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FACULTE DE TECHNOLOGIE
Traitement Avancé du Signal
DEPARTEMENT D’ELECTRONIQUE Date : 2019 /2020
• Sommaire
I.1 : Transformée en Z TZ
Définition
• I.3: TZ usuelles
I.1.1) INTRODUCTION
La transformée Z est une généralisation de la transformée de Fourier en temps discret (LAT312 L3).
Elle est utilisée parce que la TFTD « Transformée de Fourier à Temps Discret » ne converge / n'existe
pas pour de nombreux signaux importants. Contrairement à la TFTD, au lieu d'utiliser des
exponentielles complexes de la forme e j ω n, avec des paramètres purement imaginaires, la transformée
Z utilise généralement, z n, où z est complexe. La transformée en Z permet ainsi d'intégrer la puissance
de la théorie des variables complexes au traitement numérique du signal.
La transformée en Z est une adaptation de la transformée de Laplace pour l'étude des réponses
transitoires des systèmes numériques ou discrets. La transformée en Z est donc relative aux suites
numériques. Elle permet de ce fait un traitement des signaux et systèmes échantillonnés, analogue à
celui que permet la transformée de Laplace pour les signaux et systèmes analogiques. En pratique, on
utilisera le plus souvent possible la table des transformées en Z pour travailler.
Transformée en Z directe :
Transformée en Z inverse :
Ce qui est utile pour résoudre les équations de différence avec des conditions initiales différentes de
zéro. Ceci est similaire à la transformation unilatérale de Laplace en temps continu.
Transformée en Z « TZ »
Visualisation de la transformation en Z :
Avec la TFTD, nous avons une fonction à valeur complexe d'une variable à valeur réelle ω (et
2π périodique). La transformée en Z est une fonction à valeur complexe d'une variable à valeur
complexe z.
La transformée en z est une fonction de la variable complexe z, généralement définie sur une zone du
plan complexe pour laquelle |z| > R0. La valeur R0 définissant la limite de convergence est appelée
rayon de convergence. L'ensemble des Z pour lequel la série ci-dessous est convergente est appelé
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région de convergence. Pour trouver cette région de convergence on peut utiliser le critère de
CAUCHY sur la convergence d'une série de puissance.
Pour déterminer �, on utilise le critère Cauchy, ou celui d’Alembert, sur la convergence des séries
géométriques. Une série S :
Posons
D’où
La série converge donc pour |z|>r, le rayon de convergence, d’une manière générale, la région de
convergence est toujours une couronne ou un anneau, c’est-à-dire est définie par l’ensemble des points
z tels que r1<|z|<r2, où r1 peut être nul et r2 peut être ∞.
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b) Décalage temporel
Le décalage temporel d’un signal de k échantillons se traduit par la multiplication de la transformée
en Z du signal par Z{f(n − k)} = z−k Z{f(n)} = z−k F(z)
ROC = Rx (exception de 0,∞)
c) Inversion temporel
Z{f[-n]} = F(1/z) ROC = 1/Rx
d) Convolution
f1[n] * f2[n] « F1(z). F2(z), ROC R1 ∩ R2
e) Transformation echelle :
∞
Z {a k f [ k ]} = ∑ a k f [ k ] z − k
z
Z {a k f [ k ]} = F
k =0
Preuve −k
a z ∞
z
= ∑= f [k ] F .
k =0 a a
f) Multiplication temporelle
∞
Z {kf [ k ]} = − z F ( z ) Preuve F ( z ) = ∑ f [ k ] z − k Prendre la dérivée des deux parties par
d
dz n =0
rapport à z
dF ( z ) ∞ dF ( z ) ∞
= ∑ − kf [ k ] z − k −1 On multiplie par -z − z = ∑ kf [ k ] = z − k Z {kf [ k ]}
dz n =0 dz n =0
• I.3: TZ usuelles
Exemple fondamental
a n si n ≥ 0 +∞
z
- 1) Soient a > 0, x n = . La transformée en z s’écrit ∑ a n z − n = , convergente pour
0 si non n =0 z−a
z > a.
0 si n ≥ 0 z
- 2) Soient b > 0, x n = n . La transformée en z s’écrit ∑ − b n z − n = , convergente
− b si n < 0 n<0 z −b
pour z < b .
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a n si n ≥ 0 z z
- 3) Soient a > 0 , b > 0, x n = n . La transformée en z s’écrit + , convergente
b si n < 0 z −a z −b
pour la couronne b > z > a .
4) Z {u [ k ]} =+
1 z
- 1 z −1 + z −2 + z −3 + z −4 ... = −1 =
1− z z −1
- 5) Z {a k u [ k ]} =
1 z
1 + az −1 + a 2 z −2 + a 3 z −3 + a 4 z −4 ... = −1 =
1 − az z−a
6) f1 [ k ] ( 0.5) u [ k ]= f 2 [ k ] ( 0.5) u [ k − 2]
k −2
-=
k
z z −1
F1 ( z ) = = F2 ( z ) z= F1 ( z )
−2
z − 1/ 2 z − 1/ 2
Z {cos ( k= {
ωT ) u [ k ]} Z 0.5 ( e + e
ikωT − ikωT
) u [k ] }
1 z (z − e ) + z (z − e )
− iωT iωT
1 z z
- 7) = + =
2 z − eiωT z − e − iωT 2 z 2 − 2 z cos (ωT ) + 1
z − z cos (ωT )
2
= 2 .
z − 2 z cos (ωT ) + 1
- 8) f [ k ] = a k cos ( kωT ) u [ k ]
f [ k ] = a k cos ( kωT ) u [ k ]
=
2
(
1 k ikωT
ae + a k e − ikωT )
1 z z
=F ( z) +
2 z + ( aeiωT ) z + ( ae − iωT )
z − za cos (ωT )
2
= 2 .
z + a 2 cos (ωT ) + a 2
9) f [ k ] = ( 0.5e jωT ) u [ k ]
k
-
z
z ejωT z
=
F jωT = − jωT
e − 0.5 z − 0.5e
z
jωT
e
=
z
F =
( z / 3) z
3 ( z / 3) − 2 z − 6
z −1
Z { f [ k − 2] u [ k −= 2]} z −2 =
z
z−2 z−2
Z { f [ k + 1] u [ k ]} =z
z
− zf [ 0]
z−2
z z2 − z ( z − 2) 2z
= z −= z ⋅1 = .
z−2 z−2 z−2
Exercises à faire :
a. f1 [ k ] sin ( 45o k ) ( u [ k ] − u [ k − 2] )
=
π
c. f 2 [ k ] = e − k −2 sin k u [ k ]
2
d) En utilisant la TZ de a k u [ k ] et la formule d’Euler, calculer les TZ suivantes :
a. sin (ωTk )
b. a k sin (ωTk )
1. δ [k ] 1
z
2. u [k ]
z −1
z
3. a k u [k ]
z−a
az
4. ka k u [ k ]
( z − a)
2
az ( z + 1)
5. k 2a k u [ k ]
( z − a)
3
z 2 − a cos (ωT ) z
6. a k cos (ωTk ) u [ k ]
z 2 − 2a cos (ωT ) z + a 2
a sin (ωT ) z
7. a k sin (ωTk ) u [ k ]
z − 2a cos (ωT ) z + a 2
2
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1. Z {α f1 [ k ] + β f 2 [ k ]} α F1 ( z ) + β F2 ( z )
2. Z { f [ k − n0 ] u [ k − n0 ]} z − n0 F ( z )
3. Z { f [ k − 1] u [ k ]} z −1F ( z ) + f [ −1]
4. Z { f [ k − 2] u [ k ]} z −2 F ( z ) + z −1 f [ −1] + f [ −2]
5. Z { f [ k + 1] u [ k ]} zF ( z ) − zf [ 0]
6. Z { f [ k + 2] u [ k ]} z 2 F ( z ) − z 2 f [ 0] − zf [1]
Z {kf [ k ]}
d
7. −z F ( z)
dz
z
8. Z {a k f [ k ]} F
a
9. Z { f [ k ] ∗ g [ k ]} F ( z)G ( z)
z −1
11. lim f [ k ] lim F ( z)
k →∞ k →1
z
Il est souvent utile de pouvoir trouver x [n] étant donné X (z). Il existe au moins 4 méthodes
différentes pour ce faire :
1) Inspection
2) Expansion de fraction partielle
3) Division longue ou successive
4) Extension de la série en Puissance
5) Intégration méthode des contours
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Où ck représente les zéros non nuls « Numérateur » de X (z) et dk représente les pôles non nuls
« dénominateur ».
Cette formule permet des inversions faciles de chaque terme de la somme en utilisant la méthode
d'inspection et la table de transformation. Si le numérateur est un polynôme, cependant, il devient alors
nécessaire d'utiliser l'expansion de fraction partielle pour mettre X (z) sous la forme ci-dessus. Si M≥N
alors X (z) peut être exprimé comme :
Exemple 01
z2
Trouvez la transformée en z inverse de : Y ( z ) =
( z − 0.3)( z − 1)
Afin de revenir au domaine temporel échantillonné « discret » , nous devons faire une fraction partielle.
Nous utilisons une version d'expansion de fraction partielle similaire à celle que nous avons utilisée pour
les transformées de Laplace « ref LAT 312 ».
Commencez par tout diviser par z. La raison sera évidente sous peu
Y ( z) z A B
= = +
z ( z − 0.3)( z − 1) ( z − 0.3) ( z − 1)
Détermination de A et B : Multiplier par z-0,3 et évaluer à z = 0,3 nous donne A
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z 0.3
A= = = −0.429
( z − 1) z =0.3 −0.7
Multiplier par z-1 et évaluer à z = 1 nous donne B
z 1
=
B = = 1.429
( z − 0.3) z =1 .7
Maintenant, nous multiplions par le z que nous avons enregistré pour nous donner les termes que nous
pouvons trouver dans les tableaux « Méthode Inspection des tables » :
−0.429 z 1.429 z
Y (z)
= + Nous pouvons facilement accéder au domaine temporel échantillonné
( z − 0.3) ( z − 1)
y [ 0] =1.429 − 0.429 ( 0.3)0 u [ k ] =1
y [ k ] 1.429 − 0.429 ( 0.3) u [ k ]
= y [1] =1.429 − 0.429 ( 0.3)1 u [ k ] =
k
1.3
y [ 2] =1.429 − 0.429 ( 0.3)2 u [ k ] =1.39
Exemple 02
Déterminez x(n)
Où le ROC est | z |> 2. Dans ce cas M = N = 2, nous devons donc utiliser la division longue pour obtenir
un degré du numérateur inférieur à celui du dénominateur
Exemple 03
Déterminez f(n)
2 z ( z − 0.25)
F ( z) =
( z − 0.2 )( z − 0.3)
F ( z) 2 ( z − 0.25) A B
= = + et résoudre pour le calcul de A et B:
z ( z − 0.2 )( z − 0.3) z − 0.2 z − 0.3
2 ( z − 0.25) 2 ( 0.2 − 0.25) 2 ( −.05)
=A = = = 1
( z − 0.3) Z =0.2 ( 0.2 − 0.3) −.1
Alors chaque terme de la suite x [n] peut être déterminé en calculant les coefficients de la puissance
respective de z-n.
Maintenant, regarder la transformée en z d'une séquence de longueur finie.
Dans ce cas, comme il n'y a pas de pôles, nous avons multiplié les facteurs de X (z) « linéarisation de
l’expression ». Maintenant, par déduction, il est clair que :
L'un des avantages de la méthode d'extension des séries de puissance est que de nombreuses fonctions
rencontrées dans les problèmes d'ingénierie ont leur série de puissance tabulée. Ainsi, des fonctions
telles que log, sin, exposant, sinh…, etc. peuvent être facilement inversées.
Supposons :
En notant que
Exemple :
Puisque C doit être dans le ROC et que le signal est causal, alors une circonférence est choisie de rayon
supérieur à |α|. Pour n> 0 il y a un zéro d'ordre n à z = 0, ou non zéro quand n = 0, et dans les deux cas
il y a un pôle en z =α. Dans ces cas, il peut être appliqué Formule intégrale de Cauchy pour obtenir
directement
Pour n <0 la fonction f (z) a un pôle d'ordre n en z = 0, qui est également à l'intérieur C, donc deux
pôles z1 = 0 et z2 = a contribuent à la valeur de l'intégrale.
Avec n = -1 et la formule intégrale de Cauchy:
Pour n=-2 :
Cela peut être répété pour tout n <-2 résultant en x (n) = 0. Par conséquent, en résumant les deux cas
dans une équation on obtient :
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Exercices à faire
z +1 1
a). F1 ( z ) = b). F2 ( z ) =
( z − 1) ( z − .2 )
2 2
F3 ( z ) z −2 ( z −1 + z −2 )
1
c). = d). F4 ( z ) =
z + 2z − 5
2
1
e) F5 ( z ) =
( z − 1/ 2 )( z − 1/ 3)
Conclusion
La transformation en Z inversée est très utile à connaître aux fins de la conception d'un filtre, et il
existe de nombreuses façons de la calculer, en s'inspirant de nombreux domaines disparates des
mathématiques. Tous aident néanmoins l'utilisateur à atteindre le signal dans le domaine temporel
souhaité qui peut ensuite être synthétisé (par logiciel) pour l'implémentation dans un filtre réel.
Les deux polynômes, P (z) et Q (z), nous permettent de trouver les pôles et les zéros de la TZ.
Définition : zéros
1) La (les) valeur (s) pour z où P (z) = 0.
2) Les fréquences complexes qui rendent nul le gain global de la fonction de transfert de filtre.
Définition : Pôles
1) La (les) valeur (s) pour z où Q (z) = 0.
2) Les fréquences complexes qui rendent infini le gain global de la fonction de transfert de filtre
Exemple 1
Soit une fonction de transfert simple avec les pôles et les zéros affichés en dessous.
Le plan Z
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Une fois que les pôles et les zéros ont été trouvés pour une transformation en Z donnée, ils peuvent être
tracés sur le plan Z. Le plan Z est un plan complexe avec un axe imaginaire et réel faisant référence à la
variable à valeur complexe z. La position sur le plan complexe est donnée par rejθ et l'angle par rapport
à l'axe réel positif autour du plan est noté θ. Lors de la cartographie des pôles et des zéros sur le plan,
les pôles sont désignés par un "x" et les zéros par un "o". La figure ci-dessous montre le plan Z, et des
exemples de tracé de zéros et de pôles sur le plan peuvent être trouvés dans la section suivante.
Zéros
Pôles
plus proche des zéros. Cela nous donne une compréhension qualitative de ce que fait le système à
différentes fréquences et est crucial pour la discussion sur la stabilité.
Si le ROC s'étend vers l'extérieur à partir du pôle le plus extérieur, alors le système est causal.
Si le ROC comprend le cercle unitaire, alors le système est stable.
Vous trouverez ci-dessous un tracé pôle / zéro avec un ROC possible de la transformée Z dans le tracé
simple pôle / zéro (exemple 1) discuté précédemment. La région ombrée indique le ROC choisi pour le
filtre. À partir de cette figure, nous pouvons voir que le filtre sera à la fois causal et stable puisque les
conditions énumérées ci-dessus sont toutes deux remplies.
La région de convergence, connue sous le nom de ROC, est importante à comprendre car elle définit la
région où la transformée en z existe. La transformée en z d'une séquence est définie comme :
Le ROC pour un x [n] donné, est défini comme la plage de z pour laquelle -la transformée en z converge.
Puisque la transformée en z est une série de puissance, elle converge lorsque x [n] z− n est absolument
sommable. En d'autres termes, doit être satisfaite pour la convergence.
Le ROC ne peut contenir aucun pôle. Par définition, un pôle est définit lorsque X (z) est infini. Puisque
X (z) doit être finie pour tout z pour la convergence, il ne peut y avoir de pôle dans le ROC.
Si x [n] est une séquence de durée finie, alors le ROC est le plan z entier, sauf éventuellement z = 0 ou
| z | = ∞. Une séquence de durée finie est une séquence non nulle dans un intervalle fini n1≤n≤n2.
Tant que chaque valeur de x [n] est finie, la séquence sera absolument sommable.
Lorsque n2> 0, il y aura un terme z − 1 et donc le ROC n'inclura pas z = 0. Lorsque n1 <0 alors la somme
sera infinie et donc le ROC n'inclura pas | z | = ∞. Par contre, quand n2≤0 alors le ROC inclura z = 0, et
quand n1≥0 le ROC inclura | z | = ∞. Avec ces contraintes, le seul signal, alors, dont le ROC est le plan
z entier est x [n] = c δ [n].
Les propriétés suivantes s'appliquent aux séquences de durée infinie. Comme indiqué ci-dessus, la
transformée en z converge lorsque | X (z) | <∞. Pour que nous puissions écrire,
Nous pouvons ensuite diviser la somme infinie en parties d’indice n positif et d’indice négatif. Alors,
Où
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Et
Pour que | X (z) | soit fini, | x [n] | doit être borné, nous allons alors définir :
Et
Si x [n] est une séquence causale, alors le ROC s'étend vers l'extérieur à partir du pôle le plus extérieur
dans X (z). Une séquence à droite est une séquence où x [n] = 0 pour n <n1 <∞.
Ainsi, pour que cette somme converge, | z |> r2, et donc le ROC d'une séquence à droite est de la forme
| z |> r2.
Si x [n] est une séquence à gauche « anti-causale », alors le ROC s'étend vers l'intérieur à partir du
pôle le plus interne de X (z). Une séquence à gauche est une séquence où x [n] = 0 pour n> n2> −∞. En
regardant la partie en temps négatif de la dérivation ci-dessus, il s'ensuit que
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Ainsi, pour que cette somme converge, | z | <r1, et donc le ROC d'une séquence anti-causale « à
gauche » est de la forme | z | <r1
Si x [n] est une séquence à deux côtés causale et anti causale, le ROC sera un anneau dans le plan z
qui est délimité à l'intérieur et à l'extérieur par un pôle. Une séquence à deux côtés est une séquence de
durée infinie dans les directions positive et négative.
A partir des deux propriétés ci-dessus, il s'ensuit que si −r2 <| z | <r2 converge, alors les parties de
temps positif et négatif convergent et donc X (z) converge également. Par conséquent, le ROC d'une
séquence à deux côtés est de la forme −r2 <| z | <r2.
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Exemple 1:
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Par observation, il est clair qu'il y a deux zéros, à 0 et 1/8, et deux pôles, à 1/2 et -1/4. Suivant les
propriétés ci-dessus, le ROC est | z |> 1/2.
Exemple 2:
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Conclusion
De toute évidence, afin de créer un système qui soit réellement utile en raison de sa causalité et de sa
stabilité BIBO, nous devons nous assurer qu'il se trouve dans la région de convergence, qui peut être
déterminée en observant le diagramme des pôles et zéros. La région de convergence est la zone du
graphique pôle / zéro de la fonction de transfert dans laquelle la fonction existe. À des fins de conception
de filtres utiles, nous préférons travailler avec des fonctions rationnelles, qui peuvent être décrites par
deux polynômes, un chacun pour déterminer les pôles et les zéros, respectivement.
Nous pouvons également écrire la forme générale pour exprimer facilement une sortie récursive, sous
la forme suivante :
À partir de cette équation, notez que y [n − k] représente les sorties retardées et x [n − k] représente les
entrées retardées. La valeur de N représente l'ordre de l'équation aux différences et correspond à la
mémoire du système. Étant donné que cette équation repose sur des valeurs passées de la sortie, afin de
calculer une solution numérique, certaines sorties passées, appelées conditions initiales, doivent être
connues au préalable.
Calcul de la TZ de l’EAD
En utilisant la formule ci-dessus, nous pouvons facilement généraliser la fonction de transfert, H (z),
pour toute équation de différence. Vous trouverez ci-dessous les étapes prises pour convertir toute
équation aux différences en sa fonction de transfert, c'est-à-dire transformée en z. La première étape
consiste à effectuer la transformée en z de tous les termes de l'équation. Avec a0 = 1.
Exemple 2
Trouvez l'équation de différence correspondant à un système causal de fonction de transfert :
Sol :