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Polycopié de TP
UE 432
Electronique pour la
transmission de l’information
2016-2017 1
Master IST –M1 UE432 Université Paris Sud
Avertissement
A lire avant chaque séance de TP
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1. Introduction :
2. Travail préparatoire:
VCC
RC1 RC2
S1 S2 La figure 1 représente
-VEE
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Montrer que les tensions que l'on recueille à chacune des sorties S1 et S2 peuvent s'exprimer
e1 + e 2
sous la forme : S1,2 = Gd (e1 - e2) + Gc + S0
2
où S0 est la valeur de repos (e1 = e2 = 0) de la tension de sortie (tension d'offset due à des différence
entre T1 et T2 ou entre des résistances de charge), Gd est le gain en mode différentiel et Gc est le
gain en mode commun. On a RC1 ≈ RC2 et on considérera les transistors T1 et T2 appariés.
Expliciter Gd et Gc en fonction des paramètres des transistors que l'on supposera identiques. Le
Gd
rapport (en dB) est appelé taux de réjection du mode commun (CMRR). Si on suppose que le
Gc
schéma équivalent petit signal d’un BJT Si peut se ramener à celui de la Figure 2.
Base Collecteur
où β est le gain en courant et
R π β ⋅ iB Rπ la résistance d’entrée (pour
mémoire Rπ = β g m avec gm la
Emetteur transconductance - g m = I C VT et
Fig. 2: Schéma équivalent petit signal d’un transistor bipolaire à homo- VT = k BT q -)
jonction.
VCC
RC1 RC2
S1 S2
T1 T2
e1 RB RB e2
IEE
RC3
Vi2 T3 T4
-VEE
Fig. 3 : Paire différentielle avec miroir de courant à l'émetteur commun.
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Rappeler brièvement le principe de la modulation d'amplitude avec porteuse à l'aide d'un schéma
simplifié. A quoi peut servir le montage de la figure 3 dans ce schéma ? Qu'appelle-t-on taux de
modulation ?
Pour la partie manipulation, vous utiliserez tant pour la modulation que la démodulation
synchrone un circuit multiplieur AD633 câblé suivant le montage indiqué ci-dessous à la figure 3.
+15 V
C0
x1
1 - 8
+
C R -
+
x2
w
e1(t) 2 7
R 1/10 V π Σ R1
y1
z
e2(t) 3 6 R2 u
C +
y2 -
4 5
AD633
C0
-15 V
Sur ce schéma, on prend R = 22 kΩ, C = 100 nF et C0 = 100 nF également. Expliquer d'une part
l'intérêt des cellules RC sur les entrées du circuit et d'autre part la raison de la présence des
condensateurs C0 au niveau de l'alimentation du circuit.
Démontrer que l'on a en sortie du circuit :
e1 × e 2 R 1 + R 2
w=− +u
E0 R1
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Comment utiliser le montage de la figure 3 pour réaliser une modulation d'amplitude avec ou
sans porteuse ?
Afin de restituer l'information Udm lors de la réception d'une émission modulée en amplitude
(signal Sm), on peut utiliser le schéma de la figure 5. Expliquer son fonctionnement. Comment
doit-on choisir les valeurs de R et de C ? Ce montage permet-il de démoduler un signal modulé en
amplitude sans porteuse, ou avec porteuse quel que soit l'indice de modulation ?
s(t) R C u(t)
sm(t) u(t)
d(t)
pr(t)
Pour sm(t) = S cos(ωmt).cos(Ωt) et pr(t) = P cos(Ωt), avec ωm << Ω, calculer u(t) (on notera k, en
V-1, le coefficient multiplicatif du multiplieur). Comment doit-on choisir la fréquence de coupure du
filtre passe-bas utilisé pour obtenir en d(t) un signal proportionnel à la modulante
m(t) = M cos(ωmt) ?
La porteuse n'est pas toujours directement disponible à la démodulation. Elle doit alors être
régénérée localement. Calculer u(t) et d(t) pour dans les mêmes conditions que précédemment à
l'exception de pr(t) : considérer pr1(t) = P cos(Ωt + ϕ) puis pr2(t) = P cos(Ωt + ∆Ωt) (la porteuse est
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supposée régénérée avec une erreur de phase ou de fréquence). Quel problème se pose lorsque ϕ ou
∆Ω varient aléatoirement ? Comment éviter ce problème ?
3. Manipulation
Les documentations des générateurs numériques, des oscilloscopes numériques ainsi que des
modules FFT sont disponibles en salle de TP du Bâtiment 220, en aucun cas ces documents ne
doivent quitter cette salle.
Vous disposez de trois maquettes pour ce TP, ceci pour éviter de perdre du temps à câbler les
circuits. Sur la première maquette vous disposez d’un circuit de modulation d’amplitude et d’un
circuit de démodulation par détection crête. Cette maquette n°1 sert pour la modulation d’amplitude
avec ou sans porteuse. Sur la maquette n°2 (la plus grande) se trouve un circuit de récupération de
porteuse. Enfin la dernière maquette contient un circuit de démodulation synchrone suivi d’un filtre
passe bas.
Générer par exemple un signal sinusoïdal de fréquence f = 100 kHz. Observer le spectre
correspondant sur un oscilloscope numérique muni d'un module FFT (HP56400A(B) ou Tektronix
TDS210). Faire de même avec des signaux rectangulaires (faire varier le rapport de cycle). Pour
chacun des types de signaux, faire varier le moyennage sur l'oscilloscope, ainsi que le type de
"fenêtrage".
A l'aide de la maquette n°1, réaliser une modulation d'amplitude avec porteuse (signal sinusoïdal
de fréquence Fp = 100 kHz, le signal modulant étant une sinusoïde de fréquence FM = 10 kHz).
Observer le spectre de ce signal, faire varier lentement la fréquence du signal modulant puis celle
de la porteuse ; enfin, faire varier les amplitudes des deux signaux.
c. Repliement de spectre
Si la base de temps est inadaptée à l’observation du signal on peut voir apparaître des raies
virtuelles, on parle alors de "repliement de spectre". Observer ce phénomène et expliquer le en vous
appuyant sur le théorème de Shannon concernant l’échantillonnage.
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A l'aide de la maquette n°1, réaliser une modulation d'amplitude avec porteuse (signal sinusoïdal
de fréquence Fp = 100 kHz, le signal modulant étant une sinusoïde de fréquence FM = 2 kHz.
Notons UH et UB les amplitudes de la porteuse et du signal modulant.
Observer sur l'oscilloscope numérique le signal obtenu dans le domaine temps et dans
celui des fréquences.
Comment mesurer le taux de modulation m (faire un dessin) ?
Que se passe-t-il quand on cherche à dépasser m = 1 ? Quand on rend voisines FM et FP ?
Tracer la courbe représentant la variation de m en fonction de UB. Commenter.
b. Détection crête
Quel doit être l'ordre de grandeur de la constante RC pour que la démodulation soit
efficace ?
Etudier l'effet de R et de C sur le signal démodulé, faire les dessins du signal démodulé
pour différentes valeurs du produit RC. Expliquer.
Si le taux de modulation devient proche de 1, que se passe-t-il ? Expliquer ce résultat.
A l'aide de la maquette n°1, réaliser un circuit de modulation d'amplitude sans porteuse. Utiliser
les mêmes signaux que pour le premier type de modulation.
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Modifier les amplitudes des deux tensions alternatives, observer et décrire l'effet.
Que se passe-t-il quand on modifie FM ?
d. Démodulation synchrone
A l'aide de la maquette n°2, dont le schéma bloc symbolique est donné en figure 7, analyser les
différentes étapes de la reconstitution de la porteuse du signal modulé en amplitude sans porteuse
qui provient de la maquette n°1. Observer les signaux à la sortie :
Comparateur
PLL
à zéro
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TP 2 : FILTRES ACTIFS
Automatisation des mesures par LABVIEW
1. Généralités
Nous souhaitons comparer l’allure du diagramme de Bode de deux filtres actifs passe-bas. L’un
de type Tchebycheff et l’autre de type Butterworth.
Dans la pratique, pour le choix et la réalisation d’un filtre (actif ou passif), on suit la procédure
suivante :
1. Définition du gabarit (module ou argument, type de filtre : passe-bas, passe-bande, ...).
2. Fonction d’approximation (Butterworth, Tchebycheff, Bessel, ..., explicitation de T(p)).
3. Structure de réalisation (actif, passif, échantillonné), faisabilité.
4. Synthèse des éléments sur une structure (exemple : pour les filtres actifs, structures de Rauch ou
de Sallen-Key, ...).
5. Analyse des performances.
La préparation du TP permettra d'aborder les points 1, 2 et 4, le dernier point (5) étant la
manipulation mettant en œuvre le logiciel LabVIEW.
Les principales caractéristiques des deux familles de filtres étudiées au cours de ce TP sont :
Butterworth
Réponse la plus plate dans la bande passante.
Coupure assez médiocre.
Temps de propagation de groupe relativement constant dans la bande passante.
Transitoires réguliers, dépassement moyen.
L'équation caractéristique d’un filtre de Butterworth d'ordre n est :
2 1 ω
Tn ( x ) = 2 n
avec x = .
1+ x ωC
2
Pour obtenir un filtre passe-bas H(p) d'ordre n, on décompose en éléments simples Tn(x) et
on ne conserve que les éléments à pôles à partie réelle négative.
Tchebycheff
Ondulations dans la bande passante.
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2 1
Tn ( x ) =
1 + (ε C n ( x ) )2
où :
et pour n = 0 et 1 par C 0 (x ) = 1 et C1 (x ) = x ,
ω ωH
enfin x = avec ωC = .
ωC 1 1
ch ch −1
n ε
La détermination de l'ordre d'un tel filtre, ainsi que celle des coefficients de sa fonction de
transfert prend ainsi une forme mathématique plus complexe que dans le cas des filtres de
Butterworth. C'est pourquoi on utilise fréquemment des abaques ou tables, comme celles figurant en
annexe de ce texte de TP.
2. Préparation
Nous souhaitons comparer dans ce TP les diagrammes de Bode de deux filtres actifs passe-bas,
déduits de deux fonctions d'approximation différentes, mais répondant à un même cahier des
charges (ici un gabarit) :
l’un de type Butterworth, qui doit présenter une atténuation maximale dans la bande passante
ωP
de 3 dB, une fréquence de coupure f P = de 50 kHz, et une fréquence du bord de bande
2π
atténuée fa de 225 kHz, avec une atténuation minimale de 20 dB au-delà de cette fréquence.
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l'autre de type Tchebycheff, qui doit présenter une atténuation maximale dans la bande
ωP
passante de Amax = 1 dB, une fréquence de coupure f P = de 50 kHz, et une fréquence du
2π
bord de bande atténuée fa de 225 kHz, avec une atténuation minimale de Amin = 20 dB au-
delà de cette fréquence.
1. Déterminer l'ordre du filtre de Butterworth, ainsi que sa fonction de transfert en p. Vous
expliciterez la méthode utilisée, après avoir effectué un tracé du gabarit.
Dans les deux cas de figure, nous chercherons à réaliser à l’aide de la structure de Sallen-Key les
fonction de transfert H(p). Le schéma ci-dessous représente la structure générale de type Sallen et
Key :
Z2
e(t) Z1 Z4 +
s(t)
Z3 Z5 -
Z7
Z6
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C2
e(t) R1 R3 +
s(t)
R2 C1 -
R4
R5
Kω 02
T ( p) = ,
p 2 + 2mω o p + ω 02
R 3 R 4C 2
1+ −
R1R 2 R2 R R eq R 5 C1 R1 + R 2
avec R eq = , K= 1+ 4 , m = et ω02 = .
R1 + R 2 R1 + R 2 R5 R 3C 2 R 1R 2 R 3 C1C 2
2
R eq C1
Pour simplifier, nous prendrons : C1 = C2 = C = 4,7 nF et R1 = R2 = R3 = R5 = R.
4. Calculer les valeurs des résistances R et R4 pour chacun des deux filtres actifs "passe-bas"
utilisant la structure de Sallen et Key.
3. Introduction à LabVIEW
Le logiciel LabVIEW met en œuvre un langage de programmation graphique (G) qui permet de
réaliser très vite des programmes sans écrire une seule ligne d'instruction classique.
Un programme est appelé "Virtual Instrument" (VI) car il aura, à l'écran, l'aspect d'un instrument
composé :
d'une face avant ("front panel") où seront dessinés des objets de contrôle ou d'affichage,
d'un diagramme ("diagram") composé d'icônes figurant des fonctions qui peuvent être très
simples à très complexes et des liaisons entre les icônes correspondant à des chemins de
données.
Les icônes peuvent être assimilés à des fonctions d'une bibliothèque d'un langage traditionnel.
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Dans le mode édition, différents outils permettent de positionner, soit sur le diagramme, soit sur
la face avant, un grand nombre de fonctions et d'objets. Il permet de les déplacer, de les connecter
(création de liens) et bien sûr une aide en ligne facilite l'apprentissage de cette programmation
graphique.
L'interaction entre la face avant et le diagramme sont gérés par le logiciel. Le positionnement
d'un nouvel objet sur la face avant (afficheur, table XY, barographe, interrupteur, potentiomètre)
entraîne l'apparition sur le diagramme d'une icône qu'il faudra connecter aux fonctions présentes sur
celui-ci.
b. Mode exécution (Run Mode)
Il regroupe la compilation, l'édition de liens et l'exécution en une seule commande (RUN) mais il
offre également une palette d'outils de mise au point très intéressants qui permettent notamment
d'exécuter le VI en pas à pas et en montrant le déplacement des données au cours de l'exécution.
L'échange de données avec l'environnement ou bien le contrôle d'un procédé plus ou moins
complexe, suppose l'interfaçage de l'ordinateur qui peut être réalisé de différentes manières : soit
par l'intermédiaire de ports d'entrée/sortie simples repérés par des adresses, soit par les interfaces
séries (COM1, COM2), soit par des interfaces spécialisées comme celles qui permettent de gérer un
bus d'instrumentation IEEE 488 (GPIB). Dans tous les cas, LabVIEW assure le pilotage de ces
interfaces. Des "drivers" (ou pilotes) sont disponibles dans la bibliothèque de fonctions.
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4. Manipulations
Afin d'apprendre l'utilisation des deux modes, on écrira, pour commencer, deux VI. (cf. figures
de la page suivante). Le premier permettra de choisir un signal sinusoïdal en sortie du générateur :
(amplitude : 2 V, fréquence 20 kHz, sinusoïde). Le second sera dédié à la mesure des données
représentative d’un signal à l’aide de l’oscilloscope HP54600X (Vp-p, Vmax, Vmin, Frequence,...)
Deux VI ont été réalisés afin de tracer le diagramme de Bode en module. Après un examen des
deux "pages" associées à ces VI, vous réaliserez la caractérisation de chacun de vos deux filtres
séparément, puis en les cascadant.
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Utilisation : tracer la droite entre Amax et Amin, la prolonger jusqu'à l'axe des ordonnées de l'abaque
pour obtenir l'ordonnée y0, puis chercher l'intersection entre la droite verticale passant par l'abscisse
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1/k0 = fa/fp et la droite horizontale passant par y0. L'ordre n minimal nécessaire correspond à la
première caractéristique d'ordre n située au-dessus de l'intersection.
Filtres prototypes passe-bas de Tchebycheff obtenus pour une ondulation de 1 dB, cas des ordres 2, 3 et 4.
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Principes
Dans les circuits pour les systèmes de télécommunications ou dans de nombreux appareils de
mesures, on rencontre des oscillateurs dont la phase est contrôlée par le biais d’un asservissement :
on parle alors de boucle d’asservissement de phase, repérée par le sigle PLL (Phase Locked Loop).
Il y a quelques années, les PLL étaient des systèmes trop complexes et trop chers pour être utilisées
dans les applications grand public. Mais l’avènement de circuits monolithiques intégrés a fait chuter
significativement les prix. Ce faible prix les a imposées dans tous les systèmes de démodulation de
signaux FM, de démodulation stéréo ou de synthèse de fréquence très prisée par la téléphonie
portable.
Dans le cas le plus simple, l’oscillateur délivre un signal quasi sinusoïdal e2(t) d’amplitude E2
constante, dont la phase instantanée φS(t) est asservie à suivre celle, notée φe (t) d’un signal de
commande e1(t). Le schéma fonctionnel d’un tel dispositif comprend outre l’oscillateur commandé
en tension (VCO : Voltage Controlled Oscillator) un comparateur de phase et un filtre passe bas.
e1 = E1 cos(ωet) Comparateur VD Vm
VCO
de phase
e2 = E2 cos(ωSt - ∆φ)
Nous appelons φS la phase instantanée du signal e2 : φS(t) = ωSt + ∆φ. Notons que la fréquence
instantanée FS(t) de ce signal vaut :
1 dφ S (t )
FS ( t ) = ⋅
2π dt
Nous allons décrire plus précisément les deux éléments importants de la boucle à verrouillage de
phase : le comparateur de phase et le VCO.
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Le comparateur de phase
Il existe une grande variété de comparateurs de phase. La PLL étudiée dans le cadre de ce TP
(HEF4046) en comprend elle-même deux. Au cours des manipulations nous utiliserons
principalement le comparateur de type I constitué par un "OU exclusif"(porte XOR), avec en
entrées des signaux e1 et e2 "carrés". Cependant pour la démodulation, on pourra utiliser également
le comparateur de phase de type II que nous évoquerons durant la séance de TP.
e1
VD
e2
VDD
e1
VDD
∆φ
e2
VDD
VD
0 π 2π
Vm
VDD
VDD/2
∆φ
0 π/2 π 2π
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La figure 4 représente la tension de sortie de la porte XOR suivie du filtre passe bas en fonction
de ∆φ. On pourra noter que lorsque la PLL est verrouillée la différence de phase entre e1 et e2 n’est
pas nulle.
On définit la constante KD du comparateur de phase comme étant la pente positive de la
caractéristique de la figure 4.
Il est à noter enfin que le comparateur de type II réagit aux fronts des signaux logiques placés à
son entrée, et non pas à leurs niveaux comme c'est le cas pour le comparateur de type I.
VDD
I1
Vm
I2
VA VB
R1 R2
R S
Bascule RS
Q Q
Fig. 5 : Schéma interne du VCO. Tous les transistors sont des transistors à effet de champ MOS à inversion. Les
transistors avec un cercle sur la grille sont des MOS à canal P, les autres des MOS à canal N.
Le VCO
Il y a également une grande variété de VCO, la figure 5 fournit un exemple de VCO. (cf.
question 2 de la préparation). La figure 6 représente la variation de la fréquence du signal FS de
sortie du VCO en fonction de la tension de commande. Cette caractéristique montre que FS varie de
Fm à FM lorsque Vm varie de 0 à VDD (tension d’alimentation de la PLL). On peut régler la
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fréquence Fm en insérant une résistance R2 (cf. circuit de la figure 5) en l’absence de résistance R2,
Fm = 0 Hz. S’il y a verrouillage de la PLL, on a forcément Fm < F < FM. Les caractéristiques de la
PLL sont fortement dépendantes de la tension d’alimentation VDD.
F
FM
F0
Fm
Vm
0 VDD/2 VDD
Le comparateur de phase suivi du filtre passe bas fournit un signal continu Vm (Vm la valeur
moyenne de VD qui est directement proportionnelle à la différence de phase entre le signal d’entrée
e1 et le signal de contre-réaction e2, e2 est également le signal de sortie de la PLL). Si la fréquence
Fe du signal d’entrée est "proche" (nous préciserons cette proximité plus tard) de la fréquence
centrale de fonctionnement du VCO : f0, la différence des phases instantanées de e1 et de e2 sera
faible (i.e. inférieure à la tension d’alimentation du VCO :VDD). Vm qui commande le VCO prendra
une nouvelle valeur qui modifiera fS. La phase instantanée de ce signal s’en trouvant modifiée cela
induira une modification de la tension Vm de sortie du filtre. Si Fe est dans la "bonne gamme", Vm et
par voie de conséquence FS convergeront vers des valeurs constantes. Dans ce cas de figure, si Fs
est constante elle ne peut être différente de Fe (sinon Vm ne pourrait avoir une valeur constante...), et
∆φ a une valeur constante.
Capture et verrouillage
Supposons tout d’abord que e1 = 0 ; on montre alors que le VCO fournit un signal de sortie de
fréquence F0 égale à (Fm+FM)/2 (F0 est appelée fréquence propre du VCO) ; en effet, le signal de
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sortie du XOR est un signal carré, ce qui entraîne Vm = VDD/2 et donc d’après la courbe de la
figure 6 : F = F0.
Appliquons une tension e1 de fréquence Fe inférieure à Fm et faisons croître Fe ; on pourrait croire
que le VCO se synchronise sur Fe lorsque Fe = Fm ; il n’en est rien et la synchronisation du VCO ne
surviendra que lorsque Fe atteindra FA appelée fréquence de capture de la PLL. Ce phénomène de
capture est difficile à analyser mathématiquement car les équations différentielles fonction du temps
qui le régisse sont non linéaires.
Continuons la croissance de Fe ; la PLL reste verrouillée jusqu’à Fe = F’B, après quoi nous avons
FS différent de Fe, le VCO est alors déverrouillé. Faisons maintenant décroître Fe ; le même
phénomène se reproduit : il y a capture pour Fe = FB (FB < FM) et verrouillage jusqu’à Fe = F’A.
2FC = FB - FA s’appelle la plage de capture de la PLL,
2FL = F’B - F’A s’appelle la plage de verrouillage (ou de poursuite) de la PLL.
En pratique on constate que F’A est différente de Fm et F’B est différente de FM.
2FL
2FC Fe
A’ A B B’
Fig. 7 : Fréquences de capture et de poursuite
Montrons maintenant que s’il y a verrouillage, on se trouve forcément dans la partie croissante
de la courbe Vm(∆φ) du comparateur (figure 2), supposons une légère croissance de FS : le
déphasage instantané ∆φ décroît, Vm décroît et la fréquence FS décroît, annulant la variation initiale.
Donc en phase de verrouillage, on a forcément 0 < ∆φ < π et l’équilibre Fe = FS est stable.
Supposons maintenant que Fe = FS pour la même valeur de Vm mais sur le segment Vm(∆φ) à
pente négative. On a alors π < ∆φ < 2π. Supposons une variation positive de FS ; comme
précédemment ∆φ décroît mais entraîne cette fois une croissance de Vm ; la fréquence FS croît
encore plus entraînant un déplacement de fonctionnement de la PLL ; ∆φ décroît ainsi jusqu’à
∆φ = π et on entre dans la zone de la caractéristique Vm(∆φ) à pente positive. On va atteindre
progressivement la valeur de Vm qui donne Fe = FS et la PLL se retrouve alors verrouillée.
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Comportement en dynamique
Supposons que la PLL soit verrouillée. La PLL étant considérée comme un asservissement
linéaire, son schéma équivalent dynamique est donné par la figure 8.
φe + φε vD vm ωS
Kd F(p) K0 1/p
-
φS
vD = Kd × φε et ωS = K0 × vm
Préparation
Le comparateur de phase que nous utiliserons est celui présenté dans l’introduction (XOR, cf.
Fig. 2). Déterminer la caractéristique de la tension moyenne derrière un filtre passe bas (R,C) placé
après le comparateur, en fonction du déphasage entre les deux signaux d’entrée. Cette
caractéristique est représentée en figure 4. Vous vous aiderez des graphes de la figure 3. Déterminer
Kd la constante caractéristique du comparateur de phase (en V/rd) si la tension maximum de
commande du VCO est VDD = 10V.
Le VCO
La PLL
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e2 KD
= 2
ω e (p) τp + p + K D K 0
où,
e2 : Tension à la sortie du filtre,
ω e : Pulsation en entrée de la PLL,
K0 : Constante du VCO,
KD : Constante du comparateur de phase,
τ = RC,
p = jω.
Tracer l'allure du diagramme de Bode en amplitude et en phase de la fonction de transfert donnée
ci-dessus. Quelle serait l'allure temporelle de la tension en e2 dans le cas où ωe(t) est un échelon ?
Commenter dans les deux cas les résultats obtenus.
Lorsque la PLL est accrochée, l'erreur de phase φ∞ entre l'entrée et la sortie peut être calculée en
utilisant le résultat suivant :
Calculer l'erreur de phase φ∞ dans le cas où ωe est une constante en fonction du temps (soit
ωe(t) = 2πfe et donc ωe(p) = 2πfe/p). Sachant que l'utilisation du comparateur de type II introduit une
intégration supplémentaire dans la PLL, à quoi serait égale dans le cas décrit précédemment l'erreur
statique φ∞ ?
Calculer la fonction de transfert si le filtre passe bas RC est remplacé par un filtre passe bas R,
R’, C (cf. Fig. 9). On posera τ1 = RC et τ2 = R'C. Tracer le diagramme de Bode en amplitude et en
phase de la fonction de transfert obtenu dans ce cas. A votre avis quel est l’intérêt d’un filtre R, R',
C par rapport à un simple filtre RC ?
R'
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Vous trouverez en annexe le schéma du circuit qui permet de réaliser un déphasage entre deux
signaux carrés. Les signaux générés ont une fréquence de 10 kHz. Le déphasage est contrôlé par un
potentiomètre localisé en haut à gauche sur la maquette.
Alimentez la maquette sous 10 V. Etudier le signal en sortie du comparateur de type I. Tracez la
courbe correspondant à la tension en sortie du comparateur en fonction du déphasage des deux
signaux à l'entrée du comparateur ∆φ.
Etude du VCO
Régime statique : la fréquence centrale de l’oscillateur contrôlé en tension sera de 100 kHz pour
une tension de commande de VDD/2. En vous aidant des abaques fournis en annexe (cf.
documentation Philips) déterminer les valeurs de R1, R2 et C1 nécessaires à l’obtention d’une
fréquence minimum de fonctionnement de la PLL Fm = 50 khz et d’une fréquence maximale
FM = 150 khz.
En faisant varier la tension de commande du VCO, mesurer la constante Ko (attention aux
unités). Observer l’amplitude et la symétrie du signal de sortie. Observer et commenter également
l'allure des tensions entre l'une ou l'autre des bornes du condensateur C1 et la masse.
Retoucher si nécessaire les éléments de votre VCO pour obtenir les spécifications demandées.
Construire un filtre passe bas (R,C) de fréquence de coupure de l’ordre de 10 kHz. Puis fermer la
boucle. La boucle étant accrochée sur un signal externe de fréquence Fe voisine de la fréquence
centrale Fo (kHz), on fera varier lentement Fe et on mesurera le déphasage entre le signal en entrée
et celui sortant du VCO, ainsi que la tension moyenne de commande du VCO.
Mesurer la gamme de poursuite. Est-elle égale à (FM - Fm)/2 ? Pourquoi ? Mesurer la gamme de
capture en Hz et en radians par seconde. (Observer les éventuelles synchronisations sur des
harmoniques du signal fourni par le générateur).
L’élément qui domine la réponse dynamique est le filtre. On pourra utiliser deux types de filtres
R,C et R, R’,C (Fig. 9) de même fréquence de coupure. On pourra modifier la fréquence du filtre
passe bas.
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Master 1 IST UE 432 Université Paris Sud
Utiliser le comparateur de phase de type II. Observer le déphasage des deux signaux à l'entrée du
comparateur de phase et la tension de commande du VCO, lorsque la boucle est verrouillée.
Synthèse d'un signal de fréquence m×Fe (Fe étant la fréquence du signal d'entrée)
Il est possible d'insérer un diviseur par N dans la boucle de contre réaction, expliquer comment
obtenir à l'aide de la PLL et de ce diviseur, un synthétiseur de fréquences. Réaliser ce synthétiseur,
le diviseur ayant été inséré dans la maquette.
On modulera le signal d’entrée de fréquence Fe = 100 kHz par un signal sinusoïdal de fréquence
1 kHz et d’amplitude suffisante pour produire une excursion de fréquence 2 kHz au maximum.
Observer en sortie du filtre le signal démodulé. On pourra également observer l’effet d’une
variation de la fréquence du signal modulant puis de l’amplitude de ce dernier (i.e. excursion de la
fréquence instantanée). Reprenez l’étude avec le comparateur de phase de type II puis avec un filtre
passe bas de type R, R’, C.
Modulation FSK
2016-2017 9
INTEGRATED CIRCUITS
DATA SHEET
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HEF4046B
MSI
Phase-locked loop
Product speci•cation January 1995
File under Integrated Circuits, IC04
Philips Semiconductors Product speci!cation
HEF4046B
Phase-locked loop
MSI
DESCRIPTION
The HEF4046B is a phase-locked loop circuit that consists
of a linear voltage controlled oscillator (VCO) and two
different phase comparators with a common signal input
amplifier and a common comparator input. A 7 V regulator
(zener) diode is provided for supply voltage regulation if
necessary. For functional description see further on in this
data.
FAMILY DATA
HEF4046BP(N): 16-lead DIL; plastic See Family Specifications
(SOT38-1)
HEF4046BD(F): 16-lead DIL; ceramic (cerdip) IDD LIMITS category MSI
(SOT74)
See further on in this data.
HEF4046BT(D): 16-lead SO; plastic
(SOT109-1)
( ): Package Designator North America
January 1995 2
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HEF4046B
Phase-locked loop
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PINNING
1. Phase comparator pulse output
2. Phase comparator 1 output
3. Comparator input
4. VCO output
5. Inhibit input
6. Capacitor C1 connection A
7. Capacitor C1 connection B
8. VSS
9. VCO input
10. Source-follower output
11. Resistor R1 connection
12. Resistor R2 connection
13. Phase comparator 2 output
14. Signal input
15. Zener diode input for regulated supply.
Fig.2 Pinning diagram.
FUNCTIONAL DESCRIPTION factor to obtain the maximum lock range. The average
output voltage of the phase comparator is equal to 1⁄2 VDD
VCO part
when there is no signal or noise at the signal input. The
The VCO requires one external capacitor (C1) and one or average voltage to the VCO input is supplied by the
two external resistors (R1 or R1 and R2). Resistor R1 and low-pass filter connected to the output of phase
capacitor C1 determine the frequency range of the VCO. comparator 1. This also causes the VCO to oscillate at the
Resistor R2 enables the VCO to have a frequency off-set centre frequency (fo). The frequency capture range (2 fc) is
if required. The high input impedance of the VCO simplifies defined as the frequency range of input signals on which
the design of low-pass filters; it permits the designer a wide the PLL will lock if it was initially out of lock. The frequency
choice of resistor/capacitor ranges. In order not to load the lock range (2 fL) is defined as the frequency range of input
low-pass filter, a source-follower output of the VCO input signals on which the loop will stay locked if it was initially
voltage is provided at pin 10. If this pin (SFOUT) is used, a in lock. The capture range is smaller or equal to the lock
load resistor (RSF) should be connected from this pin to range.
VSS; if unused, this pin should be left open. The VCO
With phase comparator 1, the range of frequencies over
output (pin 4) can either be connected directly to the
which the PLL can acquire lock (capture range) depends
comparator input (pin 3) or via a frequency divider. A LOW
on the low-pass filter characteristics and this range can be
level at the inhibit input (pin 5) enables the VCO and the
made as large as the lock range. Phase comparator 1
source follower, while a HIGH level turns off both to
enables the PLL system to remain in lock in spite of high
minimize stand-by power consumption.
amounts of noise in the input signal. A typical behaviour of
this type of phase comparator is that it may lock onto input
Phase comparators frequencies that are close to harmonics of the VCO centre
The phase-comparator signal input (pin 14) can be frequency. Another typical behaviour is, that the phase
direct-coupled, provided the signal swing is between the angle between the signal and comparator input varies
standard HE4000B family input logic levels. The signal between 0° and 180° and is 90° at the centre frequency.
must be capacitively coupled to the self-biasing amplifier Figure 3 shows the typical phase-to-output response
at the signal input in case of smaller swings. Phase characteristic.
comparator 1 is an EXCLUSIVE-OR network. The signal
and comparator input frequencies must have a 50% duty
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Fig.4 Typical waveforms for phase-locked loop employing phase comparator 1 in locked condition of fo.
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Phase comparator 2 is an edge-controlled digital memory comparator inputs are equal in both phase and frequency.
network. It consists of four flip-flops, control gating and a At this stable point, both p and n-type drivers remain OFF
3-state output circuit comprising p and n-type drivers and thus the phase comparator output becomes an open
having a common output node. When the p-type or n-type circuit and keeps the voltage at the capacitor of the
drivers are ON, they pull the output up to VDD or down to low-pass filter constant.
VSS respectively. This type of phase comparator only acts
Moreover, the signal at the phase comparator pulse output
on the positive-going edges of the signals at SIGNIN and
(PCPOUT) is a HIGH level which can be used for indicating
COMPIN. Therefore, the duty factors of these signals are
a locked condition. Thus, for phase comparator 2 no phase
not of importance.
difference exists between the signal and comparator
If the signal input frequency is higher than the comparator inputs over the full VCO frequency range. Moreover, the
input frequency, the p-type output driver is maintained ON power dissipation due to the low-pass filter is reduced
most of the time, and both the n and p-type drivers are when this type of phase comparator is used because both
OFF (3-state) the remainder of the time. If the signal input p and n-type output drivers are OFF for most of the signal
frequency is lower than the comparator input frequency, input cycle. It should be noted that the PLL lock range for
the n-type output driver is maintained ON most of the time, this type of phase comparator is equal to the capture
and both the n and p-type drivers are OFF the remainder range, independent of the low-pass filter. With no signal
of the time. If the signal input and comparator input present at the signal input, the VCO is adjusted to its
frequencies are equal, but the signal input lags the lowest frequency for phase comparator 2 . Figure 5 shows
comparator input in phase, the n-type output driver is typical waveforms for a PLL employing this type of phase
maintained ON for a time corresponding to the phase comparator in locked condition.
difference. If the comparator input lags the signal input in
phase, the p-type output driver is maintained ON for a time
corresponding to the phase difference. Subsequently, the
voltage at the capacitor of the low-pass filter connected to
this phase comparator is adjusted until the signal and
Fig.5 Typical waveforms for phase-locked loop employing phase comparator 2 in locked condition.
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Figure 6 shows the state diagram for phase comparator 2. The state diagram assumes, that only one transition on
Each circle represents a state of the comparator. The either the signal input or comparator input occurs at any
number at the top, inside each circle, represents the state instant. States 3, 5, 9 and 11 represent the condition at the
of the comparator, while the logic state of the signal and output when the p-type driver is ON, while states 2, 4, 10
comparator inputs are represented by a ‘0’ for a logic LOW and 12 determine the condition when the n-type driver is
or a ‘1’ for a logic HIGH, and they are shown in the left and ON. States 1, 6, 7 and 8 represent the condition when the
right bottom of each circle. output is in its high impedance OFF state; i.e. both p and
n-type drivers are OFF, and the PCPOUT output is HIGH.
The transitions from one to another result from either a
The condition at output PCPOUT for all other states is LOW.
logic change at the signal input (S) or the comparator input
(C). A positive-going and a negative-going transition are
shown by an arrow pointing up or down respectively.
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DC CHARACTERISTICS
VSS = 0 V
Tamb (°C)
VDD
SYMBOL −40 + 25 + 85
V
TYP. MAX. TYP. MAX. TYP. MAX.
Supply current 5 − − 20 − − − µA
(note 1) 10 ID − − 300 − − − µA
15 − − 750 − − − µA
Quiescent device 5 − 20 − 20 − 150 µA
current (note 2) 10 IDD − 40 − 40 − 300 µA
15 − 80 − 80 − 600 µA
Notes
1. Pin 15 open; pin 5 at VDD; pins 3 and 9 at VSS; pin 14 open.
2. Pin 15 open; pin 5 at VDD; pins 3 and 9 at VSS; pin 14 at VDD; input current pin 14 not included.
AC CHARACTERISTICS
VSS = 0 V; Tamb = 25 °C; CL = 50 pF; input transition times ≤ 20 ns
VDD
SYMBOL MIN. TYP. MAX.
V
Phase comparators
Operating supply voltage VDD 3 15 V
Input resistance 5 750 kΩ
at self-bias
at SIGNIN 10 RIN 220 kΩ
operating point
15 140 kΩ
A.C. coupled input 5 150 mV peak-to-peak values;
sensitivity 10 VIN 150 mV R1 = 10 kΩ; R2 = ∞;
C1 = 100 pF; independent
at SIGNIN 15 200 mV
of the lock range
D.C. coupled input sensitivity
at SIGNIN; COMPIN 5 1,5 V
LOW level 10 VIL 3,0 V
15 4,0 V
full temperature range
5 3,5 V
HIGH level 10 VIH 7,0 V
15 11,0 V
Input current 5 7 µA
at SIGNIN 10 + IIN 30 µA SIGNIN at VDD
15 70 µA
5 3 µA
10 −IIN 18 µA SIGNIN at VSS
15 45 µA
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VDD
SYMBOL MIN. TYP. MAX.
V
VCO
Operating supply VDD 3 15 V as •xed oscillator only
voltage 5 15 V phase-locked loop operation
Power dissipation 5 150 µW fo = 10 kHz; R1 = 1 MΩ;
10 P 2500 µW R2 = ∞; VCOIN at 1⁄2 VDD;
15 9000 µW see also Figs 10 and 11
Maximum operating 5 0,5 1,0 MHz VCOIN at VDD;
frequency 10 fmax 1,0 2,0 MHz R1 = 10 kΩ; R2 = ∞;
15 1,3 2,7 MHz C1 = 50 pF
Temperature/ 5 0,220,30 %/°C no frequency offset
frequency 10 0,040,05 %/°C (fmin = 0);
stability 15 0,010,05 %/°C see also note 1
5 00,22 %/°C with frequency offset
10 00,04 %/°C (fmin > 0);
15 00,01 %/°C see also note 1
Linearity 5 0,50 % R1 > 10 kΩ see Fig.13
10 0,25 % R1 > 400 kΩ and Figs 14
15 0,25 % R1 = 1 MΩ 15 and 16
Duty factor at 5 50 %
VCOOUT 10 δ 50 %
15 50 %
Input resistance at 5 106 MΩ
VCOIN 10 RIN 106 MΩ
15 106 MΩ
Source follower
Offset voltage 5 1,7 V
RSF = 10 kΩ;
VCOIN minus 10 2,0 V
VCOIN at 1⁄2 VDD
SFOUT 15 2,1 V
5 1,5 V
RSF = 50 kΩ;
10 1,7 V
VCOIN at 1⁄2 VDD
15 1,8 V
Linearity 5 0,3 %
RSF > 50 kΩ;
10 1,0 %
see Fig.13
15 1,3 %
Zener diode
Zener voltage VZ 7,3 V IZ = 50 µA
Dynamic resistance RZ 25 Ω IZ = 1 mA
Notes
1. Over the recommended component range.
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DESIGN INFORMATION
b) Given fmin and fmax: use fmin with Fig.8 to determine R2 and C1; calculate
f max f max
----------- ; use ----------
-
f min f min
January 1995 9
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Fig.7 Typical centre frequency as a function of capacitor C1; Tamb = 25 °C; VCOIN at 1⁄2 VDD; INH at VSS; R2 = ∞.
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Fig.8 Typical frequency offset as a function of capacitor C1; Tamb = 25 °C; VCOIN at VSS; INH at VSS; R1 = ∞.
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′ f1 + f2
f o = --------------
-
2
′
f o – fo
- × 100%
lin. = ---------------
′
fo
Figure 13 and the above
formula also apply to
source follower linearity:
substitute VSF OUT for f.
∆V = 0,3 V at VDD = 5 V
∆V = 2,5 V at VDD = 10 V
∆V = 5 V at VDD = 15 V
January 1995 14
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Fig.14 VCO frequency linearity as a function of R1; Fig.15 VCO frequency linearity as a function of R1;
R2 = ∞; VDD = 5 V. R2 = ∞; VDD = 10 V.
January 1995 15
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Lorsque le système est mis sous tension, les signaux qui peuvent apparaître sont de petite
amplitude et on peut supposer son fonctionnement linéaire (approximation des petits signaux). On
étudie alors sa stabilité en utilisant les critères que l'on connaît :
Considérons le système bouclé décrit par le schéma-bloc de la Figure 1.
e + s
A(p)
-
B(p)
Figure 1 : Schéma-bloc d'un système bouclé simple
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Si cette fonction de transfert H (p) possède un pôle complexe p0 = 0 +j 0, elle a aussi le pôle
complexe conjugué p0* = 0 -j 0.
Dans ces conditions, on peut mettre dans l'expression de H(p) le terme suivant en facteur :
1 K 0
K 2 2 2 2 2
p + 0 + 0 −2 0p 0 (p − 0) + 0
On en déduit que dans la réponse temporelle du système à une impulsion de bruit (modélisée par
un Dirac : réponse impulsionnelle), il existe un terme de la forme1 :
K 0t
f (t) e sin 0t
0
Le système répond donc à cette impulsion de bruit par une sinusoïde dont l'enveloppe est
croissante (système instable) on décroissante (système stable) selon que est positif ou négatif.
Si le pôle est réel, la réponse est purement exponentielle, croissante ou décroissante selon le
signe de ce pôle.
On retrouve donc le critère fondamental sur la stabilité des systèmes : c'est le signe de la partie
réelle des pôles de la fonction de transfert du système qui définit la stabilité. Les autres critères
s'en déduisent, en particulier la méthode de Nyquist que l'on utilisera ici.
La condition limite (limite entre stabilité et instabilité) est rencontrée lorsque la partie réelle du
pôle est nulle. S'il est complexe, il est alors imaginaire pur de la forme p0 = j 0 et la réponse à une
impulsion de bruit est une sinusoïde d'amplitude constante et de pulsation 0.
1
Sous l’effet d’une perturbation d’une autre forme, la forme du signal est plus complexe. Néanmoins, l'exemple d'un
Dirac perturbateur illustre bien le problème de la stabilité du système.
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C'est ce cas qui est envisagé dans les exemples du cours.
3
En effet, on ne s'intéresse qu'à ce premier harmonique puisque l'on suppose que l'amplitude des harmoniques de rang
supérieur, s'ils existent, est fortement atténuée par un élément sélectif.
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2. Préparation
2.1. Le montage
VE
Pont de Wien
+
VS VF
R
-
C
R2 R C
R1
Le montage étudié est celui de la Figure 2. On considère ici que R1 et R2 sont constants. Le gain
de l'amplificateur opérationnel est supposé très grand et indépendant de la fréquence. Enfin, on se
place dans le cadre de l'approximation des petits signaux pour étudier le démarrage des oscillations.
Questions :
1. Identifier la chaîne d’action et la chaîne de filtrage et représenter l’ensemble sous la forme du
schéma-bloc d’un système linéaire bouclé en explicitant A (action) et B (réaction). En posant
= RC, montrer que le gain en boucle ouverte GBO est :
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R2 p
G BO (p) − 1+
R1 1 + 3 p + 2 p2
2. Tracer le diagramme de Bode de GBO, en module et phase. Faire apparaître les asymptotes sur le
diagramme de Bode en amplitude. Préciser la fréquence centrale f0 du filtre GBO, sa bande
passante ∆f et son facteur de qualité Q. Compte tenu de la sélectivité du pont de Wien (le
facteur de qualité d'une cellule de filtrage à quartz dépasse 1000), l'approximation du premier
harmonique vous paraît-elle justifiée ? A quel nœud du montage peut-on recueillir une tension
"quasi-sinusoïdale" ?
3. Appliquer le critère de Barkhausen pour trouver la condition limite (égalité) portant sur R1/R2 et
la fréquence des oscillations.
4. Déterminer directement la place des pôles de la fonction de transfert en boucle fermée. En
déduire à quelle condition sur les grandeurs du montage le système est stable ou non.
5. Mettre en œuvre le critère de Nyquist4 pour trouver dans quel domaine doit se trouver la valeur
du rapport R1/R2 pour qu'une oscillation prenne naissance dans le circuit. Comparer au résultat
de la question 5.
6. Que se passe-t-il une fois que les oscillations ont démarré ? En particulier, quel phénomène
limite en pratique l’amplitude des oscillations ? Conclure sur le caractère stable ou instable de
l'amplitude des oscillations compte tenu de la sélectivité du pont de Wien employé.
Plutôt que de laisser l'amplificateur opérationnel introduire une non-linéarité incontrôlée qui
distordrait le signal, on préfère contrôler le gain de l'amplificateur constitué par l'amplificateur
opérationnel, attaqué sur son entrée non inverseuse, et le pont R1 - R2. Ce contrôle est fait par
l'intermédiaire de R1 dont la valeur va dépendre de l'amplitude de l'oscillation.
L’idée est la suivante :
si l’amplitude de l’oscillation augmente, le gain A de la chaîne doit diminuer,
si l’amplitude de l’oscillation diminue, le gain A de la chaîne d’action doit augmenter.
Pour cela, R1 est constitué par une résistance fixe R1' en série avec la résistance drain - source
RDS(X) d'un transistor à effet de champ (cf. Figure 3), où X représente l'amplitude des oscillations
du signal quasi-sinusoïdal :
R1 = R1' + RDS(X)
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S'il a déjà été vu en cours…
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R1'
R1
D G
S
RDS(X)
Figure 3 : Montage avec contrôle de gain.
IDS
VGS = 0
VGS < 0
0 VDS
Pour cela, on envisage un étage détecteur d’amplitude (seule l’amplitude de l’oscillation compte
ici, pas sa fréquence), de la forme suivante :
V1 Rd Cd V2
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Questions :
1. Quel doit être le sens de variation de RDS en fonction de X pour pouvoir envisager un contrôle
actif de gain (écrire le nouveau gain A de la chaîne d’action de l’oscillateur en fonction de R1',
R2, et RDS(X)) ?
2. Quel est succinctement le fonctionnement physique d’un transistor JFET ? Rappeler les
différents régimes de fonctionnement possibles du transistor. Tracer sur un même graphe la
caractéristique ID = ID(VGS) en régime source de courant et le réseau ID = IDS(VDS) paramétré en
VGS en y indiquant les différents régimes. Rappeler l’équation approchée de la caractéristique de
transfert ID = IDS(VGS) en régime source de courant en fonction de deux paramètres VT et IDSS
que vous définirez.
3. Comment fonctionne le montage détecteur de crête décrit ci-dessus ? V1 étant une tension
sinusoïdale de fréquence f, comment choisir quantitativement Rd et Cd pour effectuer une
détection de la valeur crête ?
4. Comment assurer un contrôle automatique du gain A à l'aide d'un montage analogue à celui de
la figure 5 ? Indiquer le schéma du montage complet de l’oscillateur avec contrôle actif de gain.
3. Travail expérimental
Construire le montage de la Figure 2 où R1 est une résistance fixe et R2 une résistance que vous
pouvez ajuster (potentiomètre) pour passer au delà de la limite de stabilité.
Vérifiez que vous obtenez des oscillations, mesurez leur fréquence et leur amplitude en fonction
de R2. Observez les formes d'onde de VE et de VS . Commentez vos observations.
Le JFET utilisé est le 2N4416. Son brochage vu de dessus est donné sur la Figure 6. Pour
indication, la valeur typique de sa tension de seuil VT est d'environ –3 V. De plus, si l'on exprime le
courant de drain en régime source de courant sous la forme suivante :
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VGS
I Dsc I DSS 1 −
VT
Vue de dessus
Boîtier D ATTENTION :
VGS ≤ 0 et VDS > 0
2N4416
Figure 6 : Brochage du JFET utilisé.
4. En déduire les valeurs de Rl' et des composants du montage de redressement - filtrage qui
génère VGS à partir de la tension de sortie (R2 a la même valeur que précédemment).
5. Remplacez R1 par l'association R1' - RDS que vous avez calculée. Vérifiez que vous obtenez des
oscillations, mesurez leur fréquence et leur amplitude, observez la forme d'onde et commentez.
Pouvez vous régler l'amplitude de l'oscillation ? Dans quelles limites ? Commentez.
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