objet sur lequel pointe le curseur ; en se servant des boutons droit et gauche de la
souris.
 Scanner : Permet l’acquisition d’images, de textes sur un ordinateur
 Micro : Permet de capter une source sonore
 Webcam : Permet de capter une source animée

2) Les périphériques de sortie


Les périphériques de sortie servent à faire sortir des informations du système informatique : écran,
imprimante, haut-parleur, etc.

 Écran : Permet de visualiser les informations venant de l’ordinateur


 Imprimante : permet de mettre sur support d’impression (papier, carton, plastique, …) des
images, des textes, … provenant de l’ordinateur
 Haut-parleur : permet d’émettre les sons provenant de l’ordinateur

3) Les périphériques d’entrée-sortie


On peut également ajouter des périphériques d’entrée-sortie qui opèrent dans les deux sens : un
lecteur de CD-ROM ou une clé USB, par exemple, permettent de stocker des données (sortie) ainsi
de les charger (entrée).
 Le lecteur de disque : Qui peut être un lecteur et graveur en même temps. Il peut être un
lecteur CD-ROM, un lecteur Dvd-Rom, un lecteur Blue Ray, …
 Clé USB : permet de lire et d’enregistrer des données informatiques
 Disque dur externe : permet de lire et d’enregistrer des données informatiques
 Carte son : permet d’acquérir les sons extérieur ou de restituer les sons venant de
l’ordinateur
 Carte réseau, carte wifi : permet de se connecter sur un réseau (réseau interne : Intranet,
réseau externe : Internet). Émission et réception du signal réseau

III. Connexions à l’ordinateur

Sur les micro-ordinateurs, tous les périphériques sont reliés à la carte mère par un connecteur que
l’on insère :

a) Soit dans un port directement soudé à la carte mère.


Exemple des principaux ports de connexion :

o Ports USB, Série, Parallèle : qui permettent de connecter facilement des périphériques tels
qu’une imprimante, une souris, un clavier, un disque dur externe, une webcam, un scanner,

o Les ports PCI, PCI Express : qui permettent de connecter facilement à la carte mère des
cartes additionnelles telles que la carte son, la carte vidéo, la carte réseau.
o Les ports Séries ou Sérial-Ata : Pour connecter les disques durs interne à l’unité centrale, les
lecteurs de disques (CD-ROM, Dvd-Rom, Blue Ray), …

b) Soit dans un port disponible pour carte d’extension

Exemple de principaux ports de connexion :

o Prise écouteurs, prise micro : Relié en générale à la carte son qui nous permettent de
connecter un micro et des écouteurs (haut-parleur) à notre ordinateur.
o Port réseau (ou Lan) : Relié à la carte réseau et qui nous permet de nous brancher notre
ordinateur au réseau internet (Intranet) ou externe (exemple : Internet).
o Les ports VGA ou DVI : relié à la carte graphique et qui nous permettent de relier notre ou
nos écrans à l’ordinateur.

La carte d’extension étant amovible, il est facile de la remplacer en cas de panne ou d’évolution
technologique (exemple : carte son, carte réseau, …).

Pour reconnaitre Tous les composants reliés à la carte mère, l’ordinateur (ou le système
d’exploitation installé) doit disposer d’un programme qui lui permet de reconnaitre le
périphérique, c’est-à-dire un logiciel chargé de communiquer avec lui et d’intégrer ses
fonctionnalités au système d’exploitation. Ce logiciel ou programme est appelé pilote ou driver (en
anglais).
Chapitre IV :
LE CODAGE DES INFORMATIONS

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