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INTRODUCTION GENERALE
1. OBJECTIF
2. PLAN DU COURS
I.1.DEFINITION
I.3.ETUDE EXPERIMENTALE
c) Les deux expériences précédentes seraient sans intérêt s’il était nécessaire de
disposer d’un moteur d’entrainement pour produire un champ tournant.
Dans le premier cas, on constate que l’aiguille semble fixe, alors que,
dans le deuxième, le disque semble tourner, à vitesse lente, dans le sens inverse du
sens de rotation du champ.
Elles utilisent des pièces polaires rapportées sur une culasse, avec des
enroulements d’excitation constitués par des bobines.
Le nombre des pôles est d’autant plus élevé que la vitesse du moteur
d’entrainement est plus lente.
Ces rotors dont le diamètre est grand (dizaine de mètre) alors que leur
longueur est faible (de l’ordre de un mètre) sont le plus souvent à axe vertical ; on les
utilise dans les Centrales Hydrauliques.
En réalité, les spires sont réparties dans plusieurs encoches. Par fois
aussi, on emploie deux bobines donnant quatre pôles, mais jamais d’avantage.
4.3. Remarques
Plus généralement :
On a:𝑛𝑒 = 𝑓, 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑛𝑒 = 𝑝𝑛
Soit : 𝑓 = 𝑝𝑛
b) l’étude théorique des machines à pôles lisses est beaucoup plus simple que
celle des machines à pôles saillants.
Par ailleurs, bien que les machines tournantes ont, le plus souvent, un
fonctionnement légèrement saturé, nous supposerons, pour simplifier nos études que
les machines ne sont pas saturées.
𝑏 = 𝐵𝑀 cos(𝑝𝜃 − 𝜔𝑡)
6.1. Production
𝐵𝑀
𝑏= {cos(𝜃𝑒 − 𝜔𝑡) + cos(𝜃𝑒 + 𝜔𝑡)}
2
b) Avant de procéder au calcul du champ dans l’entrefer, il faut bien préciser les
conventions choisies en évitant de confondre les diagrammes d’espace et de
temps.
En effet, pour ces diagrammes, on peut choisir soit des systèmes directs,
soit des systèmes inverses, les sens positifs étant respectivement le sens horaire pour
les diagrammes d’espace et le sens trigonométriques pour les diagrammes de temps.
Par ailleurs, nous choisissons comme origine dans l’espace l’axe ox qui
a même direction que la normale orientée à la phase 1. Enfin, nous supposons qu’au
temps t = 0, le courant est maximal dans la phase 1.
La relation (b = A J cos θe), que nous avons établie pour un rotor à pôles
lisses à l’arrêt, est alors applicable à chacune des phases, à condition de remplacer
le courant continu J par le courant alternatif correspondant.
2𝜋 2𝜋
𝑏2 = 𝐴𝐼𝑀 cos (𝜃𝑒 − ) cos(𝜔𝑡 − )
3 3
4𝜋 4𝜋
𝑏3 = 𝐴𝐼𝑀 cos (𝜃𝑒 − ) cos (𝜔𝑡 − ).
3 3
Or, ce champ est dans l’axe d’une phase quand le courant dans cette
phase est maximal. C’est ainsi qu’il engendre, à travers chacune des trois bobines un
flux alternatif qui est en phase avec l’intensité qui traverse la bobine concernée.
𝑆
𝑛Φ𝑀 = 𝐾1 𝑁𝐵𝑀 = 𝐿1 𝐼𝑀
2
𝐿 = 1,5 𝐿1
𝜑𝑓1 = 𝜑1 − 𝜑12
Comme les lignes de fuites ont un parcours important dans l’air, le flux
de fuites n’est pas saturable, il est aussi proportionnel au courant i1 qui l’a créé. Ainsi
on peut écrire :
𝑛1 𝜑𝑓1 = 𝑙𝑖1
8.3. Remarque
p = 1 (2 pôles) ;
p = 2 (4 pôles).
1.1. Stator
Au stator, nous avons l'induit (circuit de puissance). C'est un bobinage
triphasé, généralement couplé en étoile.
Nous désignerons par N le nombre des brins actifs par phase et nous
supposerons que le flux, qui traverse chacune des spires au cours de la rotation est
parfaitement sinusoïdal.
𝑁 𝑑𝜑 𝑁
𝑒=− = 𝜔. Φ𝑀 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡 = 𝐸√2 sin 𝜔𝑡𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝜔 = 2𝜋𝑓
2 𝑑𝑡 2
Soit :
𝐸𝑡 = 2,22 𝑓𝑁Φ𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ Φ = Φ𝑀
Ces spires étant décalées d’un angle électrique αe, les f.é.m engendrées
par le champ tournant dans les brins actifs, qui occupent les encoches 2 – 2’ sont en
retard de αe sur celles engendrées dans les brins actifs des encoches 1 – 1’.
𝑂𝐶
𝑘1 = = sin(𝑚𝛼𝑒 /2)/(𝑚𝑠𝑖𝑛𝛼𝑒 /2)
𝑚𝑥𝑂𝐴
C’est pour cette raison que ce phénomène est appelé réaction d’induit.
Cependant, son étude est plus complexe que pour une dynamo.
En effet, alors que, pour une dynamo, l’intensité débitée est forcément
en phase avec la f.é.m. induite (car il s’agit de courant continu), celle – ci dans le cas
d’un alternateur, subit un déphasage qui dépend de la nature du récepteur branché
à ses bornes : résistance pure, inductance, capacité…
a) Débit avec Ψ = 0
Quand le rotor est dans la position de cette figure, la f.é.m induite par
le rotor dans le stator est maximale. Comme le courant est en phase avec cette f.é.m,
son intensité est également maximale.
Comme le champ tournant produit par un stator triphasé est dans l’axe
d’une phase quand l’intensité est maximale dans cette phase, on en déduit que l’axe
du champ produit par l’induit est perpendiculaire au champ de l’inducteur. Pour
cette raison, la réactance de l’induit est dite transversale.
Le champ tournant statorique qui, à cet instant, est dans l’axe de cette
phase (puisque le courant qui le traverse est maximal) est en opposition avec le
champ tournant rotorique.
d) Cas général
e) Diagramme de Fresnel
En effet, on a montré que le champ tournant créé par les trois phases
du stator produisait un flux alternatif à travers chacune des phases du stator, flux
qui était maximal dans une phase à l’instant où le courant est maximal dans cette
phase.
En définitive, comme les flux sont proportionnels aux inductions qui les
créent, on peut sur un diagramme des temps, reproduire à l’échelle des flux, le
diagramme d’espace des inductions.
De plus, comme les f.é.m induites par ces flux sinusoïdaux sont liées
𝑑𝜑
par la relation 𝑒 = −𝑛 (𝑠𝑜𝑖𝑡: Ḛ = −𝑗𝑛𝜔Φ𝑒𝑛𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑥𝑒𝑠), on obtient le diagramme des
𝑑𝑡
tensions par une rotation de 90° en arrière du diagramme des flux et par une
adaptation à l’échelle des tensions.
𝑋 = 𝑋𝑖 + 𝑥
Ainsi Icc, qui est proportionnel à cette f.é.m est proportionnel au courant
d’excitation.
Après avoir représenté les deux graphes, on choisit, pour une excitation
J donnée, des points A et B sur les parties des caractéristiques, puisque la réactance
synchrone est définie en l’absence de saturation. On a :
𝐸 𝐴𝑀
𝑍 = √𝑅 2 + 𝑋 2 = =
𝐼𝑐𝑐 𝐵𝑀
Remarques
- Les pertes mécaniques : ces pertes dues au frottement de l’arbre sur les paliers
et à la réactance de l’air au mouvement du rotor, ne dépendent que de la
vitesse. Elles sont donc constantes puisque la vitesse d’une machine
synchrone est invariable.
- Les pertes fer : ces pertes, dues à l’hystérésis et aux courants de Foucault, ne
dépendent que de la fréquence et de l’induction maximale dans l’entrefer. Elles
sont également constantes puisque, pour un alternateur fonctionnant sur un
réseau à tension constante, ces deux gradeurs ne varient pas avec la charge.
Si on désigne par α l’ensemble de ces pertes constantes, on a :
𝛼 = 𝑝𝑚 + 𝑝ℎ + 𝑝𝑓 + (𝑈𝐽)
Alors qu’il est facile de mesurer les pertes Joule par excitation, on
détermine globalement les autres pertes par la méthode du moteur taré.
Les seules pertes variables avec la charge sont les pertes Joule dans
l’induit. Si R désigne la résistance d’une phase, on a :
𝑃𝑗 = 3 𝑅𝐼 2
3 𝑉𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑
𝜂=
3 𝑉𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝛼 + 3 𝑅𝐼 2
Comme pour les autres machines, le rendement est maximal quand les
pertes constantes sont égales aux pertes variables.
a) Même ordre de succession des phases. A cet effet, on branche aux bornes de
l’interrupteur des lampes (dites de couplage) capables de supporter le double
de la tension du secteur. Ces lampes doivent s’allumer et s’éteindre ensemble,
le couplage devant se faire à l’extinction.
b) Egalité des tensions. On règle la vitesse de l’alternateur en agissant sur son
excitation.
c) Egalité des fréquences. On règle la vitesse de l’alternateur en agissant sur le
moteur d’entraînement ; plus sa vitesse est voisine de celle du réseau et plus
les lampes de couplage battent lentement.
6.3. Stabilité
𝑃𝑒 = 3 𝑉𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑 = 𝐶𝜔/𝑃
𝐶 = 3 𝑝𝑉𝐸𝑠𝑖𝑛𝜗/(𝐿𝜔2 )
C’est le cas des moteurs synchrones autopilotés des TGV (train à grande
vitesse).
Avec :
f = fréquence (Hz) ;
n = vitesse de rotation (en tr/s) ;
p = nombre de paires de pôles.
Autre relation
𝜔 = 2𝜋𝑓 = Ω𝑝
Avec :
Remarque :
C’est ainsi que, pour éviter des variations importantes de tension aux
différents nœuds du réseau, on est amené à brancher à des nœuds importants de
distribution :
Pour assurer cette fonction (ou absorption) d’énergie réactive, qui varie
constamment, on utilise, aux nœuds secondaires des éléments statiques (capacité et
selfs) et aux nœuds principaux des compensateurs tournants dont le fonctionnement
est plus souple.
FIG.II.6
- 𝐼 = 𝐶𝑡𝑒𝑒𝑡𝐽 = 𝐶𝑡𝑒
𝑠𝑖𝑛𝛿 𝑠𝑖𝑛𝛿
𝐶 = 3 𝑝𝑉𝐸 2
= 3 𝑝𝑎𝑏 2 = 𝐶𝑡𝑒
𝐿𝜔 4𝜋 𝐿
EXERCICES
J(A) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
E’(V) 0 1050 2100 3150 4200 5200 5950 6550 7000 73000 7500
II. Un alternateur triphasé, tétra polaire dont les enroulements statoriques sont
couplés en étoile, a une fréquence de rotation nominale n = 1500 tr/mn.
III. L’induit d’un alternateur triphasé étoile, dont la fréquence est 50 Hz et la vitesse
de rotation 5500 tr/mn, a 72 encoches, et l’on sait que chaque encoche comporte 12
brins conducteurs.
Sachant que l’induction dans l’entrefer est 0,6 T, que le rapport (arc polaire)/(pas
polaire) est égal à 2/3, que la surface des pièces polaires est 640 cm² et que
l’induction est constante sous un pôle et nulle dans chaque intervalle polaire, on
demande :
III.1.GENERALITES ET UTILISATIONS
Le moteur asynchrone, appelé aussi « moteur à induction », a été inventé
par Nikola Tesla vers 1890,aux USA.
Sur le plan constructif, il est le plus simple des moteurs électriques,
donc le plus économique àl’achat.
C’est aussi le plus répandu (~80% des moteurs utilisés en machines),
dans une gamme de puissanceallant de ~10 W à ~25 MW.
III.2. DESCRIPTION
2.1. Stator
tourne dans un champ bipolaire alors qu’il a q = N/p phases si la cage tourne dans
un champ à 2 p pôles.
Par comparaison avec les moteurs à bagues, les moteurs à cage ont
l’avantage d’être robuste et de coût beaucoup plus faible.
Malheureusement, il n’est pas possible de faire varier la résistance de
leur rotor, ce qui rend défavorable les conditions de démarrage quand on les alimente
à tension et à fréquence constantes.
Certains moteurs asynchrones, en particulier ceux de forte puissance,
ont un rotor bobiné plutôt qu’une cage.
Les spires sont reliées à 3 bagues, et leur mise en court-circuit est
réalisée à l’extérieur du moteur.
Ce mode de faire permet la mise en série de résistances, ce qui permet
d’ajuster la vitesse sans faire appel à un convertisseur de fréquence.
III.3. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Le rotor étant encore à l’arrêt, il est balayé par ce champ variable. Ses spires
interceptent un flux variable et sont donc le siège de tensions induites. Comme
elles sont court-circuitées sur elles-mêmes, ces tensions induites créent des
courants induits ;
Ceci peu s’expliquer par la loi de Lenz, qui dit que tout phénomène induit
cherche à s’opposer à la cause qui l’a induit. Dans le cas présent, la cause de
l’apparition de courants induits au rotor est la différence de vitesse entre le
champ tournant et le rotor. Le couple mécanique provoque l’accélération du
rotor et la diminution de cette différence de vitesse, donc une diminution des
courants induits au rotor ;
𝑁𝑠 − 𝑁 60𝑓
𝑠= , 𝑜𝑢𝑁𝑠 = (𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛)
𝑁 𝑝
La vitesse de rotation du moteur est donc liée à la fréquence de
l’alimentation électrique f et au glissement s, comme suit :
60𝑓
𝑁 = (1 − 𝑠). (𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛)
𝑝
Ou
2𝜋𝑓
𝜔 = (1 − 𝑠). (𝑟𝑎𝑑/𝑠)
𝑝
Où :
f : est la fréquence en Hz ;
p : nombre de paires de pôles
III.5. LE BOBINAGE
Les bobines sont logées dans les encoches du stator. S'il y a une paire
de pôles magnétique pour chacune des trois phases, la fréquence de synchronisme
est alors de 3000 tr/mn.
Si on augmente le nombre de paires de pôles, il est possible d'obtenir
des moteurs avec des fréquences de rotation différentes.
Pour :
1 paire de pôles => 3000 tr/mn
2 paires de pôles => 1500 tr/m
III.6.TYPES DE BRANCHEMENTS
Légende :
Le sectionneur d'isolement avec fusibles permet de déconnecter le moteur du
réseau pour des opérations de maintenance par exemple. Il protège également
le dispositif en aval contre les risques de court circuit grâce aux fusibles ;
Le contacteur permet l'alimenter le moteur avec une commande manuelle ou
automatique avec un automate programmable ;
Le relais thermique protège le moteur contre les surcharges de courant,
l'intensité maximale admissible est réglable. Son action différentielle permet
b) Le contacteur
c) Le relais thermique
Ils permettent :
Une gamme de vitesses de 5% à 200% de la vitesse nominale ;
Une conservation du couple sur toute la gamme de vitesses ;
Des rampes d'accélération et de décélération ;
Deux sens de rotation ;
La consigne de vitesse est en général fournie sous forme d'une tension
de 0 à 10V par exemple, une protection du moteur est intégrée au variateur.
Le courant électrique issu du réseau est dans un premier temps converti
en courant continu, il est ensuite reconverti en courant alternatif par un onduleur
mais avec une fréquence différente.
Il est ainsi possible de convertir du monophasé en triphasé si c'est
nécessaire.
L'onduleur travaille en hacheur, il va moduler le courant par largeur
d'impulsions (PWM), le courant résultant est proche d'une sinusoïdale.
III.12. REVERSIBILITE D’UN MOTEUR ASYNCHRONE
𝑃𝑢 = 3 𝑉𝐽𝑐𝑜𝑠𝛼 = √3𝑈𝐼𝑐𝑜𝑠𝛼
Une partie de cette puissance (1 à 2%) est perdue dans le stator sous
forme de pertes dans le fer (Pfs) et de pertes dans le cuivre dues à l’effet Joule (Pjs).
𝑃𝑒 = 𝑃𝑢 − (𝑃𝑓𝑠 + 𝑃𝑗𝑠 ) ⋍ 𝑃𝑢
Le rotor utilise cette puissance à deux fins : une partie est gaspillée par
effet Joule dans les enroulements du rotor (résistance propre plus rhéostat extérieur
si celui – ci n’est pas en court – circuit), l’autre partie se retrouve en puissance
mécanique Pm disponible sur l’arbre du moteur.
On peut négliger, d’une part les pertes fer dans le rotor, car elles
dépendent de la fréquence rotorique (f2 = g f) qui est très faible en marche normale,
d’autre part les pertes par frottement et ventilation. On a :
𝑃𝑒 = 𝑃𝑚 + 𝑃𝑗𝑟
𝑃𝑒 = 2𝜋𝑁𝑠 𝐶.
Soit :
𝑃𝑚 𝑃𝑒 − 𝑃𝑗𝑟 𝑃𝑢 − 𝑔𝑃𝑢
𝜂= = ⋍
𝑃𝑢 𝑃𝑢 𝑃𝑢
𝜂 =1−𝑔
𝑅′2 ′2 2 𝑉12
𝑃𝑗𝑟 = 𝑞2 𝐼 = 2𝜋𝑁𝑠 𝑔𝐶, 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝐼 ′ 2 =
𝑔 2 ′
(𝑁1 𝜔)2 + (𝑅 2⁄𝑔)²
D’où :
𝑅′2⁄
𝑔 𝑞2 𝑉12
𝐶=𝐾 𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝐾 =
(𝑁1 𝜔)2 + (𝑅′2⁄𝑔)² 2𝜋𝑁𝑠
𝐾𝑅 ′ 2
𝐶= 2
𝑅 ′ 2⁄
𝑔 + 𝑔(𝑁1 𝜔)2
Aussi, cette somme est minimale quand les termes sont égaux. Dans
ces conditions, le couple est maximal, soit :
𝑅′2
𝑔𝑀 = ⁄𝑁 𝜔, 𝐶𝑀 = 𝐾/2𝑁1 𝜔
1
𝐾𝑔 𝐾𝑅′22 ′ 𝑅′2 𝐾
= 2 𝑑 𝑜ù ∶ 𝑔1 = = 𝑔𝑀 , 𝐶1 = = 2𝐶𝑀
𝑅′2 𝑔𝑁1 𝜔 𝑁1 𝜔 𝑁1 𝜔
Par ailleurs, si l’on note que le graphe est symétrique par rapport à
l’origine (si l’on charge g en – g, C devient – C), il est possible de le construire avec
précision.
III.15. FREINAGE
Ce problème est facile à résoudre, car il suffit de croiser deux des fils
d’alimentation du stator, ce qui inverse le sens de rotation du champ tournant, et par
suite, le sens de rotation du moteur.
EXERCICES
I. Un moteur asynchrone triphasé, dont le stator est monté en étoile, est alimenté par
un réseau 380 V entre phases, 50 Hz. Chaque enroulement du stator a une
résistance R = 0,40Ω.
Un essai avec la charge nominale, sous la même tension de 380 V 50 Hz, a donné les
résultats suivants :
- Glissement : 4%
- Puissance absorbée : 18,1 kW
- Courant en ligne : 32 A.
1) a) calculer les pertes par effet Joule dans le stator lors de l’essai à vide. Que
peut-on dire des pertes par effet Joule dans le rotor lors de cet essai ?
b) en déduire les pertes fer sachant que les pertes mécaniques valent 510 W.
2) a) calculer le facteur de puissance nominal et la vitesse nominale
b) calculer la fréquence des courants rotoriques pour un glissement de 4%.
Que peut-on déduire pour les pertes dans le fer du rotor ?
3) calculer les pertes par effet Joule dans le stator et dans le rotor en charge
nominale.
4) Calculer la puissance utile et le rendement du moteur en charge nominale.
5) Calculer le moment du couple utile nominale.
II. La plaque d’un moteur asynchrone triphasé porte les indications suivantes : 220
– 380 V 11 – 6,4 A 1455 tr/mn cos φ = 0,8
1) Le moteur est alimenté par un réseau triphasé 380 V, 50 Hz. Quel doit être le
couplage de ses enroulements pour qu’il fonctionne normalement ? quelle est
alors l’intensité du courant en ligne au régime nominal ?
2) Quel est le nombre de pôles du stator
3) Calculer le glissement pour le fonctionnement nominal.
4) Un essai à vide sous tension nominale donne :
P0 (puissance absorbée) = 260 W, I0 (intensité du courant en ligne) = 3,2 A.
Les pertes mécaniques sont évaluées à Pm = 130 W dans les conditions nominales
de fréquence et de tension. La mesure à chaud de la résistance d’un enroulement du
stator donne R = 0,65Ω.
Rendement du transformateur
Le rendement pour un transformateur réel est donné par la relation
suivante :
𝑃2 𝑃2
𝜂= =
𝑃1 𝑃2 + 𝑃𝐽 + 𝑃𝐹
Avec :
P1 = U1Eff. I1Eff cosφ1
P2 = U2Eff. I2Eff cosφ2
P1 : puissance absorbée par le primaire ;
P2 : puissance utile fournie par le secondaire à la charge.
Détermination des Pertes
-Dans la détermination des pertes, on procède à deux essais à savoir :
Essai à vide(I2Eff = 0), sous tension primaire nominale U1NEff, on mesure P10≈
PF ;
En court-circuit, sous tension primaire U1CCEff réduite telle que I2CCEff = I2NEff
(Courant nominal), on mesure P1CC≈ PJ. En général, U1CCEff≈ 5 % de U1NEff.
Modèle linéarisé : R1 et R2 : résistances des enroulements ; L1 et L2 :
inductances de fuite ; RF et L : bobine à noyau de fer simulant le comportement
du primaire à vide ; i10 : courant primaire à vide (dit courant magnétisant).
𝑅𝑆 = 𝑅2 + 𝑚2 𝑅1
𝑋𝑆 = 𝐿2 + 𝑚2 𝐿1
Couplage.
Les connexions des enroulements, primaires et secondaires, sont
réalisées suivant la tension dont on dispose à la source et celle que l’on veut obtenir
à l’utilisation.
Les primaires peuvent être couplés en étoile ou en triangle, les
secondaires en étoile, triangle ou zigzag.
Indices horaires
Quand plusieurs secondaires de transformateurs sont interconnectés,
il ne doit pas y avoir de déphasage entre eux.
On doit donc connaître pour chacun d’eux le déphasage entre les
tensions primaire et secondaire.
Ces déphasages sont indiqués conventionnellement par un indice
horaire.
5.3. Rendement et Modèle
Rendement
𝑃2 𝑃2
𝜂= =
𝑃1 𝑃2 + 𝑃𝐽 + 𝑃𝐹
Avec :
𝑃1 = √3𝑈1𝐸𝑓𝑓 𝐼1𝐸𝑓𝑓 𝑐𝑜𝑠𝜑1
𝑃2 = √3𝑈2𝐸𝑓𝑓 𝐼2𝐸𝑓𝑓 𝑐𝑜𝑠𝜑2
Pertes
Elles se déterminent de la même façon qu’en monophasé.
Modèles.
Les modèles du transformateur monophasé peuvent être conservés,
sachant qu’ils ne représentent qu’une seule phaseet que le transformateur triphasé
en compte trois.
Le modèle équivalent se déterminecomme si les enroulements primaires
et secondaires étaient en étoile, même si leurscouplages réels sont différents.
Détermination des éléments du modèle
Plaque signalétique
EXERCICES
Calculer :
1) Le rapport de transformation ;
2) a) la perte de puissance active dans le circuit magnétique (pertes fer) ;
b) l’intensité du courant magnétisant ;
c) le déphasage courant – tension au primaire lors de l’essai à vide.
Déterminer :
III. Les essais d’un transformateur monophasé ont donné les résultats suivants :
Essai à vide
Calculer les pertes cuivre et les pertes fer (que l’on suppose égales).
Son circuit magnétique, dont la masse est de 320Kg, est constitué de tôles de qualité
1,2W/Kg (pour une induction maximale BM de 1T). La section du noyau est 380 cm².
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES