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Responsable Unité A.

ALLICHE
FACULTE DE TECHNOLOGIE
Traitement Avancé du Signal
DEPARTEMENT D’ELECTRONIQUE Date : 2019 /2020

Etude des signaux et systèmes à temps discret

• Sommaire
I.1 : Transformée en Z TZ
Définition

• I.2: Propriétés de la Transformée en Z


• Cette partie comprend un tableau des propriétés importantes de la
transformation en z.

• I.3: TZ usuelles

• I.4: Transformée en Z Inverse


Description de la Tz inverse

• I.5: Pôles et Zéros dans le Plan Z


Dans cette section on examinera les relations entre la transformation en z et le
plan complexe. Plus précisément, la création de tracés « diagramme » pôles /
zéro et certaines de leurs propriétés utiles sont discutées.

• I.6: Région de Convergence de la TZ

• I.7 : Equations aux Différences ‘EAD’


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I.1.1) INTRODUCTION
La transformée Z est une généralisation de la transformée de Fourier en temps discret (LAT312 L3).
Elle est utilisée parce que la TFTD « Transformée de Fourier à Temps Discret » ne converge / n'existe
pas pour de nombreux signaux importants. Contrairement à la TFTD, au lieu d'utiliser des
exponentielles complexes de la forme e j ω n, avec des paramètres purement imaginaires, la transformée
Z utilise généralement, z n, où z est complexe. La transformée en Z permet ainsi d'intégrer la puissance
de la théorie des variables complexes au traitement numérique du signal.
La transformée en Z est une adaptation de la transformée de Laplace pour l'étude des réponses
transitoires des systèmes numériques ou discrets. La transformée en Z est donc relative aux suites
numériques. Elle permet de ce fait un traitement des signaux et systèmes échantillonnés, analogue à
celui que permet la transformée de Laplace pour les signaux et systèmes analogiques. En pratique, on
utilisera le plus souvent possible la table des transformées en Z pour travailler.

I.1.2) La Transformée en Z Bilatérale


Bien que les transformées Z soient rarement résolues en pratique à l'aide de l'intégration (les tables et
les ordinateurs par exemple Matlab sont beaucoup plus courants), nous fournirons ici la paire de
transformées Z bilatérales à des fins de discussion et de dérivation. Celles-ci définissent les
transformations Z directe et inverse. Notez les similitudes entre les transformations directe et inverse.
Cela donnera lieu à bon nombre des mêmes symétries trouvées dans l'analyse de Fourier (LAT312).

Transformée en Z directe :

Transformée en Z inverse :

Nous avons défini la transformée en z bilatérale. Il existe également une transformation en z


unilatérale,
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Ce qui est utile pour résoudre les équations de différence avec des conditions initiales différentes de
zéro. Ceci est similaire à la transformation unilatérale de Laplace en temps continu.

I.1.3) Définition de la transformée en Z :


La transformée en Z d’une séquence x(n) est définie comme la série X(z) :

I.14) Relation entre TZ et la TFTD


En observant les équations décrivant la transformation en Z et la transformation de Fourier en temps
discret :
Transformée de Fourier à Temps Discret « TFTD »

Transformée en Z « TZ »

Nous pouvons voir de nombreuses similitudes ; d'abord, que :


X(ejω)=X(z)l z=e

Visualisation de la transformation en Z :
Avec la TFTD, nous avons une fonction à valeur complexe d'une variable à valeur réelle ω (et
2π périodique). La transformée en Z est une fonction à valeur complexe d'une variable à valeur
complexe z.

La transformée en z est une fonction de la variable complexe z, généralement définie sur une zone du
plan complexe pour laquelle |z| > R0. La valeur R0 définissant la limite de convergence est appelée
rayon de convergence. L'ensemble des Z pour lequel la série ci-dessous est convergente est appelé
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région de convergence. Pour trouver cette région de convergence on peut utiliser le critère de
CAUCHY sur la convergence d'une série de puissance.
Pour déterminer �, on utilise le critère Cauchy, ou celui d’Alembert, sur la convergence des séries
géométriques. Une série S :

Converge si la condition suffisante suivante est satisfaite

Dans le cas de la TZ, on a :

Posons

D’où

La série converge donc pour |z|>r, le rayon de convergence, d’une manière générale, la région de
convergence est toujours une couronne ou un anneau, c’est-à-dire est définie par l’ensemble des points
z tels que r1<|z|<r2, où r1 peut être nul et r2 peut être ∞.
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• I.2: Propriétés de la Transformée en Z


a) Linéarité
Soit f1(n) et f2(n) deux signaux discrets quelconques possédant chacun une transformée en Z respective
: F1(z) et F2(z) La transformée en z d’une combinaison linéaire α f1(n) + β f2(n) est égale

Z{ α f1(n) + β f2(n)} = α Z{f1(n)} + β Z{ f2(n)} = α F1(z) + β F2(z)


La région de convergence de la somme de l’équation (2.6) contient l’intersection des régions de
convergence de F1(z) et F2(z) ROC = Rx1 ∩ Rx2

b) Décalage temporel
Le décalage temporel d’un signal de k échantillons se traduit par la multiplication de la transformée
en Z du signal par Z{f(n − k)} = z−k Z{f(n)} = z−k F(z)
ROC = Rx (exception de 0,∞)

c) Inversion temporel
Z{f[-n]} = F(1/z) ROC = 1/Rx

d) Convolution
f1[n] * f2[n] « F1(z). F2(z), ROC R1 ∩ R2

e) Transformation echelle :

Z {a k f [ k ]} = ∑ a k f [ k ] z − k
z
Z {a k f [ k ]} = F  
k =0
Preuve −k
a z ∞
z
= ∑= f [k ]  F  .
k =0 a a
f) Multiplication temporelle

Z {kf [ k ]} = − z F ( z ) Preuve F ( z ) = ∑ f [ k ] z − k Prendre la dérivée des deux parties par
d
dz n =0
rapport à z
dF ( z ) ∞ dF ( z ) ∞
= ∑ − kf [ k ] z − k −1 On multiplie par -z − z = ∑ kf [ k ] = z − k Z {kf [ k ]}
dz n =0 dz n =0

• I.3: TZ usuelles
Exemple fondamental
a n si n ≥ 0 +∞
z
- 1) Soient a > 0, x n =  . La transformée en z s’écrit ∑ a n z − n = , convergente pour
0 si non n =0 z−a
z > a.
0 si n ≥ 0 z
- 2) Soient b > 0, x n =  n . La transformée en z s’écrit ∑ − b n z − n = , convergente
− b si n < 0 n<0 z −b
pour z < b .
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a n si n ≥ 0 z z
- 3) Soient a > 0 , b > 0, x n =  n . La transformée en z s’écrit + , convergente
b si n < 0 z −a z −b
pour la couronne b > z > a .

4) Z {u [ k ]} =+
1 z
- 1 z −1 + z −2 + z −3 + z −4 ... = −1 =
1− z z −1
- 5) Z {a k u [ k ]} =
1 z
1 + az −1 + a 2 z −2 + a 3 z −3 + a 4 z −4 ... = −1 =
1 − az z−a
6) f1 [ k ] ( 0.5) u [ k ]= f 2 [ k ] ( 0.5) u [ k − 2]
k −2
-=
k

z z −1
F1 ( z ) = = F2 ( z ) z= F1 ( z )
−2

z − 1/ 2 z − 1/ 2
Z {cos ( k= {
ωT ) u [ k ]} Z 0.5 ( e + e
ikωT − ikωT
) u [k ] }
 1  z (z − e ) + z (z − e )
− iωT iωT
1 z z
- 7) =  + =  
2  z − eiωT z − e − iωT  2  z 2 − 2 z cos (ωT ) + 1 
 
z − z cos (ωT )
2
= 2 .
z − 2 z cos (ωT ) + 1
- 8) f [ k ] = a k cos ( kωT ) u [ k ]
f [ k ] = a k cos ( kωT ) u [ k ]

=
2
(
1 k ikωT
ae + a k e − ikωT )

1 z z 
=F ( z)  + 
2  z + ( aeiωT ) z + ( ae − iωT ) 
 
z − za cos (ωT )
2

= 2 .
z + a 2 cos (ωT ) + a 2
9) f [ k ] = ( 0.5e jωT ) u [ k ]
k
-
z
 z  ejωT z
=
F  jωT  = − jωT
e  − 0.5 z − 0.5e
z
jωT
e

- 10) Soit f [ k ] = 2k u [ k ] , calculer la TZ de kf [ k ] + 3k f [ k ] + f ( k − 2 ) u [ k − 2] + f [ k + 1] u [ k ]


z
F ( z) =
z−2
d  z 
Z {kf [ k ]} = − z  
dz  z − 2 
 ( z − 2 ) − z (1) 
= −z  
 ( z − 2 )2 
 
2z
=
( z − 2)
2
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=
z
F  =
( z / 3) z
 3 ( z / 3) − 2 z − 6
z −1
Z { f [ k − 2] u [ k −= 2]} z −2 =
z
z−2 z−2
Z { f [ k + 1] u [ k ]} =z
z
− zf [ 0]
z−2
z z2 − z ( z − 2) 2z
= z −= z ⋅1 = .
z−2 z−2 z−2
Exercises à faire :

Calculer les Tz des expressions suivantes :

a. f1 [ k ] sin ( 45o k ) ( u [ k ] − u [ k − 2] )
=

b. f 2 [ k ] = (.3) sin ( 30o k ) u [ k ]


k

π 
c. f 2 [ k ] = e − k −2 sin  k  u [ k ]
2 
d) En utilisant la TZ de a k u [ k ] et la formule d’Euler, calculer les TZ suivantes :

a. sin (ωTk )

b. a k sin (ωTk )

Table Transformée en Z des signaux usuels

1. δ [k ] 1
z
2. u [k ]
z −1
z
3. a k u [k ]
z−a
az
4. ka k u [ k ]
( z − a)
2

az ( z + 1)
5. k 2a k u [ k ]
( z − a)
3

z 2 − a cos (ωT ) z
6. a k cos (ωTk ) u [ k ]
z 2 − 2a cos (ωT ) z + a 2
a sin (ωT ) z
7. a k sin (ωTk ) u [ k ]
z − 2a cos (ωT ) z + a 2
2
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Table Propriétés Transformée en Z

1. Z {α f1 [ k ] + β f 2 [ k ]} α F1 ( z ) + β F2 ( z )

2. Z { f [ k − n0 ] u [ k − n0 ]} z − n0 F ( z )

3. Z { f [ k − 1] u [ k ]} z −1F ( z ) + f [ −1]

4. Z { f [ k − 2] u [ k ]} z −2 F ( z ) + z −1 f [ −1] + f [ −2]

5. Z { f [ k + 1] u [ k ]} zF ( z ) − zf [ 0]

6. Z { f [ k + 2] u [ k ]} z 2 F ( z ) − z 2 f [ 0] − zf [1]

Z {kf [ k ]}
d
7. −z F ( z)
dz
z
8. Z {a k f [ k ]} F 
a
9. Z { f [ k ] ∗ g [ k ]} F ( z)G ( z)

10. lim f [ k ] lim F ( z )


k →0 k →∞

 z −1 
11. lim f [ k ] lim  F ( z)
k →∞ k →1
 z 

• I.4: Transformée en Z Inverse

Il est souvent utile de pouvoir trouver x [n] étant donné X (z). Il existe au moins 4 méthodes
différentes pour ce faire :

1) Inspection
2) Expansion de fraction partielle
3) Division longue ou successive
4) Extension de la série en Puissance
5) Intégration méthode des contours
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1) Inspection : Cette «méthode» consiste essentiellement à se familiariser avec les tables de


paires de transformées en z, puis à «procéder à l’inverse».

Exemple nous pourrions déterminer "par inspection" que

2) Expansion de fraction partielle ou Développement en fraction partielle


Lorsqu'il s'agit de systèmes linéaires invariants dans le temps, la transformée en z est souvent de la
forme :

Cela peut également être exprimé comme :

Où ck représente les zéros non nuls « Numérateur » de X (z) et dk représente les pôles non nuls
« dénominateur ».

Si M <N alors X (z) peut être représenté par

Cette formule permet des inversions faciles de chaque terme de la somme en utilisant la méthode
d'inspection et la table de transformation. Si le numérateur est un polynôme, cependant, il devient alors
nécessaire d'utiliser l'expansion de fraction partielle pour mettre X (z) sous la forme ci-dessus. Si M≥N
alors X (z) peut être exprimé comme :

Exemple 01
z2
Trouvez la transformée en z inverse de : Y ( z ) =
( z − 0.3)( z − 1)
Afin de revenir au domaine temporel échantillonné « discret » , nous devons faire une fraction partielle.
Nous utilisons une version d'expansion de fraction partielle similaire à celle que nous avons utilisée pour
les transformées de Laplace « ref LAT 312 ».
Commencez par tout diviser par z. La raison sera évidente sous peu

Y ( z) z A B
= = +
z ( z − 0.3)( z − 1) ( z − 0.3) ( z − 1)
Détermination de A et B : Multiplier par z-0,3 et évaluer à z = 0,3 nous donne A
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z 0.3
A= = = −0.429
( z − 1) z =0.3 −0.7
Multiplier par z-1 et évaluer à z = 1 nous donne B
z 1
=
B = = 1.429
( z − 0.3) z =1 .7
Maintenant, nous multiplions par le z que nous avons enregistré pour nous donner les termes que nous
pouvons trouver dans les tableaux « Méthode Inspection des tables » :
−0.429 z 1.429 z
Y (z)
= + Nous pouvons facilement accéder au domaine temporel échantillonné
( z − 0.3) ( z − 1)
y [ 0] =1.429 − 0.429 ( 0.3)0  u [ k ] =1
 
y [ k ] 1.429 − 0.429 ( 0.3)  u [ k ]
= y [1] =1.429 − 0.429 ( 0.3)1  u [ k ] =
k
1.3
   
y [ 2] =1.429 − 0.429 ( 0.3)2  u [ k ] =1.39
 
Exemple 02
Déterminez x(n)

Où le ROC est | z |> 2. Dans ce cas M = N = 2, nous devons donc utiliser la division longue pour obtenir
un degré du numérateur inférieur à celui du dénominateur

Expansion de fraction partielle on détermine A1 et A2


Désormais, chaque terme peut être inversé à l'aide de la méthode d'inspection et de la table de
transformation en z. Ainsi, puisque le ROC est | z |> 2,

Exemple 03
Déterminez f(n)
2 z ( z − 0.25)
F ( z) =
( z − 0.2 )( z − 0.3)
F ( z) 2 ( z − 0.25) A B
= = + et résoudre pour le calcul de A et B:
z ( z − 0.2 )( z − 0.3) z − 0.2 z − 0.3
2 ( z − 0.25) 2 ( 0.2 − 0.25) 2 ( −.05)
=A = = = 1
( z − 0.3) Z =0.2 ( 0.2 − 0.3) −.1

2 ( z − 0.25) 2 ( 0.3 − 0.25) 2 (.05)


=B = = = 1
( z − 0.2 ) Z =0.3 ( 0.3 − 0.2 ) .1

z z z z z ( z − 0.3) + z ( z − 0.2 ) 2 z 2 + 0.5 z


F ( z)
= + = F ( z) = + = =
z − 0.2 z − 0.3 z − 0.2 z − 0.3 ( z − 0.3) ( z − 0.2 ) ( z − 0.3)( z − 0.2 )
f [ k ] ( 0.2 ) + ( 0.3)  u [ k ]
D’où=
k k
 
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3) Méthode d’expansion en Séries de puissance


Lorsque la transformée en z est définie comme une série de puissance sous la forme :

Alors chaque terme de la suite x [n] peut être déterminé en calculant les coefficients de la puissance
respective de z-n.
Maintenant, regarder la transformée en z d'une séquence de longueur finie.

Dans ce cas, comme il n'y a pas de pôles, nous avons multiplié les facteurs de X (z) « linéarisation de
l’expression ». Maintenant, par déduction, il est clair que :

L'un des avantages de la méthode d'extension des séries de puissance est que de nombreuses fonctions
rencontrées dans les problèmes d'ingénierie ont leur série de puissance tabulée. Ainsi, des fonctions
telles que log, sin, exposant, sinh…, etc. peuvent être facilement inversées.

Supposons :
En notant que

4) Méthode des Contours

Sans entrer dans les détails,


Où r est un contour antihoraire dans le ROC de X (z) encerclant l'origine du plan z. Pour approfondir
davantage cette méthode de recherche de l'inverse, il faut la connaissance de la théorie des variables
complexes et ne sera donc pas abordée dans cette partie « Voir ref Méthodes des résidus ».
La procédure de recherche du signal dans le domaine temporel correspondant à l'expression une
algébrique du domaine z pour une région de convergence donnée est appelée transformée en z inverse.
En utilisant le théorème intégral de Cauchy et la formule intégrale de Cauchy s'avère vrai
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Exemple :

Puisque C doit être dans le ROC et que le signal est causal, alors une circonférence est choisie de rayon
supérieur à |α|. Pour n> 0 il y a un zéro d'ordre n à z = 0, ou non zéro quand n = 0, et dans les deux cas
il y a un pôle en z =α. Dans ces cas, il peut être appliqué Formule intégrale de Cauchy pour obtenir
directement

Pour n <0 la fonction f (z) a un pôle d'ordre n en z = 0, qui est également à l'intérieur C, donc deux
pôles z1 = 0 et z2 = a contribuent à la valeur de l'intégrale.
Avec n = -1 et la formule intégrale de Cauchy:

Pour n=-2 :

Cela peut être répété pour tout n <-2 résultant en x (n) = 0. Par conséquent, en résumant les deux cas
dans une équation on obtient :
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Exercices à faire
z +1 1
a). F1 ( z ) = b). F2 ( z ) =
( z − 1) ( z − .2 )
2 2

F3 ( z ) z −2 ( z −1 + z −2 )
1
c). = d). F4 ( z ) =
z + 2z − 5
2

1
e) F5 ( z ) =
( z − 1/ 2 )( z − 1/ 3)
Conclusion
La transformation en Z inversée est très utile à connaître aux fins de la conception d'un filtre, et il
existe de nombreuses façons de la calculer, en s'inspirant de nombreux domaines disparates des
mathématiques. Tous aident néanmoins l'utilisateur à atteindre le signal dans le domaine temporel
souhaité qui peut ensuite être synthétisé (par logiciel) pour l'implémentation dans un filtre réel.

• I.5: Pôles et Zéros dans le Plan Z


Introduction aux pôles et aux zéros de la Transformée en Z
Il est assez difficile d'analyser qualitativement la transformée de Laplace et la transformée en Z, car les
représentations graphiques de leur magnitude et de leur phase ou de leur partie réelle et de leur partie
imaginaire aboutissent à de multiples tracés de surfaces bidimensionnelles dans un espace
tridimensionnel. Pour cette raison, il est très courant d'examiner un graphique des pôles et des zéros
d'une fonction de transfert pour essayer d'avoir une idée qualitative de ce que fait un système.
Une fois que la transformée en Z d'un système a été déterminée, on peut utiliser les informations
contenues dans les polynômes de la fonction pour représenter graphiquement la fonction et observer
facilement de nombreuses caractéristiques déterminantes. La transformation en Z aura la structure ci-
dessous, basée sur les fonctions rationnelles :

Les deux polynômes, P (z) et Q (z), nous permettent de trouver les pôles et les zéros de la TZ.
Définition : zéros
1) La (les) valeur (s) pour z où P (z) = 0.
2) Les fréquences complexes qui rendent nul le gain global de la fonction de transfert de filtre.

Définition : Pôles
1) La (les) valeur (s) pour z où Q (z) = 0.
2) Les fréquences complexes qui rendent infini le gain global de la fonction de transfert de filtre

Exemple 1

Soit une fonction de transfert simple avec les pôles et les zéros affichés en dessous.

Le zéros est: −1 Les pôles sont: {1/2,−3/4}

Le plan Z
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Une fois que les pôles et les zéros ont été trouvés pour une transformation en Z donnée, ils peuvent être
tracés sur le plan Z. Le plan Z est un plan complexe avec un axe imaginaire et réel faisant référence à la
variable à valeur complexe z. La position sur le plan complexe est donnée par rejθ et l'angle par rapport
à l'axe réel positif autour du plan est noté θ. Lors de la cartographie des pôles et des zéros sur le plan,
les pôles sont désignés par un "x" et les zéros par un "o". La figure ci-dessous montre le plan Z, et des
exemples de tracé de zéros et de pôles sur le plan peuvent être trouvés dans la section suivante.

Exemple 2: Tracé simple pôle / zéro

Le zéros est: {0} Les pôles sont: {1/2,−3/4}

Zéros

Pôles

Applications pour les tracés des pôles et zéros


Théorie de la stabilité et du contrôle
Maintenant que nous avons trouvé et tracé les pôles et les zéros, nous devons nous demander ce que ce
tracé nous donne. Fondamentalement, ce que nous pouvons en déduire, c'est que la magnitude de la
fonction de transfert sera plus grande lorsqu'elle est plus proche des pôles et plus petite lorsqu'elle est
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plus proche des zéros. Cela nous donne une compréhension qualitative de ce que fait le système à
différentes fréquences et est crucial pour la discussion sur la stabilité.

Plots pôle / zéro et région de convergence


La région de convergence (ROC) pour X (z) dans le plan Z complexe peut être déterminée à partir du
tracé pôle / zéro. Bien que plusieurs régions de convergence puissent être possibles, où chacune
correspond à une réponse impulsionnelle différente, certains choix sont plus pratiques. Un ROC peut
être choisi pour rendre la fonction de transfert causale et / ou stable en fonction du tracé pôle / zéro.

Filtrer les propriétés de ROC

Si le ROC s'étend vers l'extérieur à partir du pôle le plus extérieur, alors le système est causal.
Si le ROC comprend le cercle unitaire, alors le système est stable.
Vous trouverez ci-dessous un tracé pôle / zéro avec un ROC possible de la transformée Z dans le tracé
simple pôle / zéro (exemple 1) discuté précédemment. La région ombrée indique le ROC choisi pour le
filtre. À partir de cette figure, nous pouvons voir que le filtre sera à la fois causal et stable puisque les
conditions énumérées ci-dessus sont toutes deux remplies.

La zone grisée « hachurée » représente le ROC choisi pour la fonction de transfert.

Réponse en fréquence et tracés pôle / zéro


La raison pour laquelle il est utile de comprendre et de créer ces graphiques pôles / zéro est due à leur
capacité à nous aider à concevoir facilement un filtre. Sur la base de l'emplacement des pôles et des
zéros, la réponse en amplitude du filtre peut être rapidement comprise. Aussi, en partant du tracé pôle /
zéro, on peut concevoir un filtre et obtenir sa fonction de transfert très facilement.

• I.6: Région de Convergence de la TZ


introduction
Avec la transformée en z, le plan s représente un ensemble de signaux (exponentielles complexes
(T.Laplace)). Pour tout système LTI donné, certains de ces signaux peuvent provoquer la convergence
de la sortie du système, tandis que d'autres font diverger la sortie. L'ensemble des signaux qui font
converger la sortie du système se situe dans la région de convergence (ROC). Dans cette partie on
expliquera comment trouver cette région de convergence pour tout système LTI à temps discret.
La région de convergence
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La région de convergence, connue sous le nom de ROC, est importante à comprendre car elle définit la
région où la transformée en z existe. La transformée en z d'une séquence est définie comme :

Le ROC pour un x [n] donné, est défini comme la plage de z pour laquelle -la transformée en z converge.
Puisque la transformée en z est une série de puissance, elle converge lorsque x [n] z− n est absolument
sommable. En d'autres termes, doit être satisfaite pour la convergence.

Propriétés de la région de Convergence


La région de convergence a un certain nombre de propriétés qui dépendent des caractéristiques du
signal, x [n].

Le ROC ne peut contenir aucun pôle. Par définition, un pôle est définit lorsque X (z) est infini. Puisque
X (z) doit être finie pour tout z pour la convergence, il ne peut y avoir de pôle dans le ROC.
Si x [n] est une séquence de durée finie, alors le ROC est le plan z entier, sauf éventuellement z = 0 ou
| z | = ∞. Une séquence de durée finie est une séquence non nulle dans un intervalle fini n1≤n≤n2.
Tant que chaque valeur de x [n] est finie, la séquence sera absolument sommable.
Lorsque n2> 0, il y aura un terme z − 1 et donc le ROC n'inclura pas z = 0. Lorsque n1 <0 alors la somme
sera infinie et donc le ROC n'inclura pas | z | = ∞. Par contre, quand n2≤0 alors le ROC inclura z = 0, et
quand n1≥0 le ROC inclura | z | = ∞. Avec ces contraintes, le seul signal, alors, dont le ROC est le plan
z entier est x [n] = c δ [n].
Les propriétés suivantes s'appliquent aux séquences de durée infinie. Comme indiqué ci-dessus, la
transformée en z converge lorsque | X (z) | <∞. Pour que nous puissions écrire,

Nous pouvons ensuite diviser la somme infinie en parties d’indice n positif et d’indice négatif. Alors,


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Et

Pour que | X (z) | soit fini, | x [n] | doit être borné, nous allons alors définir :

Et

D'autres propriétés peuvent découlées à partir de ses conditions :

Si x [n] est une séquence causale, alors le ROC s'étend vers l'extérieur à partir du pôle le plus extérieur
dans X (z). Une séquence à droite est une séquence où x [n] = 0 pour n <n1 <∞.

Ainsi, pour que cette somme converge, | z |> r2, et donc le ROC d'une séquence à droite est de la forme
| z |> r2.

Si x [n] est une séquence à gauche « anti-causale », alors le ROC s'étend vers l'intérieur à partir du
pôle le plus interne de X (z). Une séquence à gauche est une séquence où x [n] = 0 pour n> n2> −∞. En
regardant la partie en temps négatif de la dérivation ci-dessus, il s'ensuit que
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Ainsi, pour que cette somme converge, | z | <r1, et donc le ROC d'une séquence anti-causale « à
gauche » est de la forme | z | <r1

Si x [n] est une séquence à deux côtés causale et anti causale, le ROC sera un anneau dans le plan z
qui est délimité à l'intérieur et à l'extérieur par un pôle. Une séquence à deux côtés est une séquence de
durée infinie dans les directions positive et négative.
A partir des deux propriétés ci-dessus, il s'ensuit que si −r2 <| z | <r2 converge, alors les parties de
temps positif et négatif convergent et donc X (z) converge également. Par conséquent, le ROC d'une
séquence à deux côtés est de la forme −r2 <| z | <r2.
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Exemple 1:
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Soit la séquence suivante : séquence causale

On définit les TZ respectives :

En utilisant la propriété de linéarité de la TZ :

Par observation, il est clair qu'il y a deux zéros, à 0 et 1/8, et deux pôles, à 1/2 et -1/4. Suivant les
propriétés ci-dessus, le ROC est | z |> 1/2.

Exemple 2:
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Soit la séquence suivante : séquence causale et anti-causale

On représente directement les diagramme des pôles et zéros


Par observation, il est à nouveau clair qu'il y a deux zéros, à 0 et 1/16, et deux pôles, à 1/2 et -1/4.
Dans ce cas cependant, le ROC est | z | <1/2.

Conclusion
De toute évidence, afin de créer un système qui soit réellement utile en raison de sa causalité et de sa
stabilité BIBO, nous devons nous assurer qu'il se trouve dans la région de convergence, qui peut être
déterminée en observant le diagramme des pôles et zéros. La région de convergence est la zone du
graphique pôle / zéro de la fonction de transfert dans laquelle la fonction existe. À des fins de conception
de filtres utiles, nous préférons travailler avec des fonctions rationnelles, qui peuvent être décrites par
deux polynômes, un chacun pour déterminer les pôles et les zéros, respectivement.

• I.7 : Equations aux Différences ‘EAD’


Introduction
L'un des concepts les plus importants du traitement numérique du signal est de pouvoir représenter
correctement la relation entrée / sortie avec un système LTI donné. Une équation aux différences linéaire
à coefficient constant (LCCDE) sert à exprimer précisément cette relation dans un système à temps
discret. L'écriture de la séquence des entrées et des sorties, qui représentent les caractéristiques du
système LTI, comme une équation aux différences aide à comprendre et à manipuler un système.
Une équation qui montre la relation entre les valeurs consécutives d'une séquence et les différences entre
elles. Ils sont souvent réorganisés sous forme de formule récursive afin qu'une sortie système puisse être
calculée à partir du signal d'entrée et des sorties précédentes.
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Exemple d’une Equation aux différences ou équation récurrences

y[n] +1.2y [n−1] +0.8 y[n−2]=2 x[n]−x[n−1]+0.5x(n-2)

Sortie à l’instant n Sorties retardées Entré à l’instant n Sorties retardées


La forme générale d'une équation aux différences linéaire à coefficient constant (LCCDE) est donnée
par la relation ci-dessous :

Nous pouvons également écrire la forme générale pour exprimer facilement une sortie récursive, sous
la forme suivante :

À partir de cette équation, notez que y [n − k] représente les sorties retardées et x [n − k] représente les
entrées retardées. La valeur de N représente l'ordre de l'équation aux différences et correspond à la
mémoire du système. Étant donné que cette équation repose sur des valeurs passées de la sortie, afin de
calculer une solution numérique, certaines sorties passées, appelées conditions initiales, doivent être
connues au préalable.
Calcul de la TZ de l’EAD
En utilisant la formule ci-dessus, nous pouvons facilement généraliser la fonction de transfert, H (z),
pour toute équation de différence. Vous trouverez ci-dessous les étapes prises pour convertir toute
équation aux différences en sa fonction de transfert, c'est-à-dire transformée en z. La première étape
consiste à effectuer la transformée en z de tous les termes de l'équation. Avec a0 = 1.

Passage dans le domaine fréquentiel :

On remplace dans H(z) z =ejw


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Calcul de l’EAD à partir de la fonction de transfert :


Soit la fonction de transfert suivante : H(z) = Y(z) / X(z)

Exemple 2
Trouvez l'équation de différence correspondant à un système causal de fonction de transfert :

Sol :

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