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INTRODUCTION GENERALE
1. OBJECTIF
2. PLAN DU COURS
3. Chapitre I. Généralités sur les Machines Electriques
4. Chapitre II. Machines à Courant Continu
5. Chapitre III. Moteur shunt a courant continu (ou à Excitation Séparée)
6. Chapitre IV. Moteur Série à Courant Continu
I.1.DEFINITION
I.3.ETUDE EXPERIMENTALE
c) Les deux expériences précédentes seraient sans intérêt s’il était nécessaire de
disposer d’un moteur d’entrainement pour produire un champ tournant.
Dans le premier cas, on constate que l’aiguille semble fixe, alors que,
dans le deuxième, le disque semble tourner, à vitesse lente, dans le sens inverse du
sens de rotation du champ.
Elles utilisent des pièces polaires rapportées sur une culasse, avec des
enroulements d’excitation constitués par des bobines.
Le nombre des pôles est d’autant plus élevé que la vitesse du moteur
d’entrainement est plus lente.
Ces rotors dont le diamètre est grand (dizaine de mètre) alors que leur
longueur est faible (de l’ordre de un mètre) sont le plus souvent à axe vertical ; on les
utilise dans les Centrales Hydrauliques.
En réalité, les spires sont réparties dans plusieurs encoches. Par fois
aussi, on emploie deux bobines donnant quatre pôles, mais jamais d’avantage.
4.3. Remarques
Plus généralement :
On a: 𝑛𝑒 = 𝑓, 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑛𝑒 = 𝑝 𝑛
Soit : 𝑓 = 𝑝 𝑛
b) l’étude théorique des machines à pôles lisses est beaucoup plus simple que
celle des machines à pôles saillants.
Par ailleurs, bien que les machines tournantes ont, le plus souvent, un
fonctionnement légèrement saturé, nous supposerons, pour simplifier nos études que
les machines ne sont pas saturées.
𝑏 = 𝐵𝑀 cos(𝑝𝜃 − 𝜔𝑡)
6.1. Production
𝐵𝑀
𝑏= {cos(𝜃𝑒 − 𝜔𝑡) + cos(𝜃𝑒 + 𝜔𝑡)}
2
b) Avant de procéder au calcul du champ dans l’entrefer, il faut bien préciser les
conventions choisies en évitant de confondre les diagrammes d’espace et de
temps.
En effet, pour ces diagrammes, on peut choisir soit des systèmes directs,
soit des systèmes inverses, les sens positifs étant respectivement le sens horaire pour
les diagrammes d’espace et le sens trigonométriques pour les diagrammes de temps.
Par ailleurs, nous choisissons comme origine dans l’espace l’axe ox qui
a même direction que la normale orientée à la phase 1. Enfin, nous supposons qu’au
temps t = 0, le courant est maximal dans la phase 1.
La relation (b = A J cos θe), que nous avons établie pour un rotor à pôles
lisses à l’arrêt, est alors applicable à chacune des phases, à condition de remplacer
le courant continu J par le courant alternatif correspondant.
𝑏1 = 𝐴 𝐼𝑀 cos 𝜃𝑒 cos 𝜔𝑡
2𝜋 2𝜋
𝑏2 = 𝐴 𝐼𝑀 cos (𝜃𝑒 − ) cos (𝜔𝑡 − )
3 3
4𝜋 4𝜋
𝑏3 = 𝐴 𝐼𝑀 cos (𝜃𝑒 − ) cos (𝜔𝑡 − ).
3 3
Or, ce champ est dans l’axe d’une phase quand le courant dans cette
phase est maximal. C’est ainsi qu’il engendre, à travers chacune des trois bobines un
flux alternatif qui est en phase avec l’intensité qui traverse la bobine concernée.
𝑆
𝑛 Φ𝑀 = 𝐾1 𝑁 𝐵𝑀 = 𝐿1 𝐼𝑀
2
𝐿 = 1,5 𝐿1
𝜑𝑓1 = 𝜑1 − 𝜑12
Comme les lignes de fuites ont un parcours important dans l’air, le flux
de fuites n’est pas saturable, il est aussi proportionnel au courant i1 qui l’a créé. Ainsi
on peut écrire :
𝑛1 𝜑𝑓1 = 𝑙 𝑖1
8.3. Remarque
0. INTRODUCTION GENERALE
1. OBJECTIF DU COURS
2. PLAN DU COURS
d. SELON LA GEOMETRIE
I.1.1.Rappel
Il est important que l’on sache que le soleil est une source importante
des toutes les formes primaires d’énergies qui existent sur la planète :
❖ Hydraulique ;
❖ Eolienne ;
❖ Nucléaire ;
❖ Géothermique ;
❖ Lumineuse ;
❖ Chimique
▪ Aspect énergétique ;
▪ Qualité énergétique ;
▪ Rendement énergétique ;
▪ Temps de réponse
• Capteurs électromécaniques : C’est un transducteur qui transforme un
mouvement en une information.
Exemple : Capteur de vitesse (génératrice tachymétrique).
Ici, on rencontre :
Pour des raisons mécaniques évidentes, les deux parties précitées sont
séparées d’un espace d’air que l’on appelle ENTREFER.
Figure I.2. (1), (2) et (3). Morphologies respectives des machines électriques
Figure I.2. (4). Description des éléments constitutifs d’une machine rotative
Figure I.2. (5) et (6). Vue extérieur et intérieur d’une machine électrique.
Les encoches sont des rainures fabriquées sur l’anneau des tôles (circuit
magnétique) à l’extérieur et destinée à recevoir les enroulements (circuits électriques).
II.1.DESCRIPTION
Mais alors que pour l’alternateur les extrémités de ce cadre sont reliées
à deux bagues isolées, dans le cas de la dynamo celles – ci sont reliées à deux demi
– cylindres parfaitement isolés sur lesquels frottent les balais.
La f.é.m. induite dans le cadre est alternative mais, si les balais sont
convenablement calés, on obtient aux bornes du récepteur une tension
unidirectionnelle.
L’enroulement, qui est du type fermé, est à deux couches. Il est différent
de celui de l’alternateur qui est du type ouvert et, le plus souvent, à une seule couche.
II.2.FONCTIONNEMENT EN GENERATEUR
II.2.1.Calcul de la f.é.m. induite
a) Balais sur la ligne neutre
Dans ces conditions, la f.é.m E, induite dans un brin actif, a une valeur
constante quelle que soit sa position entre les deux points neutres.
Comme le nombre de voies est toujours pair, on le désigne par 2a. Par
ailleurs, si la machine à 2p pôles, la durée de balayage du flux utile par pôle est p
fois plus faible que pour une machine à deux pôles, et la f.é.m. est p fois plus grande.
En définitive, on a :
𝑃
𝐸= 𝑛𝑁𝜙
𝑎
b) Balais décalé de α
Il est évident que le décalage des balais d’un angle α entraîne une
diminution de la f.é.m. puisque les f.é.m. induites dans les brins actifs compris dans
l’angle 2α se neutralisent.
𝑝𝑁𝑛𝜙
𝐸 = 𝐸0 𝑐𝑜𝑠𝛼𝑒 , 𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝐸0 = 𝑒𝑡 𝛼𝑒 = 𝑝𝛼
𝑎
II.2.2.Réaction d’induit
b) Pour étudier la réaction d’induit, nous allons nous placer dans le cas général
avec un décalage α des balais par rapport à la ligne neutre.
𝑃𝑒 𝐸 ′ 𝐼𝑎 𝑝𝑛
𝐶𝑒 = = = 𝐾𝐼𝑎 𝜙 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐾 =
2𝜋𝑁 2𝜋𝑁 2𝜋𝑎
En réalité, le couple utile (ou couple moteur) dont on dispose sur l’arbre
du moteur est très légèrement inférieur au couple électromagnétique.
En effet, en plus des pertes Joule, existent deux autres types de pertes :
▪ Les pertes par courants de Foucault et par Hystérésis dans les tôles de
l’armature qui sont en rotation ;
▪ Les pertes mécaniques qui sont dues au frottement sur les paliers et au
freinage produit par la ventilation.
𝐶𝑚 = 𝐶𝑒 − 𝐶𝑝
𝐶𝑚 ≃ 𝐶𝑒 = 𝐾𝐼𝑎 𝜙
𝑈𝐼−𝑝
▪ Pour le moteur : 𝜂= 𝑈𝐼
b) Pertes fer
c) Pertes mécaniques
Elles sont également de deux types, à savoir : les pertes par frottement
et les pertes par ventilation.
Les pertes par frottement, qui sont dues au contact des balais sur le
collecteur, sont sensiblement proportionnelles à la vitesse, tandis que les pertes par
ventilation, provoquées par le mouvement de l’air et par l’entrainement d’un
ventilateur (machines de type fermé), sont proportionnelles au carré de la vitesse.
d) Essai à vide
On peut mesurer en bloc les pertes fer et les pertes mécaniques par un
essai à vide.
A cet effet, on doit conserver le même flux par pôle et la même vitesse à
vide qu’en charge.
A cet effet, on fait fonctionner la machine, quel que soit son type
(génératrice ou moteur) en moteur à excitation séparée.
𝑝𝑚 + 𝑝𝑓 = 𝑈0 𝐼0 − 𝑅𝑎 𝐼02 ⋍ 𝑈0 𝐼0
𝑝 = 𝛼 + 𝛽𝐼 2
II.5.3.Remarque
a) La méthode des pertes séparées est une méthode indirecte qui donne un
rendement approché car elle ne tient pas compte de certaines pertes (dites
« supplémentaires ») qu’il est difficile de déterminer.
C’est ainsi que l’induction, qui devrait être constante sous un pôle, subit
de légères ondulations en raison des encoches.
b) A côté de cette méthode, il est existe d’autres méthodes qui sont basées sur la
détermination de la puissance mécanique en charge.
Ainsi le stator a tendance à être entrainé dans le même sens que le rotor.
On le maintient en équilibre au moyen d’un poids que l’on déplace sur une barre.
EXERCICE
1) Quelle est la f.é.m à vide de cette dynamo lorsque l’induction dans l’entrefer a
la valeur moyenne indiquée ?
2) Que devient cette f.é.m si, à partir de la ligne neutre théorique, on décale les
balais de 5° ? on supposera ici que, le long de l’entrefer, induction varie suivant
une loi sinusoïdale.
3) Quelle est (balais calés sur la ligne neutre réelle) la f.é.m en charge de la
dynamo et la réaction magnétique de l’induit lorsque la machine fonctionne à
peine charge ? résistance de l’enroulement de l’induit à chaud : 0,06Ω.
4) A quel affaiblissement de flux utile par pôle correspond cette réaction
magnétique ?
5) Quelle est la résistance d’une spire d’induit ?
𝑈
On a :𝐼 = 𝐼𝑎 + 𝐽𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝐽 = 𝑅
𝑝𝑛𝜙
𝐶𝑚 = 𝐾𝐼𝑎 𝜙 ≃ 𝐾 ′ 𝐼, 𝑎𝑣𝑒𝑐𝐾 = 𝐾𝜙 =
2𝜋𝑎
𝑈−𝑅𝑎 𝐼 1
D’où : 𝑁 ≃ 𝜙
= 𝜆′ (𝑈 − 𝑅𝑎 𝐼), 𝑎𝑣𝑒𝑐𝜆′ = 𝜆𝜙
𝐾′ 𝐾′
D’où :𝐶𝑚 = 𝛼𝑈 − 𝛽𝑁, 𝑎𝑣𝑒𝑐𝛼 = ,𝛽 =
𝑅𝑎 𝑅𝑎 𝜆′
III.2.DEMARRAGE DU MOTEUR
III.2.1.Introduction
Le démarrage d’un moteur, qui est initialement à l’arrêt pose les deux
problèmes suivants :
𝑝 𝑈
𝑈 = 𝐸 ′ + 𝑅𝑎 𝐼𝑎 ≃ 𝐸 ′ = 𝑛𝑁𝜙, 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑅𝑎 𝐼𝑎 ≃
𝑎 50
𝑈
D’où :𝑁 ∼ 𝜙 𝑑𝑜𝑛𝑐, 𝑠𝑖 , 𝜙 → 0, 𝑁 → ∞
𝐶𝑚 = 𝐾𝐼𝜙 = 𝐾′𝐼
On a : U = R1 IM
𝑅2 𝑅3
Avec le même raisonnement, on a : 𝑅3 = 𝑝
, 𝑅4 = 𝑝
…
On arrête le calcul dès que l’on trouve une valeur de la résistance voisine
ou légèrement supérieure à p Ra.
III.3.VARIATION DE LA VITESSE
𝑈 − 𝑅𝐼
𝑁= 𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝑅 = 𝑅𝑎 + 𝑅ℎ
𝜆𝜙
a) Réglage rhéostatique
Avec : 𝐶 = 𝐾𝐼𝜙 = 𝐾 ′ 𝐼
𝑈 𝐾′
Pour 𝐶 = 0,1 = 0, 𝑁 = 𝜆′ 𝑈; Pour 𝑁 = 0,1 = 𝑅 , 𝐶 = 𝑅
𝑁 ≈ 𝑈𝜆𝜙
Pour ces deux raisons, la plage de réglage, qui est possible avec ce
procédé est fortement limitée (soit environ de un à trois fois la vitesse nominale).
a) Freinage rhéostatique
𝑈+𝐸
𝐼= 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝐶 = 𝐾𝐼𝜙
𝑅𝑎 + 𝑅ℎ
Comme le sens de rotation n’a pas changé, le couple ainsi exercé a pour
effet de la freiner.
Mais si, comme on le suppose, cette tension est constante, il faut, pour
cela, que la vitesse du groupe augmente légèrement.
III.5.CONVERTISSEUR MECANIQUE
5.1. Introduction
𝐸 − 𝐸′
𝐼𝑐 =
𝑅𝑎 + 𝑅′𝑎
𝑈𝑐 = 𝑅 ′ + 𝑅 ′ 𝑎 𝐼𝑐 ≃ 𝐸 ′ = 𝐸 − 𝑅𝑎 𝐼𝑐
Le groupe Uc (Ic) est alors représenté par une famille de droites parallèles
et équidistantes. Ces droites ont une faible pente, puisque la chute de tension dans
l’induit de la génératrice demeure faible.
Elles coupent l’axe des tensions en des points d’ordonnées E0, E1, E2…
qui correspondent ces valeurs J0, J1, J2… du courant d’excitation de la génératrice.
EXERCICES
1) Calculer I0, déterminer la vitesse du moteur à vide, vérifier qu’à vide, les pertes
Joule peuvent être négligées devant les autres pertes.
Dans tout le problème, on supposera que les pertes dans le fer et les pertes
mécaniques sont négligeables.
𝐶𝑚 = 𝐾Φ𝐼𝑎 ≃ 𝐾 ′ 𝐼 ′ , 𝑎𝑣𝑒𝑐𝐾 ′ = 𝐾𝛼
Par ailleurs, on a :
𝑝
𝑈 = (𝑅𝑎 + 𝑅𝑖 )𝐼 = 𝐸 ′ = 𝑛𝑁Φ = 𝜆𝑁𝐼
𝑎
Soit :
𝑈 − (𝑅𝑎 + 𝑅𝑖 )𝐼 𝑈 − (𝑅𝑎 + 𝑅𝑖 )𝐼
𝑁= = 𝜆′
𝜆𝐼 𝐼
Les graphes sont des droites qui passent respectivement par l’origine et
𝑈
par le point de court – circuit 𝐼𝑐𝑐 = 𝑅
𝑎 +𝑅𝑖
IV.2.DEMARRAGE DU MOTEUR
a) Le montage est simple car il suffit de relier le rhéostat en série avec l’induit et
l’inducteur. Le démarrage s’effectue en conduisant la manette du plot zéro, qui
est un plot « mort » jusqu’au dernier, mais en marquant un temps d’arrêt sur
chacun d’eux pour laisser le rotor prendre sa vitesse. On arrête le moteur en
revenant au zéro.
b) Pour calculer les différents éléments RH1, RH2… du rhéostat de démarrage, on
procède comme pour le moteur shunt en se fixant les deux valeurs extrêmes
du courant, soit :𝐼𝑚 ≃ 𝐼𝑛 𝑒𝑡𝐼𝑀 ≃ 2𝐼𝑚
𝑈 − 𝑅𝐼 𝑈−𝑅𝐼
𝑁= = 𝜆′ 𝐼 𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝑅 = 𝑅𝑎 + 𝑅𝑖 + 𝑅ℎ
𝜆Φ
𝑈−(𝑅𝑎 +𝑅𝑖 )
Soit :𝑁 = 𝜆′ − 𝜆′𝑅ℎ
𝐼
𝑅ℎ1 = 𝑅1 − 𝑅𝜈 𝑅ℎ1 = 𝑅2 − 𝑅3 …
a) Réglage rhéostatique
a) Pour inverser le sens de marche d’un moteur série, on doit, comme pour un
moteur shunt, permuter les connexions entre l’inducteur et induit.
b) La génératrice série n’est pas stable aussi, pour obtenir le freinage d’une
machine série, on doit l’alimenter en excitation séparée. Ce procédé est utilisé
en traction électrique à courant continu.
IV.5.MOTEUR UNIVERSEL
Un tel moteur, qui fonctionne aussi bien en continu qu’en alternatif est
appelé moteur universel.
Sa construction doit être plus soignée que celle d’un moteur à courant
continu classique (inducteur feuilleté…) pour réduire les pertes par courants de
Foucault.
Ce moteur très utilisé pour les petites puissances tourne très vite (3000
à 8000 tr/mn) afin d’avoir de bonnes conditions de commutation.
b) Le schéma d’un moteur universel est le même que celui d’un moteur série à
courant continu, mais il faut lui ajouter une inductance L.
a) Pour faciliter le choix d’un moteur électrique en vue d’un entraînement donné,
on classe les caractéristiques mécaniques en deux familles :
A cet effet, nous allons représenter, sur deux diagrammes différents, les
caractéristiques Cm (I) et Cm (N) des deux moteurs.
Supposons que, pour une durée limitée (montage d’une côté pour un
véhicule…), on ait besoin d’un couple double du courant nominal.
EXERCICES
E(V) 60 765 1030 1270 1350 1470 1640 1700 1800 19000
0
J(A) 32 420 600 865 1000 1300 1750 1900 2160 2500
5
II. Un moteur bipolaire à courant continu, excitation série, est caractérisé par sa
résistance interne totale R = 0,1Ω, et par un circuit magnétique non saturé (flux
proportionnel à l’intensité du courant).
Alimenté sous une tension U = 750V, il est traversé par un courant d’intensité I =
200A, et la fréquence de rotation de l’induit est N = 10 tr/s.
a) Vérifier que le moteur entraînait bien cette charge dans la partie (1) du
problème.
b) Calculer l’intensité du courant, puis la tension à appliquer pour obtenir une
fréquence de rotation N’ = 5 tr/s.
III. Les essais d’un moteur à excitation série ont donné les résultats suivants :
Dans tout le problème, on supposera que le circuit magnétique du moteur n’est pas
saturé et que les pertes autres que par effet Joule sont négligées.
On alimente maintenant le moteur sous tension constante égale à U n et, pour régler
son fonctionnement, on ajoute une résistance Rs en série avec le moteur.
II.1.Expression du flux
II.2.Inductances saturées
II.3.Pertes fer d’un circuit magnétique
EXERCICE
CHAPITRE III. TRANSFORMATEUR MONOPHASE
IV.1.Transformateur parfait
IV.2.Transformateur réel
IV.3.Plaque signalétique et plaque à bornes
IV.4.Diagramme de Kapp
IV.5.Rendement
EXERCICES
CHAPITRE IV. TRANSFORMATEUR TRIPHASE
V.1.Grandeurs caractéristiques
V.2.Choix d’un mode de couplage
V.3.Etude théorique en régime équilibré
V.4.Etude d’un transformateur triphasé
EXERCICES
CHAPITRE V. MACHINES A COURANT CONTINU
VI.1.Description
VI.2.Fonctionnement en génératrice
VI.3.Génératrice à excitation séparée
VI.4.Réversibilité d’une dynamo
VI.5.Rendement d’une dynamo
EXERCICES
CHAPITRE VI. MOTEUR SHUNT A COURANT CONTINU (OU A EXCITATION
SEPAREE)
VII.1.Caractéristique mécanique
VII.2.Démarrage du moteur
VII.3.Variation de la vitesse
VII.4.Inversion du sens de marche et freinage
VII.5.Convertisseur mécanique
EXERCICES
CHAPITRE VII. MOTEUR SERIE A COURANT CONTINU
VIII.1.Caractéristique mécanique
VIII.2.Démarrage du moteur
VIII.3.Réglage de la vitesse
VIII.4.Inversion du sens de marche et freinage
VIII.5.Moteur universel
VIII.6.Choix d’un moteur
RECUEIL DES EXERCICES
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
➢ p = 1 (2 pôles) ;
➢ p = 2 (4 pôles).
1.1. Stator
Au stator, nous avons l'induit (circuit de puissance). C'est un bobinage
triphasé, généralement couplé en étoile.
Nous désignerons par N le nombre des brins actifs par phase et nous
supposerons que le flux, qui traverse chacune des spires au cours de la rotation est
parfaitement sinusoïdal.
𝑁 𝑑𝜑 𝑁
𝑒=− = 𝜔. Φ𝑀 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡 = 𝐸√2 sin 𝜔𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝜔 = 2𝜋𝑓
2 𝑑𝑡 2
Soit :
𝐸𝑡 = 2,22 𝑓 𝑁 Φ 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ Φ = Φ𝑀
Ces spires étant décalées d’un angle électrique αe, les f.é.m engendrées
par le champ tournant dans les brins actifs, qui occupent les encoches 2 – 2’ sont en
retard de αe sur celles engendrées dans les brins actifs des encoches 1 – 1’.
𝑂𝐶
𝑘1 = = sin(𝑚𝛼𝑒 /2)/(𝑚 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑒 /2)
𝑚 𝑥 𝑂𝐴
𝐸 = 2,22 𝑘1 𝑘2 𝑓 𝑁 Φ = 𝐾 𝑝 𝑛 𝑁 Φ
C’est pour cette raison que ce phénomène est appelé réaction d’induit.
Cependant, son étude est plus complexe que pour une dynamo.
En effet, alors que, pour une dynamo, l’intensité débitée est forcément
en phase avec la f.é.m. induite (car il s’agit de courant continu), celle – ci dans le cas
d’un alternateur, subit un déphasage qui dépend de la nature du récepteur branché
à ses bornes : résistance pure, inductance, capacité…
a) Débit avec Ψ = 0
Quand le rotor est dans la position de cette figure, la f.é.m induite par
le rotor dans le stator est maximale. Comme le courant est en phase avec cette f.é.m,
son intensité est également maximale.
Comme le champ tournant produit par un stator triphasé est dans l’axe
d’une phase quand l’intensité est maximale dans cette phase, on en déduit que l’axe
du champ produit par l’induit est perpendiculaire au champ de l’inducteur. Pour
cette raison, la réactance de l’induit est dite transversale.
Le champ tournant statorique qui, à cet instant, est dans l’axe de cette
phase (puisque le courant qui le traverse est maximal) est en opposition avec le
champ tournant rotorique.
l’excitation, on dit que les ampères – tours de l’induit sont démagnétisant. Ainsi on
peut conclure :
d) Cas général
e) Diagramme de Fresnel
En effet, on a montré que le champ tournant créé par les trois phases
du stator produisait un flux alternatif à travers chacune des phases du stator, flux
qui était maximal dans une phase à l’instant où le courant est maximal dans cette
phase.
En définitive, comme les flux sont proportionnels aux inductions qui les
créent, on peut sur un diagramme des temps, reproduire à l’échelle des flux, le
diagramme d’espace des inductions.
De plus, comme les f.é.m induites par ces flux sinusoïdaux sont liées
𝑑𝜑
par la relation 𝑒 = −𝑛 𝑑𝑡 (𝑠𝑜𝑖𝑡: Ḛ = −𝑗 𝑛𝜔Φ 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑥𝑒𝑠), on obtient le diagramme des
tensions par une rotation de 90° en arrière du diagramme des flux et par une
adaptation à l’échelle des tensions.
𝑋 = 𝑋𝑖 + 𝑥
Ainsi Icc, qui est proportionnel à cette f.é.m est proportionnel au courant
d’excitation.
Après avoir représenté les deux graphes, on choisit, pour une excitation
J donnée, des points A et B sur les parties des caractéristiques, puisque la réactance
synchrone est définie en l’absence de saturation. On a :
𝐸 𝐴𝑀
𝑍 = √𝑅 2 + 𝑋 2 = =
𝐼𝑐𝑐 𝐵𝑀
Remarques
- Les pertes mécaniques : ces pertes dues au frottement de l’arbre sur les paliers
et à la réactance de l’air au mouvement du rotor, ne dépendent que de la
vitesse. Elles sont donc constantes puisque la vitesse d’une machine
synchrone est invariable.
- Les pertes fer : ces pertes, dues à l’hystérésis et aux courants de Foucault, ne
dépendent que de la fréquence et de l’induction maximale dans l’entrefer. Elles
sont également constantes puisque, pour un alternateur fonctionnant sur un
réseau à tension constante, ces deux gradeurs ne varient pas avec la charge.
Si on désigne par α l’ensemble de ces pertes constantes, on a :
𝛼 = 𝑝𝑚 + 𝑝ℎ + 𝑝𝑓 + (𝑈 𝐽)
Alors qu’il est facile de mesurer les pertes Joule par excitation, on
détermine globalement les autres pertes par la méthode du moteur taré.
Les seules pertes variables avec la charge sont les pertes Joule dans
l’induit. Si R désigne la résistance d’une phase, on a :
𝑃𝑗 = 3 𝑅 𝐼 2
3 𝑉 𝐼 𝑐𝑜𝑠𝜑
𝜂=
3 𝑉 𝐼 𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝛼 + 3 𝑅 𝐼 2
Comme pour les autres machines, le rendement est maximal quand les
pertes constantes sont égales aux pertes variables.
a) Même ordre de succession des phases. A cet effet, on branche aux bornes de
l’interrupteur des lampes (dites de couplage) capables de supporter le double
de la tension du secteur. Ces lampes doivent s’allumer et s’éteindre ensemble,
le couplage devant se faire à l’extinction.
b) Egalité des tensions. On règle la vitesse de l’alternateur en agissant sur son
excitation.
c) Egalité des fréquences. On règle la vitesse de l’alternateur en agissant sur le
moteur d’entraînement ; plus sa vitesse est voisine de celle du réseau et plus
les lampes de couplage battent lentement.
6.3. Stabilité
𝐴𝑏 ′ = 𝑋 𝐼 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 𝑘 𝑃, 𝐴𝑏 = 𝑋 𝐼 𝑠𝑖𝑛𝜑 = 𝑘 𝑄
𝑃𝑒 = 3 𝑉 𝐼 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 𝐶𝜔/𝑃
𝐶 = 3 𝑝 𝑉 𝐸 𝑠𝑖𝑛𝜗/(𝐿 𝜔2 )
C’est le cas des moteurs synchrones autopilotés des TGV (train à grande
vitesse).
Avec :
➢ f = fréquence (Hz) ;
➢ n = vitesse de rotation (en tr/s) ;
➢ p = nombre de paires de pôles.
❖ Autre relation
𝜔 = 2𝜋𝑓 = Ω 𝑝
Avec :
❖ Remarque :
𝑃𝑢 √3𝑈𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑
𝜂= =
𝑃𝑎 √3𝑈𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑 + ∑ 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠
C’est ainsi que, pour éviter des variations importantes de tension aux
différents nœuds du réseau, on est amené à brancher à des nœuds importants de
distribution :
Pour assurer cette fonction (ou absorption) d’énergie réactive, qui varie
constamment, on utilise, aux nœuds secondaires des éléments statiques (capacité et
selfs) et aux nœuds principaux des compensateurs tournants dont le fonctionnement
est plus souple.
FIG.II.6
- 𝐼 = 𝐶𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝐽 = 𝐶𝑡𝑒
𝑉 = 𝑎 𝑓, 𝐸 = 𝑘 𝐽 𝑓 = 𝑏 𝑓, 𝑋 = 𝑐 𝑓
𝑠𝑖𝑛𝛿 𝑠𝑖𝑛𝛿
𝐶 =3𝑝𝑉𝐸 2
= 3 𝑝 𝑎 𝑏 2 = 𝐶𝑡𝑒
𝐿𝜔 4𝜋 𝐿
EXERCICES
J(A) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
E’(V) 0 1050 2100 3150 4200 5200 5950 6550 7000 73000 7500
II. Un alternateur triphasé, tétra polaire dont les enroulements statoriques sont
couplés en étoile, a une fréquence de rotation nominale n = 1500 tr/mn.
III. L’induit d’un alternateur triphasé étoile, dont la fréquence est 50 Hz et la vitesse
de rotation 5500 tr/mn, a 72 encoches, et l’on sait que chaque encoche comporte 12
brins conducteurs.
Sachant que l’induction dans l’entrefer est 0,6 T, que le rapport (arc polaire)/(pas
polaire) est égal à 2/3, que la surface des pièces polaires est 640 cm² et que
l’induction est constante sous un pôle et nulle dans chaque intervalle polaire, on
demande :
III.1.GENERALITES ET UTILISATIONS
Le moteur asynchrone, appelé aussi « moteur à induction », a été inventé
par Nikola Tesla vers 1890, aux USA.
Sur le plan constructif, il est le plus simple des moteurs électriques,
donc le plus économique à l’achat.
C’est aussi le plus répandu (~80% des moteurs utilisés en machines),
dans une gamme de puissance allant de ~10 W à ~25 MW.
III.2. DESCRIPTION
2.1. Stator
Dans le cas du moteur triphasé, les trois bobines sont disposées dans
le stator à 120° les unes des autres, trois champs magnétiques sont ainsi créés.
Compte-tenu de la nature du courant sur le réseau triphasé, les trois
champs sont déphasés (chacun à son tour passe par un maximum).
Le champ magnétique résultant tourne à la même fréquence que le
courant soit 50 tr/s = 3000 tr/mn.
Des courants circulent dans les anneaux formés par la cage, les forces
de Laplace qui en résultent exercent un couple sur le rotor.
D'après la loi de Lenz les courants induits s'opposent par leurs effets à
la cause qui leur a donné naissance.
Le rotor tourne alors dans le même sens que le champ mais avec une
vitesse légèrement inférieure à la vitesse de synchronisme de ce dernier.
Le rotor ne peut pas tourner à la même vitesse que le champ
magnétique, sinon la cage ne serait plus balayée par le champ tournant et il y aurait
disparition des courants induits et donc des forces de Laplace et du couple moteur.
Les deux fréquences de rotation ne peuvent donc pas être synchrones
d'où le nom de moteur asynchrone.
Prenons l'exemple d'un moteur dont la fréquence de rotation nominale
relevée sur la place signalétique est de 2840 tr/mn, ce moteur étant alimenté en
courant de 50Hz, la fréquence de rotation du champ magnétique est donc de 50 tr/s
soit 3000 tr/mn.
Le rotor est donc balayé par un champ magnétique qui tourne à une
fréquence de rotation relative de 3000-2840 =160 tr/mn.
❖ Procédure
➢ Le rotor étant encore à l’arrêt, il est balayé par ce champ variable. Ses spires
interceptent un flux variable et sont donc le siège de tensions induites. Comme
elles sont court-circuitées sur elles-mêmes, ces tensions induites créent des
courants induits ;
➢ Ceci peu s’expliquer par la loi de Lenz, qui dit que tout phénomène induit
cherche à s’opposer à la cause qui l’a induit. Dans le cas présent, la cause de
l’apparition de courants induits au rotor est la différence de vitesse entre le
champ tournant et le rotor. Le couple mécanique provoque l’accélération du
rotor et la diminution de cette différence de vitesse, donc une diminution des
courants induits au rotor ;
𝑁𝑠 − 𝑁 60𝑓
𝑠= , 𝑜𝑢 𝑁𝑠 = (𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛)
𝑁 𝑝
La vitesse de rotation du moteur est donc liée à la fréquence de
l’alimentation électrique f et au glissement s, comme suit :
60𝑓
𝑁 = (1 − 𝑠). (𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛)
𝑝
Ou
2𝜋𝑓
𝜔 = (1 − 𝑠). (𝑟𝑎𝑑/𝑠)
𝑝
Où :
➢ f : est la fréquence en Hz ;
➢ p : nombre de paires de pôles
III.5. LE BOBINAGE
Les bobines sont logées dans les encoches du stator. S'il y a une paire
de pôles magnétique pour chacune des trois phases, la fréquence de synchronisme
est alors de 3000 tr/mn.
Si on augmente le nombre de paires de pôles, il est possible d'obtenir
des moteurs avec des fréquences de rotation différentes.
Pour :
➢ 1 paire de pôles => 3000 tr/mn
➢ 2 paires de pôles => 1500 tr/m
III.6.TYPES DE BRANCHEMENTS
❖ Légende :
➢ Le sectionneur d'isolement avec fusibles permet de déconnecter le moteur du
réseau pour des opérations de maintenance par exemple. Il protège également
le dispositif en aval contre les risques de court circuit grâce aux fusibles ;
➢ Le contacteur permet l'alimenter le moteur avec une commande manuelle ou
automatique avec un automate programmable ;
➢ Le relais thermique protège le moteur contre les surcharges de courant,
l'intensité maximale admissible est réglable. Son action différentielle permet
de détecter une différence de courants entre les phases en cas de coupure
d'une liaison par exemple ;
➢ Le transformateur abaisse la tension secteur à une valeur de 24V pour garantir
la sécurité des utilisateurs sur la partie commande.
b) Le contacteur
c) Le relais thermique
𝑃𝑢 = 3 𝑉 𝐽 𝑐𝑜𝑠𝛼 = √3 𝑈 𝐼 𝑐𝑜𝑠𝛼
Une partie de cette puissance (1 à 2%) est perdue dans le stator sous
forme de pertes dans le fer (Pfs) et de pertes dans le cuivre dues à l’effet Joule (Pjs).
𝑃𝑒 = 𝑃𝑢 − (𝑃𝑓𝑠 + 𝑃𝑗𝑠 ) ⋍ 𝑃𝑢
Le rotor utilise cette puissance à deux fins : une partie est gaspillée par
effet Joule dans les enroulements du rotor (résistance propre plus rhéostat extérieur
si celui – ci n’est pas en court – circuit), l’autre partie se retrouve en puissance
mécanique Pm disponible sur l’arbre du moteur.
On peut négliger, d’une part les pertes fer dans le rotor, car elles
dépendent de la fréquence rotorique (f2 = g f) qui est très faible en marche normale,
d’autre part les pertes par frottement et ventilation. On a :
𝑃𝑒 = 𝑃𝑚 + 𝑃𝑗𝑟
𝑃𝑒 = 2𝜋𝑁𝑠 𝐶.
Soit :
𝑃𝑚 𝑃𝑒 − 𝑃𝑗𝑟 𝑃𝑢 − 𝑔𝑃𝑢
𝜂= = ⋍
𝑃𝑢 𝑃𝑢 𝑃𝑢
𝜂 =1−𝑔
𝑅′2 ′2 2 𝑉12
𝑃𝑗𝑟 = 𝑞2 𝐼 = 2𝜋𝑁𝑠 𝑔𝐶, 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝐼 ′ 2 =
𝑔 2 ′
(𝑁1 𝜔)2 + (𝑅 2⁄𝑔)²
D’où :
𝑅′2⁄
𝑔 𝑞2 𝑉12
𝐶=𝐾 𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝐾 =
(𝑁1 𝜔)2 + (𝑅′2⁄𝑔)² 2𝜋𝑁𝑠
𝐾𝑅 ′ 2
𝐶= 2
𝑅 ′ 2⁄
𝑔 + 𝑔(𝑁1 𝜔)2
Aussi, cette somme est minimale quand les termes sont égaux. Dans
ces conditions, le couple est maximal, soit :
𝑅′2
𝑔𝑀 = ⁄𝑁 𝜔, 𝐶𝑀 = 𝐾/2𝑁1 𝜔
1
𝐾𝑔 𝐾𝑅′22 ′ 𝑅′2 𝐾
= 2 𝑑 𝑜ù ∶ 𝑔1 = = 𝑔𝑀 , 𝐶1 = = 2𝐶𝑀
𝑅′2 𝑔𝑁1 𝜔 𝑁1 𝜔 𝑁1 𝜔
Par ailleurs, si l’on note que le graphe est symétrique par rapport à
l’origine (si l’on charge g en – g, C devient – C), il est possible de le construire avec
précision.
III.15. FREINAGE
Ce problème est facile à résoudre, car il suffit de croiser deux des fils
d’alimentation du stator, ce qui inverse le sens de rotation du champ tournant, et par
suite, le sens de rotation du moteur.
EXERCICES
I. Un moteur asynchrone triphasé, dont le stator est monté en étoile, est alimenté par
un réseau 380 V entre phases, 50 Hz. Chaque enroulement du stator a une
résistance R = 0,40Ω.
Un essai avec la charge nominale, sous la même tension de 380 V 50 Hz, a donné les
résultats suivants :
- Glissement : 4%
- Puissance absorbée : 18,1 kW
- Courant en ligne : 32 A.
1) a) calculer les pertes par effet Joule dans le stator lors de l’essai à vide. Que
peut-on dire des pertes par effet Joule dans le rotor lors de cet essai ?
b) en déduire les pertes fer sachant que les pertes mécaniques valent 510 W.
2) a) calculer le facteur de puissance nominal et la vitesse nominale
b) calculer la fréquence des courants rotoriques pour un glissement de 4%.
Que peut-on déduire pour les pertes dans le fer du rotor ?
3) calculer les pertes par effet Joule dans le stator et dans le rotor en charge
nominale.
4) Calculer la puissance utile et le rendement du moteur en charge nominale.
5) Calculer le moment du couple utile nominale.
II. La plaque d’un moteur asynchrone triphasé porte les indications suivantes : 220
– 380 V 11 – 6,4 A 1455 tr/mn cos φ = 0,8
1) Le moteur est alimenté par un réseau triphasé 380 V, 50 Hz. Quel doit être le
couplage de ses enroulements pour qu’il fonctionne normalement ? quelle est
alors l’intensité du courant en ligne au régime nominal ?
2) Quel est le nombre de pôles du stator
3) Calculer le glissement pour le fonctionnement nominal.
4) Un essai à vide sous tension nominale donne :
P0 (puissance absorbée) = 260 W, I0 (intensité du courant en ligne) = 3,2 A.
Les pertes mécaniques sont évaluées à Pm = 130 W dans les conditions nominales
de fréquence et de tension. La mesure à chaud de la résistance d’un enroulement du
stator donne R = 0,65Ω.
IV.4.TRANSFORMAREUR REEL
Un transformateur réel présente des pertes et des fuites à savoir :
2 2
➢ Pertes cuivre : PJ = 𝑅1 𝐼1𝐸𝑓𝑓 + 𝑅2 𝐼2𝐸𝑓𝑓 (Unités : W = ΩA) dans les résistances du
primaire et du secondaire ;
➢ Pertes fer : PF (par hystérésis et par courants de Foucault) qui dépendent de la
fréquence et de ΦMax, donc de l’alimentation ;
➢ Fuites de flux du circuit magnétique. De plus, celui-ci n’est pas linéaire
(phénomène de saturation).
En conséquence, la tension secondaire en charge U 2Eff est inférieure à
la tension secondaire à vide. D’où :
𝑈20𝐸𝑓𝑓 𝑁2
𝑚= =
𝑈1𝐸𝑓𝑓 𝑁1
❖ Rendement du transformateur
Le rendement pour un transformateur réel est donné par la relation
suivante :
𝑃2 𝑃2
𝜂= =
𝑃1 𝑃2 + 𝑃𝐽 + 𝑃𝐹
Avec :
➢ P1 = U1Eff. I1Eff cosφ1
➢ P2 = U2Eff. I2Eff cosφ2
➢ P1 : puissance absorbée par le primaire ;
➢ P2 : puissance utile fournie par le secondaire à la charge.
❖ Détermination des Pertes
-Dans la détermination des pertes, on procède à deux essais à savoir :
➢ Essai à vide (I2Eff = 0), sous tension primaire nominale U1NEff, on mesure P10 ≈
PF ;
➢ En court-circuit, sous tension primaire U1CCEff réduite telle que I2CCEff = I2NEff
(Courant nominal), on mesure P1CC ≈ PJ. En général, U1CCEff ≈ 5 % de U1NEff.
❖ Modèle linéarisé : R1 et R2 : résistances des enroulements ; L1 et L2 :
inductances de fuite ; RF et L : bobine à noyau de fer simulant le comportement
du primaire à vide ; i10 : courant primaire à vide (dit courant magnétisant).
𝑅𝑆 = 𝑅2 + 𝑚2 𝑅1
𝑋𝑆 = 𝐿2 + 𝑚2 𝐿1
❖ Remarque : Le triangle OAB (triangle de Kapp) étant très petit, on peut utiliser
la formule approchée : ∆U2 ≈ RSI2Eff cos φ2 + XSI2Eff sin φ2.
❖ Plaque signalétique.
Elle indique la puissance apparente nominale, la fréquence de
fonctionnement et les tensions des enroulements.
La connaissance de la puissance apparente permet de calculer les
courants nominaux.
𝑆𝑁 = 𝑈1𝐸𝑓𝑓 𝐼1𝐸𝑓𝑓 = 𝑈20𝐸𝑓𝑓 𝐼2𝐸𝑓𝑓 (𝑒𝑛 𝑉𝐴)
IV.5.TRANSFORMATEUR TRIPHASE
Pour réduire les coûts et pour des raisons d’avantages techniques, le
transport de l’énergie se fait en triphasé grâce à des transformateurs triphasés, qui
peuvent être considérés comme l’association de trois transformateurs monophasés.
5.1. Constitution
Un tel transformateur, à trois colonnes, est à flux forcé. S’il comprend
une ou deux colonnes supplémentaires, il est à flux libre.
5.2. Couplage et Indices Horaires
❖ Couplage.
Les connexions des enroulements, primaires et secondaires, sont
réalisées suivant la tension dont on dispose à la source et celle que l’on veut obtenir
à l’utilisation.
Les primaires peuvent être couplés en étoile ou en triangle, les
secondaires en étoile, triangle ou zigzag.
❖ Indices horaires
Quand plusieurs secondaires de transformateurs sont interconnectés,
il ne doit pas y avoir de déphasage entre eux.
On doit donc connaître pour chacun d’eux le déphasage entre les
tensions primaire et secondaire.
Ces déphasages sont indiqués conventionnellement par un indice
horaire.
5.3. Rendement et Modèle
❖ Rendement
𝑃2 𝑃2
𝜂= =
𝑃1 𝑃2 + 𝑃𝐽 + 𝑃𝐹
Avec :
➢ 𝑃1 = √3𝑈1𝐸𝑓𝑓 𝐼1𝐸𝑓𝑓 𝑐𝑜𝑠𝜑1
➢ 𝑃2 = √3𝑈2𝐸𝑓𝑓 𝐼2𝐸𝑓𝑓 𝑐𝑜𝑠𝜑2
❖ Pertes
Elles se déterminent de la même façon qu’en monophasé.
❖ Modèles.
Les modèles du transformateur monophasé peuvent être conservés,
sachant qu’ils ne représentent qu’une seule phase et que le transformateur triphasé
en compte trois.
Le modèle équivalent se détermine comme si les enroulements primaires
et secondaires étaient en étoile, même si leurs couplages réels sont différents.
❖ Détermination des éléments du modèle
➢ La tension efficace entre phase et neutre est VEff (tension simple), et la tension
efficace entre deux phases (tension composée) est UEff = √3 VEff ;
➢ Le courant efficace dans un fil de ligne est IEff.
❖ Plaque signalétique
EXERCICES
Calculer :
1) Le rapport de transformation ;
2) a) la perte de puissance active dans le circuit magnétique (pertes fer) ;
b) l’intensité du courant magnétisant ;
c) le déphasage courant – tension au primaire lors de l’essai à vide.
Déterminer :
III. Les essais d’un transformateur monophasé ont donné les résultats suivants :
▪ essai à vide
Calculer les pertes cuivre et les pertes fer (que l’on suppose égales).
Son circuit magnétique, dont la masse est de 320Kg, est constitué de tôles de qualité
1,2W/Kg (pour une induction maximale BM de 1T). La section du noyau est 380 cm².
EXERCICES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES